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21 avril 2025

Gabriel Nerciat

TEL QU'EN LUI-MÊME SON TOMBEAU S'IMPOSE

-22/4/2025- Ce pape duplice, égomaniaque et autoritaire, qui jouait à vivre comme le dernier des pauvres (ce qui, j'y reviendrai peut-être plus tard, n'est absolument pas ce que l'on demande à un pape), comme ses dernières volontés illustrent bien ce qu'il était.
Une tombe modeste, voulait-il, presque anonyme, à la hauteur du sol, mais une tombe au coeur de la basilique Sainte-Marie-Majeure, loin de tous les autres papes qui reposent au Vatican, et dont il s'est efforcé de détruire une partie de l'héritage sacramentel, historique, identitaire et liturgique pendant douze ans.
Tellement humble qu'il ne veut ressembler à aucun autre successeur de Pierre et de Paul, car il aura sa tombe à lui, veillée par la Vierge, aussi orgueilleuse que le corbillard des pauvres panthéonisé de Victor Hugo, et autour de laquelle très vite, n'en doutons pas, des pèlerinages sponsorisés par les agences de tourisme internationales pourront se mettre en place.
Encore une fois, dans l'attente de ce que l'avenir et le mystérieux Paraclet nous réservent, on ne peut qu'être soulagés aujourd'hui que Dieu l'ait enfin rappelé à lui.

JOUR FASTE POUR LA CHRÉTIENTÉ

-21/4/2025- Aujourd'hui, lundi de Pâques, le Christ est ressuscité et le plus vil de ses vicaires est mort.
Gloire au Seigneur notre Dieu, comme dit la liturgie latine, car il fait pour nous des merveilles.
Ce pape jésuite, fielleux, faussement humble, qui ne nous aimait pas, nous le détestions nous aussi, et avons enduré son long pontificat comme un supplice (peut-être mérité).
Au final, il ne laisse pas grand chose, et il n'y a guère qu'en matière de politique étrangère (sur l'OTAN et sur Gaza) qu'il a maintenu à peu près, sans trop d'écarts, la ligne traditionnelle de l'Eglise.
La charité chrétienne nous commande aujourd'hui de lui pardonner ses offenses (qui furent nombreuses et assumées), et même de prier pour le salut de son âme.
Chrétien très imparfait, j'avoue que je laisse à d'autres le soin de le faire.
Notamment à ces athées présomptueux qui ne tarissaient pas d'éloges sur lui, et se réjouissaient de chacune des humiliations qu'il nous infligeait : "De la manière dont vous jugez, vous serez jugés vous aussi", dit le Fils de Dieu.
Si le Créateur des mondes est assez bon pour le sauver, tant mieux pour lui. Sinon, qu'il rejoigne sans tarder les papes simoniaques et infidèles au huitième cercle de l'Enfer, son vrai royaume (il nous aurait presque fait aimer le pape Alexandre VI Borgia).
L'essentiel est que nous soyons à jamais libérés de son désastreux magistère.
Pour ressusciter à son tour, l'Eglise latine en lambeaux qu'il nous laisse et la Chrétienté romaine dans son ensemble auront besoin d'un souverain pontife qui soit l'exact contraire de ce qu'il fut.
Ayez pitié de nous, Seigneur. Amen.