René Chiche
-22/6/2025- Jadis, l'année était rythmée par des fêtes populaires à l'ambiance bon enfant où la violence était une exception. Aujourd'hui, pas une fête sans émeutes, violences et dégradations.
Chaque fois, les pouvoirs publics se contentent de "condamner fermement" en attendant les suivantes. C'est évidemment pathétique.
Aussi n'est-il guère étonnant que la majorité silencieuse, si peu soucieuse au fond de prendre parti entre la droite et la gauche, aspire avant tout au rétablissement de l'ordre qu'il est redondant de qualifier de républicain, la sécurité et la tranquillité étant les conditions principales de toute vie en société.
Il en va de même pour l'école, où l'on occupe la jeunesse sans l'instruire. Ceux qui qualifient d'extrême droite le désir de vivre en sécurité ou celui de renouer avec une école qui instruit vraiment font clairement partie du problème. Je sais d'expérience qu'ils sont imperméables à toute argumentation et qu'il est plus sage de les ignorer que de vouloir les convaincre.
J'ai en revanche le plus grand respect et la plus grande admiration pour ceux qui oeuvrent en silence à maintenir ce que d'autres cherchent bruyamment à détruire : l'armée de l'ombre des gens qui font leur travail sans se mettre en avant car la satisfaction du devoir accompli leur suffit.
Ce sont eux qui font le pays.
Il ne se passe pas un jour sans que je pense à eux.