19/8/2025
CE QUE TRUMP ET ZELENSKY SE SONT DIT
- Voilà, tu piges ou pas ? C'est soit la carte et toi, soit la carte sans toi, soit toi sans la carte mais sans mes satellites et mes missiles aussi.
- Je sais pas lire une carte, président, je sais pas. Je sais planquer mon fric aux Caïmans, péter avec mon cul, lécher le vôtre, filer des armes à mes copains, mais les cartes, non, je peux pas ; ça me donne la migraine. Les cartes, c'est fasciste : dès qu'on en lit une, on se croit attaché quelque part.
- Tu n'as pas de chance. Moi c'est la carte qui m'intéresse ; toi je m'en fous. Regarde : il te reste 75% de ton pays, tu gardes Odessa, Dnipro et Kharkov que les Russes pourraient revendiquer autant que Donetsk ou Marioupol, et Poutine est même prêt à te laisser le nord du Dniepr avec Kherson et Zaporijia. Pourquoi tu veux vraiment me casser les burnes ? Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Tu t'en fous du Donbass, et tes patrons mafieux n'auront pas les terres rares que j'ai déjà préemptées.
- Je m'en fous de la carte, président. Ce ne sont pas vos burnes qui sont en cause, ce sont les miennes. Mes copains ukronazis vont me buter si je cède quoi que ce soit.
- Eh bien, alors, tire-toi de ce cloaque, et ne me fais plus chier. Je t'offre un casino en Cornouailles, si tu veux, avec les meilleurs gardes du corps. En prime je t'enverrai cet abruti de prince Harry pour faire croupier avec sa grue ; comme ça je fais d'une pierre deux coups. Sois sympa : dis oui !
- Aaaah, président, non. En Cornouailles il pleut, et Charles va m'inviter à herboriser tous les jours.
- Tu m'emmerdes. Je te livre à Poutine avant quinze jours si tu continues à chouiner. Des minables comme toi, j'en ai treize à la douzaine, si je veux, dans les cafés-concerts de Kiev. Si tu ne prends pas ma carte, tu iras jouer du cul chez Ursula ; ça te fera les pieds. Maintenant, j'ai faim. Ferme-la. Il faut que je donne la tétine à Macron.