-27/8/2025- Une question m'assaille depuis longtemps : pourquoi Francis Lalanne, qu'absolument tout le monde décrit comme un imbécile planétaire patenté, saisit-il tout de suite, par exemple en matière de politique étrangère, ce que la plupart des analystes et commentateurs autorisés et surdiplômés ne parviennent toujours pas à comprendre après des années d'errement ?
Un doute me vient : et si les cons revendiqués étaient finalement bien plus malins, ou moins inhibés par rapport aux incongruités du réel, que tous ceux qui se croient un peu rapidement plus intelligents que la moyenne ?
Peut-être parce que certaines vérités sont trop aveuglantes et scandaleuses en même temps pour que leur révélation publique ou tonitruante ne finisse par ressembler à un acte d'impudeur qui effraie le type trop ouvertement épris de rationalité.
Reste que si j'étais Francis Veber, je tournerais un remake du Dîner de cons avec l'auteur-interprète de La Maison du bonheur dans le rôle de François Pignon (je l'ai vu une fois une scène avec Jean Piat, et ne l'avais pas trouvé mauvais du tout).
Je suis sûr que ça marcherait encore mieux qu'avec Jacques Villeret, et ferait un carton même en Pologne.