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22 juillet 2025

Stéphane Rozès
22/7/2025

« Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d'avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation. Déjà en 1940, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. [...]
En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, celle qui lit « Le Figaro », et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit « Le Monde ». Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir. Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait même qu'ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m'entendez ! Le jour où « Le Figaro » et « l'Immonde » me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale ! »
(Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte dans « C'était de Gaulle »)