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Affichage des articles dont le libellé est Rosenzweig Michel. Afficher tous les articles
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21 décembre 2022

Michel Rosenzweig

Je me demande vraiment combien de Français ont réalisé que leur Président était un vrai tox à la coke. Moi qui ai travaillé dans ce domaine pendant des années, je n'ai aucun doute.
Je précise que je n'ai aucun jugement moral sur cette consommation.
C'est juste que, connaissant les effets de cette consommation et surtout les dégâts induits sur la santé mentale, il me semble quand même très alarmant d'avoir confié la France à ce Monsieur.
Mais bon, vous me direz que les Américains ont bien confié leur pays à sleepy Joe.
Et la liste n'est pas exhaustive.
Bon, allez, enivrez-vous et n'oubliez pas qu'aujourd'hui c'est la journée mondiale de l'orgasme.
Un par an, ça devrait le faire.
Bon solstice d'hiver.

14 décembre 2022

Ukraine et Iran : deux poids, deux mesures

Michel Rosenzweig

Neuf mois que ça dure.

Neuf mois de propagande intoxicante pour ce pays dont la majorité d'entre nous n'y connaissait que dalle. Il a juste suffi que l'administration Biden et Cie décide de se servir de ce pays et de ses habitants pour mener une guerre à la Russie avec zéro mort états-unien.
Et ce sera tout bénéfice pour eux. Un rêve de stratège et de politicien : éliminer son ennemi ancestral sans combattre sur le terrain, la guerre par proxy qui rapporte gros. Allez-y les gars, jusqu'au dernier. Mais pas trop hein, le chef est assis sur 6000 têtes nucléaires. Une guerre sacrificielle à laquelle le petit chef local a consenti dès le début. Soit, c'est son pays. Les bons d'un côté les méchants de l'autre. Et tout le monde embraye. Arf.

Et quoi ? On nous vend une guerre "juste" à coup de moraline, d'émotion à la louche, de désinformation, de propagande, de mensonges et de réécriture de l'histoire et ça passe crème mon bon Monsieur.

Et pendant ce temps en Iran, la barbarie nazislamiste se déchaîne comme jamais depuis 1979. Des centaines d'Iraniens abattus à vue comme des lapins, des innocents pendus à des crochets de grue, des femmes violées en prison, des enfants assassinés, un pays, une nation, un peuple pris en otage par une bande de fous furieux depuis 44 ans, des psycho-sociopathes sanguinaires, libidineux, pervers, des truands en turban, bref le pire de cette espèce humaine dont nous faisons partie mais que le monde entier fréquente encore aujourd'hui.

Abnousse Shalmani a fait un très beau billet hier sur LCI, elle a laissé sa colère s'exprimer et je la rejoins totalement : assez, ça suffit, combien de temps, combien de morts faudra-t-il pour que les nations qui se réclament de la civilisation des droits de l'homme et de la démocratie se lèvent en disant STOP, plus de relations diplomatiques, plus de contrats, plus rien, ambassadeurs renvoyés, ambassades fermées, avoirs gelés, paquets de sanctions, interdiction de voyager pour ces salopards.

Tiens, mais n'est-ce pas ce qu'on a fait pour la Russie ? Pas pareil.
Ces pleurnicheries et ces mesures de rétorsion à géométrie politique variable m'écœurent.

Ce que l'Occident a fait, ce que l'UE a fait envers la Russie, elle peut et DOIT le faire hic et nunc envers ce régime, NOW, pas demain, pas avec des votes symboliques qui prendront des plombes à l'ONU ou ailleurs et qui ne serviront à rien, NOW. À défaut de les aider militairement, la moindre des choses décentes à faire c'est de rompre TOUS les liens et TOUS les canaux avec ces nazislamistes. Et ce cesser de leur serrer leurs mains sales pleines de sang et de les recevoir !

Mais on me souffle dans l'oreillette que les Ukrainiens sont des Européens, eux c'est nous, nous c'est eux, vous comprenez, pas pareil. Nous, nous défendons nos valeurs et notre civilisation.
Ah bon ?

Et les Iraniens ?

Plus de 1000 ans de civilisation bien avant la naissance de la religion d'amour et de paix au 7ème siècle, une langue dont les racines indo-européennes ont donné naissance à toutes les langues que nous parlons en Europe.

Les Iraniens sont nos ancêtres civilisationnels au même titre que les Romains et les Grecs.

Et ils sont massacrés sous les yeux clos et le regard mutilé de l'Occident aphone et complice de ce régime depuis 44 ans.

La honte.

© Michel Rosenzweig

Ruines de Persépolis

1 décembre 2022

Michel Rosenzweig

Avez-vous bien récité vos mantras de saison ce matin ?

Slava Ukraïna.
J'ai toutes mes doses.
19° et col roulé.

Bonne journée.


22 novembre 2022

On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas

Michel Rosenzweig

Je fais ce que je peux pour vous informer du massacre en cours en Iran où le régime nazislamiste a déclaré la guerre à son propre peuple. C'est d'une ampleur inédite. Pendant que les médias ne s'occupent que des Ukrainiens dans le silence du concert des nations, le régime abject de la république des mollahs se déchaîne, tuant, massacrant des centaines de personnes, arrêtant emprisonnant, exécutant, torturant.
L'Occident est coupable et responsable d'avoir activement contribué et collaboré à installer ce régime et en particulier la France. Pendant 44 ans, l'Occident à commercé avec ce régime en fermant les yeux sur sa nature.
Il est par conséquent comptable des crimes en cours.
Cette insurrection populaire est une vraie révolution, elle finira dans un énorme bain de sang de règlements de comptes, sans que personne ne sache qui remplacera ce régime.
Il ne faut pas que cette révolution finisse comme celle de 1979, confisquée par les mollahs.
On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.



1 octobre 2022

Michel Rosenzweig

« Peut-être que Washington n’a pas vu l’activité de ses navires de guerre la veille » : la Russie convoque une réunion d'urgence à l'ONU.

« Peut-être ont-ils une meilleure vue du haut de Capitol Hill », a ironisé le ministère russe des Affaires étrangères.

« Mais si tel est le cas, ils doivent également avoir vu les activités des navires de guerre américains sur le site même de l'attaque des infrastructures russes la veille. »

« Ou remarqué des drones et des hélicoptères qui ont survolé la zone, ou vu les exercices de la marine US avec des explosifs sous-marins qui ont été menés dans la même zone. »

Le 24 septembre, l’OTAN se vantait de tester des drones sous-marins.

Début août, le média allemand NDR rapportait  :
« 4.000 soldats américains, pilotes d'hélicoptère, marines, médecins et stratège ont dépassé l'île danoise de Bornholm lorsque les Américains ont éteint leurs systèmes d'identification automatique des navires et n'ont plus pu être localisés. »


Lundi soir 26 septembre, Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait remercié les USA pour le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream2. Hier soir 29 septembre, il l'a effacé ! Tout en gardant le texte d'autres tweets se réjouissant de l'opération. Puis il a tout effacé. Au même moment, le renseignement russe fait savoir qu'il a des informations abondantes sur l'implication occidentale dans la destruction des gazoducs en quatre endroits différents. Commençons à dérouler le fil d'une opération où se mêlent, entre autres, des calculs américains et ceux, non moins sordides, d'une partie de la classe politique polonaise. En attendant plus de révélations. Car il se pourrait que ce qui remonte à la surface ne soit pas seulement le gaz s'échappant des tuyaux mais des preuves concrètes du nihilisme occidental en action. Et ce n'est pas beau à voir.

17 septembre 2022

Liberté d'expression sur Facebook

Michel Rosenzweig

Il semble que les modérateurs de Facebook, aidés de leur puissante intelligence artificielle, aient atteint la zone stratosphérique de l'imbécillité réticulaire. Voire pire.
Mais qu'est-ce donc que le pire ?
Et quel est donc l'objet de l'infraction qui mérite cette peine ?
90 jours de restriction pour avoir osé partager la vidéo où l'on voit la présidente de la Commission européenne, la légendaire Ursula von der Leyen, faire une petite démonstration de lavage de mains en chantant l'hymne européen comme un joyeux pinson.
On ne sait quel est l'objectif, mais ce dernier doit certainement se situer entre les précautions d'hygiène pour éviter d'être contaminé par le covid et les conseils pour économiser l'eau. Et pourquoi pas un mélange des deux.
Or, la modération prétend que cette séquence relève de la fausse information et que des vérificateurs polonais l'affirment, comme l'indique le texte lié à l'avis de restriction. Sauf que le texte est écrit en polonais.
Je ne saurai jamais, mais en fait je m'en tape, tellement c'est débile.
La médiacratie nous assène à longueur de journée que nous sommes en guerre, nous les démocraties, contre le régime dictatorial, autocratique, autoritaire, de Poutine.
Et que c'est au nom de nos valeurs que nous devons adhérer à cette guerre en soutenant le régime démocratique de l'état ukrainien
Puisqu'on vous le dit.
Alors bien sûr que le régime de Poutine pratique également la censure et qu'il pénalise quiconque osera émettre une opinion contraire à la doctrine de l'état qu'il représente.
Et que les peines encourues sont lourdes et dissuasives.
Mais au final, le résultat est le même : tu la boucles.
Les méthodes diffèrent, certes, mais l'objectif est le même et il est atteint.
Tu ne diras rien de contraire au narratif officiel, au dogme idéologique et politique, tu n'égratigneras point ton chef, que ce soit Vlad ou Ursula, tu la boucleras et tu obéiras.
Et c'est l'UE qui s'arroge le droit de dire ce que tu peux dire, que cela te plaise ou non au nom des valeurs de l'état de droit, des droits de l'homme et de la liberté d'expression.
Et ce sont les mêmes qui ne cessent de donner des leçons de morale, de démocratie, de liberté d'expression et de droits de l'homme.
L'URSS en a rêvé, l'UE l'a réalisé.
Ceci est une très mauvaise farce et nous sommes très mal barrés.

8 septembre 2022

Des Sudètes au Donbass : de la tragédie à la farce

Michel Rosenzweig

Depuis le début de cette guerre qui refuse de dire son nom selon la stratégie et la doctrine militaire et politique du Kremlin, un axiome conceptuel s'est rapidement mis en place en Occident, relayé et alimenté par la médiasphère de manière acharnée.
Cet axiome repose sur un socle idéologique érigé en paradigme : l'idée que Poutine serait Hitler et que par conséquent, il convient de se positionner en 2022 comme si nous étions en 1938 à la veille des accords de Munich qui ont signé la capitulation européenne face au chancelier et qui ont ensuite abouti au déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale à peine un an plus tard, soit le 1er septembre 1939.
Petit rappel historique.
Signés entre l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie représentés respectivement par Adolf Hitler, Édouard Daladier, Neville Chamberlain et Benito Mussolini à l'issue de la conférence de Munich du 29 au 30 septembre 1938, ces accords ont pour but de régler la crise des Sudètes et permettent à Hitler d'annexer les régions tchécoslovaques peuplées majoritairement d'Allemands.
Les Allemands des Sudètes désignaient les populations germanophones majoritaires dans la « région des Sudètes », nom des zones à majorité germanophone de la partie tchèque de la Tchécoslovaquie, le long des frontières allemande et autrichienne, en Bohême, Moravie et Silésie.
Historiquement, le nom de Sudètes vient du nom des montagnes du nord-est du pays, habitées par des populations majoritairement germanophones qu'on a appelées par métonymie les Allemands des Sudètes (ou tout simplement les « Sudètes »).
Les adhérents à l'axiome défendu par les USA et l'UE affirment que la situation actuelle est identique à celle qui prévalait en 1938 et que par conséquent il est indispensable de ne pas répéter l'erreur des accords de Munich sous peine de subir le même sort.
Tout ce qui a été entrepris depuis le 24 février découle de cet axiome et de cette comparaison historique, de même toute la propagande occidentale s'appuie sur les éléments de langage des références historiques relatifs à 1938.
Or, comme je l'ai écrit à plusieurs reprises, cette comparaison me semble bancale, même si la tentation est grande de faire se télescoper les deux périodes. J'observe d'ailleurs qu'aucun historien ou géopoliticien crédible, légitime et sérieux n'a soutenu la pertinence d'une telle comparaison.
2022 n'est pas 1938.
Apprendre à observer le passé pour mieux comprendre le présent et tenter d’anticiper l’avenir est certes une tâche rendue possible parce que parfois l’histoire semble se répéter.
Cependant, « La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce », précisait Karl Marx.
Non, les Ukrainiens russophones du Donbass ne sont pas les Allemands des Sudètes même si cette référence est utilisée pour nous faire croire à coup d'hypnose quotidienne que Poutine a des velléités de reconquête de l'ancien bloc de l'Est et qu'il aurait même l'intention d'envahir l'Europe Occidentale en paradant sur les Champs-Elysées dans sa limousine Aurus Senat (Combinaison d’« Aurum » et de « Russia ») d'une longueur de 6,62 m avec sous le capot, un moteur développant entre 600 ch et 650 ch indispensables pour emmener les 6,5 tonnes de cette limousine blindée.
Il y a eu invasion de l'est de l'Ukraine, certes, et il y a clairement une intention et une volonté d'annexer le Donbass après la Crimée, certes encore et il est parfaitement légitime de réprouver ces actes, mais restons sérieux quand-même.
À la suite du traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919 qui consacra la dislocation de l'Autriche-Hongrie à l'issue de la Première Guerre mondiale, il est accordé à la revendication des Tchèques et des Slovaques de se doter d'un pays : la Tchécoslovaquie qui est ainsi reconnue. Elle comprend les territoires jusqu'alors dépendant de la couronne d'Autriche, de la Slovaquie et de la Ruthénie subcarpatique jusqu'alors dépendantes de la couronne de Hongrie.
Cet état de fait est immédiatement dénoncé par les minorités allemandes incluses dans le nouvel État et majoritaires dans certaines régions, ce qui alimentera les demandes de rattachement à l'Allemagne jusqu'à ce que Hitler de manière très opportuniste décide d'envahir la Tchécoslovaquie le 29 et 30 septembre 1938, poursuivant les objectifs pangermanistes de l'Allemagne en se faisant le « champion » du principe des nationalités, il déclare vouloir « libérer les Allemands des Sudètes » de l'« oppression » tchécoslovaque et s'en tenir là, la suite est connue.
Certes encore le pangermanisme et le panslavisme se ressemblent et prospèrent sur les mêmes terreaux.
Sauf que les minorités allemandes de Tchécoslovaquie n'ont pas été victimes de bombardements pendant 8 ans et que la langue allemande n'a souffert d'aucune restriction à cette époque, ce qui n'a pas été le cas pour les populations russophones du Donbass depuis 2014, puisqu'elles ont été harcelées et bombardées par le régime de Kiev (14.000 morts faut-il encore le rappeler).
De même que les accords de Minsk n'ont jamais été respectés comme chacun le sait et que toutes les parties ont laissé ce processus se déliter.
Ainsi, la farce "marxienne" actuelle consiste à élaborer un narratif guerrier et haineux envers Poutine, la Russie et les Russes afin de conforter, d'alimenter et de consolider cette guerre qui pourrait bien se prolonger pendant des années sans que personne ne puisse prédire ni l'extension ni le mode (conventionnel ou non conventionnel).
Si je n'ai aucun doute sur la lâcheté de l'Europe de 1938 face à la folie guerrière et haineuse du chancelier Hitler qu'il aurait fallu combattre et stopper par tous les moyens, y compris par la guerre, en revanche je nourris les plus grandes réserves sur la voie choisie par l'Occident.
Ce d'autant que la défense exacerbée et unanime du nationalisme ukrainien entre curieusement en totale contradiction avec le rejet, voire même le dégoût de toute expression nationaliste en Occident (le nationalisme c'est la guerre déclarait François Mitterand).
Le souverainisme et ses corollaires, le nationalisme et le patriotisme, semblent par conséquent ici une notion à géométrie politique et idéologique très variable.
Enfin, que les lecteurs qui seraient tentés de voir dans ce petit texte sans prétention, un pacifiste, un munichois, un lâche, un collabo, un poutiniste poutinolâtre, un complotiste, un idiot utile du Kremlin ou un de ses agents, se calment tout de suite, il n'en est rien.
Les comparaisons faciles à deux balles émotionnelles et les pulsions haineuses et agressives de trop nombreux adhérents au narratif officiel pro ukrainien qui avant le 24 février ne savaient même pas que Marioupol existait et qui pensaient que la mer d'Azov était apparentée à la mère Michel, n'apportent strictement rien à l'éclairage de la scène de cette guerre dont nous ne savons pas grand chose en dépit de l'époque satellitaire de l'information instantanée numérisée et réticulaire dans laquelle nous vivons.
Ceux qui prétendent savoir ce qu'il se passe vraiment en prédisant l'avenir et en éructant leurs anathèmes sont les vrais idiots utiles d'un conflit dont les enjeux complexes et majeurs nous dépassent tous.
La dictature de l'opinion et de l'émotion ainsi que l'ignorance de l'histoire sont de véritables poisons pour l'exercice de la raison et peuvent conduire à des catastrophes encore plus grandes que celles que l'on prétend prévoir et éviter.
© Michel Rosenzweig