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29 février 2024

Michel Rosenzweig

Tout ça parce qu’on affirme ça et là que Poutine ira forcément et nécessairement au conflit avec un pays de l’OTAN après l’Ukraine.

Je ne crois pas à ce storytelling.
Poutine est tout ce qu’on voudra mais il n’est ni suicidaire ni cinglé, citons le :

« Celui qui ne regrette pas l’Union soviétique n’a pas de cœur, celui qui souhaite son retour n’a pas de tête. »

L’objectif reste de neutraliser l’Ukraine pour éviter son adhésion à l’OTAN afin d’éviter d’entrer en guerre avec un pays de l’Otan.

Justement.

En fait la paranoïa règne en maître, d’un côté la Russie se sent encerclée et menacée par l’avancée inexorable de l’OTAN vers ses frontières, de l’autre l’Occident se croit obligé d’avancer vers son ennemi héréditaire afin de se protéger d’une menace supposée permanente.

Chacun prête à l’autre des velléités d’attaque et chacun édifie une stratégie de défense contre une attaque imaginaire et fantasmée.

Dialogue de sourds entre deux super puissances nucléaires qui se craignent mutuellement et qui s’accusent des mêmes intentions.

Je me défends pour que tu sois dissuadé de m’attaquer, discours en miroir, mise en abîme de peurs et d’angoisses qui remontent à la nuit des temps.

Si tu veux la paix prépare la guerre.

Certes.

Sauf que personne ne sait si l’autre veut vraiment cette guerre et qu’à force, la guerre peut survenir sans l’avoir vraiment voulue.

Jouer avec des allumettes conduit parfois à faire pipi au lit disait on jadis…

Il faudrait peut-être consulter avant de se réveiller inondé.

Pascal Guillemoz

"Non au Machin" !

28/2/2024 - Quand j'ai atteint l'âge de voter, on m'a vanté les mérites de l'Europe, présentée comme une opportunité pour les peuples. Elle était censée garantir la paix, favoriser une économie florissante, et offrir aux consommateurs des prix compétitifs grâce à la libre concurrence. On nous a promis une Europe sociale, respectueuse des droits des citoyen et protectrice.
Cependant, quelques années plus tard, la guerre éclata en Europe, en Yougoslavie. L'Europe s'est avérée impuissante à prévenir ce conflit ou à y mettre fin. Ce furent finalement les Américains, par des frappes aériennes, qui firent cesser les hostilités. Ces événements m'ont poussé à remettre en question ces belles paroles.
L'Union européenne a contribué à la destruction de l'industrie métallurgique de notre pays, un fait que je n'ai pas oublié. Au fil des années, nous avons entendu parler de l'abolition des frontières et de la libre circulation des biens et des personnes. Lorsque le référendum sur la Constitution est arrivé, ayant saisi les dangers qu'il comportait, comme bon nombre de Français, j'ai voté contre. J'ai compris que les promesses de prospérité n'étaient que des illusions, masquant en réalité la prépondérance du marché et l'application de lois impitoyables. Malgré le vote négatif des Français, un président dénué de scrupules, avec le soutien des socialistes et de la droite, nous l'a imposé de nouveau, foulant aux pieds la volonté du peuple ! Où est passée la démocratie ? Nos nations sont sous l'autorité tutélaire d'un Parlement et d'une Commission européenne hors-sol. Nous n'avons plus aucun pouvoir sur nos destins !
Aujourd'hui, les décisions sont prises à Bruxelles de manière arbitraire, sans possibilité pour les peuples d'exprimer leur volonté. La Présidente de l'Europe est sous le coup d'une prétendue enquête concernant ses liens familiaux avec les intérêts des laboratoires Pfizer, ainsi que sur l'achat de vaccins anti-COVID pour des milliards d'euros, dont de nombreuses doses ont été détruites, accompagné de la suppression de SMS ! Mais où en est cette enquête ? Des eurodéputés ont été pris en flagrant délit de corruption, des valises pleines d'argent ayant été retrouvées à leur domicile. Les lobbies financiers et industriels et des États, influencent les décisions de la Commission ! Lorsque de tels intérêts sont en jeu, l'argent et la corruption ne sont jamais loin.
La privatisation est le credo de ces individus, entraînant la destruction des services publics, de l'assurance santé, des transports, de l'énergie ; tout est soumis à la concurrence. On nous avait promis des baisses de prix substantielles, mais nous constatons plutôt une augmentation généralisée, tandis que les profits des financiers explosent ! Ces individus déconnectés de la réalité dictent nos vies, nous imposant une multitude de normes qui pénalisent les plus modestes et les plus vulnérables, les appauvrissant davantage, jetant toute une classe sociale dans la misère ! Bientôt, ceux d'entre nous qui ne pourront se permettre d'acquérir une voiture électrique se verront contraints d'utiliser un vélo ! Par ailleurs, quel est le véritable bilan environnemental de la fabrication de ces batteries ? Après avoir rendu obligatoire le contrôle technique pour les motos, ces individus déconnectés de la réalité envisagent maintenant de supprimer le permis de conduire à vie ! Comment allons-nous, nous les personnes âgées vivant en milieu rural, éloignées des services publics, des médecins et des soins, faire face ? Comment allons-nous survivre ? Ces gens vont-ils nous payer le taxi ? Il semblerait que vieillir soit désormais plus sévèrement puni que de conduire sous l'emprise de l'alcool, de la drogue ! Ce sont des irresponsables, eux ont des chauffeurs et des déplacements payés par les citoyens !
L'Europe asservit les peuples, étouffe nos libertés. Bientôt, tout sera numérique : l'argent, les documents, nous serons complètement soumis à une gestion totalitaire. "Nos vies seront sous contrôle permanent". Des lois sont adoptées pour contrôler l'information, voire réprimer les expressions publiques dérangeantes. On nous considère comme de pauvres malades dépourvus de capacité de réflexion, de critique et de bon sens ! On ne combat pas les expressions nauséabondes par l'interdiction, mais par l'instruction et la contradiction étayées par l'intelligence. Sommes-nous trop bêtes ? Bientôt, en catimini, une taxe carbone sur les énergies nous sera imposée, une taxe certainement moins accommodante que celle appliquée à l'industrie. Cette Europe, c'est l'Europe de la finance, celle des décisions qui appauvrissent notre nation. Je comprends maintenant pourquoi le général de Gaulle n'était pas un fervent partisan de cette institution. L'Europe nous assujettit, anéantit nos droits, nos libertés et la démocratie par le peuple et pour le peuple.
Certains m'accuseront d'être un dangereux nationaliste, anti-européen, voire d'extrême droite ! Ceux-là sont aveugles et dénués de toute réflexion. Je vais même aller plus loin, ce sont des imbéciles !
Bientôt, ce seront les élections européennes. Que faire, alors que cela n'apporte aucun pouvoir pour provoquer le changement ? Je suis pro-européen, mais je ne veux plus de cette Europe imposée. Mon Europe, c'est une Europe des Nations, des peuples, celle de la coopération, des droits sociaux, de la liberté de choix, de la liberté d'expression, la liberté de mener une vie tranquille, de gagner dignement sa vie. C'est la fin de la dictature du marché et du règne de l'argent qui assujettissent cette Europe. C'est une Europe sans corruption, sans corrompus, sans carriéristes ! La fin de la compétition où chacun lutte contre tous, la fin du dumping social qui détruit tant de familles pour le bénéfice d'une minorité nuisible. Une Europe humaniste et de la paix ! Réfléchissez !
Pour ces élections européennes, je vais aller à la pêche ou jardiner ! L'histoire nous a montré que nos choix n'étaient pas entendus. Maintenant, il n'y a qu'un seul drapeau dans mon cœur : bleu, blanc, rouge, avec une croix de Lorraine au centre, celui de la liberté, "Les étoiles de celui de l'Europe sont devenues si pâles qu'elles ne m'inspirent plus aucun rêve ! Vive la France !

28 février 2024

Radu Portocala

La moindre des choses, me semble-t-il, qu’on puisse attendre de l’homme qui dirige un État, est qu’il soit lucide.
La déclaration qu’a faite lundi Emmanuel Macron, désireux d’envisager l’envoi de troupes en Ukraine, est une preuve - une de plus ! - d’absence de lucidité. Une preuve, aussi, que le président de la France place les intérêts du pays et de la nation loin derrière les lubies de ses suzerains d’outre-Atlantique.
Il est vrai que, ces derniers jours, la signature dans la précipitation par plusieurs pays européens d’accords de sécurité avec l’Ukraine augurait cette posture guerrière. Ces accords sont sans doute le résultat du refus que plusieurs membres de l’OTAN ont opposé à l’idée d’entrer en guerre contre la Russie. Pour contourner cet obstacle, les génies qui gouvernent l’Europe ont trouvé que ces multiples accords bilatéraux seraient une très bonne solution. Ainsi, nul besoin d’invoquer l’article 5 des Traités de l’OTAN, nul besoin non plus d’un consensus de tous les membres de l’alliance. Chaque État, donc, qui a signé un tel accord de sécurité peut prendre seul l’initiative d’envoyer au front des soldats portant ses couleurs. Avec pour conséquence de se trouver en guerre avec la Russie.
Cette Russie dont l’existence même gêne notre bien-aimé guide - les États-Unis, qu’une vision paranoïaque des affaires du monde pousse à vouloir en être les seuls maîtres, contrôlant tout, sans que rien ne puisse contrarier leur suprématie branlante. La Russie qui leur apparaît comme un obstacle malencontreusement dressé par l’histoire et la géographie devant cette ambition. Mais est-ce le problème des Européens ? Non ! Sommes-nous, Européens, les défenseurs des obsessions américaines ? Non ! Depuis 2022 - et bien avant, en réalité -, les États-Unis font la guerre à la Russie par l’intermédiaire de l’Ukraine, et sont en train de perdre comme ils ont perdu toutes les guerres qu’ils ont provoquées depuis 70 ans. Emmanuel Macron veut maintenant être l’intermédiaire de l’intermédiaire, être en quelque sorte le suppléant des États-Unis en Ukraine.
Il y a deux ans, imposant à la France de grands sacrifices au nom d’une impossible victoire ukrainienne, Emmanuel Macron disait que cela était « le prix de notre liberté ». Mais il ne nous expliquait pas en quoi cette liberté dans la pauvreté était dépendante de l’intégrité territoriale d’une Ukraine qui se rêve en colonie américaine. Plusieurs de ses homologues, dans d’autres capitales, ont fini par tenir un discours semblable. Et pour l’argumenter ils ont décidé, l’un après l’autre, d’annoncer que nous vivons désormais sous la menace d’une très certaine invasion de l’Europe par la Russie d’ici 5 ans. Il faut croire qu’ils lisent tous dans la même boule de cristal.
Si Emmanuel Macron, aveuglé par cette douteuse prémonition, veut aujourd’hui entrer en guerre contre la Russie, c’est probablement parce qu’il pense devoir mener une opération offensive par précaution défensive. Cela correspond bien à sa pensée « complexe ». Mais, paraît-il, cela n’a rien à voir avec les capacités militaires de la France. Tient-il absolument à couronner sa très mauvaise présidence par le déclenchement d’un conflit mondial ? Réagissant à son propos, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin a dit : « Dans ce cas [envoi de troupes occidentales en Ukraine], nous ne parlerons plus de la probabilité d’une guerre avec l’OTAN, mais d’une inévitabilité. » Peut-on être plus clair ? Et accepte-t-on ici, avec la sérénité de l’inconscience, cette « inévitabilité » ?
Il suffirait d’une vague lueur de lucidité pour entrevoir l’effroyable désastre qu’une telle initiative pourrait provoquer. Déjà appauvrie ces derniers temps, la France réduite à une misère noire ; la France bombardée ; la France perdant une partie de sa jeunesse au combat. Tout cela pour satisfaire l’ambition d’Emmanuel Macron de se subordonner aux fantasmes d’une Amérique déclinante.
Assurément, il faut de la lucidité pour diriger un pays. Et il faut, surtout, mettre le destin de ce pays au-dessus de tout. Il semblerait que cela soit devenu impensable.

La lente mais très coûteuse agonie de la SNCF

H16

28/2/2024 - Aussi incroyable cela puisse-t-il être dans un pays réputé ultraturbolibéral, il existe en France une société publique spécialisée dans le déplacement des marchandises et des personnes exclusivement par le rail dont l’État est l’unique actionnaire. Grâce à cette société, le pays roule sur les rails d’un succès inéluctable.

Succès qu’entendent d’ailleurs partager les clients usagers usagés du rail qui, depuis des décennies, profitent de l’aubaine offerte par cette société nationale de chemins de fer efficace, sûre et surtout bon marché. La SNCF s’enorgueillit en effet de pouvoir répondre aux besoins de toutes les bourses pour emmener petits et grands d’un point à l’autre de l’Hexagone…

… Même s’il y a parfois des soucis, comme récemment avec ce petit pépin sur la ligne Paris-Limoges-Brive, sur laquelle les naufragés du rails subiront un retard de cinq heures après une rupture de caténaire au sud de Vierzon. Ou comme pour ces passagers malheureux qui goûtèrent aux aventures durailles du rail sur une ligne Paris-Clermont en profitant des trois heures supplémentaires imposées par des problèmes de locomotive pour admirer les campagnes bucoliques de notre beau pays.


Mais ces petits problèmes ne doivent surtout pas faire oublier la qualité (mondialement reconnue) de la principale production de cette entreprise : des jours de grève.

Il ne se passe en effet pas un semestre sans qu’un mouvement de grogne des personnels de la SNCF ne soit entendu, et régulièrement, le mouvement prend une ampleur nationale.

Ces dernières semaines, ce furent les contrôleurs puis les aiguilleurs de l’entreprise qui décidèrent d’arrêter le travail pour réclamer de meilleures rémunérations, plus de sous et davantage de salaire avec cette originalité qui ne se dément pas d’année en année, le tout bien évidemment en conjonction avec des vacances scolaires pour que la pression soit maximum sur les politiciens en charge.

Car oui, le sens du timing est essentiel dans toute entreprise gérant des trains : pas pour les faire arriver à l’heure (et puis quoi, encore ?) mais bien pour comprendre quand un mouvement de grève aura le maximum d’impact. On ne pourra ainsi qu’admirer le courage véritablement bravache de l’entreprise qui, alors qu’une partie de ses trains est à l’arrêt et qu’une autre, en panne, fait mijoter ses voyageurs en rase campagne, décide de communiquer sur le remboursement minimaliste des tickets pris au moment de la grève (en somme, ne comptez pas trop récupérer votre argent) et, encore plus culotté, sur de nouvelles restrictions concernant les bagages : désormais, chaque passager d’un TGV inOui ou d’un Intercités est limité à deux bagages et un bagage à main. Selon ces nouvelles règles, le bagage additionnel coûtera de 5 à 20 € supplémentaires sur un ticket dont le prix ne cesse d’enfler.

S’il est relativement logique que l’entreprise s’aligne progressivement sur les normes générales en vigueur dans le transport de passager et notamment en ce qui concerne les bagages, la comparaison avec l’aérien fait assez mal puisqu’avec des restrictions équivalentes, les prix des vols sont pourtant très souvent moins chers que la plupart des trajets SNCF. Il n’est pas rare d’avoir des vols intra-européens moins coûteux qu’un trajet de train Paris-Clermont et l’assurance raisonnable d’arriver à bon port (ce qu’ont de moins en moins souvent les victimes de la SNCF).

S’ajoute à ce timing impeccable une qualité de service généralement applaudie par tous les clients de la société nationale.

Sans même évoquer les grèves, les pannes ou les retards, force est de constater que les tarifs des billets sont globalement illisibles et autorisent toutes les fantaisies dont l’entreprise ne se prive pas.

Ce serait dommage de s’arrêter à ce simple constat et la SNCF relève le défi d’en ajouter une bonne couche en donnant l’occasion à sa clientèle d’expérimenter son application, SNCF Connect, spécialement conçue pour saboter réserver une place de train : mise en place en 2022, elle a reçu un accueil franchement mitigé du public qui y a surtout vu une nouvelle forme de torture chinoise. Heureusement, depuis, les choses ont vivement continué sur leur lancée, avec cependant un passage rapide (mais remarqué) par la case Floutage d’Hegel puisque cette même torture application, pourtant détestée par les usagers, a reçu le prix “service client de l’année 2024”, avec une décontraction que seuls les vrais roublards peuvent déployer.


Il faut cependant reconnaître à la SNCF un talent : celui de la créativité comptable. À ce titre, l’année 2022 fut remarquable et on peut déjà imaginer que le bilan 2023, même s’il est annoncé “moins bon”, affichera lui aussi un coquet bénéfice. Oui, vous avez bien lu : en 2022, la SNCF affichait d’insolents bénéfices en engrangeant 2,4 milliards d’euros.

Compte-tenu des contre-performances présentées juste avant, on peut légitimement se demander comment un tel bénéfice a pu apparaître dans la comptabilité de cette entreprise publique pourtant réputée pour ses soultes et ses subventions multiples, ses compensations par le privé de régimes ultra-favorables, et ses résultats financiers en demi-teinte pour le dire gentiment (pour rappel, la dette de l’entreprise dépasse allègrement les 26 milliards d’euros en 2022).

Rassurez-vous, il ne faut pas chercher bien loin : en réalité, cette entreprise coûte 17 milliards d’euros par an aux contribuables (en augmentation de 25% par rapport à 2015), et sans cette somme, l’année 2022 aurait affiché un déficit de près de 15 milliards au lieu de ce profit grotesque.


Pannes multiples et systématiques, grèves répétitives, retards qui frisent le délirant aux petits fers, application de réservation pourrie, service à bord rachitique, sécurité de plus en plus médiocre, prestations fort coûteuses, prix aléatoires, dette abyssale et perspectives d’améliorations à peu près nulles : ceux qui prétendent qu’une privatisation totale de cette épave couinante et fumante provoquerait la ruine du rail français lancent en réalité un défi qu’il serait impossible de tenir, d’autant que d’autres pays, confrontés aux mêmes problèmes et ayant choisi cette solution, ont observé une nette amélioration générale des services rendus.

En Italie, la libéralisation s’est traduite par une modernisation du réseau, une baisse des coûts pour les voyageurs et une augmentation du trafic. En Suède, le trafic a bondi de 80% entre 1988 et 2013, le nombre d’opérateurs est passé de 1 à 13 et le coût par kilomètre est tombé à 5 centimes contre 16 en France (pour nettement moins de subventions étatiques). En Allemagne, les coûts de production sont maintenant inférieurs de 30% aux coûts français, et la fréquentation a augmenté de 30% depuis 1990 (et merci de nous épargner les mythes entourant la privatisation du rail britannique).

Bref : il est plus que temps que le contribuable, qui a déjà beaucoup trop payé, se débarrasse de ce boulet, rapidement. Au point où nous en sommes et alors que le pays continue de s’enfoncer dans une crise politique, économique et sociale sans précédent, il en va autant de la survie du rail français que de la survie du contribuable.


Georges Kuzmanovic

La France perd deux places dans le classement des réseaux diplomatiques du monde. Nous sommes maintenant 5ème, devancés par la Turquie et le Japon.
Et encore, la Russie n'a pas été classée - en la comptant nous sommes 6ème.
Jusqu'en 2019 nous avions le 2ème réseau mondial derrière les États-Unis (et alors en comptant la Russie).
Jusqu'en 2019... Il a fallu seulement 2 ans à Emmanuel Macron pour briser un outil ancestral qui a permis à la France de briller et de jouer un rôle majeur dans le monde depuis des siècles.
Macron a volontairement sabordé le corps diplomatique français pour affaiblir notre pays et favoriser l’Union européenne.
C'est cela son projet de bâtir "la souveraineté européenne", bien évidement au détriment de la souveraineté de la France.
Pour que l'Union européenne devienne fédérale - son projet - il faut moins de France. Et ce dans tous les domaines : économiques, diplomatiques, militaires, scientifiques, etc.
Les deux ne sont pas compatibles.
Ultimement, après la fin du droit de Veto des États membre de l'UE - un des enjeux principaux des élections européennes de 2024 - Macron ou son épigone organisera le transfert à l'UE (c'est-à-dire à l'Allemagne) du siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que la dissuasion nucléaire française.
Belle réussite que cette destruction de la République... en marche forcée.
Macron déteste la France. C'est un mondialiste qui veut qu'elle se fonde dans autre chose.
Macron, comme Louis XV en son temps, peut dire "après moi le déluge".

27 février 2024

Marc Amblard

Davantage de décès après Covid que durant la "pandémie". Notamment chez des gens jeunes. Les chercheurs sont perplexes. On ne comprend pas. On retourne le problème dans tous les sens mais aucune explication n'apparaît.
Mystère et boule de gomme...
Peut-être le réchauffement climatique, allez savoir...

Arnaud Benedetti


Il y a une dimension profondément factice dans le macronisme. C’est ce qui pose problème au demeurant et qui risque le moment venu de se payer au prix fort. Il existe des institutions, il existe des procédures, il existe des corps intermédiaires dans une démocratie. Emmanuel Macron affaiblit tout cela par sa pratique. Connaissez-vous beaucoup de présidents sous la Ve République qui aient souhaité qu’une loi dont ils sont à l’origine soit censurée par le Conseil constitutionnel ? C’est pourtant ce à quoi s’est prêté l’actuel chef de l’État, montrant ainsi une désinvolture sans précédent avec l’usage institutionnel. De même lorsqu’il annonce, depuis un an sans avoir de majorité à l’Assemblée nationale, des initiatives comme les «cent jours», les rencontres de Saint-Denis, "le grand rendez-vous avec les Français", tout est fait en usant d’artefacts communicants pour contourner la seule matrice démocratique dont le Président devrait se soucier dans une démocratie, à savoir la souveraineté populaire, qu’il s’efforce en permanence de tenir à distance et de contourner.

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Salon de l’agriculture, otage de la politicaille

Maxime Tandonnet


26/2/2024 - Le Salon de l’agriculture, à l’origine quand il a été créé dans les années 1950, représentait un moment de rencontre populaire entre la profession agricole et les personnes, les familles. Un moment d’unité et pas de polémique ou de division. Au fond il appartient au Français. Il faut beaucoup de vice à certains politiciens pour venir y faire de l’exhibition en vue de paraître dans les médias. Cette obsession de paraître comme des paons devient maladive, psychopathique. Oui, le grand-guignol obscène auquel nous avons assisté ce week-end est insupportable. Les dirigeants politiques élus (je parle de tous) ont pour mission de diriger le pays et de préparer son avenir, de préserver son unité et non de le déchirer en toute occasion. Leur raison d’être n’est pas de fanfaronner comme des paons et de répandre la violence et la haine. Le Salon de l’agriculture, comme la Nation, ne leur appartiennent pas. Ils sont élus en tant que serviteurs du pays. Ce défilé permanent exhibitionniste et provocateur de politiciens, qu’ils soient de droite ou de gauche, au pouvoir ou dans l’opposition, a quelque chose d’inadmissible. Ils ont réussi à transformer un lieu de rencontre sympathique en un lieu emblématique de la haine et la division. Est-ce un salon de l’agriculture ou une tribune de propagande ? Des familles avec des jeunes enfants qui avaient payé cher leur billet ont dû attendre des heures sous la pluie pour pouvoir entrer, à cause du chaos provoqué par ce grand-guignol. Leur visite a été honteusement gâchée par la pagaille causée par les politiciens présents pour s’exhiber en vue des élections. Vous n’avez que cela à faire ? La démocratie consiste à être élu pour faire un travail au service du pays, et non, les uns et les autres, à pontifier devant les caméras et jouer les roitelets arrogants qui déchirent le pays, lui donnent des leçons de morale, montrent sa pire image de division et sèment la désolation. On se croirait revenu aux ténèbres des Mérovingiens, les rois fainéants. Et après, les mêmes s’étonneront de taux d’abstention aux élections qui dépassent les 60%. On s’habitue à tout, mais le spectacle est affligeant, honteux. Alors ils cherchent chacun son bouc émissaire. Mais c’est eux les seuls responsables, les semeurs de chienlit, à se pavaner et provoquer les haines plutôt qu’à travailler au bien du pays. Mettez-vous au boulot et foutez-nous la paix !

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/02/26/salon-de-lagriculture-otage-de-la-politicaille/

Ukraine : le mur de la réalité est là…

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


Dans le dossier ukrainien, l’inflexion est patente. Les généraux parlent désormais de « lâcher du lest », évoquent les difficultés techniques et stratégiques de l’Ukraine, face à une armée russe aguerrie, mieux équipée et globalement infiniment plus puissante, qui non seulement ne recule pas, mais continue d’avancer et inflige des pertes effroyables à l’Ukraine, en hommes et en matériel. Paloméros, ex-état-major français parle de bien plus que les 31 000 morts ukrainiens avancés et a une pensée pour les hommes blessés, fatigués, traumatisés. Lui aussi ne parle plus de la victoire de l’Ukraine comme de « la seule alternative possible ».

Le décor a totalement changé. La contre-offensive de Zelensky n’a pas vraiment eu lieu, étouffée dans l’œuf. L’aide américaine est bloquée par les Républicains et tout le monde retient son souffle car Trump, en embuscade, pourrait reprendre la main et changer le cours de la guerre, en fait, y mettre fin directement par la négociation. Les commentateurs ont enfin pris acte de la non-intention de Poutine d’envahir les pays Baltes et l’est de l’Europe. Ces velléités ont servi de base à l’aide à l’Ukraine alors qu’elles sont totalement fantasques. Poutine a mené une opération de police en réponse au non respect par l’Occident des accords de Minsk et en appui à la population russophone persécutée du Donbass.

Avec le retrait américain, toute la logistique de guerre repose sur une Europe qui n’en a plus les moyens, elle a déjà tout donné et n’est pas en mesure, industriellement, de fournir un effort de guerre. La moitié des aides promises n’est pas arrivée et pour cause, nous ne savons pas fabriquer suffisamment vite le matériel demandé. Savons-nous d’ailleurs le fabriquer ? Non seulement l’armée ukrainienne marque le pas, mais elle n’a plus de munitions et de moins en moins de combattants. Pour les Européens, il n’y a pas trente-six alternatives. Envoyer nos propres armées : avec quel matériel ? Donner encore plus d’argent : pour quoi faire et nous n’en avons plus les moyens ? Passer sur le mode nucléaire : un suicide ? Pour couronner le tout, les opinions publiques européennes commencent à massivement douter. Le soutien à l’Ukraine s’effrite, la solution purement guerrière n’a plus la cote et l’envoi d’argent et d’armes a montré ses limites. Pourtant Macron s’accroche : « Oui, nous parlons d’avions de combat avec la France », a confirmé Zelensky lors d’une conférence de presse le 25 février. Il pourrait s’agir de Mirage 2000C ou de Mirage 2000D ».

L’aide est en fait massivement détournée, des armes occidentales se retrouveraient aux mains du Hamas et les caciques ukrainiens, Zelensky en tête, semblent avoir amassé, en peu de temps, des fortunes considérables : d’où leur vient cette soudaine richesse ? L’autre volet du questionnement serait : c’est quoi la victoire de l’Ukraine ? Il n’y a aucun général, ni aucun politique, pour expliquer concrètement en quoi consisterait une « victoire » de l’Ukraine. Nos politiciens ne comptent tout de même pas raser la Fédération de Russie ? Au Rassemblement du Peuple Français, nous avons, dès le début, demandé un règlement négocié de la crise, par un pays neutre, qui ne peut en aucun cas être la France, trop engoncée dans la belligérance et devenue un objectif militaire pour la Russie.

La table ronde organisée par Macron est donc un exercice purement inutile : il n'y a plus d’argent, plus d’armes, plus de soutien américain, plus rien… les carottes sont cuites et Macron est hors-sol, comme toujours, serait-on tenté de dire. Il vit dans un monde qui ne correspond à aucune réalité, quel que soit le dossier. Il va falloir discuter avec Poutine qui a désormais tous les atouts en main : militaire, économique et diplomatique. Il doit lui aussi attendre Trump, en novembre prochain, pour entamer des discussions avec quelqu’un dont il sait que la discussion est possible. D’ici là, nous allons nous ridiculiser, nous ruiner et les Ukrainiens vont continuer de mourir.

26 février 2024

LA FIN DES PAYSANS

Gabriel Nerciat

26/2/2024 - Je suis persuadé que, des deux quinquennats d’Emmanuel Macron, on ne retiendra après coup que les crises violentes ou à potentialité insurrectionnelle qui les ont traversés : soulèvement des Gilets jaunes, manifestations syndicales contre la réforme des retraites, émeutes allogènes des banlieues islamisées, révoltes paysannes. La liste n’est sans doute pas close.
La raison en est connue depuis longtemps : un président irresponsable et sorti de nulle part, qui n’a pas d’autre conviction affichée que l’adaptation sans retour (mais pas sans concessions) à la mondialisation libre-échangiste ou à défaut le renforcement de la « souveraineté européenne » (c’est-à-dire la diminution des pouvoirs nationaux soumis à la légitimité du suffrage au profit du renforcement des pouvoirs technocratiques et supranationaux de la Commission de Bruxelles ou du Conseil de l’Europe) ne peut que provoquer la colère et le dégoût de la part de populations, de plus en plus visibles à défaut d'être majoritaires, que le projet européiste et/ou globaliste accule à la misère ou à la marginalisation sociale.
D’où les deux seules questions qui vaillent : 1) Macron, viscéralement rejeté aujourd’hui par les deux tiers des Français et privé de majorité parlementaire, pourra-t-il encore durer trois ans à l’Elysée, du moins sans avoir à subir l’épreuve fatale d’une dissolution de l’Assemblée ? 2) Saura-t-il imposer à la nation un successeur issu de son bloc d’extrême-centre, capable de recueillir dans les urnes la majorité des suffrages requis ?
Il est encore trop tôt pour répondre avec certitude et rigueur à ces deux questions, mais on se prend à rêver à ce qui serait advenu si l’insurrection des paysans avait été contemporaine de celle des Gilets jaunes.
La coalition des deux révoltes aurait sans doute empêché la phagocytation voulue du mouvement par l’extrême-gauche anarcho-mélenchoniste (même en cas de grève des étudiants), et aurait eu les moyens de contraindre le Banquier président à une dissolution de la Chambre basse, que le blocage total de presque toutes les grandes métropoles du pays acquises au régime actuel aurait rendu inéluctable.
Aujourd’hui, malgré la sympathie que les paysans recueillent, il est probable qu’il ne se passera rien de sérieux.
Les Français sont devenus trop résignés, désespérés ou apathiques, trop vieux, narcissiques et trouillards aussi, pour tenter quoi que ce soit d’envergure.
On sait très bien qu’à l’exception de quelques grands céréaliers et des exportateurs mondiaux de vin, de cognac ou de champagne, peut-être aussi des grandes fermes porcines productivistes de Bretagne (et encore : leur tour un jour viendra pour elles aussi, c’est certain), tout le monde de la paysannerie française est promis à une disparition lente mais inéluctable, comme ce fut le cas de pans entiers de l’industrie dès l’ouverture des frontières nationales au grand marché européen dominé par l’Allemagne puis mondial dominé par la Chine et l’Asie.
Peut-être parce que même ceux qui sont opposés à la mondialisation libre-échangiste (je n’inclus évidemment pas parmi eux les électeurs de la NUPES et de l’écologie politique, adeptes de la décroissance, du wokisme, du cosmopolitisme urbain et du véganisme) ne savent pas quoi lui opposer vraiment.
Tant qu’un récit alternatif, même teinté de nostalgie populiste comme l’est par exemple celui du courant néo-isolationniste incarné par Trump aux Etats-Unis depuis 2016, à celui véhiculé depuis trente ans par Alain Minc, Jacques Attali ou Yascha Mounk n’aura pas été élaboré et popularisé sous nos cieux, les partisans du grand carnage libre-échangiste, multiculturel et bureaucratique continueront à trouver les relais nécessaires pour se maintenir au pouvoir en Europe.
En misant, faute de mieux, sur ce qu’il y a de pire dans la psyché humaine en butte aux schémas darwinistes dominants : « On sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on trouve. »
Même quand plus personne ne croit vraiment à la pérennité de ce qu’il est censé perdre.

Gemini, le moteur ultra-woke de Google

H16

26/2/2024 - La semaine dernière, alors qu’OpenAI faisait frémir le monde de l’intelligence artificielle avec Sora, le premier moteur permettant de créer des petites vidéos réalistes à partir d’une simple description textuelle, Alphabet (la maison-mère de Google) lançait en fanfare la nouvelle version de son agent conversationnel, réponse de l’entreprise mondiale à ChatGPT d’OpenAI, elle-même détenue par Microsoft. Le moins qu’on puisse dire est qu’on n’a pas été déçu.

Comme à son habitude pour bien lancer son produit, Google en a subtilement changé le nom pour passer de Bard à Gemini (comme il était passé de Google Apps à GSuite puis Workspace, ou de Google Local à Places à MyBusiness à Business Profile, ou Google Hangouts à Chat, etc.) tout en lui donnant de nouvelles fonctionnalités.

Il faut le reconnaître, le moteur d’intelligence artificiel de Google est puissant.

Les prochaines semaines permettront sans doute d’explorer en détail ce qu’il a sous le capot, mais on sait déjà par exemple que Gemini dispose à présent d’une fenêtre contextuelle d’un million de jetons. Cette fenêtre contextuelle, c’est ce qui permet à l’agent de conserver la mémoire des échanges d’une question à l’autre. Par comparaison, ChatGPT 3.5 (la version gratuite) dispose d’une fenêtre d’environ 16.000 jetons et la version 4 autorise jusqu’à 128.000 jetons et pour donner un ordre de grandeur, ce dernier nombre représente l’équivalent d’un livre de poche à peu près, là où Gemini peut se rappeler d’une œuvre complète de 1500 pages…

Ou d’un film d’une heure et demi environ : Gemini permet en effet à l’utilisateur de lui fournir des images ou des vidéos comme entrées contextuelles sur lesquelles baser ses réponses ; pour résumer rapidement une vidéo, voilà qui peut s’avérer particulièrement intéressant dans un futur proche.

Mais à côté de ces progrès techniques indéniables et d’une puissance vraiment intéressante, Gemini s’est surtout illustré par l’identification très rapide d’un problème assez gênant pour la firme de Moutain View en Californie : voulant sans doute rattraper son retard en matière de production d’image à partir d’une description textuelle – OpenAI permet en effet à ses clients de produire des images depuis plusieurs mois directement depuis ChatGPT – Gemini a été doté de cette possibilité mais à l’usage, il est rapidement apparu que certaines demandes n’étaient tout simplement pas acceptés ou que l’écart entre les requêtes et les résultats était si fort que, très rapidement, les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire.


Pas de doute : lorsqu’on demande à Gemini de produire des images à teneur historique ou représentant certaines ethnies, ce dernier interprète la demande de façon un peu trop spécifique.

Ainsi, obtenir l’image d’un chevalier médiéval ou d’un pape aboutit à la production d’images systématiquement en désaccord grossier avec la réalité : l’intelligence artificielle de Google s’amuse à pondre, avec un enthousiasme louche, des chevaliers médiévaux de toutes les ethnies possibles mais le chevalier blond aux yeux bleus est étrangement absent ; les images de papes produites piochent allègrement dans les femmes, éventuellement indiennes ou noires ; quant aux empereurs romains, ils sont tous étonnamment très africains.


Le pompon est atteint lorsque confronté à la demande de représenter des soldats allemands en 1943, Gemini a cru bon de produire une série d’image résolument inclusive comprenant donc des fiers représentants noirs de la Wehrmacht… Qui doutait encore que la réalité historique pourrait se plier aussi facilement aux contraintes les plus modernes ?


Bien entendu, il n’aura pas fallu longtemps pour que le biais un peu trop massif et un peu trop visible du moteur de production d’images de Google soit immédiatement mis à profit pour transformer Gemini en véritable usine à mèmes rigolos, comme en atteste l’image suivante qui donne une idée de ce à quoi peut aboutir la volonté manifeste de l’entreprise américaine de la jouer un peu trop violemment pro-inclusivité… au point de sombrer dans un racisme si caricatural qu’il en devient hilarant.


Évidemment, ceci n’a pas manqué de provoquer quelques petites crises tant chez les habituels flocons de neige de la dernière génération qu’au département de Relations Publiques de Google qui a donc, après 24 heures de polémique croissante, été obligé d’arrêter cette fonctionnalité spécifique de Gemini : le biais “woke” était trop gros.

Malheureusement, une fois la production pittoresque stoppée, ce biais n’en demeure pas moins et semble très inscrit dans le moteur de Google qui ne se débarrasse donc pas de ses préjugés visiblement bâtis par un gauchisme effréné. Et non, ce n’est pas une exagération puisqu’interrogé sur la pédophilie (“la pédophilie est-elle condamnable ?”), le moteur s’en sort par une pirouette qui équivaut essentiellement à dédouaner ce qui, dans tous les pays occidentaux au moins, est pourtant considéré comme un crime punissable de prison.


Cette intéressante indulgence, pointée du doigt sur les réseaux sociaux, a rapidement été corrigé par Google mais elle impose assez naturellement une question : sur quelles données ce moteur a-t-il donc été entraîné pour obtenir de tels résultats ?

La biographie et les interactions sociales du responsable du produit, un certain Jack Krawczyk (qui a depuis protégé ses tweets), permet de lever le voile sur cette question légitime : apparemment, le moteur n’est pas devenu un tel porte-parole gauchiste et militant pour rien puisque, d’une part, celui qui a dirigé son “éducation” est lui-même assez visiblement un activiste gauchiste patenté, et que, d’autre part, il apparaît aussi clairement que les requêtes utilisateurs sont massivement retravaillées pour garantir que le résultat sera correctement inclusif et divers (au point de produire de sémillantes coréennes dans des costumes de la Wehrmacht)


En fait, tout indique que Google continue ses efforts d’ingénierie sociale mais là où on pouvait admettre un certain doigté de la firme californienne il y a quelques années de cela, l’actuelle tentative est si grossière et maladroite qu’elle ne peut que provoquer un fort rejet dans toute la population. On se rappelle en effet que l’entreprise technologique avait été clairement identifiée dans son travail partisan lors de l’élection présidentielle américaine de 2016 (en favorisant très clairement la candidate démocrate) et on pourra reprendre l’entretien de Tucker Carlson avec Mike Benz à ce sujet qui évoque la question et montre que les entreprises privées ont été largement mises à contribution pour effectuer des opérations psychologiques d’ampleur sur les populations occidentales.

Évidemment, ici, cela s’est vu et la question de la capacité de Google à s’en remettre est clairement posée.

D’autre part, ce genre de résultats démontre à quel point les actuels moteurs d’intelligence artificielle sont particulièrement dépendants des sources et des matériaux sur lesquels ils sont entraînés et comment, en conservant aussi opaque que possible la façon dont sont effectivement traitées les invites saisies par les utilisateurs, les résultats sont lourdement orientés.

À ce titre, on ne peut que se réjouir de l’actuelle concurrence dans le domaine, tant du côté d’autres entreprises privées que des moteurs en source libre (dont on trouvera de nombreux exemples sur HuggingFace par exemple) qui permettent justement d’éviter la formation d’un cartel d’entreprises aux intentions de moins en moins avouables. Ainsi, alors que Gemini sortait et proposait ses joyeux Nazis d’ébène, Stable Cascade (une variante avancée de Stable Diffusion) devenait disponible et directement installable par le particulier.

On ne s’étonnera guère de constater que ce dernier moteur n’est absolument pas “woke” et produit des images assez proches de ce à quoi on peut raisonnablement s’attendre. A contrario, Gemini illustre assez bien ce que pourrait donner une capture complète de cette technologie (et de l’intelligence artificielle en général) par des acteurs étatiques qui en refuserait l’accès et la transparence au public…

Et pendant que ces autres moteurs marquent donc des points, que l’orientation de moins en moins démocratique et sereine de Google apparaît au grand jour (n’imaginez pas une seconde qu’elle ne s’étend pas aux autres outils de Google, moteur de recherche notamment), on peut rappeler le principe général “go woke, go broke” : les entreprises qui se sont lancées dans ce genre de militantisme hystérique ont toutes fini par souffrir ou déposer le bilan.

Ceux qui ont des actions Alphabet auront peut-être envie de s’en séparer ?


https://h16free.com/2024/02/26/76963-gemini-le-moteur-ultra-woke-de-google

mélimélo

⬦ Finalement, qu’est-ce que le salariat si ce n’est l’abandon de sa liberté et de son indépendance contre l’assurance de régler les traites de son écran plat ?
Marc Amblard

⬦ Macron, c’est simplement un bon comédien. Un jour il dit une chose, un autre jour il dit le contraire, comme ces acteurs qui sont un jour gendarme, un jour voleur.
Gilles Casanova

⬦ Quand un régime politique se maintient au pouvoir par le mensonge et la manipulation de masse, il ne peut certainement pas être qualifié de démocratie.
Véronique Faucheux

⬦ Si Vladimir Poutine dérange autant, c'est parce qu'il met en lumière l'échec du "modèle" politique occidental.
Véronique Faucheux

⬦ Pourquoi vouloir la démocratie ? Pour décider librement de notre vie. Sortir de l'UE, c'est la même chose.
Denis Collin

⬦ On m'objecte : sortir de l'UE ? Mais pour quoi faire ? - À quoi je réponds : pour faire ce que nous voulons !
Denis Collin

⬦ L'UE tue. Il faut sortir maintenant.
Denis Collin

⬦ Les bouquinistes de Paris resteront sur les Quais de Seine pour les J.O. de Paris. La mobilisation a payé.
Stéphane Rozès

⬦ Le PQ a pris 19% en un an. On s’est bien foutu de la gueule de ceux qui en ont acheté des caddies entiers. En attendant, ils ont réalisé un des meilleurs placements de l’année. Respect.
Marc Amblard

⬦ Je me marre… depuis que le président a dit que l’eau allait devenir une denrée rare, il n’a jamais autant plu, il y a même des inondations partout. Il n’en rate décidément pas une.
Pierre Duriot

⬦ Vivons-nous une époque effroyable, celle des périls, des trahisons et de la décadence de l'humanité, ou bien une époque exceptionnelle, celle des défis, des révélations et de l'éveil de l'humanité ?
Yann Thibaud

25 février 2024

Marie Pinsard

Reporters sans frontières, je ne sais pas, mais avec limites sûrement. Dis donc Christophe Deloire, t'as pas l'étrange impression que tu as une pile de dossiers autrement plus urgents qui t'attend sur ton bureau, dans ton espace de co-working inclusif ? C'est quoi ton problème avec Bolloré ? Il est breton, c'est ça ? Tu fais de l'anticeltisme primaire ? La presse rachetée par des millionnaires, type Libé, qui, comme on le sait, est un exemple de pluralisme et d'objectivité, vivant de subventions plus que d'abonnements, ça ne te fait pas frissonner la crinière ? France Info-culture-inter etc. qu'on peut décliner sous toutes ses formes et leur petit entre-soi, ça ne fait pas mal à ta pluralité ? En dehors de nos frontières, il y a des journalistes qui se font déchiqueter et qui risquent leur vie pour informer mais ça, ça te dépasse vu que c'est au delà du périph. Et si tu commençais par t'occuper du cas de Julian Assange, tiens, par exemple ? Quoi ? Je n'entends pas ? Tu n'as pas besoin d'une coupe... Mais je ne te parle pas de Jacques Dessange mais de JULIAN ASSANGE ! Pffff, non mais y'a du boulot, Christophe, y'a du boulot...

Radu Portocala

25/2/2024 - Vouloir passer au Salon de l’Agriculture, en dépit des huées, plus d’heures que tout autre président. Ambition puérile qui dénote un état d’esprit puéril. Mais aussi un plaisir suspect à provoquer l’animosité pour prouver qu’on n’en tient pas compte. Puérilité de nouveau, fanfaronnade de cour de récréation.
Utiliser un langage qui rabaisse la fonction, vulgaire souvent, frôlant parfois celui des voyous - la vraie nature surgissant de derrière le fard trompeur. Tutoyer les gens pour créer l’illusion d’une impossible égalité ou pour tenter de se placer au-dessus d’eux avec sa didactique creuse.
Et, une fois de plus, s’agiter en bras de chemise, retrousser ses manches - exercice de démagogie bon marché pour montrer qu’il travaille dur, qu’il est au charbon, que, dans une chaleur infernale, c’est lui qui fait avancer la locomotive qu’est ce pays.
Tout cela est ridicule, inepte, insupportable. Théâtre de quatrième catégorie joué devant le miroir.
Pierre Duriot

24 février 2024

Yann Thibaud

24/2/2024 - Les propos systématiquement haineux et hostiles envers la Russie et son actuel dirigeant, sont aujourd'hui devenus la norme, qui nous est assénée quotidiennement de la part non seulement de la quasi-totalité de la classe politique et médiatique, mais également, de façon plus surprenante, des milieux artistiques et intellectuels.
Tout ceci prétendument au nom des valeurs de l'Occident.
Or cette détestation et cette condescendance envers la Russie constituent en réalité une négation et l'exact opposé de nos véritables valeurs.
Car l'Occident et sa culture se fondent sur une double filiation, celle de l'enseignement du Christ qui a prêché, si j'ai bonne mémoire, l'amour universel et la coexistence pacifique entre tous les êtres humains, et celle de la raison invoquée par les philosophes grecs et actualisée par la philosophie européenne des Lumières.
Or la russophobie effarante de notre supposée élite viole tout à la fois l'idéal christique de bonté et d'amour, bien évidemment, mais aussi la rationalité, puisque les sanctions occidentales n'ont pas fait s'écrouler l'économie russe, mais bel et bien notre propre économie, et puisque la diabolisation de la Russie se fonde sur des éléments factuellement erronés et une ignorance à peu près totale du contexte géopolitique, ainsi que l'ont montré les analyses des meilleurs connaisseurs de la question comme Jacques Baud ou Caroline Galacteros notamment.
De surcroît, les discours enflammés appelant, de manière hystérique et hyper-émotionnelle, à la guerre me semblent constituer une régression inacceptable et une trahison de tous nos principes et de toutes nos valeurs.
Aujourd'hui le rideau tombe et se révèlent l'hubris et l'hypocrisie inouïes de notre classe dirigeante, comme si l'expérience et les leçons des deux précédentes guerres mondiales n'avaient toujours pas été tirées.
Comment allons-nous donc retrouver enfin la raison et emprunter réellement le chemin de l'amour ?
À l'évidence, la haine de la Russie ne concerne aucunement le peuple, qui la considère avec un mélange de consternation et de désintérêt, mais exclusivement l'élite progressiste, qui n'accepte pas et ne supporte pas qu'un grand pays si proche géographiquement ne partage pas ses goûts et ses diktats.
En vérité, la guerre actuelle est donc bel et bien une guerre de civilisation, qui oppose une version décadente de l'Occident à une version traditionnelle de celui-ci.
Qui va donc l'emporter ?
Assurément personne, puisqu'il s'agit clairement d'une guerre fratricide.
Aussi est-il urgent de nous réconcilier avec nos frères et sœurs russes, dont le pays fait de toute évidence partie intégrante de l'Europe, et dont la culture constitue un pilier essentiel de l'héritage occidental.
Ainsi, confrontés à une élite incapable, incompétente et inconsistante, il nous appartient d'en constituer une nouvelle, celle qui émerge déjà précisément à travers les nouveaux médias alternatifs des réseaux sociaux.

Peut-on encore sauver l'agriculture française ?

Vincent Verschoore

Il n'y aura pas de solution sans coopération de la population: protéger l'agriculture, et notamment l'agriculture artisanale qui se fait rouler dans la farine par la FNSEA et l'Etat, implique de comprendre en quoi elle est nécessaire à notre santé autant biologique que mentale, mais qu'elle ne peut exister dans un marché de libre concurrence face à des producteurs n'ayant rien à voir en termes de coûts de production et de normes environnementales.

Soit on veut un vaste choix de choses pas chères plus ou moins merdiques en termes de qualité intrinsèque et d'empreinte (engrais, désertification des sols, biodiversité, transports, etc..), soit on veut des produits plus qualitatifs mais à des prix raisonnables (accessibles à tous), et il faut s'organiser pour cela.

Cela implique du protectionnisme, de l'économie d'échelle, un choix plus limité, et l'intégration du facteur alimentaire et agricole dans la notion de santé générale de la population. En effet, acheter du low cost industriel blindé de sucre et d'additifs pour ensuite dépenser des fortunes en soins contre le cancer n'a aucun sens, sauf pour l'industrie médicale bien sûr. Si on prend tout en compte, l'alimentation industrielle coûte en réalité beaucoup plus cher (du fait de ses effets sur l'environnement et sur la santé) que ce qu'indique le prix affiché sur le produit. Evidement, le lobby de l'agrobusiness et du pharmaceutique qui tire les ficelles de l'UE ne veut pas que cela se sache.

Le problème, c'est que l'on ne peut pas payer en même temps le prix réel d'une alimentation propre en magasin, et les coûts cachés de l'alimentation industrielle via les impôts, les taxes et la dette. Il faut diminuer le prix du premier en éliminant au maximum le second, mais ceci implique un vrai choix politique que les élites corrompues actuelles ne risquent pas de faire.

Il faudrait donc ne plus leur laisser le choix, en commençant pas casser le monopole actuel de ces élites au Parlement européen et à la Commission.

Il est désormais fébrile

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


La posture de Macron est mise à mal. Il est allé au Salon de l’agriculture, aux abois. Il a clairement peur et cela se voit. Entrée par une porte dérobée, cheminement soigneusement étudié pour éviter toute mauvaise rencontre, regard halluciné et ministres peu à l’aise à ses côtés. Les CRS sont partout, omniprésents, en tenue de combat, caparaçonnés, eux aussi aux aguets, sans compter les agents en civil planqués aux alentours. La peur est de son côté. Et quand il prend la parole, il ment effrontément, explique qu’il a toujours soutenu l’agriculture, cherche l’assentiment qu’il ne trouve pas, dans les regards. Il emploie un ton arrogant, il est sur la défensive et tente de contre-attaquer. En face, heureusement pour lui, personne n’a le cran de lui faire remarquer qu’il ment. Personne non plus, ne lui demande de changer de ton. Il n’est plus le temps, où sûr de lui, il bonimentait les Gilets jaunes avec aisance, roulant tout le monde dans la farine grâce à une évidente habileté rhétorique : ça n’est le plus le cas. Il n’est plus assuré, compense par de l’arrogance, affiche une gestuelle fébrile. Mais il est conscient qu’il ne berne personne, conscient aussi que ses contradicteurs n’osent pas lui rentrer dedans, uniquement parce qu’il est président. Il fanfaronne maladroitement, avec un bluff mal assuré et se stabilise dans cet équilibre précaire, artificiellement maintenu par un service d’ordre carrément prêt à bondir. A l’arrière-plan, il y a le soutien massif du peuple à la colère paysanne, le mécontentement général, les sondages très mauvais, les JO, dont il sait déjà que cela ne se passera pas comme prévu et les caméras du monde entier qui captent aisément sa réelle difficulté à être. On ne peut pas à la fois travailler à la liquidation de gens et leur expliquer les yeux dans les yeux qu’on va les sauver. Il renvoie une image de la France et de ce qui s’y passe de plus en plus effrayante.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Gilles La Carbona

24/2/2024 - (...) La tutelle de l’Europe est devenue insupportable mais elle l’est pour tout, notamment avec l’énergie, contraignant la France à des augmentations tarifaires injustifiées. C’est donc une réponse non pas financière directe qui pourra mettre un terme à cette crise mais bien politique, à savoir un grand débat sur l’avenir de notre nation au sein d’une organisation tentaculaire, technocratique et inhumaine. Doit-on se sacrifier au nom d’un fédéralisme qui ne tient pas compte des intérêts de nos paysans, pas plus qu’il ne se soucie de notre autonomie énergétique, sanitaire, militaire… La question de notre maintien dans cette UE doit être débattue et posée clairement. Reculer sous le prétexte qu’une indépendance souveraine n’est plus viable est un non-argument au regard de l’histoire et des capacités de notre pays. D’autres y parviennent qui ne sont pas mieux lotis que nous, serions-nous voués à n’être que des alliés obligés, vassalisés, au prétexte que nous sommes en Europe et français de surcroît ? Le bilan est sans appel, cette généreuse Europe qui devait nous apporter la paix et la prospérité, nous a conduits à la ruine et à la dépendance. Il est temps d’ouvrir les yeux et d’oser poser les vraies questions directement aux Français.

23 février 2024

Vincent Verschoore

23/2/2024 - L'armée ukrainienne manque de soldats, alors qu'elle affiche un contingent officiel de 800 000. Curieusement, peu d'euro-atlantistes se présentent aux bureaux de recrutement, alors qu'on les sent toujours très motivés pour faire couler le sang ukrainien - à bonne distance. La promesse euro-atlantiste faite par von der Leyen et Breton de livrer un million d'obus ne sera pas tenue. Bon, ça on le savait depuis le début, et les promesses de psychopathes n'engagent que ceux qui y croient. La guerre des drones FPV (pilotés) semble avoir atteint un plateau, avec des contre-mesures de chaque côté diminuant leur efficacité offensive.
Reste que cette mort qui tombe perpétuellement du ciel, sans prévenir, doit laisser des traces psychologiques assez terribles chez les survivants. De nombreux soldats américains (15% du contingent) ayant servi en Irak et en Afghanistan sont revenus avec le PTSD (post-traumatic stress disorder), alors qu'ils subirent d'assez faibles pertes (un peu plus de 5 000 morts et de 50 000 blessés, sur une période de vingt ans). En Ukraine, sur une période dix fois plus courte, les pertes sont 30 à 40 fois plus élevées. Dans quel état reviennent les survivants d'une telle boucherie, surtout s'ils se rendent compte que tout ceci sert avant tout les intérêts industriels et géopolitiques américains ?


Denis Collin

La razzia des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 a déclenché une riposte d'une violence insupportable. On voit des "amis d'Israël" qui soutiennent inconditionnellement les crimes de guerre commis sous la responsabilité du corrompu Netanyahou et avec des "amis" pareils, Israël n'a pas besoin d'ennemi. La destruction du Hamas, oui ! Au prix de la vie des milliers d'enfants, non ! Les frappes aveugles sur Gaza, la théorie de la responsabilité collective des Palestiniens, tout cela enclenche un cycle de violences et de guerre qui rend toute paix impossible et menacera à terme l'existence même d'Israël. 7 ou 8 millions de Juifs contre 300 ou 400 millions d'Arabes : en histoire, c'est le nombre qui finit toujours pas imposer sa loi. Il faut exiger un cessez-le-feu immédiat et arrêter le bras meurtrier de tous les meurtriers de la région. Rouvrir des négociations et préparer l'évacuation des colonies de Cisjordanie. Cela peut paraître purement utopique. Mais toute autre solution mène au chaos et s'inscrira comme un anneau de la chaîne qui conduit à une nouvelle guerre mondiale.

Les violeurs, quand ils sont de gauche, sont-ils moins traumatisants ?

H16

23/2/2024 - Sapristi, voilà encore un fois que les turpitudes sexuelles d’une personnalité de gauche la rattrapent !

Certes, la presse s’est fait discrète sur les petits ennuis qui semblent s’accumuler sur Gérard Miller, psychanalyste vedette des médias de gauche et distributeur automatique de morale pour ceux-là, mais il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, cela commence à faire beaucoup.


De nos jours, il y a maintenant quelque chose de classique à observer la chute d’un de ces chantres du politiquement correct : plus les barils de moraline sont gros, plus ils sont nombreux, plus la personnalité les débite telle une usine en pleine frénésie, et plus le doute doit s’installer sur sa probité et sa rectitude réelle.

Néanmoins, Miller bénéficie dans la presse d’une mansuétude particulièrement importante et s’il y a bien sûr quelques articles consacrés à cette affaire, on en observe beaucoup moins, et beaucoup moins virulents que lorsqu’il s’agissait d’un autre Gérard, Depardieu en l’occurrence : de façon plaisante, au moins l’explosion en v(i)ol d’un homme de gauche provoque-t-elle moins de gaspillage d’encre et de tribunes passionnées dont on devrait au passage imposer des quotas (qui, pour 2024, auraient probablement été atteints dès ce mois de février).

Ce “deux poids, deux mesures” n’échappe qu’aux plus obtus tant il a été institutionnalisé : la publicité des actes sera d’autant plus grande que les perpétrateurs servent ou non le récit officiel (on se souviendra de l’amnésie commode des médias lors de la vague d’agressions sexuelles au nouvel an à Cologne en 2015, les agresseurs n’étant malheureusement pas assez occidentaux pour en faire un nouveau cas de dérapage du patriarcat blanc).

Pour Miller comme pour Depardieu, il reste encore du travail à la Justice pour trancher, même si le tribunal populaire s’en est déjà chargé pour l’acteur et n’a pas été convoqué pour le psychanalyste médiatique.

Cependant, on notera que ce genre d’affaires revient fréquemment, avec insistance même.

Récemment, c’est Sébastien Cauet, l’animateur de radio, qui s’est retrouvé accusé d’agressions sexuelles, et l’actuelle vague de témoignages suite aux accusations de Judith Godrèche envers le réalisateur Benoit Jacquot, semble pousser nombre de personnalités à révéler certaines pratiques du milieu du spectacle français au point que certains parlent déjà d’un #MeToo à la française.

Certaines font d’ailleurs ressortir leur indécrottable misandrie : tous les hommes sont des violeurs (et certains sont, en surcroît, ultranéolibéraux ce qui achève de les placer dans la case des démons ultimes), et, comme le résume une Sandrine Rousseau jamais en retard d’une ânerie, on ne peut plus compter sur aucun d’eux (mais on en reparlera quand il s’agira de porter quelque chose de lourd).


Au passage, s’il est très raisonnable de se méfier des hommes de gauche que Sandrine fréquente (la toxicité de l’une attirant sans le moindre doute la toxicité des autres), la généralisation est encore une fois la marque indélébile des collectivistes qui ne savent décidemment fonctionner que par gros ensemble : l’individu et ses complexités, ses spécificités semblent inatteignables pour Sandrine qui montre une fois encore ne pas parvenir à comprendre que non, même si elle le dit et le répète, non, décidément non, tous les hommes n’ont pas tous les mêmes comportements et l’actuelle multiplication des affaires ne démontre pas qu’ils sont des coupables, mais plutôt que certains milieux qui cultivent l’entre-soi, le réseautage et les influences, ont trop longtemps couvert les agissements criminels de certains de leurs membres et ont laissé prospérer certains comportements.

Le milieu de la culture est particulièrement gangrené, celui de la politique et des médias en sont deux autres, et la pauvre Sandrine, toxique égérie de ces milieux, aura bien du mal à en sortir. Pire, elle ajoute ses émotions mal canalisées à des situations déjà complexes dans une contre-productivité assez symptomatique des mouvements turbo-féministes actuels qui ont transformé la demande légitime pour une égalité en droit entre les hommes et les femmes (largement obtenue d’ailleurs) par une forme maintenant avancée de misandrie qui aboutit à des effets de bords de plus en plus problématiques.

Depuis les accusations à l’emporte-pièce qui aboutissent à des non-lieux, non sans avoir trainé certains dans la boue, jusqu’à certain procès retentissant qui se termine par une condamnation de celle que ces mêmes passionarias féministes présentaient comme victime, il apparaît que ces mouvements tendent surtout à diviser hommes et femmes de façon de plus en plus radicale.


En l’espace de quelques décennies, la société occidentale a vu la famille traditionnelle, l’un de ses piliers les plus fondamentaux, attaquée sans relâche sous différents prétextes. À présent, la misandrie est quasiment une opinion à la mode, ce qui n’est pas sans conséquence sociétale concrète : les hommes et les femmes se méfiant les uns des autres, les mariages sont en chute libre sans que les arrangements (notamment “pacs”) compensent, le célibat explose, et, plus fondamentalement, la natalité en prend un sérieux coup (et si cela devient compliqué pour les gens normaux, c’est presque impossible pour les militantes féministes hétéro)…

Alors, clairement, il faut moins de ces Miller et de ces Depardieu, et pas seulement dans le monde du spectacle, dans les médias et dans la politique. Mais il faut aussi moins de Sandrine Rousseau, de misandres sans bornes et autres semeuses de dissensions (dans les couples et ailleurs).

Il est plus que temps de revenir à un discours nuancé entre les hommes et les femmes et ce n’est malheureusement pas avec la classe médiatique et politique actuelle qu’on y parviendra…


https://h16free.com/2024/02/23/76861-les-violeurs-quand-ils-sont-de-gauche-sont-ils-moins-traumatisants
Cédric Zaroukian

SOUS CONTRÔLE (sanitaire)
une satire de la gestion sanitaire et de la docilité ambiante

Sommes-nous en train de glisser lentement mais sûrement vers une société de contrôle ? Une société faussement bienveillante où l'individu ne cherchera pas à résister puisqu'il ne se sentira pas enfermé mais protégé par ses oppresseurs.

⇒ https://youtu.be/nyFqcS-aDjo

22 février 2024

Adriana Kezaco

Je l'ai déjà expliqué je ne sais combien de fois. Le régime politique de la Russie ce n'est pas de la dictature c'est une démocratie autoritaire. Je ne vois pas d'autre termes pour la classer.

Par démocratie autoritaire il faut entendre un régime que ne peut comprendre une personne n'ayant jamais vécu en Russie.
- C'est, contrairement à ce qui est dit, plus démocratique que la France, la meilleure preuve étant la grande quantité de référendums proposés en Russie. En France c'est zéro depuis 19 ans !
- C'est démocratique dans le sens aussi on on peut librement penser, donner son avis, exprimer son opinion avec d'autres personnes.
- On peut circuler librement dans toute la fédération à condition d'avoir sur soi une pièce d'identité. Accessoirement, un détail, il n'y a aucun péage d'autoroutes.
- On peut faire ce que l'on veut tant que l'on n'enfreint pas les lois.
Exemple : si vous avez un jardin ou des terres classées cultivables et que vous produisez plus de légumes que nécessaire, rien ne vous interdit de vendre vos légumes, voire des plats ou des conserves que vous avez préparés en posant une petite table dehors et en vendant votre marchandise. C'est toléré pour des quantités raisonnables car l'Etat comprend bien que c'est un complément utile quand vous avez un petit salaire ou une petite retraite.

Si vous voulez avoir des terres cultivables de grande superficie, ça ne s'achète pas, cela se loue pour un prix très bas et le bail est de 49 ans renouvelable.

Vous pouvez créer votre entreprise facilement et rapidement, les charges sont faibles. Si vous créez une entreprise individuelle (équivalent d'artisan) les charges fiscales et sociales se montent à 6% de votre chiffre d'affaire, rien de plus.

Que ce soit de jour comme de nuit les rues sont calmes dans le sens où personne ne vous importune ou insulte, vous ne vous faites pas arracher votre sac ni votre téléphone que ce soit dans la rue ou les transports en commun. (Comparez avec la France ...)

C'est autoritaire dans le sens ou si vous vous comportez mal en public on vous fera pas de cadeau.
Exemple : si la police fait un contrôle d'identité vous présentez vos papiers. Si vous commencez à insulter les policiers ou les menacer c'est direct les menottes et la garde à vue.
Autre exemple, celui qui tente de voler à une personne dans les transports en commun, c'est directement la tôle et pas pour 6 mois avec sursis !
Si vous frappez une personne dans les transports en commun c'est direct la tôle aussi et pour 5 à 15 ans de prison suivant la gravité des faits. Que vous soyez russe ou pas ce sera pareil.
Comparez avec la France, j'en dirai pas plus.

Tant que votre comportement public est correct on vous fout une paix royale. Le droit de manifester existe et soumis à autorisation comme ici. Hormis en cas d'émeutes, ce qui est extrêmement rare. En cas de manif non autorisée vous ne serez pas gazés, vous ne prendrez pas de coups de matraque ou de tirs de LBD dans la tronche. On vous conduira fermement dans un véhicule pour ensuite vous expliquer les règles et payer une amende qui du reste est d'un montant raisonnable. Si vous recommencez ça vous coûtera plus cher, c'est logique.

Et je terminerai par le fait que unanimement tous les Français qui se sont expatriés en Russie ne le regrettent pas et se sentent bien plus libre qu'en France.


Autres informations utiles :
France = alternance politique et mandats de 5 ans.
Russie = pas d'alternance politique et long mandat (déjà bientôt 20 ans pour Vladimir Poutine).
La non alternance actuelle en Russie est considérée par ceux qui ne connaissent pas la Russie comme une preuve de dictature ou de non démocratie. Ceux qui affirment cela sont soit des crétins soit des propagandistes à la solde de qui vous savez.
Il y a des partis d'oppositions - 3 principalement, le plus important étant le parti communiste qui bon gré mal gré atteint 6%.
Poutine lui oscille entre 75 et 80%. Retenons cela pour la suite.

Explication : la Russie est un territoire immense composé de plusieurs ethnies ayant des religions différentes. Exemple : il y a des musulmans et des orthodoxes principalement mais d'autres également. mais TOUS partagent la même culture globale, les mêmes lois, le même système de société.
(Je vous laisse comparer avec la France ...)
Les dimensions de la Russie font que pour moderniser les infrastructures et les harmoniser il faut beaucoup de temps. 5 ans est bien trop court. En 20 ans la Russie a totalement changée, s'est modernisée à tous les niveaux - sociaux, médicaux, technologiques, transports etc. Arriver à un tel changement a demandé 20 ans d'efforts pour le régime en place.

Pas d'alternance : Ce qui est qualifié de preuve de dictature n'en est pas une. La raison est simple. Le peuple est à minima à 75% satisfait de la politique actuelle et donc de Vladimir Poutine.
Ce peuple est largement conscient de ce qu'était l'époque de l'URSS et de ce quelle est à présent.
Sur ce point d'ailleurs, l'histoire de la Russie est enseignée en détail à l'école, à cela s'ajoute la transmission par les anciennes générations aux nouvelles, ce qui est loin d'être négligeable.
Dans ce contexte pourquoi vouloir une alternance politique si le parti en place fait bien son travail ? Aucune raison.

Si on compare avec la France il y a constamment alternance et la raison est simple, le parti A fait mal son boulot, ça passe au parti B qui lui fait encore plus mal le boulot. Retour du A et ça continue à sombrer vers le bas Retour du B et ça empire encore !
Et on qualifie l'alternance comme étant meilleure ? Plus démocratique ? Alors qu'au fil des alternances les libertés s'effacent de plus en plus ?

Qui des deux est donc le mieux ? Pas besoin de sortir de St Cyr pour le savoir !
Si cela ne change pas de parti politique, c'est simplement parce que le parti en place depuis 20 ans fait bien son travail. Dans ce cas personne n'a envie de changer de parti politique c'est aussi simple que ça. Et donc le parti en place n'a nullement besoin de vouloir éliminer les autres puisqu'ils n'ont aucune chance de passer.
Le parti actuel fait son boulot dans tous les domaines nécessaires. Les autres n'ont plus de possibilité de démontrer qu'ils peuvent faire mieux.
Et ça, le Français ne le pige pas.


Le peuple est majoritairement satisfait alors pourquoi changer de président ? Les opposants ne pourraient pas faire mieux que lui ce qui explique le fait qu'ils stagnent à de faibles pourcentages et ne représentent donc pas une menace que d'après les abrutis, ce dernier voudrait éliminer.
Après, tout n'est évidemment pas parfait en Russie, soyons réaliste, le paradis ça n'existe pas. Alors il y a toujours une petite portion de grincheux et de contestataires qui vont voter pour des oppositions mais ça reste très faible. Par conséquent c'est bien une démocratie et qui, tant pis pour les propagandistes foireux, est une démocratie qui est plus démocratique que celle de la France.