Translate

14 juillet 2025

Un effort intense vers la faillite

H16

-14/7/2025- Alors que les députés s’apprêtent à prendre de longues vacances peu méritées vu la qualité générale de leurs prestations, aucun budget sérieux ne semble pour le moment se dégager pour l’année 2026. Pour un budget que tout le monde attend, c’est plutôt gênant…


Oh, bien sûr, il y a bien eu quelques interventions gouvernementales dans les médias, mais François Bayrou a tenu à conserver un maximum de discrétion sur les orientations globales du prochain budget. Pour faire passer la pilule (et rassurer les investisseurs étrangers qui permettent de « faire rouler » la dette française), le Premier ministre a tenu à rappeler qu’il faisait sa priorité du redressement des finances publiques, sans toutefois dévoiler la moindre piste solide de solution censée sortir la France « piège mortel de la dette », selon son expression.

Ou presque, puisque jeudi dernier sur LCI, interrogé sur la manière de combler le déficit public il a tout de même expliqué qu’il ne voyait « pas principalement » de solution dans la hausse des impôts.

Voilà qui rassure ! Le tabassage fiscal ne sera pas total, puisque le gouvernement laisse entendre que d’autres pistes sont envisagées… En surcroît de hausses d’impôts, bien évidemment : « Il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers, mais je ne crois pas que ce soit par l’impôt qu’on résout des problèmes de cet ordre. »

Ah, ce brave François ! Jamais en retard pour expliciter une évidence ! Combien de temps lui faudra-t-il pour faire l’exact contraire de ce qu’il a dit ? Pour le moment en effet, les rares éléments dont dispose la presse indiquent que le premier ministre voudrait s’orienter vers une baisse des dépenses.

Youpi pourrait-on dire, sauf qu’on évoque ici 40 milliards d’euros de coupes à trouver dans des services de l’État qui n’ont jamais été habitués à la moindre réduction de train de vie ; car si la qualité des services publics effectivement rendus s’effondre assez clairement d’année en année, les budgets des différents ministères, des agences, des commissions et hautotorités diverses et variées de la République n’ont, eux, jamais diminué. La seule façon de présenter « une diminution » de ces budgets consiste à les rapporter au PIB français et à montrer qu’ils augmentent moins vite que ce PIB.


Cela fait des mois, des années qu’on évoque l’idée de stabilisation de la dette (ainsi, il y a un an, on comprenait déjà confusément que des efforts inédits devraient être faits). Cela fait des années que des dépenses (pour des milliards d’euros) auraient dû être réduites voire interrompues et qu’il n’en a rien été. Cela fait des mois que la situation est critique, l’établissement du budget 2025 ayant amplement montré la déroute complète des finances françaises, mais ça se réveille maintenant, à quelques heures de présenter un budget pour lequel Bayrou prétend proposer des choses qui ne se sont jamais faites auparavant.

En réalité, Bayrou va très probablement proposer simplement une « année blanche » pour les budgets, c’est-à-dire une simple reproduction du budget 2025, sans augmentation et sans tenir compte de l’inflation, ce qui permettrait de réaliser quelques économies – estimées entre 10 et 40 milliards d’euros selon les sources – et ramener le déficit public à environ 4,6 % du PIB, sans recourir à une hausse généralisée des impôts.

Sans augmentation, certes, mais sans baisse de dépenses non plus. Eh oui.


Il apparaît évident que la matrice intellectuelle des politicards actuels ne permet pas les coupes drastiques qui sont pourtant absolument nécessaires pour infléchir la trajectoire catastrophique des finances actuelles. Aucune coupe claire, massive pourtant indispensable non pas pour commencer à diminuer le poids de la dette, mais pour simplement arrêter l’hémorragie.

Et lorsqu’on parle en effet « d’économiser 40 milliards », le budget sera cette année encore – comme les 50+ passées – voté en déficit, et un déficit de plusieurs dizaines de milliards, même après ces fausses économies (i.e. un arrêt de la hausse des dépenses au lieu d’une réelle baisse).

Bref, l’analyse même rapide de la situation montre qu’il ne s’agit pas de grappiller quelques milliards ici ou là pour retrouver un budget à peu près équilibré, mais qu’il s’agit plutôt de 100 milliards à couper, plusieurs années de suite, pour compenser les graves dérives de 50 ans de socialisme et d’un macronisme délirant. En fait, on évoque ici ou là un « effort intense ». Effort intense dont une « année blanche » n’est même pas le début.

Or, en face de cet effort intense, qui trouve-t-on ?

De façon aussi réaliste que possible, quels seront ces Français sur lesquels reposeront ces « efforts intenses » ?

Les retraités ? Principal de l’électorat de la masse républicaine molle (les divers parfums de socialistes de gauche, du centre et de droite, depuis le PS officiel jusqu’aux Républicains les plus nombreux), la probabilité que l’effort leur soit demandé est à peu près nulle. En outre, tripoter actuellement le moindre paramètre des pensions et des cotisations revient à déclencher des mobilisations majeures dans tout le pays, ce qui exclut d’emblée ce genre d’ajustements budgétaires.

Peut-on envisager réalistiquement que l’effort portera sur les classes modestes, les bataillons de fonctionnaires des trois fonctions publiques ? Là encore, personne au gouvernement ne doute de la capacité de mobilisation de ceux qui, en substance, bénéficient le plus de la redistribution sociale. Il n’y aura donc que des petits bricolages à la marge dans ces catégories.

Il ne restera donc évidemment que la classe moyenne – autrement dit les Nicolas de tout le pays, ceux qui payent pour tout plein pot et n’ont en retour droit à aucune facilité fiscale et sociale – pour faire « l’effort intense » qui se profile.

Et comme cet effort intense, cette classe moyenne le réalise déjà à son maximum depuis des années et qu’elle n’a maintenant plus aucune marge de manœuvre, il apparaît tout aussi évident qu’il n’aura pas lieu, ou pas suffisamment pour atteindre les objectifs délirants d’une classe politique complètement incapable d’arrêter les sprinklers à pognon public qui arrosent leur électorat.

En bref, l’effort intense sera court, inutile et ne fera qu’accélérer l’ultime issue : la faillite.


Jean-Michel Gorsse
14/7/2025


Yann Bizien

-14/7/2025- En ciblant la Russie, Emmanuel Macron a déclaré hier soir que nos enfants ne toucheraient pas "les dividendes de la paix".
Le chef de l'État a repris une vieille notion que ma génération a beaucoup entendu au lendemain de la chute du mur de Berlin en 1989.
Nous savons tous pourquoi. Emmanuel Macron a décidé de tirer avantage de la guerre entre la Russie et l'Ukraine ainsi que de l'élection du très patriote et conservateur Donald Trump aux États-Unis pour accélérer son agenda personnel d'une Europe fédérale que les Français ont pourtant refusé en 2005.
Chacun sait ici que nos enfants ne tirent effectivement pas les dividendes de la paix. Leur horizon est beaucoup plus bouché que celui de ma génération. Avec davantage d'études, ils galèrent bien plus que nous à l'époque pour trouver aujourd’hui un emploi. Leurs entreprises font davantage faillite. Ils ne peuvent plus sortir en sécurité.
Paupérisation et insécurité physique, culturelle et économique ont donc gagné des millions de jeunes Français. Mais ce n'est pourtant pas à cause de la Russie de Vladimir Poutine.
Par ailleurs, tous mes camarades officiers récemment retirés savent parfaitement que la "menace russe" n'a rien de nouveau. Elle n'a pas changé d'échelle depuis 2008, année où l'OTAN a déclaré unilatéralement vouloir intégrer l'Ukraine dans la plus grande alliance politico-militaire de tous les temps. En 2015, la Marine nationale consommait déjà beaucoup de potentiel pour pister les sous-marins russes en Manche et mer du Nord, dans l'océan Atlantique et en Méditerranée.

Emmanuel Macron ment aux Français pour servir avant tout son intérêt personnel qui se situe à Bruxelles.

Le chef de l'État ignore complètement une grande évidence que plus aucun Français n'ignore : il y a bien une guerre civile hybride en France.
Elle se déroule sur un même sol, national. Elle est culturelle, communautaire, ethnique, religieuse, idéologique et politique. L'affrontement est effectif, asymétrique, du fort au faible. Dans cette guerre civile, on ne se dispute pas le monopole de la violence. Les assaillants sont toujours les mêmes. Les victimes tombent toujours du même côté. Cette guerre civile est effectivement menée par une racaille islamisée dominante qui a la nationalité française, la même que les victimes. Elle a un commandant en chef : Jean Luc Mélenchon. Elle est soutenue par un parti politique : la France insoumise.
En face de cette racaille islamisée, que beaucoup appellent la "cinquième colonne", d'autres Français dépossédés, démunis, dépourvus, désemparés et désarmés.
Les guerres civiles ne se ressemblent pas toutes. La nôtre a déjà fait de nombreuses victimes et a déjà provoqué des déplacements de populations sur notre sol national. Le centre-ville de nombreuses communes de France est quasiment entièrement communautarisé. Les blancs sont partis en périphérie.
Les officiers généraux ayant actuellement autorité sur nos armées sont complètement "macronisés". Ils ont oublié leurs devoirs pour la Patrie et pour tout un peuple déjà en danger, qui n'est toujours pas attaqué par la Russie mais qui est chaque jour exposé à une menace intérieure que plus personne n'ignore puisque nous la subissons tous.

13 juillet 2025

Jean-Michel Gorsse
13/7/2025

Le chef d'état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard, a déclaré que la Russie était la principale menace pour la France.
Le danger pour la France, ce n’est pas la Russie, c’est Macron et Ursula.
Un tandem ravageur : lui démolit la maison France pièce par pièce, elle rase les États membres à coups de règlements européens et de milliards qu’on n’a pas.
Macron détruit les hôpitaux, l’école, la justice, l’énergie nucléaire, les libertés publiques, la police de proximité, la diplomatie, et même la langue française, quand il ne la massacre pas à Davos entre deux poses mondialisées. Il ne gouverne pas, il liquéfie. Et il le fait avec une telle arrogance qu’on se demande s’il n’y prend pas un certain plaisir.
Von der Leyen, de son côté, n’a jamais été élue par personne, mais décide de tout : de ce qu’on doit subventionner, interdire, importer, penser. Elle prend les peuples de haut, méprise les frontières, moque l’idée même de nation, et déroule son programme comme un manuel de domination tranquille.
Et quand les peuples ne sont pas d’accord ? On sort le chéquier. Cent milliards par-ci, cinquante par-là. Ce n’est pas leur argent, alors ils arrosent. Et si ça ne suffit pas à faire plier, on sort l’arme atomique… française bien sûr, comme si la dissuasion nationale devait devenir un jouet communautaire pour bureaucrates bruxellois.
Ils ne gouvernent plus : ils administrent le chaos, habillés en progressistes, mais armés de tout ce qu’il faut pour anéantir la souveraineté, la liberté, et jusqu’au bon sens.
Ce n’est pas une politique, c’est une entreprise de démolition.
Et pendant ce temps, on explique aux Français que le vrai danger, c’est Vladimir.

Jean-Paul Brighelli
13/7/2025

Ça sent fichtrement mauvais

Le général Burkhard, dit "la voix de son maître", nous prévient il y a trois jours que la Russie (d'où tient-il son information ?) a désigné la France comme son principal ennemi.
Et demain 14 juillet, Napoléon Micron haranguera la France au fond des yeux (avez-vous remarqué qu'il regardait en fait au-delà de la caméra ?) pour expliquer qu'avec nos 3000 milliards de déficit il faudra faire un effort de réarmement, car la IIIème guerre mondiale est proche… Les retraités, qui n'ont pas vocation à se battre, ces planqués (lui non plus, vous me direz…) participeront en première ligne à l'effort de réarmement.
Ça, c'est l'étage un de la fusée.
Puis, une fois la peur installée – et nous savons depuis 2020 combien c'est facile –, on invoquera la nécessité de défendre le pays, et on fera jouer l'article 16, en cas de protestations populaires…
Il a réussi le coup avec le Covid. Pourquoi ne transformerait-il pas l'essai avec Poutine ?
Suspension des libertés d'expression et incarcération préventive des opposants – dans un pays infichu d'incarcérer de vrais délinquants et des fauteurs de trouble islamo-gauchisto-nazis.
Et report sine die des présidentielles.
Avec cette allure martiale typique des gens qui n'ont jamais tenu une arme dans leurs mains de patriciens, Napoléon IV sera en droite ligne pour être élu président à vie de l'UE. Elle est pas belle, la vie des autres ?
Allons, je prends les paris…

Gabriel Nerciat
7/7/2025

Physiognomonie d’un régime agonisant


Cela fait un demi-siècle, depuis la mort de Georges Pompidou et l’élection de VGE, que tous les sept ou cinq ans un énarque, ou à défaut un notable maire d’une grande ville de province (voire un simple prof d’économie agréé par Bruxelles comme Raymond Barre ou DSK), vient briguer les suffrages de la prochaine élection présidentielle avec comme seul et unique programme de faire perdurer encore quelque temps le régime social-libéral, européiste, technocratique, atlantiste et usé jusqu’au trognon qui a ravalé la France, naguère première puissance stratégique et nucléaire du continent et quatrième économie exportatrice du monde, au niveau d’un vulgaire vassal des Etats-Unis, endetté jusqu’au cou, ruiné comme un aristocrate déchu sous la Monarchie de Juillet, et astreint telle une ancienne colonie d’Afrique à verser chaque année un tribut de plusieurs dizaines de milliards d’euros à la Commission de Bruxelles et aux oligarchies bancaires apatrides détentrices des titres du Trésor de l’Etat.

Apparemment, les Français, surtout les plus âgés et les mieux lotis, adorent ce type de personnages et de projet.

Seule source d’espoir : au fur et à mesure que se succèdent les candidats, leur avachissement physique de plus en plus dégradé laisse transparaître presque charnellement le niveau de délabrement intellectuel et de corruption interne que cinquante ans de pouvoir sans alternance ont suscité en eux.

Et surtout, qu’on ne vienne pas me dire qu’il ne faut pas se moquer du physique des gens ou de leurs champignons épidermiques.

Comme disait Léonard, passé quarante ans tout homme est responsable de son visage, et la laideur ou la beauté ne sont jamais, dans le domaine politique, que l’expression irréfutable d’une souveraine ordalie.

Christian Dubuis Santini
13/7/2025

Champion frère ! (pour parler comme le président de notre présipauté) Olivier Véreux recevra cette année la Légion d’honneur, accompagné de deux autres héros des temps modernes décorés pour leurs exploits époustouflants : Éric Dupont-Mojito et Bruno Le Mohair !
We 💙 Macronistan !

Jesse JILL
Écrivain - Politologue
12/7/2025

APPEL AUX CHEFS D'ÉTATS-MAJORS

vidéo de 9 min 53 s ↴