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22 juin 2025

Marc Amblard
22/6/2025

CHATGPT FINIRA-T-IL PAR NOUS RENDRE IDIOTS ?
L’UTILISATION PROLONGÉE DE L’IA ATROPHIERAIT NOTRE CERVEAU

Une étude récente menée par des chercheurs du MIT a révélé que l'utilisation de ChatGPT peut entraîner un déclin des fonctions cognitives, en particulier des capacités de pensée critique.
L'étude a consisté à diviser les sujets en 3 groupes :
G1 – personnes utilisant ChatGPT
G2 – personnes utilisant Google
G3 – personnes s'appuyant uniquement sur leurs propres connaissances « cerveau seul ».
L'activité cérébrale de chaque participant a été surveillée par électroencéphalographie pendant qu'ils rédigeaient plusieurs dissertations.
Les résultats ont été stupéfiants. Les sujets ayant utilisé ChatGPT pendant plusieurs mois ont systématiquement affiché le plus faible engagement cérébral et des performances inférieures aux niveaux neuronal, linguistique et comportemental.
Au départ, le groupe 1 (ChatGPT) utilisait le dialogue artificiel pour alimenter leurs dissertations, mais à la fin, l'étude a montré que les participants abandonnaient l’usage de leurs fonctions cérébrales et se contentaient de copier-coller le contenu généré.
En revanche, le groupe utilisant le moteur de recherche Google a montré une mobilisation cérébrale modérée, tandis que le groupe « cerveau seul » présentait les réseaux neuronaux les plus puissants et les plus étendus.
Ces résultats suggèrent que le recours à L’IA peut avoir des effets néfastes sur les fonctions cognitives d'un utilisateur à long terme. Les chercheurs se sont dit très préoccupés par ces résultats, notamment pour les jeunes utilisateurs dont le cerveau est en développement.


Pierre Duriot
21/6/2025

Écologie : des élus atterrissent...


Sacrilège, l’Assemblée nationale française a voté un moratoire sur toute installation nouvelle d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, tout cela à cause des « fachos » Les Républicains, le Rassemblement National et autres Ciottistes. Résultat, pas de nouvelle demande d’autorisation de permis ou de raccordement ne pourra être déposée, ou instruite, tant qu’une étude objective et indépendante sur le mix énergétique optimal ne sera pas réalisée. Incroyable, on ne pourra plus défoncer le fond de la mer, ou recouvrir des terres agricoles de panneaux achetés en Chine et pas recyclables, sans un minimum de précaution. Incroyable encore, il y a des gens qui osent douter du narratif réchauffiste, sur lequel il n’y a pas le moindre consensus scientifique et pour lequel l’impact de l’activité humaine n’est réellement prouvé non plus, tout cela relevant très probablement du cerveau malade de quelques financiers idéologues ayant trouvé la fable du carbone pour pouvoir créer de toutes pièces force taxes et culpabiliser le quidam. On rappelle tout de même, sans grand risque de se tromper que la planète a connu des alternances de coups de chaud et de froid et bien plus de carbone dans l’atmosphère, avant même l’apparition de l’homme, là-dessus par contre, il y a consensus scientifique.
Le ministre Marc Ferracci juge cette décision “parfaitement irresponsable” et “dévastatrice”. Par contre, couler les millions de tonnes de béton armé dans la mer et les champs pour planter des éoliennes, ça n’est pas « dévastateur » ? Le rapporteur macroniste Antoine Armand évoque une “catastrophe économique et industrielle”. Parce que la catastrophe économique et industrielle, ce ne serait pas les sanctions destinées à mettre la Russie à genoux ? La gauche et l’extrême gauche parlent même de “sabotage délibéré” de l’intérêt national. L’intérêt national ne serait pas plutôt d’arrêter de défoncer le pays pour des énergies qui mettent le réseau électrique européen en péril, au risque de pannes majeures, comme en Espagne récemment ? La désormais célèbre Sandrine Rousseau explique que nous ne pourrons regarder nos enfants dans les yeux parce que nous mettons leur vie en danger… sans rire, comme en 2000, les Maldives qui auraient disparu en 2020 ? Comme les six millions de non-vaccinés qui devaient mourir dans l’année ? Comme ce même gouvernement qui expliquait pendant le Covid, que les enfants non vaccinés pouvaient faire mourir leurs grands-parents ?
Évidemment, tous les professionnels qui vivent grassement des subventions à la transition énergétique s’alarment. Vous vous rendez compte, il va falloir qu’ils se mettent à créer des produits rentables, comme n’importe quelle entreprise, au lieu de fourguer des trucs qui ne marchent pas contre de l’argent public. Et on ne va plus pouvoir imposer des moulins à vent aux maires des petites communes sans discussion avec les habitants ? Sacrilège, si maintenant en démocratie il faut se mettre à écouter les gens, où va-t-on ?
Il est heureux que des élus commencent à atterrir et à cesser de se faire berner par des dogmes relevant de l’art conceptuel, enrobés d’explications vaseuses, dont on vous dit que si vous ne trouvez pas cela génial, c’est que vous êtes complètement c…
Il ne faut pas tenter de contrer par la brimade les cycles naturels de la Terre, ce n’est pas possible, il faut s’y adapter. Il faut aussi revenir à une écologie raisonnée, c’est-à-dire, vivre sur une planète propre, travailler sur nos rejets polluants, pesticides, métaux lourds, agents chimiques, nano-particules, radiations et laisser tomber le carbone qui n’a jamais été un polluant.

Gabriel Nerciat
22/6/2025

PAUVRES YANKEES ou L’ARDENTE NÉCESSITÉ DE LA BOMBE ATOMIQUE IRANIENNE

Pauvres Yankees. Il n’y a vraiment rien à faire avec eux.
Même avec un président anti-guerre (ce n’est pas la même chose que le pacifisme) porté au pouvoir par une base isolationniste, cela finit toujours de la même manière : vassalisation, corruption, baratin, bombardements, fiasco, nouveau baratin, nouveaux bombardements, nouveau fiasco, etc. Cuba, Vietnam, Serbie, Irak, Afghanistan, Libye, etc.
On connaît la chanson, hélas, plus prévisible qu’une comédie musicale de Broadway.
Reste l’essentiel, de loin le plus pitoyable : un petit État accapareur et prédateur du Levant arabe sorti il y a moins d’un siècle des bas-fonds interlopes du Yiddishland polonais a plus d’influence et d’importance aux yeux du président des États-Unis que les millions de citoyens américains qui ont voté pour lui en pensant qu’il les soustrairait pour de bon du cycle chaotique des guerres moyen-orientales.
« Rendre à nouveau sa grandeur à l’Amérique » ? Tu parles !
Vraiment, pauvres Yankees.
Pour les antisémites systématiques et obsessionnels du type Soral ou Nyssen, ce matin, c’est l’apothéose : depuis le temps qu’ils expliquent à qui veut l’entendre que le monde est dirigé en secret depuis deux cents ans par une camarilla occulte de quelques dizaines de milliers de dirigeants et de comploteurs juifs, le revirement de Trump est une aubaine.
Pour la plupart, ils étaient tocards. Les revoilà grâce à Bibi stars de l’année, et pour longtemps.
Dieudonné va pouvoir relancer au Zénith sa carrière en suspens – et Sophia Aram terminer la sienne au petit théâtre du casino de Deauville. À quoi ça tient, la vie, en fin de compte.
Curieusement, chez certains néo-cons ou bellicistes de toujours que j’imaginais en train de pavoiser ou de sabler le champagne, comme Nicolas Tenzer par exemple, c’est plutôt la retenue qui s’impose, voire une sourde inquiétude pas encore vraiment assumée.
Craignent-ils que la cause d’Israël et de son Premier ministre affameur d’enfants soit déjà suffisamment avariée pour nuire à leur grand dessein universaliste et impérial de toujours ?
Mystère.
Le plus pathétique, comme toujours, est l’attitude des Européens, ces gnomes engoncés dans l’impuissance et l’hypocrisie, qui, comme Macron, ont cautionné dès le premier jour l’agression israélienne pour feindre ensuite de s’émouvoir de ses conséquences et jouer la ritournelle du droit international sauvegardé. Quels tristes bouffons sommes-nous décidément devenus.
Pour moi, une seule certitude aujourd’hui demeure : la nécessité ardente de voir l’Iran détenir le plus vite possible l’atome militaire.
Contrairement à ce que croient les commentateurs superficiels et les suiveurs atlantistes, l’agression américano-israélienne de ce mois de juin va y contribuer plus que n’importe quel autre impératif.
Désormais, même les opposants libéraux au régime des ayatollahs (je ne range évidemment pas parmi eux l’héritier dégénéré des Pahlavi, qui a à peu près autant de chances de retrouver son trône que le comte de Paris ou le prince Bonaparte) devront reprendre en la matière leur résolution en vue de ce projet devenu vital pour la souveraineté et la puissance recouvrée de la nation perse s’ils veulent être en mesure d’être investis de la moindre légitimité future.
Le plus probable, de toute façon, est que le régime va sortir non pas affaibli mais plutôt ragaillardi et retrempé par la guerre qui commence, et qui va durer longtemps. Dorénavant en Iran, tout dissident favorable à Israël ou à l’Occident passera pour un traître à sa nation et en paiera le prix.
Au-delà du guide Khamenei, un homme de 86 ans dont le règne touchait à sa fin, c’est le pouvoir des Pasdarans, infiniment moins religieux qu’à l’époque de Khomeyni et devenu comme une sorte de garde prétorienne ou de phalange nationaliste détentrice de 40% de l’économie du pays, qui va renforcer son emprise sur la nation et diriger la suite des opérations.
La meilleure réponse serait d’ailleurs de sortir une fois pour toutes du traité de non-prolifération que Trump lui-même a violé depuis son premier mandat (et qu’Israël, au passage, n’a jamais signé). S’en réclamer encore n’est jamais qu’une hypocrisie de plus.
Seule bonne nouvelle au milieu de ce désastre : les États-Unis n’auront maintenant plus les moyens financiers et matériels de continuer à soutenir l’effort de guerre ukrainien.
Poutine devrait donc pouvoir achever la libération des quatre provinces russes du Donbass et liquider ce qui reste de l’armée de Kiev d’ici la fin de l’année. À toute chose malheur est bon, comme on dit.
Même les activistes franco-iraniennes qu’on invite partout depuis une semaine sont bien plus jolies que ces irritantes p.tains ukrainiennes, qu’il fallait se farcir à toute heure sur les plateaux de télévision depuis 2022. La vie est toujours pleine de surprises, malgré tout.

Péonia

-18/6/2025- Il est honnêtement difficile de voir combien de personnes croient encore pouvoir former des opinions fortes et valables sans jamais sortir de la bulle étroite des médias traditionnels. Pas de recherche approfondie, pas de curiosité pour d'autres perspectives, pas de volonté de regarder au-delà des frontières nationales. Si c'est le cas, dites-le clairement : « Je ne suis pas assez informé pour juger. » Ce serait au moins honnête.
Mais si vous faites des efforts – si vous passez du temps à creuser dans différents points de vue, à parcourir X, à lire, à écouter, à recouper – alors utilisez votre cerveau. Ne vous contentez pas de décharger vos pensées à Grok ou à toute autre IA. Pensez par vous-même. Posez des questions. Le doute. Vérifiez. Parce que non, tout ce que vous voyez en ligne n'est pas réel. Et à l'ère de la tromperie alimentée par l'IA, croire sans remettre en question est un jeu dangereux.
Ce qui m'énerve vraiment, c'est combien de personnes tombent dans le panneau le plus évident, chaque jour. Vidéos fausses, histoires tordues, mensonges sensationnels – et ils cliquent, likent, partagent, croient. Ce n'est pas seulement naïf. C'est le produit de la paresse, d'un système qui ne nous a jamais appris à remettre en question, et d'une culture qui récompense plus d'être diverti que d'être informé.
Si nous voulons la vérité, nous devons nous battre pour elle. Avec du temps, avec des efforts, et avec le courage d'affronter des faits inconfortables.
@/Zlatti_71

SYMPATHY FOR THE DEVIL

Christian Rol

-22/6/2025- Je n'ai aucun point commun avec les barbus sinistres de Téhéran ou d'ailleurs. Mais encore moins avec les cinglés de par le monde, tous reliés à Tel-Aviv, qui souillent tout ce qu'ils touchent et mènent des guerres pour se refaire la cerise.
L'Iran, présenté sous l'angle du mainstream, serait donc une théocratie irrespirable, peuplée de barbares analphabètes en burqa et turbans, et de citadins "éveillés" qui ne rêvent que Netflix, OnlyFans et autres bienfaits de L'Occident...
Soit. Je n'en sais rien car je n'y suis jamais allé. En revanche, je suis allé en Syrie, en Russie ou en Serbie et ailleurs, autant de cibles d'une même propagande occidentale et je n'a jamais vu dans ces enfers, le cauchemar promis. Peu importe, puisque ce qui compte ce n'est pas la vérité mais les mensonges qui préparent l'opinion publique à regarder les massacres avec bonne conscience.
L'Iran, à terme, c'est mort. Comme l'Irak, la Syrie, la Libye, l'Afghanistan. D'un côté l'extension du Grand Israël ; de l'autre, la Route de la Soie et les réserves inépuisables de pétrole qui n' attendent que les USA et l'Angleterre pour être pillées.
Ça va être coûteux en vies humaines mais les affaires c'est les affaires. Comme disait Madeleine Albright au sujet des centaines de milliers de morts en Irak, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs...
Le pire, c'est que ces grandes gueules de barbus au pouvoir en Iran savent tout cela. Ils savent aussi que leur jours sont comptés et qu'ils vont pouvoir enfin rejoindre Allah et les vierges promises. Perdu pour perdu je ne vois pas ce qui les retient de raser Israël...
Et Donald dans tout ça ? C'était ça ou les Lolita avec Epstein sur Fox News...

PENDANT CE TEMPS-LÀ, À GAZA

Jean-Claude Delhez

-22/6/2025- Jean-Louis Bourlanges, politicien français, faisait remarquer avant-hier la rouerie de Benjamin Netanyahou : il a lancé son attaque contre l'Iran au moment où USA et Iran négociaient un accord, ce qui a mis fin à cette négociation ; au moment où on allait débattre en Occident de la reconnaissance de la Palestine, ce qui a mis fin au débat ; et au moment où le gouvernement Netanyahou était menacé par l'opposition politique.
Ajoutons-y un ultime avantage pour le dirigeant israélien : les mains libres à Gaza pendant que l'attention mondiale se focalise sur l'Iran. Si l'on s'intéresse à ce petit bout de terre, on se rend compte que, chaque jour depuis l'attaque contre l'Iran, les civils tombent comme des mouches à Gaza. Et ils tombent dans des circonstances qui sont toujours les mêmes : une pseudo fondation humanitaire fondée par les administrations Netanyahou et Trump appelle les civils à des distributions de vivres et, une fois ces civils venus, ils sont la cible de tirs qui en abattent plusieurs dizaines chaque jour, parfois plus d'une centaine de morts. Et, à chaque fois, l'armée israélienne contactée refuse de commenter la chose.
On est donc en présence d'une organisation méthodique du massacre, en plusieurs étapes : 1) On affame les civils en les bloquant dans un territoire sans ravitaillement 2) On leur propose des vivres 3) On profite qu'ils s'approchent en vue de trouver à manger pour les tuer.
Ca m'évoque des souvenirs historiques, une méthode en plusieurs étapes. 1) On demande d'abord à des civils de se faire recenser par l'administration et de porter un signe distinctif sur leurs vêtements 2) Ensuite, on les invite à se rassembler dans un lieu public 3) On leur offre un voyage vers l'est, en train, et la suite est connue. Il existe une variante plus expéditive consistant à leur confier une pelle pour leur demander de creuser un trou d'une certaine profondeur, pelle dont ils n'auront plus besoin quelques instants plus tard.
Tout cela n'empêche nullement les pouvoirs européens, de la politique, des médias et des affaires, de poursuivre leur fructueuse collaboration avec le régime politique qui se comporte de la sorte.

21 juin 2025

Denis Collin

-20/6/2025- Ce matin, sur France-Info (il m'arrive d'écouter le "service public" pour ne pas m'enfermer dans ma "bulle"), on parle d'un rapport scientifique qui affirme que les objectifs de maîtrise du réchauffement climatique prévus par l'accord de Paris ne pourront pas être tenus. À qui la faute ? Pas aux politiques, répondent en chœur les chroniqueurs et commentateurs présents. Vous n'y croirez pas, non, les premiers responsables cités sont... les Gilets jaunes qui protestaient contre la taxe carbone ! En second lieu, les méchants qui refusent les ZFE et enfin les "climato-sceptiques populistes" comme Trump. On aurait voulu faire une caricature de ce qu'est devenu le service "public" (aussi public que les filles ainsi qualifiées), on ne pouvait faire mieux. Avec notre pognon, ces gens sont des propagandistes bornés largement équivalents à ce qu'étaient les journalistes soviétiques. Combien de temp tolérerons-nous encore ces laquais du pouvoir ? Quand je pense que certains font de la presse Bolloré leur cible... Les médias nationaux et étatiques sont encore pires.
Stéphane Rozès
21/6/2025

La faillite de l’audiovisuel de service public

Il se doit de garantir une information pluraliste, honnête, indépendante et équilibrée dans les points de vue.
Il est au service de la nation. C’est ce qui justifie qu’il soit financé par l’impôt et bénéficie de son immense privilège de ne pas être encombré de publicité.
Dans la réalité, il est devenu le service de ses journalistes, de leur appartenance de classe à la petite bourgeoisie intellectuelle et de leur idéologie, essentiellement gauchiste, wokiste dans la dernière période.
Cette dérive dans les pratiques éthiques et professionnelles, à l’abri de leur statut et de tout contre-pouvoir, est en outre allée à rebours de l’évolution idéologico-politique de la nation.
Là résident les raisons de la défiance des Français à l’égard des médias, du succès des réseaux sociaux pour s’informer et de celui des médias conservateurs de la galaxie Bolloré.
Les défenseurs de l’audiovisuel de service public – dont je suis, comme ancien chroniqueur à France Inter, LCP-Assemblée nationale, Public Sénat, France Culture – ont assisté, impuissants et attristés, à ce spectacle sidérant : voir la plupart des journalistes du service public creuser sa tombe et la leur.

Le gouvernement israélien d’extrême droite panique et choisit l’escalade

Kuzmanovic Georges

-20/6/2025- Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a exigé "l’évacuation massive de la population de Téhéran".
15 millions de personnes. Une demande totalement irréaliste et irresponsable.
Katz a également annoncé une intensification des frappes contre des cibles iraniennes, visant désormais "les symboles et la structure du pouvoir du régime iranien".
L’opération israélienne prend, selon lui, une tournure stratégique, allant "au-delà du simple cadre des représailles".
Représailles de quoi, au juste ?
C’est Israël qui a attaqué unilatéralement l’Iran – une attaque illégale, survenue en plein processus de négociation sur le nucléaire.
Rappel : cette attaque visait les installations nucléaires iraniennes.
Alors que viennent faire ici les civils de Téhéran ou les "symboles du pouvoir" ? Y aurait-il de l’uranium dans les ministères ou les habitations ?
Et comment imagine-t-on un "changement de régime" si toute la population est censée fuir la capitale ? Un régime sans population ?
La réalité, c’est que l’opération israélienne contre les installations nucléaires a échoué. Et que face à cet échec, le gouvernement Netanyahu/Katz choisit l’escalade, avec des menaces explicites contre des infrastructures civiles et gouvernementales.
Qui est Israël Katz ?
Katz est l’un des faucons les plus radicaux du gouvernement israélien. Il défend une vision annexionniste de la Cisjordanie :
- il soutient la poursuite de la colonisation,
- veut étendre la souveraineté israélienne à toute la région,
- et prône la rupture totale avec l’Autorité palestinienne.
Il rejette catégoriquement toute solution à deux États, déclarant que "la création d’un État palestinien est inacceptable" au nom des "droits historiques d’Israël sur cette terre".
En mai 2025, il a sèchement répondu à l’appel du président français Emmanuel Macron en faveur d’une reconnaissance d’un État palestinien :
"Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier – et nous construirons l’État juif-israélien sur le terrain. Le papier finira dans la poubelle de l’Histoire, et l’État d’Israël prospérera."
Un diplomate exemplaire, sans doute…
Cette fuite en avant idéologique et militaire pourrait bien conduire à la destruction d’Israël lui-même – une perspective que Katz semble juger impensable.
Mais c’est précisément ce soutien inconditionnel des États-Unis à la politique israélienne qui nourrit ce type de postures délirantes, et avec elles, des escalades d’une dangerosité extrême pour l’ensemble de la région – et du monde.

Incohérence stratégique totale

Kuzmanovic Georges

Conflit Israël-Iran

Les dirigeants de l’Union européenne appellent à des négociations immédiates, alors que les combats font encore rage.
L’Iran refuse et pose une condition : un cessez-le-feu d’abord.

Conflit Russie-Ukraine

Cette fois, les mêmes dirigeants exigent… un cessez-le-feu comme préalable à toute discussion.
Autrement dit, l’inverse exact de ce qu’ils proposent ailleurs.

Ce que cela révèle :
• Macron, von der Leyen, Starmer, Merz, Kallas n'ont aucune cohérence. Ni sur les principes, ni sur la méthode. La ligne européenne change selon l’ennemi ou l’alliance du moment. Et ça se voit.
• Dans le cas Israël-Iran, les Européens ont objectivement raison : les négociations se font généralement pendant les combats, pas après.
Si c'est après, c'est qu'un des camps a dû concédé une capitulation sans conditions.
• C’est exactement ce qu’il s’est passé pour mettre fin à la guerre du Vietnam : les Accords de Paris ont été négociés en pleine guerre, pendant... 4 ans !
• Exiger un cessez-le-feu avant de négocier, c’est le signal clair d’un rapport de force défavorable.

Conclusion :
• L’Iran est en difficulté face à Israël.
• L’Ukraine, elle, est en net recul face à la Russie.
• Et... il est URGENT dans ces deux conflits d'organiser des négociations poussées avant que cela ne dérape en conflit mondial !