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31 mai 2024

Pierre Duriot

AFFAIRE TRUMP : PETITE MISE AU POINT RAPIDE SUR LE VERDICT DE CULPABILITÉ

Marc Amblard

1. De quoi Trump a-t-il été reconnu coupable ?

Falsification de dossiers commerciaux dans le cadre d’une transaction visant à calmer les ardeurs d’une ancienne actrice X qui le faisait chanter.

2. Quand la condamnation sera-t-elle annoncée ?

En juillet prochain.

3. Pourra-t-il faire appel ?

OUI. Il aura 30 jours à compter du verdict de New York pour déposer un avis d'appel et 6 mois pour constituer le dossier d’appel complet.

4. Une condamnation pourrait-il l’empêcher de se présenter à la présidence ?

NON. La Constitution dispose qu'un candidat doit être âgé d'au moins 35 ans, être un citoyen américain de naissance et résider dans le pays depuis au moins 14 ans. Il n’y a rien de noté sur les accusations criminelles.

5. Pourrait-il s’amnistier s’il était élu en janvier prochain ?

Non. Parce qu’il s’agit d’une condamnation d’État. Les présidents n'ont compétence que sur les condamnations fédérales.

6. D’un point de vue purement légal, Trump pourrait-il exercer la fonction de président s’il purgeait une peine de prison ?

OUI. Il pourrait toujours légalement exercer les fonctions de président derrière les barreaux. Cependant, le 25e amendement à la Constitution stipule que le vice-président peut assumer temporairement ses responsabilités lorsque le président est dans l’incapacité de le faire.

7. Si les procès engagés contre Trump ne peuvent pas l’empêcher d’être candidat, pourquoi les démocrates sont si véhéments ?

Parce qu’ils veulent qu’il se présente avec l'étiquette d'un condamné plutôt que celle d'un ancien président. Je ne dis pas qu'il s'agit forcément d'une stratégie gagnante, je dis simplement que c'est le but que recherchent ses opposants politiques. On ne connait pas encore le réel impact sur les électeurs américains. Il faudra attendre la semaine prochaine, le temps qu'ils digèrent l'information.

31/5/2024

L’impossible recyclage du plastique

H16

31/5/2024 - Très régulièrement, à la faveur d’une campagne de propag… pardon de conscientisation par l’une ou l’autre organisation de lobbying non gouvernemental, on découvre que l’Humanité rejette une quantité ahurissante de plastique dans la nature, que c’est une catastrophe et que nous allons tous mourir, ce qui explique au passage les lois de plus en plus drastiques imposées à tous les Occidentaux.

Si le rejet dans la nature de ces quantités de plastique ne fait pas de doute, il est toujours un peu surprenant de voir les Occidentaux systématiquement désignés coupables de ces kilomètres cubes de pollution alors qu’à 90%, elle provient de huit fleuves situés en Asie (le Yangtsé étant le premier d’entre eux) et de deux fleuves situés en Afrique. Mais baste, passons : pendant que les Chinois et les Africains salopent leur environnement comme jamais, il est maintenant devenu rituel de morigéner les Européens et de les tympaniser avec un recyclage des plastiques… pourtant quasiment impossible à réaliser.


Eh oui : c’est une information que les écolos et l’industrie n’aiment guère ébruiter mais le recyclage des plastiques est, pour tout dire, une opération si complexe qu’elle est globalement à peu près impossible à rentabiliser. Notamment, les procédés actuels de tri des déchets sont très grossièrement inefficaces et à peu près inutiles.

Tant aux États-Unis qu’en Europe, les études sérieuses menées sur cet aspect aboutissent aux mêmes conclusions : d’une part, la grande majorité des déchets plastiques ne sont pas recyclés du tout, et d’autre part, c’est essentiellement parce qu’ils ne sont pas recyclables.

Pour les États-Unis par exemple, on estime qu’entre 1990 et 2015, autour de 90% des plastiques produits ont fini dans une décharge ou ont été brûlés, 6% ont été recyclés et le reste s’est perdu dans l’environnement.

En fait ce qui est marqué comme recyclable ne l’est que difficilement dans le meilleur des cas, et pas du tout sinon : par exemple, si l’on s’en tient aux définitions de ce qui est recyclable dans le Guide Vert de la FTC américaine, aucun article de restauration en plastique (y compris les couvercles de gobelets en polypropylène que Starbucks vante comme étant recyclables) n’a jamais été recyclable. À ce jour, il n’existe de marchés viables que pour le polyéthylène téréphtalate (PET) et le polyéthylène haute densité (PEHD).

Du reste, même des officines dont on ne peut remettre en cause l’éco-conscience, comme Greenpeace, notent que ce recyclage est une erreur écologique en plus d’en être une économique.

De surcroît, la manie qui consiste à multiplier le recyclage au niveau du consommateur (le tri sélectif) est celle qui produit les moins bons résultats : non seulement les consommateurs se lassent, mais l’infrastructure (de collecte) est rendue d’autant plus complexe ce qui finit par avoir un coût astronomique pour toute la société. Comme le notait en 2021 un think-tank suisse (qui ne sont pas réputés pour être les citoyens les plus crados de la planète, n’est-ce pas), il est à la fois plus efficace et plus économiquement pertinent de faire le tri directement aux déchetteries (le taux de recyclage augmente alors de 15%, et le volume recyclé augmente aussi).

En fait, tout indique que le recyclage actuellement forcé au niveau des consommateurs ne fonctionne pas, mais permet d’apaiser les éco-consciences meurtries des citoyens syntonisés avec Gaïa à force de propagande permanente.


Ces constats posés, il n’en reste pas moins que la production de plastique entraîne inévitablement un coût environnemental, coût qu’il convient de conserver aussi faible que possible.

Si la partie qui est brûlée est relativement facile à gérer (on sait éliminer la pollution atmosphérique de ce procédé et on obtient à présent d’excellents résultats dans les pays occidentaux), la partie qui ne l’est pas nécessite la recherche active de solutions de remplacement viables. On s’étonnera par exemple que les sacs en papier – matière beaucoup plus facile à recycler, comme l’acier ou le verre – aient été remplacés au courant des années 70 et 80 par des sacs en plastiques, au prétexte à l’époque de “sauver les arbres”. C’était évidemment de la foutaise et le résultat d’un lobbying efficace de la part de l’industrie plastique.

Cependant, tout indique que la direction générale prise dans les pays riches est la bonne, dans l’idée sinon dans les applications : réduction de la quantité d’emballages plastiques et remplacement par des alternatives plus simples à recycler (typiquement, le carton ou le papier dont plus des deux tiers en volume sont déjà facilement et économiquement recyclés), utilisation prioritaire de plastiques facilement recyclables et incitation des industriels et des consommateurs par des réductions d’impôts sont quelques unes des pistes envisageables et souvent mises en place.

Mais de façon générale, le principal facteur (et de loin) permettant de diminuer l’impact des productions industrielles sur l’environnement, que ce soit dans le cas du plastique ou, finalement, de tout le reste, c’est l’accession du plus grand nombre possible d’individus à un niveau de vie supérieur : cette augmentation de la richesse permet de prendre en compte les impératifs environnementaux dans les produits dès leur conception, ce qui les rend souvent plus chers, et de payer pour leur recyclage dès leur achat.

Ceci n’est tout simplement pas envisageable dans les pays pauvres tant que n’est pas apparue une classe moyenne suffisamment nombreuse et riche qui peut commencer à consacrer une partie de ses dépenses pour autre chose que les besoins de base. Ceci est vrai quels que soient les arguments des écologistes dont l’erreur a toujours été de faire passer l’environnement avant les humains.

Autrement dit et au contraire de ce que pérorent tous les activistes écolo-climatistes forcenés et autres dangereux gaïatollahs, la meilleure façon de diminuer la pollution sur Terre et de réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement n’est pas de réduire la croissance humaine, de ramener la population à un passé largement fantasmé (mais aussi largement moins écologique et beaucoup plus polluant).

Non.

La réduction de la pollution se fera en augmentant la richesse des individus, ce qui veut dire favoriser le développement humain et la recherche scientifique, donc le capitalisme.


https://h16free.com/2024/05/31/77055-limpossible-recyclage-du-plastique

30 mai 2024

"À tort ou à raison"

"On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j'avais raison ! Par conséquent, j'avais tort ! Tort de croire qu'ils avaient raison. C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort. J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là j'insiste, parce que... moi aussi, il arrive que j'aie tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !!! J'ai raison, non ? Remarquez... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort."
Raymond Devos

Votre épargne bientôt ponctionnée par l'UE ? (vidéo)

Tom Benoit / Philippe Béchade

https://www.youtube.com/watch?v=hnGmSmwXXo0

Emmanuelle Mignon


« S’il est un reproche qu’on ne peut faire à Emmanuel Macron, c’est de manquer de confiance en lui. Alors que l’immigration atteint des sommets, que le niveau de violence est sans précédent, que la dette publique a augmenté de 1 000 milliards d’euros en sept ans – dont 250 seulement à cause du Covid – que partout les services publics se dégradent, que notre influence diplomatique est en repli et que le Rassemblement national risque de faire un score jamais égalé aux élections du 9 juin prochain, il faut somme toute un certain culot pour s’afficher fièrement à la Une de L’Express avec cette formule péremptoire : « Notre stratégie est la bonne ». « Tout va très bien, Madame la Marquise », aurait sans doute été plus approprié. »
L'Express - 29/5/2024

29 mai 2024

Tiephaine Soter

Le parti Renaissance a donc réussi à faire voter un amendement pour modifier les conditions d'accès aux "soins" pour les détenus et les résidents d'établissements psychiatriques, dans le cadre de la loi sur la "fin de vie digne" en cours de débats à l'Assemblée. Il ne s'agit pas de "soins", ici, mais bel et bien de l'euthanasie.
On parle clairement d'aller injecter une substance mortelle à des détenus et des malades mentaux, pour "soulager leurs souffrances". Dans le cadre des malades mentaux, qu'ils soient atteints de façon permanente ou transitoire (dépression...), il faut savoir que légalement, leur consentement ne peut être considéré comme valable à lui seul, pour des raisons évidentes : quand on n'est pas soi-même, on ne peut consentir.
L'amendement que le parti au pouvoir a fait voter avec succès permet de contourner ce consentement de l'individu, en le confiant à des personnes tierces : membres de la famille, proches, médecins. On pourra tuer en toute légalité des personnes à l'état mental altéré. C'est, à tous les égards, exactement ce qu'a commis le régime hitlérien avec l'Aktion T4 : l'euthanasie des malades et handicapés mentaux.
Dans un sens, cela revient à valider la peine de mort pour les "déséquilibrés" du couteau. Mais globalement, on sait très bien que ça va surtout servir à exterminer les personnes atteintes d'un trouble pour faire des économies sur les caisses maladie.
Renaissance est le parti de la mort.

Un débat grotesque

Maxime Tandonnet


29/5/2024 - 500 000 : c’est l’audimat moyen du débat collectif du 27 mai sur BFMTV, dans le cadre de la campagne des élections européennes ; soit, environ, un électeur français inscrit sur cent. Et combien de téléspectateurs ont-ils tenu trois heures et dix minutes devant un spectacle aux accents de cour de récréation, à l’image de M. Glucksman demandant à la candidate des Insoumis de « lui lâcher les baskets » ? C’est dire si les échanges entre les huit têtes de liste ne peuvent avoir qu’une influence marginale sur les sondages et sur le résultat du scrutin. D’ailleurs, ce débat se présentait comme un fidèle reflet d’une vie politique française dominée par la déconnexion envers le pays profond.

M. Bardella était la cible de la plupart des candidats, fréquemment pris à partie par les quatre partis de gauche représentés et par Mme Valérie Hayer. La formule maudite « extrême droite » revenait comme un Leitmotiv et même la sempiternelle accusation de « pétainisme » de la part du candidat communiste ou « d’absence de toute humanité » de la part d’une autre tête de liste… Résultat : d’après un dernier sondage, M. Bardella progresse encore à 34% !

En effet, dans un climat de défiance populaire envers le monde politique, se déchaîner collectivement sur un individu, au point de le placer en position de paria, revient à lui offrir un avantage inespéré. Le président du RN ne propose rien de plus que les autres qui soit de nature à lui valoir une telle réussite sondagière. Cependant, une partie de l’écœurement populaire s’identifie à son image. Sur elle se cristallise, par un effet de psychologie des foules, la réaction d’une frange importante de la France profonde au sentiment de déclassement et de mépris envers elle de la classe dirigeante.

Plus ils cognent sur le RN, plus ils le font monter. Le débat précédent, entre M. Attal et M. Bardella, a une fois de plus illustré ce phénomène. Donné perdant (sinon écrasé) par la plupart des experts et « politistes », le président du RN était considéré comme plutôt gagnant par l’opinion publique, selon divers sondages. Que les responsables politiques ne voient pas ce phénomène d’identification populaire au paria est un signe patent de déconnexion ou d’aveuglement. Car ces élections du Parlement européen constituent avant tout un défouloir. Elles rejouent en 2024, dans les urnes, la crise des Gilets jaunes. La force de la liste RN ne tient pas à un projet ni à des idées (lesquelles ?), ni aux personnalités qui l’animent. Sa force tient à son statut de pestiféré qui lui permet d’incarner, mieux que les autres, le rejet populaire du pouvoir actuel.

Ce contexte explique aussi le naufrage de Mme Valérie Hayer, qui n’est sûrement pas moins compétente que la moyenne des autres candidats… Elle se trouve à contre-courant d’un puissant mouvement populaire d’hostilité envers le pouvoir en place et les hommes qui l’incarnent. Déstabilisée quand l’un des animateurs a sollicité son avis sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine, elle s’est contentée de répondre « je ne suis pas experte de ce sujet ». Cette réponse quasi suicidaire est révélatrice d’un profond malaise, sans doute amplifié par l’initiative sans succès de M. Attal se substituant à elle pour débattre contre M. Bardella ou les déclarations transgressives d’un chef de l’Etat – en principe au-dessus de la mêlée politicienne en tant que président de tous les Français – désireux de descendre dans l’arène et d’en découdre à sa place contre le RN.

Dans ce contexte, les approximations et les absurdités se perdaient dans la tourmente, à l’image de cette candidate proposant une nationalisation européenne de la compagnie Total… Mais en outre, les velléités d’élever le débat en parlant du fond des dossiers ne suffisent pas à modifier le cours d’un fleuve en colère. M. Bellamy, une fois encore, a montré – sans invective ni attaque personnelle – sa maîtrise des questions européennes, par exemple sur le pacte européen pour l’immigration ou l’interdiction des véhicules thermiques. Quelques jours auparavant il avait crevé l’écran en suscitant un large consensus autour de lui par sa dénonciation vigoureuse du débat entre M. Attal et M. Bardella, jugé anti-démocratique (dès lors que privilégiant un seul candidat). Or, les sondages n’enregistrent guère d’effet de son excellente campagne comme de son coup d’éclat. L’actuelle malédiction qui frappe l’étiquette « droite LR » est la clé de ce paradoxe. Elle tient largement au soupçon populaire de connivence avec la majorité au pouvoir, résultat des positions prises par ce parti, notamment pendant la crise sanitaire et sur la réforme des retraites.

Alors, les élections européennes 2024, comme défouloirs, seront vite oubliées, notamment quand viendront les municipales deux ans plus tard. Toutefois, les responsables politiques de tout bord, et plus particulièrement de la droite LR, pourraient en tirer quelques leçons essentielles pour l’avenir de leur courant politique.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/05/29/un-debat-grotesque-pour-le-figaro-vox/
Vincent Verschoore

29/5/2024 - Blast propose une plongée dans les milieux d'influence opaque et de corruption qui ont marqué la "gestion" Covid. Ici, en Belgique, avec une enquête digne d'un film d'espionnage, mais les mêmes acteurs (sociétés de conseils, agents corrupteurs, Big Pharma) étaient présents ailleurs, notamment en France.
Ce que montre ce type d'enquête, par exemple aux USA via la Commission du Congrès, mais aussi en Allemagne avec les "RKI files", et partout où il existe encore suffisamment de contre-pouvoir institutionnel pour questionner les promoteurs de la dictature sanitaire "Covid" et l'enrichissement massif de Pfizer & Cie, c'est que cette gestion n'avait pas grand chose à voir avec "la science", mais relevait d'options politiques et commerciales imposées via un narratif catastrophiste, auquel collaborèrent main dans la main les autorités de santé et policières, un mélange hautement toxique.
Les covidistes, et surtout ceux qui en ont bien profité, tentent d'évacuer tout débat politique en faisant la promotion de toutes sortes de "preuves" de l'efficacité de leurs mesures, mais il est difficile de séparer les chiffres et les modèles bidonnés des données réelles. Autrefois, l'on comptait sur "l'autorité scientifique" pour faire ce travail, par exemple l'ANSM (ou la FDA, le CDC, etc...) mais la désinformation permanente et la soumission aux intérêts commerciaux et/ou politiques de ces agences leur ôtent aujourd'hui toute crédibilité, ainsi qu'aux soi-disant "experts" qui défendent surtout leurs propres intérêts.
C'est une situation non satisfaisante, qui ne pourra se rétablir que par une purge de toute cette corruption. Chose qui n'arrivera évidemment pas avec les gens actuellement au pouvoir (que ce soit en France, en Europe ou aux USA), d'où l'importance de ne rien lâcher.

https://www.youtube.com/watch?v=FUwkLwlpohA

Comment les élites sont devenues de plus en plus bêtes

H16

29/5/2024 - L’Occident a maintenant un grave problème avec ses élites.

Le bon sens permettait déjà de s’en douter, les observations s’accumulant dans le sens d’une déconnexion de plus en plus importante et aux conséquences de plus en plus graves des élites du reste du peuple. Une étude récemment menée par Scott Rasmussen (fondateur de l’institut Rasmussen Reports) permet d’apporter des éléments factuels à ces intuitions.

En substance, l’enquête a porté sur les “super-élites”, c’est-à-dire les individus définis comme étant diplômés des institutions prestigieuses (aux États-Unis, ce sont en gros les universités de la Ivy League comme Yale, Harvard, Columbia, Princeton…), gagnant un revenu annuel supérieur à 150.000 dollars et habitant les villes denses comme New York, Los Angeles qui comptent plus de 10.000 personnes par code postal.

De façon assez logique, on retrouve les caractéristiques suivantes pour ces super-élites : il s’agit de blancs (à 86%) qui sont très majoritairement (67%) dans la tranche d’âge la plus professionnellement active (35-55 ans) et qui sont largement pro démocrates (i.e. socialistes américains) à 73% et pour 47% d’entre eux, tenants des politiques de Bernie Sanders (le plus à gauche de ces socialistes américains).


Il en découle que là où 57% des Américains pensent que les libertés se sont largement érodées ces dernières années, cette super-élite pense, à 47%, que le gouvernement en accorde encore trop. De façon encore plus surprenante, 70% de ces élites pensent même que le gouvernement fait ce qu’il faut la plupart du temps et lui accordent donc leur confiance. D’ailleurs, 69% ont confiance dans les membres du Congrès, contre 6% des Américains en moyenne…

Autrement dit, cette super-élite (qui représente bien moins d’un pour cent des Américains) est de plus en plus diamétralement opposée aux opinions et aspirations des 99% des autres Américains : par exemple et outre les orientations politiques, les premiers sont particulièrement anxieux à l’évocation du climat quand le reste de la plèbe est nettement moins préoccupée par le sujet.

Notons au passage que ce qui est vrai aux États-Unis peut être retrouvé de façon très proche voire exacerbée dans les sociétés occidentales européennes, notamment en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, dont les élites copient assez visiblement ce qui se passe outre-Atlantique.

Tout ceci atteint un tel point que les super-élites ont maintenant une nette tendance à se radicaliser sur cette question du climat et quelques autres, devenues des colifichets de ces élites, d’autant plus qu’au contraire de la plèbe, ils accordent beaucoup de leur confiance dans les institutions. Ceci n’améliore en rien ni l’opinion qu’ils ont des classes inférieures (les 99% de non élites) ni leur capacité à regarder la réalité en face, leurs fréquentations étant quasiment endogames.

S’y ajoute l’effet “maison communale” ou “Longhouse effect”, observation du fait que les deux dernières générations ont donné aux normes sociales un poids disproportionné aux préoccupations féminines, aux méthodes féminines de contrôle de la société, de direction et de modélisation du comportement.

(Ainsi, en 2022, les femmes occupaient 52% des postes de cadres aux États-Unis et obtiennent plus de 57% des licences, 61% des maîtrises et 54% des doctorats. On retrouve le même phénomène, à différents degrés, dans tous les pays occidentaux, qui s’accompagne de la perte de prestige des professions concernées. La féminisation galopante de la magistrature en France en est une excellente illustration.)


Concrètement, on se retrouve avec des élites qui se cooptent entre elles, en cercle fermé, et dont les comportements se calent progressivement et de façon disproportionnée sur les impératifs féminins.

Or, tout ceci entraîne plusieurs problèmes.

D’une part, le conformisme appelle le conformisme : comme l’ont montré Worchel et Cooper dans une étude parue en 1976, les femmes ont tendance à se conformer plus facilement que les hommes aux normes sociales. Du reste, l’étude de Mori et Arai (2010) montre même que la conformité par pression sociale marche particulièrement bien auprès des femmes (et pas des hommes). Or, lorsqu’elles dirigent, elles choisissent en moyenne les individus les plus conformistes et donc plutôt des femmes. D’où la féminisation de certaines professions qui s’accélère.

D’autre part, ceci revient à “écraser” la sélection des personnes vers la moyenne globale de l’intelligence, et pas vers l’excellence. En effet, les personnes les plus conformistes choisissant aussi les personnes conformistes, elles vont assez naturellement fort peu s’écarter de leur propre niveau intellectuel, amenant à éliminer progressivement (notamment des postes de direction) les personnes les plus atypiques (dont les plus intelligentes) ce qui entraîne un abaissement global de l’intelligence des directions des organisations dans lesquelles elles auraient dû se trouver.

Or, la population capable de diriger des projets, des groupes d’individus et des organisations en général est une population par définition peu nombreuse, qui représente en gros 5% de la population globale (seuil correspondant à un quotient intellectuel de 125 ou plus).

Quelle que soit la population considérée et indépendamment de l’intelligence des individus qui la composent, il existe en outre une quantité relativement stable de personnes capables de prendre des décisions indépendamment de la pression sociale. Cette proportion évolue autour de 15 à 20% et a été amplement démontrée lors de l’épisode pandémique.

De façon logique, il apparaît donc raisonnable de dire qu’il existe environ 1% de la population qui soit suffisamment apte à diriger des groupes et à faire preuve d’assez d’anticonformisme pour ne pas céder à la pression sociale, et donc de prendre des décisions éventuellement politiquement incorrectes mais qui s’avèrent malgré tout correctes, pérennes ou porteuses de plus de fruits que des décisions consensuelles mais sous-optimales (voire délétères).

Malheureusement, en Occident, tout a été fait et continue d’être fait pour que justement, cette fine tranche de population (qui représente un petit pour cent) n’ait plus accès aux postes de pouvoir ou de décisions dans la société en général ou les entreprises. Elle est essentiellement mise à l’écart par les conformistes et ceux qui valident, suivent et implémentent scrupuleusement les décisions conformistes des groupes du moment, et qui se cooptent tous entre eux.


Ceci se traduit par la disparition de la méritocratie, remplacée par les réseaux, les groupes de copains-coquins, les accointances, la “promotion canapé” ou la diplomocratie transformée en une diplomosclérose particulièrement visible en France actuellement.

La guerre ouverte actuellement menée contre la liberté d’expression – dont l’effet le plus palpable est, précisément, de pouvoir tenir des discours non conformes – est la traduction concrète de la disparition de cette population spécifique et de son remplacement par un autre pourcent, celui des élites décrites précédemment (qui sont, elles, militairement conformes). Il en va de même avec les lois d’exception destinées à entraver la réussite des indépendants d’esprit, les empêchant de se démarquer ou de s’élever.

Parallèlement, on ne peut que noter la multiplication des récompenses pour les individus les plus conformes, les “idéologiquement purs”, quand bien même leur médiocrité est impossible à masquer : l’adoubement médiatique et politique des fact-checkers, les doctorats en études de genre et autres clowneries, les Chief Happiness et autre “ESG/DEI manager” dans les entreprises sont autant de ces hochets institutionnels qu’on distribue à des gens qui, dans une société moins conforme, seraient coursiers ou en cuisine dans un fast-food.

On pourrait soupirer et espérer simplement que cette tendance se calme un peu mais malheureusement, l’avènement des médiocres et de la conformité se traduit très concrètement par la ruine du modèle occidental, et surtout la mort plus ou moins directe de millions d’individus : l’arrivée de semi-habiles au pouvoir, ce sont des empilements de décisions imbéciles qui conduisent des personnes tout à fait compétentes à être écartées pour y placer de parfaits inutiles voire nuisibles (mais conformes).

Ce qui se passe avec Boeing (et ses avions qui perdent des pièces en vol), ce qu’on observe sur les plateaux télé et leurs experts de Prisunic, les idées consternantes qui remplissent toute la culture occidentale actuelle depuis ses films jusqu’à sa musique en passant par la politique ou son industrie, sont autant d’exemples qui attestent de ce “grand remplacement” des gens capables mais honteusement non conformes et politiquement incorrects, par des conformes affûtés comme du beurre chaud.

L’ensemble des systèmes (politiques, juridiques, économiques, industriels, sociaux) de l’Occident étant de plus en plus complexes, à mesure que les compétents sont écartés, ne restent plus que les conformistes pas trop malins pour tenter de les maintenir, bientôt remplacés par les conformes rigides de plus en plus bêtes… ce qui ne fonctionne pas.

La dégradation de toutes les institutions, de toutes les infrastructures et du tissu même de la société en témoigne : s’il ne se ressaisit pas vivement, l’Occident est foutu.


https://h16free.com/2024/05/29/77051-comment-les-elites-sont-devenues-de-plus-en-plus-betes
Pierre Duriot

La France condamne l’entrée des soldats russes dans le Donbass, mais elle n’a pas condamné les bombardements des populations du Donbass pendant des années, par ses propres dirigeants. La France, ou plutôt Macron, décide de donner des armes à l’Ukraine, nos canons Caesar, des véhicules blindés, des munitions. Mais elle n’est pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit. Puis elle donne de l’argent, dont une partie conséquente est détournée, en toute connaissance de cause, mais la France continue à donner de l’argent, encore plus même. Mais elle n’est pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit…
Des soldats français sont allés en Ukraine, certes, pas sous les couleurs françaises, mais tout de même. Mais elle n’est toujours pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit… Aujourd’hui, il faut passer à la vitesse supérieure et Gluksmann, candidat aux européennes, explique qu’il faut livrer à l’Ukraine des armes françaises capables de frapper des objectifs sur le territoire russe, sans penser que si des armes françaises frappent la Russie, des armes russes pourraient frapper la France. Et des instructeurs français devraient se rendre en Ukraine, aux dernières nouvelles c’est fait. La France sera-t-elle cobelligérante cette fois ? Mais non bien sûr, puisque c’est elle qui décide. Personne n’a l’air de penser que c’est Poutine le tsar, qui pourrait décider du moment auquel la France lui apparaîtra comme cobelligérante. Il faut se souvenir qu’avant la guerre avec la Russie, la France n’avait strictement aucune relation diplomatique avec Kiev et des relations commerciales minimalistes.

28 mai 2024

Macron : la bourde et l’affolement

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


28/5/2024 - Macron dans son affolement, n’en finit plus de proposer un débat à Marine Le Pen, pendant la période électorale des Européennes. Il pense sans doute que, comme il a eu le dessus sur elle au cours de deux débats de second tour des présidentielles, il pourra faire descendre le RN dans les intentions de vote. Il oublie plusieurs choses, à fonctionner comme d’habitude, dans l’instant, comme un gamin capricieux qui voit ses affaires mal s’emmancher. Il oublie que pour une raison inexplicable, mais l’intéressée nous le dira peut-être un jour, Marine Le Pen aurait pu tranquillement le déstabiliser, les dossiers ennuyeux ne manquaient pas, entre l’affaire Alstom, le bilan financier, l’état des services publics, les mises en examen des ministres et ainsi de suite. Curieusement, elle a ménagé le président en 2022. On se souvient également que le total des voix de la candidate RN avait dégringolé en direct sur France-2, sans que ne soit donnée la moindre explication rationnelle, pour arriver au rapport de 58/42%, un écart très significatif qui n’était pas vraiment prévu par les sondages.

Il oublie aussi qu’il n’est pas candidat aux Européennes, mais président de tous les Français. Il sort ainsi de sa fonction, il en a l’habitude, entre les cuites en Afrique, les étreintes avec de jeunes étalons couleur d’ébène, les poses avec des musiciens danseurs déjantés, ou avec des comiques youtubeurs, sans compter les noms d’oiseaux permanents à l’adresse des Français. On imagine mal le Général de Gaulle dans de telles postures. Mais Attal, le premier ministre, avait été dépêché lui aussi, alors qu’il n’est pas non plus candidat, pour tenter d’enrayer la descente aux enfers de Valérie Hayer. La presse a expliqué en long, en large et en travers que Bardella avait été battu à plate couture, mais quelques jours après, les sondages montrent le contraire. Le président trépigne donc, il lui faut son débat pour ridiculiser, ou tenter de le faire, la députée RN qui n’est pas non plus candidate. Pathétique. Et tout le monde espère que Marine n’ira pas se fourvoyer dans ce piège grossier, avec des pseudo-journalistes en service commandé pour le pouvoir… comme toujours.

Mais ce faisant, Macron n’est plus président, virtuellement, il n’est plus qu’un candidat affolé, à la remorque de sondages qui ne lui sont pas favorables. Pire, il donne au RN, une véritable stature de parti de gouvernement, en le désignant comme susceptible de prendre le pouvoir, ce après quoi court le RN depuis des lustres : apparaître comme un parti de gouvernement parfaitement dédiabolisé : c’est chose faite, par la grâce de Macron. On ne peut pas crier « hou-hou, attention au parti des méchants de l’extrême droite » et en faire un interlocuteur privilégié « en même temps ». Et ses arguments, déployés en Allemagne sont pour le moins surprenants. « Nous avons besoin de plus d’Europe ». Allons donc et pourquoi ? Pour aller faire la guerre en Ukraine, se faire submerger par des normes de plus en plus débiles, ou pour accueillir de plus en plus de ces migrants cités chaque jour dans les faits divers ?

Et de se plaindre, avec la cohorte de journalistes subventionnés, que les Français ont le tort, c’est bien connu, les Français ont tous les torts, de « nationaliser » le scrutin. Les finauds éditorialistes expliquant que les Français confondent tout : « Ce n’est pas un scrutin national ». Ah bon ? Parce que les Français ne souffriraient pas chez eux des conséquences des décisions européennes, qui vident leurs bas de laine, rendent leur présence risquée dans les lieux publics et les obligent à des dépenses sans cesse plus élevées pour maintenir leurs maisons et leurs voitures aux fameuses « normes » ? Oui, c’est bien aussi un scrutin national, parce que les décisions iniques de cette Europe impactent quotidiennement, ici, nos existences devenues précaires. Et donc, les Français auraient raison de ne pas voter pour la clique du président, le plus zélé à appliquer les directives européennes et le plus zélé pour perdre avec délice, une à une, les prérogatives souveraines de la France. Le voilà en passe de donner notre porte-avion, notre dissuasion, notre siège à l’ONU : ce ne serait pas de la « haute-trahison », par hasard ? La loi de 2007, par l’article 67, précise le principe de l’irresponsabilité du chef de l’État. Aucune action ne peut être engagée contre lui pour des actes accomplis en sa qualité de Président, même après la fin de son mandat. Cette immunité est valable à la fois dans le domaine pénal, civil et administratif. Elle vise à protéger la fonction présidentielle et non son titulaire. Mais l’article 68 prévoit la possibilité de destituer le Président, en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat : le meurtre ou autre crime grave, les comportements contraires à la dignité de la fonction, l’utilisation manifestement abusive des pouvoirs présidentiels aboutissant au blocage des institutions, refus de promulguer les lois, de convoquer le Conseil des ministres, de signer les décrets et les traités. Ou par exemple, donner à une instance supra-nationale, l’Europe, les leviers de la souveraineté nationale, ou décider seul de la participation à une guerre qui ne nous regarde pas ? Il semble qu’on soit aux prises avec un peu tout cela ?

L’exercice de la démocratie, c’est le pouvoir par le peuple sur les affaires de son pays. Si le peuple est soumis, par des dirigeants indignes, à une instance supra-nationale non élue, comme la Commission Européenne, qui fait la pluie et le beau temps dans le quotidien des Français, nous ne sommes plus, de facto, en mesure d’avoir un quelconque pouvoir sur les affaires de notre pays et donc, nous ne sommes plus en démocratie. Nous ne le sommes déjà plus vraiment, on avait bien compris cela, mais en ne virant pas les amis de Macron le 9 juin prochain, les prochaines élections, si elles ont lieu, risquent de n’être qu’un genre de folklore que l’on oubliera vite. Par son entrée en campagne, le président ne commet jamais qu’une bourde de plus, montre ostensiblement son affolement et confirme que nous sommes bien en dictature.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

https://t.me/R_P_France

27 mai 2024

Marc Amblard

27/5/2024

UN FAUX AMI EN TROP

Gabriel Nerciat

Dans cette campagne des européennes (que contrairement à d'autres je trouve plutôt plus intéressante que celles de la dernière décennie), celui dont les airs de gentillesse hypocrite et de hardiesse parodique décidément ne me reviennent pas, c'est bien le Bel Ami de Laurent Wauquiez et d'Eric Ciotti.
Plus je le vois, avec ses yeux bleu canard et son sourire de pasteur méthodiste faussement ingénu, dans les nombreux débats où il tente péniblement de s'imposer, plus il me fait penser aux personnages incarnés par Bourvil dans les premiers films de Jean-Pierre Mocky, faux derches paroissiens qui pillent les troncs des églises ou veulent à grands frais rétablir l'ordre et l'harmonie dans les familles bourgeoises dispersées et alanguies.
Depuis quelques jours, tout le gratin journalistique le porte aux nues pour la pseudo-algarade assez puérile mais parfaitement préméditée qu'il a provoquée, tel un nouveau François Bayrou, chez Caroline Roux, après le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella.
Bellamy qui veut défendre le pluralisme sur la télévision d'Etat, c'est un peu du même tonneau, à mes yeux, que Gérard Miller lorsqu'il entreprenait de défendre l'innocence féminine des actrices et des maquilleuses agressées par les metteurs en scène et les acteurs de cinéma.
Pourquoi personne ne lui rappelle-t-il que le parti auquel il appartient et qu'il représente dans cette élection (LR, ex-UMP) est précisément celui qui, avec le PS, a empêché pendant plus de vingt ans, par le maintien du scrutin majoritaire à deux tours et l'institutionnalisation du pseudo-cordon sanitaire inventé par François Mitterrand, plus d'un quart du peuple français d'avoir droit à une représentation digne de ce nom à l'Assemblée nationale ?
A l'époque, le manque de pluralisme, et le rejet grandissant dont faisaient l'objet les milieux parlementaires par leur faute, ne semblaient pas beaucoup gêner les partisans de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.
Mais maintenant que la poule aux oeufs d'or a cessé de pondre et que LR ne sait plus trop comment contrarier sa lente entrée en agonie, ma foi c'est la vertu outragée que le gentil professeur de maintien catholique de Versailles croit pertinent de mettre en scène quand il passe en deuxième partie de soirée à la télévision.
A la place de Caroline Roux, je lui aurais répondu ceci :
"Quel est donc votre problème, petit Monsieur ? Votre candidate a fait moins de 5% à la dernière élection présidentielle, et les deux formations politiques auxquelles appartiennent l'actuel Premier ministre et le président du RN étaient déjà largement en tête lors des derniers scrutins nationaux et européen. Peut-être parce que eux ont vraiment quelque chose de clair à dire sur l'Europe, et ne font pas à Strasbourg, où vous allez voter pour la reconduction d'Ursula von der Leyen et les futurs traités de libre-échange, l'exact contraire de ce qu'ils préconisent à Paris.
Si vous ne connaissez pas la différence entre les premiers rôles d'une pièce et les personnages secondaires, ou entre les personnages secondaires et les figurants, il est grand temps de vous renseigner.
En fait vous devriez plutôt nous remercier : dans cinq ans, si vous êtes encore là, c'est avec Nathalie Arthaud et François Asselineau que vous aurez l'opportunité de débattre sur un autre plateau. Seulement après 23h30."
Pour moi, j'espère vraiment (sans trop y croire) que ce drôle de Tartuffe et ses pitoyables coéquipiers recueilleront moins de 5% des suffrages dans deux semaines.
Cela leur donnera enfin une vraie occasion de couiner.

L’Occident joue les Karens du droit international

H16

27/5/2024 - Alors que les opérations menées par Israël à Gaza semblent augmenter d’intensité, la Cour Internationale de Justice (CIJ) vient de demander à l’Etat hébreu d’« arrêter immédiatement son offensive militaire ».

Ces jugements de la Cour Internationale de Justice, organe des Nations Unies créé en 1946, semble ainsi s’ajouter aux demandes de Karim Khan, le premier procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), un organe indépendant créé suite au Statut de Rome en 1998, qui souhaite que soit lancé des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants du Hamas et ceux d’Israël, estimant qu’ils se sont rendus coupables de crimes de guerre et contre l’Humanité.

Cet empilement de décisions judiciaires pousse à noter la croissance presque difficile à suivre de ces affaires et de la multiplication de l’utilisation de différents cadres nationaux et internationaux pour poursuivre des individus ou des pays en fonction des humeurs du moment.

Ainsi, le cas d’Israël n’est pas isolé, loin s’en faut et il n’y a guère besoin de remonter loin dans le temps pour voir une nouvelle bordée d’agitations judiciaires internationales, cette fois-ci à l’encontre de la Russie : d’abord en 2014 (suite à l’invasion russe de la Crimée) puis en 2022 (suite au conflit ukrainien), la “communauté internationale” – i.e. un sous-ensemble correspondant aux pays occidentaux, en gros – avait décidé d’empiler des sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine. De même, la Hongrie de Orban fait aussi les frais au sein de l’Union européenne de ses prises de positions favorables aux Russes.


Ces sanctions n’ayant eu pour la Russie qu’un effet modeste voire carrément contre-productif, il a été décidé de disposer des avoirs russes gelés depuis le début du conflit en Ukraine afin d’armer Kiev.

Souplesse du droit international qui permet donc à certains pays de piocher dans les avoirs d’un autre ; s’il n’y avait pas eu quelque vote auparavant, cela pourrait s’apparenter à un vol. Que c’en soit ou non, une telle décision sera lourde de conséquences : les pays qui investissent en Europe recalculeront leur risque à l’aune de cette décision et choisiront probablement d’abandonner ces pays à leur sort, voire en profiteront pour vendre ces bons avant que leur valeur rejoigne la fiabilité contractuelle de ces pays.

Au final et quand bien même la décision fut prise puis votée dans un cadre tout ce qu’il y a de légal, on peut se demander si ce vernis de justice n’aura pas servi qu’à aveugler les dirigeants qui ont pris là une funeste décision.

En pratique, on voit surtout se multiplier les occurrences d’une “justice occidentale”, à laquelle les uns et les autres font appel de façon sélective, en croyant résoudre les problèmes du monde alors qu’elle apparaît de plus en plus percluse de contradictions et de doubles standards embarrassants que seules les dirigeants font mine de ne pas voir.

On avait déjà noté la façon très particulière des États-Unis de lire et appliquer le droit international, leur seconde incursion en Irak offrant une magnifique démonstration de leur audace juridique (et, du reste, les cas d’interprétation hardie de ce droit se sont multipliés depuis les années 90).

Depuis, les dirigeants occidentaux multiplient les institutions et les organes concrétisant une sorte de droit international, multiplient les références à ce dernier dans la marche du monde, mais multiplient aussi les applications ambigües voire les violations à ce même droit. L’exemple de Julian Assange, actuellement détenu en prison sans le moindre procès pour avoir mis à jour des éléments qui se sont tous révélés exacts, laisse ainsi songeur et la discrétion des organes internationaux (CPI, CEJ, CIJ et d’autres, pourtant dédiés à lutter contre les injustices mondiales) devant ce cas ne semble guère froisser les médias. La mollesse de ces mêmes institutions dans le cas des Ouighours, des Tibétains, des Yéménites, des Arméniens et de tant d’autres laisse aussi perplexe.

Ces différents exemples amènent à constater que l’Occident n’arrête pas de brandir le levier judiciaire pour faire mine de régler certains de ses différents problèmes comme une sorte de Karen surexcitée qui en appelle de façon sélective aux plus hautes autorités afin de faire avancer son agenda, en accompagnant sa distribution incessante de moraline d’une volonté farouche de coller des normes, des règles et du juridique absolument partout ce qui lui permettra au passage de punir tout impétrant qui oserait s’ériger contre elle.


Cela ne vient pas de nulle part.

Les élites occidentales développent – surtout actuellement – un véritable culte à la norme : tout doit être réglé par celle-ci. Les échanges et arrangements économiques, sociologiques et géopolitiques naturels, humains, sont devenus secondaires, contingents de ce droit à géométrie variable. Il faut de la norme, de la règle, de la loi, avec un côté systématique qui ne peut pourtant même pas se parer d’un côté logique puisqu’il verse régulièrement dans l’arbitraire (ce qui rend l’ensemble de l’édifice ridicule aux yeux de ceux qui n’y souscrivent tout simplement pas). À ceci s’ajoute que ces institutions du droit international ne sont pas toutes ratifiées de la même façon (les États-Unis et Israël n’ont pas ratifié la CPI par exemple) ce qui en rend leurs admonestations d’autant plus inaptes.

Eh oui, le droit n’est, en lui-même, qu’une convention qui n’a aucune valeur lorsqu’elle est détachée des contingences du réel : les sanctions contre la Russie, gesticulations de papier sans lien avec la réalité de terrain et la géopolitique factuelle, ont été un magnifique exemple de cette virtualité du “droit international”, qui contraint effectivement les Européens mais pas les États-Unis (qui détestent les engagements internationaux contraignants au point de s’en protéger dans leur propre loi), ni les Russes, ni les Chinois ni les Indiens…

Or, actuellement, il y a en politique une confrontation majeure entre la pensée institutionnelle qui voit le monde à travers des institutions et du droit – qui est souvent du droit positif (par opposition au droit naturel) et donc politique – et le réalisme politique, la diplomatie et la stratégie géopolitique qui cherchent à appréhender le monde tel qu’il est.

Manifestement, les élites occidentales s’enferrent chaque jour un peu plus dans la première vision, pendant qu’une part croissante des dirigeants non occidentaux s’attachent à la seconde vision, plus réaliste. Et s’il est évident qu’il y a aussi des réalistes en Occident – certains d’entre eux doivent même utiliser l’idéalisme et l’idéologisme exacerbé des autres pour avancer leurs propres objectifs pragmatiques – ce ne sont pas eux qui prennent les décisions.

Petit-à-petit, cela se traduit par une perte totale de crédibilité du droit international, et la responsabilité en incombe lourdement à l’Occident.


25 mai 2024

L'Union européenne, cataclysme social, économique, démocratique... La France en danger !

Jacques Cotta

Alors que les élections européennes approchent, nul n'évoque l'essentiel : le projet de l'UE appuyé par Macron au service d'un mondialisme sans limite, passe par la destruction des nations, et donc de la France... A voir, commenter et partager.


Débat de la honte (A-B) suite, et tragédie de la courtisanerie

Maxime Tandonnet


25/5/2024 - Le baratin médiatique qui a suivi le débat de la honte est presque aussi lamentable que ce dernier. La plupart des médias se sont donnés le mot pour dire qu’Attal avait été « le vainqueur » de cette supercherie, de ce grand-guignol lamentable. Or, ce n’est pas du tout le ressenti populaire qui renvoie les deux protagonistes dos à dos.

Voyez par exemple les effets de l’esprit courtisan : le Monde, l’Opinion, Libération (le pompon), RTL, Nouvel Observateur, LCP etc. etc. Bref, dans leur immense majorité, les éditorialistes (sauf ceux du Figaro, Europe 1, Marianne et le JDD) semblent s’être passés le mot : Attal a battu Bardella, il a gagné et atteint ses objectif qui était d’apporter un soutien à la liste Renaissance en perdition.

La discussion sur la nature du débat, son caractère anti-démocratique car violant le principe d’égalité face au suffrage universel a été largement étouffée. Le vertigineux cadeau offert au RN, présenté ainsi en opposant officiel du gouvernement – et la complicité évidente entre le pouvoir macroniste et son alter ego lepéniste (voir photo ci-dessus) – ont été passés sous silence.

Or, les téléspectateurs n’ont pas vu le même débat à la télévision que les journalistes concernés. Selon un sondage paru le lendemain, les Français qui l’ont regardé ne considèrent pas du tout qu’Attal en soit sorti vainqueur. « Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Sur les huit grands domaines d’action testés dans le sondage et abordés durant l’émission, le président du Rassemblement national (RN) a été jugé, en moyenne, plus convaincant par 51% des Français exposés au débat contre 46% pour le premier ministre. » Si la tonalité médiatique dominante attribue la victoire de M. Attal, il n’en est pas du tout de même des Français qui ont assisté à cette mauvaise séquence de politique-spectacle… La servilité, la courtisanerie, le conformisme et la soumission au pouvoir en place sont l’un des drames de la démocratie française.

Et d’ailleurs, quelle est la vérité, entièrement passée sous silence ? A 21h35, soit une demi-heure après le début du débat, sur la plus grande chaîne publique de télévision, les téléspectateurs n’étaient qu’1,16 million à regarder le débat. La moitié avaient décroché. L’audience était de 7,3% des téléspectateurs ce qui est absolument dérisoire pour un débat d’un Premier ministre face à un prétendu « chef de l’opposition ». Bref, pas un Français sur 60 n’y assistait. Les Français, 63 millions de Français (sur 64 et quelque) n’avaient rien à faire de cette opération de propagande, ce faux combat de coqs, cette blague odieuse et malsaine. C’est ce que tous les journaux et tous les médias, dans une démocratie libre, auraient dû avoir le courage ou la lucidité de dire plutôt que la surenchère de fayotage.


24 mai 2024

La réaction de M. Bellamy au débat lamentable entre M. Attal et M. Bardella

Maxime Tandonnet


24/5/2024 - « Qu’est-ce qui permet d’organiser la confrontation entre ces deux personnes ? Comment est-ce que vous les avez choisis ? Comment est-ce que vous avez choisi d’organiser cette confrontation ? Qu’est-ce qui vous permet de les avoir invités, eux ? Est-ce que ce sont les sondages, ce sont les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ? Où est la candidate ? (…) J’ai du respect pour (elle), elle mène cette liste, elle est courageuse. Qui est tête de liste de la majorité présidentielle ? On nous a déjà fait le coup tellement de fois. En 2017, Macron-Le Pen. En 2022, Macron-Le Pen. En 2024, à nouveau, on va nous expliquer que c’est ça à nouveau le sujet. Rien ne justifie que le service public mette en scène ce débat. Ni les sondages, et surtout pas la réalité du débat européen. Il y a plus de la moitié des Français qui ne se reconnaissent pas dans le débat qui vient d’avoir lieu. »

FX Bellamy a entièrement raison. Le débat d’hier soir entre deux jeunes gens qui n’ont jamais travaillé de leur vie, en tout cas sur des emplois sérieux au service de la société, privés ou publics, ou géré une mairie, deux garçons sans la moindre expérience de la vie ni du monde du travail, et au parcours semblable de purs militants politiciens, demi-instruits l’un comme l’autre, n’ayant jamais rien fait, rien prouvé, rien réussi de concret, sans autre mérite que la courtisanerie, l’un comme l’autre, et qui prétendent donner des leçons aux Français, avait quelque chose d’affligeant. De tout cœur, je souhaite que le pays se réveille, ouvre les yeux et choisisse de sanctionner, non pas des individus (dont au fond, tout le monde se fout), mais une forme de corruption de la démocratie dans un climat général de servilité, de soumission de courtisanerie médiatique (TV) qui honnêtement fait froid dans le dos.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/05/24/la-reaction-de-m-bellamy-au-debat-lamentable-entre-m-attal-et-m-bardella/

Un nouvel âge d’or du nucléaire ?

H16

24/5/2024 - Pendant que la France hésite entre fermer ses centrales nucléaires et les relancer dans un « En Même Temps » foutraque très macronien, des sociétés se lancent dans la production de petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR pour “small modular reactor”), notamment aux États-Unis.

Au-delà des géants du secteur (comme Westinghouse, General Electric Hitachi Nuclear, General Atomics), on peut évoquer NuScale, TerraPower (financé par Bill Gates, au passage) ou encore Kairos Power

Cependant, le petit dernier (arrivé il y a quelques années seulement) qui nous intéresse est Aalo Atomics.

Cette startup s’est lancée dans le pari de produire, d’ici 2026, des SMR en… 60 jours entre la commande et la fin de fabrication, pour un coût de 3 cents du kWh. Pour cela, elle développe un microréacteur de 10 MW refroidi par du sodium liquide, utilisant l’hydrure d’uranium et de zirconium (UZrH) comme combustible.

Ce type de refroidissement et de combustible apporte les avantages suivants :Économie, sûreté, compacité : ces réacteurs fonctionnent à la pression atmosphérique, ce qui réduit la complexité et le coût des systèmes de sécurité.
Plus le combustible est chaud, moins il est réactif ce qui évite l’emballement. C’est cet aspect qui explique pourquoi il est même utilisé dans les réacteurs de recherche (sur les campus universitaires).


On pourra écouter une intéressante interview de son fondateur ici, et voir la présentation du concept .

Aalo Atomic promet donc, en industrialisant massivement son processus de fabrication, de fournir en temps record une source d’énergie très dense, très sûre, très peu polluante. Et ces dernières qualités ne sont pas une exagération.

Ainsi, selon le Ministère américain de l’énergie (DOE) – on pourra se référer à ce rapport page 390, la construction de réacteurs nucléaires est la source d’énergie la moins gourmande en matériaux, après le gaz naturel.


Une unique pastille de combustible de dioxyde d’uranium pèse environ 7 grammes (6,2 grammes d’uranium, 0,8 d’oxygène), mais génère environ 3,5 MWh d’énergie. Cette énergie générée équivaut à 318 litres de pétrole, soit une tonne de charbon et environ 337 m³ de gaz naturel. Sa densité énergétique élevée lui confère une grande efficacité.

Ainsi, pour 1000 MW électriques :Un réacteur électronucléaire (rendement 33%) consomme 27 tonnes d’uranium enrichi à 3,2% par an.
Une centrale thermique (rendement 38%) consomme 170 tonnes de fuel ou 260 tonnes de charbon par heure.
Un barrage hydroélectrique de 100 m de haut nécessite 1200 tonnes d’eau par seconde.

Ces pastilles sont assemblées en colonnes de 300 (appelées crayons), elles-mêmes groupées par 250. Un tel assemblage permet de fournir de l’énergie à 10.000 foyers pendant trois ans jour et nuit sans arrêt, même quand il n’y a pas de soleil et même quand il n’y a pas de vent (dommage pour Sandrine Rousseau et ses moulins à vent).


Question sûreté, si l’on considère le nombre de décès par térawattheure (TWh) (ici : OurWordInData), l’énergie nucléaire est bien meilleure que l’énergie éolienne et l’énergie hydraulique. Le nucléaire fait 1 000 fois moins de morts que le charbon, ~614 fois moins de morts que le pétrole, ~154 fois moins de morts que la biomasse et 94 fois moins de morts que le gaz naturel. En fait, par rapport à l’hydroélectricité, le nucléaire fait 43 fois moins de morts. L’énergie solaire photovoltaïque lui est comparable.


Oh, oui, certes, mais ce serait aller un peu vite en besogne : quid des accidents ?

Sur les plus de 400 réacteurs nucléaires civils en production actuellement, les accidents sont peu nombreux : en 18.000 années × réacteurs d’expérience nucléaire dans le monde, on compte 16 accidents en tout, sur 65 ans d’exploitation, et 13 sont très limités et 3 seulement sont majeurs, en 1979 (Three Miles Island), 1986 (Tchernobyl) et 2011 (Fukushima).

Ni l’accident de 1979, ni celui de 2011 ne firent de victimes. Celui de Tchernobyl fit (selon le rapport de l’UNSCEAR, p64-65) 43 morts directement attribuables à l’événement et environ 4000 de façon indirecte, sachant que pour ces derniers, l’aspect multifactoriel des maladies est très important. On pourra consulter les rapports suivants pour se faire une idée : ONU UNSCEAR , rapport UNSCEAR, CiteseerX


Les conclusions des nombreux rapports sont claires (même si elles ne sont pas médiatiquement entendues) : l’accident fut spectaculaire mais le nombre de morts limité.

Même en prenant le chiffre de 4000 morts sur les 38 ans depuis la catastrophe, le nucléaire est très peu dangereux comparé au charbon qui provoque plus de morts chaque année dans son minage, et des centaines de fois plus en exploitation avec les particules fines (cf https://tinyurl.com/5yns5auz, https://tinyurl.com/45j2r2zv, https://tinyurl.com/mwnj2kdj).


Et alors qu’Aalo arrive à sa phase commerciale, DeepFission (https://deepfission.com) commence tout juste le travail sur ses petits réacteurs à eau pressurisés… insérés dans des puits de plus d’un km de profondeur.

La société vient de déposer il y a deux mois son projet auprès de la Commissions de régulation nucléaire américaine (la Nuclear Regulatory Commission, NRC) : DeepFission project.


Le procédé profite de la pression de 160 atm due à la colonne d’eau (plus d’un kilomètre de haut), mais n’a pas besoin des enceintes de pression des installations PWR actuelles.

Même dans le pire des cas (emballement du cœur), une telle installation permet d’éviter toute conséquence pour l’environnement en surface, et s’affranchit de supporter les aléas environnementaux (tsunamis, tornades, et même les tremblements de terre).

Et en pratique, un tel emballement est impossible : un accident de perte de réfrigérant ne peut pas se produire à la suite d’une fuite dans une conduite, car le réacteur n’est pas entouré d’air mais immergé dans de l’eau à haute pression.

Quant au réacteur, relié par câbles pendant son fonctionnement, il peut être récupéré en fin de vie.

DeepFission espère pouvoir se lancer dans 4 ou 5 ans.

Ces éléments promettent un nouvel âge d’or nucléaire. En tout cas, pour des raisons économiques autant qu’écologiques, on devrait le souhaiter : qu’on soit écolo ou non, le nucléaire est effectivement la solution la plus adaptée, et de loin. Dans ce tableau et compte tenu de son prestigieux passé, espérons que la France tire son épingle du jeu.


https://h16free.com/2024/05/24/77681-un-nouvel-age-dor-du-nucleaire

Pfizer sur le gaz

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


24/5/2024 - Pfizer est plus que jamais dans la tourmente, il se murmure que la boîte pourrait être traînée devant les tribunaux aux US, mais pas avant les élections européennes ni américaines. Elle est déjà l’entreprise, ou l’une des entreprises qui a payé le plus d’amendes au monde. Quelle pourrait être la raison objective de ce report ? En quoi ces deux évènements seraient-ils susceptibles de perturber le déroulé des audiences, les investigations ou les interrogatoires ? On ne voit pas. En revanche on comprend qu’un tel procès mettrait dans l’embarras les responsables encore au pouvoir ayant œuvré durant cette période trouble avec des répercussions en Europe. C’est bien entendu le cas de la France où la macronie s’est particulièrement distinguée dans cette affaire. Devoir rendre des comptes, ou du moins être indirectement agité par les effets d’un procès qui prendrait forcément un caractère international en pleine campagne, serait catastrophique pour Hayer, qui n’a pas besoin de cela pour couler lentement dans le fond du classement.

Mais tout de même, une justice indépendante aurait-elle à se soucier de ces échéances pour faire son travail ? D’ailleurs quel est-il exactement, faire éclater la vérité ou protéger un pouvoir qui semble de plus en plus corrompu ? On peut a contrario imaginer qu’une défaite de ceux qui sont à l’origine des politiques Covid de l’époque scellerait le sort des protagonistes. C’est d’autant plus vrai que les révélations sur les intrigues du laboratoire fusent, rendant les malversations ou cachotteries que certains n’ont pas manqué de faire pour soutenir une vaccination de plus en plus douteuse, pour ne pas dire pire. Ainsi, selon la Prescription Medecines Code of practices, Authority, Pfizer a fait la promotion d’un médicament sans licence et a violé un total de cinq codes réglementaires. Si on rajoute à cela l’opacité des contrats signés entre Pfizer et von der Leyen, qui a agi sans mandat et donc à titre privé, cela aggrave considérablement la position du géant pharmaceutique et celle de ses complices. En France tout est fait pour que rien ne sorte, au point que l’on s’empresse de faire voter des lois pour s’assurer que ce type de révélations ne puisse pas voir le jour.

À l’étranger les aveux vont bon train et n’en finissent pas de donner raison à ceux qui chez nous, dénonçaient les vaccins et les pratiques qui y étaient associées comme inutiles et dangereuses. Ils ont été calomniés, bannis, traités de criminels. Mais au fur et à mesure que la vérité voit le jour, ce dernier qualificatif colle de plus en plus à la peau de ceux qui ont fait la promotion de cette vaccination. Un exemple parmi d’autres : Lawrence Tadax, directeur adjoint des NIH (National institues of Health) a été contraint d’admettre que le COVID était bien d’origine biomilitaire, sorti tout droit du laboratoire de Wuhan. Le Docteur Andrew Hupff, ancien dirigeant d’EcoHealth alliance, a concédé que A Faucy en 2018 avait approché la Defense Agency (Darpa) pour financer le projet de recherche DEFUSE sur le gain de fonction (aggravation de la toxicité d’un virus) des coronavirus des chauves-souris. Tout ceci étant confirmé par l’eurodéputé Christine Anderson. On se souvient que le professeur Montagnier avait immédiatement affirmé que l’étude de la structure du virus montrait son caractère non naturel, donc trafiqué par l’homme. Il fut aussitôt banni des plateaux et l’objet de moquerie odieuse et déplacée. Tout comme le furent, peu après Martine Wonner, les docteurs Peronne et Raoult. Rappelons que ces deux derniers géraient habituellement les pandémies en France.

Dans le même temps on apprend qu’AstraZeneca retire son vaccin du circuit. Officiellement il n’y a plus la demande, en réalité c’est parce que les effets secondaires dévastateurs vont finir par rattraper les acteurs de ce drame et qu’ils veulent se mettre à l’abri. C’est bien tard. Aux US pour les moins de 45 ans le nombre de cancers a doublé entre 2022 et 2023, sans que l’on s’aventure pour le moment à relier cette explosion à la vaccination. « On ne comprend pas » : refuser d’admettre, mais jusqu’à quand ? La VAERS, qui est un programme américain de surveillance des effets des vaccins, destiné à mesurer le bilan bénéfice/risque, permettant ainsi de maintenir ou pas un vaccin, vient de publier des chiffres alarmants. Sur tous les décès enregistrés de 1988 à 2021, ceux des vaccins COVID sont équivalents sur un an à ceux de tous les autres vaccins sur 33 ans. Peut-on encore parler de coïncidence, ou de hasard incompréhensible ? Une enseignante marocaine souffrant d’effets secondaires fortement handicapants a porté plainte contre l’État. La justice vient de lui donner raison et a condamné l’État à lui verser 250 000 dirhams à titre de dommages et intérêts. D’un côté un pays assume, de l’autre, l’Espagne, se couvre en refusant de reconnaître les victimes, arguant que tous ont été volontaires. Pourtant il fait quand même le lien entre les injections et les myocardites, mais dégage sa responsabilité sous ce motif. C’est une autre façon de se disculper. Il devient impossible de nier les effets secondaires, alors on renvoie la charge sur les victimes, soi-disant consentantes.

La perversité de l’argument était prévisible, eu égard au document qui devait être signé avant l’injection, alors que celle-ci était nécessaire pour continuer à exercer certaines professions. Rendre obligatoires des substances expérimentales est illégal. C’est bien le cas actuellement et ça l’était encore davantage au moment de la campagne de vaccination. Il devient clair que les politiques et les propos agressifs qui ont été tenus contre ceux qui doutaient, qui alertaient sur la dangerosité de ces faux traitements, sont en passe de retrouver la dignité qu’on leur a sciemment volée. Que vont répondre tous ces caciques devant ces aveux ? Désolé… un peu court tout de même, d’autant que l’on a confirmation que ce vaccin n’empêchait pas non seulement de transmettre le virus mais ne protégeait pas non plus, même pas des formes graves puisque les « variants » n’étaient pas mortels. C’est donc en pleine connaissance de cause que le gouvernement a forcé les soignants, médecins, pompiers, à se vacciner au risque d’exposer des patients au virus et de leur rajouter des complications dont ils se seraient bien passés. La responsabilité des promoteurs devra bien entendu être engagée, tout comme celle de ceux qui ont validé des lois en ne pouvant ignorer leur côté inutile et surtout dangereux dans les effets qu’elles produiraient. Après le sang contaminé, Fabius pourrait bien se retrouver une nouvelle fois compromis dans un scandale sanitaire. Rassurons-nous, il a évité le pire quand il était directement concerné, alors là… C’est la magie de notre grande démocratie, qui a inventé pour ses responsables et uniquement pour eux la formule « responsable mais pas coupable » avant de la compléter par « coupable mais pas condamnable » dans l’affaire Tapie impliquant Christine Lagarde. Prétendre que nos décisionnaires n’étaient au courant de rien ne tient plus et ressemble à une vaste farce, depuis que les révélations venues de l’étranger n’en finissent pas de donner raison à ces « fripouilles » de complotistes. Encore aujourd’hui les autorités helvètes sont démasquées et l’on apprend que les informations faites au public ont été largement épurées de certains éléments qui n’allaient pas dans le sens de la doxa officielle. Nous aimerions bien voir nos parlementaires s’emparer du sujet et demander des comptes. Il est à craindre que ce ne soit pas pour demain encore une fois, quand bien même cela serait, nous aurions droit à une série d’excuses et de regrets éplorés, larmes de crocodile qui n’effaceront jamais ces années noires, ni ces pratiques qui ont conduit à des morts et des blessés graves. Nettoyer la France de ceux qui se sont vautrés dans cette abjecte compromission pour que nous ne revivions plus jamais cela serait nécessaire, mais tant que nous aurons des oppositions complices pratiquant la politique de la chaise vide ce sera clairement utopique. La corruption est profonde et il faudra du courage et un changement total pour en venir à bout. Malgré tout, la vérité avance dans certains pays, mais en France elle arrive encore à rester sous une chape de plomb.