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31 août 2023

Yann Bizien

⬦ On ne peut plus aborder la question de la guerre à l’est de notre continent sans enflammer les passions et sans recevoir des insultes de la part du grand cercle de la bonne conscience, du conformisme, du politiquement correct, de la pensée unique et des alignés.
⬦ Certes, la Russie a agressé l’Ukraine en février 2022 et violé le droit international. Mais Vladimir Poutine nous a envoyé de nombreux signaux rouge écarlate que notre classe politique ignorait, délaissait et ne voulait pas voir, laissant l’OTAN s’étendre toujours plus à l’Est jusqu’aux frontières russes, et la guerre civile faire ses ravages entre la Russie et l'Ukraine.
⬦ La Russie « endiguée » par le fait accompli a donc voulu apporter une réponse militaire aux avancées de l’OTAN vers l’Est, à l’armement de l’Ukraine et au chaos généré dans le Donbass par le non-respect d’accords internationaux.
⬦ Aujourd’hui, nous voyons une guerre qui s’enlise, un front qui ne bouge quasiment pas et des armées ukrainiennes qui ne font toujours pas la différence malgré un effort de soutien militaire colossal et un financement occidental d’environ 160 Mds de dollars.
⬦ Alors, faut-il encore alimenter cette logique de guerre par procuration jusqu’au dernier soldat ukrainien, avec notre argent ?
⬦ Il est normal de poser cette question puisque l’effort de guerre ukrainien ne dépend plus que de l’argent des contribuables des pays membres de l’OTAN.
⬦ Je voudrais donc rappeler 10 arguments essentiels pour contrer le discours de propagande favorable à la guerre à outrance de tous les bellicistes de salon et promouvoir en contrepartie une option de paix durable et d’équilibre :
⬦ Nous devons avoir pour postulat que l’Union européenne ne pourra pas rester durablement en conflit avec la Russie. Il n’y a pas de solution possible par la guerre. Nous sommes géographiquement condamnés à rester des voisins et donc à commercer ensemble. De plus, la Russie est et restera une puissance nucléaire ; nous ne pouvons pas aller trop loin dans ce conflit, sous peine d’aboutir à une catastrophe d’anéantissement réciproque. Ce n’est pas ce que nous voulons, quand on a un esprit bien fait et que l’on examine de façon responsable les causes et les conséquences de cette guerre ;
⬦ Nous ne pouvons pas imaginer une guerre perpétuelle qui finirait par nous mettre tous à genoux et c’est d’ailleurs peut-être ce que certaines puissances espèrent, sans le dire ;
⬦ Tant par son histoire, sa géographie et sa diversité culturelle, explosive, l'Ukraine ne peut pas être admise ni dans l'Otan ni dans l'UE comme souligné récemment par Nicolas Sarkozy, mais aussi par Dominique de Villepin et Hubert Védrine … Pardonnez-moi, ce n’est pas rien en termes d’expériences géopolitiques, diplomatiques et de pratique du pouvoir ;
⬦ L'Ukraine doit devenir un pont neutre entre la Russie et l'Europe occidentale parce que le régime russe ne reculera pas et qu’il ne faut pas espérer le changer car il pourrait devenir encore plus dur ;
⬦ Il n’est pas honnête de faire croire le contraire au régime de Kiev avec des promesses politiques, économiques et de victoire militaire intenables avec une contre-offensive qui patine ; l’Ukraine ne peut plus retrouver ses frontières de février 2022, ni celles de 2014 ; il est absolument malhonnête et honteux de lui avoir fait croire le contraire ; la Crimée est peuplée à 75% par des gens plutôt partisans de la Russie ; il n’est même pas envisageable d’y organiser un scrutin sous surveillance de l’UE qui n’y a aucune légitimité;
⬦ La guerre est la continuation de la politique autrement et un acte de volonté ; mais le rapport de forces est tel aujourd’hui que, malgré tous nos efforts, même les États-Unis doutent de la nécessité de poursuivre l’action militaire ; la Russie s’adapte avec son patriotisme, la détermination de son régime, ses ressources, son industrie et ses soutiens ;
⬦ Le régime corrompu de Kiev est fortement soupçonné d’être responsable des opérations clandestines de sabotage des gazoducs Nord Stream qui ont provoqué une rupture énergétique entre la Russie et l’UE ; le président ukrainien, si cela est confirmé par l’Allemagne, pourrait être directement responsable d’un acte de guerre contre les intérêts allemands et européens ; dans ce cas, nous ne pouvons plus lui accorder notre confiance ;
⬦ Cette guerre alimente l’inflation et affecte toute notre économie, notre pouvoir d’achat, le quotidien et l’avenir des Français, pendant que les États-Unis en retirent tous les dividendes en vendant des avions de combat, leur gaz, leur pétrole et du blé à des pays membres de l’UE, mais aussi des centrales nucléaires à la Pologne ;
⬦ La Russie, de son côté, n’a rien perdu ; bien au contraire, elle a obtenu des gains territoriaux et le régime russe fédère autour de lui tous les pays qui ont une dent contre l’Occident avec la Chine, l'Inde, la Corée du Nord, l'Iran, des pays du Golfe arabo persique, mais aussi une bonne vingtaine de pays d'Afrique qui, animés par la haine des anciens colonisateurs, se précipitent dans les bras de la Russie ;
⬦ La réalité est que le temps de la négociation pour la paix est venu ; mais nos technocrates européens, soumis à l’atlantisme, sont bien incapables de proposer un plan de paix et n’en ont même plus la légitimité, tellement ils ont alimenté la montée aux extrêmes.
⬦ Cette guerre ne produit plus aucun résultat. Il est illusoire d'imaginer une grande victoire ukrainienne et une défaite magistrale de la Russie.
⬦ Cette propagande est une mascarade occidentale, une gigantesque opération d'influence ratée, coûteuse et meurtrière.
⬦ Il faut donc vouloir la paix et s’en donner immédiatement les moyens en désignant pour cela un leader neutre, charismatique, expérimenté, compétent et légitime.
⬦ Je précise que je ne suis payé que par ma retraite, depuis le 2 janvier dernier, que je ne vois aucun représentant d’une puissance étrangère, que je n’appartiens à aucun mouvement anti guerre, que je n’ai aucune carte d’adhésion à un parti politique et que mon téléphone ne sonne quasiment plus.
⬦ Les fous de guerre qui brûlent notre argent feraient bien aujourd’hui d’ouvrir les yeux, d’avoir un peu de lucidité, de bon sens et surtout l’esprit de responsabilité. L’Ukraine est un pays détruit, ravagé et en position latérale de sécurité. Ses ressources sont limitées et son effort de guerre ne dépend plus que de notre argent et de notre volonté.
⬦ Nous ne pouvons plus financer cette guerre car nous n’en avons pas les moyens et notre volonté a des limites.
⬦ Pas question de faire de la propagande pacifiste et munichoise ici. Il s’agit de se détacher de l’idéologie dominante, de prendre conscience des réalités cruelles de cette guerre et de considérer qu’elle ne peut plus durer dans ces conditions.
⬦ Pas la peine, également, de m’invectiver et de m’injurier. Je ne vais pas réagir aux propos outranciers de ceux qui ne sont jamais montés sur le front, qui n’ont jamais trempé des rangers dans le sang des tranchées, qui n’ont jamais entendu siffler des balles, qui n’ont jamais reçu des éclats d’obus et qui n’ont jamais vu le cadavre d’un soldat qui ne savait pas vraiment pourquoi et pour qui il faisait la guerre.
⬦ Vite, la paix à l'Est. Pas une paix trompeuse et punitive. Une vraie paix durable et d'équilibre sur les lignes de front actuelles.

Le Monopoly

Alexis Haupt

Travaille, tu pourras tout t'acheter ! Tout, sauf le temps qui passe et que tu perds à gagner ta vie.
Un jour j’ai joué au Monopoly. Je lançais les dés sans rien acheter contrairement à mes partenaires de jeu, excités par l’acquisition des maisonnettes de plastique vert dans les quartiers les plus cotés du plateau en carton. « Tu vas perdre ! » me disaient-ils, à quoi je rétorquais que j’étais certain de gagner. Au bout de quelques tours, en continuant de ne rien acheter, je perdis effectivement. Propriétaire de rien, je dus quitter le jeu. « On t’a bien dit que tu perdrais ! ». « Cela dépend de l’objectif que je m’étais fixé ! » répondis-je. Mon objectif était de quitter cette table le plus vite possible pour aller faire des choses plus sérieuses : penser à la société idéale, chercher la cause des causes de tous les maux du monde des hommes, élever ma conscience en méditant sur moi-même ainsi que sur l’Univers qui m’entoure, chercher ma place dans cet Univers, me demander si un cerveau conscient ne serait pas un plus grand spectacle qu’un Univers inconscient, tenter de comprendre ce qu’est un être vivant, ce qu’est l’Homme et de découvrir s’il dispose d’un libre arbitre. Bref, jouer au Monopoly ne valait pas la chandelle, je préférais lire les penseurs de ces vingt derniers siècles.
En quittant le jeu, je gagnai ma liberté et les moyens d’utiliser le temps qui m’a été offert pour grandir en tant que personne. Et toi, lecteur, tu utilises ce temps si précieux pour jouer au « Monopoly » avec des vrais billets de banque ! Même si tu fais grandir ton patrimoine immobilier et ton compte en banque, tu as perdu d’avance ! Ta réussite, ta brillante carrière n’a de valeur que dans ce « jeu » ! Ce « jeu » dont les règles ont été inventées par des hommes, de simples hommes ! En prenant de la hauteur, juste un petit peu, en sortant de ce « jeu », ta réussite n’est rien ! Tu as gagné et mis de côté de la monnaie de singe dans une société fondée de toutes pièces par des grands singes, des Homo sapiens ! Au sein même de cet Univers, le clochard qui pense et médite, celui-là même qui a fait son Cogito, qui a compris qu’il était la conscience de l’Univers, est infiniment au-dessus des plus haut placés de ce « jeu » si ces derniers ne visent rien d’autre qu’une belle carrière à l’intérieur de cette société, de ce « jeu de société ». Telle est ma vision du monde dans lequel je vis, ce monde où l’on passe ses journées à courir derrière l’argent et à consommer à tout-va.
Bref, j’ai joué au Monopoly. En pleine partie, j’ai levé les yeux au ciel, j’ai contemplé les étoiles en méditant, puis j’ai quitté la table de jeu. On m’a dit : « Tu es fou, où vas tu ? ». « Faire des choses plus sérieuses, les fous, c’est vous qui lancez des dés du matin au soir jusqu’à la veille de votre mort ! ».
Travaille, mon ami, et tu pourras tout t’acheter dans ce monde où l’on a coutume de répéter que « le temps c’est de l’argent ». Oui tout, sauf le temps qui passe et que l’on perd à gagner sa vie ! Mais quel triste monde que celui où l’on réduit le temps à de l’argent !
Le Monopoly. Livre 1

Le boniment présidentiel ne marche plus

Gilles La Carbona


Macron n’en finit pas de chercher une reconnaissance, ou une porte de sortie. Il tente par tous les moyens de se réinventer mais en utilisant toujours la même méthode : la palabre. Dans sa quête permanente de grandeur et de gratitude éternelle, l’homme se perd, s’enlise, et obtient le contraire de ce qu’il souhaite.

Il y a d’abord eu son grand débat. On a découvert Macron truqueur, imitant Castro dans des monologues au verbiage prétentieux et creux, durant des heures. Les résultats de cette grande consultation avec son égo ont fait un flop. Puis il a réitéré avec son CNR, reprenant le célèbre acronyme gaullien et remplaçant le R de Résistance par Refondation, pour tenter de rallier l’ensemble de la classe politique à son « projet », dont on cherche encore les lignes directrices pour le bien de la France : nouvel échec cuisant.

Mais il insiste, il n’a que cela en tête, se montrer, faire parler de lui, il veut qu’on l’aime autant qu’il s’aime lui-même, tout en insultant et méprisant ceux qui le critiquent, ou qui s’opposent vraiment. Ainsi il relance une « initiative politique d’ampleur ». L’immodeste personnage ne recule devant aucune boursouflure sémantique pour attirer le chaland. À l’origine il ne désirait pas inviter le RN ni la NUPE, c’est du moins ce qui se murmurait dans les couloirs du pouvoir : info ou intox allez donc savoir. Finalement c’est la LIOT qui n’est pas conviée. Le grand démocrate souffrirait-il d’une rancœur tenace contre ceux qui ont failli faire tomber son gouvernement ? Comment apprécier l’événement qui se veut national, donc fondateur, si certains sont écartés ? On se prendrait à soupçonner une ruse. On ne peut pas dire qu’une initiative qui commence avec la censure d’un groupe parlementaire soit de bon augure. C’est même l’inverse, souligner ainsi une constante brouille grandit la scission qui existe entre lui et le reste des Français. Il se présente non comme le président de tous, ce qu’il devrait incarner, mais comme l’homme de certains, de moins en moins nombreux d’ailleurs. Et pour les autres, il leur est demandé de venir seul, sans conseiller et de laisser les portables à l’entrée, on se croirait au Politburo. Qu’a-t-il de si secret à révéler pour craindre des fuites ? Comment créer une dynamique de consensus en pratiquant l’omerta ? Décidément les méthodes d’autocrate se banalisent.

En réalité c’est une mascarade de plus, un enfumage destiné à amener de façon presque forcée, l’ensemble de la classe politique à confirmer ses choix. Bref c’est le moyen pour lui de trouver une légitimité qu’il n’a plus depuis longtemps. Si seulement il pouvait utiliser son article fétiche, le 49.3 pour faire approuver son initiative, comme le monde serait merveilleux. La démagogie de la démarche s’amplifie avec des avant-propos qui vont même jusqu’à nous faire croire que cela pourrait déboucher sur des référendums. Qui avalera encore cela ? Macron hait les référendums. L’occasion lui a été donnée d’en faire un avec les retraites, il s’en est bien gardé. Il pourrait même en lancer un sur sa loi immigration. Mais ne rêvez pas, il ne se risquera pas à consulter les gueux que nous sommes sur une question essentielle. Qu’avions-nous à attendre de cette nouvelle comédie ? Rien. Les oppositions auraient été bien inspirées de se tenir loin de cette tartuferie. Y aller c’est déjà accepter le jeu de dupe de Macron. Elles ont fait le choix d’y aller, elles ont toutes vu un président « hors-sol », « déconnecté », « plus en phase avec les Français ». Au moins, pour une fois, elles sont d’accord.

Les LR s’imaginent encore être écoutés et donc peser sur les décisions, alors qu’ils ne sont que les seconds couteaux destinées à faciliter la macronie dans sa destruction programmée de la France. Macron ne discute pas, il gouverne à coups de matraques, de 49.3 et ne mérite pas que l’on s’assoie à sa table. Ses idées sont disqualifiées avant même d’être exprimées. Ses collusions avec les cabinets-conseils étrangers sont avérées, l’ensemble de ses ministres est compromis dans des affaires louches : il n’y a plus rien à espérer et, à quelque chose malheur est bon, les oppositions ont eu l’air de s’en rendre compte. Véran, parlant de rencontre « historique », rien moins, propose déjà de palabrer encore : pour quoi faire ? Y aller, c’était se pétrir d’illusions, y retourner serait trahir le peuple. Le boniment n’a pas marché et ne marchera plus. Une forme de descente aux enfers a peut-être commencé, il va falloir enfin faire bloc systématiquement et mettre en échec toute forme de nuisance de la part de cette « bête » gouvernementale désormais blessée. 31/8/2023

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Gilles Casanova

Il a suivi le conseil de L'Express, sa famille vient de s'acheter une villa de 5 millions de dollars au bord de la mer Rouge, il faut quand même bien ça pour tenir… il pourra y inviter Raphaël Glucksmann.

30 août 2023

Quelles sont les villes les plus dangereuses de France ?

Sarah Ponchin

Mis à jour le 26 Juin 2023

Quelle ville détient le palmarès des agressions et de cambriolages en un an parmi les communes françaises de plus de 20 000 habitants ?

Linternaute.com a analysé dans le détail les derniers chiffres du service statistique du ministère de l'Intérieur (SSMSI) de la délinquance enregistrée par la police et la gendarmerie nationales, relayées sur la plateforme data.gouv.fr. Les faits de délinquance (violence de rue, cambriolage, vols, violences sexuelles) pour mille habitants des communes de plus de 20 000 habitants ont été exclusivement comparés. Sur les 480 communes de plus de 20 000 habitants recensées, quelle ville détient le palmarès de la criminalité sur plusieurs indicateurs ? Découvrez notre TOP 30 :

Et la palme de la ville la plus dangereuse de France revient à... Lille !

Lille dans le Nord est la grande ville la plus touchée de France par la violence en 2022. La capitale des Flandres a les voyants au rouge : 115 faits de violence pour 1 000 habitants… En effet, selon un décryptage du Figaro, on enregistre cette année là +22% de vols avec arme, + 24% de vols dans les véhicules, et +23% de violences dans l'espace public… D'après l'adjoint chargé de la sécurité de Lille Jean-Claude Menault, "il est de jurisprudence constante que la ville de Lille est déficitaire en termes d'effectifs de police". "Le risque moyen statistique sur le territoire de Lille d'être victime d'un crime ou d'un délit est de 106 pour mille, soit 10.64 %", selon ville-data.com.
 
Le classement des villes françaises les plus dangereuses en 2023

Dans le top trois des mauvais scores arrive Lille comme vu plus haut avec un total de 115 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2022, suivie de Saint-Denis dans le département de la Seine-Saint-Denis, avec un total de 113 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2022, et la capitale, Paris, avec un total de 107 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2022. Découvrez notre top 30 des grandes villes les plus violentes de France :

  1. Lille
  2. Saint-Denis
  3. Paris
  4. Lyon
  5. Orly
  6. Bordeaux
  7. Grenoble
  8. Cannes
  9. Rouen
10. Marseille
11. Puteaux
12. Aubervilliers
13. Valenciennes
14. Agde
15. Roubaix
16. Cayenne
17. Bobigny
18. Dax
19. Avignon
20. Angoulême
21. Nantes
22. Pantin
23. Vénissieux
24. Saint-Ouen-sur-Seine
25. Toulouse
26. Noisy-le-Sec
27. Douai
28. Perpignan
29. Saint-Herblain
30. Villeneuve-la-Garenne

https://www.linternaute.com/sortir/magazine/3146231-article/?fbclid=IwAR2V1ABfsNNwviCslKH8lpvb88GtS273EpQXZxcCVjTxvXDXZsStyLk1mZk

Allez les gueux, il faut payer maintenant !

H16

Heureusement que nous avons avec Emmanuel Macron un expert de la finance à la tête de l’État ! Heureusement que l’économie du pays est gérée de main de maître par des cadors comme Bruno Le Maire ! Sans ceux-là, quelle sombre direction le pays prendrait-il ?

C’est probablement grâce à cette équipe de choc affûtée comme une lame japonaise que déjà se dégagent de fermes pistes pour une prochaine baisse des impôts.

Oui, vous avez bien lu : Emmanuel Macron a récemment confirmé vouloir lancer un grand plan d’économies.


Pensez-donc ! Deux milliards d’économies d’impôts pour le contribuable, que voilà une somme… ridicule lorsqu’il faut la mettre en face d’un déficit public de plus de 150 milliards d’euros et qui a en plus le bon goût d’augmenter encore par rapport à l’année dernière, déjà particulièrement chargée à ce sujet !

C’est dit : d’ici 2027, on repasse sous les 3% de déficits annuels et on taille dans les dépenses publiques. Vous allez voir, ça va très bien se passer et même si absolument rien de concret ne ressort pour le moment des déclarations ampoulées de Macron, on sait que l’idée de s’atteler à un raffermissement des finances publiques, qui trottait depuis un moment dans la tête de l’Exécutif, commence à prendre forme.

Bon, certes, en même temps, les déclarations en provenance de son gouvernement peuvent laisser quelque peu perplexe : pour Babeth Borne v1.23, l’intelligence artificielle à la tête des ministres, il n’est évidemment pas question d’augmenter les impôts des ménages, et tous les petits calculs sont aussi formels que contraires aux odieuses rumeurs de l’opposition selon lesquelles une telle baisse serait difficile à réaliser. Ainsi, il n’y aura pas de hausse de certaines taxes (sur l’alcool par exemple, dont la consommation baisse), et il va de soi que les aspects concrets et palpables, chiffrés et détaillés, de ces non-hausses voire de ces baisses seront publiés un jour, promis, juré, craché.


À présent, même si l’on peut déjà se réjouir de ces belles promesses, on ne peut s’empêcher de remarquer que certains, notant de façon chafouine que la dette publique de la France a explosé, atteignant désormais 111% du PIB (contre 98% lors de l’arrivée au pouvoir de Macron en 2017), prévoient malgré tout quelques petits ajustements taxatoires ici ou là : augmentation des taxes sur les autoroutes et les aéroports, augmentation salée de l’éco-contribution et autres malus écologiques (qui permettent de bien syntoniser à coups de taxes le consommateur et Gaïa), fin de certaines niches fiscales (notamment sur certains produits pétroliers), etc…

Autrement dit, les impôts qui n’augmenteront pas (en 2023) pourraient bien, en même temps, augmenter, et furieusement en plus (mais en 2024).

Il y aurait comme un petit bobard pour l’une ou l’autre partie, mais qui ment donc ? S’agit-il de ceux qui expliquent, chiffres à l’appui, que les impôts vont croître vigoureusement, comme du reste ils l’ont sans cesse fait depuis plusieurs années, ou s’agit-il plutôt de Macron et de son équipe dont tout l’historique des promesses tenues et de l’absence de tout mensonge est fermement établi ?

Au-delà de cette question rhétorique, on doit se rappeler que le triplet d’années passées s’est surtout illustré par une dépense sans frein : difficile en effet d’oublier le Prince du Koikilenkouth lorsque la pandémie s’est déclenchée. Difficile aussi d’oublier la multiplication des distributions d’argent du contribuable pour tenter de compenser les fermetures arbitraires de magasins imposées par le gouvernement ; la découverte que cet argent ne provient pas d’une étable de licornes magiques mais de nulle part ailleurs que du portefeuille des contribuables (présents et à venir au travers d’une dette qui a explosé à plus de 3000 milliards d’euros) n’est une surprise que pour les plus incultes des Français, et n’a été consciencieusement camouflée par la brochette de félons au pouvoir qu’à des fins purement électoralistes…


À ces petits ajustements budgétaires et financiers, on doit ajouter le panorama économique actuel qui donnera un côté particulièrement agité au tableau peint par l’actuelle équipe gouvernementale.

En effet, pendant que Bruno Le Maire va se tortiller pour faire bricoler un budget par ses équipes de Bercy, l’inflation, elle, va continuer de flirter avec des sommets qu’on n’avait plus vus depuis des décennies. Or, cette inflation – dont le chiffre est toujours aussi honteusement sous-estimé par des statistiques gouvernementales d’un optimisme maintenant dangereux – signifie mécaniquement un renchérissement de tout ce que la France importe, à commencer par l’énergie. Et comme la France n’a plus, pour ainsi dire, de capacités industrielles, elle importe comme jamais. Autrement dit, l’effet douloureux de l’inflation va en être d’autant accru.

En outre, cette forte inflation se traduit aussi dans des taux d’emprunt élevés. Pour un État bien géré, cela peut être à peu près neutre. Pour un État empêtré dans une dette colossale et un déficit chronique obèse, cela se traduit par une véritable cavalerie sur ses remboursements. Le roulement de la dette, qui était jusqu’à présent relativement facile à opérer pour les équipes de Bercy, va s’en trouver considérablement compliqué. Seul Bruno Le Maire pourra nous sauver d’un dérapage.


Parallèlement, il reste assez peu de doutes sur le fait que l’immobilier pourrait subir une “tempête parfaite”, qui provoquera plusieurs effets négatifs massifs sur les finances publiques : l’effondrement des transactions immobilières signifie une baisse majeure des rentrées fiscales pour les collectivités locales ainsi qu’une baisse de revenus pour l’État au travers des taxes sur la construction ou l’entretien des biens immobiliers par exemple.

Enfin, on peut aussi se demander comment Macron et son équipe vont prendre en compte la véritable nécrose du tissu économique que provoque l’augmentation record des faillites des petites entreprises françaises : alors qu’on se rapproche actuellement du record historique de 2008 qui voyait 250 défaillances par mois, le gouvernement semble résolument regarder ailleurs.


En pratique, le constat est sans appel : après des décennies de gestion calamiteuse, suivies de trois années d’une dépense totalement folle, irréfléchie, et inutile, la facture arrive et elle est particulièrement salée. Les dirigeants, qui malgré leur détachement complet de la réalité, sentent confusément le mur arriver droit devant, comprennent que leur propre santé pourrait vaciller si des mesures drastiques (pourtant particulièrement impopulaires) n’étaient pas prises rapidement. La situation est subtile : il faut donc faire comprendre aux gueux qu’il va falloir rudement payer, sans qu’ils ne s’en rendent compte ni ne se retournent contre ceux qui les ont mis dans cette situation.

Cela pourrait ne pas bien se passer.


https://h16free.com/2023/08/30/75070-allez-les-gueux-il-faut-payer-maintenant

La fourberie de l’abaya

Pierre Duriot


Cette histoire d’abaya à l’école illustre la fourberie permanente des prosélytes religieux et le jeu étrange des gauchistes, éternels collaborateurs zélés de ce qu’ils pensent être leur électorat et qui leur fait passer les pires compromissions avec les pires radicaux.

Pour expliquer leur mécontentement, les prosélytes musulmans expliquent qu’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux. Mais s’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux, pourquoi prennent-ils mal son interdiction par le tout jeune ministre de l’Éducation, Gabriel Attal ? Ils expliquent qu’il ne s’agit que d’une mode vestimentaire, un peu comme le serait le jean à trous. Mais alors, comment se fait-il que seules les jeunes élèves musulmanes la portent ? Il n’y a pas d’équivoque, cette abaya est bien une tenue religieuse et Attal a toutes les raisons de l’interdire. On verra comment sera appliquée cette interdiction face à des gens qui désormais ne se cachent plus de braver ouvertement les règles de la République et dont certains voient de l’islamophobie dans le simple refus de se soumettre.

Du côté des gauchistes, on soutient les prosélytes avec le même grand écart, arguant que le port du vêtement n’est pas un signe religieux, mais que son interdiction serait islamophobe. Ces militants bornés nous ont habitués à une bêtise et une mauvaise foi dignes d’un enfant de quatre ans capricieux. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’en cas d’autorisation, le vêtement va rapidement devenir majoritaire et que celles qui ne le porteront pas, seront violemment harcelées jusqu’à ce qu’elles le portent. Y compris pour les professeures, à qui on expliquera qu’elles devront se conformer à leurs élèves... par respect. Et celles qui ne voudront pas risqueront pour leur sécurité.

Ils n’ont pas compris non plus que ce qu’ils pensent être leur électorat se sert d’eux pour avancer dans la conquête de l’espace public et que cet électorat-là, quand il devient majoritaire, ne vote plus pour des gauchistes, mais pour un candidat communautaire. Les exemples dans des villes de la grande couronne parisienne ne manquent pas.

Mais que fera ce gouvernement en cas de manquement ? Il exclura ? Et les familles auront beau jeu de dire que l’on prive leurs filles d’instruction ? Ce ne sera jamais que ce qui se passe en Afghanistan, où les filles n’accèdent plus à l’enseignement post-primaire. Les allocations familiales seront supprimées ? Cela devrait déjà avoir été fait pour les mineurs caillassant nuitamment les policiers. Donc ça ne sera pas fait. Tout ce petit monde n’a pas l’air de comprendre que la seule voie que nous enjoignent les radicaux, c’est la soumission et que face à ce combat radical, il faudra un jour des mesures radicales, quitte à entamer un vrai bras de fer ; sinon, le scénario de la soumission débordera des cités sensibles pour s’étendre à l’ensemble du territoire, comme c’est d’ailleurs déjà plus moins le cas.

Si ce gouvernement avait du répondant, ça se saurait. Il manque aussi des profs, parce que justement, plus personne ne veut aller dans ces zones plus ou moins déjà conquises par la contre-société religieuse. Et en septembre, entre rentrée scolaire, rentrée sociale, faillites d’entreprises en cascade, tentative d’épouvante avec un nouveau virus fantoche et guerre perdue en Ukraine, Macron ne saura plus où donner de la tête.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

29 août 2023

Coquillages et crustacés

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est graaaaave.
Si je ne vous ai point donné de nouvelles ces derniers temps, c'est que j'étais partie me mettre au vert dans un charmant club de vacances, le Bourla Parks de Montcuq, un lieu exclusivement réservé aux bons conscitoyens de ce pays.
Pour pouvoir réserver son séjour, il fallait montrer patte blanche, à savoir, les preuves d'au moins 4 vaccinations covid, ainsi que les copies de ses bulletins de vote LREM depuis 2017.
Autant vous dire qu'avec mes 7 doses et ma carte d'électeur dédicacée par Olivier Variant, j'ai bénéficié d'un statut de VIP !
J'ai ainsi obtenu une boîte de gants jetables gratuite, un coupe-fil pour ma prochaine dose et trois animations offertes.
Puisque j'aime côtoyer les Cymes, j'avais opté pour une cabane dans les arbres. Celle-ci s'avéra tout confort avec purificateur d'air, capteur de CO2 et néonicotinoïde en spray contre les insectes.
Heureusement, j'avais bien pris soin de me vacciner contre la variole du singe, ayant lu que les primates étaient particulièrement friands de Montcuq, au cas où l'un d'entre eux se serait aventuré dans mon arbre.
Mes journées étaient bien cadrées.
La matinée commençait par une salutation au Soleil, à savoir, notre Être de Lumière, Emmanuel Macron, suivie d'une prière à Saint Pfizer pour le remercier de m'avoir permis de passer l'hiver.
Je dégustais ensuite un délicieux café allongé à la paille, à travers mon masque, le covid ne s'attaquant qu'aux irresponsables en position verticale.
Je me dirigeais ensuite vers le cœur du domaine, pour découvrir les activités du jour.
J'optais pour un massage au gel hydro-alcoolique orchestré de doigts de maître désinfectés par Mathias Wargonlit, un macroniste octodosé adorable, leader du mouvement "la piqûre pour tous".
Puis, je me dirigeais vers la plage dynamique, munie de ma planche javellisée, de ma combinaison intégrale et de mon FFP2, afin de surfer sur la 78ème vague.
La chaleur pluviale étant torride, je n'oubliais pas de me rafraîchir grâce aux divers flyers gouvernementaux, en sirotant mon cocktail Paxlovid sous mon parapluie.
Après avoir mangé mes 5 fruits et légumes, réalisé mes 10 000 pas quotidiens et regardé BFM TV, je me plongeais avidement dans mes lectures.
J'avais ainsi pris soin d'emporter dans mes bagages, "Vague à l'âne", la biographie émouvante d'Olivier Variant, "Un rein vaut mieux que deux, tu l'auras" du néphrologue de plateau, Gilbert De Ray Du Qrcode, et "Lard d'assaisonner le cochon" par Emmanuel Lechypre-Bridoux.
Poussée par l'animatrice Ursula - une sexagénaire allemande, un peu trop accro aux SMS à mon goût -, je pris part à un concours de masques mouillés.
Je me lançais même dans l'élection de Miss Seringue où je fus élue 2ème dauphine, battue d'une dose d'avance par Anne-Claude La Crémière, au sourire irrésistible.
L'après-midi était consacré aux jeux de fléchettes et au tir à l'arc où il s'agissait de marquer le maximum de points en visant les photos d'odieux antivax, tels que Novax Nocovid, Zaz ou Isabelle Adjani.
Le soir, j'assistais à des séances de cinéma en plein air avec mes acteurs préférés : Karine Viard, Didier Bourdon ou François Cluzet.
Avant de me coucher, je ne manquais pas de montrer ma lune à Bruno-Rocco Lemaire pour qu'il comble le trou de la sécu, à défaut de provoquer l'effondrement de l'économie russe.
Autant vous dire que j'ai passé de merveilleuses vacances covidistes, loin des miasmes des méchants vilains antivax.
J'ai rencontré de formidables amis ségrégationnistes, immortalisés sur mes photos de vacances.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin - à l'exception des doses de vaccin covid - je fus contrainte de rentrer et de retrouver mon triste quotidien, entourée d'illettrés irresponsables n'étant pas encore allés tendre leur bras pour recevoir leur sainte onction anti-variant Eris.



28 août 2023

mélimélo

⬦ Votez Marine Le Pen, ce sera Meloni bis.
Nico Naf

⬦ Regarde un peu ce qui se passe en Italie et tu verras ce qu'est la dictature de l'UE.
Denis Collin

⬦ Je reste immensément attentif à ce qui n’arrive pas.
Félix Estoc

⬦ « Ce qu'il faut remarquer, dans le domaine politique, c'est qu'un pouvoir qui se sent diminué est tenté de compenser par la violence cette perte de pouvoir. »
Hannah Arendt

⬦ Comment dit-on censure en novlangue ?
Lutte contre la désinformation.
Ça passe mieux.
Alexis Haupt

⬦ « Sans la culture, et la liberté relative qu'elle suppose, la société, même parfaite, n'est qu'une jungle. C'est pourquoi toute création authentique est un don à l'avenir. »
Albert Camus, L'Artiste et son Temps (in Actuelles II, 1953)

⬦ Nous vivons l’époque des impostures.
Gilles Casanova

⬦ Il va refaire chaud en été, du coup alerte canicule, ça devient franchement débile.
Michel Rosenzweig

⬦ Inespéré !
Un nouveau variant.
Les hypocondriaques ont remis le masque dans les transports d’Île-de-France.
Gilles Casanova

⬦ « La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
Blaise Pascal.

⬦ « C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde. »
Jean Jaurès.

⬦ Elles détestent la raison, la science et le débat, l’une voile les femmes, l'autre déconstruit les hommes : deux religions obscurantistes.
Gilles Casanova

⬦ « L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit » disait Aristote. Il faudrait y ajouter « le politique trompe ».
Yann Bizien

⬦ Le domaine réservé n'existe pas dans la Constitution. Quand Macron affirme que l'éducation est son "domaine réservé", il explose le compteur des forfaitures. Si nous avions encore un semblant de démocratie, tous les députés auraient dû se lever comme un seul homme et exiger qu'il ravale ses propos. Mais non, nous ne sommes pas en démocratie, mais dans un bonapartisme déconfit et corrompu jusqu'à la moelle.
Denis Collin

27 août 2023

La grande frousse du Système

Maxime Tandonnet

(Extrait d’un entretien pour Atlantico, avec M. Jean Petaux)

Dans la Voix du Nord, Gérald Darmanin déclare, «Je me sens légitime pour dire qu’il faut s’occuper de la marmite sociale qui bout». Gérald Darmanin estime «assez probable» une victoire de Marine Le Pen et veut, pour contrer cela, s’adresser aux catégories populaires. Ce sera d’ailleurs l’un des enjeux de sa rentrée, dimanche, à Tourcoing. Qu’est-ce que ces déclarations disent de la vision politique et idéologique de Gérald Darmanin ? (Et quelle proximité avec celle de Sarkozy?)

Défenseur des catégories populaires ? Personne ne pourra jamais oublier que Gérald Darmanin aura été, depuis 2017, un acteur essentiel de la politique qui a été conduite, non seulement en matière de sécurité et d’immigration, mais aussi dans le domaine social, notamment lors de la réforme controversée des retraites (les 64 ans) qui a été réalisée contre la volonté (et le bon sens) de l’immense majorité de la nation. La marmite sociale bout mais qui entretient le foyer sous la marmite ? Quant à la « victoire assez probable de Marine le Pen », cette phrase doit se comprendre comme la quintessence du modèle politique qui s’impose depuis une dizaine d’années : réduire les enjeux électoraux au combat contre un « épouvantail » tout en l’exhibant, pour faire oublier la faillite d’un bilan et l’absence de toute perspective. Les déclarations du président Sarkozy et de Gérald Darmanin se rejoignent : l’idée est de valoriser Mme le Pen, tout en maintenant une dose de diabolisation pour préserver la glaciation du système et permettre une élection confortable du successeur désigné de M. Macron en 2027.

Politico a révélé que Darmanin entretenait de bonnes relations avec les grands patrons français et que Bernard Arnault avait poussé pour qu’il soit nommé Premier Ministre. Que faut-il y voir en termes stratégique et politique ?

En ce moment le Système, comme disaient de Gaulle et Mitterrand – les puissances financières, économiques et médiatiques – commence à paniquer. En rendant inéligible, par la réforme constitutionnelle de 2008 le président de la République pour un troisième mandat, Nicolas Sarkozy savait-il qu’il posait une véritable bombe à retardement ? Sur le champ de ruines qu’est devenue la politique française et dans un contexte d’indifférence croissante de l’opinion, une troisième élection d’Emmanuel Macron s’imposerait naturellement si Sarkozy n’avait pas interdit un troisième mandat (sur le modèle américain). Alors, le Système prend peur, quatre ans à l’avance, il tremble. Il voit dans le président Macron – qui a supprimé l’ISF – le protecteur de ses intérêts. Paradoxalement, alors que la France, dans la période récente, a rarement été aussi agitée et violente que depuis 2017, entre les Gilets jaunes, les mouvements sociaux et la dernière crise des banlieues, le Système voit dans l’actuel président un rempart contre le chaos. Et le chaos s’incarne à ses yeux dans la perspective d’une arrivée à l’Élysée de Mme le Pen ou de M. Mélenchon. Donc, il cherche un successeur à M. Macron dans la stricte continuité de celui-ci. Ces derniers jours, il vient de lancer Gérald Darmanin dans la course, comme un ballon d’essai pour voir si la greffe va prendre dans l’opinion. En vérité, chacun pense au modèle de Nicolas Sarkozy, lancé dès 2002 dans la course pour 2007. Or, les circonstances n’ont strictement rien à voir, ni l’état d’esprit du pays – devenu infiniment plus sceptique et critique –, ni le ressenti populaire autour de l’image de ces deux personnalités. Pour l’instant, la France est confrontée à une inconnue totale et ce n’est pas ce ballon d’essai qui permettra de clarifier les choses…

COVID-19 : QUI VA POUVOIR SE FAIRE VACCINER À LA RENTRÉE ?

Juliette Desmonceaux - BFMTV

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid va être lancée à l'automne. Elle sera notamment destinée aux personnes à risques. De nouveaux vaccins seront disponibles, ciblant les variants apparus cet été.

De quoi rappeler des souvenirs. Avec la rentrée, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 est prévue à l'automne, dès le 17 octobre en métropole, en Martinique, Guyane et Guadeloupe, et dès le 6 septembre à Mayotte. Cette nouvelle dose est d'abord destinée aux personnes à risques, mais est possible pour l'ensemble de la population.

"Le vaccin sera ouvert et gratuit pour tous ceux qui le souhaiteront", assure à BFMTV.com l'épidémiologiste Antoine Flahault.

"Il est recommandé pour les personnes fragiles et disponible pour tous les autres", précise-t-il encore.

Les plus de 65 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant concernés

Selon les recommandations formulées par la Haute Autorité de Santé (HAS), le nouveau vaccin est recommandé pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, pour toutes les personnes âgées d'au moins 6 mois atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) et pour les personnes immunodéprimées.

S'y ajoutent les femmes enceintes et les personnes résidentes en Ehpad et en unités de soins de longue durée, le personnel soignant, ainsi que toutes les personnes en contact régulier avec des individus à risques. Il est conseillé aux plus de 80 ans, aux personnes immunodéprimées et aux personnes à très haut risque de faire un autre rappel au printemps 2024.

Si l'on est en bonne santé, on peut se faire vacciner "si on a des proches fragiles" indique le médecin Antoine Flahault. "Certaines personnes ne peuvent pas se permettre des formes persistantes de Covid", ajoute-t-il, faisant référence aux Covid longs qui peuvent être handicapants dans la vie personnelle et professionnelle.

Pour se faire vacciner, ne pas oublier qu'il est indispensable de respecter un délai minimum de 6 mois après la dernière injection ou après la dernière infection au Covid.

"Éviter une surcharge des hôpitaux"

Pourquoi cette nouvelle campagne? "Il n'y a pas d'indication aujourd'hui que la population voit une baisse de son immunité", reconnaît Antoine Flahault.
"La recommandation (vaccinale) n'est pas liée au taux d'incidence, puisqu'elle date de février, elle est liée au fait qu'on s'attend à ce que le virus revienne par vagues successives", explique-t-il.

Une situation d'autant plus probable avec la rentrée, une "période propice à la propagation du virus dans les écoles notamment", indique l'épidémiologiste.
"Il faut à tout prix éviter une surcharge pour les hôpitaux qui sont déjà malades eux-mêmes", abonde auprès de BFMTV.com l'épidémiologiste au CHU de Lille Philippe Amouyel.

"Les hôpitaux ne pourront pas tenir s'il y a une conjonction entre la grippe et le Covid. Il faut vraiment faire de la prévention", soutient-il. En ligne de mire notamment la triple épidémie de Covid-bronchiolite-grippe qui a saturé les hôpitaux l'hiver dernier. La campagne de vaccination contre la grippe sera d'ailleurs cette année couplée à celle contre le Covid, alors que les deux vaccins sont recommandés pour les 65 ans et plus.

De nouveaux vaccins qui ciblent les nouveaux variants

Pour cette campagne à venir, de nouveaux vaccins seront mis à disposition des patients. Parmi eux, deux vaccins à ARN Messager, recommandés en première intention, l'un produit par le laboratoire Pfizer, l'autre par Moderna. Un troisième vaccin, du laboratoire Novavax, devrait aussi être proposé. Enfin, des vaccins Comirnaty de Pfizer-BioNTech seront recommandés pour les moins de 30 ans.

Les deux premiers vaccins sont des vaccins "bivalents" qui "contiennent des antigènes pour le virus XBB.1.5, père d'Éris", explique Philippe Amouyel. Avec ces nouveaux vaccins, la campagne vaccinale entend cibler notamment ce sous-variant d'Omicron qui "est en train de devenir majoritaire en Europe", comme le souligne le médecin.

Si le début de la campagne de vaccination est pour l'instant fixé au 17 octobre en métropole notamment, cela pourrait changer, selon l'épidémiologiste Philippe Amouyel. "Ça ne sert à rien de vacciner plus tôt compte tenu de la tendance, mais si jamais il y a un pic à la rentrée, elle débutera début octobre à mon avis", avance-t-il. 25/8/2023

LES MINISTRES PASSENT, L'ÉDUCATION TRÉPASSE (rediffusion)

Jacques COTTA

À quelques jours de la rentrée scolaire, ce n° 2 de mon magazine "Dans la gueule du Loup". Vous retrouverez dans ce magazine vu déjà des dizaines de milliers de fois :
- Michèle Victory, alors députée socialiste de l'Ardèche,
- Vincent Jeanbrun, conseiller régional LR, délégué spécial à l'Emploi, la formation professionnelle et l'apprentissage en IDF,
- Natacha Polony, journaliste et essayiste,
- Denis Collin, professeur de philosophie et écrivain,
- Jean-François Dupeyron, maître de conférence en philosophie.


Le tour de vis de l’été

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


La rentrée est proche et l’on pourrait s’imaginer que l’été aura permis d’envisager le retour du bon sens et de l’honnêteté, on peut rêver non ? L’essence a déjà pris 20 centimes pendant la bronzette. L’espoir n’est pas encore censuré par Breton, seulement la liberté d’expression, mais pour notre sécurité, pour éviter que nous nous mettions à douter de la propagande européenne. Sur les fronts, social, sécuritaire, éducatif, économique, c’est déjà sûr, ce sera pire. Partout en Europe les faillites mettent en péril toutes les économies, mais madame von der Leyen n’a pour objectif que l’aide à l’Ukraine, avec une rallonge de plusieurs milliards décidée, par elle-même. Alors même que l’Ukraine a perdu : comment l’annoncer ? Elle est également très fière de la censure des réseaux sociaux, par son ami Thierry Breton et affirme vouloir plus de transparence sur les réseaux sociaux. Celle qui refuse de publier ses SMS avec Bourla, le PDG de Pfizer, et qui a supprimé ceux échangés avec McKinsey quand elle était ministre en Allemagne, demande de la transparence. On ne sait si les français comprennent encore bien ce qui les attend : quelques uns ont même déjà ressorti les masques, alors que le variant n’est encore qu’à la télé.

Notre dette abyssale et la gabegie budgétaire vont se poursuivre, voire s’intensifier et Macron annonce déjà de nouveaux impôts, dans un contexte de désindustrialisation, donc de paupérisation : l’avenir s’annonce noir. La loi à venir sur l’immigration sera le nouveau cheval de Troie pour défigurer notre pays. Plus de 120 attaques journalières au couteau, quasiment toutes le fait de cette immigration dont il ne faut pas parler, les échanges de coups de feu et les morts, dans les quartiers où habitent ces braves gens, achèvent de détruire ce qui fut, avant 1970, un pays de cocagne. Macron usera-t-il du 49.3 pour faire passer sa loi immigration ? Habitué des coups de forces, il rêve sans doute d’un consensus autour de ce projet, pour faire voter cette loi, assortie d’une obligation européenne d’accueil des migrants, qui submergera un peu plus notre civilisation, rendant toute cohésion sociale impossible. De ces immigrés, qualifiés de chances, on n’en veut plus dans la capitale pour ne pas faire tache lors des futurs JO. Encore une fois, la bourgeoisie au pouvoir dispense des bons conseils pour les autres mais s’affranchit de les suivre. En face, il y a bien nos représentants, députés et sénateurs. Que font-ils ? Rien, ou plus exactement ils font tout pour que rien ne change.

Ils laissent sciemment aux commandes un pouvoir qu’ils savent corrompu, les audiences sénatoriales l’ont démontré avec McKinsey et l’affaire Schiappa, mais ils n’ont pas dans l’idée de destituer celui qui ruine notre économie et détruit notre société. Bien entendu, ils se servent au passage, et on comprend qu’ils trouvent toujours un bon argument pour figer une situation qui ne pourra tenir sur le long terme. Qu’ils ne s’opposent pas à la future loi d’immigration, on s’en doute, parce qu’ils espèrent secrètement pouvoir encore maintenir leurs privilèges de caste. Si les Français n’ont plus les capacités de se révolter et de reprendre le pouvoir qui leur a été volé, il faut qu’ils gardent à l’esprit que ceux qu’ils vont faire entrer et qui remplaceront le peuple dissout n’auront pas la même docilité. Ils seront alors les maîtres d’un pays ensauvagé, dont les règles ne s’appliquent plus nulle part et leur puissance s’effondrera faute d’avoir en face des citoyens respectueux de ces institutions qu’ils se sont ingéniés à violer et à travestir pour leurs intérêts, depuis 40 ans.

Qu’ils ne se réjouissent pas trop vite, aucun régime n’est immuable. Les pires dictatures finissent par tomber. Les BRICS, qui s’élargissent seront peut-être à l’origine de notre effondrement et d’une nécessaire remise à plat de nos fonctionnements national et européen. Au RPF nous ne pouvons que les inciter à plus de cran et d’honnêteté vis-à-vis d’un peuple qui souffre, qui peine, dont le génie est entravé par des normes tatillonnes, dont l’énergie est vidée par d’accablantes réglementations et dont l’avenir sécuritaire et financier est anxiogène. La liberté d’entreprendre, de penser, devrait être leur seule motivation, en lieu et place d’un contrôle toujours plus important de nos faits et gestes. Les dirigeants sont tombés dans le piège sécuritaire, comme des vieillards apeurés qui cherchent par tous les moyens à contenir l’agitation de la vie. Historiquement, cela n’a jamais marché et le tout est désormais de savoir combien de temps le tour de vis de l’été pourra contenir la pression. 26/8/2023

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

26 août 2023

« Les élèves ne savent plus rien »

Eve Vaguerlant

Eve Vaguerlant est agrégée et docteur en Lettres modernes, professeur de français depuis une dizaine d’années. Elle a enseigné dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne et vient de publier « Un prof ne devrait pas dire ça – Choses vues et choses tues dans l’Éducation nationale » (L’Artilleur). 

Un essai qui décrit les différents problèmes qui minent le système scolaire français : effondrement du niveau, refus de la culture et de la transmission, banalisation de la violence, absence de discipline et de sanctions, ingérences idéologiques, atteintes à la laïcité, pression des parents d’élèves, déni des enseignants et des chefs d’établissement, etc.

« Les enfants ne sont pas à l'abri des dérives que je dénonce dans les établissements dits tranquilles. Les parents ont l'impression que s'ils réussissent à éviter le collège de ghetto, leur enfant recevra une instruction satisfaisante. Ce n'est pas vrai. »

Pour Eve Vaguerlant, l’École est le théâtre d’une banalisation de la violence et « beaucoup d’élèves n'interagissent désormais plus qu’à travers les coups et l’insulte » : « On leur apprend l'impunité, cette culture de la victimisation où rien n'est jamais de leur faute, ils ne savent pas s'excuser, il n'y a jamais de sanction pour leur faire comprendre qu’ils ont fauté. »

Une violence endémique qui est aussi le produit du manque d’instruction : « Les élèves fonctionnent avec très peu de mots de vocabulaire, ils utilisent des béquilles de langage comme “wallah”, “wesh”, etc. Cela crée un climat d'agressivité verbale permanent. [...] Nous produisons des masses de jeunes qui ne connaissent que la violence comme mode d'expression, c'est très inquiétant. »

Si Pap Ndiaye a fait de l’éducation à la sexualité l’une de ses priorités, Eve Vaguerlant estime que le ministre se trompe de combat : « Quand on voit la violence dans les établissements scolaires, la chute vertigineuse du niveau, ça me paraît en décalage total avec la réalité et les besoins du terrain. »

« Quand on parle d'éducation à la sexualité, il faut être très méfiant. Il s'agit de faire intervenir des militants d'extrême gauche qui vont répandre la théorie du genre, systématiquement », renchérit l’enseignante, qui cite l’intervention d’une association féministe venue expliquer à des collégiens « la façon dont les filles sont ostracisées pendant leurs règles en France ».

« L’intervenante a expliqué son problème en n'utilisant jamais le mot femme. Elle préférait dire “personne ayant un utérus”, car il y a aussi des hommes trans qui ont leurs règles. Elle a expliqué ça devant un parterre de gamins de 12 ans. »

Selon Eve Vaguerlant, l’absence de réponses aux problèmes du système scolaire français « vient d’un aveuglement volontaire des politiques, de l’institution scolaire », mais aussi des professeurs eux-mêmes : « Les manifestations de profs reviennent toujours à réclamer davantage de moyens [...]. Vous n'aurez jamais une manifestation pour réclamer des sanctions, de la discipline, ce sont des termes jugés fascistes par la majorité du corps enseignant. »

00:00 Intro
01:58 Pourquoi lever le voile sur le quotidien d’un prof de l’Éducation nationale ?
03:21 Les parents qui pensent que leurs enfants sont à l’abri sont-ils naïfs ?
07:19 Quel est le rôle du pédagogisme dans le délitement de l’École ?
18:22 En quoi l'École produit-elle des individus dociles et malléables ?
23:05 En quoi la politique d’inclusion favorise-t-elle la culture de l’excuse et la victimisation ?
29:04 Comment les ingérences idéologiques se manifestent-elles à l’École ?
34:50 La théorie du genre trouve-t-elle une traduction concrète dans les ressources pédagogiques et les enseignements ?
39:52 L'éducation à la sexualité est-elle une priorité ?
43:29 En quoi les formations à la laïcité sont-elles inadaptées ? Les enseignants sont-ils condamnés à s’auto-censurer pour éviter d’être menacés ?
48:11 La baisse du niveau scolaire favorise-t-elle l’expansion des comportements violents ?
57:04 La crise du système scolaire français est-elle le reflet d’une crise plus profonde ?
01:01:38 En quoi le corps enseignant est-il responsable de son propre discrédit ?
01:04:18 Que valent les diplômes comme le brevet ou le bac aujourd’hui ?
01:06:11 Les bons élèves font-ils eux aussi les frais de la chute du niveau scolaire ?
01:14:05 Comment garder la foi et continuer à y croire ?
01:16:55 L’apocalypse scolaire peut-elle être évitée ?


Biden père et fils : une mafia à la Maison-Blanche

H16

Comme toute la presse occidentale, la presse française s’épanche régulièrement et goulûment sur les imbroglios judiciaires dans lesquels semble actuellement s’empêtrer Donald Trump aux États-Unis, alors que la campagne pour l’élection présidentielle de 2024 commence tout juste. Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter sa grande discrétion lorsqu’il s’agit de revenir sur les rocambolesques affaires de la famille Biden…

Pourtant, il y a d’autant plus à dire sur Biden père et fils que l’asymétrie est grande entre le traitement judiciaire subi par Trump et celui, nettement plus conciliant, que les Biden supportent : là où Trump multiplie les mises en examen, la justice américaine semble étonnamment empotée lorsqu’il s’agit de poursuivre tant Hunter que Joe dont les casseroles s’accumulent maintenant avec une fréquence soutenue.


Un précédent billet d’octobre de l’année dernière détaillait les derniers rebondissements touchant le fils, Hunter, et montrait à quel point il lui serait difficile de passer entre les gouttes : les informations contenues dans son ordinateur portable ont notamment permis d’établir un nombre phénoménal de crimes et délits.

Au passage, il sera difficile d’oublier que ce portable avait été qualifié d’invention et d’intox par l’actuel locataire de la Maison Blanche, ainsi que par des représentants de différentes agences de renseignements, avant que tout ce petit monde se voie réfuté par l’accumulation d’éléments de preuves coïncidentes et de témoignages de plus en plus incriminants.

Ces dernières semaines, les affaires dans lesquelles se sont empêtrés aussi bien le père que le fils Biden s’accélèrent nettement : les enquêtes menées par le Congrès américain ont levé suffisamment de lièvres pour que même la presse de grand chemin – l’américaine, tout au plus, la française est encore coincée en 2019 – évoquent les malversations qui touchent la famille présidentielle, d’ailleurs au point de gêner la candidature de Joe Biden à sa propre succession. Ce qui, au passage, donne d’intéressantes tentatives médiatiques de pousser Michelle Obama comme candidate démocrate de remplacement.

Et il y a de quoi s’interroger sur la viabilité de l’actuel candidat démocrate. Outre son état de santé général qui laisse de plus en plus à désirer, on découvre à présent que son fils était directement mêlé à des opérations en coulisse visant à la mise en accusation de Trump (son “impeachment”), qu’il contactait son père de façon régulière tant dans le cadre politique que dans le cadre de ses affaires véreuses avec des puissances étrangères (Chine, Roumanie, Ukraine) et que pour ce faire, Joe utilisait une panoplie de pseudonymes.

Autrement dit, il n’y a plus aucun doute que le Vice-Président Biden, sous l’administration Obama, a bel et bien utilisé son pouvoir pour monnayer son influence et encaisser de fortes sommes de ces puissances étrangères.


Pour un président en exercice, cela donne un tableau croquignolet, d’autant que le même corrompu prétendait, lors du débat de campagne présidentielle en 2020, n’avoir pas touché un centime frauduleux. Les médias en seront pour leur frais mais rassurez-vous, aucun ne fera son mea culpa, y compris en France.

Pourtant, il y a de quoi : lors de ce fameux débat, tous les éléments que Trump balançait contre son opposant d’alors se révèlent maintenant parfaitement exacts, et on peut largement reprocher aux médias de n’avoir pas fait la moindre enquête et, pire, d’avoir prétendu que l’ex-président mentait ou affabulait.

En pratique, l’actuel Oversight Committee du Congrès américain chargé de la Transparence a mis à disposition publique un graphique complet, détaillé et animé de tout ce qu’a fait Biden depuis 2009 (à son entrée en fonction dans l’administration Obama) avec les éléments factuels démontrant son implication et sa corruption dans un nombre effarant d’affaires jusqu’en 2023 couvrant tous ses trafics d’influences, ainsi que les transactions financières (dodues), leurs sources, leurs destinations dans la famille Biden et leurs montants.

Dans ce contexte, l’accumulation des révélation sur la famille Biden et son niveau de corruption obligent à noter la cadence étonnante des événements politiques américains : à chaque fois qu’une nouvelle affaire explosive venait s’ajouter à la litanie des corruptions, détournements et autres malversations de la famille Biden, immédiatement après, Trump subissait une nouvelle mise en examen sur des motifs de plus en plus fumeux, mais dont la médiatisation a largement aidé à camoufler les déboires catastrophiques de l’actuel occupant de la Maison-Blanche.

Ainsi, il ne s’est pas écoulé plus d’une quinzaine de jours entre les révélations de cet Oversight Committee et la mise en examen de Trump du 4 avril dernier. Le 8 juin, le Congrès obtient les détails (particulièrement incriminants) de l’enquête du FBI au sujet des Biden (père et fils) ; le lendemain, le 9 juin, Trump est à nouveau mis en examen pour une autre affaire. Le 26 juillet, on apprend que l’accord judiciaire, ultra-favorable à Hunter Biden et qui lui permettait d’échapper à la prison, est à tel point rempli de conditions favorables à l’accusé que le juge ne peut le valider. Sans surprise, le lendemain encore, le 27 juillet, Trump est à nouveau mis en examen pour une troisième affaire. Enfin, le 31 juillet, Devon Archer témoigne du système de trafic d’influence du père et du fils Biden, témoignage qui sera très vite oublié puisque le lendemain, le 1er Août, Trump se retrouve mis en examen pour une quatrième affaire.

Il apparaît finalement que le 45e président américain a donc eu raison sur bien des choses, à commencer par les plus importantes.

Le “Russiagate” était bien complètement bidon et montrait surtout que l’ensemble des allégations étaient montées de toutes pièces, ceci grâce à l’aide des agences gouvernementales (FBI notamment) comme le prouvèrent les TwitterFiles (évoquées ici et en fin d’année dernière).

Son entêtement à rappeler que le virus provenait d’un laboratoire chinois n’apparaît plus du tout comme une théorie farfelue. C’est même la plus solide, les autres théories relevant de plus en plus de la rigolade.

Enfin, comme on vient de le voir, ses allégations tant sur le “portable de l’enfer” que sur le niveau de corruption des Biden sont maintenant avérées.

Dès lors, et compte-tenu du nombre grandissant d’éléments factuels sur les irrégularités des élections 2020, combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’on découvre, benoîtement, que ces dernières furent complètement truquées au point de lui ravir frauduleusement la victoire, et qu’à ce titre, Biden occuperait donc son poste de façon illégitime ?

Parions que les prochains mois permettront d’y voir plus clair. Quoi qu’il advienne, on peut cependant garantir que les médias, jadis quatrième pouvoir et maintenant véritables outils de propagande, feront absolument tout pour camoufler tout changement de narratif.


Covid

Vincent Verschoore

[...] "Avant le Covid, les lignes directrices relatives à la gestion d'une nouvelle épidémie d'un virus de type grippal étaient claires :
- éviter la panique,
- rechercher des traitements précoces, bon marché et largement disponibles, susceptibles de réduire le risque de maladie grave,
- prévoir d'augmenter les capacités de soins de santé si nécessaire,
- aider le personnel médical local et national à identifier et à traiter les cas, si et quand le virus provoque une maladie grave,
- et faire en sorte que la société continue à fonctionner aussi normalement que possible.
Cette approche a été utilisée lors de toutes les épidémies et pandémies précédentes. Les lignes directrices sont détaillées dans les documents de planification de l'OMS, du HHS et des pays de l'UE.
Lorsque les agences militaires et de sécurité nationale ont pris en charge la réponse, ces lignes directrices ont été remplacées par un paradigme de guerre biologique : la quarantaine jusqu'au vaccin. En d'autres termes, il s'agit d'enfermer tout le monde tout en développant rapidement des contre-mesures médicales. Il s'agit d'une réponse destinée à contrer les attaques de guerre biologique et de bioterrorisme. Il ne s'agit pas d'une réponse de santé publique et elle est, en fait, en conflit direct avec les fondements scientifiques et éthiques des principes de santé publique établis.
Si nous avions respecté les protocoles de santé publique initialement appliqués dans les premiers mois de 2020, la vie aux États-Unis et dans le monde entier aurait ressemblé à la vie en Suède pendant la pandémie, avec encore moins de panique : pas de masques, pas de fermetures d'écoles, pas de confinements, une très faible surmortalité.
La question, évidemment, est alors de savoir à qui profitait cette stratégie. Pas à la population, en tous cas." 15/8/2023

24 août 2023

René Chiche

22/8/2017 - Il ne m’a pas échappé que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer affiche une entente cordiale et une collaboration efficace avec son homologue de la culture, ce qui est une excellente chose à tout point de vue. Aussi voudrais-je en profiter pour les interpeller conjointement et leur soumettre une proposition qui, sans être onéreuse d’un point de vue budgétaire, serait néanmoins susceptible de produire des effets très positifs dans le quotidien de l’école, et à plus long terme dans celui de la nation. On a trop souvent l’impression, quand on entre dans un établissement scolaire, de mettre le pied dans l’antichambre de Pôle emploi, tant les bâtiments, à l’exception de rares écoles implantées dans des monuments classés ou dignes de figurer à l’inventaire des monuments historiques, sont en général sans âme et n’inspirent aucun sentiment particulier, alors que la disposition des affects et la préparation de l’imagination sont si indispensables à l’activité intellectuelle. Il faudrait que, dès qu’on pénètre dans un établissement scolaire, on sache immédiatement qu’on se trouve dans un lieu de culture et même, à vrai dire, de haute culture. Le moyen en est fort simple : il suffirait d’orner les couloirs et les salles de classes de belles reproductions d’œuvres, de citations bien choisies et à la typographie soignée, afin que partout où le regard se pose, ce dernier y trouve quelque chose à admirer. Ainsi, même dans la mémoire de l’élève le plus distrait cessant d’écouter le maître viendrait s’inscrire une de ces formules que des générations d’admirateurs ont conservées tant parce qu’elles ont enrichi la langue commune en donnant aux mots usuels une nouvelle profondeur que parce qu’elles sont elles-mêmes un trésor de nouvelles pensées. Les salles de classes également devraient être toutes baptisées, à l’instar des célèbres amphi Descartes et salle Cavaillès de la Sorbonne, du nom d’un de ces grands hommes et femmes dont le legs nous nourrit à chaque instant, qu’on le veuille ou non et qu’on le sache ou non, comme le philosophe Comte, en inventant la sociologie, l’a si justement remarqué, en identifiant la société au Grand-Etre c'est-à-dire à l’Humanité. Suivre un cours de mathématique en salle Euclide ou Fermat et un cours d’histoire en salle Michelet ou Thucydide, c’est tout de même autre chose qu’aller en 118 ou en 203 ! Laisser négligemment ses yeux errer sur le système géocentrique de Ptolémée en cours de physique, c’est tout de même mieux que plonger un regard vide sur les dalles froides et préfabriquées de murs et de plafonds qui sont communs aux écoles, aux hôpitaux et aux services administratifs des préfectures de province ! Et s’il faut des mécènes pour en équiper tous les établissements de France et de Navarre, gageons que Vinci ou Bouygues se précipiteront, quitte à vouloir apposer leur logo au bas des panneaux, lesquels seront éclipsés par les merveilles qui y occuperont malgré eux la plus belle place ! Faire des écoles d’ostentatoires établissements de culture, ce serait, Madame et Monsieur les Ministres, en faire les premiers remparts contre la folie fanatique qui se revendique de ce que bon lui semble et prospère comme le chiendent dans les esprits qu'on laisse en jachère !
Véronique Faucheux


Oui, il faut protéger la nature, préserver l'environnement, privilégier la consommation locale et responsable, les produits sains, les circuits courts...
Pour cela, il faut relancer l'artisanat et la production locale, les filières traditionnelles comme le textile, la qualité des produits made in France !
C'est la démarche que j'accompagne en aidant les petites entreprises dans leur stratégie éditoriale.
Ce ne sont pas nos gouvernements qui soutiennent ces initiatives.
Au contraire !
Ils soutiennent les gros intérêts financiers, la mondialisation des échanges et les multinationales qui polluent, pillent les ressources naturelles et exploitent sans vergogne !
Après, ils vont culpabiliser le peuple, nous contrôler, nous serrer la ceinture soi-disant pour notre bien et celui de la planète.
Foutaises !
Pendant ce temps, les vrais pollueurs continuent avec la bénédiction des États, qui appliquent la politique mondialiste de l'UE.
Kelly Scott

Je ne suis plus du tout sarkozyste (si toutefois être « sarkozyste » signifie encore quelque chose) mais je suis entièrement d’accord avec ce que Nicolas Sarkozy exprime (des lieux communs parfois, peu importe) sur la guerre en Ukraine, sur la sécurité, l’autorité, l’immigration, l’extrême droite, le JDD et autres sujets.
Cela dit, aurait-il fait mieux en matière de diplomatie avec la Russie, concernant le conflit ? Peut-être car il dit clairement qu’il faut arrêter la surenchère et la livraison d’armes et d’argent, ce n’est absolument pas la position du gouvernement actuel, ni de l’Europe et encore moins des USA.
Le journaliste Bouleau, toujours lui, essaye vainement de lui faire dire le contraire (la comparaison Hitler/Poutine etc.) sans succès.
Il est très clair aussi sur le sujet du JDD et parle de « procès en sorcellerie » fait à Geoffroy Lejeune.
Les députés macronistes et Renaissance contre le pluralisme et la liberté d’expression disent tout le contraire et appellent à boycotter un média avec menaces de sanctions ou d’expulsion pour qui « fautera », on l’a vu avec le député Karl Olive qui a récemment publié une tribune dans ce support.

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