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2 mars 2023

Je ne suis pas d'accord...

Yann Thibaud

Je ne suis pas d'accord avec la politique sanitaire de mon pays (injections problématiques, passe sanitaire, médecine chimique...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique militaire de mon pays (livraison d'armes à l'Ukraine, bellicisme croissant sans consultation du parlement...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique énergétique de mon pays (prix européen de l'électricité absurde et exorbitant, conduisant à la faillite de nombreux artisans...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique culturelle de mon pays (propagande permanente pour le wokisme et la funeste théorie du genre avec ses applications effrayantes, à l'école et dans les médias d'état, sans oublier la sinistre et totalitaire « cancel culture », véritable cancer de l'esprit...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique économique de mon pays (accords de libre-échange et néolibéralisme qui ruinent et concurrencent nos producteurs...).
Je considère ce président et ce gouvernement, comme les pires que nous ayons connus depuis 1945.
Bien que je ne fantasme pas sur la France d'antan, je pense que mon pays est entré, aujourd'hui et depuis plusieurs décennies, en décadence.
Et je ne m'attendais aucunement à vivre cela, durant les années 80 et 90 du siècle dernier, lorsque j'avais le cœur et l'esprit remplis d'espérance pour les temps à venir.
Il me semble que la voie d'une alternative politique est bouchée, en tout cas pour le moment, en raison de la haine farouche entre les deux principaux partis de l'opposition (LFI et RN) qui hélas ne voudront jamais coopérer.
Et la voie d'une insurrection populaire est également bouchée, comme on l'a vu avec la répression inouïe et sanguinaire du mouvement des Gilets jaunes.
Ne reste plus alors que la voie de l'émergence d'un nouveau mouvement culturel et intellectuel, tout à la fois philosophique et spirituel, qui remettrait en cause les principes défaillants de notre système actuel, et refonderait notre civilisation.
Car le mal est profond et nécessite une réflexion et une analyse lucides et approfondies de ses causes et origines, sans lesquelles il serait illusoire de penser remédier à la situation présente et remonter la pente.
Et c'est ce à quoi j'entends consacrer ma vie désormais.

28 février 2023

Le changement civilisationnel

Yann Thibaud

L'éveil de l'humanité se produit aujourd'hui, irrésistiblement et indéniablement, par la révélation (« apocalypse » en grec) du caractère illusoire, aliénant et manipulateur des différentes idéologies, qu'elles soient politiques ou religieuses, qui nous furent inculquées, récemment ou depuis des siècles, ainsi que des diverses autorités et institutions, qui en sont les émanations ou les représentants.
À cet égard, incontestablement, nous sommes servis !
Mais cette grande lessive, cet écroulement civilisationnel, pour douloureux et décevants qu'ils soient, n'en sont pas moins inévitables et indispensables, car on ne créera pas le nouveau monde avec les outils et les matériaux de l'ancien.
C'est l'erreur des marxistes et autres révolutionnaires : penser qu'en renversant l'ordre ancien, on en créera un nouveau, heureux et bienfaisant, alors même que perdurent toujours en l'être humain, les mêmes vieux réflexes prédateurs et paranoïaques, conduisant chaque fois à la formation d'une intelligentia bureaucratique et totalitaire, faisant le malheur du peuple et organisant sa soumission, sa désinformation, sa domination et son exploitation, par les moyens de la propagande et des multiples tromperies qu'elle véhicule.
Il est donc indispensable que les foules humaines cessent enfin d'accorder une confiance naïve et aveugle envers les êtres médiocres et ambitieux, qui se sont portés au faîte du pouvoir et s'en montrent chaque fois les indignes détenteurs.
La cessation de la confiance et la cessation de l'obéissance, tant redoutées par le pouvoir en place, sont ainsi les moyens de la cessation de la servitude et de la cessation de l'illusion et des multiples croyances aberrantes, dans lesquelles les êtres humains se sont délectés et ont été plongés depuis si longtemps.
Ce qui apparaît aujourd'hui comme un désastre peut donc également être vu ou lu comme un succès ou une réussite, prélude ou préalable, moyen et moteur du réveil, tant souhaité, tant attendu, de l'humanité et de sa reprise de souveraineté.
Le changement civilisationnel requis pour nous sortir de l'impasse actuelle, est donc de nature intérieure ou spirituelle : il s'agit ainsi pour l'être humain de réaliser et exercer son propre pouvoir et de décider, individuellement et collectivement, d'écouter et suivre le message de son cœur, le message de ses rêves, le message de son idéal, si longtemps enterré mais possiblement retrouvé, ressuscité et mis en œuvre.
Cet art de l'âme ou de l'esprit étant ce que j'appelle, pour ma part, « écologie intérieure ».

25 février 2023

Changer ou disparaître

Yann Thibaud

L'Occident pourrait être qualifié de civilisation de la liberté, dans la mesure où l'idée maîtresse des modernes, comme des post-modernes (qui fondèrent et développèrent cette même civilisation) fut l'émancipation de la tutelle des traditions religieuses, l'affranchissement des contraintes, des croyances et des règles, passablement superstitieuses, arbitraires et dogmatiques, que celles-ci avaient imposées, qui emprisonnaient l'humanité et contrariaient son éveil et son évolution, depuis des siècles et des siècles.
Tout le problème étant qu'en voulant se libérer du carcan de la religion, en souhaitant expérimenter, sans contrainte et sans limite, la liberté à laquelle il aspirait tant, l'Occident est aujourd'hui tombé dans le piège de la « culture du n'importe quoi », comme en témoignent les sinistres et débilitantes idéologies contemporaines, tel le fameux wokisme (en particulier la funeste « théorie du genre »), l'épouvantable transhumanisme (qui vise à nous transformer en parfaits robots), l'inique néolibéralisme (ayant réussi à instaurer sur terre une injustice et une inégalité inouïes, jamais connues auparavant), la pseudo-spiritualité totalitaire du « non-mental » et du « non-jugement » (qui empêche et interdit de réfléchir et de critiquer), le scientisme matérialiste (dont nous avons expérimenté la brillante démonstration, au cours des trois années qui viennent de s'écouler), pour ne citer que quelques-unes des plus navrantes idéologies du temps...
Disons-le clairement, n'en déplaise à nos dirigeants et idéologues médiatiques, et à l'encontre de leurs déclarations arrogantes et triomphalistes, la civilisation occidentale est un échec, un navrant échec, un pitoyable échec, puisqu'elle est en train de conduire à l'extinction de la vie sur terre, puisqu'elle a finalement recréé de nouvelles religions matérialistes, précédemment citées, tout aussi aberrantes et aliénantes, si ce n'est plus, que les précédentes, puisqu'elle finit par faire appel aux plus bas instincts humains, comme on le voit aujourd'hui avec la folie belliciste de notre prétendue élite !
Pourquoi cet échec et comment y remédier ?
L'erreur occidentale réside certainement dans une appréciation inexacte de la nature de la liberté.
Dans leur désir ardent de faire tomber l'ordre ancien, dans leur soif inextinguible de liberté, les modernes et post-modernes ont voulu en effet tout remettre en cause, tout déconstruire, les amenant finalement, dans une sorte d'attitude prométhéenne de toute-puissance, jusqu'à s'attaquer à la nature et à l'ordre naturel, y compris au sein même de l'être humain, allant jusqu'à perdre toute sagesse et tout bon sens, et expérimenter les pires folies, les pires abjections.
Il reste donc aux Occidentaux à comprendre que la pratique de la liberté implique nécessairement le développement corrélatif de la conscience et de la responsabilité, la liberté sans sagesse ne menant qu'à la folie et à la perdition.
Car la véritable liberté est un apprentissage, une quête et un itinéraire, qui consiste, non pas à vouloir satisfaire à tout prix tous ses fantasmes, toutes ses pulsions et toutes ses impulsions, mais à vivre, patiemment et courageusement, un long et lent processus de transformation, de maturation, d'accomplissement et d'éveil, conduisant l'être humain jusqu'au faîte de son potentiel et de ses capacités, l'amenant à découvrir qui il est vraiment, et à expérimenter sa lumière, sa sagesse, sa bonté et, osons le mot, sa divinité.
Ainsi n'existe-t-il pas de civilisation digne de ce nom, sans spiritualité effective et opérative.
Là réside assurément l'erreur occidentale : avoir voulu créer un monde sans Dieu et, pour le coup, sans mystique, sans transcendance, sans mystère et dépourvu de sens et de finalité, ne pouvant générer qu'affliction, déliquescence et désespérance.
Pour nous sortir de l'impasse actuelle et de la décadence accélérée que nous pouvons observer aujourd'hui, il nous faut donc, de toute urgence, inventer une nouvelle forme de spiritualité, ainsi qu'une nouvelle culture qui en découle, qui ne soient pas celles des religions, dont le temps est passé, mais qui satisfassent tout à la fois le besoin de liberté et d'émancipation des modernes, et le besoin universel de l'être humain de comprendre, connaître et accomplir ce pourquoi il est sur terre et ce qui peut donner sens à sa vie.
Le choix est clair désormais : changer ou disparaître, car les désastres s'accumulent et l'ambiance est délétère.
Et il est clair que nous ne pouvons compter sur nos dirigeants, perdus et inconséquents, pour nous mener dans cette nouvelle aventure civilisationnelle, accomplissant et actualisant le projet initial des Lumières.
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et notre farouche volonté de vivre ; et c'est une glorieuse et exaltante aventure qui nous attend, pour laquelle nous possédons toutes les capacités, car nous nous sommes précisément incarnés, en cette époque étrange et décisive, pour triompher de tous les obstacles et faire advenir le monde de nos rêves les plus beaux et les plus paradisiaques !

21 février 2023

Déclin de l'Occident

Yann Thibaud

Qu'il s'agisse de la question sanitaire ou, plus récemment, de la question militaire, les médias au service du pouvoir nous assènent et nous répètent quotidiennement un narratif tronqué, mensonger et fallacieux, constitué de faits mal interprétés, d'appel systématique à l'émotion, d'une ignorance délibérée du contexte des événements et de la mise hors-jeu des véritables spécialistes de la question, au bénéfice de prétendus experts, ne faisant que répéter les éléments de langage de la version officielle.
Narratif servant à justifier des mesures aberrantes et suicidaires, ayant pour résultat l'affaiblissement et l'appauvrissement du peuple.
Narratif constituant ce qu'il faut bien appeler une propagande, admise et ressassée, par paresse intellectuelle ou par intérêt, par tout ce que le pays compte de personnalités, à quelques très rares exceptions près : responsables politiques, journalistes bien évidemment, syndicalistes, philosophes, artistes...
Même les spécialistes de la rébellion ou de la souveraineté, tel l'inénarrable Michel Onfray, se laissent tromper et berner, car ils ont le tort de ne s'informer qu'à travers les médias mainstream.
Et il s'avère, au final, que nous ne sommes plus protégés par aucun contre-pouvoir, aucune institution qui, l'une après l'autre, se révèle incapable et déficiente.
La question se pose : cette déliquescence de l'Occident est-elle apparue depuis trois ans, ou bien était-elle déjà présente depuis de nombreuses décennies, cachée et invisible jusqu'alors, seulement révélée et rendue flagrante, par ce qui se produit aujourd'hui ?
Et quelle est la cause de cette dégénérescence de notre civilisation, à laquelle, nous sommes pourtant si attachés, car elle est ce que nous sommes, ce qui nous a façonné, notre histoire, nos goûts et notre parcours, même si nous nous sommes également intéressés, au cours de notre vie, à d'autres cultures ?
Car il est, je trouve, extrêmement douloureux de réaliser que nous autres, occidentaux, sommes de plus en plus isolés dans le monde, puisque les trois quarts de l'humanité aujourd'hui refusent d'adhérer au narratif délirant de nos dirigeants.
Ainsi, l'Occident s'écroule et se discrédite, chaque jour davantage, par son arrogance inouïe et son suicide collectif, allant pourtant à l'encontre de toutes ses valeurs.
Que faire dès lors ?
Sombrer avec élégance, comme le préconise dans son livre « Décadence » Michel Onfray, toujours lui ?
Je pense qu'il vaudrait mieux et serait plus sage, d'avoir le courage et l'audace de réévaluer et refonder notre rapport au monde, à la science, à la politique et, in fine, à la spiritualité.
Car ma conviction profonde est que c'est le matérialisme de nos élites, qui les a et nous a mené ainsi collectivement à l'impasse et à l'abysse.
Matérialisme qui ne correspond pourtant pas, vraiment pas, aux goûts et aux désirs du peuple, épris d'idéal, de sagesse et de savoir.
Ainsi, sur toutes ces questions, malgré et peut-être à cause du déferlement ininterrompu de la propagande, une résistance et une dissidence émergent et se développent irrésistiblement, depuis ces trois années, qu'il faut, à mon avis, soutenir et promouvoir, et qui constituent le seul signe encourageant, la seule bonne nouvelle de cette période sinistre et effrayante.
Un nouveau monde nous attend ainsi, au terme de cette longue convalescence, résurrection et métamorphose de cet Occident si malade mais aussi si prometteur, pour autant qu'il retrouve sa mission et sa vocation : l'émancipation de l'aliénation, la quête de vérité, l'autonomie et la liberté de pensée, mais aussi l'élaboration d'une nouvelle culture de nature tout à la fois rationnelle et spirituelle, seul chantier à même de résoudre, me semble-t-il, les multiples problèmes auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés.

20 décembre 2022

Coupe du monde de football

Yann Thibaud

J'avoue, à ma courte honte, que j'ai accueilli l'annonce de la défaite de l'équipe de France, à la Coupe du monde de football, avec la plus parfaite sérénité.
En fait, cela m'est totalement égal, vu que je n'ai jamais regardé un match de foot de ma vie, et celui-là non plus, bien évidemment.
Déjà petit, à l'école, je m'arrangeais pour être remplaçant, et je regardais mes camarades de classe, avec effarement et consternation, s'exciter, sans raison compréhensible, devant leur ballon.
Pour ma part, je ne suis jamais parvenu à m'intéresser au fait qu'il aille à droite ou à gauche.
Aujourd'hui encore, je considère le résultat des compétitions sportives, comme une suite de non-événements, ne changeant strictement rien à la vie et au devenir de notre pays.
Prenons l'exemple de cette Coupe du monde, si âprement et fébrilement disputée, et imaginons un instant ce qu'il se serait passé, si la France avait gagné.
Des cohortes, autrement dit des dizaines ou centaines de milliers de supporters, enthousiastes et surexcités, se seraient précipités dans les rues, pour clamer leur joie et exprimer leur satisfaction.
Le pouvoir en place et les médias auraient, bien évidemment, sauté sur l'occasion pour récupérer l'événement, et proclamer fièrement que la France, décidément, s'en sort bien et se trouve dans une dynamique positive d'accomplissement et de succès.
Ils auraient ainsi réussi à faire croire à la foule des naïfs, que tout va bien finalement, dans notre grand et glorieux pays, alors même que s'accumulent les crises et les souffrances, résultant de la politique désastreuse et catastrophique, menée par l'actuel gouvernement et ceux qui l'ont précédé, alors même que les personnels suspendus ne reçoivent aucun traitement depuis plus d'un an, alors même que des PME de boulangers ou d'autres artisans, ferment quotidiennement, à cause de l'augmentation effarante de leurs factures d'électricité.
C'est pourquoi j'affirme que le sport de compétition, non seulement ne présente intrinsèquement aucun intérêt, mais constitue, en réalité, un instrument d'asservissement et de conditionnement des masses, destiné à faire diversion des véritables et tragiques problèmes de l'heure.

7 décembre 2022

Yann Thibaud

Il serait pourtant simple et aisé de remédier à la situation absurde, qui conduit à la ruine ou à la fermeture de tant de petites entreprises, aujourd'hui en France, du fait de l'augmentation vertigineuse de leurs factures d'électricité !
Il faudrait, pour cela, sortir du marché européen de l'électricité, comme l'ont déjà fait les gouvernements espagnol et portugais, plus avisés que le nôtre.
Et, bien sûr, annuler les sanctions suicidaires contre la Russie, qui nuisent, en tout premier lieu, à l'économie européenne.
Il existe donc une volonté de nuire de ce gouvernement, les artisans qui consomment beaucoup d'électricité, se trouvant dans une situation sans issue, un peu comme les soignants injustement suspendus ; la France, triste exploit, se trouvant le dernier pays au monde à maintenir cette mesure injustifiable et cruelle.
Comme le but visé est de nous faire souffrir, l'erreur serait de nous laisser gagner par la dépression et le sentiment d'impuissance ; car nous sommes, tout au contraire, incroyablement puissants et indéniablement libres et souverains. [...]
Pour les personnes subissant cette situation inacceptable, il s'agit de trouver les solutions pratiques, permettant de survivre, soit en changeant d'activité et en trouvant de nouvelles sources de revenus, soit en diminuant les besoins en électricité.
Enfin et surtout, il est indispensable de faire pression sur les trois partis ou groupes de partis de l'opposition, afin de nous débarrasser au plus vite, par une motion de censure, de ce gouvernement indigne et incapable.

6 décembre 2022

La France qui ne mourra jamais

Yann Thibaud

J'aime la France, parce que c'est un pays de râleurs, de penseurs, d'inventeurs et de jouisseurs, le seul pays au monde où l'on se damnerait pour un mot d'esprit, le pays où l'on aime débattre, réfléchir, analyser, synthétiser, comprendre, inventer et innover, bref le pays de l'esprit, mais aussi le pays du cœur, de l'amour, de la liberté, de l'humour et de la fantaisie, le pays du goût de la beauté et du sens de l'harmonie, le pays des poètes, des artistes, des rêveurs, des dissidents, des résistants, des rebelles et des amoureux !
Mais il existe aussi une autre France, celle des moutons, des veaux ou des godillots, comme disait de Gaulle, que l'on mène docilement à l'abattoir ou qui s'y précipitent d'eux-mêmes, avec zèle et empressement, la France des corbeaux et des collabos, des lâches et des traîtres, des suiveurs et des soumis.
Laquelle va donc l'emporter ?
Assurément la première car, dans l'histoire, la victoire a toujours appartenu aux minorités agissantes !
Alors, même minoritaires, agissons, parlons, discutons, contestons et exprimons-nous.
Faisons renaître, ressusciter, revivre et refleurir l'esprit !
Regroupons-nous et inventons, retrouvons et manifestons la France que nous aimons, la France éternelle, la France puissante, la France sage, la France du travail bien fait, la France de nos aïeux et de nos pères, de nos mères et de nos enfants, la France de nos hommes et femmes illustres, la France étendard et lumière du monde, la France qui ne veut pas mourir et qui ne mourra jamais !

27 novembre 2022

Yann Thibaud

Ce qui est séduisant avec la droite, c'est sa critique et sa remise en cause de toutes les folies actuelles de la gauche.
Mais elle demeure la droite, avec ses idées surannées et obsolètes, son goût pour la chasse, la corrida, le costume-cravate, l'armée, la religion et tutti quanti.
Reste le centre, qui cumule aujourd'hui les erreurs et écueils de la gauche et de la droite, qui se présente comme un modèle de modération et d'équilibre, mais qui, comme on l'a vu ces dernières années, fait montre, en réalité, d'un autoritarisme et d'un totalitarisme tout à fait effrayants, de sorte que c'est aux prétendus extrêmes, que l'on trouvera enfin un peu de bon sens et de défense et protection des libertés élémentaires et fondamentales.
Tout cela n'a plus aucun sens !
Il est grand temps de repenser et refonder notre monde, c'est-à-dire notre culture et notre civilisation, mot honni et pourtant essentiel, car il signe l'ambition de la société humaine, son aspiration à la beauté, à la sagesse et à la grandeur, qui ne peuvent se concevoir sans spiritualité ; et c'est justement à cause du déficit de spiritualité, de sens et de transcendance, que nous sombrons aujourd'hui dans la décadence, la déliquescence, la médiocrité et la corruption généralisée de nos institutions et de notre fausse et indigne élite. [...]

24 novembre 2022

Yann Thibaud

Je ne me sens pas de gauche, car je n'éprouve aucune sympathie envers la dictature de l'État ; mais je ne me sens pas non plus de droite, car je ne suis aucunement désireux du retour et de la défense de l'ordre et des traditions.
Je ne suis pas progressiste, car je ne crois vraiment pas que l'innovation permanente amènera le bonheur humain ; mais je ne suis pas non plus conservateur, car je ne suis pas du tout nostalgique d'un passé idéalisé et mythifié.
Je ne suis pas mondialiste, car je n'ai aucune envie de l'instauration d'un gouvernement mondial totalitaire ; mais je ne suis pas non plus nationaliste, car je me sens proche de nombreuses cultures de ce monde, au moins autant, si ce n'est plus, que de celle de mon pays natal.
Je ne suis pas matérialiste, car je perçois le matérialisme comme un négationnisme, qui nie et discrédite a priori, de manière déraisonnable, la réalité et la validité des phénomènes et processus de nature subtile, parapsychologique ou spirituelle ; mais je ne suis pas davantage religieux, car je considère les religions comme des systèmes perfides et problématiques d'aliénation.
De sorte que je ne me reconnais dans aucun des courants idéologiques existants aujourd'hui, et que je n'éprouve aucune envie de les soutenir ou de militer en leur faveur.
Mais l'ensemble de ces inadéquations m'apparaît, non comme une tare ou une faille mais, bien au contraire, comme l'expression d'une acuité de perception, remarquable et précieuse.
De sorte que je me considère, non comme un être asocial et solitaire, mais comme un pionnier ou un précurseur d'une nouvelle civilisation, émergente et fascinante, à élaborer, inventer et mettre en œuvre collectivement.

21 novembre 2022

Yann Thibaud

Dans l'actuelle opposition entre le bloc occidental et les BRICS, je ne suis pas certain d'avoir envie de soutenir l'Occident.
Autrement dit, sans avoir aucunement le sentiment de trahir mon pays, je suis en radical désaccord avec la politique de l'actuel gouvernement français et son soutien inconditionnel envers le régime ukrainien, violent, autoritaire et corrompu.
Au lieu de s'en prendre systématiquement et stupidement à la Russie et d'en faire un adversaire, je pense qu'il serait plus sage de se fixer comme objectif l'amitié et la coopération avec l'ensemble des pays du monde.
Cette attitude de stigmatisation d'un peuple et d'un pays me semble indigne et en contradiction avec le rôle traditionnel de la France, tel que défini par de Gaulle en particulier.
En tant que puissance moyenne, nous pouvons et nous pourrions jouer un rôle de négociateur et pacificateur, indépendant et non-aligné, retrouvant ainsi l'art diplomatique, qui fait que la France a été et est toujours aimée et estimée, un peu partout dans le monde.
La grandeur implique la justice et l'impartialité, et non l'hypocrisie et la soumission envers une puissance étrangère, en l'occurrence le bloc anglo-saxon.
Il y a en France une tradition de l'attente de l'homme providentiel, à qui l'on confie presque tous les pouvoirs, dans la mesure où il est considéré comme une sorte de sauveur, venu rétablir, de façon quasiment magique et mystique, une situation désespérée.
Mais lorsque tous ces pouvoirs incombent à une personnalité fragile et immature, c'est alors la ruine, l'iniquité et le désastre.
Qu'en conclure ?
Qu'il serait temps que les Français cessent de déléguer leur pouvoir à un seul homme, attitude infantile et risquée, pouvant aboutir au pire, comme on le voit aujourd'hui.
Et qu'une constitution moins bonapartiste et davantage parlementaire, serait plus adaptée.
Le culte de l'homme providentiel trouve et prouve aujourd'hui ses limites.
Puissions-nous devenir un peuple providentiel !
C'est-à-dire retrouver et manifester ce qui fit autrefois la grandeur de la France : son idéalisme, son universalisme, son mysticisme, son esthétisme et son hédonisme aimable et enviable.
Ainsi qu'une attitude de modération, de subtilité, parfois même de frivolité, en tout cas de légèreté, d'humour et de fantaisie.
Cet esprit de finesse, qui nous manque tant aujourd'hui.
Les autres peuples imaginent et fantasment bien souvent le paradis en France.
Puissions-nous cesser de les démentir et de les décevoir !

19 novembre 2022

Conformisme et spiritualité

Yann Thibaud

Le conformisme est cette étrange attitude, consistant à s'enorgueillir de ses croyances et de ses préjugés.
Et l'intelligence consiste à les voir pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des entraves au libre fonctionnement de l'esprit.
Ce qui suppose de s'autoriser à penser et réfléchir et, pour cela, de reconnaître sa propre conscience comme une autorité fiable et valable.
Beaucoup ne franchiront jamais ce cap et demeureront, leur vie entière, d'éternels enfants, réclamant des autorités extérieures et se soumettant à leurs diktats arbitraires, avec gratitude et vénération, ainsi qu'avec le sentiment d'être ainsi assuré d'agir pour le bien, catégorie fallacieuse, fantasmatique et imaginaire.
Ainsi dormait l'humanité, depuis des millénaires, dans le sentiment illusoire du devoir accompli, par la simple application des instructions reçues, soit une autre définition du conformisme.
Mais ce fonctionnement, autrefois confortable, n'est plus possible aujourd'hui, tant les consignes et injonctions reçues deviennent, chaque jour davantage, absurdes et inapplicables.
Aussi cette période s'avère-t-elle, in fine, une extraordinaire et implacable occasion d'éveil de l'humanité, ne nous laissant plus d'autre choix que de nous mettre enfin à penser et réfléchir par nous-même !
La réside, à mon sens, l'authentique spiritualité.
Le drame des milieux spirituels étant qu'ils participent, pour l'essentiel, de la soumission et de l'obéissance à des doctrines et autorités, bien souvent contestables et problématiques, plutôt que de l'éveil à sa propre faculté de penser.
D'où l'urgente nécessité d'une redéfinition de la spiritualité et de l'émergence d'une nouvelle forme de spiritualité.

12 novembre 2022

Que sera la spiritualité de demain ?

Yann Thibaud

En quoi consistera-t-elle concrètement ?
Question essentielle, décisive et déterminante, car il est clair, pour tout esprit lucide, que la crise gravissime que nous connaissons aujourd'hui, ne peut se réduire aux seuls domaines énergétique, économique ou politique ; car il s'agit fondamentalement d'une crise des valeurs, d'une crise du sens, d'une crise philosophique et, disons le mot, d'une crise spirituelle.
Comment, en effet, notre société, notre culture et notre civilisation pourraient-elles nous rendre réellement heureux, alors qu'elles ne proposent et fournissent aucun sens et aucun but crédibles et motivants à notre existence ?
Pouvons-nous ainsi nous contenter de nous considérer comme des agents économiques, ayant pour seule utilité et finalité, de produire et de consommer sans limite, jusqu'à épuiser les ressources de la planète, qui nous accueille si généreusement ?
Pour être et devenir pleinement et véritablement heureux, l'être humain a besoin, urgemment et impérativement, de transcendance, de beauté, de sagesse, de connaissance et de compréhension profondes du sens et de la finalité de sa présence sur terre, en un mot, de spiritualité.
Mais qu'entend-t-on, au final, par spiritualité ?
Quelle sera donc la spiritualité de demain, celle qui permettra à l'être humain de sortir de l'impasse, dans laquelle il s'embourbe, et de l'abîme, vers lequel il se précipite actuellement ?
Allons-nous revenir aux religions d'antan, avec leur cortège de rituels, de superstitions, de soumission à une hiérarchie cléricale, d'obéissance aveugle à des dogmes, des commandements et des interdits arbitraires et aliénants, et donc finalement de fuite et d'oubli de soi ?
Allons-nous devoir nous déguiser en chaman ou en sorcière, dans un rêve illusoire de néo-primitivisme, nostalgique et régressif ?
Allons-nous inventer un nouveau culte new-age, visant à faire de nous de parfaits robots, bien dressés et bien obéissants, adaptés aux besoins de l'hyper-capitalisme ?
Ou bien allons-nous emprunter le chemin, fascinant et méritoire, parfois vertigineux et difficultueux, de l'exploration et de la connaissance de nous-même ?
Allons-nous entreprendre ainsi de découvrir qui nous sommes vraiment, éveiller nos potentiels cachés, dépasser et guérir nos souffrances enfouies, comprendre et accomplir ce pourquoi nous sommes là, et ainsi devenir notre propre autorité, libre, souveraine et éclairée ?
La spiritualité de demain, si elle peut conduire au réveil et à l'accomplissement de l'humanité, ne sera donc pas une redite des erreurs et impasses des civilisations passées, ne sera pas davantage la concrétisation des rêves fous de quelques prophètes transhumanistes, mais sera, bien plutôt, une réconciliation des aspirations les plus remarquables et les plus brillantes, des diverses mouvances et courants de pensée, qui ont jalonné et parcouru notre si longue histoire.
Ce dont nous avons ainsi vraiment et profondément besoin, c'est d'une réconciliation entre science et mystique, entre art et connaissance, entre hédonisme et transcendance, entre intellect et sentiment, entre rationalité et intuition, entre logique et inspiration, entre humanité et divinité !
Ce que sera la spiritualité de demain, nul ne peut, en réalité, le savoir ou le pressentir avec certitude.
Mais nous pouvons, chacun et chacune, à notre place et à notre mesure, y contribuer et faire avancer ce chantier exaltant, cette édification nécessaire et glorieuse, cette œuvre commune, indispensable et salvatrice. [...]

8 novembre 2022

L'art de penser

Yann Thibaud

Plutôt que le classique clivage droite-gauche qui, chacun s'en rend compte aujourd'hui, n'a désormais plus beaucoup de sens, ni de pertinence, je propose une autre clé de répartition et d'explication des fractures de notre société : ceux, naïfs et conventionnels, qui croient, dur comme fer, au message des médias, et ceux, esprits libres et lucides qui, décidément, n'y croient plus du tout !
Les premiers seront prêts à abdiquer de leur souveraineté et à se soumettre aux injonctions les plus absurdes et les plus suicidaires, sans rechigner ni regimber ; tandis que les seconds, désireux d'élaborer leur propre opinion et prenant la peine de s'informer sérieusement, élaboreront des stratégies de sauvegarde et de résistance, face aux délirantes croyances et décisions du pouvoir en place.
Le plus étonnant étant que les intellectuels et décideurs, dont le métier devrait être justement de penser et réfléchir sainement et profondément, se retrouveront, à une écrasante majorité, dans la première catégorie.
Ce qui devrait être le b.a.ba de tout intellectuel ou penseur authentique, à savoir observer le monde avec une distance critique, semble être désormais oublié par la classe dominante.
Que sont donc devenus les lointains enfants de Socrate ?
Car notre société actuelle manque non seulement de spiritualité mais, plus encore, de rationalité, les deux étant au final indissociables.
C'est donc de pensée véritable et de maîtrise et pratique de l'art de penser, que notre monde a urgemment besoin aujourd'hui !

3 novembre 2022

Yann Thibaud

La fausse écologie discrédite l'écologie.
Le faux humanisme discrédite l'humanisme.
La fausse démocratie discrédite la démocratie.
La fausse spiritualité discrédite la spiritualité.
Nous vivons ainsi, en ces temps incertains, complexes et délétères, le règne de l'imposture et du mensonge généralisés.
Et le point commun de tous ces mensonges et de toutes ces impostures, est de toujours et systématiquement faire appel aux bonnes pensées et aux bons sentiments.
Toute manipulation et tout conditionnement endossent ainsi les habits valorisants du bien et les apparences irréprochables de la légitimité et des bonnes intentions.
C'est pourquoi la guerre actuelle est, d'abord et avant tout, une guerre de l'information, de la propagande, de l'intelligence et de l'éducation.
Et c'est pourquoi nous ne sortirons de l'impasse et des multiples pièges qui nous sont aujourd'hui tendus, que par le développement et l'exercice de l'esprit critique, de la lucidité et du discernement.
Contrairement à ce que croient naïvement les apôtres et adeptes de la bien-pensance, de multiples obédiences, ce n'est donc pas par l'appel répété, incantatoire, mièvre et languissant à l'amour et à la bienveillance, que nous nous réveillerons de l'hypnose et deviendrons enfin adultes, aptes à édifier un nouveau monde, authentiquement alternatif mais, tout au contraire, par la maîtrise et la pratique du subtil, méritoire, fascinant et indispensable art de penser, clé méconnue, sous-estimée, glorieuse et incontournable de l'avenir de l'humanité.
Apprenons ainsi à jouir de notre propre esprit, outil divin et merveilleux, à notre disposition depuis toujours, attendant patiemment que nous nous décidions à faire usage de toutes ses prodigieuses facultés et potentialités.

22 octobre 2022

Quelle sera la spiritualité du futur ?

Yann Thibaud

S'agira t-il d'une religion, ayant pris le dessus sur toutes les autres, ou bien encore d'un patchwork de religions diverses, nous ramenant ainsi quelques siècles en arrière ?
S'agira t-il d'une forme de nouveau paganisme ou chamanisme, notre civilisation s'étant effondrée et l'humanité étant revenue au stade primitif, voire préhistorique ?
S'agira t-il d'une sorte de dictature New-Age, au service du fameux « Nouvel Ordre mondial », nous intimant d'être obligatoirement heureux et de nous forcer à sourire toute la journée, comme des clowns grotesques et ridicules, des clones bien-pensants et bien obéissants, adeptes serviles d'un nouveau culte, obscurantiste et aliénant, édicté par les autorités ?
Ou bien toute spiritualité aura-t-elle disparu, l'espèce humaine ayant été définitivement remplacée par une race de robots ou de cyborgs, mécaniques et dénués de sensibilité ?
À vrai dire, ces différentes hypothèses, abondamment explorées et décrites par les ouvrages de science-fiction, sont assez peu crédibles et même franchement improbables, pour peu qu'on les examine un tant soit peu sérieusement.
Car chacun de ces différents scénarios se fonde sur l'extension d'une tendance, aujourd'hui existante, dans le corps social, mais ne prend pas en compte la globalité de la situation actuelle de l'humanité.
Ainsi, on pourra trouver différentes célébrités ou penseurs, œuvrant activement à la réalisation et à l'avènement de l'une ou l'autre de ces quatre possibilités.
Mais la grande masse du peuple ne souhaite aucunement voir advenir ces si peu souhaitables et attractifs futurs !
De sorte que ceux-ci ne sont pas portés par une dynamique suffisamment puissante, pour se réaliser effectivement !
Dès lors, il ne s'agit que de possibilités virtuelles, d'éventualités théoriques, qui n'ont pas réellement l'énergie vitale requise, pour devenir réalité concrète.
Car, que se passe-t-il aujourd'hui ?
Plus la situation se tend, plus l'oppression devient palpable, plus l'opinion publique se détourne des « grands récits », car elle n'y croit plus, fatiguée et écœurée, attristée et dégoûtée, par le navrant spectacle de ces élites et autorités, fallacieuses et incapables, qui n'ont fait que nous décevoir et se discréditer, à nos yeux ébahis et consternés !
Ainsi, paradoxalement et en dépit des apparences, l'éveil de l'humanité se produit et se poursuit, maintenant et inexorablement, et se propage à très grande vitesse !
Car, plus les peuples se lassent et cessent de croire au message, illogique et absurde, risible et infantilisant, des autorités, et plus ils se réveillent de l'ensemble des illusions hypnotiques, qui les maintiennent, depuis des temps immémoriaux, dans les nasses de l'ignorance et la servitude.
Quand les peuples cessent de croire, béatement et servilement, ils commencent à penser et à réfléchir.
Et, dès lors, tout devient possible, car, alors, le mental humain, l'esprit souverain, dont nous sommes tous dotés, peut commencer à fonctionner ou refonctionner normalement, et à développer une pensée véritable, intuitive autant que logique, inspirée autant que créative !
Voilà pourquoi nous vivons, alors même que nous sommes tentés par la désespérance et la passivité, des temps en réalité fascinants et décisifs, qui nous mèneront inéluctablement vers l'accomplissement et la réalisation de l'ensemble de nos possibilités latentes, enfouies et oubliées à ce jour.
À quoi ressemblera donc la spiritualité du futur ?
À l'éveil et à l'expression, à la manifestation et à la mise en œuvre, de nos capacités et aptitudes, aujourd'hui si peu connues, reconnues et employées.
Or il se trouve que ce potentiel est à notre disposition, depuis toujours, et attend simplement que nous nous tournions vers l'intérieur et nous livrions à l'exploration de cet univers psychique, méconnu et caché.
Les processus d'éveil et d'accomplissement sont ainsi des processus spontanés, mais ne peuvent se déclencher et se mettre en mouvement, que si nous cessons d'être, précisément, artificiels, factices, conditionnés et non-spontanés, singeant des modèles obsolètes, nous conformant à des protocoles et rituels sans réelle nécessité ou justification, vivant ainsi dans le contrôle et le faire-semblant, dans les apparences et la représentation sociale.
C'est indéniablement une nouvelle culture, à inventer et élaborer tous ensemble, ferment d'une nouvelle civilisation, qui est notre futur et notre destinée collective, la raison d'être oubliée de notre présence sur terre, en ce moment prodigieux, décisif et inoubliable.
C'est à chacune et à chacun de décider, déterminer et choisir quel sera son rôle, dans ce tournant, individuel et collectif, sociétal et civilisationnel.
La spiritualité du futur n'aura donc aucun des visages, que nous connaissons ou supputons aujourd'hui, car elle résultera d'un effort ou d'un travail, immense et prometteur, qui reste à accomplir !

21 septembre 2022

Nos chers médias ne peuvent être objectifs

Yann Thibaud

Nos chers médias ne peuvent être objectifs, puisqu'ils ont pour fonction et pour mission de défendre et promouvoir le système existant, de diffuser et imposer les mots d'ordre et consignes du pouvoir, et de discréditer systématiquement ou empêcher de s'exprimer les opposants et contestataires.
Exactement comme dans les régimes totalitaires !
Il faut voir avec quel acharnement les journalistes mainstream s'en prennent à celles et ceux qui ont l'audace de remettre en cause les thèses officielles, comme si leur honneur et leur sort personnel en dépendaient.
Et, effectivement, le maintien dans leur poste et leurs possibilités de promotion en découlent directement.
Aussi, leur réputation au sein des cercles très fermés de la profession, ainsi que leur intérêt matériel et financier, les contraignent nécessairement et les amènent tout naturellement à la censure et à l'autocensure. Ils finissent même par croire en leurs propres mensonges et à la propagande obligatoire, car ils auraient beaucoup trop à perdre, s'ils acceptaient de voir la vérité en face.
Pris en tenaille entre le désir de plaire et le désir de savoir, leur choix est vite fait.
Ce qui explique la médiocrité et le manque d'intérêt des médias dominants aujourd'hui, qui ne pourraient survivre s'ils n'étaient largement subventionnés par l'État.
Heureusement existe-t-il des médias alternatifs, bien souvent sur internet, qui permettent d'avoir accès à une véritable information, et qu'il convient donc, tout en conservant bien entendu une nécessaire distance critique, de privilégier et de faire connaître le plus largement possible.

20 septembre 2022

L'esprit français

Yann Thibaud

Depuis maintenant un demi-siècle, la France qui autrefois était connue et réputée comme « la patrie des arts et des lettres » et rayonnait alors sur le monde, n'a plus produit aucun mouvement culturel, intellectuel ou spirituel d'envergure.
Et nous nous contentons, dès lors, d'être les pâles et tristes imitateurs de tout ce qui nous vient du monde anglo-saxon et plus particulièrement d'Outre-Atlantique.
Or, si les étatsuniens choisissent de s'auto-détruire, par les folies du sinistre wokisme ou les délires de l'aberrant transhumanisme, sommes-nous tenus de les suivre, une fois de plus, sur cet effarant et dangereux chemin, et de nous aligner sur leur position, qui nous mène tout droit vers la décadence et vers le suicide de notre civilisation ?
Sans même parler de tous ces furieux bellicistes, aux ordres de Washington, qui ne rêvent que de nous emmener vers une terrifiante troisième guerre mondiale !
De toute évidence, il est grand temps que l'esprit français, dans toute sa spécificité et, il faut bien le dire, sans chauvinisme déplacé, dans tout son génie, se réveille enfin, de son long et périlleux sommeil !
Mais comment faire ?
De toute évidence, ce n'est pas la nostalgie, à la Zemmour, de la France d'antan, qui nous sortira de l'ornière, car nul ne peut remonter le temps !
Il nous faut plutôt revenir aux racines mêmes de ce que nous sommes, pour y dénicher la solution.
Qu'est-ce donc que l'esprit français, ce mélange étonnant, détonant, subtil, inhabituel et inimitable, de légèreté et de profondeur, d'esthétisme et d'idéalisme, de rigueur et de fantaisie, d'hédonisme et de logique, d'intelligence et de sentiment ?
Est-ce là notre fameuse « potion magique » ?
Et ne serions-nous pas les porteurs inconscients et souvent récalcitrants, d'une forme originale de spiritualité, reniée, refoulée et si tristement occultée ?
Pour tout dire, qu'avons-nous à apporter au reste du monde ?
Quelle peut donc être notre contribution à l'éveil, à la transformation et à la métamorphose en cours de l'humanité ?
Se tenant à la croisée des mondes, à l'exacte intersection des contrées latines et nordiques, notre pays, ouvert et xénophile, accueillant et universaliste, est incontestablement le mieux placé et le mieux préparé, pour effectuer la synthèse glorieuse de l'ensemble des savoirs et cultures de notre planète, indispensable préalable pour inventer la civilisation de demain, celle précisément qui nous permettra de sortir de l'impasse actuelle !

18 septembre 2022

Plus le pouvoir nous ment, plus il se discrédite

Yann Thibaud

Plus le pouvoir nous ment, plus il se discrédite.
Plus il nous opprime, plus nous nous réveillons.
Plus il se montre injuste et inique, et plus nous décidons d'être souverains.
Voilà comment l'ombre, au final, œuvre pour la lumière.
Voilà pourquoi le pouvoir actuel travaille, qu'il le sache ou non, pour l'éveil ou le réveil de l'humanité.
Car, sans lui, nous continuerions à dormir d'un profond sommeil.


COMMENTAIRE

Il y aura toujours des endormis. De même que sous l'occupation nazie il y eut quelques résistants, pas mal de collabos et beaucoup de neutres par instinct de survie. Sauf que le totalitarisme aujourd'hui est beaucoup plus insidieux. Beaucoup de Français abrutis par les médias mainstream, les peurs artificielles liées au covid, au terrorisme islamique, à la guerre en Ukraine... sont prêts à se ranger derrière leur bourreau déguisé en sauveur face aux ennemis désignés. Réflexe reptilien, syndrome de Stockholm, que sais-je... Il faut voir la violence qu'on rencontre quand on se revendique patriote, identitaire, ou qu'on remet simplement en question le narratif officiel quant au covid, à l'Ukraine... Tout cela est en train de scinder le pays et va générer de violents affrontements... qui ont commencé puisque la violence dans les rues, les agressions, les viols, les meurtres ont explosé ces derniers mois, tandis que le wokisme avance ses pions pour un pseudo vivre ensemble qui ne prendra pas, et que se prépare peut-être une 3ème guerre mondiale... Le réveil n'est pas collectif, il est loin d'être général, il est le fait de quelques-uns. Le rouleau compresseur d'une propagande multiforme masquée derrière d'hypocrites bons sentiments (la faiblesse du Français post-chrétien) fait son œuvre. Quand on entend les merdes pseudo musicales qu'écoutent les jeunes, qu'on voit le succès d'influenceurs/ceuses tous plus débiles les uns que les autres, on comprend que l'idiocratie n'est plus une fiction, et qu'elle a du succès. Il est utopique, illusoire de croire à un réveil général de l'humanité. Ce ne sera jamais qu'une frange des populations...
Fred Himmer Curry

17 septembre 2022

Tromperie et asservissement

Yann Thibaud

Infliger des sanctions à son principal fournisseur d'énergie et provoquer, par là, l'effondrement de sa propre économie, traduit bien le mélange d'arrogance, de stupidité et de perversité, qui caractérise les actuels dirigeants européens !
Et le plus douloureux pour nous, les peuples trompés et asservis, est sans doute de réaliser que nous sommes décidément du mauvais côté de la barrière.
Car c'est désormais une minorité des états de la planète, qui soutient le point de vue et les décisions de l'Occident.
On assiste en effet aujourd'hui à un réveil des peuples non-occidentaux, qui n'acceptent plus la tutelle et la domination des États-Unis et de l'Europe, et qui entendent faire valoir et entendre leur voix, dans le concert des nations.
Toute la question est ainsi de savoir quand et comment le peuple occidental, lui aussi, va enfin se réveiller de son rêve bien-pensant et sacrificiel, de crédulité et de soumission envers des élites incapables et indignes, de résignation et d'acceptation de mots d'ordre et commandements absurdes, et finalement d'autodestruction sans limite !

2 septembre 2022

Penser par soi-même

Yann Thibaud

Il existe deux manières de comprendre et d'appréhender la série d'événements effrayants, stressants, déprimants voire apocalyptiques, que nous traversons aujourd'hui.
Si l'on croit naïvement et crédulement au message des médias, qui ne font que traduire, au final, la volonté du pouvoir en place, alors l'on percevra, nécessairement et obligatoirement, la situation présente comme une succession sans fin de calamités injustes et incompréhensibles, s'abattant cruellement et impitoyablement, sur notre pauvre humanité, victime permanente et impuissante, d'une sorte de malchance ou malédiction, que nul ne pourrait ou saurait définitivement arrêter.
Mais si l'on entreprend de penser par soi-même et si l'on mène ses propres recherches, on se rendra compte assez rapidement qu'il est possible de voir la situation d'une manière radicalement différente, comme un combat entre d'une part des forces d'exploitation et d'asservissement de l'humanité, qui sont en train de perdre partout le pouvoir, et qui tentent, une fois encore, de conserver leur main-mise et leur hégémonie, et d'autre part cette même humanité qui n'en peut plus de subir leur joug et qui, partout sur la planète, se réveille et se rebelle, de multiples manières, et entend désormais reprendre et manifester sa souveraineté, afin de créer enfin le monde de ses rêves.
Cette différence fondamentale de lecture de la situation présente génère, dès lors, deux états d'esprit tout à fait opposés.
Si l'on est un adepte de la religion des médias et du pouvoir en place, on sera fatalement de plus en plus déprimé, anxieux, voire même suicidaire, et en tout cas bien malade !
Mais si l'on est un alternatif, un authentique écologiste ou un penseur critique (c'est-à-dire un véritable penseur), capable de décrypter la bulle de mensonge et de manipulation systématique, le bombardement permanent d'illusions diverses, auquel nous sommes désormais quotidiennement soumis, alors on percevra l'époque actuelle comme une occasion fascinante et unique de changer le cours de l'histoire humaine, de rectifier enfin le tir, de redresser la barre et d'être parmi les pionniers et précurseurs d'un nouveau monde, authentiquement harmonieux et satisfaisant pleinement ses aspirations profondes et ses idéaux véritables !
Détresse, angoisse et désespoir, donc, dans le premier cas ; excitation, enthousiasme et ferveur dans le second.
À chacun de décider et de faire ses choix, le libre arbitre étant la condition même et la clé essentielle de l'époque actuelle et du test qu'elle constitue pour chacune ou chacun d'entre nous !