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25 janvier 2023

ÉTAT PROTECTEUR OU SPOLIATEUR ?

Marc Amblard

Le saviez-vous ? Probablement mais il est bon de le rappeler : lorsque, par votre travail, votre savoir-faire, vous dégagez un revenu de 100 €, vous ne percevez que 53 € (!).
Le reste soit 47 représente des charges sociales et de l’impôt prélevés à la source. Et encore, ce calcul ne prend-il pas en compte diverses taxes comme la TVA, la taxe foncière, la TIPP (carburant)...
En réalité, c’est à peine un petit tiers (32% environ) qui reste dans les poches du contribuable. Terrible.
Du revenu différé dites-vous ? Probablement pas car le compte n’y est pas.
Imaginez ce que vous pourriez faire de cette moitié de revenu dont vous êtes privé par la force.. Songez aux placements que vous pourriez réaliser pour vos vieux jours…
Si en contrepartie, le travailleur était assuré de percevoir une honorable pension de retraite et pouvait profiter d’un système de santé très efficace ainsi que d’une sécurité performante, ce serait un moindre mal. Mais ce n’est manifestement pas le cas.
Et pour cause, puisqu’il n’a, dans les faits, aucun droit de contrôle sur l’usage qui est fait de l’argent qu’on lui ponctionne. Si on lui demandait son avis, je doute fort qu’il aurait accepté qu’une partie des fruits de son travail soit détournée et envoyée en Ukraine pour près de 2,7 milliards afin d’alimenter une guerre dont on ne voit pas très bien en quoi cela le concerne...
Preuve que l’État n’est pas vraiment le parent bienveillant dont on nous a vendu les vertus depuis plus d’un demi-siècle de socialisme en France…


"Until something stops him"

Gérard Boyadjian

À la lecture des événements, sommes-nous encore incapables de constater l'évidence, que la France s'engage vers la guerre en livrant des armes à l'Ukraine ?

Qu'elle est utilisée par l'OTAN et instrumentalisée par les USA ? Qu'elle a déjà abandonné sa souveraineté économique et s'apprête désormais à perdre son indépendance militaire ?

À la lecture des événements, sommes-nous encore en mesure de freiner ce train qui nous conduit, chaque jour davantage, vers un conflit majeur ?

Comment est-ce possible qu'en France, et à la lecture des 30 dernières années (Ex Yougoslavie, Irak, Libye, Syrie, Yemen...), que beaucoup de Français pensent et croient que l'OTAN est une organisation défensive ?
 
Sommes-nous encore à ce point dénués de toute réflexion et atteints de cécité ? Nos dirigeants nationaux actent la récession économique et enclenchent la déconstruction sociale.
 
3000 milliards de dette pour la nation.
 
Plus d'argent dans les caisses, ni pour les étudiants, ni pour les soignants, ni pour tous les artisans...

En France, on nous rabâche qu'il n'y a plus d'argent.
 
Qu'on n'a plus de médecins. "On a froid, on a faim".

Mais les milliards pleuvent pour soutenir et alimenter cette guerre "fabriquée de toutes pièces" où ceux qui la décident ne se voient jamais obligés d'être mobilisés, ou d'envoyer leur fils...
 
Quel est l'intérêt de la France ? Quel est l'intérêt du peuple de France ? Où est passé notre esprit critique collectif acéré qui conteste ce narratif pernicieux et fallacieux ?

Où sont nos journalistes qui questionnent ce récit dangereux ?

Où sont nos artistes/sportifs qui protestent contre cette guerre ?
 
Où sont nos intellectuels/penseurs/philosophes/pacifistes/humanistes qui confrontent la direction prise, celle qui nous conduit droit vers l'affrontement ?

On s'imagine changer le cours de notre destin tragique mais l'Histoire n'est qu'un éternel recommencement : "On croit mourir pour sa patrie, son peuple... On ne crève que pour des intérêts militaro-industriels."


Le business des guerres américaines

Vincent Verschoore

Énorme. Tellement énorme que ça passe crème, et que ça fait plus de vingt ans que ça passe : les guerres américaines sont un business qui se négocie sur les moyens de destruction puis de reconstruction, toujours au bénéfice des mêmes, au prix du sang versé par les civils et les soldats sacrifiés.
Comme l'écrivait Anatole France en 1922, « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ». Il dirait sans doute, aujourd'hui, pour les financiers.
Donc nous avons ici Zelensky, le nouvel héros des applaudisseurs patentés (ça donne bonne conscience et ça ne mange pas de pain), glorifiant le Grand Capital Corrupteur américain, le remerciant pour toute cette fortune faite sur les livraisons d'armes qui permettent de faire durer la guerre, donc de maximiser les destructions, les futurs profits des reconstructeurs et, surtout, ceux de leurs intermédiaires. Dont lui-même, j'imagine.
D'où l'intérêt de faire un peu de ménage avant, pour la forme. Je ne doute pas que si nous échappons à la destruction totale, il y aura un jour à Kiev une avenue "Hunter Biden" qui croisera l'actuelle "Stepan Bandera" (anciennement avenue de Stalingrad) au carrefour dit de la "Rétro-commission européenne".
Comment fait-on pour se débarrasser de toutes ces raclures ?

https://fb.watch/ihha_G5byd/


2023 : fin de l’hégémonie du dollar américain ?

H16

Si l’Histoire nous enseigne quelque chose, c’est qu’un empire ne peut tenir dans la durée que grâce à deux éléments clés : son armée et sa monnaie.

Son armée, car l’empire doit être capable de protéger son territoire et de conquérir de nouvelles terres pour s’étendre ; et sa monnaie, car c’est avec celle-là qu’elle paye ses militaires et c’est par elle que cet empire entendra échanger des richesses avec ses vassaux. Dans ces deux domaines, un empire qui veut durer doit mettre en place des mesures pour maintenir la stabilité à la fois militaire et économique.

De ce point de vue, ce qui se passe actuellement du côté américain impose quelques questions : l’usage du dollar et la puissance qui lui est attachée semble nettement amoindrie par les récents événements en Europe et dans le reste du monde.

En Europe, le conflit ukrainien a fortement fait bouger les lignes : malgré la pluie drue de sanctions que son intervention ukrainienne a provoquée, il apparaît que la Russie n’est plus aussi dépendante des systèmes financiers occidentaux qu’elle ne l’était en 2014, date des derniers trains de sanctions et qui lui ont apparemment laissé le temps de s’organiser. Actuellement, l’économie russe est loin d’un effondrement (alors qu’on est en droit de se poser la question concernant les économies européennes par comparaison).


Et ce qui se passe dans le reste du monde accroît l’impression d’un changement tectonique majeur au niveau de la monnaie américaine : l’Arabie saoudite, pourtant partenaire de longue date des Américains et pilier de la puissance même du pétrodollar, semble résolument se tourner vers la Chine en acceptant ouvertement des paiements en d’autres devises que le dollar pour l’acquisition de son pétrole.

La nouvelle peut ne pas sembler fraîche : dès 2018, la Chine introduisait des contrats pétroliers cotés en yuan dans le cadre de ses efforts pour internationaliser sa monnaie, bien que 80% des transactions pétrolières mondiales soient encore effectuées en dollars américains. Et dès mars 2022, des discussions s’ouvraient entre la Chine et l’Arabie saoudite à ce sujet pour envisager le paiement du pétrole directement en rial saoudien voire en devises chinoises.

Il faut en effet se rappeler que ce rial saoudien est rattaché au dollar américain depuis des décennies, tandis que les exportations de pétrole saoudien continuent de soutenir le système du pétrodollar des années 1970, dans lequel le premier exportateur mondial de pétrole fixe le prix de son brut en dollars américains.

Alors qu’il se murmurait déjà depuis quelques années que le nouveau pouvoir saoudien envisageait d’ouvrir ses exportations pétrolières à d’autres devises, les événements en Ukraine ont largement précipité ces projets : depuis, l’Arabie saoudite semble vouloir couper totalement les liens avec le dollar américain et se tourner vers la Chine.

La question est loin d’être marginale : quelque 25% des importations de pétrole de la Chine (sur un total se situant autour de 10,5 millions de barils par jour) proviennent d’Arabie saoudite, le reste étant livré principalement par la Russie, l’Irak et l’Angola. Le Royaume, qui exporte en moyenne 6,2 millions de barils par jour, figure également parmi les principaux fournisseurs de brut du Japon et de l’Inde.


En outre, cette question se pose avec une insistance croissante à mesure que les pays occidentaux tentent de faire valoir leurs points de vue de façon de plus en plus autoritaire aux pays producteurs : depuis les sanctions imposées au Venezuela, puis à l’Iran et maintenant à la Russie, les pays émergents sont devenus moins dépendants des États-Unis. Pour les Saoudiens, la méfiance est encore plus ancienne, notamment depuis que le prince héritier Mohammed ben Salmane a été ostracisé par l’administration Biden qui l’accusait d’avoir fomenté l’assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi, distendant de façon évidente les relations entre Washington et Riyad ; les demandes de Biden à l’Arabie saoudite d’augmenter sa production pour faire baisser le prix du baril de brut n’ont pas été suivi du moindre effet et, pire, la production a même été réduite dans ce qu’on peut qualifier de véritable camouflet infligé au président américain.

Cet alignement progressif de l’Arabie avec la Chine et la Russie est encore plus compréhensible lorsqu’on apprend que la Kingdom Holding d’Arabie Saoudite a investi 500 millions de dollars dans les trois principales sociétés énergétiques russes quasiment au moment où la guerre en Ukraine a commencé.

Dès lors, on ne pourra pas être surpris par les déclarations de Xi sur la mise en place de swaps rial/yuan lors de son voyage officiel en Arabie Saoudite en décembre dernier :

“The Shanghai Petroleum and Natural Gas Exchange platform will be fully utilized for RMB (renminbi) settlement in oil and gas trade”
“La plateforme de bourse Pétrole & gaz naturel de Shanghai sera pleinement utilisée pour le règlement en renminbi dans le commerce du pétrole et du gaz”

Et comme ceci s’ajoute aussi aux velléités logiques et officielles de la Russie (et de l’Inde) de ne plus commercer en dollar, une part croissante des échanges mondiaux de pétrole ne va plus se faire en dollars mais dans d’autres devises.

De façon évidente, là où les Américains pouvaient prétendre forcer certains pays à conserver le dollar comme monnaie d’échange internationale, il ne peut en aller de même avec la Chine qui constitue un adversaire plus dangereux. Si, au début des années 2000, l’hégémonie financière et militaire américaine ne posait pas de doute, il en va maintenant tout autrement et l’Oncle Sam sait qu’il doit réfléchir à toute position réellement belliqueuse contre l’Empire du Milieu.

Ceci devrait avoir plusieurs effets notoires sur le dollar américain.

La demande pour ce dernier s’amenuisant avec la disparition rapide du pétrodollar, et l’offre actuelle étant plus importante que jamais, il semble assez clair que la valeur du dollar va s’effondrer dans un avenir proche.

Ceci va se traduire par une augmentation des prix du baril de pétrole ; actuellement autour de 80$, il n’est pas invraisemblable de le voir rapidement grimper au-delà des 120$, ce qui renchérira les biens et produits importés de l’étranger vers les États-Unis et vers l’Europe, ainsi que les biens produits localement dont la production dépend ultimement du prix de l’énergie. L’inflation qu’on constate actuellement n’est qu’en partie seulement résultante de cet effet ; on peut raisonnablement s’attendre à d’autres hausses de prix, plus fortes celles-là, lorsque le pétrodollar deviendra marginal.

Si l’on poursuit le raisonnement, la forte demande en actions et bons américains étant en bonne partie pilotée par le besoin des pays étrangers, disposant de dollars, de les investir, le pivot vers le pétroyuan pourrait favoriser les entreprises chinoises avec un afflux de nouveaux capitaux extraits des bourses occidentales. L’impact sur les bons du trésor américains pourrait être important : la baisse de leur demande se traduira mécaniquement par une augmentation de leurs taux d’intérêts, ce qui pourrait plonger l’économie américaine et, par ricochet, toutes les économies occidentales, dans une récession marquée. Les pays qui ont des finances saines s’en sortiront mieux que les autres (surprise : la France n’en fait pas partie).

Au passage, notons que la baisse des cours des actions et de la valeur du dollar devrait normalement aussi se traduire en une hausse notable des valeurs des matières premières comme l’or, l’argent et, logiquement, des cryptomonnaies…

La situation économique américaine et occidentale, largement dégradée, ne laisse ensuite rien présager de bon : une telle transition internationale ne pourra se passer sans douleurs et, à ce titre, un ou plusieurs conflits majeurs ne sont pas à écarter.

La fin du pétrodollar, à plus ou moins brève échéance, ne fait plus guère de doute.

Si l’année 2022 vous a paru bien pleine de rebondissements, l’année 2023 pourrait lui tenir la dragée haute…

La crise de la cinquantaine ?

Eric Vial

D’abord, pendant le confinement on m’a imposé de rédiger des auto-autorisations de sorties pour aller acheter deux poireaux et trois carottes.
Ensuite, on m’a expliqué que si on me privait de liberté c’était pour mon bien.
Après on m’a prévenu que si je ne me vaccinais pas pour protéger les autres j’allais être « em-merd-é », puis on a découvert que finalement on pouvait quand même transmettre le virus. Mais bon, on n’a rien changé.
À nouvel-an, on m’explique que la crise climatique était imprévisible.
Concernant la retraite on m’oblige à reconnaître qu’il faut travailler plus longtemps tout en sachant que plus d’un travailleur de 60 ans sur deux n’a plus d’activité.
Je découvre que moins je consomme d’énergies, plus mes factures sont lourdes.
Maintenant on me dit qu’il faut donner des armes à l’Ukraine pour faire la paix.
Mes chers amis FB, je crois avoir vrillé. Je ne comprends plus les contradictions de ce monde qui m’entoure, ni la société qui me ceint. Je veux fuir cette bêtise et cette chienlit, mais est-ce possible ?


24 janvier 2023

mélimélo

⬦ L’État de New-York vient de légaliser la transformation des morts en compost, imitant en cela cinq autres États américains qui l’avaient devancé dans la marche vers la révolution écologique totale.
L’Union européenne a autorisé, elle, par un Règlement d’exécution portant la signature de dame von der Leyen, l’utilisation de la poudre de grillons domestiques dans la préparation de divers aliments.
Le croisement de ces deux informations forme le point où triomphe le sordide dans notre monde en cours d’imbécilisation.
- Radu Portocala -

⬦ France : hausse de 50% des faillites d'entreprise en 2022
Les aides Covid n’ont pas réglé le problème, elles l’ont retardé tout en créant une inflation dévastatrice.
- Marc Amblard -

⬦ L'omerta de la part des médias, des médecins et des politiques sur les effets secondaires, est honteux et criminel.
Quant aux intellectuels qui ne se penchent pas sur le sujet pendant qu'il est brûlant, il sera vain de venir dénoncer le scandale quand il sera passé.
Les effets secondaires, on les dénonce quand les gens en sont victimes et non après. À défaut de faire cela, on ressemble à ceux qui se déclarent résistants quand la guerre est finie.
- Alexis Haupt -

⬦ Qu'on fixe donc l'âge de départ à la retraite à 65 ans pour tous ceux qui ont voté Macron, voire 68 ans pour les remercier, et qu'on fiche la paix aux autres, non mais !
- René Chiche -

⬦ Si cette réforme passe, c'est un blanc-seing pour Macron, il pourra continuer de tout détruire pendant les 4 ans qui lui restent. Après, vous n'aurez plus que vos yeux pour pleurer, et encore, à certains, il n'en restera plus qu'un.
- Catherine Gaillard -

⬦ Celui qui est pour la réintégration des soignants sans avoir été contre leur suspension arrive un peu tard quand même.
- Alexis Haupt -

⬦ Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement.
- Einstein -

⬦ Pour être tout à fait franc, presque toutes les théories du complot que les gens avaient sur Twitter se sont avérées vraies. Et même plus vrai que les gens ne le pensaient.
- Elon Musk -

⬦ Les hommes ont besoin des femmes, les femmes ont besoin des hommes. C'est l'histoire de l'humanité.
- Marie-Estelle Dupont -

⬦ Il faut arrêter de rechercher des justifications scientifiques en matière de gestion Covid, là où n'existent en réalité que des intérêts de pouvoir et d'argent.
Si la science, la vraie, avait eu son mot à dire, tout aurait été très différent : pas de confinements, pas de pass sanitaire, pas de masques en extérieur ni pour les enfants, des médecins qui soignent, et évidemment pas de suspension de soignants nonvax.
- Vincent Verschoore -

⬦ J'ouvre un exemplaire des Caractères de la Bruyère et je tombe sur ce mot qui paraît avoir été écrit pour dénoncer, avec trois siècles d'avance, le banquier moumouté qui nous sert de président.
Bon, évidemment, ça pourrait s'appliquer à beaucoup d'autres politiques, mais comment ne pas penser en priorité à lui ?
« À force de faire de nouveaux contrats, ou de sentir son argent grossir dans ses coffres, on se croit enfin une bonne tête, et presque capable de gouverner. »
- Jonathan Sturel -

⬦ La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide ; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain.
- Gustave Flaubert -

Négation de l'identité nationale
Négation de l'identité culturelle
Négation de l'identité sexuelle
Transhumanisme
Matérialisme
Scientisme
Homme-machine
Homme-cobaye
Homme-objet
Déshumanisation
Au profit de la mondialisation
- Véronique Faucheux -
Gérard Boyadjian

Mauvaise et bonne nouvelle

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