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22 février 2024

Bruno Le Maire tente de faire des zéconomies

H16

21/2/2024 - Allons bon, zut, flûte, saperlipopette ! Voilà que les choses prennent une tournure embarrassante : alors qu’avec une crânerie que certains n’imaginaient possible que pour les cuistres les plus inconscients, le gouvernement français tablait sur une croissance tournant autour de 1,4% pour l’année 2024, Bruno Le Maire s’est dernièrement retrouvé dans un quelconque journal télévisé pour expliquer que “ahem bon finalement non, ce sera seulement 1%”.

Keuwâh ?! Comment diable ?!


Alors que tout semblait sourire à la fine équipe en place et que la France s’était fièrement mise En Marche vers des vallées de miel et de lait, la croissance n’est pas au rendez-vous ? Pire, voilà que Bruno doit même mettre “l’État à la diète” en trouvant 10 milliards (sur 491 milliards, soit 2%, une diète vraiment violente !)…

Ne reste plus qu’à espérer que cette baisse de croissance ne se transforme pas (inopinément, hein) en stagnation complète voire (surprise totale) en récession, ce qui obligerait le Bruno de Bercy à quelque aggiornamento qu’il n’est pour le moment pas prêt à faire.

Pendant ce temps et selon les petits chiffres tout ce qu’il y a de plus officiels des institutions occidentales, c’est plutôt pétillant en Russie pour laquelle le FMI revoit la croissance, la faisant passer de 1,1% à 2,6% en expliquant que tout ceci semble dû à l’économie de guerre dans laquelle le pays s’est placé.

Eh oui, tout se déroule comme prévu et les précédents billets de ces colonnes consacrés à la question se sont révélés exacts : non seulement, les sanctions n’ont pas fonctionné, mais elles se sont retournées contre l’Occident et lui coûtent à présent très cher.

En tout cas, cette belle vigueur économique russe explique assez bien pourquoi plusieurs personnalités européennes veulent que l’économie se tourne aussi vers la guerre (et pourquoi cette position aussi belliqueuse que dangereuse pour tout le monde est si lourdement relayée par les médias de grand chemin).

Cependant et même si l’on peut comprendre ce dangereux raisonnement, on ne peut s’empêcher d’en noter aussi l’indigence, compte tenu du contexte européen.

En effet, l’Europe n’est pas exactement dans la même position que la Russie, notamment parce que cette dernière dispose de ressources minérales que la première s’est consciencieusement interdit d’exploiter.

Ainsi, les 300 milliards d’euros de gaz de schiste que le sous-sol français contient nous sont très officiellement interdits. Les 3800 milliards de mètres-cube (soit un peu plus de 70 ans de consommation française) resteront sagement dans notre sol. Nous mourrons pauvres, sales, dans le froid, mais dignes d’avoir laissé notre pays propre à notre absence de descendance.

En attendant et parce que ce ne sont pas ces âneries qui nous chauffent, nous préférons très judicieusement importer comme jamais le fort coûteux gaz américain. Ce n’est absolument pas plus propre, c’est nettement moins économique et ça laisse totalement froid Bruno Le Maire qui, de toute façon, n’y comprend rien.

De la même façon, le nucléaire aurait pu constituer une ressource particulièrement efficace et bon marché. Si on avait eu la présence d’esprit de laisser se développer la filière des surgénérateurs (actuellement à l’étude en Chine, aux États-Unis et… en Russie) au lieu de l’arrêter discrètement, on disposerait à présent de la capacité de brûler les réserves d’uranium disponibles en France, soit… plusieurs millénaires d’énergie bon marché.

Comble de l’ironie : pour le moment, ces déchets (pourtant valorisables) sont simplement fourgués à… la Russie. Gageons qu’ils sauront, eux, s’en servir. Ils nous revendront sans doute l’électricité produite avec (ou l’hydrogène ou les engrais, peu importe), dans un nouveau tour de passe-passe que nos élites s’empresseront de camoufler.


Ce ne sont que quelques exemples, mais ils abondent et montrent tous que gérées comme elles le sont, la France et l’Europe peuvent bien se tourner vers une “économie de guerre” tant qu’elles veulent, le résultat ne pourra pas suivre : pendant que Bruno le Rigolo tente de bricoler 10 milliards d’euros économies, l’Europe fait le mariole avec l’énergie dont dispose la Russie, refuse d’exploiter ses propres ressources, tente une transition de genre énergétique avec une facture kolossale (et comme avec beaucoup d’opérations de transition, avec une forte probabilité de suicide quelques années après) pour se jeter dans les bras de pays tiers, États-Unis en tête.

Est-ce bien raisonnable ? Vu le résultat, clairement, non.

Mais baste, passons, la décision est prise : nous allons faire des économies ! Youpi !


Pour cela, on va donc arrêter d’envoyer de l’argent en direction de ce qui ne marche pas du tout (l’écologie punitive, Kiev, les États-Unis)… Ah tiens, non, on va continuer de plus belle.

Flûte alors !


Où seront donc trouvées les “économies” de Bruno ?

Il ne sera bien sûr pas question d’alléger le personnel pléthorique de fonction publique, quant à couper dans des dépenses débiles pourtant nombreuses mais électoralement indispensables, n’y pensez même pas. La lecture d’articles consacrés au sujet ne donne que quelques maigres pistes : mis à part quelques bricolages à la marge et autres petites modifications de certaines dépenses, quitte à réduire l’une et l’autre distributions pas encore en place et électoralement peu difficiles à faire oublier, on va avoir du mal à trouver des milliards (encore moins des douzaines).

Pour la moitié de ces efforts, soit cinq milliards d’euros, Bruno espère la raboter sur le budget de fonctionnement de tous les ministères, déjà passablement écornés les années précédentes. On sait déjà que ce sera un échec cuisant.

En pratique, pour vraiment “boucler” le budget (i.e. assumer un déficit simplement énorme et pas abyssal, comme les années passées), il ne restera qu’une solution réelle pour retrouver une marge de manœuvre à hauteur de ces 10 milliards.

Les lecteurs les plus perspicaces de ces colonnes l’ont déjà deviné : il s’agira bien sûr d’une hausse surprise des taxes et des impôts, d’autant plus probable que le pornographe dilaté de Bercy s’est clairement engagé à ne surtout pas choisir cette option : “nous n’augmenterons pas les impôts”, a ainsi promis le ministre de l’Économie. Tout le monde sait que les promesses de Bruno sont solides comme un ours à genoux.

Cela va tout de même poser problème : question impôts, la France est au maximum.


Vraiment, cela ne va pas être simple.

Devra-t-on recourir à un impôt sur le loyer fictif, comme on en entend régulièrement parler ? Quelle nouvelle taxe sur une assiette improbable et d’un montant obscène va voir prochainement le jour ? Quelle décision complètement stupide va venir s’ajouter aux précédentes actions que cette brochette de clowns a enquillées avec frénésie ces derniers mois ?

Le suspense est total mais soyez-en sûr : même si ce sera inattendu, au moins ce sera systématiquement débile.


https://h16free.com/2024/02/21/76894-bruno-le-maire-tente-de-faire-des-zeconomies

Des couilles dans le potage Pfizer

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est graaave.
 
D'après ce cent millième article sur le sujet, les vaccins contre le Covid seraient à l'origine de "sérieux problèmes de santé", à savoir :
-péricardites,
-myocardites,
-syndrome de Guillain-Barré,
-paralysie de Bell,
-convulsions,
-risque accru de développement de caillots sanguins dans le cerveau,
en sus des troubles menstruels, voire des turbo-cancers.
 
Ce papier comme les milliers d'autres parus dès décembre 2021, est une infamie, une monstrueuse hérésie ! C'est pourquoi j'en appelle à l'application immédiate de la nouvelle loi contre les dérives sectaires car il s'agit purement et simplement d'une « provocation à l’abandon d’un traitement médical », derrière laquelle se cachent certainement de vilains antivax, qui n'ont toujours pas été emportés par la 136ème vague.
 
Sachez méchants antivax d'extrême droite-gauche que peu importe vos tentatives de déstabilisation, nous continuerons à tendre nos bras et à nous piquer tous les mois pour enrichir les actionnaires, nous protéger et protéger les zôtres vaccinés, car Pfizer est notre sauveur et que notre gouvernement ne veut que notre bien.
 
Ceux qui osent penser autrement ne sont que des irresponsables illettrés, des ennemis de notre Sainte Ursula et de notre Être de lumière.

21 février 2024

Le Pèlerin Bienheureux

Natalia Routkevitch

Le 16 février, on a perdu un très grand peintre de la vie russe, le photographe Dmitry Markov, mort à l’âge de 42 ans.
Un artiste dostoïevskien, dont le monde artistique révèle la misère, la solitude, l’injustice subie, la souffrance transcendante et l’intuition christique de petites gens – tous les thèmes chers à l’auteur des « Humiliés et offensés ».
L’homme au destin et au visage de l’un des personnages du grand Dostoïevski, Dmitry Markov a passé une bonne partie de sa vie dans des orphelinats, apportant particulièrement son aide aux adolescents aux conduites addictives. Le réalisateur Kirill Serebrennikov l’a appelé notre Cartier-Bresson national qui a réussi à attraper, avec son smartphone, l’âme russe, difficilement saisissable, cachée derrière une façade de maussaderie ostentatoire, d’indifférence feinte, de tristesse infinie…
Quelques jours avant son décès, Markov, réagissant à une salve d’insultes qui lui avaient été adressées, a écrit : "Contrairement à ceux qui sont partis, moi, qui reste ici, je ne peux pas déshumaniser les êtres qui m’ont toujours été chers, me mettre à les haïr subitement, arrêter d’avoir de la compassion pour eux. Je comprends que cela me rend haïssable pour certains. Je ne sais pas comment me conduire correctement dans cette situation, comment être bon pour tout le monde, et est-ce seulement possible ?"
Plus que la Russie éternelle, il a réussi à saisir et à transmettre la miséricorde éternelle qui luit dans le regard qu’il porte sur sa contrée et ses protagonistes. Puisse-t-elle demeurer avec nous, en nous.


















Notre époque n’aime pas beaucoup la liberté

Maxime Tandonnet

16/2/2024 - Autrefois, le mot liberté était au centre de tous les discours politiques. La France se présentait comme le pays de la liberté – contre la dictature. La liberté comptait plus que la vie, ou plutôt, la vie n’avait pas de sens sans la liberté. Et les guerres se faisaient pour la liberté et en son nom. Curieusement, cette valeur suprême de notre pays est tombée en désuétude. Il ne faut jamais oublier l’invraisemblable Absurdistan qui pendant la crise sanitaire, au prétexte de lutter contre l’épidémie, a balayé d’un revers de main les libertés publiques et individuelles, dans un climat de soumission collective sidérant. Sous l’emprise de la peur, les médias, les institutions, y compris théoriquement en charge de la défense des libertés (CE, CC), l’Etat, le pouvoir politique, les partis, tous les courants de l’opinion, l’air du temps ont fait allégeance à l’abolition des libertés dont le laisser-passer (ci-joint) fut l’incroyable symbole. N’oublions jamais. Mais aujourd’hui, sous d’autres formes, le renoncement à la liberté se poursuit dans la société française. Le Conseil d’Etat (billet d’hier), ouvre la voie au contrôle de l’opinion des intervenants à la télévision. L’article 4 du projet de loi sur la lutte contre les dérives sectaires engendre un risque d’une pénalisation des contestations du bienfondé des traitements médicaux. La réforme de la loi de 1881 sur la liberté de presse porte à 12 mois (et non plus 3) la période de recevabilité des plaintes pour diffamation et insultes publiques envers les élus (et eux seuls, curieusement)… Une brèche pourrait ainsi s’ouvrir dans ce monument de la liberté d’expression. La liberté prend l’eau de toute part et dans la quasi indifférence. On a envie de dire, pour parodier Churchill: « Vous avez renoncé à la liberté pour avoir la sécurité ! Vous perdrez la liberté et la sécurité » ! Il serait temps de réagir.


https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/02/16/notre-epoque-naime-pas-beaucoup-la-liberte/

20 février 2024


C’était un de ces hommes qui n’ont rien de vibrant ni d’élastique, qui sont composés de molécules inertes, qui ne résonnent au choc d’aucune idée, au contact d’aucun sentiment, qui ont des colères glacées, des haines mornes, des emportements sans émotion, qui prennent feu sans s’échauffer, dont la capacité calorique est nulle, et qu’on dirait souvent faits de bois ;
ils flambent par un bout et sont froids par l’autre.
La ligne principale, la ligne diagonale du caractère de cet homme, c’était la ténacité. Il était fier d’être tenace, et se comparait à Napoléon.
Ceci n’est qu’une illusion d’optique.
Il y a nombre de gens qui en sont dupes et qui, à certaine distance, prennent la ténacité pour de la volonté, et une chandelle pour une étoile.
Quand cet homme donc avait une fois ajusté ce qu’il appelait sa volonté à une chose absurde, il allait tête haute et à travers toute broussaille jusqu’au bout de la chose absurde.
L'entêtement sans l'intelligence, c'est la sottise soudée au bout de la bêtise et lui servant de rallonge.
Cela va loin. En général, quand une catastrophe privée ou publique s'est écroulée sur nous, si nous examinons, d'après les décombres qui en gisent à terre, de quelle façon elle s'est échafaudée, nous trouvons presque toujours qu'elle a été aveuglément construite par un homme médiocre et obstiné qui avait foi en lui et qui s'admirait.
Il y a part le monde beaucoup de ces petites fatalités têtues qui se croient des providences.
Victor Hugo, Claude Gueux, 1834

Le complexe militaro-industriel de la censure

H16

Billet initialement paru le 17/2/2024 sur X.com

20/2/2024 - Pour les anglophones, il faut écouter cet entretien crucial pour comprendre ce qui se passe actuellement sur internet et la véritable guerre que l’establishment mène contre les peuples au travers de la censure et du contrôle fin de l’information.

EP 75 : Le principe de “sécurité nationale” est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis. “Ce que je décris, c’est un régime militaire”, déclare Mike Benz, “c’est l’inversion de la démocratie” :


Benz, le directeur exécutif de la Foundation For Freedom Online, y décrit de façon claire comment, historiquement, étape par étape, l’internet a d’abord été utilisé pour faire tomber des gouvernements non démocratiques, puis comment, à partir du milieu des années 2010-2020, les autorités non élues ont commencé à se retourner contre les peuples occidentaux dont les buts ne s’alignaient plus avec les leurs.

Il montre aussi comment [autour de 11′] les agences à trois lettres américaines, les ONG stipendiées par diverses organisations et gouvernements sont passées, autour de 2014 – 2016, d’une lutte contre l’influence extérieure de certains acteurs hors de l’Occident vers une lutte contre les opinions dissidentes en Occident même, et d’autant plus que les réseaux sociaux sur internet et les “citoyens journalistes” commençaient à dépasser en notoriété et en influence les médias traditionnels, bien contrôlés par ces entités non-élues.

Ce qui se passe, actuellement, avec la montée des tensions dans le Moyen-Orient et bien sûr en Europe avec le conflit russo-ukrainien est la conséquence directe d’une guerre informationnelle entre la classe au pouvoir (élue et non élue) avec ses instruments de contrôle de l’information – les médias traditionnels contrôlables car pilotés du haut vers le bas – et le reste des peuples dont les opinions ne s’alignent plus avec les plans généraux que les dirigeants ont prévu pour eux.

Benz décrit aussi [autour de 26′] comment l’Atlantic Council a été utilisé pour faire pression sur les autorités européennes et les dirigeants des pays européens afin de mettre en place les mêmes outils de censure plus ou moins discrète que ceux qui ont été déployés aux États-Unis depuis le début des années 2000, sous couvert de lutte contre la “désinformation” et les “discours de haine”. À présent, même l’intelligence artificielle est utilisée pour fabriquer des outils de “d’effaçage en masse” (“weapons of mass deletion”) afin de faire disparaître les discours (unilatéralement et non démocratiquement) jugés comme haineux/séditieux et surtout “dangereux pour la démocratie” : ces outils ont été notamment utilisés contre les opinions dissidentes sur les masques, les vaccins, les contre-arguments sur Fauci, etc. (voir le Virality Project, par exemple, ou l’Integrity initiative au Royaume-Uni) ainsi que tout ce qui concernait l’élection présidentielle américaine, que Benz considère comme les événements les plus censurés de l’histoire américaine.

De fil en aiguille, le complexe militaro-industriel de la censure s’est mis en place aux États-Unis et a été fidèlement reproduit en Europe, en tenant compte des particularités locales, au point qu’à présent, émettre des doutes sur l’un ou l’autre aspect d’un scrutin ou d’une information en général peut être assimilé à un acte cybercriminel ou de propagande.

Benz explique ensuite [vers 39′] comment, aux États-Unis, fut mise en place une organisation pour censurer préventivement toute dissidence pendant la campagne et l’élection présidentielle de 2020, et comment le bras armé de l’État américain fut explicitement utilisé pour bannir les discours dissidents des réseaux sociaux (il évoque ainsi plusieurs dizaines de millions de tweets effacés).

Au final [vers 47′], tout ceci aboutit à redéfinir la notion même de démocratie, anciennement “la volonté des électeurs”, vers quelque chose comme “le caractère sacré des institutions démocratiques” qui sont – ça tombe bien – les agences non élues, les ONG, les administrations de contrôle et les médias officiels. Pratique : la démocratie devient le résultat du consensus – très coûteux à établir – entre ces parties intéressées, desquelles le peuple a été commodément évacué d’autant plus qu’il a généralement tort et que son avis peut foutre en l’air ce coûteux “consensus” établi en coulisse - et parfois à ses dépens - n’est-ce pas…

Benz mentionne enfin [1:00′] que dans ce contexte, il n’est pas étonnant que X.com et Musk soient sous une très forte (et croissante) pression des acteurs étatiques. Cependant, les tactiques précédentes (qui ont notamment poussés les pays européens à s’autosanctionner et s’auto-censurer) commencent à s’essouffler et oblige le complexe militaro-industriel de la censure à faire passer des lois au niveau des États eux-mêmes (le Digital Service Act européen n’est qu’un avatar de ce côté-ci de l’Atlantique de ces nouvelles tactiques). Pour Benz, le risque existentiel pour X.com se trouve de ce côté puisque les Européens représentent plus de 500 millions de personnes (contre 300 millions aux USA) ; encore une preuve, au passage, que l’Union européenne n’est plus qu’une marionnette dans les mains américaines.


Version doublée en français :


https://h16free.com/2024/02/20/76927-le-complexe-militaro-industriel-de-la-censure