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23 février 2023

Guerre en Ukraine : un an de manichéisme et d’escroquerie intellectuelle

Natacha Polony
- édito -

Là-bas, un an de massacres et d’horreur. Ici, un an d’exaltation facile et de manichéisme crasse. Un an à répéter les pires erreurs d’un Occident tellement sûr de sa supériorité morale, tellement enivré de son récit. Un an à laisser tribune libre aux représentants les plus forcenés du néoconservatisme, ce courant de pensée qui, des États-Unis à l’Europe, a pour bilan, au nom du « choc des civilisations », les centaines de milliers de morts en Irak, le chaos, les tortures et les marchés aux esclaves en Libye. Mesure-t-on, depuis un an, la régression du débat démocratique et de l’esprit critique quand le président Macron lui-même est régulièrement rappelé à l’ordre par les zélés atlantistes qui ne voient vraiment pas pourquoi on ne livre pas immédiatement des avions de chasse à l’Ukraine et qui considèrent comme poutiniste quiconque leur rappelle que les Américains eux-mêmes cherchent à éviter l’escalade et la guerre généralisée ? Qu’il est doux de se prendre pour André Malraux ou Jean Moulin ! Qu’il est confortable de voir le monde en noir et blanc !

Depuis un an, nous réécrivons l’Histoire pour que ce camp de néoconservateurs qui ont soutenu les pires dérives et commis les pires erreurs puisse se repeindre en visionnaire, seul à avoir perçu le danger que constituait Vladimir Poutine (quand c’est la politique qu’ils prônaient qui a systématiquement empêché d’écarter le danger). Et, ce faisant, nous adhérons l’air de rien à cette idée d’une guerre de civilisation, dont le résultat sera de prolonger et d’étendre le conflit, pour le plus grand malheur des Ukrainiens. « C’est le sort de l’Europe qui se joue à Kiev, Poutine veut notre destruction », « Poutine ne s’arrêtera pas ; après l’Ukraine, il y aura la Pologne, les pays Baltes… » Qui ne voit pas que ces phrases grandiloquentes n’ont qu’une conséquence possible : un affrontement jusqu’à la mort ? Qui ne voit toujours pas que le reste du monde récuse cette vision simpliste et manichéenne ? Pas seulement les Chinois, qui chercheraient à couvrir leurs propres turpitudes à Taïwan, mais aussi l’Inde, le Brésil, la très grande majorité de l’Afrique et de l’Amérique latine. Des démocraties, pour beaucoup, qui ne considèrent pas que nous incarnions le respect du droit et de la liberté, et qui sont en train de se détacher toujours un peu plus d’un Occident dont les multinationales imposent leur loi, d’une Amérique dont l’impérialisme s’exerce par l’économie, par le droit, mais aussi, faut-il le rappeler, par la déstabilisation des régimes.

ENTRE MORIN ET HABERMAS

Quand le pape François pulvérise ce discours occidentaliste sur cette guerre (quand il évoque, aussi, les massacres au Congo et cible Paul Kagame, président rwandais soutenu par les États-Unis), quand il alerte contre le réarmement du monde, il n’est pas seulement un Argentin tiers-mondiste. Et il est curieux que ses propos ne soient absolument pas repris dans les médias français. Quand Edgar Morin ou Jürgen Habermas, qui, contrairement aux Jean Moulin de plateaux de télé, ont connu la Seconde Guerre mondiale, tentent de contredire le manichéisme ambiant, ils sont dans le rôle qui a toujours été le leur, mais, étonnamment, plus aucun micro ne se tend.

L’Ukraine a droit à son intégrité territoriale et à sa sécurité. C’est une évidence qui ne se discute pas. Elle a droit à l’aide militaire occidentale (même s’il est parfaitement légitime que cette aide soit progressive et que les dirigeants américains et européens aient pour priorité d’éviter l’embrasement). Et qu’importe si sa pente pro-occidentale, comme celle de la Géorgie, a été encouragée depuis la fin de la guerre froide par les millions d’investissement américain et par le travail de cabinets de lobbying. Qu’importe si les dignitaires de la CIA ont déclaré ouvertement depuis des années que c’était là, pour eux, que se jouait la confrontation avec une Russie qu’ils entendaient détacher de tout l’espace slave. C’est de l’histoire. Mais cela devrait nous interdire de nous jouer la grande scène de la guerre de civilisation et du nouveau Hitler. Vladimir Poutine est un autocrate assassin, enfermé dans sa logique délirante, qui a choisi délibérément de déclencher un massacre, et c’est amplement suffisant.
 
SATELLITE DES ÉTATS-UNIS

Une chose est certaine : prétendre soutenir une défense européenne et une Europe indépendante tout en brandissant la rhétorique des démocraties combattant les autocrates est une escroquerie intellectuelle. L’Union européenne est en train de disparaître économiquement, militairement et politiquement dans ce désastre. Elle est plus que jamais un satellite de ces États-Unis qui lui menaient, avant l’agression russe, une guerre commerciale violente, à coups de milliards de dollars de sanctions contre ses entreprises, à coups d’intimidation autour des sanctions illégales décidées unilatéralement par Washington contre de nombreux pays du globe.

Se faire le héraut de la liberté en expliquant qu’il n’y aura de solution que militaire permet de briller à peu de frais sur les plateaux de télévision, loin du front ukrainien. Mais ce n’est pas défendre véritablement la démocratie et la liberté des peuples. Car celles-ci ont besoin d’une Europe indépendante, respectueuse du point de vue des autres peuples du monde, une Europe débarrassée du messianisme américain, qui n’est que la caution morale de l’impérialisme. Et ce n’est pas parce que nous préférons l’impérialisme américain à l’impérialisme russe qu’il faut se soumettre au premier. La France et l’Europe ont mieux à dire au monde.

La ville de 2030 : une prison à ciel ouvert

H16

Les prochains Jeux Olympiques se rapprochent à grands pas et la cérémonie d’ouverture paraît maintenant bien proche : tous les préparatifs sont lancés car tout doit être prêt pour l’été 2024, à commencer par le plan de circulation dans la capitale française. Avec Anne Hidalgo aux commandes, on respire déjà d’aise et de contentement.

Point n’est d’ailleurs besoin de déboutonner son pantalon ou sa chemise pour ressentir immédiatement une bouffée d’air frais et de satisfaction à l’évocation de ce qui va se passer dans la capitale lors de l’été 2024 ; quelques minutes de lecture des articles notamment consacrés à la préparation des axes routiers en vue de cet événement international suffira amplement à rassurer tous les Français, mais surtout les Parisiens, sur ce qui les attend dans à peu près un an maintenant.

En effet, afin d’assurer une bonne fluidité des événements et les déplacements aisés des personnalités importantes et des athlètes, 185 km d’axes seront purement et simplement fermés à toute autre circulation. Les gueux Parisiens pourront ainsi expérimenter le charme subtil de la capitale hidalgoesque coupée de la plus grosse partie de son périphérique, de la rue de Rivoli, de la place de la Concorde, de l’avenue du Président Wilson ou du pont des Invalides et d’une partie des autoroutes en provenance des aéroports.

Compte-tenu de l’excellente capacité d’organisation de la mairie de Paris dans tout ce qui concerne l’infrastructure routière, on peut d’ores et déjà miser sur une réussite flamboyante. En outre, le déplacement des touristes et des Parisiens étant assuré par les transports en commun dont la qualité n’a pas cessé de s’accroître ces derniers mois, on peut tabler là encore sur de grands moments de bonheur moite dans des rames à l’air conditionné comme il faut, pas du tout bloquées dans des tunnels aux senteurs printanières et manoeuvrées avec brio par un personnel pas du tout en grève.


Une question s’impose cependant : que va-t-il se passer après ces JO ?

La question n’est pas triviale parce qu’elle ne s’est pas posée longtemps pour d’autres dispositifs comme, notamment, les radars et autres joyeusetés d’espionnage permanent des foules dont il est déjà décidé qu’installés pour cet événement, ils resteront en place bien après, comme il en était fait mention dans un précédent billet.

Dès lors, il faudrait être un brin naïf pour croire que ne seront pas un peu maintenues, d’une façon ou d’une autre, ces intéressantes limitations d’axes routiers fort pratiques pour l’élite, ainsi que ces zones d’exclusions pour écarter la plèbe des “autorisés” : ce serait en effet dommage de ne pas habituer les Parisiens à ce nouveau plan de circulation pendant deux mois pour devoir bêtement faire marche arrière une fois l’événement terminé alors qu’il serait si pratique de tout laisser ainsi, non ?

Exagération ? Allons ! Ce n’est pas (toujours) le genre de la maison… En fait, en y réfléchissant bien, on pourrait même intégrer cette innovation routière dans un plan plus large, qu’on pourrait par exemple insérer dans un agenda situé dans les années 2030 et au-delà, qui viserait – toujours par exemple – à rendre les grandes métropoles plus douces, gentilles, belles et joyeuses avec des petits oiseaux qui gazouillent et du gazon et des jeunes gens à vélo et pas de voitures et l’interdiction de sortir de son quartier et de consommer de la viande et de posséder un véhicule personnel et plus de deux ou trois vêtements neufs et…

Disons qu’on pourrait d’abord placer cela dans un concept, bien sûr présenté avec force mièvreries et moult vues d’artistes azurées évoquant l’air pur et les espaces verts, qu’on appellerait “Ville de 15 minutes”. Ensuite, on enrôlerait les maires de ces villes de façon plus ou moins visible dans un programme visant clairement la mise en place de ces concepts. C’est en tout cas ce que propose l’association C40 dont il est impératif de bien lire les objectifs, décrits ici, pour comprendre où nous nous dirigeons comme des somnambules :




Oui, vous avez bien lu : fini la viande, fini la voiture, fini le renouvellement intempestif de votre garde-robe, dans la ville “parfum C40” – dont la Ville de Paris est très officiellement membre, n’est-ce pas – il va vous falloir faire des petits efforts et vous contenter d’un slip et d’une paire de chaussettes par an, de quelques McGrillons et de trottinettes électriques en co-partage solidaire pour vos déplacements, et puis c’est tout.

Estimez-vous heureux, car l’étape d’après est encore plus réjouissante : il n’y aura plus aucun problème dans les transports en commun puisqu’en enfermant les citoyens dans ces quartiers de 15 minutes où toute leur vie pourra être réglée (régulée ?) en 15 minutes maximum à pied, il n’y aura plus besoin de prendre le moindre transport en commun. Bande de petits veinards : fini les grèves et les métros bondés, à vous le bonheur d’une prison à ciel ouvert cerclée de barbelés comme ce qu’expérimente actuellement la Chine dans certaines de ses villes, où il faut un QRCode et/ou un passeport pour sortir…

(Cliquez sur l’image pour voir la vidéo)

Ne nous leurrons pas : le projet est déjà dans les cartons, et il ne fait pas le moindre doute que la plupart des élites occidentales ont déjà la volonté totalitaire de mettre en place de véritables ghettos pour la plèbe en utilisant le prétexte parfaitement fallacieux du réchauffement climatique pour faire gober ce nouvel asservissement aux masses qu’ils méprisent chaque jour un peu plus.

Ces gouvernants ont déjà amplement utilisé tous les procédés possibles et imaginables de manipulation, de mensonge, de corruption des esprits et des institutions pour vous convaincre de vous cloîtrer, de vous mettre un masque sur le pif, de vous picouser à tire-larigot. Ne pensez pas une seule seconde qu’ils s’épargneront la tentative de vous enfermer dans ces ghettos si cela leur permet d’assoir leur pouvoir.
22/2/2023


https://h16free.com/2023/02/22/73536-la-ville-de-2030-une-prison-a-ciel-ouvert

22 février 2023

Vaccination anti Covid à base d'ARNm

Vincent Verschoore

En Floride, le patron de la santé publique publiait ce 15 février une note de mise en garde sur la vaccination Covid à base d'ARNm.
Le State Surgeon General informe le secteur des soins de santé et le public d'une augmentation substantielle des rapports du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) en Floride après le déploiement du vaccin COVID-19.
Rien qu'en Floride, on a constaté une augmentation de 1 700 % des rapports VAERS après la mise en circulation du vaccin COVID-19, alors que l'administration globale de vaccins a augmenté de 400 % pendant la même période (figure 1).
Les signalements d'affections potentiellement mortelles ont augmenté de plus de 4 400 %. Il s'agit d'une augmentation inédite, qui n'avait pas été observée lors de la campagne de vaccination contre le virus H1N1 en 2009. Il est nécessaire de mener d'autres recherches impartiales pour mieux comprendre les effets à court et à long terme des vaccins COVID-19.
Les résultats obtenus en Floride sont cohérents avec ceux de diverses études qui continuent de mettre en évidence de tels risques. Pour approfondir cette évaluation, le Surgeon General a écrit une lettre à la Food and Drug Administration (FDA) et aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, illustrant les facteurs de risque associés aux vaccins COVID-19 à ARNm et soulignant la nécessité d'une transparence accrue.

Le Dr Amine Umlil révoqué de ses fonctions sur décision du Centre national de gestion (CNG)

Vincent Verschoore

La volonté institutionnelle visant à casser le Dr Amine Umlil, qui avait osé témoigner (en mai 2022) devant une commission du Sénat sur les graves dérives de l'entreprise covidiste, illustre la corruption profonde de ce milieu dit de la "santé", qui tente encore de faire taire ses critiques par la violence.
« Ils me reprochent d’avoir manqué à mon obligation de réserve et de neutralité. Or, tous les articles du Code de santé publique – même le magistrat l’a admis le jour du conseil de discipline – expliquent que je ne suis pas tenu au devoir de réserve comme je ne suis pas fonctionnaire. » Ce samedi 4 février, le Dr Amine Umlil, pharmacien et responsable de la pharmacovigilance à l’hôpital de Cholet, a été notifié de la révocation de ses fonctions sur décision du Centre national de gestion, l’autorité administrative des praticiens hospitaliers. Une décision qui fait suite à sa comparution le 12 janvier devant le conseil de discipline du CNG pour répondre de ses critiques émises à l’endroit de la politique sanitaire du gouvernement lors de la crise du Covid-19.

Cependant,

« Dans un communiqué de presse en date du 6 février, l'Association médicale de défense de la déontologie et des droits des malades (AMDDDM) a souhaité apporter son soutien au Dr Amine Umlil, révoqué de ses fonctions sur décision du Centre national de gestion (CNG). "Comment est-il possible qu’un praticien hospitalier, convoqué par le Sénat du fait de son expertise reconnue en pharmacovigilance et en droit de la santé, dans le cadre d’une enquête menée par l’OPESCT (…) puisse subir un quelconque préjudice pour avoir accepté de répondre, sous serment, aux questions qui lui étaient posées par les parlementaires ?", s’insurge le collectif après avoir appris la nouvelle de la sanction dont il dénonce le caractère "sévère", "expéditif" et "arbitraire". »
(Source : FranceSoir)

Le Dr Umlil prépare son appel. Espérons que les crapules du CNG, qui représentent surtout les "médecins" corrompus qui se sont fait payer 900 euros par jour pour faire de l'abattage "vaccinal" au mépris des principes médicaux et éthiques les plus élémentaires, en prendront plein la gueule.

Où nous emmène-t-il ?

Pierre Duriot

Go sport, Camaïeu, William-Saurin, San-Marina, Celio, Kookaï, André, France-loisir, Pimkie, Cop copine, Gap, La grande récré, Les Galeries Lafayette, Meccano, Tourpagel, Fenty... tous fermés ou en passe de l’être, ou en sérieuse difficulté. Yves Rocher, 600 emplois supprimés en Bretagne. Place du Marché aussi, avec 1600 employés au chômage. Saint-Gobain, Sival, Arnage-Sifa, au ralenti. Les grandes entreprises publiques comme SNCF, EDF, LA POSTE, qui accumulent les pertes. Et des milliers d’artisans boulangers, bouchers, restaurateurs, cafés, pressings, constituent un désastre économique sans précédent, assorti d’un désastre social à venir. Pour l’instant, le pouvoir masque la déconfiture en annonçant un chiffre du chômage tronqué, ne comptabilisant que les chômeurs de catégorie A. On se demande d’où il sort le chiffre de 7,2%, là où des analystes sérieux évoquent 20% de taux de chômage réel. On se demande aussi d’où sort le chiffre de 32% de popularité de Macron.

Le Président ne s’occupe pas de la France, mais de l’Ukraine, dans une guerre qui nous coûte 10 millions par jour et qui est perdue depuis des semaines. Il s’obstine à ne pas sortir du tarif réglementé de l’électricité, comme l’ont fait d’autres pays. Il n’entend pas les cris de la rue, ni les voix d’une partie des pays de l’UE qui demandent à ce que l’on n’aille pas plus avant dans cette guerre à nos portes. Il continue de foncer, condamné à une fuite en avant, puisqu’il est doté d’un profil psychique qui lui interdit de penser une seule seconde, qu’il ait pu se tromper.

La réforme des retraites accumule les contretemps. Elle est mal écrite, mal pensée, a toutes les chances de ne pas être constitutionnelle. Cette patate chaude atterrit dans les mains des sénateurs qui, s’ils la votent et qu’elle est anticonstitutionnelle, rejetée par les conseils, vont avoir l’air très bête. Si elle ne passe pas, il n’y aura plus de solution. Dissoudre l’Assemblée rendra le Président certain, que non seulement, ils n’aura pas de majorité à nouveau, mais qu’il perdra encore du terrain, au profit, très probablement du Rassemblement national, dont la posture est celle qui apparaît désormais comme la plus réaliste, à une majorité de Français.

Sur le plan du climat social, l’affaire Palmade se transforme en affaire d’État, devient révélatrice des débauches et dérives d’un certain monde, où tout le monde se couvre et vient s’ajouter à de nombreuses affaires de détournements, corruption, affairisme, qui frappent des ministres en exercice. Pour finir, le meurtre, un de plus, d’une prof, au couteau, par l’un de ses élèves, laisse présager le pire. Dans le contexte d’une explosion de la délinquance. La prudence des mots du Ministre, les tergiversations de la presse, l’utilisation du mot « décès », plutôt que celui de « meurtre », plus en rapport avec la situation, laisse augurer d’un nouvel épisode à la Samuel Paty. On en saura plus rapidement. Après l’infamie des confinements et des restrictions impensables, imposées pour des motifs pseudo-sanitaires, la France traverse sa période la plus sombre depuis des décennies, avec la responsabilité totale d’un seul homme : le Président.


Yann Bizien

Vladimir Poutine connaît nos points faibles. Il sait très bien ce qui se passe en Occident, comme en France, par exemple.
Il sait qu'une société qui inverse ses valeurs et attaque ses racines détruit peu à peu ses fondements, la famille, la culture et l'identité nationale. Il sait qu'une société qui ne reconnaît plus les lois de la nature et qui cède aux théories progressistes les plus absurdes et radicales verse dans une décadence potentiellement mortelle. Il sait qu'une femme est femme dès sa conception, comme pour les hommes. Et il sait qu'une vie de couple normale s'articule entre une femme et un homme.
La Russie ne veut pas être touchée et affectée par la dérive décadente de l'Occident.
Je pense qu'il faut respecter ce choix de civilisation.
Le maître du Kremlin se positionne désormais comme le chef de file de la résistance au modèle décadent de l'Occident.

LGBT : mieux les accueillir à l’école, c’est-à-dire ?

Pierre Duriot

On ne voit pas trop de quoi parle le Ministre de l’Éducation nationale, quand il veut mettre l’accent sur l’accueil des élèves LGBT. En primaire et maternelle, qui seraient ces élèves ? On a beau chercher, on n’en voit pas. En collège et lycée, il serait question de mieux accueillir les élèves homosexuels. Parce qu’ils ne le seraient pas ? L’école est obligatoire, même pour eux. Donc ils sont accueillis, que faut-il de plus ? Qu’ils se déclarent homosexuels et que l'on mette en place quelque chose de plus pour eux ? De quel ordre ?

En réalité, le Ministre Pap Ndiaye a rebondi sur le suicide d’un collégien de 13 ans, harcelé, en raison de son homosexualité. Homosexuel pratiquant, à 13 ans ? Ah ? N’est ce pas plutôt un garçon, un peu efféminé ? Ou trop peu viril, aux yeux de ses camarades ? On ne sait pas trop, mais cela renvoie surtout au phénomène du harcèlement, pour lequel, il existe déjà des règles et des lois. En principe, les harceleurs doivent être poursuivis, les familles également et tout ce beau monde devrait faire l’objet de sanctions. En pratique, c’est beaucoup moins simple, cela dépend de qui est le harcelé et surtout, de qui sont les harceleurs. S’ils ont un profil ethnique particulier, pas de vague et c’est donc le harcelé qui est puni et condamné à changer d’école, on l’a vu avec la petite Milla, cachée dans plusieurs établissements. Quand les harceleurs et les harcelés sont tous des gens d’ici, par contre, la loi passe normalement. Et quand tous sont du profil ethnique particulier, on évite de trop en parler, comme du fameux harcèlement au voile, qui consiste à obliger les filles à le porter entre la maison et l’établissement scolaire, où il reste encore interdit. Bien qu’en pratique, là encore, parfois, la loi ne s’applique plus, faute de pouvoir l’appliquer.

Dans le cas des LGBT, que met-on en place ? Faut-il qu’ils se déclarent comme homosexuels, ou que leurs parents les déclarent comme tels, s’ils sont mineurs ? Et mieux les accueillir consistera en quoi, puisque déjà, on n’arrive pas à gérer correctement les problèmes de harcèlement ? Que fera-t-on de spécial pour les harcelés LGBT, qu’on ne fait pas pour les harcelés ordinaires ?

En réalité, l’école s’est mise, ça et là, à développer un langage hors-sol, de type idéologique, où certains profs expliquent que les garçons peuvent devenir des filles et inversement. Pourquoi et comment ? Une collègue qui s’y est risquée, s’est fait reprendre par un père barbu, qui est venu lui demander d’arrêter ses âneries, parce que dans sa « culture », les garçons sont bien des garçons. Et pour changer de sexe, quand on est ado, il faut des opérations chirurgicales et des traitements sans fin et que cela laisse des traces graves, dans les corps et les psychismes. Qui fait cela et combien sont-ils ?

Ce battage médiatique concerne très peu de cas, très peu d’enfants. On monte en épingle l’invention de quelques esprits pervers et les médias s’appliquent à faire passer pour une normalité quelques cas extrêmes, qui ne concernent pas la majorité des établissements et encore moins la très grande majorité des élèves. Il serait temps de revenir à la raison, l’école à d’autres chats à fouetter, autrement plus importants pour l’avenir de nos chères têtes blondes et de la nation.