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22 février 2023

LGBT : mieux les accueillir à l’école, c’est-à-dire ?

Pierre Duriot

On ne voit pas trop de quoi parle le Ministre de l’Éducation nationale, quand il veut mettre l’accent sur l’accueil des élèves LGBT. En primaire et maternelle, qui seraient ces élèves ? On a beau chercher, on n’en voit pas. En collège et lycée, il serait question de mieux accueillir les élèves homosexuels. Parce qu’ils ne le seraient pas ? L’école est obligatoire, même pour eux. Donc ils sont accueillis, que faut-il de plus ? Qu’ils se déclarent homosexuels et que l'on mette en place quelque chose de plus pour eux ? De quel ordre ?

En réalité, le Ministre Pap Ndiaye a rebondi sur le suicide d’un collégien de 13 ans, harcelé, en raison de son homosexualité. Homosexuel pratiquant, à 13 ans ? Ah ? N’est ce pas plutôt un garçon, un peu efféminé ? Ou trop peu viril, aux yeux de ses camarades ? On ne sait pas trop, mais cela renvoie surtout au phénomène du harcèlement, pour lequel, il existe déjà des règles et des lois. En principe, les harceleurs doivent être poursuivis, les familles également et tout ce beau monde devrait faire l’objet de sanctions. En pratique, c’est beaucoup moins simple, cela dépend de qui est le harcelé et surtout, de qui sont les harceleurs. S’ils ont un profil ethnique particulier, pas de vague et c’est donc le harcelé qui est puni et condamné à changer d’école, on l’a vu avec la petite Milla, cachée dans plusieurs établissements. Quand les harceleurs et les harcelés sont tous des gens d’ici, par contre, la loi passe normalement. Et quand tous sont du profil ethnique particulier, on évite de trop en parler, comme du fameux harcèlement au voile, qui consiste à obliger les filles à le porter entre la maison et l’établissement scolaire, où il reste encore interdit. Bien qu’en pratique, là encore, parfois, la loi ne s’applique plus, faute de pouvoir l’appliquer.

Dans le cas des LGBT, que met-on en place ? Faut-il qu’ils se déclarent comme homosexuels, ou que leurs parents les déclarent comme tels, s’ils sont mineurs ? Et mieux les accueillir consistera en quoi, puisque déjà, on n’arrive pas à gérer correctement les problèmes de harcèlement ? Que fera-t-on de spécial pour les harcelés LGBT, qu’on ne fait pas pour les harcelés ordinaires ?

En réalité, l’école s’est mise, ça et là, à développer un langage hors sol, de type idéologique, où certains profs expliquent que les garçons peuvent devenir des filles et inversement. Pourquoi et comment ? Une collègue qui s’y est risquée, s’est fait reprendre par un père barbu, qui est venu lui demander d’arrêter ses âneries, parce que dans sa « culture », les garçons sont bien des garçons. Et pour changer de sexe, quand on est ado, il faut des opérations chirurgicales et des traitements sans fin et que cela laisse des traces graves, dans les corps et les psychismes. Qui fait cela et combien sont-ils ?

Ce battage médiatique concerne très peu de cas, très peu d’enfants. On monte en épingle l’invention de quelques esprits pervers et les médias s’appliquent à faire passer pour une normalité quelques cas extrêmes, qui ne concernent pas la majorité des établissements et encore moins la très grande majorité des élèves. Il serait temps de revenir à la raison, l’école à d’autres chats à fouetter, autrement plus importants pour l’avenir de nos chères têtes blondes et de la nation.