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17 février 2023

Les prix de l'électricité explosent mais EDF coule à pic

Yann Bizien

EDF annonce une dette stratosphérique et des pertes colossales au terme d’une année noire, plombée par les déboires de son parc nucléaire, mais aussi par sa contribution forcée au "bouclier tarifaire" des Français.

EDF enregistre une nouvelle perte historique de 17,9 milliards d'€uros en 2022 et creuse son endettement global à un niveau record de 64,5 milliards d'€uros.

Les prix de l'électricité explosent mais EDF coule à pic. Du jamais vu dans l'histoire économique. La faute au Gouvernement et à l'UE qui ont complètement perverti le "marché" de l'électricité au grand détriment des consommateurs.

Où va l'argent ?

Des millions de Français paupérisés

Yann Bizien

Une étude toute fraîche de "France stratégie" est arrivée sur le bureau d'Emmanuel Macron. Elle jette une lumière qu'il ne voit pas sur la dureté du quotidien des français. La hausse des prix du gaz, de l'électricité, des carburants, des produits alimentaires fracasse le pouvoir d'achat des Français avec de plus en plus de familles surendettées et en grande difficulté.
Emmanuel Macron fait du trompe-l'œil sur la situation de l'emploi dans le pays qui ne s'améliore pas comme il le laisse entendre pour faire diversion. Il fait du trompe-l'œil sur sa réforme des retraites qu'il n'assume pas et qu'il délègue. Et il ne voit pas la souffrance du peuple qui encaisse tous les chocs d'une politique économique, fiscale et énergétique inadaptée à l'état du pays et à nos besoins.
La contestation de la rue peut donc très probablement se durcir davantage. Des millions de Français, paupérisés, précarisés, confrontés à l'inflation qui rogne leur pouvoir d'achat, ne peuvent plus faire face à la réception de leurs factures comme au paiement de leur loyer et de leurs frais de transport. Pour beaucoup, il n'y a quasiment plus de "reste à dépenser" avant la fin du mois.
Ces millions de Français ne peuvent plus se contenter des mesurettes insuffisantes et humiliantes du Gouvernement quand leurs dépenses incompressibles ne cessent de s'emballer. Et c'est désormais la hantise d'Emmanuel Macron qui subventionne "en même temps" une immigration coûteuse et une guerre qui n'est pas la nôtre.


8 février 2023

Encore une preuve flagrante et imparable de la mauvaise politique de l'exécutif

Yann Bizien

Quand le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, se félicite de la résilience de l’économie française, il occulte les pertes abyssales du commerce extérieur, un des marqueurs phares de la compétitivité du pays. En 2022, le déficit de la balance commerciale des biens a battu un record historique, franchissant pour la première fois la barrière des 160 milliards d’€uros, pour aboutir précisément à la somme de 164 milliards (*).

Le commerce extérieur français s'enfonce dans une logique de dégradation désormais continue. Son poids dans les exportations européennes se dégrade dans à peu près tous les secteurs industriels, à un rythme alarmant. La facture énergétique de la France est passée en un an de 45 milliards à 115 milliards d’€uros.

Quand nous importons pour 100 €uros aujourd'hui, nous n'exportons plus que pour 84 €uros. Il y a vingt ans, les deux masses étaient équivalentes.

Malgré de nombreuses alertes, sur le précédent quinquennat, et durant la campagne présidentielle, des Français ont fait le choix, aveugle, de reconduire les mêmes au pouvoir. Nous le payons très cher, comme nous payons aussi la facture de la désindustrialisation du pays, de notre perte de souveraineté et d'indépendance.

Tout se passe comme si les Français faisaient du déclin une norme inéluctable. S'ils sont directement impactés quand l'emploi ou le pouvoir d'achat se détériorent, ils ne s'émeuvent guère de notre faiblesse commerciale.

Or notre puissance et notre prospérité reposent aussi et surtout sur notre capacité à commercer et à exporter. Encore faut-il être compétitif. Car la France affaiblie d'Emmanuel Macron n'est toujours pas plus apaisée et unie à l'intérieur et forte à l'extérieur.


(*) Source : douanes françaises.

7 février 2023

Yann Bizien

7 février 1965 : début des bombardements américains sur le Nord Vietnam

Photo : image d'enfants dont le village a été attaqué et bombardé par des charges US au napalm. Nous voyons ici, notamment, une petite fille de seulement 9 ans, Kim Phùc, nue, en fuite après des bombardements.

Les Américains ont une longue pratique de la guerre à outrance et de l'escalade militaire. N'oublions pas qu'ils ont également été capables d'employer l'arme de l'ultime recours, nucléaire, à deux reprises au Japon, rasant Hiroshima puis Nagasaky en août 1945, alors que l'Allemagne d'Hitler était vaincue depuis le mois de mai de la même année en Europe.


Yann Bizien

La réforme des retraites et le report de l'âge légal de départ à 64 ans, ou la faillite ? Pardon, Monsieur Attal ? Votre gouvernement vient de dépenser inutilement, aveuglément et sans compter des milliards d'€uros, achetant à grands frais, dans notre dos, des hôtels pour abriter des migrants clandestins et illégaux, offrant des armes coûteuses au régime corrompu de Kiev, finançant des publicités honteuses, oubliant avant tout les besoins impératifs de solidarité nationale, notre souveraineté et notre indépendance énergétique !
Continuez dans le déni de vos fautes, dans la bêtise, l'hypocrisie et l'absurdité ! Le déclassement français, c'est vous, l'effondrement des services publics et du pays, c'est vous, l'ensauvagement de notre société, c'est vous, l'explosion des prix, c'est vous, la chute du pouvoir d'achat, c'est vous, la grande décadence morale, c'est vous, la guerre à outrance et sans limite en Ukraine, c'est vous...
À votre rythme, Marine le Pen pourra recevoir dignement et tranquillement les clés du Palais en 2027, en bonne mère de famille !

5 février 2023

L'agressivité de la Russie a des explications anciennes qui trouvent leurs sources dans la politique de l'OTAN

Yann Bizien

L'OTAN est un monstre politique et militaire, organique et opérationnel, de défense et de sécurité. Pour justifier son existence, sa survie, même, mais aussi ses moyens et ses budgets, cette organisation a toujours eu besoin d'ennemis, de proies faciles, et d'alliés.
Il suffit de lire ses rapports annuels, en ligne, pour le vérifier. J'y ai consacré du temps hier.
L’OTAN se sent aujourd'hui investie d’une obligation impérative de défense et de sécurité du régime et du territoire ukrainien, pourtant non couvert par l'article 5 du Traité, comme elle a voulu s'impliquer, sans succès, dans celle de l'Afghanistan.
L’Alliance atlantique est parvenue, avec sa propagande, à faire croire que sa cause envers l'Ukraine était juste et indispensable à son milliard de ressortissants. L’OTAN fait précisément croire aux citoyens de ses pays membres que la guerre en Ukraine menace aussi directement la sécurité collective de l’alliance. Cette idée s’est répandue partout. Elle cimente solidement aujourd’hui les opinions de l’OTAN qui se sent menacée par "l'ogre russe".
La vérité est bien loin de ce schéma simplifié de pensée qui confond nos intérêts avec ceux de l'Ukraine. La réalité est bien plus complexe. Car c’est aussi l’OTAN qui menace les intérêts vitaux de la Russie. En s’étendant sans discontinuer sur son flanc est depuis 1991, à 10 reprises, amassant toute sa puissance militaire vers la Russie, encerclée, c’est aussi l’OTAN qui est parvenue à faire peser une menace stratégique grave sur les intérêts vitaux de la Russie.
Tout le problème dans l’analyse des causes et des conséquences de ce conflit est que la logique de guerre sur notre continent est fondée sur la croyance que c’est uniquement la Russie qui représente aujourd'hui une menace exclusive pour l’Occident. Elle est également fondée sur l'idée que l'Ukraine serait une démocratie à protéger alors que ce pays ultra corrompu est bien loin de satisfaire aux exigences et aux standards de l'Union européenne.
La réalité est que les mensonges et les torts sont partagés et qu'il est honnête de l'affirmer. La Russie est devenue agressive à cause de l'expansion ostentatoire de l'OTAN vers ses frontières. Le régime russe n’est d'ailleurs jamais parvenu à contenir cette poussée politico-militaire de l’OTAN qui poursuivait un but politique en absorbant tous les pays orphelins du Pacte de Varsovie. Et la réalité, aussi, est que nous ne sommes jamais parvenus à établir des relations commerciales du temps long avec la Russie parce que les Américains ne le voulaient surtout pas.
En 2007, lorsqu’il arrive au pouvoir, Nicolas Sarkozy était plutôt favorable à des partenariats économiques avec la Russie. Son Ministre de la défense de l’époque, Hervé Morin, un centriste, était même venu l’affirmer officiellement sur une cérémonie de présentation au Drapeau des élèves de l’École de Maistrance que j’organisais à Brest en 2009, lors de la réactivation de l'École des Mousses. Je me souviens encore aujourd'hui de sa déclaration, devant moi, aux journalistes du Télégramme de Brest et de Ouest France.
Vladimir Poutine a certainement considéré qu'il n'avait plus d'autres options que de verser dans cette guerre qui était devenue inéluctable avec des causes qui remontent aux années 90 (*).

(*) Le premier partenariat OTAN / Ukraine date de 1997.

4 février 2023

Il y a partout des idiots utiles de la haine

Yann Bizien

[...] La haine a souvent été le moteur de l'histoire et le carburant de la guerre. Je vois aujourd'hui de la haine antirusse se répandre abondamment sur les réseaux sociaux. Elle n'est que le produit du narratif occidental, soigneusement alimenté par la propagande américaine, de l'OTAN et de l'UE.
Le problème de la haine est qu'elle alimente l'escalade militaire, qu'elle tue et qu'elle fabrique toujours des mauvaises paix. Elle est la colère des faibles, que le temps qui passe n'apaise pas. Elle est une maladie qui rend des gens heureux quand ils voient les autres souffrir. Elle est une des formes de l'ignorance.
La haine a la peau dure et la vie longue. En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre en la faisant fructifier. Rien, en définitive, ne peut l'arrêter car elle ne souffre d'aucune limite.
Il faut donc tout faire pour que la paix et l'amitié puissent remplacer dès que possible la haine qui gonfle partout et que plus aucun dirigeant ne voit.
Les gens qui peuvent apprendre à haïr peuvent aussi apprendre à aimer, disait Nelson Mandela.

Immigration

Yann Bizien

Apocalyptique. Plus 156% d'immigration par rapport à 1999, plus de 1,6 million de migrants entrés en France en seulement 5 ans, le phénomène est massif, saturant, subi et surtout incontrôlé.
La première menace qui pèse sur la France n'est pas la Russie, avec laquelle nous pourrions faire la paix et commercer, contre la volonté des Américains. La première menace pour la France, c'est cette immigration de conquête, de peuplement et de remplacement que le Gouvernement ne veut pas stopper.
Elle franchit nos frontières clandestinement. Elle viole notre souveraineté. Elle s'impose chez nous. Elle ensauvage toute notre société. Elle installe un climat de terreur. Elle sature nos prisons, occupées à 121,4%. Elle encombre la Justice. Elle transforme notre ADN. Elle écrase notre identité. Elle tiers-mondise la France en faillite.
Le général de Gaulle, soucieux du destin français, aurait résisté et combattu jusqu'au bout ce puissant phénomène historique. Le laxisme de nos dirigeants est la démonstration qu'il n'y a plus de gaullistes au pouvoir en mesure de sauver la France.

3 février 2023

Conflit ukrainien : l'indifférence générale à la paix

Yann Bizien

Le régime ukrainien insiste. Il exige que les occidentaux lui fournissent les « ailes de la victoire ». Ce même régime prétend ne pas avoir débuté cette guerre et vouloir la terminer.
L’Ukraine a d’abord essuyé le refus des occidentaux de fournir des armes défensives. Aujourd’hui, le régime de Kiev a franchi le tabou des armes offensives. À présent, les occidentaux réfléchissent à l’idée de livrer à Monsieur Zelenski des avions de combats et des missiles longue portée.
L’OTAN est sur le seuil d’un nouveau palier dans la conduite par procuration de cette guerre.
Le Président ukrainien estime que la seule issue possible de cette guerre dépend de la livraison des armes de l’OTAN et de la reprise de tous les territoires perdus. Il fait le pari d’un engagement plus massif de l’Occident, au service de sa cause, pour défaire complètement la Russie.
Au nom de son obsession de défense collective, l’OTAN, s’est étendue à l’est, sans jamais s’arrêter depuis les années 90. Au fur et à mesure de son expansion, cette alliance politico-militaire, multi-domaines, multi-champs, prête à articuler tous les combats, sur terre, en mer, en l’air, dans le cyberespace, et dans l’espace, n’a cessé d’augmenter sa puissance militaire et de menacer, sans vraiment s'en rendre compte, les intérêts vitaux de la Russie encerclée et frustrée.
Sur injonction de son secrétaire général, l’OTAN aura dans quelques mois 300 000 militaires, soldats, marins, aviateurs, en très haut niveau d’alerte. L’alliance s’active pour constituer et structurer cette masse militaire. Elle a une longue culture de la guerre. Elle sait planifier des opérations, générer des forces, définir ses règles opérationnelles d’engagement, mettre en place la logistique associée et les chaînes de commandement dédiées.
L’OTAN veut aujourd’hui « plus de forces, prêtes plus vite, à une échelle plus grande ».
Nous vivons en direct ce qu’il y a de plus naturel dans la guerre : la montée aux extrêmes.
J’oubliais : dans la « coalition » occidentale – je sais que cette notion peut blesser les esprits partisans et bellicistes –, il y a un pays membre de l’Union européenne qui ne semble pas enfermé dans le consensus antirusse. C’est la Hongrie. Son président est convaincu que l’Ukraine ne pourra jamais vaincre la Russie ni reprendre les territoires perdus. Il déplore même l’entraînement de l’Occident dans cette guerre, « jusqu’au cou ».
La Hongrie est aujourd’hui le seul pays membre de l’UE à ne pas livrer d’armes à l’Ukraine, à ne pas se priver du gaz russe et à vouloir un cessez-le-feu et des négociations pour la paix.
Pas sûr que tous les Français se rendent vraiment compte des dangers de la montée aux extrêmes. Ils voient cela de très loin. Ce processus les inquiète, sans doute, mais il les effleure, aussi.
Avec les bellicistes de salon, qui ne mesurent pas les conséquences potentiellement gravissimes de l’escalade, l’indifférence générale à la paix a encore de beaux jours devant elle.

Photo : « Attente », une œuvre de l’artiste ukrainien Irenaeus Yurchuk, qui vit aux États-Unis.


1 février 2023

Conflit ukrainien : le rapprochement Chine-Russie

Yann Bizien

L’effort financier et militaire de l’OTAN, c’est-à-dire de l’Occident, « contre la Russie », est vain. Il est vain, car il ne peut que conduire à l’escalade sans fin. Il est vain parce que Poutine ne pourra jamais se résoudre à une défaite. Il est vain, car il ne peut que conduire à la mort, encore, de centaines de milliers de soldats et de civils. Il est vain, car il impacte durement nos économies et notre quotidien. Enfin, il est vain, parce que la Russie n’est ni seule ni isolée.
La prochaine visite du Président chinois à Moscou en est la parfaite démonstration géopolitique.
Les sanctions économiques occidentales contre la Russie n’ont servi qu’à aggraver notre quotidien, à augmenter les coûts de l’énergie, à générer de l’inflation et à diminuer fortement notre pouvoir d’achat. Nos livraisons d’armements, sans aucun contrôle démocratique, ne font qu’affaiblir notre potentiel militaire.
La Chine est le premier partenaire de la Russie depuis 10 ans. Les exportations de la Chine vers la Russie viennent de grimper de 26%, pendant que ses importations ont augmenté de 60%. Ces sanctions ont donc permis de faire exploser les échanges commerciaux sino-russes. Le régime de Poutine est désormais le premier fournisseur de pétrole de la Chine et le second fournisseur de gaz via gazoduc. Et la Russie vient d’augmenter ses importations de hautes technologies essentielles à la poursuite de son effort de guerre en Ukraine.
La rupture du commerce russe avec les pays membres de l’Union européenne, imposée par la volonté américaine, aura donc renforcé la Chine en tant que partenaire fiable et solide de la Russie.
L’instinct et l’aveuglement bellicistes de l’OTAN contre la Russie accélèrent la transformation géopolitique du monde. Cette stratégie va-t-en guerre est en train de se retourner contre l’Occident et d’affaiblir son influence sur une bonne partie de la planète.
La Chine et la Russie ont une vision disruptive des relations internationales dominées jusqu’ici par l’Occident. Ces deux pays sont déterminés à conserver ensemble leur statut de puissance et à priver les États-Unis de la domination du monde.
Il faut juste voir le monde tel qu’il est. Et il faut oublier de le voir tel que les médias français, partisans, entendent bien nous le montrer. L’affirmer, ce n’est pas comploter. C’est chercher à ouvrir les yeux de nos dirigeants enfermés dans l’absurdité.
Il nous faut aussi avoir une passion pour la vérité, pour la paix et pour la prospérité. « L’homme le plus simple qui a de la passion persuade mieux que le plus éloquent qui n’en a point » disait François de la Rochefoucauld, écrivain, moraliste et mémorialiste français (1613/1680).

29 janvier 2023

L'État doit s'occuper avant tout des Français

Yann Bizien

Comme par hasard, sans doute pour mieux nous faire croire qu'il ne pourrait plus financer notre système de retraite, Bruno Le Maire lance aujourd'hui une vaste opération de chasse aux gaspillages après avoir dépensé tant d'argent des contribuables sans compter, sans efficacité politique et économique.

Emmanuel Macron finance la paix civile, la solidarité nationale, la solidarité immigrationniste et la guerre en Ukraine à grands frais. Il finance nos besoins par la dette. Préleveur omnipotent et redistributeur international, mais surendetté, vulnérable et en faillite, l'État macroniste ne peut plus investir dans la défense, la sécurité intérieure, l'éducation, la justice, la réindustrialisation, la santé, notre souveraineté énergétique, agricole et la transition énergétique.
 
L'État macroniste, c'est le délitement de la démocratie, la dégradation de l'autorité, l'incapacité à enrayer la violence qui monte dans le pays, la dégradation du service public, la paupérisation de nos armées, de la Police, de l'École et de nos Hôpitaux. L'État macroniste, c'est l'incapacité à restaurer les fonctions régaliennes. L'État macroniste, c'est celui qui n'a plus les moyens de ses ambitions, et qui fait aujourd'hui illusion.
 
Notre système de retraite peut trouver aisément son équilibre à 62 ans avec la préférence nationale qui n'est pas honteuse mais normale, légitime et fondée. L'État doit s'occuper avant tout des Français, de la souveraineté française et du destin de notre pays. Il n'a pas vocation à s'occuper des autres. S'occuper des autres, c'est de l'idéologie coûteuse et financièrement insupportable pour un pays en faillite.

"Faire simple", disait Foch.

24 janvier 2023

Yann Bizien

☐ Je voudrais que le pouvoir puisse entendre très clairement ceci : avant de prétendre aider l’Ukraine à défendre quoi qu'il en coûte ses frontières, jusqu'à organiser notre propre désarmement, il serait plus que temps de penser et de s’occuper d'abord des nôtres, abandonnées, délaissées et violées en permanence. Il n’est pas normal que la France, si prompte à défendre les frontières des autres, fasse si peu pour assumer la responsabilité des siennes et préserver sa souveraineté. Une Nation souveraine fait respecter le droit international a ses frontières. C'est elle qui décide qui peut entrer sur son territoire, ou pas.



☐ Alors que le peuple descend dans la rue, l'exécutif qui annonce en même temps le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans pour l'équilibre comptable de notre système, et l'augmentation du budget des armées, semble perdre la bataille de l'opinion. Le taux de satisfaction ciblé sur Emmanuel Macron chute en effet à son plus bas niveau depuis le premier confinement de 2020. Le chef de l'Etat semblait protégé jusqu'ici par un épais glacis malgré ses déclarations culpabilisantes, brutales, outrageantes et blessantes. Mais il perd aujourd'hui et de façon très significative l'estime des actifs et des chômeurs. Les Français redoutent de mourir au travail ou la précarité d'une retraite plus courte. Et rien, aucun élément de langage gouvernemental, ne les fera dévier.



☐ Simple et implacable : le Ministre de l'Éducation nationale, qui dispose du premier budget de l'État entre ses mains, n'a plus la cote parce qu'il n'est pas du tout à la hauteur d'une responsabilité historique et d'une mission impossible à réussir avec ses préjugés idéologiques. Ministre de l'ombre, qui ne sait pas s'imposer, il peine à saisir les enjeux de l'Éducation nationale. Sans courage, il éprouve des difficultés à décider et à assumer franchement une politique éducative basée sur la rigueur, l'effort, le mérite, l'excellence et le respect de l'autorité. On ne fait pas une politique éducative avec pour seuls slogans la mixité sociale et l'égalité, Monsieur le Ministre.


23 janvier 2023

L'UE éveille de multiples soupçons

Yann Bizien

Le scandale lié aux ingérences du Maroc et du Qatar au sein des institutions européennes n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais il a déjà mis en évidence la fragilité du Parlement et de la Commission vis-à-vis des opérations d’influences étrangères. Les eurodéputés ont pris l’habitude de fonctionner en vase clos, sans contrôle, pour traiter le problème des dérives en lieu sûr, derrière le rideau. Nombre d’entre-eux n’auraient d'ailleurs pas déclaré des petits cadeaux et des voyages offerts par des pays extérieurs à l’Union européenne. L'UE éveille désormais de multiples soupçons. L’ampleur du problème était pourtant connue des plus éclairés. La confiance des peuples européens dans Bruxelles et Strasbourg n’était pas si élevée. Elle est en train de s’effondrer devant la naïveté confondante et la légèreté coupable des mis en cause pour corruption.


19 janvier 2023

Yann Bizien

Les Français descendent dans la rue aujourd'hui pour crier leur colère, pour faire valoir leurs idées et tenter d'agir sur la volonté de l'exécutif déterminé à repousser l'âge légal de départ à la retraite alors qu'il existe pourtant de nombreuses solutions pour équilibrer les postes de dépenses et de recettes de notre système complexe.
 
Mais notre Président orgueilleux n'est pas là. Il s'échappe, il glisse, et il évite. Comme toujours, il nargue le peuple. Il le méprise avec une extrême arrogance. Il « l'emmerde ». Il sera donc aujourd'hui en Espagne avec 11 membres du Gouvernement. Et il a même repoussé ses traditionnels vœux à la presse pour fuir les douces questions de journalistes pourtant alignés.

Emmanuel Macron se moque bien de la France et des Français. Il poursuit son œuvre de déconstruction, au service de forces qui nous dépassent.
 
« L'arrogance précède la ruine. Et l'orgueil précède la chute. »
L'arrogance, et l'orgueil, l'ADN de Macron...

16 janvier 2023

La folie belliciste

Yann Bizien

[...] Ce qui échappe à la grande majorité des Français, est que nous sommes sous l'influence écrasante de la pensée géopolitique et impérialiste américaine.

La France affaiblie et perdue ne pense plus par elle-même. Elle suit le mouvement général occidental impulsé par les États-Unis. Totalement alignée, infantilisée et soumise, elle a perdu sa singularité, son indépendance politique et sa souveraineté intellectuelle.

À l'est de notre continent, il n'y a pas qu'une guerre entre la Russie et l'Ukraine. Nous sommes devenus, malgré nous, sans notre avis, et à nos frais, des acteurs et des contributeurs de cette guerre.
Il faut en prendre conscience.

C'est à l'est de notre continent qu'une probable 3ème guerre mondiale peut débuter sans qu'une grande partie de la population, hélas, ne s'en rende compte. Elle peut débuter si nous ne parvenons pas à conjurer un chaos potentiellement global et si nous continuons à suivre aveuglément la folie belliciste.

15 janvier 2023

La maîtrise de notre langue

Yann Bizien

Il y a des coupables d’un autre drame français : l’effondrement de la maîtrise de notre langue.
Je n’ai jamais abandonné mes trois outils et mes trois amis d’enfance : mon Bescherelle, mon Bled et mon dictionnaire Larousse. Toujours visibles, toujours à proximité, ils ont été également d'une grande utilité à nos deux enfants.
Contrairement au Bescherelle, centré sur la conjugaison, le Bled est un manuel d'exercices grammaticaux simples et présentés avec beaucoup de clarté.
L'achat d'un Bescherelle est une acquisition intelligente et rentable sur le temps long. Il est utile tant pour les profanes de la conjugaison que pour les chevronnés de notre langue. Devenu l'ouvrage de référence en la matière, ses 300 pages révèlent tous les mystères d'une conjugaison juste et correctement employée.
Les frères Bescherelle publièrent une Grammaire nationale qui connut plusieurs éditions tout au long du XIXème siècle. Louis-Nicolas Bescherelle publia également le Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française, dictionnaire majeur du XIXe siècle.
Le Bled est incontournable pour maîtriser toutes les règles de la grammaire. Il comprend 80 leçons expliquées de façon détaillée, plus de 350 exercices, corrigés inclus, des tableaux récapitulatifs et un index des notions. C’est un outil indispensable pour tous : écoliers, collégiens, lycéens, étudiants, adultes, grand public.
Le dictionnaire est un recueil contenant des mots et des expressions de notre langue. Ils sont présentés dans un ordre convenu qui donne des définitions, des informations et qui nous éclaire sur le sens des mots, des verbes et des expressions.
Je remercie les amis qui aiment notre langue, qui la respectent, qui font des efforts de lectures et qui m’alertent parfois lorsque je rédige un peu trop vite sans me relire.

14 janvier 2023

Le risque d'une rupture majeure

Yann Bizien

Le pouvoir offre le gîte et le couvert, des médecins et des avocats gratuits à des étrangers entrés illégalement en France. Il institutionnalise et subventionne le remplacement de notre population à grands frais et sans l'avis du peuple. Il tiers-mondise et ensauvage la France surendettée. Il abandonne la famille, ne soutient plus la natalité, organise les pénuries, la désindustrialisation, le sous-développement et le délitement moral et politique. Et il demande toujours plus d'efforts au peuple.

Crise économique et énergétique, inflation, baisse du pouvoir d'achat, crise des retraites, immigration de masse, invasive, et de conquête, crise de l'assimilation, désarmement, restrictions, passivité et cynisme politique, laxisme judiciaire, impunité, effondrement de l'école, le pouvoir met en place tous les ingrédients du pourrissement et d'une déflagration sociale majeure.

Il ne restera bientôt dans notre société plus que des bourgeois déconnectés et des misérables dépossédés de tout, de la nation, de la patrie, de leur souveraineté et de leur avenir.

Nous savons ce que l'histoire nous enseigne. Lorsqu'une société en faillite n'est plus équilibrée, que la sécurité de ses citoyens n'est plus assurée, que les différences sont trop grandes, que le pouvoir ne comprend plus le peuple, qu'il ne le représente plus, qu'il cherche à échapper aux réalités, et à ses responsabilités, le risque d'une rupture majeure devient alors l'évidence la plus plausible.

Réforme des retraites

Yann Bizien

Faire passer la réforme des retraites pour un progrès nécessaire, juste, cohérent et efficace... La communication politique est aussi l'art de créer de l'illusion et de faire avaler les plus grosses couleuvres.

Je suis en effet stupéfait du raisonnement et des arguments avancés par les tenants de « l’arc républicain », cette panoplie d’élus déconnectés du réel et des soucis du peuple, pour la réforme de nos retraites. Mais pas seulement : combien d'économistes se sont trompés sur les moyens de traiter nos défis, quand on sait que notre pays est en faillite ?

Le moteur et le carburant de cette réforme « pour l’allongement de la durée du travail » reposent principalement sur la volonté de faire des économies sur le dos des actifs pour sauver notre dispositif de solidarité entre générations.

L'argument majeur est connu : "Nous vivons plus longtemps, il faut donc travailler plus longtemps".

Une réforme, pour réformer ? Une réforme pour faire comme nos voisins ?

Volonté d’augmenter les richesses produites, donc du surplus d’impôts et des richesses fiscales. Volonté de ramener à zéro un déficit estimé à 12 Mds d’€uros dans la prochaine décennie. Volonté de remédier à la cause principale de notre problème, c’est-à-dire la baisse des recettes directement liées à la chute du nombre de cotisants. Volonté de gains nets pour les comptes publics de 23,5 Mds d’€uros. Volonté de hisser à 17,7 Mds d’€uros en 2030 le rendement d’un report de l’âge légal de départ à 64 ans, au rythme de trois mois par an, en complément de l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation. Volonté de porter à 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 la durée de cotisations nécessaires pour bénéficier d’une pension à taux plein. Volonté d’instaurer une retraite minimum à 1200 € pour un coût de 2 Mds d’€uros. Et volonté de ne pas toucher aux acquis des nantis les plus préservés par le syndicalisme et des régimes spéciaux.

Réforme complexe, et chantier miné, donc, car très largement rejetés par les syndicats et les actifs qui préparent les conditions d’un rapport de forces, celui de la rue, qui n’aboutira probablement à rien car l’exécutif bénéficie de la complicité et du soutien implicite des Républicains qui déclarent déjà leur victoire sur cette réforme qui n’est en réalité qu’un grand recul de la condition des actifs.

Cette volonté de réforme « abrasive » intervient surtout dans le pire des moments pour les Français avec une convergence de crises. En faisant nos courses ce matin, je me suis rendu compte que de plus en plus de ménages, très inquiets, regardaient leur ticket de caisse dans les détails, s’interrogeant sur de nombreuses augmentations de produits de première nécessité.

Contestation, colère, frustration et sentiment d'injustice grondent à bas bruit à ce stade. Les Français refusent en effet ce report de l’âge légal à 64 ans pour environ 80% d’entre-eux.

1995, 2003, 2010 : le pouvoir dépense l’argent des contribuables pour favoriser l'assistanat et acheter la paix sociale, pour subventionner une immigration envahissante et coûteuse, pour financer une solidarité généreuse mais qui n’est plus nationale depuis longtemps, pour reporter à plus tard la cause d’une guerre civile plausible et échapper à ses responsabilités pourtant historiques.

Depuis 30 ans, au moins, le pouvoir, aidé du MEDEF, tente de faire reculer l’histoire du progrès sur cette question si importante de nos retraites. Il sait aujourd'hui qu’il peut très vraisemblablement obtenir gain de cause dans un contexte politique permissif malgré une mobilisation exceptionnelle annoncée par les syndicats et les Partis politiques qui ont décidé de ne pas suivre le Gouvernement.

Un combat de société est donc en train de s’engager. Emmanuel Macron, après des années de « quoi qu’il en coûte » et ses petits chèques de financement de « mesures », donne le sentiment que la seule variable d’ajustement pour assainir et renforcer durablement notre dispositif de retraites, ce sont les actifs.

La vérité est qu’il y a en France de nombreuses pistes d’économies pour financer nos retraites et pour pérenniser nos acquis comme notre modèle.

La vérité est que l'humain ne compte pas chez Emmanuel Macron qui aura multiplié les embardées et les retournements de vestes. Il a renoncé à la fusion des 42 régimes spéciaux. Il n'a pas voulu gommer les inégalités entre catégories de travailleurs. Il n'est pas parvenu à casser les corporatismes. Et il n'a jamais connu la pénibilité, le mal au dos, les ampoules aux mains, les douleurs aux genoux, le froid, la pluie, la chaleur et le danger au travail.

En France, un €uro cotisé pour une retraite ne donne toujours pas les mêmes droits à la fin. Et se sont les mêmes qui trinquent.

Alors, Mesdames et Messieurs les Sénateurs et Députés des vraies oppositions, sortez vos propositions, comparons, résistons et faisons reculer l’exécutif mais pas l’histoire et le progrès qui a encore beaucoup de progrès à faire.

10 janvier 2023

Réforme des retraites

Yann Bizien

Après des positionnements plusieurs fois contradictoires sur la question de la réforme et du sauvetage de nos retraites, notamment sur la durée des cotisations, le report de l’âge légal de départ et le montant des pensions, l’exécutif marche aujourd’hui sur des sables mouvants.
Tous les sondages d’opinions démontrent un rejet des Français sur le report de l’âge légal de départ à 64 ou 65 ans, considéré avant tout comme la perte d’un acquis social, en particulier pour les Français en mauvaise santé et tous ceux, nombreux, concernés par la pénibilité, l’usure, la fatigue et l’épuisement professionnel.
Le scénario d’une forte mobilisation d’humeur et de colère est dans tous les esprits pour résister à ce projet politique jusque dans la rue. Mais pour quelle utilité, quand le pouvoir semble avoir la quasi-certitude d’obtenir une majorité pour faire voter son projet grâce au vote probable des Républicains et, par défaut, via un nouvel usage de l’article 49.3 de la Constitution ?
L’exécutif « impopulaire » est-il encore capable d’entendre, d’écouter et de comprendre le peuple, alors que le prochain scrutin n’aura lieu qu’en 2024 dans notre pays ? Va-t-il, une nouvelle fois, passer outre sa volonté et lui imposer SA réforme ? Peut-il convaincre les Français ?
De même, le peuple peut-il se résoudre à la résignation ?
Beaucoup d’incertitudes sur ce chantier colossal, cela dans un contexte délétère, gazeux et inflammable.


3 janvier 2023

Dans la douceur hivernale, la météo sociale se dégrade brutalement

Yann Bizien

Règles de l'assurance chômage durcies à la veille de Noël, puis grève des contrôleurs de la SNCF, naufrage de nos boulangers, mesures d’urgence pour tenter de colmater les brèches sans traiter la cause du mal, médecins libéraux en crise, retour des Gilets jaunes sur le front, grèves annoncées sur une réforme des retraites prévue pour passer en force, les troupes ne sont plus tenues, le risque contestataire, social et politique augmente.
 
Le retour de l'inflation engendre des tensions majeures dans tout le pays. Pour le FMI, un tiers de l'économie mondiale va passer en récession en 2023, dont la moitié de l'Union européenne. Mais pas les États-Unis, qui sont pourtant la cause de nos difficultés et du chaos à l'est de notre continent.

Faire ses courses, faire le plein de son véhicule, prendre le train ou allumer tout simplement la lumière est devenu un luxe.
 
Les Français sont désespérés, exaspérés et à bout. Ils ne peuvent plus suivre et ils décrochent.
 
Même les esprits optimistes sont subitement gagnés par le doute.

D'où les inquiétudes du pouvoir sur la cohésion sociale et la montée du thème de l'unité dans les discours de vœux aux Français.
 
Nous sommes sur la pente d'un grand défi de cohésion, d’unité et d'avenir dans une société déjà poly fracturée avec un État en faillite.

Alors, allons-nous vers une mobilisation inédite, catalysée pour faire chuter un régime sans majorité absolue, en pleine déconfiture et en bout de course, ou s’agira-t-il de grands cortèges pour la forme ?

Car le citoyen a abandonné le champ politique. Il n’y croit plus. Il s'est enfermé dans une sorte de léthargie et ne se mobilise plus pour voter. Il est devenu avant tout un agent de consommation dont la priorité obsessionnelle est plus le pouvoir d’achat que la sauvegarde de la Patrie.

On a vu venir tous les germes du délitement et du naufrage français sans jamais avoir la volonté ni le courage de les traiter.

Le pouvoir redoutait cette échéance. Il multiplie les petites mesures et les petits chèques pour tenter d'acheter la paix et la tranquillité. Mais l’abîme est pourtant là, juste devant lui.