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23 août 2025

Tchamé Dawa
22/8/2025

Zelensky a rencontré aujourd'hui le Secrétaire Général de l'OTAN à Kiev et publié une vidéo (https://x.com/ZelenskyyUa/status/1958867964444176643) qu'il commente ainsi :

"Aujourd'hui, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, est en Ukraine. Lors de notre réunion, nous avons discuté en priorité des prochaines mesures communes que nous pouvons prendre pour renforcer la sécurité de l'Ukraine et de toute l'Europe et pour rapprocher la fin réelle de la guerre.
Il s'agit avant tout de notre diplomatie, des garanties de sécurité et des armes pour nos soldats. Le programme PURL, qui permet l'achat d'armes américaines grâce au financement de nos partenaires, est déjà opérationnel. Nous avons déjà reçu 1,5 milliard de dollars des pays européens. C'est considérable. Je suis reconnaissant à tous nos partenaires. Nous nous efforçons de collecter davantage.
Nous apprécions grandement le soutien de @SecGenNATO.
Merci de votre disponibilité."

Évidemment, ce dont parle Zelensky depuis des mois et encore aujourd'hui est inacceptable pour les Russes et il le sait. Il sait aussi que les Russes avancent volontairement à "petits pas" pour épuiser l'Ukraine et que rien ne peut actuellement les arrêter. Il sait que l'Ukraine tout entière pourrait y passer si la guerre continuait. Il sait bien sûr qu'aucune armée européenne n'est capable de mener une guerre contre la Russie et qu'une telle guerre ne durerait que quelques jours ou quelques semaines et surtout, qu'elle conduirait à la confrontation directe de plusieurs puissances nucléaires dont la France. Il sait que ce risque est immense et que l'écrasement inévitable des forces européennes induirait probablement deux alternatives : l'entrée en guerre des USA ou bien l'usage de l'arme nucléaire par la France et/ou l'Angleterre (avec l'aval des USA). Car il est inimaginable de laisser l'UE tomber sous la coupe de la Russie/BRICS.
Tout ce que sait Zelensky, nos dirigeants européens le savent. Et pourtant, on voit se dessiner la catastrophe future, qui commence avec le retrait total des USA. Trump a fait ce qu'il a pu mais il ne peut pas empêcher les Européens d'aller à la guerre s'ils le souhaitent et il n'a aucun intérêt à le faire. Les USA (Biden) sont parvenus à briser toute possibilité d'alliance entre l'UE et la Russie, il vient d'obtenir la garantie d'achat de matériel militaire américain par les européens (5% du PIB européen, excusez du peu), il a fait signer à l'UE un accord qui nous plombe pour des décennies et il a donné l'image, la semaine dernière, d'un dirigeant qui se battait pour la paix, qui mouillait le maillot ! Cerise sur le gâteau: il satisfait son opinion publique en ne finançant plus la guerre en Europe.
Les USA ayant déserté, on se retrouve avec une Europe économiquement dévastée et exsangue (endettée, étranglée par les accords internationaux et au bord de l'explosion sociale), dont les opinions publiques sont majoritairement lassées du conflit ukrainien, à l'exception bien évidemment de quelques fanatisés ou lobotomisés par la propagande de l'UE. Les populations ont globalement pris note de la victoire militaire russe et de la pièce de théâtre que nous jouent les dirigeants belliqueux de l'UE. De plus, dans toute l'Europe, pour ne pas dire dans le monde entier, les peuples manifestent pour Gaza contre leur gouvernement et sont sévèrement réprimés, physiquement et judiciairement. Ils se découvrent ainsi en regardant chez leurs voisins, une communauté de malheur et d'oppression, et pour l'occasion, une communauté de combat fondée sur une humanité commune et sur un rejet puissant de l'injustice et des abus de pouvoir. Les difficultés économiques, en particulier en Angleterre, en Allemagne et en France, ajoutent encore à cette colère protéiforme des peuples et à cette communauté de destin, qui semble orienter l'Europe vers des soulèvements ou des guerres civiles.
Cela aussi, nos dirigeants le savent. Et la seule chose qui pourrait stopper cette colère montante et généralisée, c'est la guerre. Macron, Starmer et Merz, en particulier, savent que rien ne vaut la guerre pour stopper les révolutions et perdurer au pouvoir sans l'aval des peuples, comme le fait Zelensky à l'heure actuelle. Cerise sur le gâteau, la guerre, ça permet aussi de dépeupler et le temps qu'elle dure, de se permettre absolument tout.
Ces hommes qui nous gouvernent, dont on sait qu'ils n'ont pas levé le petit doigt pour sauver ne serait-ce qu'un seul enfant palestinien, qui n'ont jamais eu le moindre courage pour intervenir ou faire respecter le droit international, sont les pires ordures, les pires cyniques et mafieux auxquels nous n'ayons jamais eu affaire. Cela rend la situation actuelle très inquiétante et les révolutions populaires terriblement urgentes.
D'autant plus que Lavrov, qui voit venir tout ça (le déploiement de militaires européens en Ukraine) gros comme une maison, a prévenu aujourd'hui: « J'espère que ceux qui envisagent de tels plans comprennent quelles en seront les conséquences. »
Le prochain déplacement diplomatique de Vladimirovitch n'est pas pour tout de suite...
Non, décidément, je ne suis pas optimiste. Pas abattu non plus.

21 août 2025

L'EUROPE, RESPONSABLE ET COUPABLE

Gabriel Nerciat

-21/8/2025- D'après des hackers, certes de nationalité russe, membres du "groupe KillNet", qui ont réussi à pénétrer dans les données informatiques de l'état-major militaire ukrainien, l'Ukraine aurait perdu depuis le début de la guerre contre la Russie 1 million 700000 hommes (la plupart décédés ou disparus).
Si c'est vrai, c'est un chiffre supérieur à celui des soldats français morts au front entre 1914 et 1918.
Intox ou pas, on le saura un jour.
Mais si les chiffres de ce carnage sont confirmés, il faudra vivre désormais avec l'idée que les Européens (et les Britanniques, motion spéciale pour Boris Johnson) en sont les premiers responsables.
Sans l'appui financier et idéologique forcené qu'ils ont fourni à Zelensky en plus de l'appui logistique offert par l'administration Biden, l'effort de guerre kiévien n'aurait pu durer aussi longtemps, ou au minimum aurait dû être rationnellement interrompu après l'échec sans alternative de la contre-offensive ukrainienne de l'été 2023.
Ceux qui persistent à plaider pour que la guerre perdue de l'OTAN continue encore un an ou deux, qui plus est avec l'argent de nos impôts détourné par l'UE, devront à l'avenir être considérés et nommés comme les auteurs à la fois coupables et responsables de ce bain de sang.
Macron et les macroniens au premier chef, mais pas que.

20 août 2025

TOUS NOS GUIGNOLS EXIGENT UNE PAIX AUX CONDITIONS DU VAINCU !

Jacques Guillemain

-19/8/2025- Il faudra que Trump leur explique que c’est Poutine qui a gagné cette guerre.
Ils se croient tous encore en 1990, quand l’URSS était exsangue. Ils n’ont toujours pas réalisé qu’en 25 ans, Poutine a reconstruit non seulement son armée, mais tout son pays, le nettoyant des crapules sans foi ni loi qui l’avaient mis en coupe réglée après la chute du Mur.
Ils sont tous là : Macron, Meloni, Merz, Starmer, Stubb, Tusk, et von der Leyen. Ils font bloc derrière Zelensky, espérant peser dans le débat alors que Trump et Vance les méprisent, pour la plupart.
C’est assez sidérant. Tous les russophobes d’Europe exigent une paix aux conditions du perdant.
Donc, pas de concessions territoriales, pas de désarmement de l’Ukraine au nom de sa souveraineté, l’adhésion à l’OTAN ou à l’UE se fera selon les vœux du peuple ukrainien et non pas ceux du Kremlin. On continue d’armer l’Ukraine et d’alourdir les sanctions. Leur programme, c’est 50 ans de guerre froide supplémentaires.
C’est la paix, version Londres, Paris et Berlin, avec l’appui de leurs acolytes. Les vaincus tapent du poing sur la table en demandant à Trump d’en faire autant !
Le 16 août, les dirigeants européens hostiles à tout rapprochement avec la Russie et opposés à toute concession à Poutine ont publié un communiqué commun dont voici l’essentiel :
« Mettre fin aux tueries en Ukraine et mettre un terme à la guerre d’agression menée par la Russie et parvenir à une paix juste et durable. »
La guerre d’agression de Poutine ?
Tout le monde espère la fin des tueries. Mais ce n’est pas la Russie qui a renversé le régime prorusse en place à Kiev en 2014. C’est la CIA. Ce n’est pas Poutine qui a mené la guerre contre les populations russes du Donbass pendant huit ans, guerre qui a fait 15.000 morts. Poutine n’a fait que voler au secours du Donbass qui appelait à l’aide.
« Nous réaffirmons clairement que l’Ukraine doit bénéficier de garanties de sécurité inébranlables pour défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. »
Les garanties de sécurité pour toute l’Europe, il y a bien longtemps que Poutine les réclame. Son ultime tentative pour éviter la guerre a été effective en décembre 2021. Mais Américains et Européens, qui voulaient cette guerre, lui ont ri au nez.
Quant à l’intégrité territoriale, parlons-en :
– la simple autonomie du Donbass, sans concession territoriale, aurait évité la guerre. Mais Kiev a fait le choix d’enterrer les accords de Minsk de 2015.
– l’annexion de la Crimée russe en 2014, ce n’est que la juste réponse de Poutine au dépeçage de son alliée la Serbie, amputée par la force otanienne de la province du Kosovo, au mépris le plus total du droit international.
« Aucune restriction ne doit être imposée aux forces armées ukrainiennes ni à leur coopération avec des pays tiers. La Russie ne peut avoir de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’Union européenne et l’OTAN. »
En 35 ans, l’OTAN est passée de 16 à 32 membres. Cinq pays de l’Alliance entreposent encore sur leur territoire des armes nucléaires américaines. L’Occident n’a jamais accepté la fin de la guerre froide et les Européens le confirment aujourd’hui par leur refus de négocier.
« Notre soutien à l’Ukraine se poursuivra. Nous sommes déterminés à renforcer nos efforts pour maintenir l’Ukraine forte, afin de mettre fin aux combats et d’aboutir à une paix juste et durable. »
C’est bien un refus de leur défaite qu’expriment les Européens, totalement inconscients de la puissance militaire russe. Poutine n’a jamais décidé d’une mobilisation de masse. Il pourrait aligner 20 millions de soldats face à une Europe désarmée. Aboyer comme des roquets ne sert à rien.
C’EST UN PAYS MAFIEUX ET CORROMPU QUE L’EUROPE SOUTIENT ET AMBITIONNE D’ACCUEILLIR.
Combien de milliards se sont évaporés vers les comptes offshore des oligarques ? Combien de « généreux » donateurs occidentaux ont bénéficié de très juteuses rétrocommissions ? Beaucoup passent à la caisse pendant que le peuple est saigné à blanc.
NOUS APPROCHONS LES DEUX MILLIONS DE MORTS ET BLESSÉS CÔTÉ UKRAINIEN. Évidemment, ce sont là les chiffres de l’historien militaire Marc Legrand, pas ceux de Zelensky qui divise tout par dix, tout en clamant que les Russes perdent 2000 soldats par jour.
À ce jour, les positions russe et ukrainienne sont irréconciliables.
Par conséquent, si le refus des réalités militaires perdure dans le camp européen, il est clair que Poutine n’aura plus qu’une solution : poursuivre la guerre jusqu’à la capitulation de Kiev.
Mais combien de vies faudra-t-il encore accepter de sacrifier en attendant la paix ?
L’Europe serait mieux inspirée de se préparer à une guerre civile, compte tenu de l’inexorable montée de l’islamisme qui poursuit son djihad, plutôt que de combattre un peuple européen, blanc et chrétien. Mais nos dirigeants sont des irresponsables, inconscients des vraies menaces, menant leur petite guerre personnelle contre le Tsar, par pure russophobie. L’histoire jugera.

19 août 2025

René Augras
18/8/2025

Zelensky était attendu à la Maison-Blanche non pas pour des pourparlers de paix, mais pour répondre des laboratoires biologiques, des milliards manquants et des réseaux mondialistes que Trump vient de révéler derrière la guerre en Ukraine !
 
Aujourd'hui, 18 août 2025, l'histoire s'écrit à la Maison Blanche. Le président Donald J. Trump ne rencontre pas Volodymyr Zelensky d'égal à égal, ni comme un partenaire. Il l'affronte comme le porte-étendard d'un projet mondialiste en déclin, qui a drainé des milliards, fait couler le sang à travers l'Europe et servi de base à l'une des plus grandes opérations de blanchiment d'argent des élites de l'histoire moderne.
Cette réunion n'a pas pour but d'instaurer une paix superficielle. Il s'agit de révéler qui tient réellement les ficelles – et ces ficelles sont en train de se rompre.

LA VÉRITABLE RAISON DE LA RÉUNION

Trump a déjà dévoilé son jeu en Alaska lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine. Pour la première fois depuis des années, la Russie et les États-Unis se sont entretenus sans l'Ukraine. Ce seul fait a terrifié les élites. Pourquoi ? Parce que l'Ukraine a été leur poule aux œufs d'or : une plaque tournante pour les laboratoires biologiques, le trafic d'armes, les filières d'exploitation des enfants et d'interminables caisses noires déguisées en « aide ».
Des milliards d'argent public ont disparu dans des budgets secrets, des sociétés écrans et des comptes offshore. Des bureaucrates de Bruxelles aux initiés de Washington, tous se sont nourris du cadavre de l'Ukraine.
Maintenant, Trump les coupe. C'est pourquoi Zelensky a été traîné ici aujourd'hui, flanqué de Macron, von der Leyen, Merz, Rutte et des technocrates de l'UE : ils ne sont pas là pour protéger l'Ukraine. Ils sont là pour se protéger eux-mêmes, pour supplier Trump de ne pas faire s'effondrer le système qu'ils ont bâti sur des mensonges.

LA FAIBLESSE DE ZELENSKY RÉVÉLÉE

Zelensky a été présenté comme un héros de guerre, mais son masque tombe. Ses appels à l'adhésion à l'OTAN, son fantasme de « restauration » de la Crimée, son exigence de garanties du type de l'article 5 : tout cela n'est que du théâtre. Sans l'Amérique, l'Europe est impuissante. L'OTAN sans Trump est un cadavre. Et tout le monde dans cette salle le sait.
Trump a déjà dit la vérité : la Crimée a disparu. Le Donbass ne reviendra jamais. Le rêve ukrainien d’adhérer à l’OTAN est mort. Ce n’est pas une « proposition », c’est la réalité. Zelensky peut bien crier à la souveraineté, mais Trump s’en tient aux faits, pas aux fantasmes.
Derrière les caméras, des rumeurs circulent selon lesquelles le gouvernement de Zelensky est fracturé. Ses généraux en ont assez de voir leurs soldats mourir pendant que les élites occidentales sirotent du champagne à Bruxelles et à Davos. Ses soutiens oligarques craignent Trump car ils savent que leurs comptes offshore – engraissés par l'« aide » – sont tracés. Le régime de Kiev tout entier est une marionnette, et la main du marionnettiste glisse.

POURQUOI "LES ÉLITES" PANIQUENT ?

Il ne s'agit pas seulement de l'Ukraine. Il s'agit du système financier mondial que les élites ont enchaîné à la guerre. Chaque dollar d' "aide" était conditionné par les conditions du FMI, les marchés obligataires européens et les pots-de-vin versés aux entreprises de défense. Avant son effondrement, l'administration bidon de Biden utilisait l'Ukraine comme un canal de blanchiment. L'UE s'en est servie pour justifier le déploiement de l'identité numérique, l'augmentation des dépenses militaires et les campagnes de censure contre sa propre population.
Trump coupe désormais le pipeline. Il démantèle leur machine pièce par pièce.
C'est pourquoi ils ont envoyé les dirigeants européens à Washington aujourd'hui. Non pas pour soutenir Zelensky, mais pour s'opposer à Trump. Ils craignent que Trump et Poutine, en contournant leur prétendue « unité », ne mettent en place un cadre qui les rendrait insignifiants. Macron, Merz, von der Leyen, Rutte : ce ne sont pas des alliés, ce sont les administrateurs désespérés d'un empire en voie d'effondrement.

LES OMBRES MILITAIRES DERRIÈRE TOUT CELA

Des sources proches du renseignement militaire américain ont laissé entendre que la réunion d'aujourd'hui ne portait pas uniquement sur la politique. Il s'agissait de garanties de sécurité qui contournaient totalement l'OTAN. Imaginez : une coalition directe dirigée par les États-Unis, hors de l'OTAN, proposant des « forces de maintien de la paix » après un cessez-le-feu. C'est l'enterrement discret de l'OTAN, joyau de la couronne du contrôle des mondialistes.
Plus grave encore, des rumeurs émanant du Pentagone suggèrent que l'équipe de Trump a la preuve que des armes de l'OTAN sont détournées d'Ukraine vers le marché noir, aboutissant en Afrique et au Moyen-Orient, alimentant le chaos là où les élites souhaitent l'instabilité. Si ces preuves font surface, la crédibilité de l'OTAN sera détruite du jour au lendemain.

LA VUE D'ENSEMBLE

Cette réunion d'aujourd'hui est le cauchemar des mondialistes. Ils voient leur projet ukrainien leur échapper. Ils voient Trump dénoncer leurs laboratoires biologiques, leurs milliards volés, leurs réseaux de trafic. Ils voient Poutine s'asseoir avec Trump à leur place.
Zelensky n'est pas à Washington en tant que leader fort. Il est ici comme un pion introduit sur l'échiquier tandis que les véritables acteurs – Trump et Poutine – redessinent la carte. Les Européens s'accrochent à lui, non pas parce qu'ils croient en lui, mais parce que sans lui, tout leur discours s'effondre.
Le 18 août 2025, Zelensky apprend qu'il n'est plus le chouchou de l'Occident. Il est un handicap. Et Trump, campant sur ses positions à la Maison-Blanche, le dit clairement : " la machine de guerre s'éteint, le blanchiment d'argent des élites est terminé, et ceux qui tirent les ficelles derrière Kiev sont démasqués."
L'illusion se brise. Trump tient le marteau. Et aujourd'hui, il l'a porté droit au cœur de la plus grande escroquerie de l'élite mondiale.

Gabriel Nerciat
19/8/2025

CE QUE TRUMP ET ZELENSKY SE SONT DIT
 
- Voilà, tu piges ou pas ? C'est soit la carte et toi, soit la carte sans toi, soit toi sans la carte mais sans mes satellites et mes missiles aussi.
- Je sais pas lire une carte, président, je sais pas. Je sais planquer mon fric aux Caïmans, péter avec mon cul, lécher le vôtre, filer des armes à mes copains, mais les cartes, non, je peux pas ; ça me donne la migraine. Les cartes, c'est fasciste : dès qu'on en lit une, on se croit attaché quelque part.
- Tu n'as pas de chance. Moi c'est la carte qui m'intéresse ; toi je m'en fous. Regarde : il te reste 75% de ton pays, tu gardes Odessa, Dnipro et Kharkov que les Russes pourraient revendiquer autant que Donetsk ou Marioupol, et Poutine est même prêt à te laisser le nord du Dniepr avec Kherson et Zaporijia. Pourquoi tu veux vraiment me casser les burnes ? Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Tu t'en fous du Donbass, et tes patrons mafieux n'auront pas les terres rares que j'ai déjà préemptées.
- Je m'en fous de la carte, président. Ce ne sont pas vos burnes qui sont en cause, ce sont les miennes. Mes copains ukronazis vont me buter si je cède quoi que ce soit.
- Eh bien, alors, tire-toi de ce cloaque, et ne me fais plus chier. Je t'offre un casino en Cornouailles, si tu veux, avec les meilleurs gardes du corps. En prime je t'enverrai cet abruti de prince Harry pour faire croupier avec sa grue ; comme ça je fais d'une pierre deux coups. Sois sympa : dis oui !
- Aaaah, président, non. En Cornouailles il pleut, et Charles va m'inviter à herboriser tous les jours.
- Tu m'emmerdes. Je te livre à Poutine avant quinze jours si tu continues à chouiner. Des minables comme toi, j'en ai treize à la douzaine, si je veux, dans les cafés-concerts de Kiev. Si tu ne prends pas ma carte, tu iras jouer du cul chez Ursula ; ça te fera les pieds. Maintenant, j'ai faim. Ferme-la. Il faut que je donne la tétine à Macron.

17 août 2025

Philippe Tireudtp
17/8/2025

Pour ceux qui se sont fait laver le cerveau par BFM et LCI

Les accords de Minsk ? Une arnaque pour armer Kiev en vue de la guerre.
Porochenko l’a admis : ces accords n’ont jamais été signés pour la paix, mais pour gagner du temps et transformer l’Ukraine en bastion de l’OTAN contre la Russie. Pendant huit ans, Washington et ses vassaux ont armé, entraîné et radicalisé Kiev.
Résultat ? Une guerre programmée, un nettoyage ethnique dans le Donbass et un conflit artificiel au cœur de l’Europe, tout ça pour servir les intérêts américains. Et Macron ose encore parler d’« agression russe »…

L'EXASPÉRANTE ÉCOLE DES FANS DE CHURCHILL

Gabriel Nerciat

-17/8/2025- J'ai beau me croire blasé, je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi autant de Français (parfois, d'ailleurs, de braves gens idéologiquement pas trop éloignés de moi – même s'il y a aussi pas mal de salopards avérés) veulent à tout prix que la guerre se poursuive en Ukraine après trois ans et demi de combat et sans doute pas loin d'un million de morts – de même d'ailleurs que la destruction et/ou la déportation des populations arabes de Gaza ne les gênent absolument pas voire positivement les ravissent.
Les plus consternants sont toujours les éternels droitards atlantistes ou les vieux Norpois à la retraite du quai d'Orsay, qui se confondent en injures à l'encontre de Trump depuis plus de 24 heures sur toutes les chaînes de télévision, stations de radio ou réseaux sociaux.
Quand je les entends brailler à la queue-leu-leu, j'ai envie de leur dire : "Arrêtez un peu votre cirque. Trump a été bien moins complaisant avec Poutine que Churchill votre idole avec Staline en octobre 1944 : la province de Donetsk, d'abord c'est russe, et ensuite c'est quand même beaucoup moins gros que la Pologne ou l'ex-Yougoslavie."

16 août 2025

L'INDIGNATION DES CLERCS

Gabriel Nerciat

-16/8/2025- Depuis ce matin, tous les clercs européistes et euro-atlantistes surjouent l'indignation, comme ils savent si bien faire, et traitent Trump d'abruti, de traître ou de crétin.
Mais ils feraient mieux de nous dire quelle alternative ils proposent exactement.
Or ils ne disent rien, parce que leur alternative, tout le monde en réalité la connaît : poursuivre coûte que coûte une guerre meurtrière, qu'ils n'ont ni les moyens de financer ni la possibilité de gagner (avec ou a fortiori sans l'aide américaine).
L'Histoire désormais s'écrit sans eux, et aussi contre eux, alors qu'ils croyaient la comprendre et la dominer depuis 35 ans.
Clair que la chute est rude, mais au lieu de geindre et de trépigner à longueur de statuts ou de tweets, ils feraient quand même mieux de la fermer.
Régis Debray ou Jacques Henric eux ne chouinaient pas après l'effondrement de l'URSS.

14 août 2025

Kuzmanovic Georges
14/8/2025

"Les frontières internationales ne devraient pas être modifiées par la force."
Certes, mais prononcé par ces gens-là, c’est presque comique (presque autant que de faire nourrir ses poules par la police, mais passons).
La "Coalition des volontaires" ? À l’origine, c'est le nom de la coalition menée par les États-Unis en 2003… pour faire une guerre illégale en Irak.
Aujourd’hui, elle réunit des pays qui :
- ont allègrement modifié les frontières internationales par la force en Yougoslavie en général, et spécifiquement au Kosovo, ouvrant la boîte de Pandore du non-respect de l’intangibilité des frontières.
- ferment les yeux sur les annexions d’Israël depuis 1967.
- comptent la Turquie, membre de l’OTAN, qui occupe illégalement la moitié de Chypre depuis 1974.
Tartuffes qui ignorent qu’ils se couvrent de ridicule et que la majorité du monde n'écoute plus leurs leçons de morale.

11 août 2025

Emmanuel Macron vit dans un univers parallèle

Kuzmanovic Georges

-11/8/2025- L’Union européenne n’a aucun poids, ni sur l’Ukraine, ni sur aucun autre sujet international.
Les États-Unis ont remporté leur pari stratégique grâce à leur guerre par procuration en Ukraine :
- Séparer complètement et durablement la Russie de l’Union européenne, évitant ainsi le risque – assez improbable – de voir émerger un bloc européen géopolitique puissant, et provoquant surtout la ruine de l’industrie européenne, privée du gaz et des ressources bon marché de la Russie. Une part significative des industries européennes se délocalisera (c’est déjà en cours) aux États-Unis, renforçant ainsi leur réindustrialisation.
- Vassalisation encore plus avancée de l’UE. Le dernier « accord » (capitulation) de von der Leyen avec Trump en est une caricature.
- Renforcement de l’OTAN par l’intégration de la Suède et de la Finlande, et obligation pour les États européens de consacrer 5 % de leur PIB à la défense – principalement pour acheter du matériel militaire américain – renforçant encore la réindustrialisation des États-Unis.
- Récupération par les USA des avantages commerciaux que les Européens avaient avec la Russie.
Petit bémol : l’alliance stratégique Russie/Chine et le renforcement des BRICS – ils ne l’avaient pas vu venir. Trump tente de rattraper le coup, mais cela risque d’être compliqué.
Ah oui, l’Ukraine est ravagée : 1 million de morts, des millions de blessés, 8 à 9 millions de réfugiés, et elle sera dépecée pour devenir un État croupion, semi-mafieux, extrémiste et ingérable – un fardeau (très lourd) que l’UE devra traîner, une sorte de Kosovo géant. Mais bon… Who fucking cares ? Les omelettes, les œufs, tout ça.
La Russie a également réussi son pari :
- Revenir sur le devant de la scène internationale en tant que superpuissance.
- Bloquer l’extension de l’OTAN à l’Ukraine.
- Obtenir des conquêtes significatives en richesses minières et agricoles.
- Bâtir une économie souveraine grâce aux sanctions.
- Réorienter avec succès ses échanges commerciaux vers l’Asie et le reste du monde.
- Renforcer les BRICS et bâtir une alliance stratégique avec la Chine.
Moins positif : l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN, surtout dans la zone de la mer Baltique.
Un « État » ukrainien instable à ses frontières, que l’OTAN – et surtout le Royaume-Uni – pourra utiliser pour mener infiltrations et sabotages.
Bref, en Alaska, deux superpuissances vont discuter de l’avenir des relations internationales.
Les Européens, focalisés sur l’Ukraine – qui n’est qu’un outil de domination –, ignorent que ce dossier est secondaire dans les relations USA/Russie.
Comme lors des premières rencontres en Arabie saoudite après l’élection de Trump, l’Ukraine ne sera qu’un sujet périphérique.
Le Kremlin n’aurait jamais accepté une telle rencontre pour ne parler que d’Ukraine.
À mon avis, la surprise viendra d’abord d’annonces globales majeures.
L’Alaska est un lieu idéal pour aborder la question de l’Arctique et du partage des zones d’influence (coucou, le Groenland reste dans la ligne de mire des USA).
On pourrait avoir des déclarations sur le contrôle des armements et la prolifération nucléaire, avec peut-être le début d’un retour des traités type START et INF, Open Skies, et un retrait partiel des missiles de part et d’autre en Europe – voire un allègement de la présence américaine en Europe (ce qui serait logique après le dernier sommet de l’OTAN).
Tout cela serait salué par tous, et permettrait ensuite d’aborder le commerce mondial et la levée des sanctions.
Les Européens, vassalisé, affaiblis, dindons de la farce ne sont évidement pas conviés, n'ont pas leur mot à dire et subiront.
Étonnant que le Président de la République ne s’en rende pas compte – il fantasme un monde où lui, Merz, Starmer, von der Leyen et Zelensky auraient leur mot à dire, ce qui est littéralement une bouffonnerie.

6 août 2025

ILS MEURENT POUR RIEN

Jean-Claude Delhez

-5/8/2025- Autant les médias aiment à commenter la mort du moindre civil dans les bombardements de la guerre russo-ukrainienne (mais seulement ukrainien, ce civil, jamais russe), autant ils ne se soucient pas de là où les hommes meurent vraiment, c'est-à-dire au front. Sauf à propager des chiffres hautement fantaisistes. Aucun chiffre de pertes diffusé jusqu'ici n'est fiable. Ce qui est certain, c'est qu'elles sont plus élevées pour les Ukrainiens, alors même que le pays est quatre fois moins peuplé que la Russie. Et cela pour une raison simple : ce sont eux qui reculent. Et ils reculent sous la pression, sous le feu, jour après jour. Actuellement, l'armée ukrainienne perd en moyenne un village chaque jour, sur tous les fronts, depuis le Dniepr jusqu'au-delà de Kharkov. La ville de Tchassiv Yar vient de tomber, celles de Pokrovsk et Koupiansk sont en train de suivre.
Plus que des villages, l'Ukraine perd surtout des hommes. Face à cela, Zelensky fait feu de tout bois. Il vient d'autoriser l'engagement de militaires de plus de 60 ans. Le mois dernier, il avait lancé un appel aux mercenaires étrangers afin qu'ils viennent se battre en Ukraine au sein d'une légion internationale. Or, il y a déjà foule d'étrangers sur le front ukrainien, notamment des Colombiens (pas très satisfaits de leurs « conditions de travail »). Le pouvoir ukrainien va aussi recruter dans ses prisons. Et il emploie de plus en plus de femmes au front. Dans le même temps, comme il est en faillite, il a fait une demande à l'Europe pour qu'elle paie la solde des militaires ; et il est accusé de ne pas verser la pension aux veuves de guerre. Par contre, certains membres de ce pouvoir s'enrichissent en s'appropriant une partie de l'argent destiné aux contrats militaires.
Du côté des mobilisés, la situation ne s'améliore pas. Les recruteurs continuent leur chasse à l'homme dans les rues d'Ukraine, éventuellement avec bastonnade à la clef, pour forcer le civil à rejoindre la caserne (malgré l'hostilité des populations locales). Dans ces conditions, on ne s'étonnera pas du nombre considérable de déserteurs. Exemple parmi tant d'autres, on se souvient de la brigade Anne de Kiev, formée et équipée en France pendant plusieurs mois et qui, une fois arrivée au front, a vu une partie de ses hommes disparaître dans la nature. Dans un pays comme l'Ukraine, la corruption joue aussi son rôle, permettant à certains, issus de la bourgeoisie, d'échapper à l'enrôlement. C'est dans ce contexte que les bombardements russes ont ciblé, il y a quelques semaines, tous les centres de recrutement militaires du pays. Les Russes prétendent que des civils ukrainiens leur transmettent les adresses de ces centres de recrutement dans l'espoir d'échapper à la mobilisation si ces centres finissent détruits.
Cela ne signifie pas que les Ukrainiens sont des lâches, mais qu'ils savent bien qu'ils vont au casse-pipe, à la boucherie. On ignore le nombre de tués et de blessés mais le chiffre des gueules cassées a circulé récemment : 60.000. Les gueules cassées, ce sont les hommes à qui il manque un bras, une jambe, un bout du crâne... À cela, il faut ajouter ceux qui sont internés en hôpital psychiatrique.
La démographie ukrainienne est une catastrophe. La population s'effondre depuis la fin de l'URSS. Les décès sont plus nombreux que les naissances et des millions d'habitants migrent. La guerre n'a fait qu'amplifier le phénomène. Le pays se vide de sa population, en particulier des jeunes. Ce qui donne une démographie déséquilibrée, avec beaucoup de personnes âgées, et des milliers d'hommes mûrs qui manquent parce qu'ils sont morts au front. Et plus la guerre dure, plus ce phénomène s'accentue. Or, cette guerre, on le sait depuis longtemps, l'Ukraine ne peut pas la gagner. Donc, au front, les soldats meurent pour rien. Plus exactement, ils meurent pour que le pouvoir en place, en Ukraine et en Europe, ne perde pas la face (« On va gagner, on ne négocie pas avec les Russes, etc. »), et poursuive la politique des néo-conservateurs américains visant à affaiblir la Russie avec le sang des Ukrainiens.

2 août 2025

Ukraine : Zelensky sur la sortie ?

H16

-1/8/2025- Décidément, sur le front ukrainien, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Non seulement la propagande occidentale ne parvient pas à faire oublier l’avancée des Russes, mais Zelensky semble lui-même de plus en plus empêtré dans des affaires de politique interne qui pourraient bien lui coûter son poste.

Ces derniers jours, le dirigeant ukrainien a en effet décidé de mettre les agences anticorruption ukrainiennes sous la direction du procureur général i.e. de son propre gouvernement, ce qui n’a pas du tout plu à la population qui a multiplié les manifestations contre lui dans la capitale.

La population ukrainienne subit l’usure d’une guerre qui dure depuis trop longtemps. Beaucoup de familles ont perdu des leurs au front, et ceux qui le peuvent cherchent à quitter le pays. S’il était révélé que Zelensky était corrompu et avait profité de la guerre pour son profit personnel, il semble acquis que cela se terminerait fort mal pour lui et son clan : de ce point de vue, le dirigeant ukrainien a beaucoup plus à craindre des Ukrainiens eux-mêmes que des Russes ou de Poutine.


Dans ce cadre, plusieurs articles du Kyiv Independent, un media pro-occidental ukrainien, font part d’un certain désarroi des soldats qui se sentent trahis. Cet organe de presse compare la situation actuelle à celle de l’Euromaïdan en 2013 qui était, au départ, une manifestation contre la corruption émanant du gouvernement pro-russe de l’époque.

De façon révélatrice, l’Union européenne voit se développer cette situation politique intérieure avec un très mauvais œil au point que von der Leyen, l’actuelle présidente de la Commission, a demandé à Zelensky de s’expliquer au sujet de ces changements sur le traitement de la corruption. Le Kyiv Independant considère même désormais que Zelensky est une menace à la démocratie en ces termes :

« Le président Zelensky choisit de saper les institutions démocratiques ukrainiennes pour étendre son pouvoir personnel. »

De fait et ce n’est pas une nouveauté, avant le début de l’invasion russe de 2022, l’administration ukrainienne avait déjà réduit un certain nombre de libertés et avait d’ailleurs été critiquée en Occident pour ces atteintes. Comme rapporté par le Global Investigative Journalism Network, la répression et les attaques contre les journaliste étaient alors fréquentes.

Cette situation n’est pas sans rappeler dans une certaine mesure celle de la Russie où ceux qui tentent d’exposer la corruption des dirigeants finissent par avoir de sérieux problèmes légaux ou « paralégaux » (se traduisant parfois en menaces ou agressions).

On ne saura pas exactement qui, des protestations et manifestations ukrainiennes ou des rodomontades européennes, aura eu raison de Zelensky, mais il a toutefois décidé de revenir sur sa dernière loi.

Malgré ce revirement, Zelensky n’en est pas pour autant sorti d’affaire.


L’Union européenne, actuellement la seule entité qui soutient encore activement le président ukrainien depuis que les Américains ont clairement marqué leur volonté de ne plus couler de fonds dans ce conflit, reste vigilante au point d’être, selon différentes sources, prête à geler les aides qu’elle accorde à l’Ukraine si ces lois devaient rester en vigueur. Il est aussi question de repousser l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.

Du côté américain, c’est le même son de cloche. Et si l’administration Trump ne semblait pas s’entendre au mieux avec l’administration von der Leyen, au moins se sont-elles retrouvées sur la question de la corruption en Ukraine : si cette loi était finalement passée, il est probable qu’elle aurait servi de prétexte aux Occidentaux pour abandonner complètement le dirigeant ukrainien, laisser tomber son gouvernement ou se désengager plus ou moins vite.

Par conséquent, Zelenski va devoir rassurer les Occidentaux s’il tient à son avenir… Avenir pourtant compromis puisque ces agences anticorruption sont en train d’enquêter sur le gouvernement ukrainien et les alliés de Zelensky.

Il semble bien que Zelensky se retrouve dans une impasse, ou, disons, entre le marteau et la faucille l’enclume…

Ou bien ce dernier laisse faire ces agences qui, inévitablement, finiront par attaquer son clan : il ne faut pas se leurrer, l’Ukraine reste un pays très corrompu ou toutes les factions ont des casseroles plus ou moins sordides. Dans ce cas, l’affaiblissement interne et international de Zelensky ne fait pas de doute.

Ou bien ce dernier tente, malgré tout, de bloquer ces agences, et les Occidentaux en profiteront pour le lâcher définitivement, le laissant seul à gérer ses problèmes internes et internationaux.

Il devient légitime de se demander si cette situation n’aboutira pas à un changement de gouvernement (et donc de président), ce qui pourrait d’ailleurs satisfaire les Occidentaux qui bénéficierait alors peut-être de quelqu’un de plus malléable à leur point de vue…

Le risque serait pour eux de récupérer quelqu’un de plus nationaliste : actuellement les sondages montrent une montée de Valerii Zaluzhnyi, un général ukrainien, ancien commandant des forces armées de l’Ukraine, et actuellement ambassadeur de l’Ukraine au Royaume-Uni. Si une élection se tenait actuellement, il gagnerait face à Zelensky.

Une telle situation serait une victoire pour les nationalistes du pays, et rendrait bien difficile une résolution de l’actuel conflit : pour Zaluzhnyi, cette guerre de haute technologie pourrait durer encore 10 ans.

Compte-tenu de l’état général démographique et économique du pays, on pourra raisonnablement en douter mais une chose semble se profiler : le chaos politique qui résulterait d’une telle transition au pouvoir bénéficierait à coup sûr à la Russie, et ce d’autant plus que l’aide américaine promise par Trump (à savoir les défenses anti-missiles Patriot) a été retardée au printemps 2026.

Manifestement, les jours de Zelensky sont comptés.


https://h16free.com/2025/08/01/81524-ukraine-zelensky-sur-la-sortie

27 juillet 2025

Gastel Etzwane

-27/7/2025- Cette fois, le vent tourne franchement contre Volodymyr Zelensky. En démantelant les deux agences indépendantes de lutte contre la corruption, NABU et SAP, en les plaçant sous le contrôle direct du procureur général, le président ukrainien vient de franchir une ligne rouge, dénoncée à la fois par l’Union européenne, les États-Unis et la société civile ukrainienne. Même les diplomates les plus prudents n’en peuvent plus de ce qu’ils qualifient désormais, non sans raison, de dérive autoritaire masquée sous les oripeaux de la guerre.
La manœuvre est limpide : neutraliser les institutions qui s’approchaient dangereusement des cercles du pouvoir, protéger les siens, verrouiller ce qu’il reste de contre-pouvoirs, et faire passer tout cela pour une opération de “défense nationale”. La ficelle est grosse, d’autant que 18 députés ayant voté cette loi sont eux-mêmes visés par des enquêtes. Le cynisme n’a plus besoin de se cacher.
Pendant ce temps, la jeunesse ukrainienne continue de mourir, sacrifiée sur l’autel d’un conflit que Zelensky ne cherche manifestement plus à gagner, mais simplement à prolonger. Car c’est bien cela qui transparaît : le maintien de la guerre est devenu un instrument de pouvoir. En refusant toute négociation, en poursuivant des objectifs militaires irréalistes, le président ukrainien préserve surtout les milliards venus de l’Occident, qu’il redistribue à son clan. Une guerre éternelle pour une rente éternelle.
Il est donc temps de nommer les choses : soit Zelensky s’en va, soit il devra rendre des comptes. Pour la corruption endémique de son entourage. Pour l’écrasement des institutions démocratiques. Et pour avoir mené une guerre dont il ne veut surtout pas qu’elle s’arrête, non par stratégie, mais pour que le flot d’argent continue de couler. La fin, cette fois, semble avoir commencé.

23 juillet 2025

France-Soir
Publié le 23 juillet 2025 - 16:47

Luc Ferry sur LCI à propos du conflit en Ukraine... la vérité prendrait-elle enfin le chemin des mainsteams

(vidéo) cliquer sur l'image ↴

Que se passe-t-il dans les médias mainstreams ? Le grand retournement serait-il déjà dans les starting-blocks ?

Dans une intervention marquante sur LCI, Luc Ferry a affirmé sans détour : "la Russie a gagné la guerre que l’Ukraine a commencé." Cette déclaration, loin des narratifs biaisés qui ont dominé jusqu’ici, met en lumière une réalité que beaucoup refusaient même d'entrevoir. Ferry a également rappelé : "c'est l’Ukraine qui a déclenché cette guerre avec la guerre du Donbass" et qu’il s’agissait d’une "connerie monumentale." Ces propos confirment ce que de nombreux observateurs avertis savaient déjà, à savoir que la guerre a été initiée par des choix catastrophiques ukrainiens, et la Russie a depuis consolidé sa position. LCI, en donnant une tribune à Ferry, autorise une parole que l'on aurait il y a encore peu décrite comme dissidente, mais qui permet enfin de faire entendre une vérité jusque-là impensable, marquant un tournant décisif dans la manière dont ce conflit est perçu.

L’autorisation de tels propos sur LCI, bien que surprenante de prime abord, s’inscrirait-elle dans une logique où la réalité géopolitique commence à s’imposer, où le déni devient trop lourd à porter, malgré les soubresauts des pouvoirs politiques et militaires en mal de propagande ? Ferry a souligné que "les quatre oblasts en question sont occupées par la Russie" et que "l’Ukraine ne les reprendra pas de sitôt," une vérité qui semble incontournable, et que les médias occidentaux ont trop longtemps occultée. Cette intervention n’est pas une exception isolée, mais le signe d’un début de reconnaissance de faits. La fatigue de la guerre, les échecs militaires ukrainiens et les coûts économiques pour l’Occident poussent inexorablement vers une réévaluation du discours officiel. La réalité factuelle, longtemps étouffée, commence enfin à percer, et il est temps de l’accepter pleinement, c'est le message que LCI nous renvoie.

https://www.francesoir.fr/politique-monde/luc-ferry-sur-lci-la-verite-enfin-dite-sur-le-conflit-ukraine-russie

17 juillet 2025

Denis Albisser

-17/7/2025- Il semblerait que les Allemands aient pris conscience de cette réalité, et c'est la raison pour laquelle le satrape américain de BlackRock devrait gicler prochainement.
Nous savons tous que l'Ukraine est devenue une colonie américaine depuis le coup d'État de 2014, et que la guerre contre la Russie a commencé à ce moment-là.
Dès lors, le nouveau régime n'a eu de cesse que de discriminer, persécuter et bombarder les populations russophones du Donbass.
Et, la Russie n'a pas eu d'autre choix, que d'intervenir pour protéger et libérer ces populations, ou fermer les yeux, et les laisser se faire massacrer.
Nous savons que les mondialistes européistes qui dirigent la plupart des pays européens ne font que servir la soupe aux USA, et aux dégénérés de Davos, qui sont prêts à tout pour conserver leur leadership.
Nous savons aussi que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, l'écrasante majorité du Système n'ayant pour préoccupation que de continuer à grouiller dans le Système.

7 juillet 2025

BHL ET LE COUP D'ÉTAT DE KIEV

Jean-Claude Delhez

-7/7/2025- Laura Laufer a diffusé cet extrait vidéo datant de 2014. Il montre Bernard-Henri Lévy haranguer la foule sur la place Maïdan, à Kiev. Laissons de côté son ego proverbial pour s'intéresser à quelques paroles. Il déclare ceci : « On vient de proposer la constitution d'un gouvernement parallèle. Monsieur Iatseniouk vient de faire cette proposition. Je suis le premier à l'entendre. Ce gouvernement, je le reconnais ».
Nous sommes alors le 9 février 2014. Le président ukrainien est Ianoukovytch, mais ses jours sont comptés. La foule manifeste sur la place Maïdan. Et, depuis quelques jours, les premières victimes tombent sous les balles. On sait aujourd'hui que ces assassinats sont le fait de snipers postés sur les toits ; et que ces assassinats ont été orchestrés par l'opposition afin d'en attribuer la faute au régime, pour le faire tomber. Cette manipulation sanglante est menée par des milices d'extrême droite associées à un parti d'opposition (conseillé par un proche de BHL, Raphaël Glucksmann).
Derrière tous ces gens se trouve Victoria Nuland, qui agit à Kiev pour le compte des Affaires étrangères américaines. On sait, par un autre enregistrement, que c'est elle qui a présidé au choix du gouvernement ukrainien qui succède au président Ianoukovytch, une fois celui-ci renversé. Et ce gouvernement a pour premier ministre Arseni Iatseniouk.
Iatseniouk, c'est celui dont BHL dit qu'il entend constituer un gouvernement parallèle et que, si l'on en croit BHL, c'est au philosophe français que Iatseniouk a réservé la primeur de l'information. Nous sommes alors le 9 février 2014. Et, de fait, le 27 février, le gouvernement Iasteniouk, nationaliste et pro-américain, entrera en fonction, après avoir renversé le régime.
Supposons que nous soyons dans une démocratie, un Etat de droit. Supposition idiote, d'accord, mais supposons quand même. Il me semble qu'une enquête s'imposerait pour connaître le rôle de ce Monsieur BHL dans un coup d'Etat, fomenté par une puissance étrangère, au bénéfice de mouvances politiques manifestement très liées à ce Monsieur BHL, mouvances politiques qui ont non seulement violé la constitution mais assassiné des dizaines de civils pour arriver leurs fins.

Cliquer sur l'image ↴

5 juillet 2025

LA COULEUR DE L'ENNEMI

Jean-Claude Delhez

-4/7/2025- Kiev a diffusé hier cette photo de deux prisonniers de guerre à la peau noire, en expliquant qu'il s'agit de Camerounais qui combattaient dans les rangs russes. L'idée est sans doute la suivante : Voyez, l'ennemi va se chercher des alliés jusqu'en Afrique. Kiev avait déjà fait la même chose l'an dernier avec des prisonniers asiatiques (prétendument Coréens alors qu'il s'agissait de Sibériens).
Plusieurs remarques s'imposent. Tout d'abord, l'armée ukrainienne, elle-même, regorge de mercenaires venant de la terre entière. Ensuite, le droit de la guerre interdit aux pays d'exhiber le visage de leurs prisonniers de guerre. Enfin, cette manière de procéder, ciblant la couleur de peau, n'est pas sans rappeler un précédent, celui de la propagande nazie filmant ou photographiant les prisonniers français d'origine africaine, ou les prisonniers soviétiques provenant d'Asie centrale, dans le but de les présenter comme des races inférieures.

4 juillet 2025

Yann Bizien

-4/7/2025- Les États-Unis décident de stopper la livraison de missiles et de munitions à l’Ukraine pour obliger Zelensky à négocier enfin la paix.
Ce n'est pas une trahison des Américains. C'est la prise de conscience d'une guerre d'usure, meurtrière, coûteuse et surtout ingagnable.
Donald Trump est un réaliste. Pas un idéaliste. Il a pris conscience d'une évidence que seuls les dirigeants européens, aveugles, ne veulent toujours pas voir.
Il faut désormais regarder cette guerre plus froidement, autrement, sans orgueil et sans passion.
L’Union européenne ne peut certainement pas compenser la fin de l'aide militaire américaine à l'Ukraine en qualité et en quantité. Ses États membres sont bien trop divisés, surendettés, désindustrialisés et affaiblis pour intensifier leur soutien financier et militaire à l'Ukraine.
Par ailleurs, les contribuables français ne vont pas vouloir se serrer davantage la ceinture pour Zelensky et pour cette guerre déjà mondialisée tant les soutiens directs sont nombreux entre deux blocs.
Emmanuel Macron doit renoncer à son ambition narcissique et impossible. Il ne parviendra jamais à faire plier le régime russe. Sans majorité, en disgrâce, il n'a plus assez de légitimité pour nous imposer sa volonté d'amplifier le soutien français à l'Ukraine.
La guerre est avant tout un affrontement de volontés et, depuis février 2022, le président français sous-estime largement la détermination des Russes à préserver leurs intérêts vitaux contre l'expansion ostentatoire de l'OTAN vers l'est.
Les solutions pour un cessez-le-feu et pour la paix à l'est de notre continent sont connues. Il suffit de les regarder en face avec davantage de lucidité, de réalisme et d'humilité.
La décision de Donald Trump est un vrai coup dur, pas seulement pour Zelensky, mais aussi pour nos dirigeants européens qui rêvaient jusqu'ici de faire chuter le régime russe et de remporter une grande victoire dans une guerre par procuration qui aura sacrifié honteusement deux peuples à cause de l'absurdité des hommes, mais aussi les contribuables que nous sommes.
Depuis plus de trois ans maintenant, tout ce que j'affirme ici est validé par la réalité de cette guerre.
Toutes les guerres doivent avoir une fin. Il est temps de terminer celle-ci. Mais nos parlementaires n'ont toujours pas le courage de destituer un président prêt à nous réclamer davantage d'efforts pour ce que nous devons tous redouter : l'escalade du pire.

2 juillet 2025

ALERTE STRATÉGIQUE

Kuzmanovic Georges
2/7/2025

Sans préavis, les États-Unis suspendent la livraison de missiles antiaériens et de munitions de haute précision à l’Ukraine.
Décision brutale, à effet immédiat, y compris sur les cargaisons déjà en transit, qui sont rapatriées (sources : Politico, New York Times).
Que révèle cette décision ?
• Les stocks américains de missiles et d’intercepteurs sont à un niveau bas critique.
• L'industrie de défense américaine ne parvient pas à compenser l’épuisement des réserves.
• La "guerre de 12 jours" a fortement entamé les capacités israéliennes, notamment en antimissiles – comme nous l’analysions sur Fréquence Populaire Media avec Jacques Sapir.
• La crise entre l’Iran, Israël et les États-Unis reste ouverte : Washington, sans surprise, arbitre en faveur de Tel-Aviv plutôt que de Kiev.
• L’armée ukrainienne, déjà en difficulté face à l'offensive estivale russe, encaisse un coup stratégique sévère.
• Cette décision confirme un fait désormais difficile à ignorer : en matière de production d’armements et de munitions, les États-Unis et l’OTAN sont dépassés – non seulement par la Russie et la Chine, mais aussi par l’Iran. Le rattrapage, s’il est possible, sera long et incertain dans un contexte de crise économique persistante en Occident.
• Compte tenu des déficits publics graves dans la plupart des pays occidentaux, réarmer devra se faire au détriment du social et de l'Etat providence comme le montre d'ailleurs clairement le budget que vient de passer Donald Trump... et toujours à l'immense bénéfice de l'oligarchie financière et du complexe militaro-industriel.
• C'est un exemple idéal-typique de là où nous ont menés 40 années de doxa néolibérale : affaiblissement de l'État qui est mis au service de l'accroissement de la puissance de l'oligarchie, transfert de richesse du public vers le privé.
• Le projet néoconservateur, après 30 années d'expérience, est un désastre dont la conséquence paradoxale aura été d'avoir durablement affaibli l'Occident alors que l'objectif initial était d'en assurer l'hégémonie sous la direction des États-Unis.
Zelensky peut méditer (encore une fois) la célèbre citaton de Kissinger "Être un ennemi des États-Unis est risqué. Être leur allié est souvent fatal".
Sic transit gloria mundi.

30 juin 2025

COMMENT LE POUVOIR FAIT ACCEPTER LA GUERRE

Jean-Claude Delhez
29/6/2025

Vous rappelez-vous d'un terme fort à la mode par le passé, disparu aujourd'hui : l'enlisement ? Il fait référence à la guerre du Vietnam et aux USA contraints de se désengager au bout d'une dizaine d'années d'une guerre qu'ils ne gagnaient pas et que la population soutenait de moins en moins. À partir de là, l'enlisement était devenu une hantise. Il ne fallait pas risquer de s'embarquer dans un conflit interminable qui ferait descendre la population dans la rue en vue de manifester à son encontre.
Pourtant, aujourd'hui, l'Occident soutient l'un des plus longs conflits de l'histoire. Cela fait 11 ans qu'on se bat en Ukraine, et ce n'est pas fini. Soutien discret jusqu'en 2022, soutien massif depuis l'invasion russe. Mais personne ne descend dans la rue pour s'en plaindre. Certes, ce sont les Ukrainiens et les Russes qui meurent. Malgré tout, l'Occident y est largement engagé, par les livraisons d'armes, par le financement, par l'entrainement des troupes ukrainiennes, par les nombreux déploiements aux frontières, par les menaces d'escalade avec l'épée de Damoclès nucléaire en arrière-plan, etc.
En y réfléchissant, on se rend compte que la propagande occidentale a trouvé un moyen imparable d'acceptation du conflit : l'ennemi ne veut pas la paix. Je m'explique. Depuis Clausewitz, on sait que la guerre est la poursuite de la politique par d'autres moyens. C'est-à-dire que la guerre vise à atteindre un but politique. Et pour l'atteindre, il faut gagner. C'est l'argument que la propagande occidentale a employé pendant un an ou deux afin de faire accepter par la population l'engagement au sein du conflit. L'idée était la suivante : il faut soutenir Kiev parce que ce soutien va déboucher sur une victoire ukrainienne grâce à une contre-offensive qui va repousser l'armée russe (voire faire tomber le régime, comme on a dit aussi pour l'Iran, il y a peu). Pour qui connaissait le sujet, ça ne tenait pas la route. Mais la propagande s'adresse au quidam, aux millions de personnes qui ne maîtrisent pas les nuances de l'affaire et à qui il est facile de faire avaler des couleuvres. Malgré tout, au bout d'un moment, il était difficile de poursuivre dans la même logique, de faire croire que l'armée ukrainienne allait reconquérir les territoires perdus. Dès lors, le conflit n'a plus de but, la guerre n'a plus de sens. Dans ce cas-là, qu'est-ce qu'on fait ? On arrête les frais, pour éviter que la situation ne se dégrade, que l'Ukraine s'enfonce toujours plus dans les destructions, les morts, la défaite et la faillite ? Non, on continue. Et c'est là qu'intervient le recours au déni de paix. Je m'explique à nouveau. Qui connaît le conflit sait très bien que la Russie a toujours été disposée à négocier, qu'elle n'a cessé de le déclarer et qu'elle a participé à de nombreux pourparlers à ce sujet. Sans remonter aux accords de Minsk, on peut citer les négociations avec Kiev en 2022 en Biélorussie, puis à Istanbul où un accord avait été trouvé pour mettre fin au conflit, accord qui a été saboté par les Occidentaux, dont Boris Johnson (si Zelensky l'avait signé, la guerre serait finie depuis 3 ans et l'Ukraine aurait conservé ses frontières de l'est). Ensuite, Kiev a fermé la porte en prenant un décret qui interdit de signer quoi que ce soit avec la Russie tant que Poutine est au pouvoir. Malgré tout, Lavrov et Poutine ont répété à plusieurs reprises qu'ils restaient prêts à négocier afin de mettre fin au conflit (voir, parmi d'autres, l'interview de janvier 2024 avec Carlson). Et c'est encore la Russie qui est à l'origine des nouveaux pourparlers d'Istanbul, qui viennent de se dérouler. Malgré le rejet définitif du mémorandum russe par Zelensky, Poutine vient encore d'annoncer, ce vendredi à Minsk, qu'il était prêt à engager de nouvelles négociations avec Kiev.
Or, la propagande occidentale transforme la réalité pour expliquer que la Russie ne veut pas la paix. Ce qui est tout de même le contraire de la vérité (mais plus c'est gros...). C'est l'inversion accusatoire : prêter à l'autre ses propres intentions. L'avantage de ce mantra, répété à souhait, c'est d'ancrer dans le cerveau du citoyen lambda l'idée qu'il n'y a pas d'autre solution que d'accepter la poursuite de la guerre, avec tout ce qui l'accompagne (financements, sanctions, etc.). Si celui qu'on présente comme l'ennemi ne veut pas s'arrêter de batailler, ainsi qu'on le fait croire, il faut bien que ceux qui sont en face continuent à se défendre. C'est ce que les anglo-saxons appellent T.I.N.A. : There Is No Alternative. Il n'y a pas d'alternative. On construit une réalité artificielle qui place le citoyen devant un non choix, devant une voie unique. La Russie demande à négocier depuis toujours, mais il faut faire croire qu'elle ne veut pas la paix, ce qui permet de poursuivre la guerre éternellement. Et ça fait 11 ans que ça dure.
Les Européens sont retords. La Russie affirme depuis l'origine qu'elle veut une paix définitive et non un cessez-le-feu. Pourquoi ? Parce qu'elle s'était fait rouler lors des accords de Minsk, avant 2022, en acceptant un cessez-le-feu qui était en réalité employé par l'Ukraine pour se réarmer en vue de reprendre l'offensive. Dès lors, elle ne veut plus de cessez-le-feu mais une paix qui résout tous les contentieux afin que le conflit ne puisse plus reprendre. Du coup, que propose Kiev, avec le soutien de l'Europe ? Un cessez-le-feu. Et on utilise ensuite le refus de Moscou pour affirmer : Vous le voyez bien, ce sont les Russes qui ne veulent pas la paix. Et le commun des mortels, qui ne sait même pas ce qu'étaient les accords de Minsk, avale cette propagande à grandes gorgées.
Chacun pourrait se rendre compte de la mystification en abordant le problème par l'autre bout. Laissons les Russes de côté. Voyons les Européens. Il y a quelques jours, juste après qu'Israël avait commencé à bombarder l'Iran, qu'ont-ils fait ? Ils ont reçu, à Genève, le ministre des Affaires étrangères iranien pour tenter de trouver une issue au conflit. En quelques jours à peine, ils étaient engagés sur le front de la diplomatie pour tenter d'arrêter cette guerre. En comparaison, depuis 2022, pendant trois ans et demi, qu'ont-ils proposé pour résoudre le conflit en Ukraine ? Rien. Si, livrer des armes, entraîner des troupes... Et ils prétendent que ce sont ceux d'en face qui ne veulent pas négocier. Ainsi forgent-ils la conscience de l'homme de la rue : il n'y a pas d'alternative, il faut continuer à armer Kiev. Que voulez-vous qu'on fasse d'autre, mon pauvre Monsieur ? On est bien obligés, c'est ce salaud de Poutine qui ne veut pas la paix.