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12 octobre 2025

« Nous sommes en guerre »… et en danger

Pierre Duriot

-12/10/2025- Nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises l’engagement illégal de l’armée française en Ukraine. La Constitution prévoyant un vote des députés avant toute forme d’engagement des armées nationales et même, tout don d’argent ou de matériel à vocation de guerre. Macron sans doute a décidé de cela tout seul, ou presque et non seulement les parlementaires n’ont pas eu leur mot à dire, mais ils n’ont pas non plus protesté, comme quoi ils avaient bien leur mot à dire. Il s’agit de l’article 35. A quoi les paye-t-on ? La France a pourtant des crises à gérer, politique, sociale, financière, mais Macron amplifie la participation du pays dans cette guerre qui ne nous regarde pas, qui concerne les Américains, les Russes et les Ukrainiens, en utilisant le prétexte d’une menace militaire russe contre l’Europe et plus précisément la France, ce qu’aucun analyste indépendant du pouvoir ne reconnaît.
Le président est passé à la vitesse supérieure et il n’est plus seulement question de livraison de missiles ou d’aide logistique. Des documents montrent des soldats français aux côtés de militaires ukrainiens avec leurs insignes tricolores. Macron a fait envoyer des équipements militaires, des drones et des canons Caesar, l’ensemble relevant bien de l’article 35 puisque factuellement, la France combat. Et donc Macron tomberait sous le coup de la haute trahison envers les institutions démocratiques françaises en vertu de ses décisions au service d’intérêts étrangers. Mais l’industrie française est aussi mise à contribution, avec un partenariat pour la production de drones en Ukraine, exploitant la main-d’œuvre locale plutôt que française, ce qui constitue un abandon de souveraineté industrielle. Mais la guerre ukrainienne sert aussi de banc d’essai réel pour les armes françaises, avec des retours d’expérience ukrainiens débouchant sur des améliorations des matériels.
On parle de la production de 4,5 millions de drones en 2025, soit largement au-delà de la simple aide logistique mais bien dans le cadre d’une économie de guerre, mise en route sans consultation parlementaire et encore moins populaire. Sauf que cela expose la population et le territoire national à des mesures de rétorsion militaire de la part de la Russie qui a infiniment les moyens de frapper la France précisément ou globalement. Poutine a d’ailleurs déclaré que les auteurs de destructions en profondeur en Russie, « seraient punis par des frappes de riposte, où qu’ils se trouvent, y compris à l’étranger », donc en France…
Notre position au RPF n’a pas varié d’un pouce depuis le début de ce conflit. La voie diplomatique doit être privilégiée et la France n’a pas à être à la table d’une négociation qui ne la regarde pas. La menace russe n’est pas crédible pour deux sous, depuis vingt ans que Poutine est au pouvoir s’il avait dû menacer la France, on s’en serait aperçu. Non seulement cela, mais des entreprises françaises avaient, avec son accord, largement développé leurs marchés en Russie. Et pour finir, les députés doivent exiger d’avoir des comptes financiers de tout ce qui a été engagé par la France et exiger également d’avoir la voix au chapitre en ce qui concerne l’engagement du pays. Et que diront les familles des soldats français morts là-bas, alors que rien n’autorisait qu’on les y envoie ?


28 septembre 2025

Natalia Routkevitch
28/9/2025

Accélération ?

Dans "The Fog of War" (2003), Robert McNamara, ancien secrétaire à la Défense des États-Unis sous John F. Kennedy et Lyndon B. Johnson, propose une réflexion tristement actuelle sur la guerre moderne. À travers onze leçons, il met en lumière la difficulté des choix en temps de conflit, le danger extrême que représente toute décision d’escalade à l’ère nucléaire, ainsi que les limites de la rationalité humaine dans des situations critiques.
En écho à cette réflexion, l’analyse très pessimiste formulée vendredi dernier par Jeffrey Sachs, spécialiste du monde post-soviétique, invite à méditer sur les événements récents.
On dirait que la course s’accélère.

Robert Mc Namara, 2003

"Beaucoup de gens se trompent sur la leçon à tirer de la crise des missiles de Cuba. Beaucoup ont regardé ce qui s’est passé et en ont conclu que les dirigeants pouvaient gérer une crise nucléaire. Tant que chacun se comportait de manière rationnelle, disaient-ils – tant que chacun était logique et agissait de façon cohérente avec ses objectifs – tout finirait par s’arranger. Mais la rationalité ne nous sauvera pas.
Des individus rationnels – Kennedy était rationnel, Khrouchtchev était rationnel, Castro était rationnel – sont passés à deux doigts de la destruction totale de leurs sociétés. Les trois dirigeants ont agi de façon rationnelle, et pourtant ils ont failli plonger le monde dans une guerre nucléaire.
Et ce danger existe encore aujourd’hui.
La grande leçon de la crise des missiles de Cuba est la suivante : la combinaison de la faillibilité humaine et des armes nucléaires peut entraîner la destruction de nations.
Je veux le dire, et c’est très important : à la fin, nous avons eu de la chance. C’est un coup de chance qui a empêché la guerre nucléaire. Nous sommes passés à un cheveu d’une catastrophe.
La rationalité présumée des acteurs politiques, à elle seule, ne nous empêchera pas de commettre des erreurs fatales. Sachant cela, il est impératif d’éviter les situations où le contrôle peut être perdu. Si une situation peut escalader, il faut tout faire pour ne pas la laisser advenir.
Si une seule personne peut se tromper à cause de biais ou d’informations erronées, alors peut-être qu’une seule personne ne devrait pas avoir un pouvoir discrétionnaire total sur nos arsenaux nucléaires. Avec les armes nucléaires, il n’y aura pas de période d’apprentissage."

Aurons-nous un coup de chance cette fois-ci ?

Jeffrey Sachs, 26 septembre 2025

"La semaine passée a été marquée par une escalade dramatique qui pourrait conduire à une guerre directe entre, au minimum, l’Europe et la Russie – voire entre l’OTAN et la Russie –, avec des affrontements s’étendant au-delà de l’Ukraine, jusque sur le sol européen.
Les dirigeants européens évitent toute discussion honnête et publique sur ces risques. Aujourd’hui, nous n’entendons rien du triumvirat Starmer-Macron-Scholz à propos des risques d’une Troisième Guerre mondiale, d’une guerre nucléaire, ou du fait que l’Union européenne et le Royaume-Uni pourraient devenir un champ de bataille. Rien de tout cela n’est exprimé. Aucun choix n’est exposé, aucune discussion n’a lieu. Et bien sûr, il n’y a pas eu un seul moment de vérité sur l’histoire du conflit : comment il est né, pourquoi il est né, comment il pourrait être désamorcé. Pas un seul mot.
Nous faisons face à un colossal échec de leadership, à une confusion croissante et à des risques indéniablement accrus d’escalade – qu’elle soit délibérée ou accidentelle.
Ce que Trump n’a jamais fait, depuis le début de son mandat, c’est expliquer clairement au peuple américain ou au monde la position des États-Unis vis-à-vis de cette guerre. Par exemple, la question la plus simple : sur quelle base cette guerre peut-elle être terminée ?
Les États-Unis et les dirigeants européens n’ont aucune position sur ce point, si ce n’est de dire : « C’est l’Ukraine qui décidera », ce qui est une idée pour le moins extraordinaire. En somme, ils disent : « Nous ferons tout ce que l’Ukraine demande, que ce soit dans notre intérêt ou non, que cela ait du sens ou non. » Et bien sûr, quand je dis « ce que dit l’Ukraine », j’entends en réalité ce que décide une seule personne, gouvernant désormais sous la loi martiale. C’est cela qui va déterminer ce que l’Europe et le monde occidental feront.
Dans cette situation, nous avons un belligérant qui a mis sur la table un ensemble très clair de conditions de paix. L’autre camp, lui, n’a soit rien dit, soit répété : « aucune concession » et « l’Ukraine intégrera l’OTAN ». Cela revient à dire, premièrement, pas de négociations ; deuxièmement, la guerre continuera malgré les destructions massives, le bain de sang et les risques démultipliés d'une catastrophe absolue.
Les dirigeants ne s’engagent pas dans une véritable discussion. Ils ne débattent pas publiquement et n’expriment pas leurs vues. Ce n’est pas ainsi que des dirigeants responsables devraient agir si l’on veut maintenir la sécurité mondiale. Lorsque j’ai essayé de soulever ces questions dans une conversation directe avec eux, ils ont esquivé.
Et nous ne parlons ici que de l’Ukraine – on pourrait dire exactement la même chose de la guerre au Moyen-Orient.
Ce ne fut pas une bonne semaine pour la diplomatie.
Ce qui m’inquiète le plus, c’est la peur constante qu’un accident ne dégénère très rapidement. Nous assistons à un discours haineux, amplifié sans cesse, une rage aveugle qui peut déclencher une chaîne d’événements : un incident en entraînant un autre, puis un autre encore.
Ces dirigeants ont le pouvoir de déclencher des systèmes de missiles. Ils n’ont pas besoin de demander l’aval de leurs populations – qui, d’ailleurs, désapprouvent massivement ce qui se passe. Une guerre dévastatrice pourrait éclater bientôt.
Combien de guerres ont commencé par un incident, une insulte, un accident ou une opération sous faux pavillon qui a déclenché une spirale d’escalade ? La Première Guerre mondiale qui avait commencé de cette manière a détruit tout espoir de paix pour le siècle qui a suivi, mais on pourrait citer d’innombrables exemples.
C’est le chemin que nous empruntons – un chemin vers l’abîme. Nous prenons délibérément le risque d’accidents terribles, sans diplomatie, sans honnêteté, sans réflexion, sans maturité, sans cohérence, sans garde-fous. Et nous continuons à foncer vers le précipice."

20 septembre 2025

Gastel Etzwane

-19/9/2025- Ah Volodymyr, merci pour l’annonce publique : c’est touchant de franchise. Mais entre nous, cela fait déjà des mois, voire des années, que les armes livrées “pour défendre l’Ukraine” voyagent sous d’autres latitudes. On les retrouve entre les mains de mafias sud-américaines, de bandes de trafiquants en Europe et jusque dans les cités françaises. Alors ton discours sur “vendre à d’autres pays” a quelque chose de comique : tout le monde sait déjà que vos stocks sont devenus un supermarché clandestin planétaire.
Et puis il faut le rappeler : votre pays n’était pas novice en matière de trafics avant 2022 ; mais depuis que l’Europe vous a abreuvés de milliards et d’armes dernier cri, vos méthodes se sont spectaculairement perfectionnées. Et puisque vous n’avez plus assez d’hommes pour les utiliser, on comprend très bien pourquoi et à qui vous les vendez.

19 septembre 2025

Drones russes en Pologne : l’OTAN face au spectre de l’escalade et au risque d’effondrement ukrainien

Georges Kuzmanovic
19/9/2025

Quelques drones errants suffisent à mobiliser l’OTAN. Mais derrière le théâtre médiatique, l’Alliance n’a ni la force ni la volonté de sauver une Ukraine à bout de souffle.


Lorsqu’un groupe de drones a pénétré l’espace aérien polonais, l’OTAN a convoqué sa première consultation au titre de l’article 4 depuis des années. Pendant plusieurs heures, les gros titres en Europe et aux États-Unis ont évoqué une possible escalade susceptible de transformer la guerre en Ukraine en confrontation directe entre l’OTAN et la Russie. Mais une fois l’émotion retombée, l’incident a révélé moins une agression imminente de Moscou qu’un faisceau d’incertitudes : la fragilité du récit occidental, le désespoir stratégique de l’Ukraine et les fissures internes à l’OTAN.

L’incident : ambiguïté et escalade

Les drones en question n’étaient pas des plates-formes de frappe bourrées d’explosifs, mais des engins non armés, peut-être des leurres ou des appareils de reconnaissance. Ils ont été abattus en territoire polonais par des défenses aériennes coordonnées de l’OTAN. Les premières spéculations ont présenté l’événement comme une attaque intentionnelle russe, mais des éléments ont rapidement suggéré d’autres explications : erreur de navigation lors d’une frappe massive russe contre l’Ukraine, brouillage ukrainien ayant dévié les drones, voire provocation ukrainienne destinée à entraîner davantage l’OTAN dans la guerre.

La position russe est restée constante : Moscou a nié toute implication délibérée, demandant rhétoriquement « à qui profite le crime ? ». Après trois ans de conflit, la Russie n’avait guère intérêt à ouvrir un nouveau front contre l’OTAN. L’Ukraine, en revanche – épuisée sur le champ de bataille et avide d’une implication occidentale accrue – pouvait avoir des motivations. Des diplomates russes ont rappelé des précédents où des missiles ukrainiens avaient frappé la Pologne, imputés d’abord à Moscou, avant que les enquêtes ne dissipent l’accusation.

Malgré ces doutes, Varsovie a déclaré une urgence au titre de l’article 4, donnant un poids politique à l’incident et permettant à l’OTAN d’annoncer des renforts symboliques. Mais ceux-ci se sont limités à quelques avions de chasse et rotations de troupes – des gestes jugés insignifiants militairement face aux forces aguerries de Moscou.

Le front de la guerre : un horizon sombre pour Kiev

L’incident des drones ne peut être séparé de la situation sur le terrain. Les commandants ukrainiens reconnaissent désormais eux-mêmes que la Russie détient un avantage numérique de trois à six fois supérieur le long des lignes de front. Des brigades entières ne disposent que de la moitié de leurs effectifs requis, laissant de larges brèches exploitables par Moscou. Chaque mois, environ 35 000 hommes sont mobilisés en Russie, tandis que l’Ukraine peine à recruter.
Contrairement aux représentations occidentales décrivant la Russie lançant ses soldats dans des « hachoirs à viande », les tactiques russes se veulent prudentes : reconnaissances par petits groupes d’infanterie, suivies d’une saturation d’artillerie, de drones et de bombes planantes. Cette méthode limite les pertes russes tout en affaiblissant régulièrement les défenses ukrainiennes.

Koupiansk et Pokrovsk sont sur le point de tomber.

Ce seraient des défaites majeures ayant deux conséquences dont on aurait peine, du côté ukrainien, à déterminer laquelle serait la pire : soit une part importante de l’armée ukrainienne risque d’être encerclée sans aucun espoir de s’en sortir, soit l’armée ukrainienne doit refluer chaotiquement vers la rive droite du Dniepr en abandonnant son matériel lourd et en subissant des pertes importantes (comme dans l’oblast de Koursk) et… livrant toute la rive gauche du Dniepr à la Russie, soit 50% du territoire de l’Ukraine et la perte de villes majeures comme Kharkov, Zaporijia, Dniepropetrovsk, Potlava.
Dans le même temps, l’armée russe réalise une pression forte en direction de Zaporijia – qui est à mon sens l’axe principal de leur offensive en plusieurs zones du front – au point qu’on peut imaginer une traversée du Dniepr.

Quant aux sanctions, saluées initialement comme une arme décisive, elles ont échoué. Dix-huit trains de mesures n’ont pas brisé Moscou, mais ont fragilisé les économies européennes et rapproché la Russie de la Chine et de l’Inde. L’idée de sanctions secondaires contre Pékin et New Delhi reste chimérique, ces deux puissances étant devenues des partenaires énergétiques et commerciaux incontournables pour Moscou.

L’asymétrie est flagrante : la Russie augmente sa production militaire et rend son économie toujours plus souveraine, tandis que les économies occidentales – surtout européennes – affrontent des contraintes politiques et budgétaires. Les appels à renforcer les dépenses de défense se heurtent à la réalité des États-providence. Même si l’Europe relançait ses industries, la guerre pourrait se conclure avant que les usines ne livrent leurs volumes. Et c’est un grand « même » : la guerre en Ukraine dure depuis plus de 40 mois sans que rien n’ait été entrepris, ce qui est d’autant plus étonnant que la Russie, selon Macron, Merz, von der Leyen ou Starmer menacerait d’envahir l’Europe.
On peut noter que ce décalage entre les propos belliciste et enflammés et les réalisations concrètes quasi nulles ressemble à ce qui suivi la crise COVID : rien – pas de renforcement de la production de médicaments en France et en Europe pour moins dépendre de la Chine et de l’Inde, développer un pôle français du médicament, restaurer les EPRUS (Etablissements publics de réaction aux urgences sanitaires)… non des mots et peu d’action, comme si le verbe était performatif.

Le dilemme de l’OTAN : entre symbole et réalité

L’épisode polonais a mis en lumière les contradictions de l’OTAN. Les discours officiels affirment que la sécurité de l’Ukraine est inséparable de celle de l’Europe, mais l’Alliance n’a ni la capacité matérielle ni la volonté politique de tenir cette promesse. Une zone d’exclusion aérienne, évoquée après l’incident, équivaudrait à une guerre directe avec la Russie – un scénario rejeté par toutes les capitales occidentales compte tenu du principe de base de la dissuasion nucléaire, à savoir qu’on ne mène pas une guerre directe contre une puissance nucléaire, surtout quand elle dispose de 6000 têtes nucléaires.

Les renforts annoncés, limités, traduisent cette ambiguïté : afficher l’unité sans véritable dissuasion. La posture maximaliste de l’OTAN – promettant l’adhésion de l’Ukraine et la défense intégrale du territoire allié – repose sur des bases militaires fragiles. Si les lignes ukrainiennes s’effondrent, l’Alliance devra choisir entre une escalade hors de sa portée ou une défaite humiliante. D’autant que les Européens évoquent un déploiement de troupes… une fois un cessez-le-feu conclu, cessez-le-feu que la Russie rejette depuis 20 mois maintenant de manière constante.
Par ailleurs, cette posture qui proclame l’envoi de troupes de l’OTAN en Ukraine, nourrit la volonté russe de continuer la guerre jusqu’à la capitulation sans condition de Kiev ; en effet, l’entrée de la Russie en guerre est très exactement causée par la potentielle présence de troupes de l’OTAN en Ukraine.

Ce décalage nourrit les scénarios de partition contrôlée. L’ouest de l’Ukraine pourrait être ainsi absorbé par la Pologne avec l’aval tacite de Moscou, tandis que la Russie consoliderait son emprise sur l’est et le sud. C’est mon hypothèse depuis 2014, et si elle se réalise, ce serait un terrible « clin d’œil de l’histoire », car l’affrontement géopolitique russo-polonais accoucherait d’une extension de leurs territoires respectifs, sans qu’ils aient à s’affronter directement – scénario qui, il faut le rappeler, c’est déjà produit dans l’histoire de l’Ukraine, rendant cette option parfaitement probable, d’autant que la Pologne ne voudra jamais accepter l’existence d’une Ukraine ruinée, atrophiée et dirigée par des bandes bandéristes dont la Pologne déteste l’idéologie. La Hongrie et la Roumanie pourraient réclamer leurs territoires historiques versés à l’Ukraine par Staline après la deuxième guerre mondiale. Ce serait une partition contrôlée qui éviterait le chaos, mais reviendrait à démembrer l’Ukraine – un résultat que l’OTAN rejette publiquement mais redoute en privé.

Le facteur américain : priorités mouvantes

Les États-Unis pèsent lourdement dans cette équation. Tandis que l’Europe s’accroche idéologiquement à la défense de l’Ukraine « pour les valeurs », Washington sous Donald Trump semble calculer différemment. Il exige que l’Europe coupe ses importations d’énergie russe et impose des sanctions secondaires à la Chine et à l’Inde – conditions irréalistes. Ce jeu permet de transférer la responsabilité de l’échec de la guerre sur l’Europe tout en préparant un retrait progressif, alors même que nous savons maintenant que la guerre en Ukraine a été conduite stratégiquement par des généraux américains depuis l’Allemagne, en sus de fournir la quasi-totalité du renseignement militaire à Kiev (ce que les États-Unis continuent d’ailleurs à faire).

La rhétorique de Trump diffère peu de son prédécesseur en apparence, mais sa logique est pragmatique : éviter d’être accusé d’avoir « perdu l’Ukraine », comme Joe Biden le fut pour l’Afghanistan. En maintenant un soutien surtout rhétorique et en déplaçant la charge sur l’Europe, Trump se protège politiquement tout en préparant une sortie américaine et… tout en faisant payer l’Europe pour les armes envoyées en Ukraine.

Le point de vue de Moscou : attendre l’effondrement

Pour Moscou, la guerre est depuis longtemps une guerre d’attrition, et cette guerre elle la gagne. Les responsables russes affirment que les provocations ukrainiennes – qu’il s’agisse de missiles égarés ou de drones en territoire de l’OTAN – visent à provoquer l’Occident. La Russie, selon eux, n’a aucun intérêt à provoquer l’OTAN, surtout alors qu’elle engrange des avantages militaires.

Moscou rappelle aussi les occasions manquées de paix : les négociations d’Istanbul en 2022, interrompues sous pression occidentale, auraient pu clore la guerre. Plus récemment, le sommet d’Alaska entre Trump et Poutine est perçu en Russie comme un rare moment de leadership responsable, visant à prévenir une escalade nucléaire.

Le risque d’escalade

Malgré la prudence de Moscou, les risques d’escalade demeurent. L’intégration croissante des défenses aériennes de l’OTAN et de l’Ukraine, surtout à l’ouest, ouvre la possibilité d’engagements directs contre des drones ou missiles russes. Une erreur d’interprétation pourrait embraser la situation. De surcroît, l’idée d’utiliser des frappes occidentales à longue portée en Russie, combinée à l’effondrement des lignes ukrainiennes, accroît les dangers. Les dirigeants européens représentent le risque maximum avec une équation très dangereuse : pas de stratégie claire, crise économique et sociale en leur sein, dette galopante, dirigeants peu populaires, escalades verbales, le tout pouvant glisser vers une catastrophe par accumulation d’erreurs.

Un tournant

L’incident des drones polonais, mineur militairement, symbolise les ambiguïtés dangereuses de la guerre d’Ukraine. Il révèle le désespoir de Kiev, les contradictions de l’OTAN, les limites économiques de l’Europe et l’évolution des priorités américaines. Il illustre aussi la patience stratégique de Moscou, convaincue que le temps joue en sa faveur.
Les observateurs avertis auront noté que lors de la dernière conférence de presse – rares d'ailleurs – du Général Gerasimov, chef d'État-major des armées russes, l'éléments principal était la carte de l'Ukraine derrière lui : elle intégrait en rouge l'oblast d'Odessa et la Transnistrie (région séparatiste de Moldavie et potentiel futur lieu d'affrontement entre l'OTAN et la Russie). On peut difficilement faire message plus
clair.


À mesure que l’effondrement ukrainien se profile, l’OTAN se retrouve piégée entre deux choix : escalader au-delà de ses moyens ou accepter une défaite humiliante. Pour l’instant, les dirigeants repoussent l’échéance, s’accrochant à la rhétorique. Mais chaque drone égaré, chaque provocation mal interprétée rapproche le monde d’un seuil où le symbole ne suffira plus – et où une erreur pourrait être catastrophique.

11 septembre 2025

Ewa Zajaczkowska-Hernik

"Il est grand temps que l'Europe se rende compte de l'ingratitude et de la corruption de l'Ukraine", a déclaré l'eurodéputée polonaise Ewa Zajaczkowska-Hernik.
10/9/2025

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7 septembre 2025

Gilles Casanova

-7/9/2025- Si Olivier Faure est premier ministre il annonce sur TF1 :
« Nous devons envoyer des troupes maintenant pour contrôler l'espace aérien. »
Il sera immédiatement en état de guerre avec la Russie.
Et il dirige un Parti qui se réclame de Jean Jaurès, quelle trahison !

Gilles Casanova

-7/9/2025- La Russie explique qu’une cause de la guerre est la présence de troupes de l’OTAN infiltrées sur le territoire ukrainien.
Macron propose donc pour garantir la paix de placer des troupes de l’OTAN en nombre sur le territoire ukrainien.
Il est clair que pour cela il faudrait détruire la Russie.
Macron voudrait bien, mais la vie c’est plus dur que les rêves adolescents !
[Et le pauvre Olivier Faure lui emboîte le pas, quelle pitié…]

Yann Bizien

-7/9/2025- Voici ce que déclare Emmanuel Macron sur son compte Twitter/X après la dernière attaque massive de la Russie sur l'Ukraine, qui a notamment endommagé des bâtiments du régime corrompu de Kiev.
Je cite un extrait de sa communication :
 
« La Russie a de nouveau fait pleuvoir des centaines de drones et une dizaine de missiles dans la nuit sur l'Ukraine, en frappant de manière indiscriminée, y compris des zones résidentielles et le siège du gouvernement. »

Vous comprendrez pourquoi je conteste et refuse le déploiement de nos soldats sur le sol ukrainien. Ils seront la cible des forces russes.
Emmanuel Macron et, derrière lui, tous les bellicistes, sont devenus fous.
Il y a d'autres options pour la paix que la projection de troupes euro atlantistes dans le bourbier ukrainien.
Cessez votre comédie narcissique, orgueilleuse, dangereuse et suicidaire.
Mon patriotisme s'arrête à nos frontières !

6 septembre 2025

Gilles La Carbona
5/9/2025

Sa guerre… ? Il n’y arrivera pas.

Macron veut sa guerre et il fait tout pour y parvenir. Derrière les gesticulations qui le secouent à intervalles réguliers, sans produire autre chose que du vent, il reste la menace réelle d’un dérapage dont il serait capable. Car l’homme est maintenant seul, et donc potentiellement encore plus dangereux. Que penser des déclarations faites avec son grand ami Zelensky sur l’envoi, une fois la paix signée, détail à ne pas négliger, de troupes en Ukraine ? Rien. D’abord parce que la réponse russe a été immédiate, c’est niet ! Ensuite parce que la grande cohésion européenne doit quand même faire face aux refus italien, et espagnol, à la réticence allemande. Ça commence à faire beaucoup non ? Sans compter les pays européens de l’Est, proches du front et pas très enthousiastes. La Russie n’acceptera qu’une chose, que l’Ukraine vaincue soit démilitarisée, ceci impliquera donc qu’aucune troupe étrangère ne stationne sur son sol.
Dans la foulée, la schizophrénie des sanctions a repris les deux hommes. C’est à se demander s'ils ne vivent pas dans une bulle, ou une faille temporelle. Dix-neuf paquets n’ont pas eu raison de la puissance russe, et ils auraient soudainement trouvé l’ultime, la plus efficace ! On croit rêver devant autant d’absurdité. La seule chose qui pourrait forcer le respect, si ce n’était pas le comble de la bêtise, c’est cette constance à rester sur cette ligne qui n’a prouvé qu’une chose, son inefficacité. Mais non, on insiste, c’est dire la vision stratégique qu’ils ont et surtout la pertinence des solutions qu’ils proposent. Ils raisonnent toujours comme si nous étions en 1950, des vieux dans des corps de jeunes : surprenant ! Ils sont nus, seuls et impuissants, mais refusent d’avouer qu’ils ont perdu. La réalité est inacceptable, donc ils la nient et se persuadent qu’un énième paquet de sanctions permettra de faire ce que dix-neuf n’ont pas réussi. C’est un peu comme les armes magiques. À chaque fois elles devaient renverser les situations sur le front. Il y a eu les chars Leopard, on allait voir ce qu’on allait voir… on a vu en effet. Les Russes avaient promis le même sort qu'à ceux du III Reich dans la célèbre bataille de Koursk en 1943, ils ont tenu parole. Ensuite il y a eu les F16, mais le front inexorablement recule au profit des Russes. La consigne en Occident demeure ferme, ne pas en parler, rejeter cette réalité, trouver des faux semblants pour minimiser l’avancée russe, et la situation de plus en plus critique des troupes ukrainiennes. Finalement ils avancent mais pas si vite, pas de percées flamboyantes, donc ça ne compte pas. Voilà ce que nous vendent les éditorialistes subventionnés.
Et pourtant l’Ukraine s’effondre, doucement, inexorablement, et plus la chute est longue à venir plus elle sera totale. Mais les stratèges européens ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont imaginé depuis le début un scénario dans lequel la Russie allait être économiquement asphyxiée et militairement défaite. C’est exactement l’inverse qui se produit. Chaque jour de nouveaux mensonges sont diffusés pour tenter de faire croire, non plus que l’Ukraine va gagner – sans l’avouer, ils n’ont plus les moyens de prétendre à un renversement de la situation –, mais que l’Europe va jouer un rôle important dans le traitement du conflit. La paix finira par arriver et elle se réglera sans eux. Ils se sont disqualifiés en confondant diplomatie et deal de quartier, où les menaces et les insultes ont pris le pas sur le dialogue et la géostratégie. La finesse des raisonnements est absente des rangs européens, et ça se voit. Macron a besoin de cette guerre pour faire croire à sa puissance, à son leadership européen et accessoirement effacer ses ardoises en les noyant dans la guerre... il en va de sa survie politique qui est mal engagée.
Contraint de dissoudre l’Assemblée nationale si Bayrou tombe le 8 septembre, sa position sera ébranlée à l’international, elle est déjà fortement inconfortable, d’autant que ses amis semblent le lâcher. Sarkozy en tête qui annonce déjà la couleur avec de futures alliances avec le RN. Mais Macron n’écoute personne, ne voit rien, il suit une feuille de route qui va d’échec en échec avec la violence du désespoir qui anime parfois les fins de règne… fait-il cela tout seul ou a-t-il des commanditaires ?
Autre erreur, celle d’avoir confisqué les avoirs russes et de s’en être servi, en le disant, pour armer l’Ukraine. Quel message donne-t-on au reste du monde en agissant de la sorte ? Tout simplement que laisser son argent en Europe est dangereux et qu’il vaut mieux investir ailleurs. Les Russes ne se sont pas pour autant affolés. Ils ont simplement dit qu’ils compenseraient ces pertes en prenant des terres… Ne sont-ils pas en train de nous dire qu’Odessa tombera dans l’escarcelle, privant l’Ukraine d’une façade maritime faisant de ce pays une nation sans intérêt économique. De plus ils ont suffisamment d’avoirs, notamment en livres sterling pour s’amuser aussi ! La raison a fui depuis trop longtemps le camp autoproclamé du bien, il n’y a guère que Meloni qui peut encore être écoutée par les grands de ce monde. Tous les autres se sont comportés comme des chefs de clan en lieu et place d’hommes d’État. En France, il reste à savoir ce que feront les parlementaires si Macron, furieux de voir Bayrou défait, décide seul pour l’Ukraine histoire de punir les Français de ne pas avoir été assez fous pour l’aduler et lui vouer un culte de la personnalité qu’il s’est ingénié à construire sans en avoir ni le talent ni l’envergure.


3 septembre 2025

Von der Leyen se prend-elle pour une Führerin ?

Kuzmanovic Georges
3/9/2025

Celle qui agit comme si elle était présidente d’une Union européenne fédérale – structure qui n’existe pas – a déclaré au Financial Times qu’il existait « une feuille de route claire pour le déploiement de troupes européennes en Ukraine » (sic !).

Von der Leyen joue tout simplement avec le feu de la guerre, sur le dos des Européens et surtout des Ukrainiens, qu’elle semble prête à sacrifier jusqu’au dernier pour servir ses ambitions politiques.

1. Une déclaration hors de tout cadre légal

Ce type de prise de position est absolument en dehors du champ de compétence de la Commission européenne et de l’UE en général, même si les européistes rêvent d’étendre les pouvoirs de Bruxelles aux questions de défense.

2. Berlin recadre, Paris se tait

C’est le gouvernement allemand – élu, lui – dont von der Leyen fut une ministre de la Défense calamiteuse et soupçonnée de corruption, qui lui a sèchement rappelé qu’il ne s’agissait pas de son rôle.
Mais le gouvernement français, pourtant directement concerné par les conséquences de telles déclarations, reste muet. Pourquoi ce silence, alors que la France, seule puissance nucléaire de l’UE et seule force stratégique autonome en Europe face à la Russie, est la plus exposée ?

3. Une armée européenne qui n’existe pas

Il n’existe pas d’« armée européenne ». Il n’y a encore que des armées nationales, dont l’engagement relève des États et de leurs peuple souverain.
Par conséquent, parler de « troupes européennes » est une pure fiction politique.
En réalité, chaque déclaration inconsidérée de Bruxelles met directement en danger la France et son peuple.

4. Le chœur des va-t-en-guerre

Cette sortie s’inscrit dans le vacarme belliciste orchestré par Macron, Starmer, Merz et d’autres dirigeants européens qui évoquent tour à tour un « déploiement de forces militaires européennes » ou des « garanties de sécurité pour l’Ukraine après la guerre ». Même Meloni propose une sorte d’article 5 bis de l’OTAN pour Kiev – aux mêmes conséquences, mais sans l’OTAN.
C’est du grand n’importe quoi.

5. Moscou profite de l’erreur et avance

Qu’on l’apprécie ou qu’on la déteste, la Russie est entrée en guerre sur deux points précis : pas d’Ukraine dans l’OTAN et pas de troupes occidentales en Ukraine. Les déclarations de von der Leyen et des autres ne font que garantir la poursuite du conflit, la prolongation des destructions et l’épuisement de l’Ukraine.
Militairement, la Russie progresse. Selon les sondages, près des deux tiers des Ukrainiens souhaitent une issue négociée au conflit, mais leurs élites sont prisonnières de l’agenda occidental.
Et la Russie dispose de 6 000 têtes nucléaires.
On ne peut pas vaincre la Russie sans conséquences graves pour tous (pas plus que la France ou toute autre puissance nucléaire), c’est la base du concept de dissuasion nucléaire qui semble être sorti du champ de réflexion de nos « élites ».

Au Kremlin, cette agitation occidentale est vue comme une aubaine. L’armée ukrainienne est lentement mais sûrement détruite. Lors de sa dernière (et rare) conférence de presse, le chef d’état-major russe, le général Gerasimov, avait même une carte derrière lui montrant clairement l’intégration potentielle de l’oblast d’Odessa à la Fédération de Russie.
De facto, la Russie a gagné la guerre en Ukraine, qu’on le déplore n’y change rien – c’est la réalité brutale que Washington a maintenant parfaitement intégrée dans son repositionnement stratégique et qui a été clairement exprimée à Anchorage lors du sommet Trump-Poutine et avec l’échec de la politique des tarifs douaniers et sanctions secondaires pour les pays qui commercent avec la Russie.
Plus le temps passera, plus la défaite sera importante et il en va ainsi depuis les négociations russo-ukrainiennes d’Istanbul de mars-avril 2022, plombées par les pays de l’OTAN qui espéraient alors une victoire économique sur la Russie.
La continuation de la guerre voulue par les européistes garantit aux durs et aux nationalistes de Russie que leur pays prendra tout l’est de l’Ukraine jusqu’au Dniepr (donc Kharkov, Soumy, Poltava, Zaporijia, l’est de Kiev, etc.) et pourquoi pas la Transnistrie en Moldavie ?
Économiquement, la Russie tient le choc, renforce sa souveraineté et s’insère dans le nouvel ordre multipolaire qui se construit avec la Chine. Les sommets des BRICS et de l’Organisation de Coopération de Shanghai montrent que Moscou n’est pas isolée, bien au contraire. C’est l’Union européenne qui est de plus en plus l’acteur géopolitique frappé d’isolement.

6. L’aveuglement stratégique de l’UE et impasse européenne

Que cherchent donc von der Leyen, Merz, Macron et Starmer ? On pourrait croire à la folie, mais il est plus probable qu’ils fassent le pari – totalement irréaliste – que la prolongation de la guerre provoquera un effondrement économique de la Russie et, par ricochet, du régime de Poutine. C’est moins une stratégie qu’un fantasme ou une prière.
En attendant, c’est l’Europe qui s’enfonce dans la crise économique et sociale.

Face à cela, nos dirigeants européens, incapables de remettre en cause la forme obsolète de la construction communautaire, leurs choix économiques et industriels désastreux des trente dernières années et leur vassalisation aux États-Unis, n’ont d’autre issue que la fuite en avant guerrière.
C’est la marque des dirigeants faibles : lorsqu’ils ont échoué en tout, ils entraînent leurs peuples dans l’aventure militaire pour masquer leur faillite politique.

À nous de leur rappeler qu’on ne gouverne pas impunément et qu’ils sont responsables, en premier lieu, du désastre économique et géopolitique européen – dès lors ce personnel politique, et avec lui ses projets mortifères et obsolètes, doit être changé avant qu’il ne soit trop tard.


29 août 2025

Ce que Sarkozy avait lâché à l’époque (2015), ils s’acharnent aujourd’hui à l’effacer. 
Camille_Moscow

Vidéo de 42 secondes ↴

23 août 2025

Tchamé Dawa
22/8/2025

Zelensky a rencontré aujourd'hui le Secrétaire Général de l'OTAN à Kiev et publié une vidéo (https://x.com/ZelenskyyUa/status/1958867964444176643) qu'il commente ainsi :

"Aujourd'hui, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, est en Ukraine. Lors de notre réunion, nous avons discuté en priorité des prochaines mesures communes que nous pouvons prendre pour renforcer la sécurité de l'Ukraine et de toute l'Europe et pour rapprocher la fin réelle de la guerre.
Il s'agit avant tout de notre diplomatie, des garanties de sécurité et des armes pour nos soldats. Le programme PURL, qui permet l'achat d'armes américaines grâce au financement de nos partenaires, est déjà opérationnel. Nous avons déjà reçu 1,5 milliard de dollars des pays européens. C'est considérable. Je suis reconnaissant à tous nos partenaires. Nous nous efforçons de collecter davantage.
Nous apprécions grandement le soutien de @SecGenNATO.
Merci de votre disponibilité."

Évidemment, ce dont parle Zelensky depuis des mois et encore aujourd'hui est inacceptable pour les Russes et il le sait. Il sait aussi que les Russes avancent volontairement à "petits pas" pour épuiser l'Ukraine et que rien ne peut actuellement les arrêter. Il sait que l'Ukraine tout entière pourrait y passer si la guerre continuait. Il sait bien sûr qu'aucune armée européenne n'est capable de mener une guerre contre la Russie et qu'une telle guerre ne durerait que quelques jours ou quelques semaines et surtout, qu'elle conduirait à la confrontation directe de plusieurs puissances nucléaires dont la France. Il sait que ce risque est immense et que l'écrasement inévitable des forces européennes induirait probablement deux alternatives : l'entrée en guerre des USA ou bien l'usage de l'arme nucléaire par la France et/ou l'Angleterre (avec l'aval des USA). Car il est inimaginable de laisser l'UE tomber sous la coupe de la Russie/BRICS.
Tout ce que sait Zelensky, nos dirigeants européens le savent. Et pourtant, on voit se dessiner la catastrophe future, qui commence avec le retrait total des USA. Trump a fait ce qu'il a pu mais il ne peut pas empêcher les Européens d'aller à la guerre s'ils le souhaitent et il n'a aucun intérêt à le faire. Les USA (Biden) sont parvenus à briser toute possibilité d'alliance entre l'UE et la Russie, il vient d'obtenir la garantie d'achat de matériel militaire américain par les européens (5% du PIB européen, excusez du peu), il a fait signer à l'UE un accord qui nous plombe pour des décennies et il a donné l'image, la semaine dernière, d'un dirigeant qui se battait pour la paix, qui mouillait le maillot ! Cerise sur le gâteau: il satisfait son opinion publique en ne finançant plus la guerre en Europe.
Les USA ayant déserté, on se retrouve avec une Europe économiquement dévastée et exsangue (endettée, étranglée par les accords internationaux et au bord de l'explosion sociale), dont les opinions publiques sont majoritairement lassées du conflit ukrainien, à l'exception bien évidemment de quelques fanatisés ou lobotomisés par la propagande de l'UE. Les populations ont globalement pris note de la victoire militaire russe et de la pièce de théâtre que nous jouent les dirigeants belliqueux de l'UE. De plus, dans toute l'Europe, pour ne pas dire dans le monde entier, les peuples manifestent pour Gaza contre leur gouvernement et sont sévèrement réprimés, physiquement et judiciairement. Ils se découvrent ainsi en regardant chez leurs voisins, une communauté de malheur et d'oppression, et pour l'occasion, une communauté de combat fondée sur une humanité commune et sur un rejet puissant de l'injustice et des abus de pouvoir. Les difficultés économiques, en particulier en Angleterre, en Allemagne et en France, ajoutent encore à cette colère protéiforme des peuples et à cette communauté de destin, qui semble orienter l'Europe vers des soulèvements ou des guerres civiles.
Cela aussi, nos dirigeants le savent. Et la seule chose qui pourrait stopper cette colère montante et généralisée, c'est la guerre. Macron, Starmer et Merz, en particulier, savent que rien ne vaut la guerre pour stopper les révolutions et perdurer au pouvoir sans l'aval des peuples, comme le fait Zelensky à l'heure actuelle. Cerise sur le gâteau, la guerre, ça permet aussi de dépeupler et le temps qu'elle dure, de se permettre absolument tout.
Ces hommes qui nous gouvernent, dont on sait qu'ils n'ont pas levé le petit doigt pour sauver ne serait-ce qu'un seul enfant palestinien, qui n'ont jamais eu le moindre courage pour intervenir ou faire respecter le droit international, sont les pires ordures, les pires cyniques et mafieux auxquels nous n'ayons jamais eu affaire. Cela rend la situation actuelle très inquiétante et les révolutions populaires terriblement urgentes.
D'autant plus que Lavrov, qui voit venir tout ça (le déploiement de militaires européens en Ukraine) gros comme une maison, a prévenu aujourd'hui: « J'espère que ceux qui envisagent de tels plans comprennent quelles en seront les conséquences. »
Le prochain déplacement diplomatique de Vladimirovitch n'est pas pour tout de suite...
Non, décidément, je ne suis pas optimiste. Pas abattu non plus.

21 août 2025

L'EUROPE, RESPONSABLE ET COUPABLE

Gabriel Nerciat

-21/8/2025- D'après des hackers, certes de nationalité russe, membres du "groupe KillNet", qui ont réussi à pénétrer dans les données informatiques de l'état-major militaire ukrainien, l'Ukraine aurait perdu depuis le début de la guerre contre la Russie 1 million 700000 hommes (la plupart décédés ou disparus).
Si c'est vrai, c'est un chiffre supérieur à celui des soldats français morts au front entre 1914 et 1918.
Intox ou pas, on le saura un jour.
Mais si les chiffres de ce carnage sont confirmés, il faudra vivre désormais avec l'idée que les Européens (et les Britanniques, motion spéciale pour Boris Johnson) en sont les premiers responsables.
Sans l'appui financier et idéologique forcené qu'ils ont fourni à Zelensky en plus de l'appui logistique offert par l'administration Biden, l'effort de guerre kiévien n'aurait pu durer aussi longtemps, ou au minimum aurait dû être rationnellement interrompu après l'échec sans alternative de la contre-offensive ukrainienne de l'été 2023.
Ceux qui persistent à plaider pour que la guerre perdue de l'OTAN continue encore un an ou deux, qui plus est avec l'argent de nos impôts détourné par l'UE, devront à l'avenir être considérés et nommés comme les auteurs à la fois coupables et responsables de ce bain de sang.
Macron et les macroniens au premier chef, mais pas que.

20 août 2025

TOUS NOS GUIGNOLS EXIGENT UNE PAIX AUX CONDITIONS DU VAINCU !

Jacques Guillemain

-19/8/2025- Il faudra que Trump leur explique que c’est Poutine qui a gagné cette guerre.
Ils se croient tous encore en 1990, quand l’URSS était exsangue. Ils n’ont toujours pas réalisé qu’en 25 ans, Poutine a reconstruit non seulement son armée, mais tout son pays, le nettoyant des crapules sans foi ni loi qui l’avaient mis en coupe réglée après la chute du Mur.
Ils sont tous là : Macron, Meloni, Merz, Starmer, Stubb, Tusk, et von der Leyen. Ils font bloc derrière Zelensky, espérant peser dans le débat alors que Trump et Vance les méprisent, pour la plupart.
C’est assez sidérant. Tous les russophobes d’Europe exigent une paix aux conditions du perdant.
Donc, pas de concessions territoriales, pas de désarmement de l’Ukraine au nom de sa souveraineté, l’adhésion à l’OTAN ou à l’UE se fera selon les vœux du peuple ukrainien et non pas ceux du Kremlin. On continue d’armer l’Ukraine et d’alourdir les sanctions. Leur programme, c’est 50 ans de guerre froide supplémentaires.
C’est la paix, version Londres, Paris et Berlin, avec l’appui de leurs acolytes. Les vaincus tapent du poing sur la table en demandant à Trump d’en faire autant !
Le 16 août, les dirigeants européens hostiles à tout rapprochement avec la Russie et opposés à toute concession à Poutine ont publié un communiqué commun dont voici l’essentiel :
« Mettre fin aux tueries en Ukraine et mettre un terme à la guerre d’agression menée par la Russie et parvenir à une paix juste et durable. »
La guerre d’agression de Poutine ?
Tout le monde espère la fin des tueries. Mais ce n’est pas la Russie qui a renversé le régime prorusse en place à Kiev en 2014. C’est la CIA. Ce n’est pas Poutine qui a mené la guerre contre les populations russes du Donbass pendant huit ans, guerre qui a fait 15.000 morts. Poutine n’a fait que voler au secours du Donbass qui appelait à l’aide.
« Nous réaffirmons clairement que l’Ukraine doit bénéficier de garanties de sécurité inébranlables pour défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. »
Les garanties de sécurité pour toute l’Europe, il y a bien longtemps que Poutine les réclame. Son ultime tentative pour éviter la guerre a été effective en décembre 2021. Mais Américains et Européens, qui voulaient cette guerre, lui ont ri au nez.
Quant à l’intégrité territoriale, parlons-en :
– la simple autonomie du Donbass, sans concession territoriale, aurait évité la guerre. Mais Kiev a fait le choix d’enterrer les accords de Minsk de 2015.
– l’annexion de la Crimée russe en 2014, ce n’est que la juste réponse de Poutine au dépeçage de son alliée la Serbie, amputée par la force otanienne de la province du Kosovo, au mépris le plus total du droit international.
« Aucune restriction ne doit être imposée aux forces armées ukrainiennes ni à leur coopération avec des pays tiers. La Russie ne peut avoir de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’Union européenne et l’OTAN. »
En 35 ans, l’OTAN est passée de 16 à 32 membres. Cinq pays de l’Alliance entreposent encore sur leur territoire des armes nucléaires américaines. L’Occident n’a jamais accepté la fin de la guerre froide et les Européens le confirment aujourd’hui par leur refus de négocier.
« Notre soutien à l’Ukraine se poursuivra. Nous sommes déterminés à renforcer nos efforts pour maintenir l’Ukraine forte, afin de mettre fin aux combats et d’aboutir à une paix juste et durable. »
C’est bien un refus de leur défaite qu’expriment les Européens, totalement inconscients de la puissance militaire russe. Poutine n’a jamais décidé d’une mobilisation de masse. Il pourrait aligner 20 millions de soldats face à une Europe désarmée. Aboyer comme des roquets ne sert à rien.
C’EST UN PAYS MAFIEUX ET CORROMPU QUE L’EUROPE SOUTIENT ET AMBITIONNE D’ACCUEILLIR.
Combien de milliards se sont évaporés vers les comptes offshore des oligarques ? Combien de « généreux » donateurs occidentaux ont bénéficié de très juteuses rétrocommissions ? Beaucoup passent à la caisse pendant que le peuple est saigné à blanc.
NOUS APPROCHONS LES DEUX MILLIONS DE MORTS ET BLESSÉS CÔTÉ UKRAINIEN. Évidemment, ce sont là les chiffres de l’historien militaire Marc Legrand, pas ceux de Zelensky qui divise tout par dix, tout en clamant que les Russes perdent 2000 soldats par jour.
À ce jour, les positions russe et ukrainienne sont irréconciliables.
Par conséquent, si le refus des réalités militaires perdure dans le camp européen, il est clair que Poutine n’aura plus qu’une solution : poursuivre la guerre jusqu’à la capitulation de Kiev.
Mais combien de vies faudra-t-il encore accepter de sacrifier en attendant la paix ?
L’Europe serait mieux inspirée de se préparer à une guerre civile, compte tenu de l’inexorable montée de l’islamisme qui poursuit son djihad, plutôt que de combattre un peuple européen, blanc et chrétien. Mais nos dirigeants sont des irresponsables, inconscients des vraies menaces, menant leur petite guerre personnelle contre le Tsar, par pure russophobie. L’histoire jugera.

19 août 2025

René Augras
18/8/2025

Zelensky était attendu à la Maison-Blanche non pas pour des pourparlers de paix, mais pour répondre des laboratoires biologiques, des milliards manquants et des réseaux mondialistes que Trump vient de révéler derrière la guerre en Ukraine !
 
Aujourd'hui, 18 août 2025, l'histoire s'écrit à la Maison Blanche. Le président Donald J. Trump ne rencontre pas Volodymyr Zelensky d'égal à égal, ni comme un partenaire. Il l'affronte comme le porte-étendard d'un projet mondialiste en déclin, qui a drainé des milliards, fait couler le sang à travers l'Europe et servi de base à l'une des plus grandes opérations de blanchiment d'argent des élites de l'histoire moderne.
Cette réunion n'a pas pour but d'instaurer une paix superficielle. Il s'agit de révéler qui tient réellement les ficelles – et ces ficelles sont en train de se rompre.

LA VÉRITABLE RAISON DE LA RÉUNION

Trump a déjà dévoilé son jeu en Alaska lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine. Pour la première fois depuis des années, la Russie et les États-Unis se sont entretenus sans l'Ukraine. Ce seul fait a terrifié les élites. Pourquoi ? Parce que l'Ukraine a été leur poule aux œufs d'or : une plaque tournante pour les laboratoires biologiques, le trafic d'armes, les filières d'exploitation des enfants et d'interminables caisses noires déguisées en « aide ».
Des milliards d'argent public ont disparu dans des budgets secrets, des sociétés écrans et des comptes offshore. Des bureaucrates de Bruxelles aux initiés de Washington, tous se sont nourris du cadavre de l'Ukraine.
Maintenant, Trump les coupe. C'est pourquoi Zelensky a été traîné ici aujourd'hui, flanqué de Macron, von der Leyen, Merz, Rutte et des technocrates de l'UE : ils ne sont pas là pour protéger l'Ukraine. Ils sont là pour se protéger eux-mêmes, pour supplier Trump de ne pas faire s'effondrer le système qu'ils ont bâti sur des mensonges.

LA FAIBLESSE DE ZELENSKY RÉVÉLÉE

Zelensky a été présenté comme un héros de guerre, mais son masque tombe. Ses appels à l'adhésion à l'OTAN, son fantasme de « restauration » de la Crimée, son exigence de garanties du type de l'article 5 : tout cela n'est que du théâtre. Sans l'Amérique, l'Europe est impuissante. L'OTAN sans Trump est un cadavre. Et tout le monde dans cette salle le sait.
Trump a déjà dit la vérité : la Crimée a disparu. Le Donbass ne reviendra jamais. Le rêve ukrainien d’adhérer à l’OTAN est mort. Ce n’est pas une « proposition », c’est la réalité. Zelensky peut bien crier à la souveraineté, mais Trump s’en tient aux faits, pas aux fantasmes.
Derrière les caméras, des rumeurs circulent selon lesquelles le gouvernement de Zelensky est fracturé. Ses généraux en ont assez de voir leurs soldats mourir pendant que les élites occidentales sirotent du champagne à Bruxelles et à Davos. Ses soutiens oligarques craignent Trump car ils savent que leurs comptes offshore – engraissés par l'« aide » – sont tracés. Le régime de Kiev tout entier est une marionnette, et la main du marionnettiste glisse.

POURQUOI "LES ÉLITES" PANIQUENT ?

Il ne s'agit pas seulement de l'Ukraine. Il s'agit du système financier mondial que les élites ont enchaîné à la guerre. Chaque dollar d' "aide" était conditionné par les conditions du FMI, les marchés obligataires européens et les pots-de-vin versés aux entreprises de défense. Avant son effondrement, l'administration bidon de Biden utilisait l'Ukraine comme un canal de blanchiment. L'UE s'en est servie pour justifier le déploiement de l'identité numérique, l'augmentation des dépenses militaires et les campagnes de censure contre sa propre population.
Trump coupe désormais le pipeline. Il démantèle leur machine pièce par pièce.
C'est pourquoi ils ont envoyé les dirigeants européens à Washington aujourd'hui. Non pas pour soutenir Zelensky, mais pour s'opposer à Trump. Ils craignent que Trump et Poutine, en contournant leur prétendue « unité », ne mettent en place un cadre qui les rendrait insignifiants. Macron, Merz, von der Leyen, Rutte : ce ne sont pas des alliés, ce sont les administrateurs désespérés d'un empire en voie d'effondrement.

LES OMBRES MILITAIRES DERRIÈRE TOUT CELA

Des sources proches du renseignement militaire américain ont laissé entendre que la réunion d'aujourd'hui ne portait pas uniquement sur la politique. Il s'agissait de garanties de sécurité qui contournaient totalement l'OTAN. Imaginez : une coalition directe dirigée par les États-Unis, hors de l'OTAN, proposant des « forces de maintien de la paix » après un cessez-le-feu. C'est l'enterrement discret de l'OTAN, joyau de la couronne du contrôle des mondialistes.
Plus grave encore, des rumeurs émanant du Pentagone suggèrent que l'équipe de Trump a la preuve que des armes de l'OTAN sont détournées d'Ukraine vers le marché noir, aboutissant en Afrique et au Moyen-Orient, alimentant le chaos là où les élites souhaitent l'instabilité. Si ces preuves font surface, la crédibilité de l'OTAN sera détruite du jour au lendemain.

LA VUE D'ENSEMBLE

Cette réunion d'aujourd'hui est le cauchemar des mondialistes. Ils voient leur projet ukrainien leur échapper. Ils voient Trump dénoncer leurs laboratoires biologiques, leurs milliards volés, leurs réseaux de trafic. Ils voient Poutine s'asseoir avec Trump à leur place.
Zelensky n'est pas à Washington en tant que leader fort. Il est ici comme un pion introduit sur l'échiquier tandis que les véritables acteurs – Trump et Poutine – redessinent la carte. Les Européens s'accrochent à lui, non pas parce qu'ils croient en lui, mais parce que sans lui, tout leur discours s'effondre.
Le 18 août 2025, Zelensky apprend qu'il n'est plus le chouchou de l'Occident. Il est un handicap. Et Trump, campant sur ses positions à la Maison-Blanche, le dit clairement : " la machine de guerre s'éteint, le blanchiment d'argent des élites est terminé, et ceux qui tirent les ficelles derrière Kiev sont démasqués."
L'illusion se brise. Trump tient le marteau. Et aujourd'hui, il l'a porté droit au cœur de la plus grande escroquerie de l'élite mondiale.

Gabriel Nerciat
19/8/2025

CE QUE TRUMP ET ZELENSKY SE SONT DIT
 
- Voilà, tu piges ou pas ? C'est soit la carte et toi, soit la carte sans toi, soit toi sans la carte mais sans mes satellites et mes missiles aussi.
- Je sais pas lire une carte, président, je sais pas. Je sais planquer mon fric aux Caïmans, péter avec mon cul, lécher le vôtre, filer des armes à mes copains, mais les cartes, non, je peux pas ; ça me donne la migraine. Les cartes, c'est fasciste : dès qu'on en lit une, on se croit attaché quelque part.
- Tu n'as pas de chance. Moi c'est la carte qui m'intéresse ; toi je m'en fous. Regarde : il te reste 75% de ton pays, tu gardes Odessa, Dnipro et Kharkov que les Russes pourraient revendiquer autant que Donetsk ou Marioupol, et Poutine est même prêt à te laisser le nord du Dniepr avec Kherson et Zaporijia. Pourquoi tu veux vraiment me casser les burnes ? Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Tu t'en fous du Donbass, et tes patrons mafieux n'auront pas les terres rares que j'ai déjà préemptées.
- Je m'en fous de la carte, président. Ce ne sont pas vos burnes qui sont en cause, ce sont les miennes. Mes copains ukronazis vont me buter si je cède quoi que ce soit.
- Eh bien, alors, tire-toi de ce cloaque, et ne me fais plus chier. Je t'offre un casino en Cornouailles, si tu veux, avec les meilleurs gardes du corps. En prime je t'enverrai cet abruti de prince Harry pour faire croupier avec sa grue ; comme ça je fais d'une pierre deux coups. Sois sympa : dis oui !
- Aaaah, président, non. En Cornouailles il pleut, et Charles va m'inviter à herboriser tous les jours.
- Tu m'emmerdes. Je te livre à Poutine avant quinze jours si tu continues à chouiner. Des minables comme toi, j'en ai treize à la douzaine, si je veux, dans les cafés-concerts de Kiev. Si tu ne prends pas ma carte, tu iras jouer du cul chez Ursula ; ça te fera les pieds. Maintenant, j'ai faim. Ferme-la. Il faut que je donne la tétine à Macron.

17 août 2025

Philippe Tireudtp
17/8/2025

Pour ceux qui se sont fait laver le cerveau par BFM et LCI

Les accords de Minsk ? Une arnaque pour armer Kiev en vue de la guerre.
Porochenko l’a admis : ces accords n’ont jamais été signés pour la paix, mais pour gagner du temps et transformer l’Ukraine en bastion de l’OTAN contre la Russie. Pendant huit ans, Washington et ses vassaux ont armé, entraîné et radicalisé Kiev.
Résultat ? Une guerre programmée, un nettoyage ethnique dans le Donbass et un conflit artificiel au cœur de l’Europe, tout ça pour servir les intérêts américains. Et Macron ose encore parler d’« agression russe »…

L'EXASPÉRANTE ÉCOLE DES FANS DE CHURCHILL

Gabriel Nerciat

-17/8/2025- J'ai beau me croire blasé, je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi autant de Français (parfois, d'ailleurs, de braves gens idéologiquement pas trop éloignés de moi – même s'il y a aussi pas mal de salopards avérés) veulent à tout prix que la guerre se poursuive en Ukraine après trois ans et demi de combat et sans doute pas loin d'un million de morts – de même d'ailleurs que la destruction et/ou la déportation des populations arabes de Gaza ne les gênent absolument pas voire positivement les ravissent.
Les plus consternants sont toujours les éternels droitards atlantistes ou les vieux Norpois à la retraite du quai d'Orsay, qui se confondent en injures à l'encontre de Trump depuis plus de 24 heures sur toutes les chaînes de télévision, stations de radio ou réseaux sociaux.
Quand je les entends brailler à la queue-leu-leu, j'ai envie de leur dire : "Arrêtez un peu votre cirque. Trump a été bien moins complaisant avec Poutine que Churchill votre idole avec Staline en octobre 1944 : la province de Donetsk, d'abord c'est russe, et ensuite c'est quand même beaucoup moins gros que la Pologne ou l'ex-Yougoslavie."

16 août 2025

L'INDIGNATION DES CLERCS

Gabriel Nerciat

-16/8/2025- Depuis ce matin, tous les clercs européistes et euro-atlantistes surjouent l'indignation, comme ils savent si bien faire, et traitent Trump d'abruti, de traître ou de crétin.
Mais ils feraient mieux de nous dire quelle alternative ils proposent exactement.
Or ils ne disent rien, parce que leur alternative, tout le monde en réalité la connaît : poursuivre coûte que coûte une guerre meurtrière, qu'ils n'ont ni les moyens de financer ni la possibilité de gagner (avec ou a fortiori sans l'aide américaine).
L'Histoire désormais s'écrit sans eux, et aussi contre eux, alors qu'ils croyaient la comprendre et la dominer depuis 35 ans.
Clair que la chute est rude, mais au lieu de geindre et de trépigner à longueur de statuts ou de tweets, ils feraient quand même mieux de la fermer.
Régis Debray ou Jacques Henric eux ne chouinaient pas après l'effondrement de l'URSS.

14 août 2025

Kuzmanovic Georges
14/8/2025

"Les frontières internationales ne devraient pas être modifiées par la force."
Certes, mais prononcé par ces gens-là, c’est presque comique (presque autant que de faire nourrir ses poules par la police, mais passons).
La "Coalition des volontaires" ? À l’origine, c'est le nom de la coalition menée par les États-Unis en 2003… pour faire une guerre illégale en Irak.
Aujourd’hui, elle réunit des pays qui :
- ont allègrement modifié les frontières internationales par la force en Yougoslavie en général, et spécifiquement au Kosovo, ouvrant la boîte de Pandore du non-respect de l’intangibilité des frontières.
- ferment les yeux sur les annexions d’Israël depuis 1967.
- comptent la Turquie, membre de l’OTAN, qui occupe illégalement la moitié de Chypre depuis 1974.
Tartuffes qui ignorent qu’ils se couvrent de ridicule et que la majorité du monde n'écoute plus leurs leçons de morale.