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15 janvier 2025

Monsieur « Trouposol » continue...

Pierre Duriot


- 14/1/2025 - Macron a financé avec nos sous une brigade ukrainienne qui a déserté après nous avoir coûté un bras. Il a envoyé le matériel de notre armée, des milliards d’Euros, sans le moindre contrôle des parlementaires. Tout le monde a obéi bêtement et passivement, personne ne lui a demandé le moindre compte, on ne sait même pas à l’heure actuelle, combien exactement nous a coûté cette guerre. On sait également que même si nous n’avons pas envoyé de soldats français sous uniforme national, certains combattants français étaient là-bas, financés par la France, avec des « conseillers », eux aussi payés par la France. On ne parle pas de notre aide logistique. Et maintenant que nous sommes à l’aube d’un règlement du conflit, que plus personne ne veut y aller, que tout le monde temporise, Monsieur « Trouposol » veut aller faire la guerre, tout seul. Enfin, seul à vouloir la faire faire à nos soldats, sous uniforme, cette fois-ci et officiellement, nous faire entrer en guerre, en clair, alors que tout est presque fini. Il veut quoi exactement, un missile hypersonique sur la rade de Toulon, ou la base de Landivisiau ? Déclencher l’article 16 ? Et on se demande si les militaires vont enfin lui expliquer qu’il n’est pas sérieux et que personne ne va y aller. Si les parlementaires vont enfin lui expliquer qu’ils ont leur mot à dire. Ou si on va laisser ce mauvais élève faire sa crise au milieu de la cour de l’école, alors que tout le monde est prêt à rentrer en classe.

13 janvier 2025

Macron ridiculise une fois de plus la France

Kuzmanovic Georges

- 9/1/2025 - [...] On connaît mes positions sur la guerre en Ukraine que je considère être causée exclusivement par la volonté d'extension de l'OTAN et que le suivisme européen a été, comme dans le cadre de la guerre du Kosovo, un suicide collectif.
Et que la solution ne peut passer que par un traité international interdisant à l'Ukraine de rejoindre l'OTAN et par la perte des territoires pris par la Russie. ET plus le temps passe, plus de territoires seront conquis par la Russie.
En dehors de la stupidité de la position géopolitique voulue par Macron, puis de la trahison de sa propre parole en moins d'un an parce que le vent a tourné chez son maître à Washington, c'est une HONTE envers les Ukrainiens.
OUI, une HONTE !
⇨ On (entre autres la France au premier chef) a accepté un coup d'État en 2014 en Ukraine.
⇨ On a manœuvré les Russes et Poutine pendant 8 ans en ne faisant pas appliquer les accords de Minsk 2.
 On a participé à la volonté américaine d'étendre encore l'OTAN, en l'occurrence en Ukraine.
 On a participé à la volonté américaine de casser la Russie et de la briser économiquement – c'était le maintenant célèbre "on mettra la Russie à genoux" de Bruno Le Maire.
 On a soutenu Joe Biden et Boris Johnson quand ils ont forcé la main à Zelensky et son gouvernement qui était prêt à signer le mémorandum d'Istanbul qui aurait conduit à la paix et dont les closes étaient : Crimée à la Russie, Donbass dans sa totalité à l'Ukraine avec un statut d'autonomie et protection de la culture russe (soit les accords de Minsk 2) et non entrée de l'Ukraine dans l'OTAN.
 On envoie des armes (que les Ukrainiens doivent payer à 90% et donc accumulent une dette irremboursable) pour "défaire" la Russie.
Et les Ukrainiens se sont battus avec une combativité et un courage absolu.
Ils ont subi entre 700.000 et 1 million de morts, entre 2 et 3 millions de blessés sévères.
Ils ont perdu 11 millions de leurs habitants ayant fui en Europe ou en Russie.
Et... RIEN !
Et la honte de voir un Macron qui leur explique qu'ils vont devoir signer pire que le mémorandum d'Istanbul en termes d'abandon de territoires (la Crimée étant de facto russe).

27 décembre 2024

Vincent Verschoore

Ukraine : le motto "jusqu'au dernier Ukrainien" fait de moins en moins recette.
Vu dans le Guardian :
"Un sondage réalisé en décembre par YouGov en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Suède, au Danemark et au Royaume-Uni a révélé que le désir du public de soutenir l'Ukraine jusqu'à la victoire - même si cela signifie prolonger la guerre - s'est effondré dans les sept pays au cours des 12 derniers mois.
Le soutien à une résolution alternative du conflit - une fin négociée des combats, même si cela laisse à la Russie le contrôle de certaines parties de l'Ukraine - a augmenté dans tous les pays, selon l'enquête, et constitue l'option préférée dans quatre d'entre eux."
Sur ces quatre on retrouve la France malgré le va-t-en guerre Macron, l'Allemagne (en train de couler du fait de la guerre), l'Espagne et l'Italie, malgré le retournement de veste de Meloni en faveur de sa nouvelle copine Ursula.
Même au RU, qui n'arrive pas à faire la différence entre la Russie et l'Argentine, le sentiment change. N'oublions pas que l'accord de cessez-le-feu, signé à Istanbul en mars 2022 par les deux camps, fut saboté par le RU et les USA, choisissant ainsi de sacrifier des dizaines (centaines ?) de milliers d'Ukrainiens au nom de leurs propres intérêts.
Mais the big question est : que va vraiment faire Trump après le 20 janvier ?


19 décembre 2024

SYRIE, ISRAËL, UKRAINE... Confidences d'un ancien ambassadeur suisse, Jean-Daniel Ruch

Vincent Verschoore

L'ancien ambassadeur suisse Jean-Daniel Ruth, dans un éclairant entretien sur Antithèse. Ayant œuvré en Serbie, en Israël et en Turquie il a une expérience directe de la réalité politique derrière le show médiatique, et c'est loin d'être propre.
Il était notamment en Turquie lors de l'établissement de l'accord de cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie, en mars 2022, et il confirme que le sabotage de cet accord est bien le fait des Américains et des Britanniques, qui ont désormais quelques centaines de milliers de morts ukrainiens sur la conscience, en échange d'une perte de territoire et d'un désastre pour l'Ukraine bien pire que ne l'était la situation à ce moment là.
Cependant, pour ces gens-là et leurs vassaux euro-atlantistes, peu importe tant que ça rapporte.

Jean-Daniel Ruch a été en poste en Serbie (2012-2016), en Israël (2016-2021) puis en Turquie jusqu'en 2023. Dès 2008, il a conduit la politique suisse au Proche-Orient, à un moment où la Confédération helvétique était fortement impliquée dans la recherche d'une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Il a aussi été membre de la délégation suisse de l'OSCE en Europe de l'Est puis en poste à Belgrade avant de rejoindre comme conseiller politique la procureure Carla Del Ponte au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
Il est l'auteur de "Crimes et tremblements, d'une guerre froide à l'autre au service de la paix et de la justice", paru chez Favre en mai 2024.
 
Liste des sources mentionnées: https://www.antithese.info/resume?vid...

Sommaire:
00:00 Intro
02:39 Présentation
04:15 Poussé à la démission
11:35 Les enjeux en Syrie
23:22 Le Hamas
25:40 En Palestine, la solution à deux États
31:35 Messianisme, nationalisme et militarisme en Israël
35:38 Gaza et nettoyage ethnique
41:36 Cisjordanie et colonisation
48:51 L'Iran
52:45 Les États-Unis au Proche-Orient
58:17 Port de Tartous et intérêts russes
1:00:35 La CPI et la justice internationale
1:10:38 Géorgie, Slovaquie et Roumanie
1:18:01 Les révolutions de couleurs
1:20:25 Ukraine: l'échec des négociations d'Istanbul
1:28:50 La Suisse et l'OTAN
1:43:28 Carte blanche - La neutralité suisse
 
Cet entretien a été enregistré le 9 décembre 2024.

Cliquer sur l'image ↴

10 décembre 2024

Vincent Verschoore

- 10/12/2024 - Intégrale de l'interview de Lavrov par Tucker Carlson. Lavrov s'exprime directement en anglais. Après la fameuse interview de Poutine, où ce dernier insistait notamment sur le contexte historique de la situation actuelle, l'interview de Lavrov permettra peut-être aux Américains, et aux occidentaux en général, de mieux comprendre la réalité géopolitique après deux ans et demi de guerre, et leur propre responsabilité dans un conflit armé qui fut lancé par le coup d'État de Maïdan et l'offensive de Kiev contre la population culturellement russe vivant dans l'Est de l'Ukraine.


7 décembre 2024

POIGNANT ET BEAU COMME L'ANTIQUE

Gabriel Nerciat

- 7/12/2024 - Fabuleux moment de radio, ce matin, sur France Culture, dans l'émission Répliques d'Alain Finkielkraut (qui n'a pas réussi pendant une heure à en placer une), digne des plus beaux matchs de boxe façon Tyson ou Ali du siècle dernier, même si ici le vaincu tombe à terre avant la fin du deuxième round.
Je conseille à tout le monde de l'écouter en podcast si vous l'avez ratée.
La façon dont Pierre Lellouche, à propos de la guerre en Ukraine, a ridiculisé et humilié en direct Nicolas Tenzer, le plus torve, délirant et haïssable doctrinaire néo-con français des vingt dernières années, est absolument admirable et définitive.
L'estocade du dernier quart d'heure, notamment, est tellement bien menée qu'à la fin Tenzer n'arrive même plus à trouver ses mots : on dirait qu'il va s'évanouir, de honte et d'impuissance, dès les premières notes du générique de fin.
Le raisonnement, digne de Bainville, au terme duquel son contradicteur le terrasse sans bavure est à la fois implacable et d'une lucidité effrayante : comme dans les années 1920 et 1930, les dirigeants occidentaux, surtout européens, par lâcheté ou par inconséquence, ont rendu inévitable une guerre parfaitement prévisible qui pourrait devenir aujourd'hui nucléaire et mondiale, sans vouloir toutefois en payer le prix stratégique, économique, matériel et moral.
À vrai dire, rien ne prédisposait Lellouche, atlantiste de toujours et ancien président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (même s'il fut aussi, par ailleurs, un proche de Philippe Séguin dans les dernières années de sa vie), à prendre les positions qu'il adopte depuis deux ans à propos du conflit majeur de cette décennie, mais cette évolution n'en est que plus appréciable et méritoire à mes yeux.
Elle démontre surtout une chose : dans les crises les plus graves que traverse le monde, au-delà des fidélités, des intérêts et des idéologies de tout à chacun, il n'y a qu'une seule ligne de partage qui compte réellement au moment de basculer dans l'irrémédiable.
Celle qui oppose les héritiers de Cassandre (les voix qui expliquent sans être crues la certitude des tragédies futures) aux imitateurs de Phaéton et de Tantale (ceux qui croient pouvoir égaler les dieux en violant leurs lois, et déclenchent par arrogance narcissique la catastrophe qui va les foudroyer).
À chaque fois, on en revient toujours à ça.
Heureusement, parfois Cassandre parvient à amadouer Apollon. Le dieu alors se tient sur la réserve, et prudemment devient aussi muet que Finkie ce matin.

[podcast] cliquer  ici 

4 décembre 2024

Des trumpistes pour la guerre en Ukraine

Denis Collin

- 4/12/2024 - Lindsey Graham, sénateur américain, a affirmé sur Fox News que l'Ukraine, un pays doté de ressources naturelles précieuses, évaluées entre 2 et 7 trillions de dollars, et décrit comme le « grenier à blé du monde », pourrait devenir un partenaire stratégique pour les États-Unis en négociant un accord d'extraction avantageux. L'Ukraine pourrait être extrêmement utile aux États-Unis car elle regorge de ressources naturelles précieuses et est disposée à négocier un accord avec Washington sur leur extraction, a déclaré le sénateur américain Lindsey Graham dans une interview accordée à Fox News, chaîne de télévision américaine. Un extrait de l'interview a été publié sur la chaîne YouTube du sénateur le 20 novembre. Le sénateur républicain de Caroline du Sud a affirmé que le conflit ukrainien était, en fin de compte, « une question d'argent ». « Saviez-vous que le pays le plus riche de toute l'Europe en minéraux de terres rares est l'Ukraine ? », a-t-il déclaré, estimant leur valeur entre 2 et 7 trillions de dollars. Cette crapule trumpiste était déjà intervenue dans le débat sur la guerre en Ukraine pour tenter d’engager les États-Unis plus avant, sur le terrain et militait bien entendu pour autoriser les Ukrainiens à tirer avec les missiles américains sur le sol russe. C’est ce même imbécile qui se félicitait des Russes morts à la guerre, disant que ce serait ça de moins que les Américains auraient à faire, et que la seule solution c’était de faire assassiner Poutine. Également, il avait proposé une loi afin que les soldats américains puissent entrer au Mexique sans demander leur avis aux Mexicains pour combattre soi-disant les cartels. On voit que le camp trumpiste n’est pas forcément acquis à l’idée de paix, et donc qu’il faut s’en méfier, comme il faut toujours se méfier de la fourberie des États-Unis. Lindsey Graham qui n’a jamais eu un brin d’autonomie intellectuelle, répète très exactement la proposition de Zelensky : « Vous nous aidez à battre la Russie et en échange, je vous donne encore une partie de notre pays ». Alors que les Ukrainiens ont déjà bradé leurs terres à blé qui appartiennent maintenant aux multinationales américaines, Zelensky leur propose de leur donner le riche sous-sol du Donbass… qu’il ne possède plus Si ce rêve moisi se réalisait, cela voudrait dire clairement que l’Ukraine deviendrait le 51ème État des États-Unis, mais aussi le 28ème État de l’Union européenne ! Cela permettrait mieux encore aux États-Unis de contrôler sa colonie européenne.

30 novembre 2024

Le comique Zelensky

Pierre Duriot


- 30/11/2024 - La Russie a envahi l’Ukraine parce qu’elle ne voulait pas de bases américaines à ses portes. Et aujourd’hui, Zelensky, devenu illégitime car non réélu, propose de laisser quelques territoires à la Russie à condition que l’Ukraine rentre dans l’OTAN, c’est-à-dire  à condition que les États-Unis puissent installer quelques bases le long de la frontière russe. Et il se propose ensuite de récupérer les territoires cédés « momentanément ». L’art de prendre Poutine pour un lapin de six semaines et accessoirement de se ficher de la poire d’un peu tout le monde. Il fut un comique troupier, il n’a pas changé. Le mieux serait qu’il se fasse oublier et qu’il laisse des gens plus sérieux que lui gérer le bazar. Parce qu’en plus, on risque d’y trouver des trucs pas très catholiques.

20 novembre 2024

Tiephaine Soter

- 20/11/2024 - [Ukraine, Missiles]
J'ai vu passer beaucoup de conneries ces deux derniers jours, alors je vais remettre un peu les choses au point.
D'abord, la source selon laquelle Biden aurait donné son "feu vert" pour l'utilisation de missiles longue portée ATACMS contre le territoire russe est un journaliste du NYTimes. Ce journal est le vecteur de toutes les fake news de l'État Profond américain, et tout ce qui en émane est de la désinfo et de la merde.
Il n'y a aucune source officielle à la Maison Blanche qui a validé cette "autorisation". Les transcriptions des points-presse ne mentionnent même pas cette histoire.
En tout état de cause, ce n'est pas le président américain qui valide cette autorisation, mais le Pentagone. Dans les briefings du Pentagone, on trouve une distanciation très nette d'avec ces déclarations qui, je le rappelle, émanent d'un unique journaliste, pas d'un officiel. Je vous mets la transcription officielle du point-presse du Pentagone de mardi matin. Je cite (en traduisant) : "Je ne peux pas confirmer cette annonce et je ne peux pas aller plus en détail à propos de cette annonce". En clair : "je suis pas au courant, je sais pas quoi vous dire".
Ensuite, la frappe "ukrainienne" consistant en des missiles ATACMS menée dans la nuit de lundi à mardi contre une cible dans la région de Briansk (Russie) : c'est douteux. D'abord, la source principale vient d'un canal Telegram montrant un tir d'ATACMS, sans données sur le lieu du tir... ni la date. Les sources parlent de 8 missiles, ou de 6. Selon les uns, 2 missiles ont été interceptés, selon les autres c'est 5 mais le 6e a été endommagé et n'a pas touché sa cible. Cible dont on ne sait d'ailleurs rien. AP explique que ce serait un dépôt de munitions qui était visé, une cible stupide pour ce genre de missile extrêmement coûteux et qui normalement vise des cibles à haute valeur, comme des centres de commandement ou des nœuds logistiques.
Franchement, je doute que ce tir ait eu lieu. En tout cas, pas avec des ATACMS, que les Ukrainiens ne savent pas manier eux-mêmes (il leur faut des "conseillers" et autres "formateurs" pour procéder à un tir, qui ne peut avoir lieu qu'avec l'aval du Pentagone, revoir plus haut). [...]

16 novembre 2024

Pierre Duriot

16/11/2024 – Bizarrement, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui présentait, jusqu’à ces dernières semaines, plan sur plan pour battre la Russie, souhaite, depuis l’élection de Donald, la fin du conflit en 2025 par «des moyens diplomatiques». Gageons qu’il souhaite surtout arriver à sauver sa propre peau, dont les jours sont comptés. Et accessoirement, éviter qu’on lui demande avec trop d’insistance, ce qu’il a fait de tout le fric qu’on lui a donné…

14 novembre 2024

Marc Amblard

Vous voulez connaître les origines de la guerre en Ukraine et notamment le rôle des USA (4 minutes) ?
Alors je vous propose d’écouter le professeur Jeffrey Sachs, directeur de recherches à l'université Columbia (Michigan) et consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies.

Cliquer sur l'image ↴

9 novembre 2024

Tiephaine Soter

6/11/2024 – Je pense que je vais aller en Ukraine fin janvier, pour acheter des stocks d'armes légères et de munitions au kilo, façon Lord of War.
La guerre est bientôt finie. Apparemment, le chef de l'armée ukrainienne s'apprête à retirer ses troupes de la région de Koursk (l'incursion ratée en territoire russe).
Zelensky vient de perdre son plus gros sponsor financier (il lui reste deux mois pour terminer ses affaires, c'est tout), l'Europe est exsangue tant sur le plan matériel que financier. C'est fini, prolonger la guerre ne serait que continuer à tuer des Ukrainiens pour rien.
L'Ukraine peut encore s'en tirer, si elle accepte de laisser aux Russes les oblast de Donetsk, Zapporizha et Kharkov, en échange d'une assistance économique Russie/Brics et d'une neutralité militaire totale. L'Ukraine pourra exproprier les entreprises occidentale qui ont pillé ses terres agricoles (ouest) et sacrifié son industrie (est) avec cette assistance-là, et se rétablir sur le plan économique en refusant de rembourser les "aides" européennes et éventuellement américaines (Trump pourrait l'accepter, je pense, sans trop de mal).
Il faut une négociation dès maintenant, avec cessez-le-feu sur toute la ligne de front. J'espère que le retrait des troupes de Koursk qui s'annonce en est le préalable, en gage de "bonne foi".
Cette guerre doit cesser, le plus vite possible.

Radu Portocala

8/11/2024 – Emmanuel Macron s’est adressé au Sommet de la Communauté politique européenne – un « machin » qui s’étend jusqu’au Caucase et qui, peut-être, englobera demain la moitié du monde, rappelant le fait banal que plus ces organismes sont grands, moins ils sont efficaces. D’ailleurs, cette Communauté n’a jamais eu aucune utilité à part celle de fournir des prétextes pour déblatérer stérilement.
Je laisse de côté la longueur du discours et l’inutile répétition de nombre d’affirmations. Je laisse de côté la manie d’Emmanuel Macron d’appeler ses homologues par leur prénom et de les tutoyer – ce qui rappelle fâcheusement le protocole auquel se soumettaient les discussions entre les dirigeants des partis communistes d’inspiration soviétique. Je laisse de côté la pléthore de « je » (27 fois) et de « moi » (11 fois). Je laisse enfin de côté les contorsions syntactiques qui glissent parfois vers le charabia.
Je retiens, en revanche, ce passage : « La paix, Volodymyr vient de le dire, c'est aider l'Ukraine à résister face à la guerre d'agression russe. Il peut y avoir des différences de sensibilité autour de cette table. Mais moi, j'ai une conviction profonde, notre intérêt est le même. Notre intérêt, c'est que la Russie ne gagne pas cette guerre et quel que soit, encore une fois, ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. »
Ainsi, il faut continuer – selon le principe orwelien « la paix, c’est la guerre » – d’aider l’Ukraine, même si les États-Unis de Donald Trump arrêtent de se ruiner dans cette affaire. Il faut que l’Europe se ruine à leur place. Il faut, par tous les moyens, titiller la Russie.
Il est de notre intérêt, proclame le président-géostratège, que la Russie ne gagne pas une guerre qu’elle a déjà pratiquement gagnée. Mais ne sait-il vraiment pas ce qu’il se passe sur le front ? Ne voit-il pas qu’il est de l’intérêt de la Russie que l’Europe s’épuise stupidement en alimentant un combat perdu ?
Enfin ce grammaticalement incorrect et politiquement inacceptable « quel que soit (!) ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. » C’est ma volonté, dit-il en fait, d’enfreindre la Russie, et l’opinion des peuples importe peu. Dans la bouche d’un homme qui répète à satiété le mot « démocratie », c’est là un propos de dictateur, résumé d’une brève carrière politique faite de caprices autoritaires.

7 novembre 2024

Anna Rocca

Stoltenberg avoue : “La guerre en Ukraine n’a pas commencé en 2022, mais en 2014, avec le soutien direct de l’OTAN.”
Étonnant de voir l’OTAN admettre son rôle dans l’escalade depuis le début, formant et armant l’Ukraine bien avant l’intervention de Moscou. Ce n’est pas une simple “invasion russe” mais une guerre de l’OTAN par procuration.
Pendant qu’ils arment l’Ukraine, ce sont les Européens qui payent l’addition, les Américains qui récoltent les contrats, et l’Ukraine qui saigne.

3 novembre 2024

Robert Kennedy Jr., ancien candidat à la présidentielle américaine :

Cela fait deux ans que je dis que l'Ukraine n'a aucune chance de gagner la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie.
Les médias ont consciencieusement fait croire au public américain que Zelensky était en train de gagner et ont jeté l'anathème sur ceux d'entre nous qui contestaient ce discours.
Aujourd’hui, les médias admettent que la guerre est perdue. S'ils avaient dit la vérité dès le départ, la réalité aurait orienté l'Ukraine vers le règlement pacifique et généreux que la Russie a promis à plusieurs reprises, et 600 000 Ukrainiens seraient encore en vie.

20 octobre 2024

Les États-Unis annulent Ramstein, Zelensky en difficulté

Cliquer sur l'image (vidéo de 29mn 49s) ↴

3 octobre 2024

Anna Rocca

3/10/2024 - « Macron, c’est un garçon très instable » : Emmanuel Todd appelle le Parlement à se réveiller face au risque de guerre thermonucléaire.
« Le moment est venu d'un débat au Parlement », a lancé l’anthropologue, une des rares voix à saisir le danger imminent que fait courir au pays la politique du gouvernement à l'égard de l'Ukraine.
« Si on aide les Ukrainiens techniquement à tirer sur le territoire russe, c'est une déclaration de guerre à la Russie. »
« Peut-être que les gens veulent faire la guerre à la Russie, mais il faut qu'on en soit conscient. »
Tout juste catapulté ministre de l’Europe, l’agent américain Benjamin Haddad vient de partir en Allemagne pour tenter de convaincre Berlin d'autoriser les frappes en profondeur du territoire russe.
Un lobbying intensif pour le déclenchement de la 3ème Guerre mondiale qui se fait dans un silence médiatique total, favorisé par la pusillanimité des oppositions sur la question.
« Êtes-vous devenus complètement fous ? » : à l’aube d’une escalade majeure du conflit, Poutine fait passer des messages aux Occidentaux.

26 septembre 2024

Moreau / Asselineau

"Les USA utilisent Israël pour faire oublier leur défaite en Ukraine !"

Guerre mondiale : la bascule imminente ?

• Avec Xavier Moreau Saint-Cyrien et analyste politico-stratégique installé à Moscou depuis 16 ans, directeur de Stratpol. Auteur de “Ukraine : pourquoi la Russie a gagné”, éditions Stratpol

• Avec François Asselineau Président de l’Union Populaire et Républicaine

Cliquer sur l'image (vidéo de 53 min 55 s) ↴

25 septembre 2024

Radu Portocala

25/9/2024 - Le Parlement européen a adopté le 19 septembre dernier une résolution dont le nom peut faire frémir : « Pérennité du soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine par les États membres de l’Union ».
Le Larousse définit ainsi la pérennité : « Caractère, état de ce qui dure toujours. » Il faut donc comprendre que, si le Parlement européen connaît le sens des mots, le « soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine » ne cessera jamais. La ruine définitive de l’Europe est assurée.
Au point 8 de ce texte, le Parlement européen « exhorte les États membres à lever immédiatement les restrictions sur l’utilisation des systèmes d’armes occidentales livrés à l’Ukraine contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe, car celles-ci entravent la capacité de l’Ukraine à exercer pleinement son droit à la légitime défense en vertu du droit public international et exposent la population et les infrastructures de l’Ukraine aux attaques ».
Autrement dit, les députés tiennent à créer les conditions de déclenchement d’une guerre mondiale. Car ce sont les services occidentaux de renseignement qui doivent définir et localiser les cibles ; ce sont les capitales occidentales qui doivent autoriser les frappes ; enfin, ce sont des techniciens militaires occidentaux présents sur le sol ukrainien qui doivent programmer les missiles et les lancer. Ce qui signifierait logiquement une participation directe de l’Occident à la guerre. La Russie verrait dans cette situation la justification de l’envoi de ses missiles vers des cibles occidentales.
En totale contradiction avec ce qui précède, le point 11 « invite la Commission à déployer une communication stratégique dans les États membres afin d’expliquer l’importance de la défense de l’Ukraine pour la stabilité de l’Europe au sens large et de veiller à ce que les citoyens de l’Union soient bien informés de l’importance de cette aide, tant pour la souveraineté de l’Ukraine que pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de l’Union ». Ce qui voudrait dire qu’autoriser des bombardements sur le territoire russe signifie la paix en Europe.
Ce texte qui met en danger notre survie a été voté par tous les députés européens appartenant aux partis Renaissance (Macron), MODEM, PS et Place publique (Gluksman), ainsi que par 4 des 6 députés LR et 4 sur les 5 élus sur la liste Reconquête (Eric Zemmour), dont Marion Maréchal. Tous ces gens ont-ils vraiment exprimé la volonté de leurs électeurs ? Sont-il certains que ceux qui ont voté pour eux veulent la guerre avec la Russie, c’est-à-dire la guerre mondiale ? À ce point une partie de l’électorat français serait-elle inconsciente ? Difficile à croire. Mais nous savons qu’un élu ne représente que ses propres intérêts et ceux de son parti, mais nullement ceux de ses électeurs.