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8 octobre 2025

Nicolas Dupont-Aignan
8/10/2025

Combien de millions d’étrangers supplémentaires seront nécessaires pour que les dirigeants comprennent que la situation est intenable ?

4 octobre 2025

CE PAYS QUI S’ENDORMAIT

Gaultier Lavigerie

Il y a des lieux où l’on sent que quelque chose a cessé de vivre, des lieux un peu déserts, un peu sales, où le dernier bureau de poste a fermé et où la boulangerie s’est transformée en kebab, sans que personne ne s’en soit vraiment ému. Un vague drapeau tricolore claque dans le vent d’octobre, au fronton de la mairie, mais il a pris des airs de vestige du passé. Il appartient à un décor oublié, comme une relique anachronique.
Il est une sorte de vieux jouet cassé dans une chambre d’enfant désertée.
Par endroits, c’est cela, la France d’aujourd’hui : un pays-musée, qui subsiste par les détails, mais dont l’âme s’est évaporée. On y respire l’odeur tiède de la résignation et du chlore bas de gamme des piscines municipales.
Pendant longtemps, l’Occident s’est cru éternel. Il se rêvait centre du monde, convaincu de sa supériorité, de sa mission civilisatrice. Il avait inventé la démocratie libérale, les droits de l’homme, le cubisme, la psychanalyse. Il pensait que tout le monde finirait par lui ressembler. Fille flamboyante d’un occident triomphant, la France croyait aux grands récits, aux Lumières, à Hugo, à Renan, à Proust, à Lévi-Strauss, plus tard à Ferré, à Brel, à Gainsbourg, aux troquets, à l’État-providence. Elle croyait à la galantine de lièvre aux pistaches, à la blanquette de veau, au vol-au-vent, au Pommard, au Brillat-Savarin, à l’incomparable crêpe Suzette... Pauvre folle !
Ce qui nous advient aujourd’hui n’est pas une guerre, pas exactement une invasion. C’est une dissolution, un effacement progressif, un glissement dans le sommeil profond dont on ne risque de ne jamais revenir. C’est une euthanasie sans morphine, en quelque sorte. Une autre culture s’installe. Elle est jeune, confiante. Elle est multitude et force sauvage. Elle croit encore, prie encore, fait des enfants, qui croient encore davantage et prient encore davantage. Elle fait aussi du bruit, beaucoup de bruit, mais au moins elle fait quelque chose. Pendant que nous parlons, elle s’ancre. Pendant qu’on trie nos déchets et qu’on hésite entre tofu bio et flexitarisme responsable, elle bâtit des mosquées, elle fonde des familles.
Les élites regardent ailleurs. Elles sont à Davos ou dans le Marais, selon les jours. Les classes moyennes se taisent ou fuient. Et les anciens, ceux qui se souviennent d’un pays homogène, d’un dimanche à la messe, d’une maîtresse à la craie blanche, d’un zinc familier, d’un jeu de quilles de bois, de vacances chèrement acquises et bien méritées… de tout ce qui faisait l’affectio societatis – ce concept ringard qu’aucun ministre ne connaît plus. Ceux-là sentent venir la fin, mais n’ont plus la force de dire non. Ils regardent The Voice en mangeant des rillettes Monoprix. Il avalent sagement ce que rejette l’époque.
L’Occident comate. Son cœur bat doucement. Il s’est laissé gagner par une léthargie qui menace de l’emporter. Le sommeil, c’est presque la mort. Et franchement, ce n’est même pas une mauvaise nouvelle.
Le plus troublant, c’est le caractère mécanique du processus. Aucun ministre, aucun plan quinquennal, aucune circulaire n’a orchestré cette transformation. Elle s’est produite comme l’érosion d’une falaise ou le lent recul d’une langue glaciaire. Naturellement. Presque gentiment. Une civilisation vieillissante, fatiguée, ouverte jusqu’à l’indifférence, a laissé venir d’autres peuples et d’autres habitudes. Pas de bataille. Pas de traité. Pas de résistance. Rien. Le suicide occidental s’est fait sans hurlements. En chaussons Eram.
On a beau parler de politique migratoire, de quotas, de frontières : ce sont des mots, des petits pansements Hello Kitty sur une hémorragie fémorale. La dynamique démographique, elle, poursuit sa logique interne, mathématique, brutale. C’est la logique du ventre, des utérus et de la Foi. Pendant que l’Occident débat de futilités sur X, l’autre culture construit des majorités. Elle ne conquiert pas, elle s’installe. Elle ne demande pas l’autorisation : elle vit.
Dans les journaux, on appelle ça une chance. "La diversité est une richesse", dit le panneau à l’entrée du quartier. Richesse pour qui ? Mystère. Derrière la rhétorique euphorisante, il y a l’impression diffuse d’une perte de contrôle. On ne sait plus qui gouverne. À vrai dire, on ne sait plus si quelqu’un gouverne. Les flux avancent. Les gouvernements passent. Les cartes restent les mêmes, mais le terrain change.
Ce qui est en train de se jouer n’est pas une crise passagère. C’est un basculement irréversible. Un peuple qui ne croit plus en lui-même, qui n’a plus d’enfants, qui ne lit plus, qui se méfie de tout, jusqu’à son ombre, ne peut rien maîtriser. Il subit. Il subit en râlant, bien sûr. C’est sa dernière forme d’énergie : la plainte passive-agressive. Dans les cafés encore ouverts, on continue à plaisanter, à voter, à faire des bilans carbone. C’est peut-être ça, la fin d’une civilisation : un enchaînement de gestes automatiques, une résignation automatisée.
Il y eut des invasions, des conquêtes, des colonisations. Rome, Byzance, les Mongols, les Espagnols. L’histoire est pleine de violences fécondes. Mais jamais une civilisation ne s’était effacée en douceur, avec le sourire, en tendant la main à ceux qui allaient la supplanter. Le spectacle est fascinant, presque esthétique. L’Occident se retire de lui-même comme une vieille actrice qui sent qu’elle n’a plus le rôle principal. Il cède sa langue, ses repères, sa mémoire. Et il appelle ça tolérance. Dans d’autres contextes, on aurait parlé de dépression collective.
On dira que cette autre culture n’a rien demandé. Qu’elle est venue sur invitation. Qu’elle a répondu à une annonce. Elle a pris l’avion. Elle est arrivée. Et peu à peu, ce n’est plus elle qui s’est adaptée, mais nous. Nous avons baissé le volume, changé les menus, modifié les prénoms. Le peuple d’origine s’est recroquevillé dans ses culpabilités et ses sophismes. Il a même appelé ça un "vivre-ensemble". Expression admirable, au fond, puisqu’elle ne signifie rien.
L’erreur, peut-être, fut de croire que tout serait soluble dans la République. Comme si la République était un lave-vaisselle. Mais les civilisations ne se diluent pas. Elles cohabitent un temps, puis l’une domine. Ce n’est pas un jugement moral, c’est une loi de la nature. Une société qui doute face à une société qui croit : inutile de lancer les dés.
Le fait est là : le peuple premier, celui des hussards noirs de la République, des paysans silencieux, des fonctionnaires de sous-préfecture et des prêtres de campagne, n’est plus majoritaire chez lui. Il vieillit, il se tait, il s’éteint en souriant, persuadé qu’il fait preuve de bienveillance. Il meurt avec élégance, en consultant son solde de points retraite.
Mais l’Histoire, parfois, prend des tournants imprévus. Elle est brutale, cruelle, imprévisible. Elle se moque bien de nos principes, de nos hashtags, de nos indignations en ligne. Elle ne s’intéresse qu’à la force nue.
En Grande-Bretagne, quelque chose vient de se produire. Ce n’est pas encore une révolution. Mais, ce n’est plus une plainte. C’est un sursaut. Le peuple premier s’est levé. Il n’a pas demandé l’avis du Conseil des Droits Humains. Il a dit : "Assez."
Les journaux y voient un cri de haine. Mais c’est un cri de vie, maladroit, rugueux, sincère. L’Angleterre éternelle, celle des landes brumeuses, des pintes tièdes, des pensionnats tristes, des romans de Jane Austen et des fish & chips graisseux, ne veut pas mourir dans un brouillard multiculturel. Elle le dit. Et ce seul fait rebat les cartes.
L’Europe s’était couchée. Les nations étaient devenues des hôtels sans âme, des aires d’accueil améliorées, où plus personne ne savait qui était le concierge. Mais voici que l’idée d’un peuple d’origine ressurgit. Pas comme une nostalgie : comme une énergie. Une énergie confuse, peut-être, mais indéniable.
Et si cette Europe-là, celle des clochers, des morts, des mères silencieuses, décidait – enfin – de ne pas céder la place ? Et si le confort cédait à la colère ? Et si l’élégance de la disparition laissait place à l’âpreté du refus ?
Le monde est fondé sur les affrontements. Il n’y a pas de paix longue. Chaque civilisation meurt ou résiste. L’Occident avait choisi de mourir avec panache, un dernier verre à la main. Peut-être, finalement, n’en a-t-il plus envie.
Il est trop tôt pour conclure. Mais un frisson parcourt l’Europe. Et peut-être, pour la première fois depuis longtemps, il ne s’agit plus d’un frisson de honte. Peut-être est-ce un début d’orgueil.

25 septembre 2025

Yann Bizien

-24/9/2025- Accusé par Donald Trump de vouloir "instaurer la charia" à Londres, le maire Sadiq Khan l’accuse d’être "raciste, sexiste, misogyne et islamophobe" (le Figaro).
Le président américain irrite les artisans du malheur européen. Calmement, à la tribune de l'ONU, il met les fossoyeurs de nos vieilles nations européennes devant leurs échecs et leurs responsabilités.
Il rappelle les conséquences insupportables de la politique d'immigration extra-européenne massive et délirante vers notre continent pour nos nations : "Vous allez tout droit vers l'enfer et la destruction de votre civilisation".
La réalité est que l'immigration de masse importe des jeunes violents, brise l'unité de nos sociétés, fait exploser l'insécurité, provoque un choc culturel, génère des crispations identitaires, développe le communautarisme et le clanisme, impacte nos finances publiques, transforme notre démographie, engorge nos tribunaux, sature nos prisons et coûte beaucoup aux vieilles nations chrétiennes et européennes.
En Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Espagne, en Belgique, en Italie, partout en Europe, les peuples subissent les effets d'une immigration imposée et qu'ils n'ont jamais voulue.

18 septembre 2025

Yann Bizien
18/9/2025

Quelques chiffres sur l'immigration en France et les conséquences sur le portefeuille des Français

L'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) paye environ 52 000 nuits d'hôtel par jour à des migrants en 2025.
Ceci représente un coût annuel de 1,2 milliard d'euros pour les Français.
Les demandeurs d'asile appelant l'OFII bénéficient d'un temps d'attente moyen de 30 secondes seulement.
L’OFII compte 31 directions territoriales et 7 représentations à l’étranger.
La France compte 1 062 centres d’hébergement pour migrants.

"Les étudiants étrangers occupent 33 % des logements CROUS.
66 % des étudiants étrangers n’obtiennent pas leur licence en 3 ans, et jusqu’à 75 % pour les étudiants maghrébins, si tant est qu’ils l’obtiennent.
60 % des aides d’urgence aux étudiants sont attribuées aux étudiants étrangers, alors qu’ils ne représentent que 14 % des étudiants." (Nicolas Pouvreau-Monti sur Cnews).
Parallèlement, en France, le nombre de salariés au SMIC est passé d’environ 1,7 million en 2015 à 2,7 millions en 2024.
Record en 2023 : 3,1 millions.
Soit 17,3 % des salariés contre 11,1 % en 2015.
Soit +1 million de personnes concernées en moins de 10 ans.
Le Gouvernement, les médias du service public, France TV, mais aussi Le Monde, BFMTV et LCI ne vous livreront jamais ces chiffres parce qu'ils sont emblématique des masses d'argent public, celui des contribuables, mis à la disposition de l'immigration.
(Source : DARES - Artemis - Strasbourg Policy Center - OFII)

13 septembre 2025

Nicolas Dupont-Aignan
13/9/2025

Des centaines de milliers de manifestants à Londres pour dire STOP à la submersion migratoire. De l’autre côté de la Manche le peuple britannique enfin se lève pour défendre sa civilisation millénaire et ne pas mourir. Debout les Français !
Vidéo ↴

31 août 2025

Gastel Etzwane
31/8/2025

Montée de la contestation en Grande-Bretagne contre l’accueil massif des demandeurs d’asile

Des manifestations régulières se tiennent devant les hôtels réquisitionnés par l’État, où plus de 30 000 migrants sont logés, répartis dans environ 200 établissements. La nuit, des militants hissent le drapeau britannique devant ces lieux comme acte de défi.
Cette colère, qui s’exprime dans les banlieues comme dans les provinces, est nourrie par un sentiment d’injustice : alors que la population britannique subit la crise économique et des services publics saturés, les demandeurs d’asile bénéficient de chambres d’hôtel et de prestations coûteuses. Les slogans "Protégeons nos enfants" ou "Ce n’est pas leur maison" traduisent un rejet profond. Des figures politiques et médiatiques, en Grande-Bretagne comme à l’étranger, relaient ce discours et amplifient la contestation.
On peut comprendre la colère des Britanniques. L’État dépense chaque jour des millions de livres pour loger des migrants dans des hôtels, couvrant hébergement, repas et sécurité. Ce coût exorbitant, supporté par le contribuable, choque d’autant plus que le citoyen britannique moyen voit son niveau de vie se dégrader : inflation, prix de l’énergie en hausse, logement hors de prix. L’Anglais de la classe moyenne se serre la ceinture, pendant que ses impôts financent des chambres d’hôtel pour des étrangers arrivés sans titre.
La France connaît une situation très proche. Elle consacre déjà plusieurs milliards d’euros par an à la prise en charge des demandeurs d’asile et des migrants (hébergements d’urgence, allocations, soins). Comme au Royaume-Uni, les hôtels sont régulièrement réquisitionnés pour les loger. Pendant ce temps, le Français moyen subit la baisse du pouvoir d’achat, la raréfaction des logements sociaux et la dégradation des services publics.
La Grande-Bretagne illustre ce qui attend la France : un pays déjà profondément transformé, où la population autochtone se sent dépossédée, tandis que les pouvoirs publics persistent à financer massivement l’accueil des migrants. La passivité française étonne, car les symptômes sont identiques : coût insupportable pour les finances publiques, déséquilibre démographique, sacrifices imposés aux classes moyennes.
En somme, la colère britannique est une réaction à la fois économique et identitaire. Et l’on peut se demander combien de temps la France restera encore spectatrice, alors qu’elle suit la même trajectoire.

5 juin 2025

Yann Bizien

-5/6/2025- Cette décision de Donald Trump est souveraine. Elle est fondée avant tout sur des motifs de sécurité nationale.
Cette interdiction s'applique à l'Afghanistan, à la Birmanie, au Tchad, au Congo-Brazzaville, à la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
Sept autres pays sont par ailleurs visés par des restrictions : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela (Maison Blanche).
La décision de Donald Trump est la marque du courage et de la responsabilité. Elle traduit une volonté de garantir l'inviolabilité des frontières américaines et la sécurité du peuple américain.
Trump rappelle aux dirigeants européens qu'il ne veut pas faire subir au peuple américain les multiples phénomènes constatés sur notre continent, qui impactent notre sécurité, notre identité et notre unité nationale.

27 janvier 2025

USA - EXPULSIONS EN COURS : DONALD TRUMP N’A JAMAIS ÉTÉ L’ENNEMI DES MIGRANTS

Marc Amblard

- 27/1/2025 - En 2017, j’en étais un et son administration m’a ouvert grand les bras en m’offrant dès le 1er jour une belle carte verte ainsi qu’aux membres de ma famille. 5 ans plus tard, elle nous accordait la nationalité américaine. Merci.
Trump est simplement opposé à ceux qui entrent aux États-Unis sans y être autorisés, donc en violant la loi.
La nuance est facile à comprendre, non ?
Si un étranger pénètre chez vous durant la nuit en forçant la porte, allez-vous lui proposer la chambre d’ami ou bien ferez-vous le nécessaire pour l’expulser ? Dans ce dernier, cas doit-on vous considérer comme d’extrême droite ?

21 novembre 2024

La tolérance zéro pour ceux qui doivent tout tolérer

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français




- 20/11/2024 - La bourde récente de Retailleau, pourtant le ministre le moins mal-aimé de ce gouvernement qui ne représente quasiment personne, en dit long sur le chemin que prend la France. Pour en connaître le tracé, il faut regarder de l’autre côté de la Manche, où le premier Ministre laisse sortir de prison des délinquants étrangers, ou d’origine étrangère, auteurs de faits graves, pour faire de la place afin de faire exécuter des peines de prison fermes pour des Anglais de souche coupables simplement d’un tweet anti-gouvernemental. Retailleau donc promet la « Tolérance zéro ». L’expression a été popularisé par Rudolph Giuliani, maire de New-York, quand il s’est agit de reprendre la main dans cette ville gangrenée par la délinquance. Mais chez nous Retailleau l’envisage pour les agriculteurs qui auraient le toupet de ne pas accepter de mourir en silence. On l’attendait, ce Bruno, sur les caillasseurs de policiers, les auteurs de délits de fuite et de rodéo, les dealers de drogue, les violeurs, auteurs de violence en réunion, décapiteurs de profs, terroristes et habituels casseurs et incendiaires d’un peu tout… mais non. Il faut dire que les auteurs des forfaits précités ont tous une caractéristique commune, ethnico-religieuse, dont il ne faut pas parler et qui semble les mettre à l’abri des foudres d’une justice qui persiste, non pas à être laxiste, mais à donner sa pleine mesure pour un seul type de profil : la population d’origine, comme en Angleterre.

Et nous aurions tort de penser que cela pourrait en être autrement. Macron a publiquement soutenu son homologue britannique et on se souvient qu’il avait envisagé de faire tirer à balles réelles sur les Gilets Jaunes, ces séditieux. Quant à tirer sur les auteurs exotiques de délits de fuite à bord de voitures volées, c’est une autre histoire, ils sont objectivement protégés, à la fois par leur origine et par une presse qui monte au créneau au quart de tour pour défendre ces racailles, quand le décès d’un Thomas ou d’une Lilou, sous les coups de ces mêmes racailles, est systématiquement amoindri, dévalorisé et même moqué.

Retailleau donc, en droite ligne de ses prédécesseurs, prône la tolérance zéro uniquement pour ceux qui doivent tout tolérer et pour pour qui l’armada politico-médiatico-judiciaire veille bien à ce qu’ils ne soient pas tentés de se défendre et qu’ils acceptent de disparaître en silence, comme dans cette Angleterre qui montre le chemin. En réalité, les Français ont bien compris que leur propre gouvernement travaillait contre eux, qu’ils seraient ratissés jusqu’au dernier euro, pour que l’on puisse continuer à financer l’AME et l’aide sociale au tout-venant, alors même que tous les départements, régions, ou presque, sont en quasi cessation de paiement et qu’on soigne moins bien les provinciaux qui cotisent que les migrants oisifs et revendicatifs. La « tolérance zéro », on l’attend avec ceux qui rentrent dans des maisons qui ne leur appartiennent pas et s’y installent avec la protection du législateur, avec les fauteurs de trouble habituels, qui malgré une recherche d’excuses permanente et des motifs de libération alambiqués, arrivent tout de même à être majoritaires dans les prisons et quasiment dans toutes les prisons d’Europe. À l’image de ce père d’élève venu menacer de mort un proviseur parce que l’institution scolaire avait eu le malheur de demander à sa fille de retirer son voile. Huit mois de vie gâchée pour le fonctionnaire et au final un stage de citoyenneté et une simple amende pour le coupable, autant dire, rien. L’ethnicisation de la justice n’est pas qu’une impression, c’est une réalité quotidienne que nous avons déjà dénoncée au RPF, au vu de peines souvent incroyablement clémentes pour des faits graves, à condition que le prévenu ait le profil habituel. Il faudrait, comme l’a fait le Général de Gaulle en son temps, faire le ménage dans les juges collabos.

En réalité, il faut exécuter les OQTF, utiliser des moyens de pression sur les pays d’origine. Expulser à la première condamnation. Réserver les prestations sociales aux seuls Français. Déchoir de nationalité française les binationaux condamnés. Supprimer le droit du sol. Instaurer la faute professionnelle pour un juge qui libère un condamné qui récidive immédiatement. Supprimer les prestations sociales pour les multirécidivistes. Rétablir la responsabilité de leur progéniture pour les parents habituellement déresponsabilisés. Remettre au goût du jour le principe gaulliste de « un seul pays et une seule loi », pour tout le monde, dans un paysage où une catégorie spécifique de personnes est systématiquement exonérée au prétexte de son statut de « victime d’un racisme systémique ». Retailleau qui a fait illusion apparaît maintenant en droite ligne des pires gauchistes protégeant leur fond de commerce issu de l’importation. La France attend autre chose pour sortir du bourbier de l’échec sécuritaire dans quasiment tous les registres de la délinquance.

Non seulement nous n’en prenons pas le chemin, mais la presse propagandiste garde sa tendance à vouloir expliquer que ce qui nous arrive est une richesse et un bienfait, au moment où les entreprises du 93 doivent faire escorter leurs salariés pour être sûres de les retrouver en bonne santé le lendemain. Ce ministre-là doit encore prouver qu’il est à l’écoute des Français, ou du moins qu’il en a la simple intention, se reconnecter au réel et comprendre d’où vient la réalité de quasiment toute la délinquance française.

21 octobre 2024

Ze Rhubarbe Blog

Excellent documentaire sur les migrants (ici appelés "exilés") qui risquent leur vie pour traverser la Manche via la mafia des passeurs.
Le réalisateur interroge des exilés qui tentent la traversée, des bénévoles (Osmose 62) qui leur apportent une aide humanitaire, et des passeurs. Il parvient également à prendre la mer sur l'un de ces radeaux, et filmer le passage jusqu'à l'arrivée des secours côté britannique.
Là, il découvre que certains exilés arrivent effectivement à se reconstruire une vie, mais pas tous, et qu'un certain nombre cherche même à rejoindre le continent.
Il manque le point de vue des autorités, mais celui-là on le connaît déjà.

Cliquer sur l'image (vidéo de 50 mn 41s) ↴

12 août 2024

Royaume-Uni : la presse en pleine pignouferie pendant que s’installe une dictature orwellienne

H16

12/8/2024 - Il y a quelques jours, à Southport au Royaume-Uni, un immigré rwandais a poignardé à mort des fillettes de 6 à 9 ans pendant un cours de danse sur de la musique de Taylor Swift. Plus récemment, on apprend qu’à Vienne des Turcs prévoyaient un carnage dans le public de Taylor Swift. Au passage, on rappellera qu’en mai 2017, à Manchester, un islamiste s’était fait exploser dans le public pendant un concert d’Ariana Grande, causant la mort de 22 personnes, dont la plus jeune s’appelait Saffie-Rose Roussos et avait 8 ans.

Une conclusions s’impose à tous : de nos jours, la musique pop devient de plus en plus dangereuse.


Devant ce constat, plusieurs villes britanniques se sont enflammées : sortant en masse pour réclamer la fin de la musique pop dangereuse, des hordes de fascistes d’extrême droite vraisemblablement agités par Vladimir Poutine se sont donnés le mot et tentent de s’en prendre, sans aucune raison, à de pacifiques communautés musulmanes qui n’ont rien demandé à personne et se retrouvent contraintes de fuir leurs quartiers. La police tente maladroitement de faire revenir le calme en faisant quelques annonces, mais devant les émeutiers, doit employer la manière forte pour faire revenir le calme dans plusieurs villes.

Cependant, grâce à l’habile filtrage des réseaux sociaux et grâce au rappel des lois censur contrôlant finement les discours en ligne – pour la sécurité de tous, bien sûr – la situation revient progressivement à la normale.

À ce point du billet, vous trouvez peut-être la description de ce qui se passe outre-Manche particulièrement tordue voire à la limite de l’odieux, des gamines ayant trouvé la mort.

C’est pourtant, l’humour du désespoir en moins, un reflet assez proche du “travail” qui a été réalisé par la presse, tant britannique que française dont les premiers articles consacrés à la question firent surtout mention d’une extrême droite prenant prétexte du tragique incident (apparemment, “triple meurtre” est trop cru pour les chastes lecteurs de la presse gouvernementale) pour se lancer dans des troubles et des émeutes, en notant à chaque fois que possible comment une abominable fausse rumeur avait attribué à tort les homicides à un migrant musulman alors qu’il s’agissait d’un authentique Britannique (dont les parents sont Rwandais mais on s’en fiche) et bien sûr tout à fait chrétien.

Il aura ensuite fallu attendre plusieurs jours pour voir ce sujet apparaître dans la presse française et lorsqu’il est apparu, ce fut pour évoquer des émeutes forcément xénophobes attisées par une extrême droite décomplexée, là encore agitée par une horrible rumeur infondée.

La mécanique est connue, le procédé médiatique rôdé et le résultat standard : les causes profondes sont passées sous silence ou minimisées, les manifestants immédiatement étiquetés fascistes ou d’extrême droite alors qu’inversement, les contre-manifestations des militants d’extrême-gauche sont qualifiées d’antiracistes et amplement couvertes, et les rassemblements d’islamistes armés qui se terminent en passage à tabac de Britanniques un peu trop blancs à leur goût sont tout bonnement escamotés.


L’observateur extérieur, celui qui s’en tiendrait à la presse de grand chemin, devrait grosso-modo se contenter de ça.

En grattant un peu (notamment sur les quelques réseaux sociaux où la parole n’est pas trop filtrée), et en première analyse, l’observateur pourrait peut-être noter que ces faits sont la conséquence logique d’une immigration incontrôlée et mal intégrée sans que ce constat d’évidence n’amène à rien de réellement opérationnel.

Cependant, pour celui qui fait l’effort de s’informer autrement que par les canaux officiels, subventionnés et autorisés, il apparaît en seconde analyse que les hordes de barbares (il n’y a pas d’autres mots) qui ont, pendant des années, prostitué des enfants par centaines dans le nord de l’Angleterre à Roterham ne sont pas seulement le résultat sordide d’une tournure d’esprit perverse, d’une moralité ou d’une décence basique complètement absente, mais surtout et d’abord de l’abandon en rase campagne des autorités de toute capacité à faire régner la loi (rien que la loi mais toute la loi).

Pour rappel, ces autorités n’avaient pas agi par peur d’être accusées de racisme, les bandes criminelles étant composées de Pakistanais plus ou moins fraîchement arrivées dans le Royaume. Le scandale avait quelque peu ému, mais sa répétition au cours des années suivantes dans d’autres patelins britanniques (Telford, Rochdale, Huddersfield …) a largement démontré la capacité étonnante des autorités à s’aplatir à chaque fois un peu plus bas.


Si elles avaient agi, en temps et en heure, sans considération de l’opinion très bruyante mais ultra-minoritaire des petits groupes médiatiques d’une gauche dégénérée, les communautés où furent perpétrées ces actes atroces auraient compris qu’aucun passe-droit spécifique ne leur était magiquement accordé. Las : comme ce ne fut pas le cas, passe-droit il y eut, qui fut donc utilisé autant que possible, à tout propos et hors de propos, et surtout pour couvrir les actes les plus sordides.

D’années en années, de scandales répugnants en abandons consternants, la justice britannique est officiellement (et avec une décontraction quasiment assumée) devenue à deux vitesses, avec un traitement des infractions des Blancs outrancièrement défavorable sauf lorsque ces infractions vont dans le sens officiel des autorités :


Là encore, cette situation, aussi inique soit-elle, n’est que la conséquence directe et implacable de cet abandon qui a consisté à placer en haut de la pyramide des devoirs celui d’être inclusif de tout – y compris du pire – tolérant de tout – y compris des intolérants – et de placer cet impératif politiquement correct au-dessus même des devoirs pourtant quintessentiels de justice et de l’application stricte de la Loi.

Ce qu’on observe actuellement, c’est la perpétuation de la même lancée : ce ne sont pas d’abord des islamistes qui s’en prennent à des autochtones, ce sont d’abord des autorités qui ont fait le choix politiquement correct avant de faire celui de la Loi, celui de placer plus haut le respect du déni officiel de la réalité de terrain, que l’application des principes essentiels de la vie en société.

On en arrive au point d’absurdité où une personne qui poste les mauvais mèmes sera poursuivie en justice et condamnée plus sévèrement qu’une personne qui aura tué ou violé, au point de faire libérer un condamné pour meurtre afin de le remplacer dans sa cellule par un protestataire trop ouvertement contre le gouvernement.


Or ceci n’est pas un rappel à l’ordre. C’est un appel à écraser la pensée qui gratte, l’information qui dérange, et de le faire de la manière la plus forte possible : on va vous coller en prison si vous dites ou pensez de travers, bien avant ceux qui tuent, ceux qui blessent, ceux qui frappent et ceux qui excluent alors même que la doxa officielle impose de ne pas tuer, blesser, frapper et, surtout et avant tout, de ne surtout pas exclure.


Cet abandon des autorités s’accompagne et se renforce de la pire des veuleries, celle d’une presse qui s’est systématiquement muée en porte-voix des mafias locales (de passeurs, d’islamistes, de politiciens véreux, d’ONG aux agendas délétères pour ne citer que ceux-là), et a donné au gouvernement toute latitude pour pousser sa propagande.

Ce fut particulièrement visible pendant tout l’épisode du Covid et ce qui se passe au Royaume-Uni en est une nouvelle illustration : à mesure que la fraude multiculturelle se dévoile, que les conséquences d’une justice à deux vitesses se font chaque jour plus visibles, les autorités basculent vers l’usage de plus en plus violent de la force.

Tout ceci ne peut pas bien se terminer.


https://h16free.com/2024/08/12/78401-royaume-uni-la-presse-en-pleine-pignouferie-pendant-que-sinstalle-une-dictature-orwellienne

28 juin 2024

Catherine Gaillard

Eh toi, le happy few, le bienveillant à direction unique, viens vivre seulement un mois dans mon quartier, viens voir ce qu’il est devenu alors qu'il était si agréable à vivre, viens voir les trafics, la violence qui y règnent en maître depuis deux décennies maintenant (trois meurtres l’été dernier dont un en plein après-midi), les coups de feu la nuit sans que la police intervienne, viens voir mon hall d’immeuble, le local poussettes et vélos confisqués. Viens pendant un mois, tourner ta clef dans la serrure en regardant si un des types qui fait son trafic en bas ne t’a pas suivie dans l’escalier, et ensuite laisse-moi voir ton bulletin de vote. Les photos d’incendie sont prises de ma fenêtre. Mes seules consolations : mes filles devenues adultes, ont heureusement pu s’extraire du quartier du « vivre-ensemble ». Et "on" a obtenu une magnifique mosquée de 6 millions d'euros (bail emphytéotique avec la mairie) pendant que les services publics, dont l'hôpital, s'effondrent. Tu as bien lu : 6 millions de prêts pour la nouvelle mosquée. Je te laisse imaginer l’environnement du vendredi...










14 mai 2024

Conférence sur l'immigration à l'Université Populaire de la Roya

Jacques COTTA

11/5/2024 - Alors que le thème de l'immigration revient de façon récurrente dans l'actualité, alors qu'il est largement instrumentalisé de tous les côtés, il est utile d'en parler sérieusement en termes politiques pour comprendre et agir... C'est le but de cette conférence que j'ai faite à l'Université Populaire de la Roya ce 10 mai 2024.

⇒ https://www.youtube.com/watch?v=Q3--_Jud3ec

6 mai 2024

Comprendre le pacte européen sur l’asile et la migration

Maxime Tandonnet


26/4/2024 - Le pacte européen sur l’asile et la migration fait relativement peu parler de lui dans les médias et pourtant, il devrait compter pour l’avenir des Européens. Il vient d’être approuvé par le Parlement européen le 10 avril dernier. Auparavant, il avait été adopté par le Conseil des ministres européens le 20 décembre 2023. Constitué de neuf règlements européens et d’une directive, ce pacte, en négociation depuis des années, est censé apporter une réponse à la crise migratoire de 2015-2016 qui se prolonge. Il doit entrer en vigueur à partir de 2026.

Au bref, quel est son contenu ? Il prévoit un filtrage des migrants irréguliers (300 000 en 2023 selon Frontex) sur tous les points de leur entrée dans l’Union européenne (grands aéroports, frontières terrestres orientales, rives de la Méditerranée…). Des centres d’accueil fermés seraient installés à proximité des points d’entrée. Les migrants présentant une demande d’asile pour être autorisés à entrer en Europe feraient l’objet d’un tri. Ceux dont la demande d’asile a peu de chance d’être acceptée (taux d’acceptation du statut de réfugié concernant les nationaux de leur pays d’origine de moins de 20% dans l’UE) feraient l’objet d’un examen accéléré sur place de leur demande d’asile dans les 12 jours. En cas de rejet de leur demande, ils seraient renvoyés dans leur pays dans un délai de 12 jours. Cette règle ne serait pas applicables aux mineurs non accompagnés, autorisés à entrer dans l’Union européenne. Les autres demandeurs d’asile (plus de 20% de taux d’acceptation par pays d’origine), seraient autorisés à entrer dans l’Union européenne. Leur demande d’asile serait examinée dans le pays par lequel ils sont arrivés – principe maintenu du règlement Dublin III. Mais 30 000 d’entre eux feraient l’objet d’un transfert dans d’autres pays de l’Union pour l’examen de leur demande, selon une clé de partage liée à la population totale. Les pays refusant de les prendre en charge – conformément à la règle du pacte – seraient sanctionnés d’une amende de 20 000 € par demandeur d’asile. En période de crise ou d’afflux massif, les règles changent. Le taux de 20% d’acceptation pour mettre en œuvre la procédure accélérée peut être remonté à 50%. Le nombre de demandeurs d’asile répartis dans toute l’Europe peut excéder les 30 000. etc.

Mon avis ? une impressionnante construction bureaucratique, une sorte de Gosplan fondé non sur des produits industriels et agricoles mais sur des êtres humains qui n’a aucune chance de jamais fonctionner. Tout repose sur la possibilité de renvoyer massivement dans leur pays des demandeurs d’asile déboutés dans un bref délai. Absurde : quand ils ont détruit leurs documents d’identité et refusent de décliner leur identité, voire s’opposent physiquement à leur retour, on n’a jamais su les rapatrier, sauf exceptionnellement selon des procédures d’identification lourdes et aléatoires. L’enfermement dans des centres sur toute la zone frontalière et l’organisation pratique du tri soulève de gigantesques difficultés pratiques face à des centaines de milliers d’arrivés. Et puis la répartition impérative : c’est toujours le même raisonnement, on traite les gens comme des marchandises inertes sans tenir compte du fait que ce sont des personnes qui finiront toujours par se rendre où elles le désirent malgré toutes les escortes et les surveillances policières. Cette logique de la contrainte physique a toujours lamentablement échoué comme le savent tous ceux qui ont travaillé sur le sujet (Convention puis règlements Dublin I, II et III…). La seule issue possible et raisonnable à la crise migratoire est un traitement des demandes en amont, dans les pays d’origine ou de transit, et une répression sans faille des filières esclavagistes qui organisent les transferts par la Méditerranée, accompagnés d’un effort massif européen d’aide au développement. Mais il est tellement plus difficile de choisir et de décider, d’agir dans le concret, que de construire des usines à gaz à force de règlements et de directives !

15 avril 2024

LA MÉPRISE DES ANGES

Gabriel Nerciat

13/4/2024 - Combien sont-ils, venus de Syrie, d'Afghanistan, de Libye, de Tunisie, de Tchétchénie, du Maroc ou d'ailleurs, à avoir été accueillis en France au titre de réfugiés politiques (ou de réfugiés tout court, d'ailleurs, puisque désormais tout migrant sans visa se considère d'entrée de jeu comme un réfugié) et susceptibles de perpétrer, contre des Français ou des compatriotes et des coreligionnaires vivant ici, des agressions du même type que celle de Bordeaux - lesquelles n'ont rien à voir avec le terrorisme, nous certifient une fois de plus les procureurs de la République et les journalistes assermentés.
Les élites libérales occidentales croient communément que la grandeur des nations héritières des Lumières européennes est de recueillir sans mégoter tous les réfugiés de la Terre qui le souhaitent, et qu'en retour ces derniers en seront éternellement reconnaissants aux nations occidentales et à leurs habitants.
Mais pourtant, il y a longtemps qu'on sait, même avant les attentats du Bataclan, que des réfugiés de sensibilité islamiste peuvent assez facilement se retourner contre les nations dont les principes du droit leur garantissent une protection inconditionnelle contre la vindicte de leur gouvernement.
Car un islamiste en terre infidèle est presque un apostat s'il accepte de vivre sans un minimum d'hostilité ouverte au milieu d'une nation mécréante ou chrétienne uniquement pour sauver sa peau.
Le frériste ou le salafiste qui veut en finir avec Bachar el Assad, le président Saïed ou avec Poutine en personne (comme d'ailleurs Ursula von der Leyen, Laurent Fabius ou Donald Tusk, l'imbécile infatué qui dirige la Pologne) ne peut sans déchoir se montrer reconnaissant envers ceux qui l'accueillent.
Dans la fameuse citation souvent rappelée de Julien Freund à l'intention de Jean Hyppolite pendant la guerre froide ("Vous croyez que c'est vous qui devez vous abstenir de désigner l'ennemi ; or c'est l'ennemi qui vous désigne"), on néglige souvent la réponse, implicite mais ferme, que font depuis trente ans les successeurs de Hyppolite, bien moins subtilement hégéliens que lui : "L'ennemi nous désigne peut-être, mais ce n'est pas pour cela que nous lui accorderons le privilège de le reconnaître comme tel. Il en va de la nature même de l'estime que nous nous portons, et de l'universalité des valeurs qui la fondent".
Et c'est bien le coeur du problème : les élites occidentales préfèrent encore le suicide à une survie problématique, qui acterait en réalité la certitude de leur défaite intérieure.
Feu Robert Badinter, d'ailleurs, dans sa philosophie abolitionniste, ne raisonnait pas différemment : ce n'est pas parce que les assassins résolument tuent, que l'Etat doit les imiter sous le futile prétexte de garantir l'ordre civil et la sécurité physique des citoyens.
Qui veut faire l'ange ne craint plus la bête, aurait dû dire Pascal, et la bête le sait quand elle fond sur lui.

12 avril 2024

LE PACTE DE TROP

Gabriel Nerciat

11/4/2024 - Ce pacte foireux, voté à la va-vite à la demande d'Ursula von der Leyen deux mois avant la percée des partis souverainistes annoncée pour les prochaines élections européennes, est, depuis la création de l'euro, la pire et la plus scélérate escroquerie qu'ait jamais produite ce pouvoir abusif et parodiquement impérial de l'UE.
Vendu aux opinions comme un gage de fermeté, il ne changera rigoureusement rien à l'incapacité (volontaire) des autorités de Bruxelles de protéger le continent des flux d'invasion migratoire venus d'Afrique ou d'Asie centrale, ne serait-ce que parce que les prétendus réfugiés, une fois "filtrés" et acceptés légalement en Europe avant d'être répartis autoritairement entre les Etats membres, pourront se déplacer où ils le veulent, tandis que les autres (non-filtrés) continueront à se jouer comme aujourd'hui des frontières-passoires de Schengen.
Mais surtout, il permet, sans modifier le traité de Lisbonne ni passer par un nouveau traité soumis à consultations référendaires, de transférer définitivement à la Commission de Bruxelles la souveraineté territoriale de chacune des nations de moins en moins souveraines membres de ce club de fous.
Exactement comme la guerre en Ukraine et la désignation de la Russie comme ennemi prioritaire de l'Europe sert déjà de levier à Macron et aux dirigeants de l'UE pour imposer aux opinions nationales la marche forcée vers une armée européenne de plus en plus intégrée aux ordres de l'OTAN.
Le plus scandaleux dans cette affaire est la trahison de cette souillon de Giorgia Meloni (et de ses alliés français zemmouriens, qui ont voté à Strasbourg en faveur d'une partie ou de la totalité du texte), qui avait été élue précisément pour empêcher l'adoption de ce pacte.
Si c'est ça, l'union des droites, en effet qu'ils se la carrent là où on pense.
De ce désastre, toutefois, émerge une certitude : si les nationaux-populistes arrivent au pouvoir, il ne faudra pas seulement qu'ils dénoncent ce texte ; ils devront refuser de l'appliquer sans verser un centime d'euro à l'UE (qui pourra légalement leur imposer vingt mille euros d'amende par migrant refoulé).
C'est parce que les gnomes de Bruxelles et leurs complices ne savent pas "jusqu'où ils peuvent aller trop loin" qu'ils finiront un jour par chuter.

16 janvier 2024

Catherine Gaillard

Ah, ça fait peur, on aimerait enfouir ça parce qu'on a l'impression que ça ne nous concerne pas directement, c'est eh bien c'est un leurre, nous devons TOUS absolument regarder la vérité en face ; vous l'avez peut-être compris, je vis dans une cité HLM qui est en train de devenir depuis une grosse dizaine d'années un tiers-monde, j'ai déjà partagé à plusieurs reprises des photos : poubelles, voitures, arbres brûlés, chips, emballages gras, macdo, bouteilles, canettes au sol, alors qu'il y a des poubelles tous les 10 m, bagnoles et quads traversant à toute pompe l'ère de jeux des enfants, motos et voitures volées à demi cramées dans les coins pour masquer les immatriculations, j'ai raconté les trafics de drogues (trois meurtres, pardon, ASSASSINATS, l'été dernier, deux par balles, un par couteau), les choufs postés dès la sortie du métro depuis... des années (ils ont juste remisé les banquettes et les fauteuils, un peu trop ostentatoires) !!!
Et je vous ai raconté toutes les "anecdotes" révélatrices ; mais je ne raconte pas tout, sinon mon mur FB ne servirait plus qu'à ça. Dernier exemple : avant-hier, promenant mon chien de poche - chihuahua - je croise un homme encapuchonné qui marchait lentement en psalmodiant. Il ramasse un bâton et me dit de m'éloigner "car il est propre, il fait ses 5 prières". Comme je réponds que moi aussi je suis propre, il me dit que "non, parce que si je regardais dans ta culotte il y a des virgules" (voyez les obsessions). Il continue en évoquant "la loi française qui oblige à tenir son chien en laisse". Comme je lui conseille, puisque je suis selon lui contrevenante, d'appeler la police, il finit par me menacer : "non j'appelle pas la police, j'appelle quelqu'un qui va venir te casser la gueule" (il imagine donc que la loi française l'autorise à proférer des menaces de violences sur la voie publique). Bon, ma fille m'a appelée à ce moment précis et j'ai mis fin à "l'échange".
Alors bien sûr, un de mes enfants n'a pas reçu une décharge de kalach en plein visage pendant qu'il était dans sa chambre, personne chez moi n'a été tué par une balle perdue alors qu'il était dans son lit en plein sommeil, mais ce n'est dû qu'au bon vouloir de la Providence... Hier, un homme d'origine africaine assis sur un banc, les yeux dans le vague, avec son portable à fond, une bouteille de rosé à demi vidée près de lui... penser à ne pas passer par là au retour. Vous voyez l'ambiance ? Tous les logements sociaux, toutes les cités populaires, seront-ils bientôt complètement uniquement investis par ce genre de population ? À simple vue d'œil ça en prend la tournure.