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27 janvier 2025

USA - EXPULSIONS EN COURS : DONALD TRUMP N’A JAMAIS ÉTÉ L’ENNEMI DES MIGRANTS

Marc Amblard

- 27/1/2025 - En 2017, j’en étais un et son administration m’a ouvert grand les bras en m’offrant dès le 1er jour une belle carte verte ainsi qu’aux membres de ma famille. 5 ans plus tard, elle nous accordait la nationalité américaine. Merci.
Trump est simplement opposé à ceux qui entrent aux États-Unis sans y être autorisés, donc en violant la loi.
La nuance est facile à comprendre, non ?
Si un étranger pénètre chez vous durant la nuit en forçant la porte, allez-vous lui proposer la chambre d’ami ou bien ferez-vous le nécessaire pour l’expulser ? Dans ce dernier, cas doit-on vous considérer comme d’extrême droite ?

21 novembre 2024

La tolérance zéro pour ceux qui doivent tout tolérer

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français




- 20/11/2024 - La bourde récente de Retailleau, pourtant le ministre le moins mal-aimé de ce gouvernement qui ne représente quasiment personne, en dit long sur le chemin que prend la France. Pour en connaître le tracé, il faut regarder de l’autre côté de la Manche, où le premier Ministre laisse sortir de prison des délinquants étrangers, ou d’origine étrangère, auteurs de faits graves, pour faire de la place afin de faire exécuter des peines de prison fermes pour des Anglais de souche coupables simplement d’un tweet anti-gouvernemental. Retailleau donc promet la « Tolérance zéro ». L’expression a été popularisé par Rudolph Giuliani, maire de New-York, quand il s’est agit de reprendre la main dans cette ville gangrenée par la délinquance. Mais chez nous Retailleau l’envisage pour les agriculteurs qui auraient le toupet de ne pas accepter de mourir en silence. On l’attendait, ce Bruno, sur les caillasseurs de policiers, les auteurs de délits de fuite et de rodéo, les dealers de drogue, les violeurs, auteurs de violence en réunion, décapiteurs de profs, terroristes et habituels casseurs et incendiaires d’un peu tout… mais non. Il faut dire que les auteurs des forfaits précités ont tous une caractéristique commune, ethnico-religieuse, dont il ne faut pas parler et qui semble les mettre à l’abri des foudres d’une justice qui persiste, non pas à être laxiste, mais à donner sa pleine mesure pour un seul type de profil : la population d’origine, comme en Angleterre.

Et nous aurions tort de penser que cela pourrait en être autrement. Macron a publiquement soutenu son homologue britannique et on se souvient qu’il avait envisagé de faire tirer à balles réelles sur les Gilets Jaunes, ces séditieux. Quant à tirer sur les auteurs exotiques de délits de fuite à bord de voitures volées, c’est une autre histoire, ils sont objectivement protégés, à la fois par leur origine et par une presse qui monte au créneau au quart de tour pour défendre ces racailles, quand le décès d’un Thomas ou d’une Lilou, sous les coups de ces mêmes racailles, est systématiquement amoindri, dévalorisé et même moqué.

Retailleau donc, en droite ligne de ses prédécesseurs, prône la tolérance zéro uniquement pour ceux qui doivent tout tolérer et pour pour qui l’armada politico-médiatico-judiciaire veille bien à ce qu’ils ne soient pas tentés de se défendre et qu’ils acceptent de disparaître en silence, comme dans cette Angleterre qui montre le chemin. En réalité, les Français ont bien compris que leur propre gouvernement travaillait contre eux, qu’ils seraient ratissés jusqu’au dernier euro, pour que l’on puisse continuer à financer l’AME et l’aide sociale au tout-venant, alors même que tous les départements, régions, ou presque, sont en quasi cessation de paiement et qu’on soigne moins bien les provinciaux qui cotisent que les migrants oisifs et revendicatifs. La « tolérance zéro », on l’attend avec ceux qui rentrent dans des maisons qui ne leur appartiennent pas et s’y installent avec la protection du législateur, avec les fauteurs de trouble habituels, qui malgré une recherche d’excuses permanente et des motifs de libération alambiqués, arrivent tout de même à être majoritaires dans les prisons et quasiment dans toutes les prisons d’Europe. À l’image de ce père d’élève venu menacer de mort un proviseur parce que l’institution scolaire avait eu le malheur de demander à sa fille de retirer son voile. Huit mois de vie gâchée pour le fonctionnaire et au final un stage de citoyenneté et une simple amende pour le coupable, autant dire, rien. L’ethnicisation de la justice n’est pas qu’une impression, c’est une réalité quotidienne que nous avons déjà dénoncée au RPF, au vu de peines souvent incroyablement clémentes pour des faits graves, à condition que le prévenu ait le profil habituel. Il faudrait, comme l’a fait le Général de Gaulle en son temps, faire le ménage dans les juges collabos.

En réalité, il faut exécuter les OQTF, utiliser des moyens de pression sur les pays d’origine. Expulser à la première condamnation. Réserver les prestations sociales aux seuls Français. Déchoir de nationalité française les binationaux condamnés. Supprimer le droit du sol. Instaurer la faute professionnelle pour un juge qui libère un condamné qui récidive immédiatement. Supprimer les prestations sociales pour les multirécidivistes. Rétablir la responsabilité de leur progéniture pour les parents habituellement déresponsabilisés. Remettre au goût du jour le principe gaulliste de « un seul pays et une seule loi », pour tout le monde, dans un paysage où une catégorie spécifique de personnes est systématiquement exonérée au prétexte de son statut de « victime d’un racisme systémique ». Retailleau qui a fait illusion apparaît maintenant en droite ligne des pires gauchistes protégeant leur fond de commerce issu de l’importation. La France attend autre chose pour sortir du bourbier de l’échec sécuritaire dans quasiment tous les registres de la délinquance.

Non seulement nous n’en prenons pas le chemin, mais la presse propagandiste garde sa tendance à vouloir expliquer que ce qui nous arrive est une richesse et un bienfait, au moment où les entreprises du 93 doivent faire escorter leurs salariés pour être sûres de les retrouver en bonne santé le lendemain. Ce ministre-là doit encore prouver qu’il est à l’écoute des Français, ou du moins qu’il en a la simple intention, se reconnecter au réel et comprendre d’où vient la réalité de quasiment toute la délinquance française.

21 octobre 2024

Vincent Verschoore

Excellent documentaire sur les migrants (ici appelés "exilés") qui risquent leur vie pour traverser la Manche via la mafia des passeurs.
Le réalisateur interroge des exilés qui tentent la traversée, des bénévoles (Osmose 62) qui leur apportent une aide humanitaire, et des passeurs. Il parvient également à prendre la mer sur l'un de ces radeaux, et filmer le passage jusqu'à l'arrivée des secours côté britannique.
Là, il découvre que certains exilés arrivent effectivement à se reconstruire une vie, mais pas tous, et qu'un certain nombre cherche même à rejoindre le continent.
Il manque le point de vue des autorités, mais celui-là on le connaît déjà.

Cliquer sur l'image (vidéo de 50mn 41s) ↴

12 août 2024

Royaume-Uni : la presse en pleine pignouferie pendant que s’installe une dictature orwellienne

H16

12/8/2024 - Il y a quelques jours, à Southport au Royaume-Uni, un immigré rwandais a poignardé à mort des fillettes de 6 à 9 ans pendant un cours de danse sur de la musique de Taylor Swift. Plus récemment, on apprend qu’à Vienne des Turcs prévoyaient un carnage dans le public de Taylor Swift. Au passage, on rappellera qu’en mai 2017, à Manchester, un islamiste s’était fait exploser dans le public pendant un concert d’Ariana Grande, causant la mort de 22 personnes, dont la plus jeune s’appelait Saffie-Rose Roussos et avait 8 ans.

Une conclusions s’impose à tous : de nos jours, la musique pop devient de plus en plus dangereuse.


Devant ce constat, plusieurs villes britanniques se sont enflammées : sortant en masse pour réclamer la fin de la musique pop dangereuse, des hordes de fascistes d’extrême droite vraisemblablement agités par Vladimir Poutine se sont donnés le mot et tentent de s’en prendre, sans aucune raison, à de pacifiques communautés musulmanes qui n’ont rien demandé à personne et se retrouvent contraintes de fuir leurs quartiers. La police tente maladroitement de faire revenir le calme en faisant quelques annonces, mais devant les émeutiers, doit employer la manière forte pour faire revenir le calme dans plusieurs villes.

Cependant, grâce à l’habile filtrage des réseaux sociaux et grâce au rappel des lois censur contrôlant finement les discours en ligne – pour la sécurité de tous, bien sûr – la situation revient progressivement à la normale.

À ce point du billet, vous trouvez peut-être la description de ce qui se passe outre-Manche particulièrement tordue voire à la limite de l’odieux, des gamines ayant trouvé la mort.

C’est pourtant, l’humour du désespoir en moins, un reflet assez proche du “travail” qui a été réalisé par la presse, tant britannique que française dont les premiers articles consacrés à la question firent surtout mention d’une extrême droite prenant prétexte du tragique incident (apparemment, “triple meurtre” est trop cru pour les chastes lecteurs de la presse gouvernementale) pour se lancer dans des troubles et des émeutes, en notant à chaque fois que possible comment une abominable fausse rumeur avait attribué à tort les homicides à un migrant musulman alors qu’il s’agissait d’un authentique Britannique (dont les parents sont Rwandais mais on s’en fiche) et bien sûr tout à fait chrétien.

Il aura ensuite fallu attendre plusieurs jours pour voir ce sujet apparaître dans la presse française et lorsqu’il est apparu, ce fut pour évoquer des émeutes forcément xénophobes attisées par une extrême droite décomplexée, là encore agitée par une horrible rumeur infondée.

La mécanique est connue, le procédé médiatique rôdé et le résultat standard : les causes profondes sont passées sous silence ou minimisées, les manifestants immédiatement étiquetés fascistes ou d’extrême droite alors qu’inversement, les contre-manifestations des militants d’extrême-gauche sont qualifiées d’antiracistes et amplement couvertes, et les rassemblements d’islamistes armés qui se terminent en passage à tabac de Britanniques un peu trop blancs à leur goût sont tout bonnement escamotés.


L’observateur extérieur, celui qui s’en tiendrait à la presse de grand chemin, devrait grosso-modo se contenter de ça.

En grattant un peu (notamment sur les quelques réseaux sociaux où la parole n’est pas trop filtrée), et en première analyse, l’observateur pourrait peut-être noter que ces faits sont la conséquence logique d’une immigration incontrôlée et mal intégrée sans que ce constat d’évidence n’amène à rien de réellement opérationnel.

Cependant, pour celui qui fait l’effort de s’informer autrement que par les canaux officiels, subventionnés et autorisés, il apparaît en seconde analyse que les hordes de barbares (il n’y a pas d’autres mots) qui ont, pendant des années, prostitué des enfants par centaines dans le nord de l’Angleterre à Roterham ne sont pas seulement le résultat sordide d’une tournure d’esprit perverse, d’une moralité ou d’une décence basique complètement absente, mais surtout et d’abord de l’abandon en rase campagne des autorités de toute capacité à faire régner la loi (rien que la loi mais toute la loi).

Pour rappel, ces autorités n’avaient pas agi par peur d’être accusées de racisme, les bandes criminelles étant composées de Pakistanais plus ou moins fraîchement arrivées dans le Royaume. Le scandale avait quelque peu ému, mais sa répétition au cours des années suivantes dans d’autres patelins britanniques (Telford, Rochdale, Huddersfield …) a largement démontré la capacité étonnante des autorités à s’aplatir à chaque fois un peu plus bas.


Si elles avaient agi, en temps et en heure, sans considération de l’opinion très bruyante mais ultra-minoritaire des petits groupes médiatiques d’une gauche dégénérée, les communautés où furent perpétrées ces actes atroces auraient compris qu’aucun passe-droit spécifique ne leur était magiquement accordé. Las : comme ce ne fut pas le cas, passe-droit il y eut, qui fut donc utilisé autant que possible, à tout propos et hors de propos, et surtout pour couvrir les actes les plus sordides.

D’années en années, de scandales répugnants en abandons consternants, la justice britannique est officiellement (et avec une décontraction quasiment assumée) devenue à deux vitesses, avec un traitement des infractions des Blancs outrancièrement défavorable sauf lorsque ces infractions vont dans le sens officiel des autorités :


Là encore, cette situation, aussi inique soit-elle, n’est que la conséquence directe et implacable de cet abandon qui a consisté à placer en haut de la pyramide des devoirs celui d’être inclusif de tout – y compris du pire – tolérant de tout – y compris des intolérants – et de placer cet impératif politiquement correct au-dessus même des devoirs pourtant quintessentiels de justice et de l’application stricte de la Loi.

Ce qu’on observe actuellement, c’est la perpétuation de la même lancée : ce ne sont pas d’abord des islamistes qui s’en prennent à des autochtones, ce sont d’abord des autorités qui ont fait le choix politiquement correct avant de faire celui de la Loi, celui de placer plus haut le respect du déni officiel de la réalité de terrain, que l’application des principes essentiels de la vie en société.

On en arrive au point d’absurdité où une personne qui poste les mauvais mèmes sera poursuivie en justice et condamnée plus sévèrement qu’une personne qui aura tué ou violé, au point de faire libérer un condamné pour meurtre afin de le remplacer dans sa cellule par un protestataire trop ouvertement contre le gouvernement.


Or ceci n’est pas un rappel à l’ordre. C’est un appel à écraser la pensée qui gratte, l’information qui dérange, et de le faire de la manière la plus forte possible : on va vous coller en prison si vous dites ou pensez de travers, bien avant ceux qui tuent, ceux qui blessent, ceux qui frappent et ceux qui excluent alors même que la doxa officielle impose de ne pas tuer, blesser, frapper et, surtout et avant tout, de ne surtout pas exclure.


Cet abandon des autorités s’accompagne et se renforce de la pire des veuleries, celle d’une presse qui s’est systématiquement muée en porte-voix des mafias locales (de passeurs, d’islamistes, de politiciens véreux, d’ONG aux agendas délétères pour ne citer que ceux-là), et a donné au gouvernement toute latitude pour pousser sa propagande.

Ce fut particulièrement visible pendant tout l’épisode du Covid et ce qui se passe au Royaume-Uni en est une nouvelle illustration : à mesure que la fraude multiculturelle se dévoile, que les conséquences d’une justice à deux vitesses se font chaque jour plus visibles, les autorités basculent vers l’usage de plus en plus violent de la force.

Tout ceci ne peut pas bien se terminer.


https://h16free.com/2024/08/12/78401-royaume-uni-la-presse-en-pleine-pignouferie-pendant-que-sinstalle-une-dictature-orwellienne

28 juin 2024

Catherine Gaillard

Eh toi, le happy few, le bienveillant à direction unique, viens vivre seulement un mois dans mon quartier, viens voir ce qu’il est devenu alors qu'il était si agréable à vivre, viens voir les trafics, la violence qui y règnent en maître depuis deux décennies maintenant (trois meurtres l’été dernier dont un en plein après-midi), les coups de feu la nuit sans que la police intervienne, viens voir mon hall d’immeuble, le local poussettes et vélos confisqués. Viens pendant un mois, tourner ta clef dans la serrure en regardant si un des types qui fait son trafic en bas ne t’a pas suivie dans l’escalier, et ensuite laisse-moi voir ton bulletin de vote. Les photos d’incendie sont prises de ma fenêtre. Mes seules consolations : mes filles devenues adultes, ont heureusement pu s’extraire du quartier du « vivre-ensemble ». Et "on" a obtenu une magnifique mosquée de 6 millions d'euros (bail emphytéotique avec la mairie) pendant que les services publics, dont l'hôpital, s'effondrent. Tu as bien lu : 6 millions de prêts pour la nouvelle mosquée. Je te laisse imaginer l’environnement du vendredi...










14 mai 2024

Conférence sur l'immigration à l'Université Populaire de la Roya

Jacques COTTA

11/5/2024 - Alors que le thème de l'immigration revient de façon récurrente dans l'actualité, alors qu'il est largement instrumentalisé de tous les côtés, il est utile d'en parler sérieusement en termes politiques pour comprendre et agir... C'est le but de cette conférence que j'ai faite à l'Université Populaire de la Roya ce 10 mai 2024.

⇒ https://www.youtube.com/watch?v=Q3--_Jud3ec

6 mai 2024

Comprendre le pacte européen sur l’asile et la migration

Maxime Tandonnet


26/4/2024 - Le pacte européen sur l’asile et la migration fait relativement peu parler de lui dans les médias et pourtant, il devrait compter pour l’avenir des Européens. Il vient d’être approuvé par le Parlement européen le 10 avril dernier. Auparavant, il avait été adopté par le Conseil des ministres européens le 20 décembre 2023. Constitué de neuf règlements européens et d’une directive, ce pacte, en négociation depuis des années, est censé apporter une réponse à la crise migratoire de 2015-2016 qui se prolonge. Il doit entrer en vigueur à partir de 2026.

Au bref, quel est son contenu ? Il prévoit un filtrage des migrants irréguliers (300 000 en 2023 selon Frontex) sur tous les points de leur entrée dans l’Union européenne (grands aéroports, frontières terrestres orientales, rives de la Méditerranée…). Des centres d’accueil fermés seraient installés à proximité des points d’entrée. Les migrants présentant une demande d’asile pour être autorisés à entrer en Europe feraient l’objet d’un tri. Ceux dont la demande d’asile a peu de chance d’être acceptée (taux d’acceptation du statut de réfugié concernant les nationaux de leur pays d’origine de moins de 20% dans l’UE) feraient l’objet d’un examen accéléré sur place de leur demande d’asile dans les 12 jours. En cas de rejet de leur demande, ils seraient renvoyés dans leur pays dans un délai de 12 jours. Cette règle ne serait pas applicables aux mineurs non accompagnés, autorisés à entrer dans l’Union européenne. Les autres demandeurs d’asile (plus de 20% de taux d’acceptation par pays d’origine), seraient autorisés à entrer dans l’Union européenne. Leur demande d’asile serait examinée dans le pays par lequel ils sont arrivés – principe maintenu du règlement Dublin III. Mais 30 000 d’entre eux feraient l’objet d’un transfert dans d’autres pays de l’Union pour l’examen de leur demande, selon une clé de partage liée à la population totale. Les pays refusant de les prendre en charge – conformément à la règle du pacte – seraient sanctionnés d’une amende de 20 000 € par demandeur d’asile. En période de crise ou d’afflux massif, les règles changent. Le taux de 20% d’acceptation pour mettre en œuvre la procédure accélérée peut être remonté à 50%. Le nombre de demandeurs d’asile répartis dans toute l’Europe peut excéder les 30 000. etc.

Mon avis ? une impressionnante construction bureaucratique, une sorte de Gosplan fondé non sur des produits industriels et agricoles mais sur des êtres humains qui n’a aucune chance de jamais fonctionner. Tout repose sur la possibilité de renvoyer massivement dans leur pays des demandeurs d’asile déboutés dans un bref délai. Absurde : quand ils ont détruit leurs documents d’identité et refusent de décliner leur identité, voire s’opposent physiquement à leur retour, on n’a jamais su les rapatrier, sauf exceptionnellement selon des procédures d’identification lourdes et aléatoires. L’enfermement dans des centres sur toute la zone frontalière et l’organisation pratique du tri soulève de gigantesques difficultés pratiques face à des centaines de milliers d’arrivés. Et puis la répartition impérative : c’est toujours le même raisonnement, on traite les gens comme des marchandises inertes sans tenir compte du fait que ce sont des personnes qui finiront toujours par se rendre où elles le désirent malgré toutes les escortes et les surveillances policières. Cette logique de la contrainte physique a toujours lamentablement échoué comme le savent tous ceux qui ont travaillé sur le sujet (Convention puis règlements Dublin I, II et III…). La seule issue possible et raisonnable à la crise migratoire est un traitement des demandes en amont, dans les pays d’origine ou de transit, et une répression sans faille des filières esclavagistes qui organisent les transferts par la Méditerranée, accompagnés d’un effort massif européen d’aide au développement. Mais il est tellement plus difficile de choisir et de décider, d’agir dans le concret, que de construire des usines à gaz à force de règlements et de directives !

12 avril 2024

LE PACTE DE TROP

Gabriel Nerciat

11/4/2024 - Ce pacte foireux, voté à la va-vite à la demande d'Ursula von der Leyen deux mois avant la percée des partis souverainistes annoncée pour les prochaines élections européennes, est, depuis la création de l'euro, la pire et la plus scélérate escroquerie qu'ait jamais produite ce pouvoir abusif et parodiquement impérial de l'UE.
Vendu aux opinions comme un gage de fermeté, il ne changera rigoureusement rien à l'incapacité (volontaire) des autorités de Bruxelles de protéger le continent des flux d'invasion migratoire venus d'Afrique ou d'Asie centrale, ne serait-ce que parce que les prétendus réfugiés, une fois "filtrés" et acceptés légalement en Europe avant d'être répartis autoritairement entre les Etats membres, pourront se déplacer où ils le veulent, tandis que les autres (non-filtrés) continueront à se jouer comme aujourd'hui des frontières-passoires de Schengen.
Mais surtout, il permet, sans modifier le traité de Lisbonne ni passer par un nouveau traité soumis à consultations référendaires, de transférer définitivement à la Commission de Bruxelles la souveraineté territoriale de chacune des nations de moins en moins souveraines membres de ce club de fous.
Exactement comme la guerre en Ukraine et la désignation de la Russie comme ennemi prioritaire de l'Europe sert déjà de levier à Macron et aux dirigeants de l'UE pour imposer aux opinions nationales la marche forcée vers une armée européenne de plus en plus intégrée aux ordres de l'OTAN.
Le plus scandaleux dans cette affaire est la trahison de cette souillon de Giorgia Meloni (et de ses alliés français zemmouriens, qui ont voté à Strasbourg en faveur d'une partie ou de la totalité du texte), qui avait été élue précisément pour empêcher l'adoption de ce pacte.
Si c'est ça, l'union des droites, en effet qu'ils se la carrent là où on pense.
De ce désastre, toutefois, émerge une certitude : si les nationaux-populistes arrivent au pouvoir, il ne faudra pas seulement qu'ils dénoncent ce texte ; ils devront refuser de l'appliquer sans verser un centime d'euro à l'UE (qui pourra légalement leur imposer vingt mille euros d'amende par migrant refoulé).
C'est parce que les gnomes de Bruxelles et leurs complices ne savent pas "jusqu'où ils peuvent aller trop loin" qu'ils finiront un jour par chuter.

16 janvier 2024

Catherine Gaillard

Ah, ça fait peur, on aimerait enfouir ça parce qu'on a l'impression que ça ne nous concerne pas directement, c'est eh bien c'est un leurre, nous devons TOUS absolument regarder la vérité en face ; vous l'avez peut-être compris, je vis dans une cité HLM qui est en train de devenir depuis une grosse dizaine d'années un tiers-monde, j'ai déjà partagé à plusieurs reprises des photos : poubelles, voitures, arbres brûlés, chips, emballages gras, macdo, bouteilles, canettes au sol, alors qu'il y a des poubelles tous les 10 m, bagnoles et quads traversant à toute pompe l'ère de jeux des enfants, motos et voitures volées à demi cramées dans les coins pour masquer les immatriculations, j'ai raconté les trafics de drogues (trois meurtres, pardon, ASSASSINATS, l'été dernier, deux par balles, un par couteau), les choufs postés dès la sortie du métro depuis... des années (ils ont juste remisé les banquettes et les fauteuils, un peu trop ostentatoires) !!!
Et je vous ai raconté toutes les "anecdotes" révélatrices ; mais je ne raconte pas tout, sinon mon mur FB ne servirait plus qu'à ça. Dernier exemple : avant-hier, promenant mon chien de poche - chihuahua - je croise un homme encapuchonné qui marchait lentement en psalmodiant. Il ramasse un bâton et me dit de m'éloigner "car il est propre, il fait ses 5 prières". Comme je réponds que moi aussi je suis propre, il me dit que "non, parce que si je regardais dans ta culotte il y a des virgules" (voyez les obsessions). Il continue en évoquant "la loi française qui oblige à tenir son chien en laisse". Comme je lui conseille, puisque je suis selon lui contrevenante, d'appeler la police, il finit par me menacer : "non j'appelle pas la police, j'appelle quelqu'un qui va venir te casser la gueule" (il imagine donc que la loi française l'autorise à proférer des menaces de violences sur la voie publique). Bon, ma fille m'a appelée à ce moment précis et j'ai mis fin à "l'échange".
Alors bien sûr, un de mes enfants n'a pas reçu une décharge de kalach en plein visage pendant qu'il était dans sa chambre, personne chez moi n'a été tué par une balle perdue alors qu'il était dans son lit en plein sommeil, mais ce n'est dû qu'au bon vouloir de la Providence... Hier, un homme d'origine africaine assis sur un banc, les yeux dans le vague, avec son portable à fond, une bouteille de rosé à demi vidée près de lui... penser à ne pas passer par là au retour. Vous voyez l'ambiance ? Tous les logements sociaux, toutes les cités populaires, seront-ils bientôt complètement uniquement investis par ce genre de population ? À simple vue d'œil ça en prend la tournure.

27 décembre 2023

L’immigration

Gilles Casanova

L’un des grands moyens par lesquels le système médiatique organise le mensonge et la propagande à grande échelle, consiste à ne nous montrer qu’une petite part de l’objet dont ils parlent, et à nous proposer d’y réagir émotionnellement, plutôt que de nous présenter rationnellement l’ensemble du phénomène.
Ainsi le débat n’est guère possible : il y a les gentils et les salauds, il y a ceux qui ne comprennent rien et ceux qui ont compris avec le cœur, et en matière d’émotion c’est celui qui fait la plus grosse pression qui l’emporte. Nous pouvons être certains qu’avec les moyens dont ils disposent – 94% des médias –, les milliardaires, unis ou séparés, vont imposer leur loi, leur foi, leur vérité, et le peuple sera une fois de plus escroqué moralement.
Un des sujets dont on parle le plus en ce moment, est tout à fait emblématique de ce processus, l’immigration.
Vous avez les gentils qui crient « Welcome réfugiés » et proposent de donner l’asile à tous ces « combattants de la liberté » qui sont à 92% des hommes, avec un âge moyen de 27 ans, et qui ont eu le courage de laisser les femmes et les enfants sur place face à l’adversité… et vous avez les méchants qui voudraient renvoyer dans leur pays tous ces malheureux qui ont failli mourir plusieurs fois, ont été esclaves, vendus, torturés, pour arriver jusqu’à nous, même si leur pays d’origine n’est pas en guerre, même si ce n’est pas une dictature…
Alors essayons de déconstruire un certain nombre des représentations qui dominent dans le Spectacle émotionnel sur ce sujet, de part et d’autre de ce débat passionnel en trompe-l’œil dont ne peuvent sortir ni clarté, ni vérité, ni solution.
Tout commence par le départ, pourquoi et comment partent-t-ils ?
Nous avons les vrais combattants de la liberté comme Julien Assange ou Edward Snowden, ils ne sont pas très nombreux, mais eux, personne n’a envie de leur donner asile, ni les amis de Bill Gates, ni ceux de George Soros, qui pourtant disent et donnent tant pour les migrants et les ONG qui les acheminent jusqu’ici, comme c’est surprenant…
Nous avons, bien sûr, les vrais réfugiés. Comme lors de la remise du pouvoir aux talibans par les États-Unis d’Amérique, nous avons vu partir, avec toute leur famille, les intellectuels, les artistes et la partie des classes supérieures du pays qui avait fait allégeance ou mis son espoir dans l’occupation occidentale. Cela ne fait pas des millions de gens. Ils sont arrivés, ils ont été accueillis, et leur présence ne posera pas de problème particulier.
Le phénomène principal ce sont les passeurs, ce sont eux qui vont chercher dans les villes et les villages ceux à qui ils vont vendre l’Europe comme un produit de luxe et de rêve, pour lequel ils vont demander aux familles les sacrifices financiers nécessaires, pour assurer l’avenir d’un membre de la famille qui en retour, une fois arrivé dans l’eldorado, financera toute la famille.
Ces passeurs, ils ont d’abord – pour vendre cher leur produit – un dispositif de conviction qui est constitué par une série de règles « morales » que l’Europe s’impose à elle-même, et que, en son sein, la France redouble de ses lois.
En ces temps de crise sanitaire, il y a quelques bons produits. « L'aide médicale de l'État (AME) est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins » déclare le site Internet du service public. Vous imaginez à quel point cela peut être "vendeur" dans des pays où n’existe aucune sécurité sociale… Si vous y ajoutez que la France – quasiment seule au monde – considère généreusement qu’elle va vous donner un titre de séjour si vous êtes malades d’une maladie que l’on ne peut pas soigner dans votre pays, ou bien dont les traitements sont trop chers pour vous dans votre pays, comme les États-Unis d’Amérique par exemple… vous avez là dans la musette du passeur de quoi rassurer.
Regardons ensuite l’aspect financier : dès qu’ils mettront le pied sur le territoire français ils pourront solliciter l’asile et obtiendront automatiquement l’allocation pour demandeur d'asile (ADA) qui représente plus que le salaire moyen dans un certain nombre de pays de départ (200 à 400 € par personne et par mois), les réseaux de passeurs leur fourniront en outre du travail au noir, et s’ils obtiennent l’asile ou une simple "protection subsidiaire", ils auront accès aux prestations familiales en faisant venir légalement femme et enfants, et ils auront aussi accès au RSA, qui correspond dans leur pays a un très bon salaire. En envoyant la moitié dans leur pays d’origine, ils feront vivre toute leur famille élargie, plaide le passeur.
Les passeurs ajouteront que s’il reste clandestin et n’obtient que des refus pendant un certain temps, de manière automatique, les lois françaises, par exemple, finiront par lui donner des papiers : à l’ancienneté…
Devant un tel tableau, dans un pays où ne règne ni la prospérité ni la démocratie, lorsque vous êtes jeune et dynamique et que vous n’êtes pas parmi les plus pauvres, puisque vous pouvez payer des passeurs, la tentation est grande.
Que nous dit l’Organisation des Nations unies sur ces passeurs ? Elle a fait une longue études sur plusieurs années, et il apparaît que 80% sont membres, ou très proches de l’administration des États de départ ou de leurs forces de sécurité !
Outre l’aspect extrêmement rentable et beaucoup moins dangereux que le trafic de drogue que représente cette industrie criminelle qui brasse des centaines de milliards de dollars par an, il y a le fait – pour les pouvoirs corrompus qui dominent la majorité des États de la planète – que l’on va faire partir ceux qui pourraient structurer une opposition, une résistance, fomenter on ne sait quelle tentative de mettre sur pied une démocratie.
Vous avez donc maintenant l’explication, le pourquoi ce sont des hommes, le pourquoi ils ont moins de 30 ans…
Jusque-là l’histoire est gentillette. Pour que ce soit rentable pour les passeurs, il ne faut pas organiser le voyage pour tous. Si cela se passe en Afrique on va faire le détour par la Libye, où après avoir touché l’argent de la famille au départ, on va vendre le migrant aux trafiquants d’esclaves et l’abandonner en route tout simplement. Double bénéfice !
Pour le candidat à la migration commence alors un enfer, vendu comme esclave il va connaître les pires traitements imaginables. C’est alors que – s’il survit, ce qui n’est pas toujours le cas – Il va avoir "la chance" de rencontrer d’autres passeurs, qui ne sont pas très différents des premiers et vont lui proposer d’aller demander à sa famille un supplément d’argent pour le racheter au marchand d’esclaves et l’acheminer jusqu’au paradis, en Europe.
Si la famille paye, on le sortira de l’esclavage, pour le mettre sur une coquille de noix que l’on jettera sur la Méditerranée avec un espoir assez faible de survie, et la promesse de rallier les côtes italiennes.
À quelques centaines de mètres, ou à quelques kilomètres de la côte libyenne, les passeurs abandonnent les migrants sur de frêles esquifs qui n’ont que peu de chances d’atteindre les côtes italiennes avec tous leurs passagers en vie.
C’est là qu’intervient le joker des passeurs.
Devant les côtes libyennes passe la route la plus directe et donc la moins coûteuse pour les milliers de porte-conteneurs et autres pétroliers qui relient l’Asie à l’Europe, en passant par le canal de Suez. Les règles maritimes font obligation à ces énormes bâtiments de s’arrêter ou de se dérouter pour sauver des personnes en danger de mort dans les eaux qu’ils traversent.
Leurs armateurs, pour des raisons financières évidentes, vont financer massivement des organisations non-gouvernementales (ONG) qui se sont généreusement fixé comme perspective de sauver d’une mort certaine les migrants que l’Europe, mère blafarde, contraint à traverser ainsi la Méditerranée, alors qu’elle pourrait tout simplement leur ouvrir ses portes et ses frontières puisque finalement toute notre richesse c’est à eux ou à leurs ancêtres racisés et colonisés que nous l’avons volée…
Les passeurs ont le téléphone des ONG, qui ont le téléphone des passeurs et ainsi sauvent des vies qu’ils ramènent, parfois sous le feu des caméras dans les ports du sud de l’Europe, toute l’année.
Une fois arrivé en Grèce ou en Italie, ce n’est pas là que va se trouver l’eldorado, mais en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, il va donc falloir au migrant faire encore beaucoup de route dans des conditions difficiles et rencontrer d’autres passeurs qui lui feront traverser les Alpes, la Manche… là encore au péril de sa vie, et pour beaucoup d’argent.
Une fois arrivé à Paris, où à peu près la moitié des inscriptions pour demande d’asile françaises se font, le jeune migrant, survivant, après avoir été recru de tant d’épreuves, de tant de malheurs, de tant d’humiliations, va être prêt à accepter, dans n’importe quelles conditions, n’importe quel travail, dans le but d’envoyer un peu d’argent à sa famille pour montrer qu' "il a réussi".
Car, au fond, c’est le plus important, plus que de trouver un confort personnel, montrer à sa famille qu’elle n’a pas fait tous ces sacrifices pour rien, et c’est pourquoi, malgré tous les efforts des autorités, on note que probablement la moitié de l’argent donné à ces migrants pour survivre, est envoyé au pays.
Ensuite tous les trafics, de main-d’œuvre clandestine, de logement indigne, de travail comme coursier chez Uber où il faudra partager la moitié de l’argent gagné avec celui qui disposant de papiers vous cédera son identité pour travailler, tout cela va pleinement pouvoir s’épanouir.
Dans le même temps, des associations, largement financées par l’État pour leur travail "humanitaire" vont apprendre à ces jeunes hommes le discours qu’il faut tenir pour apparaître un "réfugié" crédible, il y a toute une série de scénarios très bien construits qui sont proposés à ces jeunes hommes pour les tenir aux personnes de l’Ofpra qui vont décider de l’attribution ou non de l’asile. Il n’auront à ajouter à ces récits que la réalité de l’enfer sur terre qu’ils ont effectivement vécu sur la route…
Ils vont aussi les instrumenter pour faire des manifestations de rue en leur faisant croire qu’ils vont perdre leur logement s’ils ne quittent pas immédiatement l’hôtel dans lequel ils sont logés, pour aller s’asseoir sous une tente sur la place de l’Hôtel-de-Ville… Ou dans une autre manifestation de ce genre.
Puis cette masse de migrants sera jetée contre le mouvement ouvrier et syndical pour en briser la puissance, la force, les traditions et les conquêtes, par sa capacité à tout accepter – après ce qu’ils ont vécu – et permettre donc aux grands employeurs – par le biais de sous-traitants – de faire baisser massivement le prix de la force de travail.
Vous voyez comment à chaque étape on peut faire pleurer Margot sur des malheurs bien réels que connaissent les malheureuses et les malheureux qui se sont laissés entraîner dans cet engrenage.
Vous voyez aussi comment on peut leur donner aussi une image de voleurs et de profiteurs absolus, si l’on veut regarder les choses de l’autre côté en leur imputant, à eux, la responsabilité de ce contre quoi ils ne peuvent plus grand-chose, une fois ici…
Victimes absolues ou privilégiés cyniques, Aucune de ces deux lectures émotionnelles ne permet de sortir de cette impasse. Ce sont pourtant les deux seules lectures qui sont offertes, alternativement, par le système médiatique.
Mais tout ce processus est organisé, pensé, et il profite à chaque étage à des acteurs, milliardaires simples petit-bourgeois, ou hommes de main du lumpenprolétariat, qui vont essayer d’en donner une image dans laquelle ils auront le beau rôle dans la société du Spectacle, que ce soit pour favoriser ou pour condamner. Ceux qui paient pour cela – bien plus nombreux –, ils se trouvent parmi les malheureux qui arrivent, comme parmi les catégories populaires ici, qui sont les premières victimes de tout ce dispositif.
Et vous voyez donc comment en utilisant l’émotion et non la raison, on peut égarer aisément le téléspectateur, le lecteur, l’auditeur…

22 décembre 2023

Tiephaine Soter

Mail reçu cet après midi. On apprend que les étrangers occupent 40% des places en doctorat, cycle de formation et de recherche en tension en raison de la nécessité du suivi par un professeur encadrant disposant des bonnes habilitations.
Quand c'est une cotutelle financée par le pays d'origine, admettons que ça participe de l'aide au développement. Quand ces étudiants prennent la place d'un étudiant français, et prennent en plus un contrat doctoral qui aurait dû revenir à un Français, ce qui arrive très fréquemment pour des considérations idéologiques, eh bien il est normal qu'il y ait mécontentement et recadrage. L'argent du contribuable français n'est pas là pour financer les diplômes d'étudiants étrangers, de quelque origine que ce soit, mais pour aider et financer les études et les recherches des enfants desdits contribuables. Sinon, c'est de l'extorsion pure et simple. C'est d'autant plus scandaleux et révoltant que de jeunes Français ne peuvent pas s'inscrire en université, tous les ans, "faute de place".
L'aide à l'étranger doit être l'exception, pas la règle, même si ça n'empêche pas de passer des accords particuliers bilatéraux limités et temporaires avec d'autres pays.

Loi immigration, les petites contradictions du monde politique

Maxime Tandonnet


22/12/2023 - Le RN est au cœur de la contradiction. Sa cheffe traite constamment le macronisme en mal absolu : « La cause de tous nos maux tient en un nom : Macron ». Pourtant, ce parti avait l’occasion de lui porter un coup sinon fatal, du moins extrêmement dommageable en votant contre la loi immigration. Or, ses 80 députés, qui pouvaient faire tomber le gouvernement en votant contre, l’ont délibérément sauvé en votant avec la majorité présidentielle à l’unanimité. C’est illogique : quand on a l’occasion de frapper un pouvoir qualifié ainsi de « cause de tous les maux » [ce qui est faux car l’essentiel de nos maux a une source évidemment plus ancienne], on le frappe. Or, le RN a contribué à sauver le pouvoir en place d’une humiliation. Allié de circonstance : dire le contraire est mensonger.

La droite LR quant à elle triomphe après le vote de la loi. Cette satisfaction est paradoxale. Le même parti proclame à quelques heures d’intervalle : « Sans révision de notre Constitution, les verrous juridiques qui nous réduisent aujourd’hui à l’impuissance demeureront et continueront de condamner à l’inefficacité toute politique migratoire de fermeté ». Mais ensuite, l’un de ses principaux leaders du moment, l’un des auteurs de cette proclamation, nous explique bien au contraire : « Ce n’est pas de la demi-mesure. Pour la première fois depuis 40 ans, c’est le vote d’un texte ferme qui l’a emporté. » Un minimum de cohérence et de sincérité ne fait jamais de mal. Mais cette fois-ci, (contrairement au soutien d’une majorité de la droite LR à l’Absurdistan sanitaire en 2020 et à la réforme des retraites en 2023), je n’ai pas trouvé un seul responsable de cette formation pour tenir un discours de vérité (à l’exception notable d’Henri Guaino).

Le pompon revient quand même aux dirigeants actuels. A propos de cette loi, le chef de l’Etat, dithyrambique, dit qu’elle est « Le bouclier qui nous manquait ». Mais il ajoute « qu’il y a des dispositions qui ne sont pas conformes à la Constitution » et l’un de ses amis précise : « manifestement, clairement contraires à la Constitution ». Par définition, la Constitution est un bouclier protecteur des droits et des libertés. Il est paradoxal d’encenser, en la qualifiant de « bouclier qui nous manquait » une loi présumée inconstitutionnelle même partiellement – au point qu’on se charge de la déférer au CC. De même, il y a quelque chose d’étrange à affirmer que ce vote « est une défaite pour le RN » alors que le RN a voté en sa faveur à l’unanimité de ses députés – sur une réforme qui est à l’évidence dans l’esprit de ses revendications de toujours, relatives aux prestations sociales des étrangers même en situation régulière.

De fait, « un bloc de droite » s’est formé pour voter cette loi avec le RN, LR, Renaissance. On a beau s’en offusquer et le démentir, c’est la réalité. La jubilation de ses trois composantes est en trompe-l’œil pour le pays. Ceux qui connaissent un sujet particulièrement opaque savent que cette loi, concrètement, factuellement, ou ce qu’il en restera après le tamis constitutionnel, ne règlera rien, rigoureusement rien : frontière, respect du droit sur l’immigration illégale, lutte contre les filières esclavagistes en Méditerranée, maîtrise de l’asile, etc. Rien. Cette loi en revanche contient quelques dispositions (visant les étrangers en situation régulière) de nature à déclencher un tollé à gauche – un tollé attendu et bienvenu pour tout le monde, car indispensable gage de crédibilité pour les promoteurs de cette loi.

Le plus gênant, c’est l’unanimisme de la classe politique représentée au parlement (hors gauche) pour triompher sur un tel paradoxe. Pas une voix – pas une seule – pour dire la vérité. Sans doute savent-ils très bien, tous, ce qu’il en est en réalité. Mais voilà, ils font semblant d’y croire. Et le peuple surtout si l’on en croit les sondages, est la dupe de l’opération. « Ah les c., s’ils savaient » disait Daladier. A terme, quand la belle duperie sera démasquée – car elle le sera – elle ne peut pas avoir d’autre effet que de creuser la fracture démocratique, entre le monde politique et la nation.

14 novembre 2023

Jonathan Sturel

Message pour les adversaires politiques ou non, de gauche ou de droite :

Hier vous avez vu les présidents des Assemblées, les ministres, des anciens présidents de la République et des anciens Premiers ministres, des grands personnages du système derrière une bannière pleine de slogans. Vous pensez peut-être que ces images sont réconfortantes et vous pensez qu'après ce défilé votre sécurité, pour laquelle vous craignez, sera mieux assurée.
Erreur. Pour deux raisons :

1. Les personnes qui tenaient ces banderoles sont les mêmes qui ont importé en France les gens que vous avez peur de croiser dans les rues aujourd'hui. Nous comprenons votre peur : nous autres, non Juifs, nous faisons aussi le nécessaire pour éviter de les croiser.
Les gens qui tenaient ces banderoles ont planté les arbres d'où tombent aujourd'hui les fruits pourris qui nous empoisonnent. Pour autant : ils nient avoir fait cela et vont même jusqu'à continuer de penser et de dire que la France est et doit rester une terre d'asile, de tolérance et de vivre-ensemble. Leurs fruits sont pourris mais ils veulent quand même nous les faire manger, et à vous aussi.

2. Ce matin de lundi lendemain de marche contre l'antisémitisme, vous allez, comme nous, prendre le métro, les transports, votre voiture, pour vous rendre au travail et vous verrez, partout autour de vous, les mêmes visages des mêmes gens que vous préférez éviter de croiser. Ils sont toujours là, ils n'ont pas disparu dans la nuit malgré la marche de la veille.
Savez-vous pourquoi ? Parce que ceux qui ont le pouvoir de les renvoyer d'où ils viennent sont les mêmes qui ont organisé leurs arrivées ici. Ce sont les mêmes : les gouvernements de ces dernières décennies, hier représentés par Hollande, Sarkozy, Valls, Fabius, Castex, tous présents à vos côtés pour vous dire combien ils compatissent à votre malheur et comprennent vos inquiétudes.
Et croyez-vous que ces gens vont se dédire ? Qu'ils vont admettre avoir planté les arbres d'où tombent aujourd'hui des fruits pourris et empoisonnés ? Non. Bien sûr que non, ils ne se dédiront pas et les gouvernements actuels, représentés hier par les ministres actuels, n'ont pas non plus l'intention de renoncer avec l'idéologie immigrationniste, avec le mondialisme, avec l'anti-France, avec l'antiracisme importateur officiel du Tiers-monde en France.
Les gens qui marchaient avec vous hier ne sont pas plus vos avocats qu'ils sont les nôtres : ils sont, pour vous comme pour nous, des croque-morts qui ne vous tiennent la main que pour vous conduire jusqu'à la fosse.
Ils ont organisé cette marche pour vous faire croire que votre drame touche à sa fin. C'est faux : votre drame, comme le nôtre, ne fait que commencer. À moins d'un sursaut... ou d'un miracle ! C'est encore possible mais le temps presse. 14/11/2023

13 novembre 2023

Véronique Faucheux

(...) Je reste résolument favorable à un contrôle plus strict de l'immigration. Je considère en effet qu'un pays doit préserver son identité culturelle en gardant une population relativement homogène.
En 2014, je suis retournée à Londres. Cela faisait bien 15 ans que je n'y étais pas allée. Je n'ai plus reconnu Londres tellement il y avait de résidents étrangers. Il était loin le temps où je croisais encore quelques vieux messieurs distingués arborant fièrement leur chapeau melon en s'appuyant sur leur canne.
J'en ai éprouvé un sentiment de nostalgie. J'ai pensé : Londres n'appartient plus aux Anglais.
Une culture, c'est l'héritage de nos ancêtres. C'est important de la préserver. Le melting pot à la sauce ketchup peut paraître exotique à certains mais je n'y vois qu'un immense gâchis. Et loin de moi d'être traversée par des sentiments racistes et xénophobes en disant cela. 13/11/2023

11 octobre 2023

Pierre Brochand
Ancien DG de la DGSE

[...] Si je refuse de perdre espoir, je ne me nourris pas non plus d’illusions excessives quant à la possibilité d’une reprise en mains “politique” des courants d’immigration. Quand on constate que le programme de l’actuel chef de l’Etat, candidat à sa réélection, continue d’ignorer superbement le sujet, on se prend à réfléchir sur ce que l’Histoire peut comporter d’inéluctable et d’irréversible, même si, ce faisant, elle nous conduit droit vers les plus grands des malheurs.
Pour conclure, tout en essayant d’éviter la paranoïa, j’avoue sans ambages être obsédé par la menace que l’immigration, telle que nous la connaissons, fait peser sur l’avenir de notre pays. Si rien n’est décidé pour la réduire à sa plus simple expression, toutes mes expériences accumulées me font prévoir un futur sombre, et même très sombre, pour nos enfants et petits-enfants. Au mieux, s’achemineront-ils vers un effondrement insoupçonné de leur qualité de vie (l’implosion) ; au pire, c’est vers de terribles affrontements que nous les dirigeons (l’explosion). Le plus probable étant une combinaison des deux, dans une confusion croissante.

1 octobre 2023

Marc Amblard

Véronique Faucheux

C'est ça qu'ils appellent l'immigration sélective ? Garder les cassos et les criminels et renvoyer les migrants exemplaires chez eux ?
Arrivée du Sri Lanka il y a 4 ans, Shenaya, 18 ans, a appris le français et intégré une filière scientifique au lycée Magendie de Bordeaux. La jeune fille, qui rêve de devenir vétérinaire, a reçu début septembre une OQTF, une obligation de quitter le territoire français.
En 4 ans, Shenaya s'est fait de nombreux amis et a même obtenu la note de 15/20 à l'oral du bac de français. "Je suis tellement triste et en colère ! J'ai bien travaillé, j'ai appris la langue, je fais tout pour réussir ma vie ici" déplore la jeune femme.
Le courrier de la préfecture qui lui reproche "de ne pas s'être assez intégrée" lui ordonne de quitter le territoire sous 30 jours. Le sort de la lycéenne a ému : élèves, entourages, professeurs, mais aussi les organisations comme le Poing Levé et la Fidl, qui appellent à se mobiliser.
#JusticePourShenaya (via France3) 1/10/2023

23 septembre 2023

AVEC LE PAPE, DE MACRON À MÉLENCHON, ILS S'Y METTENT TOUS !

Jacques Cotta

Avec la venue du pape à Marseille, c’est un consensus général sur la question migratoire qui, au nom des bons sentiments, aboutit à plus d’immigration, qui se dessine à gros traits.
La bataille idéologique bat en effet son plein et tout le monde s’y met.
⇨ Le pape déplore « que la Méditerranée soit devenue le tombeau de la dignité », prend un petit déjeuner dans les quartiers nord avec des migrants, et s’entretient avec Macron qui dans les faits le reçoit contre toute règle de la laïcité en tant que chef de l’Église pour entendre la bonne parole.
⇨ Mélenchon s’en mêle, organisant un rassemblement laïc de solidarité avec les migrants, en parallèle des déclarations du pape.
⇨ Derrière tout cela, à la veille de la loi que Macron et Darmanin veulent faire passer sur l’immigration, c’est une immigration élargie qui se prépare, notamment pour occuper des emplois dont les salaires seront tirés vers le bas.
C’est le patronat qui peut se frotter les mains car il paiera moins, les passeurs qui profitent de la marchandise humaine pour encaisser, la mafia qui participe au trafic de migrants pour s’en mettre plein les poches…
Les vraies victimes sont :
⇨ Les migrants eux-mêmes victimes de l’illusion que tout ce beau monde leur fait miroiter et qui parfois terminent leur périple au fond de la Méditerranée.
⇨ Les travailleurs ici sur le territoire national car les patrons se serviront des migrants comme d’une masse de pression contre les salaires et acquis sociaux.
⇨ Le système social dans son ensemble dont le démantèlement est déjà en cours et que Macron et les siens vont tenter d’achever, notamment par la présence de migrants en masse.
Pas étonnant si demain les scores du RN grimpent encore et si les autres s’effondrent… Il n’y aura que les benêts ou autres bobos de gauche comme de droite pour s’en étonner… 23/9/2023

22 septembre 2023

Lampedusa, immigration

Maxime Tandonnet


17/9/2023 - La tragédie de Lampedusa devrait nous inspirer deux types de réflexion. D’une part, l’immigration africaine en Europe est inévitable. Le solde naturel de la population européenne est en chute libre. L’Europe se dépeuple parce que les Européens ont moins d’enfants avec un taux de fécondité de moins de 1,5 enfants par femme alors qu’il en faudrait deux pour un maintien du niveau de la démographie. Outre le retour à des politiques familiales et d’encouragement à l’enfance, l’apport de l’extérieur est crucial pour la survie du « vieux continent » qui n’a jamais mieux mérité son nom. Mais cela doit se faire de manière volontaire, régulée et organisée, sur la base des capacités d’accueil sur le plan du travail, du logement, des écoles. Il faut des passerelles pour permettre l’installation en toute régularité de populations venues de l’extérieur et la mobilité dans le cadre d’accords internationaux. En revanche, le drame de Lampedusa et celui, plus général de l’immigration illégale est d’une autre nature. Il signe la capitulation de l’Europe et et de ses États face au coup de force des passeurs esclavagistes. Il est la marque de la faiblesse, du renoncement, de la lâcheté européenne face à l’un des crimes les plus monstrueux de notre époque. Il montre une Europe paralysée par la mauvaise conscience, incapable de fermeté qui cède devant une forme de terreur et de chantage, une bataille que lui livrent les pirates du XXIe siècle. Cette faiblesse est à la source de la désintégration européenne, elle explique en partie le Brexit, la révolte de la Pologne et de la Hongrie, les tensions de l’Allemagne et la France avec l’Italie. Bien sûr qu’il ne faut jamais céder devant la menace et la force. À la fin du siècle, la population de l’Afrique doit quadrupler pour atteindre 4 milliards et devenir la région du monde la plus peuplée. Tel est le plus grand enjeu du XXIe siècle. Si l’Europe ne parvient pas simultanément à donner un signal de fermeté et de maîtrise des flux, en fonction de ses capacités d’accueil, il ne fait plus aucun doute qu’elle sera broyée.