Translate

Affichage des articles dont le libellé est Verschoore Vincent. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Verschoore Vincent. Afficher tous les articles

12 janvier 2023

Joe, Hunter Biden et le régime de Zelensky

Vincent Verschoore

En parallèle au conflit sanglant attisé par l'Otan en Ukraine, une autre guerre se déroule au sein de l'establishment US entre la Maison Blanche de Biden d'un côté, le Congrès et le département de la Justice de l'autre (pour faire simple, beaucoup d'autres intérêts sont en jeu ici).
 
En effet, la Justice enquête sur les découvertes de documents confidentiels retrouvés, en novembre 2022 et en janvier 2023, dans des lieux où Biden est passé. Le Washington Post en fit un article hier soir (lien en com), prenant grand soin de minimiser la gravité de la situation (pour Biden) en la comparant à la situation de Trump, également accusé d'être parti avec des documents classifiés.
 
Au-delà de cette joute partisane se profile la vraie guerre, celle menée par une partie des Républicains contre Biden sur base de "l'affaire Hunter", du nom du fils de Joe Biden, dont le fameux PC oublié chez un réparateur contient des documents compromettants sur la vie dépravée de Hunter d'une part, sur ses connexions mafieuses avec l'Ukraine de l'autre, et la "protection" du père alors qu'il était vice-président sous Obama (lien en com).

Rappelons que Hunter était notamment impliqué dans l'entreprise ukrainienne Burisma (énergie), qui lui versait un million de dollars par an contre...  et bien c'est toute la question. La corruption est centrale au fonctionnement du régime ukrainien, et tout le monde le reconnaissait avant février 2022. La récente vidéo de riches et jeunes ukrainiens faisant la fête à Courchevel alors que leurs soldats se font décimer à Soledar illustre parfaitement le problème.

Une commission d'enquête est en cours au Congrès, visant à déterminer si Joe Biden, via la connexion avec son fils et l'Ukraine, relève d'un risque pour la sécurité nationale. À cela s'ajoute la révélation, via les Twitter files, de la stratégie d'étouffement de l'affaire Hunter au sein des médias et Gafam – ce qui rappelle une initiative identique, menée par les mêmes, contre toute critique des stratégies catastrophiques menées dans le cadre covidien.
 
Au vu des informations (certes encore parcellaires) dont nous disposons aujourd'hui sur les liens entre Joe et Hunter Biden et le régime de Zelensky, voyant comment les USA font tout pour escalader un conflit local à coups de milliards dont une partie disparaît dans les profondeurs mafieuses gardées par le SBU et le complexe militaro-industriel, voyant à quel point les dirigeants européens sont prêts à sacrifier l'Europe contre, sans doute, une partie du gâteau (on cherche en vain une meilleure explication), le combat qui se déroule actuellement dans les couloirs du pouvoir américain est également important pour nous.
 
Je n'y crois guère, vu la capacité corruptive des parties prenantes, mais cette affaire pourrait déboucher sur un impeachment de Biden, une révélation des liens mafieux ayant mené à une telle implication US dans le conflit ukrainien, de ce qu'il se passe vraiment là-bas depuis le coup d'État de 2014 ayant placé l'Ukraine au creux des mains américaines. 12/1/2023




9 janvier 2023

Réparation des dommages de la seconde guerre mondiale

Vincent Verschoore

Les autorités polonaises exigent de l'Allemagne une compensation financière de 1.300 milliards d’euros, suite à un rapport (remis aux différents pays de l'UE) sur les destructions matérielles pendant WW2. En gros, le double du PIB polonais annuel actuel. De quoi s'acheter plein de chars et d'avions.
 
Ça va donner des idées aux Russes : 26 millions de Soviétiques sont morts pendant cette guerre (dont 11 millions de soldats). Bandera, un nazi ukrainien notoire, est toujours commémoré chaque 1er janvier en Ukraine. En 2016, le régime ukrainien renomme "l'avenue de Moscou" de Kiev en "avenue Stepan Bandera".
 
Un peu comme si Paris décidait de rebaptiser l'avenue de Stalingrad en avenue Jacques Doriot. Ce qui n'est d'ailleurs pas impossible, par les temps qui courent : il suffirait d'avoir Laval de Macron. 
Mais, pour nos euro-atlantistes, le nouvel Hitler c'est Poutine.

3 janvier 2023

Vincent Verschoore

Effets de la hausse du prix de l'énergie, de la théorie à la pratique : la facture d'une boulangerie passe de 1.000 à 12.000 euros, du fait (surtout) du prix du gaz.

Au profit de qui ? Les pays producteurs (notamment Russie et USA), les fournisseurs d'énergie qui font des marges énormes, et ceux qui profitent de la délocalisation d'industries européennes dos au mur.

Pour les euro-atlantistes, cependant, la baguette industrielle (vu la faillite des autres) à cinq euros, c'est bon pour la démocratie.

Selon l'agence internationale de l'énergie (IEA.org), la fin probable du gaz russe en Europe en 2023 ne pourra pas être compensée par d'autres sources (notamment USA et le super écologique gaz de schiste liquéfié et transporté par bateaux, lol).

En 2021 l'Europe consommait 115 milliards de m3 de gaz russe. En 2022, 60 milliards de m3. En 2023, vu le refus des Russes de vendre du gaz aux pays qui imposent un prix plafond, cela pourrait être proche de zéro, avec un "trou" de 30 milliards de m3 du fait des limites de capacité des fournisseurs alternatifs.

Il faudra des années pour remplacer le gaz avec du renouvelable. En attendant, après les chèques énergie, on peut s'attendre à la distribution de coupons alimentaires.

27 décembre 2022

Vincent Verschoore

[...] Les propagandistes de Big Pharma répondent que peu importe le nombre de décès ou d'accidents liés à la vaccination, en termes de mortalité globale, la vaccination reste largement positive.

Hors le fait que rien ne le démontre, le problème est que cela ne serait éventuellement démontrable qu'au sein de la population dite à risques, soit grosso modo 10 à 15% de la population européenne (avec beaucoup de personnes âgées en mauvaise santé).

Or, les principales victimes de ces accidents suspects ne font pas partie de cette catégorie. Ces gens ont été vaccinés sous la contrainte ou la manipulation, sans bénéfice pour eux ni pour personne (la vaccination n'empêchant pas la contamination), sauf pour les actionnaires de Pfizer & Cie et les bénéficiaires de la corruption massive sous-jacente, à commencer par les "médecins" qui ont touché 900 euros par jour, pendant des mois, pour faire de l'abattage vaccinal au mépris de toute éthique.

Ceux-là mêmes qui sont aujourd'hui en grève pour tenter de racketter encore un peu plus le système de sécurité sociale.

16 décembre 2022

100 000 euros pour des vacances

Vincent Verschoore

Chez les Panzeri ça charie pas qu'un peu ! 1,5 millions chez Monsieur (député européen), 100 000 pour partir en vacances avec Madame et leur fille, toutes deux arrêtées en Italie.
Eva Kaili n'est pas seule, on le savait bien, et le Qatar n'est pas seul non plus. Le Maroc n'a pas perdu qu'au foot, mais ici en échange de quoi ?
Le Parlement européen s'émeut et demande une charte de transparence. La Commission grimace, et nous on rigole. Depuis le temps que ça dure...
La corruption est une industrie aussi ancienne que florissante, on la trouve dans les coulisses de tous les lieux de pouvoir car le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument.
C'est pour cela qu'il faut surveiller les gens qui en ont beaucoup (trop), comme Macron (Alstom...) et von der Leyen (Pfizer...).



14 décembre 2022

Vincent Verschoore

L’ex-vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache a déclaré à l’agence RIA Novosti qu’en Europe, les gens voulaient des « initiatives de paix sérieuses et honnêtes » pour mettre fin au conflit en Ukraine.
« Les citoyens de l'UE ne veulent pas d'une nouvelle escalade du conflit et de livraisons d'armes », a-t-il insisté.

Je pense comme Strache, et sans doute la majorité des gens qui suivent cette page, mais une majorité d'Européens ? J'en doute.

En effet, la malléabilité de la population européenne à la manipulation et à la propagande, évidente pendant l'acte covid, ne plaide pas en faveur d'un esprit critique sur la question ukrainienne.

Tant que ce sont les soldats ukrainiens qui meurent en masse, ce n'est pas très grave. Que nous devions "souffrir", au sens des confinements, pass ou restrictions de chauffage et ruine industrielle aujourd'hui, au bénéfice des grands acteurs (Big Pharma, marchands d'armes et de gaz) ne semble pas perturber grand monde car, comme on le dit si bien à la télé, c'est pour une bonne cause.

Et puis ceux qui ne sont pas d'accord sont d'ignobles abrutis complotistes poutinophiles d'extrême-droite mangeurs d'enfants, c'est bien connu.
 
Et puis, être en guerre, mais pas vraiment, mais quand même, et surtout du bon côté, ça fait du bien à la bonne conscience.
 
On ne vas donc pas moufter, pas risquer de se faire mal voir, et passer nos nerfs sur le foot.

11 décembre 2022

Ukraine

Vincent Verschoore

La guerre en Ukraine est en partie une guerre de propagande, comme toute guerre, mais ici développée à un niveau inédit, vu que toute la machine médiatique "officielle" s'aligne avec le narratif de son camp, et censure massivement le propos du camp adverse, tandis que la population reste très éloignée, physiquement, de la réalité des combats et de leurs conséquences directes.

Ainsi, la population occidentale (je ne peux pas parler pour les Russes) est relativement bien protégée des détails du massacre conduit en son nom, et n'entend que le narratif dithyrambique sur l'Ukraine, Zelensky, sa population et ses soldats, tout en occultant les vingt ans de manœuvres géopolitiques par l'Otan pour en arriver là où nous en sommes.

Il faut donc aller "gratter" sur les réseaux pour espérer se construire une image un peu réaliste de la situation, et bien sûr prendre connaissance de l'histoire des relations Otan/Russie depuis la chute du mur. Ce que la grande majorité du "camp du bien" refuse évidemment de faire, confortablement installé dans une idéologie russophobe construite de toutes pièces.

Voici moins d'un an, pourtant, tout le monde savait encore que l'Ukraine est une plaque tournante de diverses mafias, que ses institutions sont hautement corrompues, que ses services secrets (SBU) n'ont rien à envier au KGB dont ils sont issus, qu'une partie au moins de son armée relève du banderisme, qu'elle bombarde le Donbass depuis 2014 malgré les accords de Minsk, et qu'elle est sous forte influence US/Otan. [...]

Si les médias nous montraient la réalité de la guerre, les 100 000 morts ukrainiens, les millions de gens dans le froid, et le pourquoi de tout ceci, il est possible qu'une grande partie de la population européenne exige alors l'arrêt du conflit et une solution négociée, et tant pis pour les territoires perdus.

Hors de question, bien sûr, les maîtres du jeu (US et élites européennes vendues aux mêmes) ayant décidé de mettre la Russie à genoux, en y sacrifiant l'Europe.

19 novembre 2022

Gilets jaunes

Vincent Verschoore

Voici exactement quatre ans, les Gilets jaunes occupaient les ronds-points face au litre de gasoil à 1,50€, au racket routier, à la fracture entre le régime des élites et la réalité du monde rural, au sentiment de paupérisation de la classe moyenne.

Quatre ans plus tard tout a changé, en pire. En largement pire. Mais les mêmes sont toujours au pouvoir et les ronds-points, vides. Comment le comprendre ?

Le régime applique la recette, notamment grâce au Covid, d'une combinaison de politiques absurdes, de propagande massive et de répression policière typique de tout système totalitaire.

Après la psychose covidienne et la "guerre contre le virus" justifiant tout et n'importe quoi, la psychose russophobe et "l'économie de guerre" justifiant une énergie hors de prix, et l'obligation pour la population de faire face à une inflation massive, inflation qui n'est que le fruit des politiques précédentes.

Le tout saupoudré d'un discours permanent sur le renforcement des moyens de répression policière, "pour notre sécurité" bien sûr, mais comme nous l'avons vu avec les GJ ces mesures "anti-terroristes" sont essentiellement des mesures anti contestation politique.

Ceci rend très difficile l'émergence de politiques alternatives, structurées et crédibles, car nous sommes constamment mis en face de faits accomplis dont il faut gérer les conséquences.

Cette occupation permanente de l'espace politico-médiatique ne laisse guère de place à la construction d'alternatives. Reste la réaction violente, ce qui sert précisément le régime vu qu'il peut ensuite réduire toute opposition au rang de casseurs et de "terroristes".

Les temps sont durs pour les rêveurs...

15 novembre 2022

Vincent Verschoore

En 2005 le parc nucléaire français produisait 430 TWh. En 2020, seulement 330, et le déclin continue du fait de l'accroissement des problèmes techniques (défauts de soudures notamment), de manque de main-d'œuvre qualifiée (EDF vient de louer les services de 100 soudeurs spécialisés de chez Westinghouse) et d'un désinvestissement général dans le secteur.

La moitié du parc est actuellement HS. Avec 30% de logements chauffés à l'électrique, des ruptures de courant sont tout à fait possibles cet hiver.

À ceci s'ajoute le risque de rupture d'approvisionnement alimentaire lié au prix de l'énergie, effet boomerang des sanctions anti-russes dont l'Europe est, de loin, la première victime.

En effet, de nombreuses PME du secteur alimentaire risquent de fermer : Dominique Schelcher, PDG de Système U, alerte de son côté les autorités depuis plusieurs semaines sur ces problèmes d’approvisionnement et l’impact grave de l’augmentation du prix de l’énergie ainsi que des faillites qui pourraient en découler.

Dans un entretien donné au JDD le dimanche 23 octobre, Dominique Schelcher avertit que « la hausse des prix de l’énergie met les PME du secteur au pied d’un mur infranchissable. (...) Tout peut basculer très vite », surtout lorsqu’on connait la fragilité et la dépendance du système de production et d’approvisionnement, très fragilisés par les politiques sanitaires pratiquées pendant le Covid, ajoutez à cela les conséquences dramatiques pour la France des sanctions contre la Russie."

La Macronie, inepte et soumise à l'idéologie euro-atlantiste servant les intérêts américains, compense via des subsides qui augmentent la dette, dont le service coûte désormais cher du fait de la hausse des taux (elle-même fruit d'une inflation liée au quoi qu'il en coûte et à l'usage immodéré de la planche à billets), dans une marche forcée vers un mur, qu'elle-même voit venir. (...)

11 novembre 2022

Économie

Vincent Verschoore

On peut passer des heures à lire et écouter des économistes des deux côtés de l'Atlantique, et rester dans l'incertitude sur les causes profondes de la situation actuelle, les manières d'y remédier, et le temps que cela va prendre pour revenir à une forme de "normalité".

Quand rien ne va, un retour aux principes fondamentaux n'est jamais perdu, et un principe fondamental en économie est que l'accroissement de la masse monétaire sans contrepartie mène à l'inflation.

C'est précisément pourquoi, suite à la forte inflation des années 70, il fut décidé d'interdire aux banques centrales de faire tourner la planche à billets, pour les obliger à faire des emprunts sur les marchés financiers, donc avec un coût (l'intérêt), donc avec parcimonie.

Ce qui n'a pas empêché de nombreuses économies de vivre de plus en plus à crédit du fait de taux bas, mais la crise de 2008 a emmené l'économie occidentale (pour faire simple) en territoire inconnu, en explosant les niveaux de création monétaire (donc de dette) afin de soutenir la demande.

Depuis 2008, en effet, les banques centrales (FED et BCE en tête) on relancé la planche à billets, créant de l'ordre de 30 mille milliards de dollars, redistribués dans l'économie en bonne partie sous forme spéculative. C'est ça qui fait grossir les bulles immobilières et boursières.

Cette somme correspond en gros à 40% du PIB mondial. Normalement, l'inflation aurait du suivre très vite, mais apparemment non. Cette nouvelle situation est parfois décrite sous le terme "théorie monétaire moderne", ce que l'appelle plus prosaïquement "l'argent magique" et objet d'un article en 2020 intitulé, justement, "le mystère de l'argent magique".
 

Le "quoi qu'il en coûte" covidien, en effet, semblait confirmer que les États pouvaient désormais accumuler des dettes fabuleuses, sans effet sur les taux d'intérêts (devenus parfois négatifs) ni sur l'inflation.

Sauf que non. Même sans prendre en compte les prix actuels de l'énergie, liés à des facteurs conjoncturels, l'inflation est finalement sortie du trou noir où les économistes des banques centrales espéraient l'avoir enfermée, et désormais on ne voit guère que trois issues :

1) Retirer de l'économie le surplus monétaire, via des taux directeurs élevés (à hauteur de l'inflation), ce qui crashe les marchés et entraîne les récessions, mais réduit l'inflation et les sur-évaluations, permettant de revenir à des prix "réels".

2) Augmenter massivement l'offre en biens et services afin de réduire leurs prix. En effet, si on double la production d'un produit, pour une même demande, le prix doit théoriquement se trouver divisé par deux, d'où à nouveau une réduction de l'inflation.

3) Un reset massif du système bancaire, piloté ou non.

L'Europe, du fait de l'incompétence crasse de ses dirigeants, est dans la situation la pire : la BCE n'ose pas relever franchement les taux d'intérêts (moins que la FED), coule l'Euro ce qui rend les importations encore plus chères (donc inflation), et ce qui lui reste d'industrie se saborde au profit de l'idéologie euro-atlantiste (sanctions russes menant à une crise de l'énergie).

Bien malin qui peut prédire ce qu'il va se passer dans six mois, un an, deux ans. Pour certains, la pression des marchés et les effets de la récession vont rapidement obliger la FED (et la BCE) à limiter les hausses de taux, et à accepter une inflation dans les 5% plutôt que les 2% considérés comme acceptables. On ne règle pas le problème, on met un cataplasme temporaire.

Pour d'autres, les hausses de taux vont continuer encore un an ou deux, afin de "vider" l'économie de son trop-plein monétaire, et durablement juguler l'inflation. Mais avec un coût économique et social important, ce qui mènera à des révoltes (ça a déjà commencé), donc là on rentre de plain-pied dans des formes de régimes autoritaires.

Un scénario qui transparaît dans le discours politique: les références à "l'économie de guerre" sont désormais nombreuses, et l'on présente la guerre (avec la Russie, a priori) comme un futur incontournable justifiant, bien sûr, des trains de mesures hautement liberticides du genre des monnaies numériques des banques centrales (MNBC) et autres formes de crédit social.

Il va falloir, comme le dit Macron, "payer pour notre liberté". Hum...

Enfin, la rupture en cours entre le monde occidental dominé par l'économie américaine et le dollar d'un côté, et les BRICS++ de l'autre qui sont en train de s'inventer un système monétaire hors de portée du grand prédateur US, va certainement impacter nos économies, et sans doute imposer une nouvelle relation à la monnaie, beaucoup plus concrète.


4 novembre 2022

Vincent Verschoore

COVID - Alors que la Macronie et ses hordes ségrégationnistes tentent de renforcer leurs défenses contre la réalité avec leurs "assises des dérives sectaires et du complotisme" et autres censures en roue libre (Telegram est désormais dans le collimateur), une perle venue des USA sous la plume d'une prof d'économie universitaire, Emily Oster, dans The Atlantic :


Oster fait partie de cette grande classe bourgeoise de gens éduqués et formatés au bénéfice d'un système valorisant (par la sécurité financière et le statut social) la soumission à l'ordre hiérarchique et administratif, fusse-t-il privé ou public.

Elle fait partie, comme elle le décrit dans cet article, de ces gens qui se promenaient masqués en pleine nature et poussaient des hurlements s'ils croisaient en chemin un "non masqué". Ces gens dont certains reconnaissent, après coup, que de nombreuses mesures "Covid" furent en fait contre-productives, pour ne pas dire complètement débiles.

Elle évite soigneusement le sujet de la vaccination et des mesures de rétorsion envers les non-vaccinés. J'imagine qu'elle est quadruple-vax et que son mea-culpa ne peut pas aller jusqu'à la mise en cause de la vax expérimentale de masse. Pas encore.

Ces gens éduqués tentent de justifier, après coup, les mesures terribles (elle insiste notamment sur les effets délétères sur la scolarité et la santé en général) par l'incertitude du moment, là où des "responsables" majoritairement bien intentionnés, cherchaient à traiter une problématique (la pandémie) avec un savoir initialement très limité. Tout en reconnaissant, un peu quand même, que certains ont exagéré avec leurs discours anxiogènes, mais juste une petite minorité.

Elle en appelle donc à une "amnistie générale" envers ceux et celles ayant imposé "de bonne foi" ces mesures idiotes et dangereuses, et propose de passer à la nécessaire reconstruction d'une société fortement endommagée par ces mêmes mesures.

Sauf que non. Etant scientifique, elle sait reconnaître ce qui relève de la science de ce qui relève de la pseudo-science servant des intérêts autres que le général. L'abdication des gens comme elle, éduqués et capables, comme nous les "complotistes", de lire des études, de s'informer et de réfléchir avec un minimum de bon sens, ne peut pas s'accepter aussi facilement.

En effet, si les gens comme Emily Oster, c'est-à-dire ceux et celles ayant eu la chance d'une éducation de haut niveau pour devenir profs, médecins, cadres, avocats, scientifiques, fonctionnaires etc. ont à ce point failli, et entrainés avec eux l'ensemble de la population sous le joug des psychopathes et des crapules corrompues que l'on sait, c'est qu'il y a un grave problème dans la méthode éducative ainsi que dans le rapport hiérarchique de l'ensemble de ces institutions.

Et de fait. Partout où l'on regarde, la peur domine : la peur du chef, de se faire mal voir, de perdre un boulot ou une promotion, de se faire attaquer par telle ou telle juridiction (voir l'exemple de Christian Perronne), de se fâcher avec ses amis ou sa famille.

Partout, l'ignorance est érigée en vertu : "Je ne savais pas, donc je ne suis pas responsable". Sauf qu'il suffisait de regarder pour savoir.

On peut sans doute le comprendre dans le cas de gens sans ressources, n'ayant pas le choix:, mais pas dans le cadre de gens comme Emily Oster, qui l'ont. Pour eux, la soumission à l'absurde est en réalité un choix, et un choix non excusable.

Le but, ensuite, n'est pas de punir ni de se venger, mais de pointer le système qui mène à cela (et dont le mécanisme est identique à celui des systèmes totalitaires), puis de le détruire pour le remplacer par un retour à la vraie liberté d'expression et, donc, de la pensée. Sinon, toute cette éducation ne sert strictement à rien, à part enrichir le haut de la pyramide.

28 octobre 2022

Russie

Vincent Verschoore

L'allocution de Poutine ce jeudi, lors de la session plénière du club de Valdaï, résume sans doute sa "profession de foi" pour un nouveau monde multilatéral, "démocratique" au sens de la gestion de l'ordre mondial, et où l'Occident (et surtout les USA) voient leur puissance ramenée à plus juste valeur.

Évidemment, aucune grande puissance ne veut de "démocratie" géopolitique, pas plus, pour la majorité des pays du monde, de démocratie tout court.

Les pays n'ont que des intérêts, et agissent en fonction des rapports de force possibles. Il n'y a pas d'illusions à avoir là-dessus, et nous le vivons ici en Europe avec un suicide général au seul bénéfice du maître américain.

Reste que la transformation d'un monde bipolaire jusqu'en 1989, puis unipolaire jusqu'en 2015, en un monde multipolaire, est en fait assez improbable. C'est plutôt une nouvelle bipolarisation qui s'annonce, avec le bloc occidental et ses satellites d'un côté, le bloc des BRICS et ses satellites (en gros, l'OCS) de l'autre.

Outre la compétition militaire, si nous survivons à cette décennie, ce sont les aspects économiques et technologiques qui constitueront le "front" entre ces deux pôles : économique via deux systèmes monétaires très différents et la fin de la suprématie du dollar, et technologique du fait de la nécessité d'une course à la transition énergétique d'une part, et de l'avancée inéluctable du totalitarisme numérique de l'autre , garantissant aux "élites" les pleins pouvoirs et la meilleure efficacité sociale – au sens agricole du terme.

La tentative actuelle de l'Otan d'affaiblir la Russie en sacrifiant l'Europe, avant d'essayer de "mater" la Chine, est sans doute le chant du cygne d'un ordre basé sur la violence et la corruption permanente, au profit de quelques uns.

En cela, la résurgence d'un monde globalement bipolaire, après une naissance certes difficile, pourrait calmer le jeu. Il faudra ensuite voir s'il vaut la peine d'être vécu.

28 septembre 2022

Le regard de Marc Touati sur la situation économique

Vincent Verschoore

C'est un économiste "classique" mais assez réaliste et sans langue de bois. Il a sa propre chaîne YT, avec des émissions intéressantes.

Comme tout économiste, il ne dit pas ce qu'il faudrait faire, précisément, se contentant de critiquer ce qui a été fait, ou pas. Et c'est bien le problème : augmenter les taux d'intérêt, pour ralentir l'inflation, mène à un ralentissement économique, donc du chômage, donc une augmentation de la dette publique, donc une chute de la monnaie, donc des prix plus élevés, donc de l'inflation.

Et inversement, faire tourner la planche à billet (comme c'est le cas depuis 2008), permet d'augmenter les salaires mais augmente aussi les prix (plus d'argent pour le même volume de production), donc l'inflation.

Le truc, c'est comment on sort de cette situation infernale. La guerre est un moyen, car elle détruit la demande et relocalise la production de biens de première nécessité. On a bien l'impression que c'est le choix des psychopathes euro-atlantistes.

Un autre moyen est l'augmentation de la production, sans hausse des prix (donc des salaires, notamment). Ceci fait baisser le prix unitaire, donc l'inflation. C'est possible avec, par exemple, un grand plan de transition énergétique visant à se débarrasser de ce que nous devons acheter au prix fort, les énergies fossiles. Mais cela demande de l'intelligence, chose fort rare chez nos dirigeants, tous bords confondus.

https://www.youtube.com/watch?v=lnWnqZkMfGg


27 septembre 2022

Nous sommes à l'aube d'un crunch

Vincent Verschoore

Nous sommes à l'aube d'un crunch, d'une combinaison diabolique dont peu de gens semblent capter le potentiel destructeur, au sens premier du terme.

D'ici quelques jours, la Russie présentera les résultats, déjà connus dans leur ensemble, des référendums organisés au nom du droit à l'autodétermination des peuples, et donc une nouvelle carte de la Russie augmentée des territoires concernés, mais toujours en partie sous contrôle Ukraine / Otan.

Elle se considérera donc comme en cours d'attaque par un envahisseur étranger. En état de légitime défense.

Les USA renforcent encore leur "soutien" à Zelensky, malgré les pertes énormes de l'armée ukrainienne (certains observateurs parlent aujourd'hui de 20 000 hommes par mois).

Aujourd’hui, une mission de sabotage, très probablement de l'Otan, a détruit les gazoducs NS 1&2, avec la perte du gaz contenu dans les tuyaux, et surtout la fin de l'approvisionnement en gaz russe pour l'Europe (ne reste que le gazoduc turc).

Une manière de rendre quasi impossible tout retournement, tout refus de la mission suicide imposée par les dirigeants européens à la solde des intérêts américains.

De ceci se tire une inévitable conclusion : une guerre de fait entre la Russie et l'Otan, et l'accélération de la destruction économique et politique de l'Europe sous les applaudissements du camp du Bien.

Une destruction qui pourrait très bien prendre une forme nettement plus physique si les Russes décident de tester leurs missiles hypersoniques contre des cibles au cœur de l'Europe, genre usines d'armement.

On fait quoi ?

23 septembre 2022

Vincent Verschoore

- 21/9/2022 -

Le monde à l'envers. La Chine, pays totalitaire et alliée de la Russie depuis l'accord stratégique de février, en appelle à un cessez-le-feu en Ukraine, en ces termes :
« Nous appelons les parties concernées à mettre en place un cessez-le-feu à travers le dialogue et la consultation, et à trouver une solution qui règle les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties dès que possible », a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d’une conférence de presse.
La question que l'on devrait se poser : pourquoi n'est-ce pas l'Europe, qui a tout à perdre dans l'escalade, qui demande et travaille à une solution diplomatique ?
Au lieu de cela, nous avons von der Leyen qui veut du sang, nous avons Macron qui débite sa haine face à une assemblée générale de l'ONU quasi vide.
Vide, car la majorité de la population mondiale refuse de se joindre à ce jeu nihiliste au seul bénéfice des USA et des fournisseurs d'énergie et d'armements.
Pourquoi tant de bêtise et d'irresponsabilité ? La corruption règne dans les cercles de pouvoir, von der Leyen en est le symbole, mais est-ce une explication suffisante ?

18 septembre 2022

L’Ukraine et l’effondrement des valeurs occidentales

Guy Mettan
journaliste indépendant suisse

Extrait d'Arrêt sur info du 16 septembre 2022

« Crimes contre crimes, accusations contre accusations, on n’est pas plus avancé si l’on regarde les choses avec un peu de distance. Et dans tous les cas, si l’on est honnête, force est de constater que l’on n’en sait trop rien pour l’instant et que, si l’on souhaitait juger l’agresseur supposé pour ses crimes, il faudrait d’abord commencer par soi-même.
De même, l’Occident, et Europe en particulier, aime à se poser en modèle de la liberté d’expression, comparé à une Russie qui les bafouerait sans vergogne. Mais comment expliquer alors que nos médias sycophantes piétinent tous les critères d’une information objective en prenant unanimement parti pour l’Ukraine sans écouter l’autre partie ? Altera pars audiatur disent pourtant les manuels de journalisme. Mercredi matin, trois experts débattaient au journal du matin sur France Culture, tous antirusses viscéraux, Edwy Plenel en tête. Où est le fameux pluralisme de la presse ? La diversité d’opinion ? Et pourquoi a-t-on purement et simplement interdit les médias russes RT et Sputnik de l’UE ? N’est-ce pas une atteinte crasse à la liberté d’expression, même quand on tente de la justifier sous prétexte de contrer « la propagande russe » ? Depuis quand la censure est-elle démocratique et représentative de la liberté d’expression ? Et comment justifier le traitement ignoble infligé à Julian Assange, Edward Snowden ou Chelsea Manning, parce qu’ils ont dénoncé les turpitudes de la NSA, les crimes américains en Irak ou les compromissions d’Hillary Clinton et du fils Biden ? »


Outre la propagande ininterrompue et la démonisation de tout avis contraire (exemple avec S. Royal), le fait de censurer les médias russes, un pays avec lequel nous ne sommes pas officiellement en guerre (et von der Leyen n'a aucune légitimité pour affirmer le contraire), est le signe de l'effondrement intellectuel et moral du camp du Bien, et de son tropisme totalitaire.
Vincent Verschoore

13 septembre 2022

Vincent Verschoore

Les USA se félicitent de leur succès aux côtés des Ukrainiens face aux Russes, mais n'ont pas le courage de déclarer la guerre à la Russie et d'assumer pleinement leur posture.

L'Europe continue d'enrichir la Russie et les USA tout en s'appauvrissant, seuls effets des sanctions.

Le reste du monde s'en fiche, profitant le plus possible de la situation en achetant du gaz et du pétrole à bon prix chez les Russes, pour nous le revendre le double.

Tout est donc fait pour que cela dure, pour que les troupiers ukrainiens et russes en paient le prix du sang (sous les applaudissements du camp du Bien), et nous, la facture économique.

Sur les médias de propagande français, Ségolène Royal est bannie pour sa liberté d'expression, mais BHL y fait bonne figure malgré ses mains rouges de sang.

Pourquoi si peu de gens semblent se poser la question : à qui profite le crime ?

12 septembre 2022

Vincent Verschoore

Au niveau mondial, la sainte trinité du charbon, du pétrole et du gaz représente 85% de la consommation, tous secteurs confondus.

À consommation égale, un vœu pieux mais qui peut au moins servir de base de discussion, et en s’alignant sur la date symbolique de 2050 pour laquelle nous ne devrions plus consommer d’énergie fossile du tout, si nous voulions garder un semblant de contrôle sur le climat (dixit le GIEC), il faudrait créer d’ici 30 ans l’équivalent « propre » de quelque 153 000 TWh.

Sachant qu’un réacteur nucléaire produit en moyenne quelques 6 TWh par an, il faudrait en construire 25 500 d’ici 2050, soit deux par jour, pendant 30 ans, afin de compenser l’arrêt complet du fossile.

Laisse béton, dirait l’autre. D’autant que même si cela était concevable, la quantité de déchets radioactifs qu’un tel parc génèrerait nous confronterait à un problème tout aussi grave que les émissions actuelles de GES.

Compter sur la fission nucléaire classique pour résoudre le problème énergétique mondial étant une aberration, il va falloir trouver autre chose.

7 septembre 2022

Guerre en Ukraine

Vincent Verschoore

Reprenons : les euro-atlantistes, au service des USA, vident le stock d'armes européennes (payées par nous) pour les donner à Zelensky, afin de faire durer la guerre le plus longtemps possible.

Premier résultat, la guerre dure effectivement longtemps, un carnage de soldats ukrainiens sous les applaudissements du camp du Bien. Néanmoins, les Russes avancent toujours.
 
Second résultat, un suicide économique et énergétique, donc in fine social, au seul profit des producteurs d'énergie, et notamment de gaz de schiste américain, ce symbole de l'énergie verte, bien sûr. Gazprom, de son côté, engrange des bénéfices records.
 
Conclusion : les crétins finis de l'UE conseillent de faire un gros effort commun pour faire le plein d'armements, pour les donner à Zelensky.

Quand on en arrive à un tel niveau d'ineptie suicidaire (en fait on y est depuis longtemps), on devrait vraiment se poser la question de pour qui ces gens travaillent. Pas pour nous, en tous cas.

Polémique jets privés

Vincent Verschoore

- 7/9/2022 -

Je critique certes l'usage abusif de ces engins hautement polluants, par des footballeurs, des politiciens ou des oligarques, mais à condition d'être cohérent : le transport aérien en général, c'est 2% du total des émissions.
Le jet privé, c'est 4% de ce total. Les vols commerciaux représentent 71%, le fret aérien 17%, et l'aviation militaire 8% (source en commentaire).
Il me semble donc qu'il faut aussi, et surtout, critiquer les vols commerciaux – et notamment touristiques, ainsi que l'aviation militaire. Ces appareils, en effet, nous coûtent des fortunes (un F35 c'est 100 millions de dollars), consomment énormément (un Rafale c'est 110 kg de carburant à l'heure), et ne servent à rien sinon à faire le kéké.
Le problème est que le kérosène n'est pas, ou peu taxé comparé aux carburants terrestres. S'il était taxé, et ce ne serait que justice à mon avis, le moindre vol commercial coûterait une blinde, mais mettrait l'ensemble de l'industrie à terre vu que seuls les très riches pourraient encore prendre l'avion.
Il y aurait donc des choix à faire, sur le plan écologique certes, mais surtout sur le plan politique et économique.

Source :