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Affichage des articles dont le libellé est ISLAMISME. Afficher tous les articles
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15 septembre 2024

Mohamed Sifaoui (Auteur)

Hamas
Plongée au cœur du groupe terroriste

Que sait-on vraiment à propos du Hamas, et notamment en France ? Malgré des centaines d'heures de plateaux télévisés, plusieurs dizaines d'articles, il y a très peu de décryptages concernant cette organisation, liée idéologiquement aux réseaux des Frères musulmans.

Que sait-on de son histoire ? De ses alliances ? De son idéologie ? De ses objectifs ? Connaît-on ses manoeuvres ? Ses financements ? Les hommes qui la composent ? Est-ce une création des Israéliens, comme le clame la rumeur ?

Groupe terroriste pour les uns, organisation de résistance pour les autres, ce livre tranche le débat à partir d'éléments factuels et objectifs. Lié militairement à l'Iran et à ses organisations satellitaires, financièrement au Qatar et politiquement à la Turquie, le Hamas constitue une organisation très particulière.

Cet ouvrage est une plongée inédite dans les moindres recoins du Hamas. Comment cette organisation a-t-elle réussi à faire main basse sur la « cause palestinienne » ? Quels sont ses desseins à l'échelle régionale, mais aussi mondiale ? Quelles sont les conséquences des attentats du 7 octobre 2023, à la fois pour ce groupe islamiste et pour la région ?

Autant de questions auxquelles ce livre tente de répondre, afin de proposer une lecture lucide de l'avenir des Israéliens et des Palestiniens, et plus particulièrement des habitants de Gaza. Il n'est, quoi qu'il en soit, pas possible d'envisager un hypothétique « processus de paix » sans connaître cet acteur majeur qu'est le Hamas. Et il serait imprudent d'oublier son impact sur la politique intérieure des pays occidentaux, notamment en France. Tout comme il faut comprendre ses répercussions à la fois sur les Juifs de la diaspora et sur ceux qui sont attachés, de bonne foi, à la cause palestinienne.

Journaliste et politologue, Mohamed Sifaoui suit depuis une trentaine d'années l'évolution de toutes les organisations liées à la mouvance islamiste en général, et djihadiste en particulier. Il a déjà publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les fossoyeurs de la République (L'Observatoire, 2021), Pourquoi l'islamisme séduit-il ? (Armand Colin, 2010) ou Combattre le terrorisme islamiste (Grasset, 2007).

12 septembre 2024

« Je vis à Paris depuis plus de deux ans et je ne pensais pas que ma vie serait mise en danger ici. »

24 août 2024

17 août 2024

UN ÉLOQUENT PETIT FAIT VRAI

Gabriel Nerciat

Ce "fait divers", comme on dit dans la presse assermentée, ce "petit fait vrai" aurait dit Stendhal, un écrivain courageux devrait en faire le motif d'une nouvelle (pas d'un film, ou même d'un court-métrage : aucun producteur ne se risquerait à le financer), car il dit tout de la tragédie française telle qu'elle se déroule et s'amplifie sous nos yeux depuis une trentaine ou une quarantaine d'années.
Même si je lui reconnais une indéniable efficacité pratique, je n'ai jamais repris à mon compte l'expression de Renaud Camus sur le Grand Remplacement, parce qu'aucun peuple, jamais (sauf en cas d'épidémie et encore), n'en remplace un autre par la force des choses (économique et démographique) ou même la volonté d'un gouvernement.
On sait d'ailleurs aujourd'hui que même les Néandertaliens n'ont pas été "remplacés" par les Sapiens.
Il n'y a pas de remplacement ; il y a seulement des luttes de territoires et des guerres de colonisation (qui peuvent prendre bien sûr des formes très variées, ne se limitant pas à celle, classique, de la conquête militaire, mais intégrant toujours un certain alliage de violence physique et d'effet de nombre).
Ce que l'immigration de masse extra-européenne fait subir à la France depuis la fin du siècle dernier s'apparente très exactement à ces deux réalités, et c'est ce qu'illustre dans une clarté aveuglante ce qui vient de se passer à Vénissieux (mais qui n'a rien de nouveau en soi : des épisodes de ce genre, il y en a plusieurs centaines tous les ans d'un bout à l'autre de la nation, et pas seulement désormais dans les banlieues des grandes métropoles cosmopolites).
Dans cette histoire, on notera surtout la réaction du propriétaire de la boulangerie (qui de surcroît se trouve être un élu local LR) : dans l'art de la capitulation sans condition et du zèle de contrition propre aux renégats (perceptible jusque dans son usage de l'orthographe et de la syntaxe), je le trouve absolument parfait, beaucoup plus répugnant finalement que les racailles allogènes auteurs de l'agression, lesquelles ne font jamais qu'appliquer la loi spinoziste du conatus.
C'est tout juste s'il n'a pas licencié sa vendeuse pour faute grave (et peut-être l'aurait-il fait, d'ailleurs, s'il n'avait pas vendu son établissement).
Evidemment, les boulangers, tout le monde s'en moque, même quand on n'est pas sociologue d'État. Un peu comme pour les professeurs sans tête ou les médecins avec pansements.
La question changera peut-être de tonalité ou de nature lorsque des revendications islamistes s'en prendront physiquement aux responsables des banques qui financent les boutiques ou les restaurants adeptes du porc, ou aux sponsors des enseignes jugées incompatibles avec l'orthopraxie frériste et/ou la conception arabo-musulmane de la pudeur.
Mais même là, il n'est pas certain que les réactions attendues verront le jour.
Comme ce digne militant LR, qui mériterait de beurrer tous les matins des tartines au petit déjeuner de Xavier Bertrand ou d'Aurélien Pradié, il suffira de se prémunir officiellement de toute tentation xénophobe ou illibérale, et de s'adapter, en partisan réaliste de l'économie de marché de moins en moins concurrentielle, aux nouvelles demandes de la clientèle.
On ne va quand même pas prendre les armes pour défendre le droit de manger des lardons, pas vrai ?
Le clerc décolonial, lui, conclura : "Ce que nos pères ont fait aux autres, il est juste et normal que les fils des autres nous le fassent aujourd'hui, car rien n'a vocation à durer en ce monde sinon les discontinuités saillantes qui régissent la vie des hommes en communauté."
Non, on n'est jamais remplacé.
On accepte seulement - par résignation, conformisme ou lâcheté - de devenir autre que ce que l'on était.

13 août 2024

JO : Plenel applaudit la tête de la reine et le voile islamique de Sifan Hassan

Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire

12/8/2024 - Si, depuis mars 2024, Edwy Plenel a abandonné la direction du site Mediapart, il n’en reste pas moins actif, multipliant les messages sur X. Une manière comme une autre d’occuper ses vieux jours. Eddie Barclay, c’était les fêtes à Saint-Tropez ; lui, c’est l’écriture compulsive. D’où ce post dédié à la marathonienne Sifan Hassan, exhibant à la fois médaille d’or et voile islamique.


Qu’est-ce que les trotskistes à la retraite ne doivent pas faire pour rester dans le coup. Oublier, par exemple, que jadis, la religion était synonyme d’obscurantisme et d’opium du peuple, tout comme les luttes féministes n’étaient que vices bourgeois propres à détourner les femmes de leur conscience de classe ? Manifestement, Edwy Plenel débute dans la cause des filles. La preuve par cet autre message, encore posté sur X, après la fameuse cérémonie d’ouverture des JO, avec photo de la reine.


Des valeurs républicaines à géométrie variable

Il y en a qui aiment leur steak saignant. Les femmes, notre justicier semble les préférer voilées ou décapitées. Avec des amis comme ça, les héritières de Simone de Beauvoir et d’Olympe de Gouges n’ont plus besoin d’ennemis. Remarquez que cette dernière avait elle aussi eu les honneurs de la guillotine en pleine Révolution. Comme quoi la « sororité » affichée lors de la cérémonie olympique n’était manifestement pas au rang de ces « valeurs républicaines », aujourd’hui brandies par Thomas Jolly, le grand ordonnateur du raout en question.

Le féminisme d’Edwy Plenel paraît donc tout aussi hasardeux. En effet, comment, au nom de l’émancipation des femmes, les féliciter quand elles portent le voile en France tout en les encourageant à s’en défaire dans des pays tels que l’Iran ou l’Arabie saoudite ? Il faudrait savoir, Grégoire.

Et toujours l’accusation « d’islamophobie »

De plus, on notera que Sifan Hassan, la sportive incriminée, a le voile incertain, tel que rappelé dans le message posté par l’association Femmes Azadi :


Un jour le voile et l’autre pas, donc. Une fois de plus, c’est le Coran alternatif. Lequel ne nous laisse, de fait, guère d’alternative, toute discussion un tant soit peu sensée sur le sujet étant prétexte à se faire illico traiter d'« islamophobe ». Notons qu’un tel vocable, pour médiatiquement opérant qu’il soit, demeure des plus crétins : « islamophobie » signifie avoir « peur de l’islam », comme d’autres ont celle des araignées ou des hauteurs. Ainsi, juger que certaines mœurs musulmanes puissent être envahissantes ou pas toujours en accord avec nos us et coutumes relève d’un tout autre concept n’ayant rien à voir avec une supposée « haine de l’islam ».

La laïcité selon Edwy Plenel

D’ailleurs, ce genre de question vestimentaire ne devrait même pas se poser en de telles circonstances sportives. A-t-on jamais vu un athlète juif, fût-il pieux et conservateur, courir en kippa ? Ou encore un Sikh nager en turban ?

En revanche, il est vrai que notre laïcité à la sauce républicaine est sans équivalent dans le monde ; soit une sorte d’autre « exception française ». Logique, sachant que notre Révolution s’est en grande partie construite contre la religion catholique ; héritage qu’Edwy Plenel semble être loin de renier, à condition toutefois qu’il ne contraigne que le seul culte catholique, celui contre lequel cette laïcité de combat fut menée dès 1789 avec la sauvagerie qu’on sait.

12 août 2024

Royaume-Uni : la presse en pleine pignouferie pendant que s’installe une dictature orwellienne

H16

12/8/2024 - Il y a quelques jours, à Southport au Royaume-Uni, un immigré rwandais a poignardé à mort des fillettes de 6 à 9 ans pendant un cours de danse sur de la musique de Taylor Swift. Plus récemment, on apprend qu’à Vienne des Turcs prévoyaient un carnage dans le public de Taylor Swift. Au passage, on rappellera qu’en mai 2017, à Manchester, un islamiste s’était fait exploser dans le public pendant un concert d’Ariana Grande, causant la mort de 22 personnes, dont la plus jeune s’appelait Saffie-Rose Roussos et avait 8 ans.

Une conclusions s’impose à tous : de nos jours, la musique pop devient de plus en plus dangereuse.


Devant ce constat, plusieurs villes britanniques se sont enflammées : sortant en masse pour réclamer la fin de la musique pop dangereuse, des hordes de fascistes d’extrême droite vraisemblablement agités par Vladimir Poutine se sont donnés le mot et tentent de s’en prendre, sans aucune raison, à de pacifiques communautés musulmanes qui n’ont rien demandé à personne et se retrouvent contraintes de fuir leurs quartiers. La police tente maladroitement de faire revenir le calme en faisant quelques annonces, mais devant les émeutiers, doit employer la manière forte pour faire revenir le calme dans plusieurs villes.

Cependant, grâce à l’habile filtrage des réseaux sociaux et grâce au rappel des lois censur contrôlant finement les discours en ligne – pour la sécurité de tous, bien sûr – la situation revient progressivement à la normale.

À ce point du billet, vous trouvez peut-être la description de ce qui se passe outre-Manche particulièrement tordue voire à la limite de l’odieux, des gamines ayant trouvé la mort.

C’est pourtant, l’humour du désespoir en moins, un reflet assez proche du “travail” qui a été réalisé par la presse, tant britannique que française dont les premiers articles consacrés à la question firent surtout mention d’une extrême droite prenant prétexte du tragique incident (apparemment, “triple meurtre” est trop cru pour les chastes lecteurs de la presse gouvernementale) pour se lancer dans des troubles et des émeutes, en notant à chaque fois que possible comment une abominable fausse rumeur avait attribué à tort les homicides à un migrant musulman alors qu’il s’agissait d’un authentique Britannique (dont les parents sont Rwandais mais on s’en fiche) et bien sûr tout à fait chrétien.

Il aura ensuite fallu attendre plusieurs jours pour voir ce sujet apparaître dans la presse française et lorsqu’il est apparu, ce fut pour évoquer des émeutes forcément xénophobes attisées par une extrême droite décomplexée, là encore agitée par une horrible rumeur infondée.

La mécanique est connue, le procédé médiatique rôdé et le résultat standard : les causes profondes sont passées sous silence ou minimisées, les manifestants immédiatement étiquetés fascistes ou d’extrême droite alors qu’inversement, les contre-manifestations des militants d’extrême-gauche sont qualifiées d’antiracistes et amplement couvertes, et les rassemblements d’islamistes armés qui se terminent en passage à tabac de Britanniques un peu trop blancs à leur goût sont tout bonnement escamotés.


L’observateur extérieur, celui qui s’en tiendrait à la presse de grand chemin, devrait grosso-modo se contenter de ça.

En grattant un peu (notamment sur les quelques réseaux sociaux où la parole n’est pas trop filtrée), et en première analyse, l’observateur pourrait peut-être noter que ces faits sont la conséquence logique d’une immigration incontrôlée et mal intégrée sans que ce constat d’évidence n’amène à rien de réellement opérationnel.

Cependant, pour celui qui fait l’effort de s’informer autrement que par les canaux officiels, subventionnés et autorisés, il apparaît en seconde analyse que les hordes de barbares (il n’y a pas d’autres mots) qui ont, pendant des années, prostitué des enfants par centaines dans le nord de l’Angleterre à Roterham ne sont pas seulement le résultat sordide d’une tournure d’esprit perverse, d’une moralité ou d’une décence basique complètement absente, mais surtout et d’abord de l’abandon en rase campagne des autorités de toute capacité à faire régner la loi (rien que la loi mais toute la loi).

Pour rappel, ces autorités n’avaient pas agi par peur d’être accusées de racisme, les bandes criminelles étant composées de Pakistanais plus ou moins fraîchement arrivées dans le Royaume. Le scandale avait quelque peu ému, mais sa répétition au cours des années suivantes dans d’autres patelins britanniques (Telford, Rochdale, Huddersfield …) a largement démontré la capacité étonnante des autorités à s’aplatir à chaque fois un peu plus bas.


Si elles avaient agi, en temps et en heure, sans considération de l’opinion très bruyante mais ultra-minoritaire des petits groupes médiatiques d’une gauche dégénérée, les communautés où furent perpétrées ces actes atroces auraient compris qu’aucun passe-droit spécifique ne leur était magiquement accordé. Las : comme ce ne fut pas le cas, passe-droit il y eut, qui fut donc utilisé autant que possible, à tout propos et hors de propos, et surtout pour couvrir les actes les plus sordides.

D’années en années, de scandales répugnants en abandons consternants, la justice britannique est officiellement (et avec une décontraction quasiment assumée) devenue à deux vitesses, avec un traitement des infractions des Blancs outrancièrement défavorable sauf lorsque ces infractions vont dans le sens officiel des autorités :


Là encore, cette situation, aussi inique soit-elle, n’est que la conséquence directe et implacable de cet abandon qui a consisté à placer en haut de la pyramide des devoirs celui d’être inclusif de tout – y compris du pire – tolérant de tout – y compris des intolérants – et de placer cet impératif politiquement correct au-dessus même des devoirs pourtant quintessentiels de justice et de l’application stricte de la Loi.

Ce qu’on observe actuellement, c’est la perpétuation de la même lancée : ce ne sont pas d’abord des islamistes qui s’en prennent à des autochtones, ce sont d’abord des autorités qui ont fait le choix politiquement correct avant de faire celui de la Loi, celui de placer plus haut le respect du déni officiel de la réalité de terrain, que l’application des principes essentiels de la vie en société.

On en arrive au point d’absurdité où une personne qui poste les mauvais mèmes sera poursuivie en justice et condamnée plus sévèrement qu’une personne qui aura tué ou violé, au point de faire libérer un condamné pour meurtre afin de le remplacer dans sa cellule par un protestataire trop ouvertement contre le gouvernement.


Or ceci n’est pas un rappel à l’ordre. C’est un appel à écraser la pensée qui gratte, l’information qui dérange, et de le faire de la manière la plus forte possible : on va vous coller en prison si vous dites ou pensez de travers, bien avant ceux qui tuent, ceux qui blessent, ceux qui frappent et ceux qui excluent alors même que la doxa officielle impose de ne pas tuer, blesser, frapper et, surtout et avant tout, de ne surtout pas exclure.


Cet abandon des autorités s’accompagne et se renforce de la pire des veuleries, celle d’une presse qui s’est systématiquement muée en porte-voix des mafias locales (de passeurs, d’islamistes, de politiciens véreux, d’ONG aux agendas délétères pour ne citer que ceux-là), et a donné au gouvernement toute latitude pour pousser sa propagande.

Ce fut particulièrement visible pendant tout l’épisode du Covid et ce qui se passe au Royaume-Uni en est une nouvelle illustration : à mesure que la fraude multiculturelle se dévoile, que les conséquences d’une justice à deux vitesses se font chaque jour plus visibles, les autorités basculent vers l’usage de plus en plus violent de la force.

Tout ceci ne peut pas bien se terminer.


https://h16free.com/2024/08/12/78401-royaume-uni-la-presse-en-pleine-pignouferie-pendant-que-sinstalle-une-dictature-orwellienne

18 juillet 2024

Jean-Paul Brighelli

Je sors fin août un essai intitulé L’École sous emprise dont je me permets de recopier ici la quatrième de couverture, comme on dit :
« Samuel Paty, professeur d’histoire décapité en 2020… Dominique Bernard, professeur de Lettres poignardé à mort dans son lycée d’Arras en 2023… Et tant d’autres menacés, insultés, agressés chaque jour dès qu’ils s’avisent de heurter les certitudes mortifères des élèves et de leurs parents.
« Pour les enseignants, l’école se fait désormais la boule au ventre, sous le regard suspicieux de mouvances religieuses radicalisées, soutenues parfois par les enseignants eux-mêmes.
« Alors que l’École publique traverse une crise multiforme, Jean-Paul Brighelli plaide en faveur d’un système éducatif restauré et d’une laïcité intransigeante pour contrer l’emprise de l’entrisme islamiste.
« Les enseignants doivent retrouver le droit d’instruire enfants et adolescents contre leurs propres convictions, sans s’autocensurer. Est-il vraiment trop tard, face aux réseaux infiltrés du fanatisme, pour ressusciter ces « hussards noirs de la République » que furent jadis les instituteurs ? »

17 avril 2024

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos

H16

17/4/2024 - Les semaines se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland : alors que la violence à l’école devient difficile à camoufler, celle dans la société française ne fait plus de doute.

Ainsi apprend-on, juste après les tragiques incidents de Montpellier dont le fond religieux est évident, qu’une adolescente vient d’être agressée à Achenheim dans le Bas-Rhin pour, là encore, des motifs religieux : ses quatre agresseurs lui aurait reproché de ne pas respecter le ramadan.

Ainsi apprend-on que le géant d’un Geox (magasin de chaussures) de Strasbourg est à présent menacé de mort (après les habituelles insultes) pour avoir refusé de laisser son employée travailler en portant un voile, le règlement de travail de l’entreprise étant pourtant clair. On ne s’étonnera que modérément du profil de la vendeuse par qui le scandale arrive. En attendant, le gérant est obligé de composer avec ce nouveau vivrensemble à base de vigiles et de patrouilles policières.

Ainsi Bordeaux aura une nouvelle fois profité de l’enrichissement religieux et des enquiquinantes dérives de lames folles qui l’accompagnent parfois alors qu’un individu d’origine afghane a attaqué plusieurs personnes et tué l’une d’elles à coups de couteau, l’agresseur reprochant à ses victimes de boire de l’alcool alors que le ramadan n’est pas fini.

Ainsi un adolescent homosexuel de 15 ans a-t-il été violemment agressé par un groupe de jeunes à Grenoble, en raison de cette homosexualité, directement reprochée par l’un de ses cousins. Rassurez-vous : bien qu’ayant réalisé un enlèvement, une séquestration et des violences avec actes de barbarie, les agresseurs étant mineurs ont été relâchés. Gageons que les suites judiciaires seront exemplaires et que les associations de lutte contre l’homophobie seront présentes, n’est-ce pas.


On pourra noter de façon intéressante l’augmentation du nombre de ces actes reportés par la presse et commentés partout. On peut raisonnablement imaginer qu’en réalité, tout ceci arrive sur une base pluriquotidienne, mais que le nombre considérable d’incidents apporte une certaine lassitude du public.

De la même façon, on notera que la violence présente dans ces quartiers perdus de la République, et qui s’exprimait de façon sporadique contre la classe moyenne précisément absente de ces quartiers, se retourne maintenant progressivement contre ceux qui en sont issus et qui auraient le malheur de vouloir s’en extraire, de s’affranchir de leurs pratiques courantes, ou, pire encore, de composer pacifiquement avec le reste de la société française.

Devant ce qui apparaît pour une augmentation de ces faits, la République se défend farouchement : rapidement, les petits soldats du vivrensemble rappellent leurs évidences (tout ceci est très ponctuel, la violence est tout à fait limitée, mais non il n’y a aucun communautarisme, etc.) et n’en parlons plus.

Malheureusement, les chiffres, même torturés par les politiciens et les médias, n’en finissent pas de pointer sur d’autres évidences, assez peu favorables à l’apaisement.

D’un côté, on observe que les homicides augmentent de façon alarmante, et les tentatives d’homicides, avec 5072 en 2023 contre 2069 en 2011, sont au plus haut depuis 50 ans…


Certains ont de surcroît l’impudence de noter la sur-représentation des étrangers dans les violences commises en France : alors que ces derniers ne représentent que 7,8% de la population totale, on en retrouve 14% mis en cause pour viols hors cadre familial et 19% dans le cadre conjugal.

Pire : certains en viennent à demander que les OQTF soient appliquées et que ceux qui ont violé ou tué en France en soient expulsés, alors qu’au contraire le vivrensemble imposerait (?) plutôt de les accueillir et de les choyer. Là encore, rassurez-vous puisque les autorités ont rapidement placé en garde-à-vue les ultra-fascistes suppôts de Poutine qui osent demander de telles choses.

De cette violence, on peut en faire un problème religieux mais ceci occulte deux causes.

C’est tout d’abord l’illustration que le combat contre la religion séculaire en France (le christianisme) ne s’est pas traduit par une société plus ouverte ou tolérante, au contraire.

En lieu et place de gens qui ne croient plus en Dieu, on a surtout des gens qui croient un n’importe quoi où tout se vaut et où par conséquent, plus rien n’a de valeur. Et lorsque ce blob devient trop mou, tous ceux qui, nombreux, ont besoin d’une colonne vertébrale ou une structure solide sont un terrain fertile pour toute construction sociale répondant exactement à ces demandes.

Dans ce cadre, l’islam est d’autant plus séduisant que, d’une part, le catholicisme français officiel s’est fait un devoir d’être chaque jour plus en phase avec les “fameuses valeurs de la République”, donc toujours plus mou, plus accommodant de toutes les dernières modes niaises poussées par le politiquement correct, et que, d’autre part, cet islam est même chéri par toute une partie de la gauche, au contraire du christianisme farouchement combattu, soupe électorale oblige. Pas étonnant, dès lors, que cette religion naturellement très prosélyte gagne en “parts de marché” des religions en France.

L’autre cause, c’est surtout l’abandon du régalien par l’État, dilué dans le social et un culte à la laïcité complètement stérile. L’État ne fait plus son travail et a même abandonné avec délice toute velléité de le faire.

Au-delà de l’éventuel discours un peu martial d’un préfet ou d’un ministre de l’Intérieur lorsqu’une occasion (attentat, émeutes, etc.) le commande, personne n’a rien à faire de l’insécurité en France, de la dégradation complète de l’ambiance générale dans le pays.

En réalité, on sait bien comment juguler ces “incivilités” (qui, pour la plupart, sont des délits voire des crimes) et on sait bien comment garantir la paix et la sécurité dans un pays, mais cela nécessite une police et une justice efficaces dont le gros défaut est de considérer tous les justiciables sur le même plan, ce qui, au pays de l’égalitarisme et des petits aplatissements, passe mal.

Oui, il y a en France tout l’arsenal nécessaire de lois et de police pour revenir à un réel état de droit dans le pays. Mais il n’y a aucune volonté de l’utiliser : il n’y a aucune volonté politique de construire les prisons qui manquent cruellement, il n’y a aucune volonté politique de faire appliquer réellement les lois et les peines existantes, il n’y a aucune volonté politique d’écarter de la société ses éléments les plus dangereux, notamment parce qu’ils contiennent en eux les ferments de peur qui ont permis de tenir fermement la classe moyenne jusqu’à présent.

Cependant, avec la véritable déroute économique actuelle, la classe moyenne est en train de s’évaporer très vite et ce précédent calcul (de très court terme) des dirigeants est en train de jouer contre eux : à mesure que l’insécurité et l’appauvrissement général gagnent, le baratin des politiciens ne suffit plus.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos.


https://h16free.com/2024/04/17/77304-le-vivrensemble-est-en-train-de-se-luxer-le-dos

15 avril 2024

LA MÉPRISE DES ANGES

Gabriel Nerciat

13/4/2024 - Combien sont-ils, venus de Syrie, d'Afghanistan, de Libye, de Tunisie, de Tchétchénie, du Maroc ou d'ailleurs, à avoir été accueillis en France au titre de réfugiés politiques (ou de réfugiés tout court, d'ailleurs, puisque désormais tout migrant sans visa se considère d'entrée de jeu comme un réfugié) et susceptibles de perpétrer, contre des Français ou des compatriotes et des coreligionnaires vivant ici, des agressions du même type que celle de Bordeaux - lesquelles n'ont rien à voir avec le terrorisme, nous certifient une fois de plus les procureurs de la République et les journalistes assermentés.
Les élites libérales occidentales croient communément que la grandeur des nations héritières des Lumières européennes est de recueillir sans mégoter tous les réfugiés de la Terre qui le souhaitent, et qu'en retour ces derniers en seront éternellement reconnaissants aux nations occidentales et à leurs habitants.
Mais pourtant, il y a longtemps qu'on sait, même avant les attentats du Bataclan, que des réfugiés de sensibilité islamiste peuvent assez facilement se retourner contre les nations dont les principes du droit leur garantissent une protection inconditionnelle contre la vindicte de leur gouvernement.
Car un islamiste en terre infidèle est presque un apostat s'il accepte de vivre sans un minimum d'hostilité ouverte au milieu d'une nation mécréante ou chrétienne uniquement pour sauver sa peau.
Le frériste ou le salafiste qui veut en finir avec Bachar el Assad, le président Saïed ou avec Poutine en personne (comme d'ailleurs Ursula von der Leyen, Laurent Fabius ou Donald Tusk, l'imbécile infatué qui dirige la Pologne) ne peut sans déchoir se montrer reconnaissant envers ceux qui l'accueillent.
Dans la fameuse citation souvent rappelée de Julien Freund à l'intention de Jean Hyppolite pendant la guerre froide ("Vous croyez que c'est vous qui devez vous abstenir de désigner l'ennemi ; or c'est l'ennemi qui vous désigne"), on néglige souvent la réponse, implicite mais ferme, que font depuis trente ans les successeurs de Hyppolite, bien moins subtilement hégéliens que lui : "L'ennemi nous désigne peut-être, mais ce n'est pas pour cela que nous lui accorderons le privilège de le reconnaître comme tel. Il en va de la nature même de l'estime que nous nous portons, et de l'universalité des valeurs qui la fondent".
Et c'est bien le coeur du problème : les élites occidentales préfèrent encore le suicide à une survie problématique, qui acterait en réalité la certitude de leur défaite intérieure.
Feu Robert Badinter, d'ailleurs, dans sa philosophie abolitionniste, ne raisonnait pas différemment : ce n'est pas parce que les assassins résolument tuent, que l'Etat doit les imiter sous le futile prétexte de garantir l'ordre civil et la sécurité physique des citoyens.
Qui veut faire l'ange ne craint plus la bête, aurait dû dire Pascal, et la bête le sait quand elle fond sur lui.

10 avril 2024

MILA, LA SEULE MARIANNE DECENTE

Gabriel Nerciat

Je l'ai déjà dit ici, avec d'autres, plusieurs fois, mais je le redis, après l'avoir entendue hier au micro d'Apolline de Malherbe : il n'y a qu'une seule Française aujourd'hui qui soit digne de servir de modèle au buste de Marianne appelé à siéger dans les mairies et les préfectures (et ce, quoi qu'on pense de ce qu'est devenue la République française depuis les années 1980-90), et cette Française c'est Mila.
Que ceux qui pensent qu'elle n'en serait pas digne parce qu'elle a dit jadis tel ou tel truc, ou parce qu'elle préfère coucher avec des filles plutôt qu'avec des mecs aillent se faire foutre.
Surtout quand les mêmes s'agenouillent devant l'indigne pape Bergoglio.
Ce serait bien qu'avant les prochaines élections municipales et présidentielles, plusieurs maires RN, LR et DVD (les autres, ce n'est même pas la peine de leur en parler) en prennent l'initiative.
On verrait alors s'ils seraient suivis ou non, et par qui.
J'ai déjà commencé à en parler avec des édiles ici ou là ; je ne saurais trop vous engager à m'imiter.

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5 avril 2024

LA GUERRE DES MOTS

Gabriel Nerciat

5/4/2024 - Quand les Juifs furent molestés puis assassinés en Seine-Saint-Denis ou à Toulouse, au début de ce siècle, les élites et les petits-bourgeois diplômés ne protestèrent pas, ou peu.
Il faut dire qu'ils n'étaient pas Juifs, et même quand parfois ils l'étaient, se disaient qu'on ne devait pas généraliser ni remettre en cause ce qui ne pouvait pas l'être (une intellectuelle gauchiste d'origine ashkénaze, Illana Weizman, s'est même offert son heure de gloire, il y a quelques années, en expliquant doctement sur les radios d'Etat que "les Juifs ne sont pas des Blancs comme les autres").
Puis, quand des caricaturistes et des journalistes laïcards furent massacrés, les journalistes crurent opportun de dire que c'était à cause des religions. Polyeucte, c'est un type violent, c'est connu, et d'ailleurs Voltaire ne l'aimait pas. Jacques Maritain non plus.
Puis, quand ce fut au tour d'un prêtre catholique ou de militaires en uniforme d'être tués, les évêques de France intervinrent pour dire que tous les fils d'Abraham étaient des frères ; un sociologue de renom très réputé sur l'analyse des faits religieux publia même un article dans Le Monde pour rappeler que les anarchistes athées du XIXe siècle ne faisaient pas mieux.
Puis, quand ce furent de simples civils et adolescents de souche européenne qui tombèrent à leur tour dans des villages assez relégués des provinces rurales périphériques, les mêmes journalistes qui "étaient Charlie", Patrick Cohen et Caroline Fourest en tête, déboulèrent en disant que ce n'était pas vrai ; que ce n'étaient que des menteries proférées par Vincent Bolloré pour faire élire Marine Le Pen.
Enfin, quand ce sont de jeunes musulmanes d'origine maghrébine qui manquent de mourir parce qu'elles s'habillent en européennes et se teignent les cheveux en rouge, que dit-on ?
Qu'il faut être prudent, et ne pas parler à la légère de sujets qui pourraient devenir graves. Peut-être que ce n'est qu'une histoire de filles hystériques et de jeux vidéos, après tout (RTL, BFM-TV et Libé sont déjà sur le coup pour accréditer la thèse).
C'est ainsi que la colonisation de la nation et du continent se fait et se poursuit, avec les meurtres et les violences qu'entraîne toute colonisation, sans qu'on prenne vraiment la peine de la nier explicitement ou de la commenter.
On sait très bien que dès que les mots et les noms adéquats seront communément utilisés (même celui de "Grand Remplacement" est assez vain et désormais neutralisé), plus rien n'empêchera le pire de s'imposer.
Alors, même ceux qui sont prioritairement visés jugent indispensable de ne pas les proférer. Jamais, en aucun cas.
Comme dans le fabliau médiéval où le croquant qui dit "crapaud" se met soudain à les éjecter de sa bouche.

4 avril 2024

Le chaos dans les lycées, quelle responsabilité ?

Maxime Tandonnet

29/3/2024 - La démission du proviseur de Maurice Ravel dans le XXe à Paris, à la suite de menaces islamistes, pour avoir exigé d’une lycéenne qu’elle retire son voile conformément à la loi, fait beaucoup de bruit. Alors, les politiciens au pouvoir donnent du menton. Jamais l’Éducation nationale n’avait sombré dans un tel chaos : militantisme islamiste, violence, menaces de meurtre, effondrement du niveau. C’est en grande partie la faute des équipes au pouvoir qui sont censées diriger la France, notamment depuis 12 ans. A cause de leurs prétendues réformes, elles ont accéléré l’œuvre de destruction du lycée et favorisé le chaos. Ne soyons pas dupes : les moulinets, les coups de menton, la logorrhée virile et la diarrhée communicante, cette fuite dans l’exubérance vaniteuse et bavarde n’est jamais que le signe de l’impuissance. Ils ont affaibli le lycée par une politique de nivellement avec la suppression des séries spécialisées et le sacrifice démagogique du bac (contrôle continu, « grand oral » imbécile, etc.). Les projets de militarisation ou encasernement de la jeunesse – uniforme scolaire, service universel et autres idées piquées à la droite radicale – ne sont rien d’autre que des leurres destinés à distraire l’opinion du désastre en cours. En abandonnant la notion d’excellence scolaire, en saccageant l’enseignement des mathématiques, du français, de l’histoire, de la philosophie, des sciences, en dévalorisant les examens et le mérite, en sabotant la transmission de l’intelligence, nos apprentis sorciers, comme la nature à horreur du vide, ont ouvert la voie à la violence et à la terreur islamiste. Ils sont responsables et coupables mais intouchables dans un régime politique fondé sur l’irresponsabilité. Pauvre Maurice Ravel, de voir son nom associé à une telle débâcle.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/03/29/le-chaos-dans-les-lycees-quelle-responsabilite/

8 novembre 2023

Yann Bizien

Que voit on dans les pays européens islamisés ? Une pression toujours plus forte de l'islam et de l'hyper violence. Il est faux d'affirmer que l'islam serait chez nous une religion de paix.
Partout, en Europe, émergent des inquiétudes légitimes sur la puissance de mouvements islamisés qui entendent provoquer des ruptures, détruire les régimes de "mécréants" et établir la souveraineté de leur Dieu sur un mode ostentatoire et violent pour imposer chez nous l'ordre religieux islamique.
Partout, en Europe, l'islam augmente sa pression contre les États et les sociétés, impose son identité religieuse, se déploie habilement dans le tissu associatif et caritatif jusqu'aux institutions européennes pour y exercer une influence politique majeure, souvent subventionnée, dominante et conquérante.
L'écosystème islamiste en expansion entretien une logique de rupture avec les sociétés européennes. Les États ont des difficultés à empêcher les populations musulmanes à échapper à l'emprise des entrepreneurs religieux qui accusent les États européens d'altérer le plein exercice de l'islam.
L'islam rigoureux lutte en effet contre toute forme de société laïcisée. Il s'attache à acculturer les quartiers à l'idéologie islamiste. Ce travail s'intensifie et s'accélère jusqu'à l'école qui peine à rester un rempart républicain.
Car les conservateurs islamistes ont intérêt à empêcher l'intégration et l'assimilation des musulmans "chez nous". Nous ne pouvons d'ailleurs pas affirmer que notre gouvernement a pu les mettre en échec. Bien au contraire. Les islamistes connaissent et exploitent toutes nos failles : l'État de droit, la lâcheté de la classe politique et la naïveté du peuple.
Les entrepreneurs de l'islamisme fabriquent leurs causes et suscitent un climat de conflictualité constant entre Français de souche et Français immigrés d'ascendance musulmane. Ils ont chez nous un projet stratégique, idéologique, politique et identitaire cohérent qui fracture toute notre société.
L'alternative est simple. Les islamistes cherchent à imposer dans les pays européens une conversion à l'islam ou la guerre civile. L'islam intégral et totalisant cherche partout sa domination. Il refuse toute forme d'allégeance aux sociétés modernes et à leurs systèmes de valeurs.
La conversion à l'islam par l'influence et la contrainte est une réalité dans notre pays.
Il y a donc une incompatibilité réelle entre l'islam et la République. Nous subissons le choc violent de deux systèmes de valeurs que tout oppose quand l'islam tend à regrouper sa communauté sous la seule autorité de la référence islamique pour rejeter le modèle français.
La mèche est allumée. La situation est explosive. Les gouvernements n'ont jamais rien fait pour éviter que la France ne devienne une poudrière. 8/11/2023

26 octobre 2023

Didier Lemaire

Menaces de mort, mutations... Didier Lemaire revient sur les difficultés qui marquent la vie des professeurs.

⇒ https://fb.watch/nWzuhVdN4W/

19 octobre 2023

Natacha Polony

---- ÉDITO ----

Un professeur est mort assassiné au cri de « Allahu akbar ». Nous pensions que ces mots, que nous avions lus et entendus il y a très exactement trois ans, au moment de la mort atroce de Samuel Paty, ne résonneraient plus jamais, tant ils auraient provoqué un électrochoc collectif. Pourtant, ce vendredi 13 octobre 2023, Dominique Bernard, professeur agrégé de lettres, est mort sous le couteau de Mohammed Mogouchkov. Un homme passionné de littérature, qui avait consacré sa vie à transmettre aux jeunes générations la beauté, l’intelligence et tout ce qui permet de fabriquer des hommes libres, a été tué par un fanatique pétri de bigoterie simpliste et de brutalité barbare. Et cette horreur a été rendue possible, non seulement par le « contexte international », comme le disent pudiquement les médias, mais surtout par le fait que nous n’avons toujours pas, collectivement, pris la mesure de ce qu’est l’islamisme, de la façon dont il se diffuse et du poison par lequel il corrompt nos sociétés.
Les grandes proclamations, les « plus jamais ça », les « vous n’aurez pas ma haine », les peluches et les bougies, la « résilience », tout cela est insupportable de niaiserie et d’inanité. Tout cela, surtout, n’a qu’un objectif : nous permettre de continuer tranquillement à vivre en acceptant que nous sommes désormais un pays dans lequel des dessinateurs se moquant du sacré, des professeurs exerçant leur rôle d’éveilleurs de conscience, des enfants venus voir un feu d’artifice ou des jeunes gens venus écouter un groupe de rock peuvent mourir fauchés par des excités bas du front qui haïssent tout ce que la civilisation européenne en général et la France en particulier ont mis en œuvre depuis des siècles pour permettre aux êtres humains d’être des individus libres, émancipés des dogmes et des superstitions, et se rassemblant pour décider de leur destin en dehors de toute transcendance.
On peut, bien entendu, se pencher sur le parcours du tueur pour s’interroger sur les éventuelles « failles » des pouvoirs publics. Encore faut-il ne pas se tromper de cible. Le sujet ne peut être seulement le « renseignement », la surveillance. La seule question à se poser à propos de Mohammed Mogouchkov est de savoir ce qu’il faisait là. Au nom de quelle conception tordue de nos valeurs un islamiste radicalisé de nationalité russe pouvait-il se trouver sur le sol français ? Son parcours, à lui seul, témoigne du fait que nous nous condamnons, par conformisme et par lâcheté, à déplorer une fois qu’il est trop tard. Comment des associations bienveillantes ont-elles pu lutter, en 2014, pour maintenir en France une famille qui devait être expulsée, accusant pour servir leur cause les représentants de la République française d’être racistes et islamophobes ? Comment l’administration française peut-elle se mettre dans une situation où un individu comme celui-ci, alors même que sa demande d’asile a été refusée, est inexpulsable parce qu’il serait arrivé en France avant l’âge de 13 ans ou parce que son pays d’origine serait la Russie, dans laquelle il risquerait on ne sait quoi.

DÉCALAGE AVEC LE RÉEL

Il était tragiquement comique d’entendre, quelques heures après les faits, les médias s’interdire de le qualifier de Tchétchène et préciser qu’il était originaire d’Ingouchie, comme pour distinguer de l’assassin de Samuel Paty, lequel n’avait, lui non plus, strictement rien à faire sur le territoire français. Quiconque se penche un peu sur l’histoire récente du Caucase aura compris que ces zones sont devenues un des hauts lieux du djihad international. Et ce n’est pas parce que Vladimir Poutine a traité de façon atroce ces populations que nous devrions ignorer, sous prétexte que les ennemis de nos ennemis seraient forcément nos amis, que certains individus peuvent être des islamistes fanatisés et violents. Faut-il rappeler que le droit d’asile fut inventé par les révolutionnaires français pour accueillir ceux qui, partout dans le monde, partageaient notre conception de la liberté humaine et se battaient pour elle, et non pour protéger ceux qui haïssent ces idéaux et leur donner les moyens de répandre leur idéologie mortifère ?
Le drame n’est pas que les services de renseignement n’aient pas pu prévoir que Mohammed Mogouchkov allait « passer à l’acte », selon l’expression désormais consacrée. Le drame est que nous considérons comme impossible d’expulser un étranger radicalisé, même lorsqu’il pose à ce point problème que l’asile lui a été refusé, parce que nous savons qu’il se trouvera toujours un juge ou une association, un tribunal administratif ou une cour européenne, pour empêcher son expulsion au nom de l’« État de droit ». Notre édifice juridique est tout entier tourné vers la protection des droits individuels. Ceux, en particulier, de quiconque enfreint les lois ou nos règles de vie communes. Quitte à mettre en danger la société dans son ensemble. Et, des médias aux dirigeants politiques, on semble trouver plus grave de contrevenir, peut-être, aux sacro-saints droits d’un prêcheur de haine à exprimer librement son « opinion » ou d’un fanatique à « ne pas être renvoyé dans un pays où il risque de mauvais traitements » que de les voir diffuser leur idéologie ou commettre des attentats. Il ne s’agit pourtant pas d’abolir l’État de droit mais d’utiliser le droit dans le but qui est le sien : protéger les citoyens. Tels sont l’objet même de l’existence d’un État et la condition pour empêcher toute forme de guerre civile.
Hélas, nous avons systématiquement une guerre de retard. Notre administration, nos juges, nos médias surtout, n’ont toujours pas compris ce qu’est l’islamisme. Sur les plateaux de télévision, dans les studios de radio, la pression est permanente. L’essentiel est de démontrer que, quoi qu’il arrive, même les pires horreurs, même 250 morts en deux ans, même des professeurs assassinés, on reste du côté de l’accueil et de l’ouverture, de sorte que la parole publique est en décalage radical avec le réel. Mais cette pression existe aussi dans les établissements scolaires, là où les professeurs devraient être, comme le fut Samuel Paty, ces « hussards noirs de la République », ces missionnaires chargés d’extraire des jeunes esprits l’obscurantisme et la superstition. Mais, là encore, nous avons cessé de croire que certaines choses relèvent de la superstition. Nous avons cessé de croire collectivement que la République est légitime pour combattre certaines idéologies au nom des Lumières, nous avons cessé de croire qu’il vaut mieux avoir des hommes libres mus par leur raison, avides de savoir et valorisés pour cela, plutôt que des fous de Dieu persuadés que la vie ici-bas ne vaut rien puisqu’un paradis est à venir ou des consommateurs bas du front revendiquant leur droit à l’ignorance et réclamant au nom du « respect » de plier la collectivité à leur frénésie identitaire.

IDENTITÉ EUROPÉENNE

Les sociétés européennes n’ont pas compris que leur obsession à ne pas se définir collectivement les conduisait à la catastrophe. Pour mieux accueillir l’« Autre » quel qu’il soit, elles ont choisi d’être des sociétés neutres, sans identité, sans valeurs d’aucune sorte, faisant dès lors le lit du communautarisme. C’est ne pas comprendre que, si la civilisation européenne se caractérise par une tolérance largement étrangère à nombre d’autres civilisations, c’est justement en raison de son identité spécifique. On ne parle pas là des « racines chrétiennes » qui sont brandies, en effaçant l’héritage grec et romain, pour refermer nos sociétés mais de ce qui différencie l’Europe du reste du monde et doit être offert à tous ceux qui nous rejoignent : le fait d’avoir pensé la liberté humaine en dehors de toute transcendance. Voilà ce qu’il faut défendre et illustrer collectivement. Voilà ce au nom de quoi les professeurs transmettent des savoirs universels et éveillent les consciences à la beauté, à la raison. C’est tout cela qui a été volontairement abandonné, ce qui a ouvert un boulevard à l’idéologie islamiste comme à toutes les formes d’intégrisme et de délires identitaires. Et les professeurs qui continuaient avec ferveur à remplir leur mission se sont retrouvés seuls, parfois même cloués au pilori par ceux-là mêmes qui auraient dû les soutenir. C’est de cela qu’est mort Samuel Paty.
Les tenants de cet abandon de ce que l’Europe avait à offrir à l’humanité ne se sont pas contentés de l’organiser avec méthode dans chaque strate de la société. Ils ont surtout mis en place un tribunal permanent pour mieux disqualifier quiconque évoquait la nécessité de transmettre ces valeurs et d’intégrer les populations accueillies sur le sol européen. Aujourd’hui, les mêmes semblent découvrir avec stupeur que le communautarisme est en train de fracturer nos sociétés et que, parce que la nature a horreur du vide et que des prêcheurs financés par nos sympathiques alliés du Golfe se sont enfoncés dans la brèche, des jeunes gens se sont forgé une identité en fonction de leurs origines ou de leur religion.
Ironie tragique : le lendemain d’une intervention télévisée dans laquelle le président de la République en appelait à l’unité de la nation, un jeune islamiste assassine un professeur et blesse deux autres personnes, nous renvoyant, par-delà les vœux pieux, à cette question cruciale : comment rétablir un semblant d’unité nationale quand tout a été fait pendant des décennies pour dévaloriser, voire nier, l’idée même de nation ? Nous en voyons aujourd’hui les ravages. La violence des réseaux sociaux condamne quiconque ose dépasser les appartenances identitaires à subir un déluge d’insultes et de menaces. Combien de Français de confession musulmane se font-ils entendre pour dire leur horreur des massacres du Hamas ? À part l’imam Chalgoumi, qui ne représente, hélas, que lui-même ? Tareq Oubrou, l’imam de Bordeaux, mais c’est à peu près tout. Et combien de Français de confession juive pour rejoindre la voix courageuse d’un Dov Alfon, directeur de Libération, appelant la communauté internationale, et en particulier la France et la Grande-Bretagne, anciennes puissances coloniales, à prendre leurs responsabilités et à s’élever contre les crimes de guerre perpétrés par Israël à Gaza ?
Sans cette capacité à dépasser l’ordre communautaire, nous sommes condamnés, à terme, à la guerre civile. Sans une mobilisation de la France sur la scène internationale pour exiger la justice et la paix pour tous les civils massacrés, nous verrons l’importation de ce conflit. Et sans une mobilisation de l’ensemble de la société pour affirmer notre fierté d’être une République laïque et en transmettre les principes aux futurs citoyens français comme aux étrangers accueillis sur notre territoire, nous continuerons à compter les morts.

17 octobre 2023

Denis Collin

Qui a mis les pieds à Dubaï peut se faire une idée de ce que le capitalisme peut devenir. Un mélange de rigorisme islamiste, de hightech et d'étalage du règne du pognon. À Dubaï vous n'avez pas le droit d'avoir dans votre valise une Bible. Il y a une grande librairie plutôt destinée aux "expats" : on y trouve des livres sur le marketing, la comptabilité, les techniques de communication, et même des livres de sciences dures, mais pas un livre de philosophie ou de sciences humaines, tout cela est remplacé par des éditions du Coran et des commentaires du Coran, à destination des gens pieux. Les "expats" vivent entre eux et profitent comme tout le monde de la main-d'œuvre originaire des Philippines, soumise et bon marché. On peut même trouver de l'alcool et des centres commerciaux gigantesques avec toutes les grandes marques de luxe européennes, des endroits où l'on peut voir des Saoudiennes dûment bâchées et chaussées de Nike acheter de la lingerie affriolante. L'islamisme et le capitalisme peuvent donc faire bon ménage. L'islam sunnite, comme le puritanisme anglo-saxon, pratique le culte de Mammon et admet implicitement qu'on peut avoir deux maîtres. L'islamisme étant un projet totalitaire de contrôle des corps et des âmes est au fond bien plus utile au capitalisme d'aujourd'hui que les restes de la liberté de pensée, de la tolérance et de l'esprit critique que nous avons hérités des Lumières. Si on a bien saisi tout cela, on comprend mieux le sens de toute une série d'opérations politiciennes, du clientélisme de base en Seine Saint-Denis jusqu'à la propagande pro-voile de l'UE. On comprend aussi pourquoi la somme de lâchetés au moment de l'assassinat de Samuel Paty et pourquoi aujourd'hui encore l'administration de l'EN détourne pudiquement les yeux quand les professeurs sont menacés.

16 octobre 2023

Le ras-le-bol incertain…

Pierre Duriot
Porte-parole du RPF


Depuis l’assassinat du professeur Dominique Bernard, à Arras, il y a comme un vent de prise de conscience et comme chaque fois, on ne sait pas si cela va durer ou, si ce n’est comme d’habitude pourrait-on dire, que momentané, avant que les moutons ne replongent dans leur torpeur, bercés par les éléments de langage habituel « Vous n’aurez pas ma haine », « Pas d’amalgame », « Tous les musulmans ne sont pas des terroristes », « L’islam est une religion de paix et d’amour »… Se méfier tout de même de ceux qui ne sont pas « modérés ».

Un sondage est passé quand même, dans lequel l’échantillon représentatif estime, à plus de 98 %, que les délinquants étrangers radicalisés doivent être expulsés. Ça sent le retournement de situation et Darmanin s’est cru obligé de dire qu’il allait expulser les indésirables, comme quoi c’est possible et on se demande bien alors pourquoi il ne l’a pas fait avant. À peine a-t-il fait cette annonce tonitruante qu’il se ravise : « Il y a 4000 étrangers délinquants que je ne peux pas expulser du territoire national parce que la loi empêche de les expulser » déclare-t-il penaud. Et alors, un ministre n’est il pas en mesure de faire changer la loi ? Benoîtement, il s’est aperçu que les fichés S étaient des binationaux. Autant vous dire que si un gouvernement compatible avec nos idées, au RPF, arrive au pouvoir, nous changerions la loi. Plus d’argent pour les entrants, plus d’argent, pour ceux déjà entrés et qui ne se sont pas intégrés par le travail, plus d’AME, plus de regroupement familial, plus de droit du sol. Encore une fois, c’est le régime le plus courant dans l’ensemble des pays du monde. La planète n’est pas qualifiée d’extrême droite, semble-t-il ?

À gauche, ce sont les grandes manœuvres, conscient que l’on peut avoir une part de responsabilité dans ces meurtres perpétrés par des gens qui ont été accueillis en masse et magnifiés et à propos desquels on a allègrement seriné des éléments de langage dont personne n’a jamais vu la réalité. Dans le multiculturalisme heureux et l’apport culturel, on n'a vu que de la soumission à l’islam, au point que les chrétiens sont devenus le groupe religieux le plus persécuté en France, devinez par qui. Jean-Luc Mélenchon et LFI « sont disqualifiés » après avoir « refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste », estime Manuel Valls. L’ancien Premier ministre devrait avoir de la peine à se regarder dans un miroir, il a lui même répété inlassablement les éléments de langage ci-dessus, il était de gauche, rappelez-vous.

Mieux, la mairie écolo de Nantes continue de financer les associations ouvertement islamistes. Les impôts des Nantais vont-ils finir dans la poche des terroristes ? On se le demande. L’Europe verse aussi chaque année, plus d’un milliard d’Euros pour les Palestiniens : ils en font quoi ? Ce pays est éternellement sous perfusion d’aides internationales. (...).

Les Français, de droite comme de gauche, ont compris que ces attaques terroristes sont d’abord une manifestation de la guerre sans fin de l’islam contre la chrétienté et de nombreux sympathisants de gauche commencent à tenir non pas des discours qu’ils qualifiaient précédemment de droite, mais des discours censés les exonérer de toute forme de responsabilité dans le fiasco. Le gouvernement et les villes ont trouvé la solution pour que nous soyons en sécurité. Des communes, des services de communication, des conseilleurs en tous genres, nous proposent de « ne plus se promener seul », aux femmes de ne plus « faire de jogging seule », aux fêtards de préférer les transports individuels pour rentrer tard… en un mot, nous devons nous habituer au risque de nous faire égorger et prendre des mesures personnelles de bon sens, plutôt que de compter sur un service de maintien de l’ordre payé par nos impôts, mais qui est débordé… et cette gauche laxiste, collaboratrice zélée de l’islam et même de l’islam radical, pour des raisons électorales, n’entend pas trop se voir reprocher quoi que ce soit sur son manque de clairvoyance au cours des décennies passées. Ils ne peuvent pas décemment dire que Le Pen père, avait vu les choses mieux qu’eux.

Macron, totalement dépité à Arras, va devoir gérer la situation, dont il a hérité, qu’il a lui même largement amplifiée, va devoir le faire contre la politique qu’il a menée jusqu’à présent, tout en sachant que l’immense majorité des Français est arrivée à saturation des meurtres et des violence incessants, aux cris de Allah Akbar. Il lui reste à prier pour que les Français oublient rapidement, jusqu’au prochain meurtre et ainsi de suite, ou alors le pays basculera définitivement dans ce que lui appelle « l’extrême droite » et qui n’est jamais que la volonté de rester en vie.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

30 août 2023

La fourberie de l’abaya

Pierre Duriot


Cette histoire d’abaya à l’école illustre la fourberie permanente des prosélytes religieux et le jeu étrange des gauchistes, éternels collaborateurs zélés de ce qu’ils pensent être leur électorat et qui leur fait passer les pires compromissions avec les pires radicaux.

Pour expliquer leur mécontentement, les prosélytes musulmans expliquent qu’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux. Mais s’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux, pourquoi prennent-ils mal son interdiction par le tout jeune ministre de l’Éducation, Gabriel Attal ? Ils expliquent qu’il ne s’agit que d’une mode vestimentaire, un peu comme le serait le jean à trous. Mais alors, comment se fait-il que seules les jeunes élèves musulmanes la portent ? Il n’y a pas d’équivoque, cette abaya est bien une tenue religieuse et Attal a toutes les raisons de l’interdire. On verra comment sera appliquée cette interdiction face à des gens qui désormais ne se cachent plus de braver ouvertement les règles de la République et dont certains voient de l’islamophobie dans le simple refus de se soumettre.

Du côté des gauchistes, on soutient les prosélytes avec le même grand écart, arguant que le port du vêtement n’est pas un signe religieux, mais que son interdiction serait islamophobe. Ces militants bornés nous ont habitués à une bêtise et une mauvaise foi dignes d’un enfant de quatre ans capricieux. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’en cas d’autorisation, le vêtement va rapidement devenir majoritaire et que celles qui ne le porteront pas, seront violemment harcelées jusqu’à ce qu’elles le portent. Y compris pour les professeures, à qui on expliquera qu’elles devront se conformer à leurs élèves... par respect. Et celles qui ne voudront pas risqueront pour leur sécurité.

Ils n’ont pas compris non plus que ce qu’ils pensent être leur électorat se sert d’eux pour avancer dans la conquête de l’espace public et que cet électorat-là, quand il devient majoritaire, ne vote plus pour des gauchistes, mais pour un candidat communautaire. Les exemples dans des villes de la grande couronne parisienne ne manquent pas.

Mais que fera ce gouvernement en cas de manquement ? Il exclura ? Et les familles auront beau jeu de dire que l’on prive leurs filles d’instruction ? Ce ne sera jamais que ce qui se passe en Afghanistan, où les filles n’accèdent plus à l’enseignement post-primaire. Les allocations familiales seront supprimées ? Cela devrait déjà avoir été fait pour les mineurs caillassant nuitamment les policiers. Donc ça ne sera pas fait. Tout ce petit monde n’a pas l’air de comprendre que la seule voie que nous enjoignent les radicaux, c’est la soumission et que face à ce combat radical, il faudra un jour des mesures radicales, quitte à entamer un vrai bras de fer ; sinon, le scénario de la soumission débordera des cités sensibles pour s’étendre à l’ensemble du territoire, comme c’est d’ailleurs déjà plus moins le cas.

Si ce gouvernement avait du répondant, ça se saurait. Il manque aussi des profs, parce que justement, plus personne ne veut aller dans ces zones plus ou moins déjà conquises par la contre-société religieuse. Et en septembre, entre rentrée scolaire, rentrée sociale, faillites d’entreprises en cascade, tentative d’épouvante avec un nouveau virus fantoche et guerre perdue en Ukraine, Macron ne saura plus où donner de la tête.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

22 juillet 2023

Denis Collin

Islamophobe ! disent-ils et, pour eux, c'est une injure au moins aussi grave que "fasciste" voire "nazi". On leur rappellera cette lettre de Charb : "Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes."
Car évidemment, l'islam n'étant pas une "race", craindre l'islam ou l'islamisme ne peut être assimilé au racisme. Du reste, ceux qui ont passé leur vie à "bouffer du curé" sont-ils des christianophobes qui devraient comme tels être vilipendés ? En vérité, ces braves gens, originaires essentiellement de la gauche, qui ont entrepris de lutter contre l'islamophobie, veulent d'abord restreindre la liberté d'expression et viennent au secours de cette commission de l'ONU qui propose, en gros, de rétablir le délit de blasphème.
Ajoutons tout de même qu'on a quelques raisons de craindre ces mouvements sectaires (Frères musulmans et autres variétés de salafo-wahhabisme) qui veulent imposer leur domination et liquider la laïcité. Que pensent nos contempteurs de l'islamophobie d'une idéologie qui pense que la femme vaut la moitié d'un homme, que la femme est, par nature, soumise à l'homme (son père, son frère, son mari) ? Que pensent-ils de gens qui attaquent les homosexuels aux cris Allahou Akbar ? Ou qui, comme l'égérie du PIR, se réjouissent quand on les pend à Téhéran ? Que pensent-ils d'une idéologie qui considère que la terre entière doit être convertie, de gré ou de force, les athées devant être tués, les Juifs et les Chrétiens soumis et transformés en citoyens de seconde zone ? Que pensent-ils de leurs bons "camarades" islamistes qui détestent par-dessus tout les Juifs, dont la judéophobie est l'affect le plus puissant, même chez les "modérés" ?
La dénonciation de l'islamophobie est une des pièces d'un dispositif qui se met en place avec la bénédiction de l'UE et des USA. Que les sectateurs de la secte mélenchonique fassent partie de cette entreprise n'est pas très étonnant. Les députés LFI sont largement soutenus par les réseaux fréristes...
Il faudra aussi se demander comment cette lutte contre l'islamophobie est financée. Les pétromonarchies sont riches...

19 juin 2023

La gauche islamisée et la CGT en première ligne

Jacques COTTA

La CGT soutient de fait les islamistes qui mènent des opérations politiques dans les écoles, dès le plus jeune âge. Cela, en d’autres temps, aurait suscité une levée de boucliers dans le monde syndical notamment attaché aux principes élémentaires de la laïcité, pilier qui permet encore de vivre ensemble, et qui se trouve sérieusement ébranlé. Mais aujourd’hui silence. Et qui ne dit mot consent...

Les faits

Dans les semaines des mois de mai et juin, trois écoles primaires de Nice ont été le théâtre de prières musulmanes de la part d’une quinzaine d’enfants, d’une minute de silence « en hommage au prophète ». Dans un lycée de Nice et de Vallauris, c’est le port d’une abaya qui défraye la chronique.

Jeudi 15 juin, Christian Estrosi publie un communiqué avec le soutien du ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye et de la rectrice de l’académie, évoque une « dérive de la société », le « séparatisme en marche » et en appelle à « une grande campagne de sensibilisation au phénomène de radicalisation ».

Immédiatement, la CGT Educ-Action des Alpes maritimes note « la rapidité de ces réactions (…) avant même les résultats de l’enquête de l’inspection générale » et estime donc que les témoignages d’instituteurs ou de chefs d’établissement en la matière sont insuffisants.

Condamnation d’Estrosi donc, mais quid sur le fond de l’affaire ?

Réactions à front renversé

Il serait question de catéchisme à l’école, sans doute les principes n’auraient pas eu la même importance pour le maire de Nice et pour le ministre de l’éducation. Catéchisme religieux pour le premier, catéchisme woke pour le second...

Et sans doute dans ce cas, le catéchisme aurait été mis à l’index par la CGT Educ-Actions au nom des principes de laïcité et de l’intrusion de la religion catholique à l’école.

La discussion fort justement aurait porté sur le fond, la laïcité, la religion affaire privée qui doit le rester et ne pas venir empiéter sur l’espace public.

Mais là, rien de cela. Par souci électoraliste, là où le Rassemblement national est une des premières forces électorales, le maire de Nice vient sur des terres convoitées.

Et pour la CGT Educ-Actions, l’occasion de montrer la réalité d’une gauche décomposée ne pouvait être ratée. Les principes n’existent plus. La laïcité n’est pas ou fort peu évoquée. Le syndicat dénonce non pas la prière, mais la façon [d’]« attiser les peurs et de développer les raccourcis ». « C’est exposer les enfants, leurs parents et l’ensemble des communautés éducatives de ces établissements à un battage médiatique délétère qui les met en danger dans un contexte où les affaires de ce type sont régulièrement montées en épingle. » exprime la CGT.

Soutien de fait aux islamistes radicaux

On me reprochera peut-être d’aller vite en besogne. Mais comment ne pas voir dans la position de la CGT Educ-Actions des Alpes maritimes l’expression d’une décomposition politique avancée, d’une gauche qui au nom des « bons sentiments » assimile musulmans et islamistes en refusant de condamner les seconds au nom des premiers.

Des enfants qui prient dans une cour de récréation, qui appellent au « respect de Mahomet » transgressent à la fois les règles élémentaires de la laïcité et s’engagent dans une action politique (sans doute téléguidée par des adultes très conscients de leurs actes) qui de fait n’a pas grand chose à voir avec la religion. Après les collégiennes de Creil portant le voile islamique dans les années 1989, après l’affaire de la crèche Baby Loup en 2010, après les émeutes urbaines consécutives au contrôle d’une femme portant le voile intégral à Trappes en 2013, après la provocation « burkini » à Nice au lendemain de l’attentat meurtrier de juillet 2016, les lois de 2004 et 2010 portant respectivement sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises et interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public provoquent les foudres des islamistes.

Au nom de l’antiracisme donc qui assimile les musulmans dans leur ensemble à l’islamisme radical, la gauche comme en témoigne la CGT Educ-Action, apporte son soutien de fait aux islamistes qui, en coulisse, savent très bien ce qu’ils font pour combattre la république, ses valeurs, et la laïcité. Ces positions catastrophiques s’inscrivent dans la foulée de la manifestation « contre l’islamophobie » de novembre 2019 à laquelle participaient les responsables de gauche – à l’exception des responsables du PS – Jean-Luc Mélenchon en tête, derrière les responsables du CCIF et des Frères musulmans en France, assimilant à nouveau la critique de l’islam politique au rejet des musulmans.

La gauche décérébrée jusqu’au bout

La CGT Educ-Actions a exprimé le degré de complicité de la gauche avec la macronie.

Ainsi a-t-elle épargné le ministre de l’éducation national qui, en même temps qu’il soutenait le maire de Nice dans sa dénonciation, soutenait de fait le port l’abaya dans les écoles françaises, un vêtement traditionnel féminin, en Arabie Saoudite notamment.

Courageux le ministre, qui remet dans la décision des chefs d’établissement le fait de savoir si ce vêtement est religieux ou pas. Dans la négative il serait donc évidemment impossible de l’interdire. Le fait politique est suffisamment important pour que la Nation ait une position homogène sur la question. Mais non, à chacun de se débrouiller, voilà tout !

Immédiatement le conseil du culte musulman a déclaré que « l’abaya n’est pas un vêtement religieux ».

En conséquence, toutes les filles qui voudront ou qu’on incite à porter l’abaya pourront venir au collège et au lycée dans cet accoutrement. De quoi réjouir sans doute la gauche en général et particulièrement la France Insoumise qui milite contre l’interdiction de l’abaya. Dans la foulée des innovations de Mélenchon, elle pourra se féliciter de ce progrès de la créolisation et sans doute, pas avare de contradictions, du progrès du droit des femmes réalisé de la sorte, de leur liberté, et du droit des LGBT...

Pendant ce temps les islamistes exultent. Ils ont remporté une nouvelle victoire dans leur marche pour transformer la France en Dar-al-islam. Cela avec la complicité de la gauche, sans doute inconsciente ou pour certains bercés d’illusion dans la découverte d’un hypothétique apport électoral.

Et le ministre de l’Éducation nationale peut se frotter les mains. Derrière ses positions, la CGT Educ-Actions n’aura non plus dit mot de l’affaire René Chiche, enseignant de philosophie suspendu sans salaire pour avoir tenu sur les « réseaux sociaux » des propos qui ont déplu à monsieur le ministre Pap Ndiaye. Au fait, à gauche, la CGT Educ-Actions a un temps de retard. Les élus locaux SNES-FSU notamment, en qualité de représentants des personnels lors du conseil de discipline, ont voté pour que Chiche soit sanctionné.

Entre fossoyeurs de la laïcité et liquidateurs des droits des personnels, le gouvernement a-t-il vraiment encore besoin d’auxiliaires ? 18/6/2023