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17 octobre 2025
4 octobre 2025
CE PAYS QUI S’ENDORMAIT
Gaultier Lavigerie
Il y a des lieux où l’on sent que quelque chose a cessé de vivre, des lieux un peu déserts, un peu sales, où le dernier bureau de poste a fermé et où la boulangerie s’est transformée en kebab, sans que personne ne s’en soit vraiment ému. Un vague drapeau tricolore claque dans le vent d’octobre, au fronton de la mairie, mais il a pris des airs de vestige du passé. Il appartient à un décor oublié, comme une relique anachronique.
Il est une sorte de vieux jouet cassé dans une chambre d’enfant désertée.
Par endroits, c’est cela, la France d’aujourd’hui : un pays-musée, qui subsiste par les détails, mais dont l’âme s’est évaporée. On y respire l’odeur tiède de la résignation et du chlore bas de gamme des piscines municipales.
Pendant longtemps, l’Occident s’est cru éternel. Il se rêvait centre du monde, convaincu de sa supériorité, de sa mission civilisatrice. Il avait inventé la démocratie libérale, les droits de l’homme, le cubisme, la psychanalyse. Il pensait que tout le monde finirait par lui ressembler. Fille flamboyante d’un occident triomphant, la France croyait aux grands récits, aux Lumières, à Hugo, à Renan, à Proust, à Lévi-Strauss, plus tard à Ferré, à Brel, à Gainsbourg, aux troquets, à l’État-providence. Elle croyait à la galantine de lièvre aux pistaches, à la blanquette de veau, au vol-au-vent, au Pommard, au Brillat-Savarin, à l’incomparable crêpe Suzette... Pauvre folle !
Ce qui nous advient aujourd’hui n’est pas une guerre, pas exactement une invasion. C’est une dissolution, un effacement progressif, un glissement dans le sommeil profond dont on ne risque de ne jamais revenir. C’est une euthanasie sans morphine, en quelque sorte. Une autre culture s’installe. Elle est jeune, confiante. Elle est multitude et force sauvage. Elle croit encore, prie encore, fait des enfants, qui croient encore davantage et prient encore davantage. Elle fait aussi du bruit, beaucoup de bruit, mais au moins elle fait quelque chose. Pendant que nous parlons, elle s’ancre. Pendant qu’on trie nos déchets et qu’on hésite entre tofu bio et flexitarisme responsable, elle bâtit des mosquées, elle fonde des familles.
Les élites regardent ailleurs. Elles sont à Davos ou dans le Marais, selon les jours. Les classes moyennes se taisent ou fuient. Et les anciens, ceux qui se souviennent d’un pays homogène, d’un dimanche à la messe, d’une maîtresse à la craie blanche, d’un zinc familier, d’un jeu de quilles de bois, de vacances chèrement acquises et bien méritées… de tout ce qui faisait l’affectio societatis – ce concept ringard qu’aucun ministre ne connaît plus. Ceux-là sentent venir la fin, mais n’ont plus la force de dire non. Ils regardent The Voice en mangeant des rillettes Monoprix. Il avalent sagement ce que rejette l’époque.
L’Occident comate. Son cœur bat doucement. Il s’est laissé gagner par une léthargie qui menace de l’emporter. Le sommeil, c’est presque la mort. Et franchement, ce n’est même pas une mauvaise nouvelle.
Le plus troublant, c’est le caractère mécanique du processus. Aucun ministre, aucun plan quinquennal, aucune circulaire n’a orchestré cette transformation. Elle s’est produite comme l’érosion d’une falaise ou le lent recul d’une langue glaciaire. Naturellement. Presque gentiment. Une civilisation vieillissante, fatiguée, ouverte jusqu’à l’indifférence, a laissé venir d’autres peuples et d’autres habitudes. Pas de bataille. Pas de traité. Pas de résistance. Rien. Le suicide occidental s’est fait sans hurlements. En chaussons Eram.
On a beau parler de politique migratoire, de quotas, de frontières : ce sont des mots, des petits pansements Hello Kitty sur une hémorragie fémorale. La dynamique démographique, elle, poursuit sa logique interne, mathématique, brutale. C’est la logique du ventre, des utérus et de la Foi. Pendant que l’Occident débat de futilités sur X, l’autre culture construit des majorités. Elle ne conquiert pas, elle s’installe. Elle ne demande pas l’autorisation : elle vit.
Dans les journaux, on appelle ça une chance. "La diversité est une richesse", dit le panneau à l’entrée du quartier. Richesse pour qui ? Mystère. Derrière la rhétorique euphorisante, il y a l’impression diffuse d’une perte de contrôle. On ne sait plus qui gouverne. À vrai dire, on ne sait plus si quelqu’un gouverne. Les flux avancent. Les gouvernements passent. Les cartes restent les mêmes, mais le terrain change.
Ce qui est en train de se jouer n’est pas une crise passagère. C’est un basculement irréversible. Un peuple qui ne croit plus en lui-même, qui n’a plus d’enfants, qui ne lit plus, qui se méfie de tout, jusqu’à son ombre, ne peut rien maîtriser. Il subit. Il subit en râlant, bien sûr. C’est sa dernière forme d’énergie : la plainte passive-agressive. Dans les cafés encore ouverts, on continue à plaisanter, à voter, à faire des bilans carbone. C’est peut-être ça, la fin d’une civilisation : un enchaînement de gestes automatiques, une résignation automatisée.
Il y eut des invasions, des conquêtes, des colonisations. Rome, Byzance, les Mongols, les Espagnols. L’histoire est pleine de violences fécondes. Mais jamais une civilisation ne s’était effacée en douceur, avec le sourire, en tendant la main à ceux qui allaient la supplanter. Le spectacle est fascinant, presque esthétique. L’Occident se retire de lui-même comme une vieille actrice qui sent qu’elle n’a plus le rôle principal. Il cède sa langue, ses repères, sa mémoire. Et il appelle ça tolérance. Dans d’autres contextes, on aurait parlé de dépression collective.
On dira que cette autre culture n’a rien demandé. Qu’elle est venue sur invitation. Qu’elle a répondu à une annonce. Elle a pris l’avion. Elle est arrivée. Et peu à peu, ce n’est plus elle qui s’est adaptée, mais nous. Nous avons baissé le volume, changé les menus, modifié les prénoms. Le peuple d’origine s’est recroquevillé dans ses culpabilités et ses sophismes. Il a même appelé ça un "vivre-ensemble". Expression admirable, au fond, puisqu’elle ne signifie rien.
L’erreur, peut-être, fut de croire que tout serait soluble dans la République. Comme si la République était un lave-vaisselle. Mais les civilisations ne se diluent pas. Elles cohabitent un temps, puis l’une domine. Ce n’est pas un jugement moral, c’est une loi de la nature. Une société qui doute face à une société qui croit : inutile de lancer les dés.
Le fait est là : le peuple premier, celui des hussards noirs de la République, des paysans silencieux, des fonctionnaires de sous-préfecture et des prêtres de campagne, n’est plus majoritaire chez lui. Il vieillit, il se tait, il s’éteint en souriant, persuadé qu’il fait preuve de bienveillance. Il meurt avec élégance, en consultant son solde de points retraite.
Mais l’Histoire, parfois, prend des tournants imprévus. Elle est brutale, cruelle, imprévisible. Elle se moque bien de nos principes, de nos hashtags, de nos indignations en ligne. Elle ne s’intéresse qu’à la force nue.
En Grande-Bretagne, quelque chose vient de se produire. Ce n’est pas encore une révolution. Mais, ce n’est plus une plainte. C’est un sursaut. Le peuple premier s’est levé. Il n’a pas demandé l’avis du Conseil des Droits Humains. Il a dit : "Assez."
Les journaux y voient un cri de haine. Mais c’est un cri de vie, maladroit, rugueux, sincère. L’Angleterre éternelle, celle des landes brumeuses, des pintes tièdes, des pensionnats tristes, des romans de Jane Austen et des fish & chips graisseux, ne veut pas mourir dans un brouillard multiculturel. Elle le dit. Et ce seul fait rebat les cartes.
L’Europe s’était couchée. Les nations étaient devenues des hôtels sans âme, des aires d’accueil améliorées, où plus personne ne savait qui était le concierge. Mais voici que l’idée d’un peuple d’origine ressurgit. Pas comme une nostalgie : comme une énergie. Une énergie confuse, peut-être, mais indéniable.
Et si cette Europe-là, celle des clochers, des morts, des mères silencieuses, décidait – enfin – de ne pas céder la place ? Et si le confort cédait à la colère ? Et si l’élégance de la disparition laissait place à l’âpreté du refus ?
Le monde est fondé sur les affrontements. Il n’y a pas de paix longue. Chaque civilisation meurt ou résiste. L’Occident avait choisi de mourir avec panache, un dernier verre à la main. Peut-être, finalement, n’en a-t-il plus envie.
Il est trop tôt pour conclure. Mais un frisson parcourt l’Europe. Et peut-être, pour la première fois depuis longtemps, il ne s’agit plus d’un frisson de honte. Peut-être est-ce un début d’orgueil.
29 septembre 2025
Yann Bizien
29/9/2025
Scandale politicien, islamo-gauchiste et électoraliste à Strasbourg, aux frais des contribuables, à quelques mois du scrutin municipal
29/9/2025
Scandale politicien, islamo-gauchiste et électoraliste à Strasbourg, aux frais des contribuables, à quelques mois du scrutin municipal
La municipalité puise dans le budget de la commune pour financer sans modestie ni pudeur une campagne de collaboration avec l’islam politique et radical, comme le régime de Vichy avec le nazisme.
La Maire écologiste de la ville de Strasbourg choisit une femme voilée pour incarner le slogan « Strasbourg, la douceur de ville ».
Une ville qui choisit une femme voilée pour incarner sa “douceur”, c’est une ville soumise à l’islam politique, une ville qui tourne le dos à la laïcité, une ville qui rabaisse la femme au-dessous des hommes et une ville qui collabore avec des fondamentalistes.
C'est une ville qui plaide pour l’infériorité des femmes plutôt que pour leur émancipation. C'est une municipalité prête à tout pour gagner quelques électeurs au mois de mars 2026.
Dans ma France de jadis, je n'imaginais pas qu'un maire puisse un jour choisir une femme voilée pour représenter sa ville.
L'islamisme gagne du terrain sur notre sol avec tous ces élus qui collaborent à son travail de domination culturelle, de séparatisme politique et de conquête territoriale avec un clientélisme déguisé.
Qu'en pensent les femmes et les jeunes femmes de Strasbourg ?
Que va faire le Préfet ? Que décidera Bruno Retailleau contre cette propagande islamiste qui sape les fondations de notre nation ?
Stop !
11 septembre 2025
Têtes de cochons contre incendies d’églises...
Pierre Duriot
-11/9/2025- L’affaire des têtes de cochons devant des mosquées, défraie la chronique, fait parler le Ministre qui se perd en superlatifs pour dramatiser un très banal fait divers et le transformer en affaire d’État, avec la complicité habituelle de la presse qui en fait des tonnes. Les mosquées n’ont pas été touchées ou abîmées, que l’on sache ? Mais il s’agirait d’un blasphème, notion qui n’existe pas dans notre droit national, qui ne prend en compte que les atteintes aux biens ou aux personnes, ce qui n’est pas le cas ici. On voit donc un ministre de l’Intérieur prendre la parole pour évoquer une notion qui n’existe pas. Et donc, si l’on arrête le coupable, il va falloir tordre le droit et inventer un truc pour le condamner. Tout au plus, en théorie, il risque une simple amende pour abandon de détritus sur la voie publique. On se souvient qu’un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à un an de prison ferme pour avoir brûlé un Coran, en juin dernier, devant une mosquée de Villeurbanne, alors que rien n’interdit de brûler un livre dans la loi française et que l’absence de propos racistes, xénophobes ou injurieux ne permettait pas la condamnation. À Paris, en 2016, une femme intégralement voilée, avait brûlé une Bible sur les quais de Seine. Pas d’infraction caractérisée pour le brûlage, mais une simple verbalisation pour port du voile intégral, sans rapport donc, avec le livre. Contraste saisissant qui montre à quel point le délit de blasphème n’est compté que pour le Coran, soit conformément à la charia.
À Guingamp, une statue de la Vierge à l’enfant a été incendiée en pleine messe, lundi 8 septembre 2025, dans la basilique Notre-Dame de Bon Secours. Là il y a atteinte aux biens et mise en danger des fidèles, ce qui n’a pas fait ciller l’œil du Ministre, celui-là comme les précédents très prompts à dramatiser un malheureux tag sur une mosquée, mais qui ne prennent jamais la parole, ou rarement, même quand une église brûle. Nos églises restent particulièrement vulnérables, selon un rapport du renseignement territorial et les atteintes directes aux lieux de culte chrétiens augmentent régulièrement, sans que cela n’émeuve le gouvernement. On leur rappelle que les incendies et tentatives d’incendie ont, eux, bondi de plus de 30 %. En 2024, près de 50 églises ont été touchées, contre 38 en 2023. Et quand on trouve des coupables, il s’agit très souvent de personne d’origine étrangère et d’une autre obédience que celle qui est historique en France. Ceci sans compter les multiples dégradations de portes, de statues, d’autels, très majoritaires dans celles commises sur les biens chrétiens, et pour lesquels les fidèles ne portent même plus plainte. La tendance est la même dans toute l’Europe et aussi, de manière spectaculaire, au Canada, où des églises brûlent, sans que les dirigeants des pays concernés, tous d’ascendance chrétienne, ne trouvent grand-chose à redire.
Les vols à l’intérieur des églises sont également en augmentation de 7 % en 2024. par rapport à l’année précédente. Les régions les plus touchées sont la Nouvelle-Aquitaine, l’Île-de-France, le Grand Est, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie, les régions justement les plus « multireligieuses », mais ce doit être un hasard. Plusieurs messes ont également été perturbées en 2024 et dans les Yvelines, un homme a crié « Allah Akbar » avant de monter sur l’autel et de se montrer de manière obscène à l’assemblée, ou des cérémonies sous protection policière, à Saint-Denis, avec force insultes aux fidèles. En 2024, un attentat projeté par un musulman radical, visant une église, a été déjoué. Les services de la DGSI avaient interpellé un adhérent à l’idéologie de Daech, qui préparait une attaque contre un édifice religieux. Tout cela ne fait pourtant jamais la une des journaux télévisés, ou bien peu…
Le renseignement territorial, bien conscient tout de même, à défaut du politique, recommande une « attention particulière » tout au long de l’année jubilaire 2025. « Les rassemblements et événements organisés par les paroisses et diocèses pourraient en effet constituer des cibles potentielles. Les autorités appellent à renforcer la sécurité autour des lieux de culte, tout en préservant leur vocation d’accueil et de prière », ont-ils communiqué. En résumé, la France a acté certaines composantes de la charia et n’hésite pas à tordre le droit national laïque pour le conformer à la charia et on se demande bien pourquoi. Si c’est par peur des musulmans, cela contredit le narratif de paix et d’amour qui sert d’élément de langage obligatoire depuis des décennies, contredit aussi la notion d’enrichissement culturel. Normalement, personne ne devrait avoir peur au point de se conformer et de collaborer à un système politico-religieux censé être une chance pour la France.
20 juillet 2025
Kuzmanovic Georges
-20/7/2025- "L’Église chez elle et l’État chez lui", écrivait Victor Hugo, énonçant l’un des principes les plus profonds de l’équilibre républicain entre foi et politique.
Cette maxime a été reprise, à sa manière, par un imam d’importance, en réaction à la prière de rue controversée organisée Place de la République à Paris.
Ce rappel, venu d’un homme de foi, donne d’autant plus de force à ce fondement de la laïcité française.
Aujourd’hui, une grande majorité de nos concitoyens se disent lassés – voire exaspérés – par l’instrumentalisation de l’islam dans le débat public. Lassés de voir des groupes islamistes détourner la religion pour imposer des normes politiques contraires aux lois de la République. Lassés également de ces faux défenseurs de l’islam, qui prétendent protéger la foi musulmane, mais ne font en réalité que l’exploiter à des fins électorales, clientélistes ou communautaires. Et lassés, enfin, de ceux qui, stigmatisent les musulmans, en les essentialisant et en les accusant collectivement de tous les maux.
Cette confusion permanente affaiblit le pacte républicain et fracture la communauté nationale. Il est donc urgent de rappeler ce que signifie réellement la laïcité à la française : ce n’est ni le rejet des religions, ni leur invisibilisation, mais la garantie d’un espace commun neutre, où chaque citoyen peut croire ou ne pas croire, pratiquer librement sa foi ou s’en détourner, sans craindre la pression d’un groupe, la discrimination ou l’exclusion.
La République française, en son article premier, proclame être "indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion et respecte toutes les croyances". C’est dans ce cadre protecteur que la liberté religieuse peut pleinement s’épanouir.
Mais cette liberté implique aussi des devoirs : ne pas transformer l’espace public en lieu de culte, ne pas imposer des pratiques religieuses à la collectivité, et ne pas chercher à peser politiquement au nom d’une foi particulière.
Autrement dit, la religion doit demeurer dans le champ privé ou dans les lieux prévus à cet effet. Dès lors qu’elle sort de ce cadre pour s’exprimer dans la rue ou pour tenter d’influencer les décisions politiques, elle cesse d’être un facteur d’élévation spirituelle pour devenir un outil de division, voire de domination.
Dans cette perspective, aucune instrumentalisation de la religion – qu’elle soit "positive" ou "négative" – n’est acceptable en République. La foi ne doit pas devenir un levier de pouvoir, ni une cible de haine. C’est à cette condition seulement que la laïcité, pilier de notre contrat social, peut continuer à garantir la paix civile, la liberté de conscience et l’unité nationale.
Ci-dessous, le message du Sheikh Mahammad Mehdizade sur son compte X :
"En tant qu’imam, porteur de la tradition spirituelle de l’islam et citoyen profondément attaché aux principes de la République, je me sens dans l’obligation morale et religieuse de prendre la parole.
Depuis quelque temps, nous assistons à des comportements qui, bien que présentés comme des actes de foi, provoquent davantage de tensions qu’ils n’apportent de paix. Or, l’islam que j’enseigne et que je vis n’est pas celui de la démonstration ostentatoire ou de la provocation publique, mais celui du silence intérieur, de la droiture, et du respect du cadre dans lequel nous vivons.
La prière, dans notre religion, est un acte sacré. Elle est l’un des piliers de l’islam, un moment de soumission volontaire, de purification du cœur, de connexion intime avec Dieu. Mais lorsque cet acte profond est utilisé dans un espace public de manière non encadrée, sans autorisation, et sans raison justifiée, cela n’a plus rien à voir avec la spiritualité sincère. Ce n’est plus de la foi, c’est de l’instrumentalisation. Ce n’est plus un acte d’adoration, c’est une mise en scène — parfois même une provocation.
La Place de la République, symbole des valeurs communes de la nation, n’est pas un lieu de culte improvisé. La transformer en « mosquée à ciel ouvert » n’est pas un acte religieux légitime, surtout lorsqu’il existe des mosquées ouvertes à proximité, ou des alternatives respectueuses du cadre républicain. Une telle action brouille les lignes, alimente la confusion, et fournit des armes idéales à ceux qui veulent affaiblir l’image des musulmans dans ce pays.
Nous devons avoir le courage de le dire clairement : ce type de comportement dessert l’islam bien plus qu’il ne le sert. Il alimente les peurs, renforce les amalgames, et donne du crédit à ceux qui prétendent que les musulmans ne respectent ni les lois, ni les espaces communs, ni les valeurs de la République. Pire encore, cela fait passer des millions de musulmans paisibles, travailleurs, loyaux, pour des extrémistes qu’ils ne sont pas.
Oui, la liberté de culte est un droit fondamental. Et nous devons la défendre. Mais cette liberté ne nous autorise pas à faire tout, partout, au nom de Dieu. Le Prophète Mohammed (paix et salut sur lui) priait avec humilité, dans le respect du contexte et des gens autour de lui. L’imam Ali (as) nous enseigne la mesure, la sagesse, et la discrétion dans l’acte de foi. Nos modèles ne sont pas ceux qui défient les lois pour faire du bruit, mais ceux qui apaisent les cœurs et donnent de la noblesse à la religion par leur comportement.
Je condamne donc avec clarté ces prières-spectacles qui détournent l’essence même de la spiritualité islamique. L’intention religieuse ne justifie pas tout. Ce n’est pas ainsi que nous transmettons la beauté de notre foi. Ce n’est pas ainsi que nous gagnons le respect ou que nous construisons des ponts avec la société. La force du musulman n’est pas dans la confrontation, mais dans la sagesse, dans la patience, dans le bon comportement.
Aujourd’hui, notre responsabilité est immense. Dans un monde fragilisé par les divisions, les préjugés et les polarisations, nous avons le devoir de donner le meilleur témoignage de notre foi. Par notre éthique. Par notre respect des autres. Par notre présence positive, apaisante et constructive dans la société.
Que Dieu nous accorde la lucidité, la sincérité et le sens des responsabilités.
Et qu’Il nous éloigne de tout ce qui salit Son Nom au lieu de L’honorer".
14 juillet 2025
Yann Bizien
-14/7/2025- En ciblant la Russie, Emmanuel Macron a déclaré hier soir que nos enfants ne toucheraient pas "les dividendes de la paix".
Le chef de l'État a repris une vieille notion que ma génération a beaucoup entendu au lendemain de la chute du mur de Berlin en 1989.
Nous savons tous pourquoi. Emmanuel Macron a décidé de tirer avantage de la guerre entre la Russie et l'Ukraine ainsi que de l'élection du très patriote et conservateur Donald Trump aux États-Unis pour accélérer son agenda personnel d'une Europe fédérale que les Français ont pourtant refusé en 2005.
Chacun sait ici que nos enfants ne tirent effectivement pas les dividendes de la paix. Leur horizon est beaucoup plus bouché que celui de ma génération. Avec davantage d'études, ils galèrent bien plus que nous à l'époque pour trouver aujourd’hui un emploi. Leurs entreprises font davantage faillite. Ils ne peuvent plus sortir en sécurité.
Paupérisation et insécurité physique, culturelle et économique ont donc gagné des millions de jeunes Français. Mais ce n'est pourtant pas à cause de la Russie de Vladimir Poutine.
Par ailleurs, tous mes camarades officiers récemment retirés savent parfaitement que la "menace russe" n'a rien de nouveau. Elle n'a pas changé d'échelle depuis 2008, année où l'OTAN a déclaré unilatéralement vouloir intégrer l'Ukraine dans la plus grande alliance politico-militaire de tous les temps. En 2015, la Marine nationale consommait déjà beaucoup de potentiel pour pister les sous-marins russes en Manche et mer du Nord, dans l'océan Atlantique et en Méditerranée.
Emmanuel Macron ment aux Français pour servir avant tout son intérêt personnel qui se situe à Bruxelles.
Le chef de l'État ignore complètement une grande évidence que plus aucun Français n'ignore : il y a bien une guerre civile hybride en France.
Elle se déroule sur un même sol, national. Elle est culturelle, communautaire, ethnique, religieuse, idéologique et politique. L'affrontement est effectif, asymétrique, du fort au faible. Dans cette guerre civile, on ne se dispute pas le monopole de la violence. Les assaillants sont toujours les mêmes. Les victimes tombent toujours du même côté. Cette guerre civile est effectivement menée par une racaille islamisée dominante qui a la nationalité française, la même que les victimes. Elle a un commandant en chef : Jean Luc Mélenchon. Elle est soutenue par un parti politique : la France insoumise.
En face de cette racaille islamisée, que beaucoup appellent la "cinquième colonne", d'autres Français dépossédés, démunis, dépourvus, désemparés et désarmés.
Les guerres civiles ne se ressemblent pas toutes. La nôtre a déjà fait de nombreuses victimes et a déjà provoqué des déplacements de populations sur notre sol national. Le centre-ville de nombreuses communes de France est quasiment entièrement communautarisé. Les blancs sont partis en périphérie.
Les officiers généraux ayant actuellement autorité sur nos armées sont complètement "macronisés". Ils ont oublié leurs devoirs pour la Patrie et pour tout un peuple déjà en danger, qui n'est toujours pas attaqué par la Russie mais qui est chaque jour exposé à une menace intérieure que plus personne n'ignore puisque nous la subissons tous.
20 mai 2025
Yann Bizien
-20/5/2025- Sur 73 pages documentées par les services de renseignement, un rapport remis à Bruno Retailleau dresse le tableau édifiant et inquiétant d’une France minée de l’intérieur selon Le Figaro.
Ce rapport, récemment déclassifié, met en lumière les activités politiques et idéologiques des Frères musulmans dans notre pays. Il décrit des organisations structurées ayant pour objectif la promotion de la charia.
Les Frères musulmans s'appuient sur un réseau tentaculaire opérant dans 139 lieux de culte, influençant des mosquées, 280 associations affiliées, 820 écoles coraniques et des organisations caritatives.
Tous les faits sont documentés.
Ce rapport confirme une réalité qui n'a rien à voir avec une supposée islamophobie d'État.
L'islamisation de l'Europe par submersion migratoire est une catastrophe civilisationnelle absolue, dont nous ne nous relèverons pas si nous ne sortons pas du déni de réalité et si nous ne réagissons pas très vite et très fort.
Il y a ceux qui mentaient, ceux qui trompaient, ceux qui fermaient les yeux, les irresponsables, les lâches, les complices et les naïfs. Et il y avait les lanceurs d'alertes, les lucides et les courageux qui disaient déjà tout de cette réalité et de ce danger.
7 mai 2025
Yann Bizien
-7/5/2025- La poignée de main de la compromission, de la trahison et de la honte.
Il y a un mois, Emmanuel Macron était félicité par le Hamas pour sa volonté de reconnaître l’État de Palestine en juin prochain.
Aujourd’hui, il serre la main à l’Élysée du nouveau président syrien, à la tête d'une coalition islamiste, un ancien djihadiste.
Sa compromission avec des islamistes ne fait plus aucun doute.
J’ai honte.
Nota : pour mémoire, Mme von der Leyen a débloqué récemment 235 M€ pour soutenir ce régime islamiste. Il s'agit de l'argent des contribuables européens.
27 avril 2025
Monique Plaza
26/4/2025-
26/4/2025-
Benoit Payan (maire de Marseille) :
« Je n’accepterai plus que ce conseil municipal se transforme en tribunal accusatoire des musulmans. Désormais, les propos tenus vis-à-vis des musulmans seront observés et regardés à la loupe par un avocat… »
Il cite en exemple une remarque sur la charia, qu’il estime relever du racisme.
Un maire serait-il habilité à déterminer ce qui relève de la liberté d’opinion et d’expression au sein du conseil municipal ?
Ce maire d’une ville où les musulmans sont nombreux sait que pour 57 % des jeunes musulmans, la charia est plus importante que la République (sondage Ifop de 2020 pour le Comité Laïcité République) ce qui souligne la fracture grandissante qui sépare les jeunes musulmans de l'ensemble des Français. Il prend le parti de défendre la charia dans "son" conseil municipal contre la loi de la République.
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11 avril 2025
ATTEINTE A LA LAÏCITÉ… PAS SEULEMENT !
Jacques Cotta
-8/4/2025- Pour la première fois en France, Vendredi 28 mars, une faculté était bloquée à Lyon sur la base de revendications islamistes, « pour l’ouverture de lieux de prières et le droit de rompre collectivement le jeûne du ramadan ». Derrière le paravent classique et habituel de la religion, les militants qui se sont livrés à ces exactions allant jusqu’à menacer un enseignant qui a exprimé sa désapprobation, sont des militants politiques, islamistes, visant à transformer les mœurs traditionnelles pour mettre la société à leur image. C’est bien un combat politique qui est engagé et qui depuis les affaires de foulard à répétition se poursuit sur le sol national. Ces jours-ci, c’est aussi dans le milieu du sport que les islamistes mènent l’offensive en exigeant le port du foulard pour les filles sur les terrains de foot, ou des lieux de prières dans les stades, ou à défaut dans les vestiaires.
Il est toujours possible, pour éviter la réalité, de la nier, de l’occulter. C’est pourtant la stratégie des Frères musulmans qui est à l’œuvre, noyautant les institutions pour imposer leur politique en usant des symboles d’usage. Et peu à peu, ça marche. Ainsi, à titre d’exemple, le match Lille-Dortmund, qui a été volontairement interrompu pour la rupture du jeûne, contrairement au règlement de la Fédération française de football. Sur RMC le présentateur d’une émission sportive s’excuse après qu’une intervenante se soit exprimée en faveur de la laïcité…
C’est bien un combat politique qui est engagé, un combat visible à l’occasion de cette « fête » de fin de ramadan.
15 000 à 25 000 « fidèles » étaient réunis à la Mosson à Montpellier. Les commentateurs parlent d’une « véritable marée humaine ». 35 000 se retrouvaient à Grenoble, "une première" en vingt ans ». À la Grande Halle d’Auvergne de Cournon-d’Auvergne près de Clermont-Ferrand, ils étaient plus de 12 000 à s’être réunis. Idem de Marseille à Poitiers en passant par Nantes ou Aix-en-Provence avec le même constat d’une affluence record. Qamis et abayas de sortie ne sont pas anodins, car à résonance conservatrice. Ces vêtements n’étant pas un impératif religieux, ils tiennent largement à une influence de militants islamistes, souvent proches des Frères musulmans, qui travaillent donc à imposer la visibilité de l’islam.
Un autre constat est fait lors de ces rassemblements religieux : leur rajeunissement, leur détermination. À Montpellier, c’est un phénomène qui surprend même les bénévoles de la mosquée présents, dont l’une explique à France 3 Occitanie : « Je suis très très étonnée, la génération d’aujourd’hui, je la trouve beaucoup plus investie qu’auparavant. (…) Le nombre de personnes ne fait qu’augmenter d’année en année, c’est impressionnant. »
Ces éléments sont signes d’une dislocation communautariste encouragée par certains élus qui se sont mêlés aux « fidèles » dans des rassemblements, au détriment des principes élémentaires de la laïcité, souvent par pur calcul électoral, au risque de devenir les otages d’une idéologie fascisante. Ceux qui à gauche font du fascisme leur fond de commerce sont là bien silencieux. Et pourtant...
8 avril 2025
ATTEINTE À LA LAÏCITÉ… PAS SEULEMENT !
Jacques Cotta
-8/4/2025- Pour la première fois en France, Vendredi 28 mars, une faculté était bloquée à Lyon sur la base de revendications islamistes, "pour l’ouverture de lieux de prières et le droit de rompre collectivement le jeûne du ramadan". Derrière le paravent classique et habituel de la religion, les militants qui se sont livrés à ces exactions allant jusqu’à menacer un enseignant qui a exprimé sa désapprobation, sont des militants politiques, islamistes, visant à transformer les mœurs traditionnels pour mettre la société à leur image. C’est bien un combat politique qui est engagé et qui depuis les affaires de foulard à répétition se poursuit sur le sol national. Ces jours-ci, c’est aussi dans le milieu du sport que les islamistes mènent l’offensive en exigeant le port du foulard pour les filles sur les terrains de foot ou des lieux de prières dans les stades, ou à défaut dans les vestiaires.
Il est toujours possible pour éviter la réalité de la nier, de l’occulter. C’est pourtant la stratégie des Frères musulmans qui est à l’œuvre, noyautant les institutions pour imposer leur politique en usant des symboles d’usage. Et peu à peu, ça marche. Ainsi, à titre d’exemple, le match Lille-Dortmund, qui a été volontairement interrompu pour la rupture du jeûne, contrairement au règlement de la Fédération française de football. Sur RMC, le présentateur d’une émission sportive s’excuse après qu’une intervenante se soit exprimée en faveur de la laïcité…
C’est bien un combat politique qui est engagé, un combat visible à l’occasion de cette "fête" de fin de ramadan.
15.000 à 25.000 "fidèles" étaient réunis à la Mosson à Montpellier. Les commentateurs parlent d’une "véritable marée humaine". 35.000 se retrouvaient à Grenoble, "une première" en vingt ans. À la Grande halle d’Auvergne de Cournon-d’Auvergne près de Clermont-Ferrand, ils étaient plus de 12.000 à s’être réunis. Idem de Marseille à Poitiers en passant par Nantes ou Aix-en-Provence avec le même constat d’une affluence record. Qamis et abayas de sortie ne sont pas anodins, car à résonance conservatrice. Ces vêtements n’étant pas un impératif religieux, ils tiennent largement à une influence de militants islamistes, souvent proches des Frères musulmans, qui travaillent donc à imposer la visibilité de l’islam.
Un autre constat est fait lors de ces rassemblements religieux : leur rajeunissement, leur détermination. À Montpellier, c’est un phénomène qui surprend même les bénévoles de la mosquée présents, dont l’une explique à France 3 Occitanie : « Je suis très très étonnée, la génération d’aujourd’hui, je la trouve beaucoup plus investie qu’auparavant. (…) Le nombre de personnes ne fait qu’augmenter d’année en année, c’est impressionnant. »
Ces éléments sont signes d’une dislocation communautariste encouragée par certains élus qui se sont mêlés aux "fidèles" dans des rassemblements, au détriment des principes élémentaires de la laïcité, souvent par pur calcul électoral, au risque de devenir les otages d’une idéologie fascisante. Ceux qui à gauche font du fascisme leur fond de commerce sont là bien silencieux. Et pourtant...
31 mars 2025
Pierre Duriot
Meloni et l’islam
-31/3/2025- Giorgia Meloni a déclaré : « Les valeurs de l’islam ne peuvent coexister avec celles de l’Occident ». C’est étonnant d’entendre cela dans une Europe qui a adopté comme mantra : « L’islam est compatible avec la République ». Même Marine Le Pen le dit, non pas parce que c’est vrai, mais parce que c’est un dogme, dont la contestation vaut excommunication médiatique et sociale. Il faut faire ce que nous savons faire en Occident : analyser avec la raison et en dehors des dogmes. (...) Qu’est ce qui dans l’islam serait compatible avec les valeurs occidentales ? La place faite aux femmes ? Le voile ? La polygamie ? L’égorgement halal ? La criminalisation de l’homosexualité ? La haine d’Israël ? Le Ramadan ? La persécution des chrétiens ? Posé comme cela, le dogme prend une tout autre résonance, mais voilà, répété à l’envi depuis 40 ans, ce dogme de la coexistence possible et pacifique avec l’islam s’est imposé alors qu’historiquement, il n’a jamais été réalisé nulle part et à aucune époque. Et donc Meloni a parfaitement raison.
20 mars 2025
UNE INTOLÉRANCE SALUTAIRE
Gabriel Nerciat
- 19/3/2025 - Oui, cent fois oui (enfin, sauf si, comme d'habitude, le RN ne cale pas à la dernière minute à l'approche d'un scrutin national pour rassurer le retraité chiraquien ou démocrate-chrétien racorni).
À chaque fois que je croise une (jeune) femme voilée dans la rue (et même dans mon quartier un peu excentré, loin du centre-ville, j'en croise de plus en plus), a fortiori quand la fille semble être de souche européenne et de surcroît si elle est jolie, je me demande toujours pourquoi je n'ai pas l'audace ou le courage de lui ôter son voile d'autorité.
Moi, et les autres hommes autour de moi, qui faisons comme si de rien n'était, et comme si ce honteux morceau de tissu dont l'islam frériste et fondamentaliste a fait un emblème international, n'était pas devenu le signe sensible de notre lâcheté collective et de notre indifférence à la colonisation culturelle et religieuse, même pas discrète, qui nous rendra un jour minoritaires sur la terre où nos pères et nous-mêmes sommes nés.
La survie ou non de l'Ukraine en tant qu'État m'indiffère totalement, et même celle de la Belgique ou des ridicules pays baltes.
Mais l'islamisation et la tiers-mondisation croissantes de ma nation, de ma province natale, de ma ville, de mon quartier me désespèrent.
J'ai remarqué toutefois que la majorité de ceux que ma réaction, jugée intolérante ou pire, exaspère ou révolte, la plupart du temps sont aussi, presque toujours, des partisans enthousiastes du soutien militaire actif à l'entité kiévienne, voire des amoureux transis de la Troisième Guerre mondiale avec feux d'artifice nucléaires.
Cela me paraît finalement tout à fait logique.
Et si vous n'avez pas compris pourquoi, moi je le sais.
24 janvier 2025
Thibaut Bouquet
Que reste-t-il de "JeSuisCharlie" dix ans plus tard ? C'est sans doute dans le mouvement des ex-musulmans que se perpétue le mieux cet esprit. Ils sont plusieurs à officier sur YouTube et les réseaux sociaux (Majid Oukacha, Adelaxia, Channa Sparkle, Ali Babal, pour en citer quelques uns auxquels je suis abonné).
Ceux-ci témoignent de la difficulté, aujourd'hui en France, d'assumer publiquement qu'on ne croit pas en Allah quand on vient d'une famille musulmane. Le prix à payer est bien souvent la rupture avec ses proches et des menaces de mort (en plus de celle de l'Enfer éternel...).
Ils font un travail de critique religieuse que la Gauche ne fait plus. Cette dernière, pour des raisons à la fois idéologiques et électorales, préfère défendre les bigots plutôt que les libre-penseurs (je pense notamment à LFI, au NPA et à EELV). C'est pourquoi ces apostats qui devraient être les héros – et les hérauts – de la Gauche ne le sont pas.
Longue vie à eux et vive la liberté de conscience et d'expression !
6 janvier 2025
PAS D'ANNIVERSAIRE POUR CHARLIE
Gabriel Nerciat
- 6/1/2025 - La seule façon digne, je crois, et en tout cas signifiante, de "fêter" le dixième anniversaire des attentats de Charlie Hebdo eût été, pour le gouvernement français, d'obtenir d'Alger la libération de Boualem Sansal, ou d'initier publiquement l'épreuve de force diplomatique susceptible de l'obtenir.
L'auteur de 2084 étant aujourd'hui persécuté, menacé de mort et détesté de tout ce que les universités et les rédactions occidentales comptent d'islamo-gauchistes à peu près pour les mêmes raisons qui ont mené Charb, Cabu, Bernard Maris et leurs collègues à l'exécution sommaire du triste mois de janvier 2015.
Mais on sait très bien que cela n'arrivera pas.
D'abord parce que trop d'intérêts économiques et diplomatiques sont en jeu, et ensuite parce que personne, dans les classes dirigeantes ou en mesure d'influencer l'opinion, n'a vraiment envie de déclencher une guerre idéologique ou de religion avec les millions de musulmans, en France et dans toutes les nations mahométanes du globe, qui peuvent se sentir personnellement outragés par des écrits ou des dessins irrévérencieux envers le Prophète arabe médiéval qui initia la doctrine et la lettre de la tradition religieuse islamique.
Surtout à l'heure où les ministres des Affaires étrangères français et allemand s'empressent d'aller baiser les babouches du nouveau pouvoir islamiste établi à Damas (au nom de la démocratie et du rejet de la tyrannie, bien sûr).
Dix ans plus tard, nous savons que Charlie a été vaincu au moins autant par la force idéologique inhérente à la mondialisation (j'ai expliqué ici plusieurs fois les raisons pour lesquelles l'unification commerciale, financière, culturelle et juridique du monde ne peut pas se faire sans ou contre l'islam) que par la violence criminogène des fanatiques salafistes de l'EI.
Donc, les amis, que vous soyez laïcards, francs-maçons irréguliers, islamophobes, paléo-jacobins ou sionistes, pas la peine aujourd'hui ou demain de venir nous jouer de la trompette. Vous avez perdu la partie, définitivement, et vous n'y pouvez plus rien.
Même Mélenchon, qui prononça l'oraison funèbre de son ami Charb le jour de ses obsèques, est passé du côté des Frères musulmans, et l'affreux Robert Ménard, qui demande désormais pardon pour avoir affiché les caricatures de Charlie au centre de sa bonne ville de Béziers, en ont marre, du droit au blasphème et des provocations enfantines des anciens bouffeurs de curé anarchistes maintenus dans le formol post-68.
Pareillement ni la tapageuse Rachida Dati, rue de Valois, ni l'illustre maison de Molière, place du Palais-Royal, n'entreprendront de monter pour l'occasion des représentations à hauts risques du Mahomet de Voltaire.
Et puis, dois-je le dire, moi aussi en fait, j'en ai un peu marre.
Même si je n'ai jamais fait mien le slogan racoleur inventé dans l'urgence par le graphiste et publicitaire Joachim Roncin, je trouvais jusqu'alors légitime que dans un pays de tradition chrétienne et de moeurs laïques on puisse se montrer librement irrespectueux ou hostile envers tel ou tel aspect de la religion musulmane.
Mais aujourd'hui, je renâcle. Pour deux raisons.
La première est que n'est pas Voltaire, Rabelais ou Marcel Aymé qui veut. Les caricatures de Cabu et des autres étaient quand même bien trop médiocres et vulgaires pour justifier l'accumulation de tant de cadavres.
La seconde, qui est la plus importante, consiste à reconnaître qu'il y a trop de facile complaisance à profaner ou ridiculiser le sacré des autres traditions quand soi-même on n'a rien d'autre à revendre qu'un sacré de contrebande, auquel nos élites libérales ou gauchistes ne se donnent même plus la peine de croire elles-mêmes.
"La modernité – entendue par l'alliance de la sécularisation et de l'autonomie individuelle – est une proposition que personne ne peut plus refuser", disait il y a quarante ans Marcel Gauchet, en forçant la lettre des derniers livres de Max Weber.
Aujourd'hui, on sait que de plus en plus de gens refusent la proposition moderne élaborée depuis trois siècles en Occident, et qu'ils seront portés à la refuser encore pour très longtemps.
Donc le combat a cessé, au moins temporairement, faute de combattants. Si vous en doutez, allez demander à la soeur de Samuel Paty ce qu'elle en pense.
Et puis surtout, ne me dites pas que je me trompe, ou que j'abdique quoi que ce soit. Il n'y a même pas eu une seule manifestation de masse pour défendre la liberté de Boualem Sansal, alors que son nom a été publiquement diffamé sur une chaîne de la télévision d'État.
Dommage malgré tout que les pauvres pitres foudroyés de Charlie Hebdo, comme plusieurs d'entre nous, n'aient pu anticiper l'avenir du monde dans lequel ils n'ont pas été en mesure d'entrer.
2 novembre 2024
29 septembre 2024
René Chiche
28/9/2024 - Le Conseil d'État vient de rejeter la requête déposée par SUD Éducation (et d'autres associations, parmi lesquelles La voix lycéenne et Le poing levé [sic]...) pour faire annuler la circulaire interdisant le port de l'abaya prise par Gabriel Attal en 2023.
Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que « les signalements d’atteinte à la laïcité dans les établissements d’enseignement publics adressés au ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse ont connu une forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, 4 710 signalements ayant été recensés, contre respectivement 2 167 et 2 226 les deux années scolaires précédentes. Parmi ces 4 710 signalements, 1 984 étaient relatifs au port, dans les établissements d’enseignement publics, de signes ou tenues méconnaissant les dispositions de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, citées au point 2, contre 617 l’année scolaire précédente et 148 lors de l’année scolaire 2020-2021. »
La circulaire interdisant l’abaya avait été le grand sujet de la rentrée 2023, y compris au Conseil supérieur de l’éducation. Je me souviens de la séance du 12 octobre dernier en présence de Gabriel Attal où toutes les organisations étaient montées au créneau contre le ministre à ce sujet pendant leurs déclarations préalables, sauf nous à Action & Démocratie. SUD Éducation (qui dit à peu près n'importe quoi sur à peu près tout) n'était pourtant pas alors le plus véhément. Le plus véhément sur le sujet était le représentant de l'UNSA. Quand vint le tour pour le ministre de répondre aux différentes déclarations, il interpela le représentant de l'UNSA pour lui demander de préciser de quel « sujet à caractère médiatique » il s'était emparé selon lui pour ne pas aborder « les vrais sujets ». Le représentant de l'UNSA lui répondit : ben, l'abaya.... Gabriel Attal se mit alors à sourire puis, se tournant l'air goguenard vers le représentant du SNPDEN (qui fait également partie de l’UNSA), lui lança : « mais, c'est bien vous-même, n'est-ce pas, qui m'avez supplié de prendre cette circulaire ? ».
C'est effectivement le SNPDEN, syndicat majoritaire chez les chefs d'établissement, qui avait réclamé quelques mois auparavant du ministère une clarification et avait exigé un texte leur permettant d'intervenir dans un cadre réglementaire...
L'UNSA n'avait cependant pas totalement tort. Ce type de sujet qui fait la Une des médias et qui a mis Gabriel Attal sur orbite dès qu’il est arrivé à l’éducation nationale, même s'il est aussi un vrai sujet, est cependant bien commode pour faire oublier les autres. Je considère pour ma part que la question des tenues vestimentaires et celle des signes d’appartenance religieuse, qui sont deux choses distinctes d’ailleurs, sont effectivement de vrais sujets quoique sans rapport avec la laïcité, qui est ici invoquée, une fois de plus et même par le Conseil d’État, totalement à tort. En aucune façon en effet le port, même ostentatoire, d’un signe d’appartenance ou de croyance religieuse ne constitue une atteinte à la laïcité, laquelle est un principe visant à protéger la liberté de penser, comme je l’ai déjà abondamment expliqué dans un commentaire de Spinoza. Il faut appeler un chat un chat et dire les choses de façon précise : le port de certaines tenues telles que l’abaya, qui en soi ne porte pas atteinte au principe de laïcité, est surtout une manifestation de nature politique et un aspect de ce que l’on appelle l’entrisme islamique, et c’est ce mouvement politique, qui se dissimule sous les habits de la religion, qui conteste en effet le principe de la laïcité et le combat parce qu’il prétend fixer, au nom de la religion, une limite à la liberté de penser et soustraire à l’examen des dogmes présentées comme des vérités indiscutables, ce qui montre au passage que toute mouvance, qu’elle soit religieuse ou politique, qui prétend limiter la liberté de penser, d’examiner, de douter, de discuter et de chercher la vérité est ennemie de la laïcité.
C’est donc bien en tant que manifestations politiques déplacées que les tenues telles que l’abaya doivent être proscrites des établissements d’enseignement, et non parce qu’elles constitueraient en elles-mêmes une atteinte à la laïcité, ce qui n’a aucun sens. Aucune tenue religieuse en général n’est, en soi, une contestation de la laïcité. D’autant plus qu’à l’école, l’application du principe de laïcité concerne l’enseignement et non les convictions personnelles. C’est l’enseignement qui est laïc. De même, la République est laïque non au sens où elle serait athée ou en guerre contre la religion, mais au sens où elle garantit à chacun la liberté en matière de pensées et de croyances.
Le Conseil d’État a donc tort d’évoquer la laïcité dans sa décision, mais il ne fait que rappeler la loi, et c’est en réalité le législateur lui-même qui manque de rigueur et de courage en la matière, en s’abritant à tort derrière la notion de laïcité qu’il contribue ainsi à dévoyer au lieu d’assumer le fait que c’est au nom de la paix civile et de la sécurité qu’il faut préserver les établissements scolaires et la formation intellectuelle des jeunes gens de l’entrisme et du prosélytisme islamique comme naguère catholique.
Que des syndicats d’enseignants comme ceux que j’ai cités et quelques autres mènent une croisade contre tous ceux qui rappellent ces évidences, et se mobilisent pour défendre le port de l’abaya par des élèves dans les établissements scolaires, cela est en revanche navrant et très inquiétant. Si les éducateurs n’ont eux-mêmes plus de repères, on est mal…
15 septembre 2024
Mohamed Sifaoui (Auteur)
Hamas
Plongée au cœur du groupe terroriste
Hamas
Plongée au cœur du groupe terroriste
Que sait-on vraiment à propos du Hamas, et notamment en France ? Malgré des centaines d'heures de plateaux télévisés, plusieurs dizaines d'articles, il y a très peu de décryptages concernant cette organisation, liée idéologiquement aux réseaux des Frères musulmans.
Que sait-on de son histoire ? De ses alliances ? De son idéologie ? De ses objectifs ? Connaît-on ses manoeuvres ? Ses financements ? Les hommes qui la composent ? Est-ce une création des Israéliens, comme le clame la rumeur ?
Groupe terroriste pour les uns, organisation de résistance pour les autres, ce livre tranche le débat à partir d'éléments factuels et objectifs. Lié militairement à l'Iran et à ses organisations satellitaires, financièrement au Qatar et politiquement à la Turquie, le Hamas constitue une organisation très particulière.
Cet ouvrage est une plongée inédite dans les moindres recoins du Hamas. Comment cette organisation a-t-elle réussi à faire main basse sur la « cause palestinienne » ? Quels sont ses desseins à l'échelle régionale, mais aussi mondiale ? Quelles sont les conséquences des attentats du 7 octobre 2023, à la fois pour ce groupe islamiste et pour la région ?
Autant de questions auxquelles ce livre tente de répondre, afin de proposer une lecture lucide de l'avenir des Israéliens et des Palestiniens, et plus particulièrement des habitants de Gaza. Il n'est, quoi qu'il en soit, pas possible d'envisager un hypothétique « processus de paix » sans connaître cet acteur majeur qu'est le Hamas. Et il serait imprudent d'oublier son impact sur la politique intérieure des pays occidentaux, notamment en France. Tout comme il faut comprendre ses répercussions à la fois sur les Juifs de la diaspora et sur ceux qui sont attachés, de bonne foi, à la cause palestinienne.
Journaliste et politologue, Mohamed Sifaoui suit depuis une trentaine d'années l'évolution de toutes les organisations liées à la mouvance islamiste en général, et djihadiste en particulier. Il a déjà publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les fossoyeurs de la République (L'Observatoire, 2021), Pourquoi l'islamisme séduit-il ? (Armand Colin, 2010) ou Combattre le terrorisme islamiste (Grasset, 2007).
12 septembre 2024
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