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24 juillet 2024

LE RÉCIT ET LE RÉEL

Marc Amblard

24/7/2024 - Le mal de nos sociétés modernes est là : cet affaissement de l’esprit critique qui nous empêche de distinguer le récit du réel.
En d’autres termes, nous prenons le narratif des médias pour argent comptant alors même que nous devrions fortement douter du message transmis. Derrière chaque information se cache l’intention de celui qui la transmet.
Un exemple très actuel : la vice-présidente des Etats-Unis, pressentie pour être la candidate démocrate aux présidentielles de novembre.
Les médias sont en train de fabriquer d’elle l’image d'une héroïne qui s'apprête à sauver la démocratie.
La réalité est pourtant tout autre : elle est sotte et inculte, parfaitement incapable de gérer correctement un dossier. On l'a vu avec la crise de la frontière sud qui est probablement la plus grande catastrophe migratoire que les USA aient connue.
Rappelons qu’en décembre 2019, Madame Harris a dû abandonner les primaires démocrates, un sondage la situant à seulement 3% parmi les autres candidats. C’est dire.
C’est un fait, les Américains ne l’aiment pas, même dans son propre camp.
Pourtant, vous verrez, si elle est investie le 19 août, les sondages se retourneront miraculeusement en sa faveur.
Pourquoi ?
Parce que les sondeurs (appartenant généralement aux mêmes groupes que ceux qui possèdent les médias) ont une fonction dont nous ne sommes pas forcément conscients : produire artificiellement la légitimité d’un candidat afin que son élection ne soit pas trop suspecte. Quiconque comprendra aisément que si Harris a 10 points de retard sur Trump à quelques jours du scrutin, elle ne peut pas honnêtement remporter la course.
The show must go on…

23 juillet 2024

Marc Amblard

HOURRA KAMALA MAIS SAUVE QUI PEUT

Gabriel Nerciat

23/7/2024 - Lors des primaires démocrates qui ont précédé l'élection présidentielle de 2020, Kamala Harris, créditée dans les sondages de 3% d'intentions de vote, a dû retirer sa candidature quelques semaines avant la fin du scrutin, pour ne pas subir l'humiliation cuisante de finir bonne dernière de la compétition.
Les mauvaises langues disent même que Biden l'a choisie ensuite pour son ticket présidentiel à seule fin de dissuader toute tentative de destitution.
Son bilan de vice-présidente, de l'aveu même des journaux libéraux, est au mieux insignifiant au pire calamiteux.
Notamment en ce qui concerne le règlement de la question de l'immigration illégale, dont elle avait été chargée par le président (un peu comme Ségolène Royal chez nous, elle ne s'est jamais rendue physiquement à la frontière du Mexique).
En gros, c'est un peu comme si Macron, subitement empêché de se présenter en 2022, avait cédé la place à la dernière minute à Anne Hidalgo ou Jean-François Copé.
Mais cela n'empêche pas les libéraux progressistes du monde entier de nous expliquer que désormais tout change, et que Trump tremble maintenant d'être confronté à cette nullissime grande bourgeoise d'origine tamoule et jamaïcaine (même pas afro-américaine) sponsorisée à coups de dizaines de millions par les réseaux Soros.
Seul Barack Obama ne semble pas très convaincu. Il a sûrement de bonnes raisons.
Moyennant quoi, les louanges que la presse assermentée lui décerne depuis 48 heures des deux côtés de l'Atlantique font penser à la précipitation de ces femmes enceintes abandonnées par leur vieil amant volage, qui en public doivent se montrer ravies d'épouser un jeune héritier idiot et bossu disposé à leur glisser la bague au doigt.

22 juillet 2024

JOE'S BLUES

Gabriel Nerciat

Pourtant, il était parfait, le vieux Joe : élu en 2020 grâce à la plus fabuleuse entreprise de fraude postale de l'histoire de l'Amérique (qui en a compté plus d'une), vieillard totalement sénile, persuadé en son for intérieur que Macron était en réalité Mitterrand, Poutine Leonid Brejnev et Xi Jinping l'impératrice Turandot, père d'un escroc cocaïnomane et dépravé dont se servait libéralement le boucher de Kiev pour renflouer les trafics d'armes de son clan d'affidés et d'oligarques, corrompu jusqu'à l'os depuis son premier banquet, au début des années 1970, en compagnie des représentants officieux du KKK avant d'aller draguer quelques années plus tard les militants des Black Panthers (le plus drôle, c'est que c'est Kamala Harris elle-même qui l'avait révélé lors du débat des primaires démocrates il y a quatre ans), il démontrait surtout, en vieux forban irlandais impavide, que l'État profond washingtonien peut s'abriter aussi bien derrière une statue de cire du musée de Madame Tussaud que derrière un acteur de série B comme Ronald Reagan ou, pourquoi pas, un pornographe qui joue de la trompette comme Bill Clinton.
À la place des éditorialistes du New-York Times ou de CNN, j'aurais gardé le vieux cheval : on sait que ce sont les vieilles carnes à moitié aveugles ou aphasiques qui administrent sans qu'on s'y attende les plus sournois coups de sabot.
Mais bon : une juriste-technocrate à la peau mate d'origine jamaïcaine et de sexe féminin, ça peut le faire aussi.
Si vraiment elle ne passe pas la rampe, on pourra toujours élaborer une image de synthèse de Tina Turner et d'Angela Davis qui mettra en musique les sermons de Martin Luther King et proclamera au nom de l'affranchissement conjoint du grand capital et des minorités raciales ou sexuelles la fin de tous les empires mondiaux autres que l'américain.
A priori, vu le niveau d'exigence civique des électeurs moyens du parti d'Andrew Jackson, ça devrait pouvoir malgré tout faire l'affaire.

21 juillet 2024

Marc Amblard

RETRAIT DE BIDEN : UN POINT RAPIDE

1. Joe Biden renonce à être candidat à sa réélection. Il ne démissionne pas de son poste. Il restera donc président des États-Unis durant les 6 mois restants (jour pour jour).

2. Lui-même, mais également les Clinton, et Alex Soros soutiennent la VP Kamala Harris malgré son impopularité auprès du peuple et ses capacités limitées. Barak Obama ne la soutient pas.

3. En réalité, des millions d’électeurs ont désigné quelque 4600 délégués à travers les 50 États et ce sont ces délégués qui voteront lors de la convention du parti le 19 août prochain à Chicago pour désigner le candidat démocrate.

4. Dans un message sur X, le candidat indépendant, Robert F. Kennedy Jr, a estimé hier que le processus de désignation sera truqué par les élites démocrates pour faire de Harris la candidate.

Affaire à suivre...

16 juillet 2024

Trump : un affolement palpable…

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français

15/7/2024 - La tentative d’assassinat sur l’ex-président Trump laisserait-elle entrevoir une modification de l’arrière plan géopolitique ? Le tireur est issu de l’extrême gauche américaine et une première balle bute sur le gilet de Trump… signe que le tireur n’était pas au courant de la couche de protection de sa cible. Signe aussi que la balle était d’un calibre relativement modeste, sinon, un gilet pare-balles ne l’aurait pas arrêtée. Il tire une seconde cartouche, dans la tête cette fois ci. S’il avait su, il aurait donc directement visé la tête. A moins de 150 mètres, pour un bon tireur, avec une arme longue, ça reste très gérable. Mais mieux, un tireur de la protection officielle, cette fois ci, raconte sur les réseaux sociaux, comment il a eu le visuel sur le meurtrier et l’a signalé, sans recevoir l’ordre de le neutraliser immédiatement. Bien sûr il faudra attendre les résultats d’une enquête pour savoir de quoi il en retourne, mais si cela était avéré, il s’agirait bien d’un meurtre sur commande en provenance de ceux qui ont tout à craindre d’un retour de Trump à la Maison Blanche, que des observateurs politiques estiment inéluctable, particulièrement depuis le débat raté de Biden, où ce dernier est apparu comme sénile. Cela veut dire aussi que le vote présumé en faveur de Trump est tellement massif qu’une triche à la machine électronique à voter est peu envisageable, car elle se verrait plus sûrement qu’il y a quatre ans. Les soupçons avaient été forts, mais c’était passé. Un ingénieur, dernièrement, un de plus, a montré comment on pouvait faire cracher à ces machines, n’importe quel résultat sur commande. Et le fait que Trump dérange n’est plus à démontrer.

Il est toujours taxé de « complotisme » de parler de cette fraude aux machines à voter. Il n’empêche que cette option est de moins en moins incongrue. En France, lors des dernières législatives, les instituts de sondages, qui sont des entreprises cotées en bourse et qui se doivent de ne pas apparaître comme des guignols, sous peine de perdre leurs marchés, se sont pourtant lourdement trompés sur la percée inattendue de l’extrême gauche, lourdement trompés sur le nombre final de députés RN, lourdement trompés également sur l’écart entre Marine Le Pen et Macron, au second tour de l’élection présidentielle de 2022. On ajoute, pour les dernières législatives, un nombre record de procurations et un mode de scrutin dans lequel il faut deux fois plus de voix pour élire un député RN que pour élire un député LFI et cela suffit pour reléguer à la troisième place, en nombre de députés, un parti arrivé premier en nombre de voix. Même de l’étranger, on a regardé le scrutin français avec étonnement. Lors de la dernière présidentielle, le RPF avait, et il était le seul, passé en revue les résultats de la soixantaine et plus de villes électroniques, pour noter qu’elles avaient voté Macron très largement, plus que la moyenne nationale, et pourquoi donc ? Durant l’épisode des vaccins, ceux qui parlaient du passe vaccinal ont d’abord été traités de « complotistes » et quand le passe vaccinal est arrivé, les « complotistes » sont devenus ceux qui le refusaient, la doxa n’étant jamais à court de mauvaise foi. Pour ces machines à voter, on prend le même chemin et il pourrait y avoir en France, un effet cumulatif des méthodes de triche, comprenant à la fois les procurations et les votes électroniques, les deux influant sur un volant de voix suffisant pour inverser la tendance, l’hypothèse n’est plus si fantasmagorique, tant la tambouille donne un résultat inattendu. La première chose que pourraient demander les nouveaux élus, est la suppression de ces fameuses machines, qui même si elles n’ont pas servi à tricher, peuvent de toute évidence, le permettre.

On ajoute aussi, le RPF en a également parlé, cette ostracisation forcenée du président hongrois Orban, courant les rencontres afin de trouver une solution de paix en Ukraine. En quoi serait-ce condamnable de vouloir mettre fin à une guerre qui ruine l’Europe ? Faut-il voir dans ces concomitances une forme d’affolement de cet État profond allant de Biden à von der Leyen, en passant par Macron et quelques autres seconds couteaux ? En tout cas, la tentative de meurtre sur l’ex-président Trump, le meurtre d’un tireur qui aurait pu largement être neutralisé pour être interrogé, mais dont il a semblé préférable qu’il se taise, montre que quelque chose a changé et que l’affolement du clan Biden est palpable. Au RPF, nous avions posé une série de questions. Qu’y a-t-il en Ukraine qui vaut les 150 milliards de dollars qu’ont mis les USA dans cette guerre ? Comment est né ce virus qui a fait irruption dans nos vies et comment s’est négocié l’achat des millions de doses de vaccins ? Quelle est l’origine des surmortalités enregistrées actuellement dans quasiment tous les pays européens ? Si ces questions ont commencé à apparaître devant les tribunaux aux USA, c’est encore l’omerta en Europe, mis à part le procès international intenté contre von der Leyen.

La tentative d’assassinat de Trump, cette mobilisation sans pareille chez nous pour empêcher que le Rassemblement National n’ait trop de sièges à l’Assemblée, cette fronde contre Orban qui ne fait que son travail, pourraient signifier qu’il y a deux camps qui se font ouvertement la guerre, dont l’un a le pouvoir et une peur panique de le perdre, pour des raisons que l’on aimerait connaître. L’alternance est pourtant l’essence de la démocratie et jusqu’à l’avènement de Macron, la France passait de gauche à droite, de Mitterrand à Chirac, de Sarkozy à Hollande, sans plus de soubresaut que cela. Il semble qu’avec l’ère Macron/Biden/von der Leyen, une espèce de clique supranationale ait décidé d’installer ad vitam aeternam, un pouvoir d’une autre nature et qui ambitionne de se jouer des élections, quitte à éliminer les candidats indésirables si la machine médiatique n’y suffit pas, cela apparaît de plus en plus clairement.


15 juillet 2024

Tentative d’assassinat de Trump : tout se déroule comme prévu

H16

15/7/2024 - Après Jair Bolsonaro, Shinzo Abe, Robert Fico, c’est donc au tour de Donald Trump de subir une tentative d’assassinat. Comme de coutume aux États-Unis, la tentative a immédiatement versé dans le spectaculaire, surtout du côté de la presse de grand chemin.

Et spectaculaire est probablement le seul qualificatif pour la façon dont cette dernière a relayé le drame au cours des minutes puis des heures qui l’ont suivi : tout fut fait pour en réduire l’importance et la portée. Il faudra attendre plusieurs heures pour que ce qui était pourtant évident dès les premières secondes soit officialisé par une presse complètement aux ordres des autorités américaines qui ont clairement choisi de minimiser l’affaire.

Suivant les recommandations initiales des Services secrets américains, les médias sur place auront donc fait assaut d’une prudence spectaculaire pour ne surtout pas qualifier l’événement d’attentat, multipliant les euphémismes, les litotes et les périphrases pour éviter d’expliquer simplement que l’actuel candidat républicain à l’élection présidentielle américaine venait d’échapper à une tentative d’assassinat.

Entre la description de l’événement (une chute pour certains, des bruits pour d’autres), et le doute projeté dans des expressions typiques (“Trump dit que…”) qui transforment des faits en opinion, il est – une fois encore – très difficile de trouver quelque qualité au travail de la presse grand public qui, décidément, se vautre plus facilement dans la désinformation éhontée que le journalisme de base.



Les journalistes français, fidèles à leur réputation de folliculaires besogneux, se sont rapidement mobilisés pour faire exactement le même minimum syndical. L’art du copier-coller et du périplaquisme ont atteint de nouveaux sommets.



Finalement, France24 se mouille un peu : Trump aurait été blessé, il y aurait un tueur, mais tout ceci ne justifie pas encore de parler d’une tentative d’assassinat alors qu’il pourrait s’agir d’un échange de petits projectiles en plomb mostly peaceful globalement pacifiques, après tout.




Et lorsque les médias ne minimisent pas, ils n’hésitent pas à retourner l’accusation et charger Trump, qui serait donc lui-même responsable de cette situation (et d’être pris pour cible).

Quand, finalement le FBI confirme enfin, la presse garde spectaculairement son sang-froid, et ose une titraille un tantinet plus proche de la réalité, sans toutefois omettre de précieuses guillemets afin de se conserver une porte de sortie si jamais il s’avérait qu’en réalité, c’était un simple différend familial ou quelque chose du style.


En pratique, ce traitement ne doit pas surprendre : l’occasion était en effet trop bonne pour cette presse minable de passer à côté d’une si belle série de pignouferies. Entre la victime (Donald Trump), le cadre (un rassemblement républicain), le résultat (un échec du tueur) et la façon dont l’ancien président américain avait réagi suite à cet événement, tous les éléments étaient rassemblés pour qu’aucun article neutre et factuel ne puisse sortir.

Il faut dire que cette presse n’est pas à proprement parler exempte de responsabilités dans ce qui s’est passé contre Trump et oublie donc presque instantanément son énorme passif sur la question. Pourtant, les journalistes des deux côtés de l’Atlantique n’ont pas été en manque pour produire des quantités spectaculaires d’articles haineux contre l’ex-président américain, en ce compris des appels direct au meurtre, relayant en cela avec une gourmandise même pas cachée ces mêmes appels portés par des politiciens aussi corrompus qu’eux.

Ceux qui ont la mémoire courte pourront regarder à profit ces quelques vidéos qui rappellent justement cette production particulière.

De façon croustillante, cet événement est un caillou qui s’ajoute aux nombreux déjà dans les chaussures des anti-conspirationnistes de combat. Ces derniers, en plein déni de réalité, restent niaisement coincés sur un discours du type “voila qui va faire mousser les complotistes” alors que l’organisation d’un assassinat est un complot, quasiment par définition. Les experts anti-complots ne voient plus les complots les plus évidents, et, plus drôle encore, refusent de comprendre qu’encore une fois, ce sont bel et bien ceux qu’ils qualifient stupidement de “complotistes” qui avaient vu juste.

On se rappelle en effet qu’il y a quelques mois, Tucker Carlson et d’autres (comme Dan Bongino par exemple) s’étaient par exemple inquiétés du fait que, voyant chacune des tentatives judiciaires contre Trump échouer lamentablement et l’assassinat politique orchestré par ses opposants se retournant spectaculairement contre eux, ces derniers en arriveraient certainement à la tentative d’assassinat littéral.

Bien évidemment, Tucker Carlson et ceux qui avaient eu le même raisonnement furent copieusement qualifiés de complotistes.



Le bilan est cependant encore une fois en faveur des “complotistes” et laisse encore une fois la presse patauger dans sa morale douteuse et sa crédibilité nulle, à tel point que les gens sains d’esprits ont maintenant compris que lorsque la presse réfute un événement, c’est qu’il s’est très probablement effectivement produit.

Dans cette tentative d’assassinat, cette presse fera assaut d’explications douteuses (ou d’un silence compact, ça marche aussi) pour tenter d’en passer sous silence les circonstances étonnantes et la légèreté des Services secrets américains : ainsi et comme s’interrogent certaines personnalités, comment le toit sur lequel le tireur se trouvait, à 130 m environ, pouvait-il avoir été laissé sans surveillance ?


De la même façon, pourquoi plusieurs témoins (ici et par exemple), qui ont prévenu les autorités de la présence du tueur avant qu’il ne tire, n’ont pas été pris en compte et pourquoi les autorités n’ont même pas fait l’effort de vérifier ? :

Notons sans surprise que, pour nos indécrottables “fact-checkers” habituels, le fait de poser ces questions projette immédiatement et violemment celui que les pose dans la catégorie des complotistes alors que cela devrait plutôt être les réponses, éventuellement, et encore. Il est vrai que s’interroger sur l’efficacité des Services secret peut mener à des conclusions dérangeantes : coïncidence malheureuse ou tendance de fond qu’on retrouve dans d’autres endroits (Boeing ?), la Directrice des Services secrets, Kimberly Cheatle, avait déclaré il y a quelques temps qu’elle souhaitait rendre les services secrets plus inclusifs.


Cette tentative d’assassinat se déroule donc exactement comme prévu : elle illustre, une nouvelle fois, le travail spectaculairement consternant de la presse.

Sur le plan politique, il ne fait pas le moindre doute que ce événement marque déjà la campagne électorale américaine, et donne plusieurs longueurs d’avance sur le candidat républicain. Très probablement, ce 13 juillet, les Démocrates ont perdu les élections et, avec eux, le Deep State. Ce dernier ayant encore plus d’un tour dans son sac, on peut s’attendre à une fin d’année particulièrement agitée.

En tout cas, on peut parier que l’image suivante passera à la postérité.


https://h16free.com/2024/07/15/78111-tentative-dassassinat-de-trump-tout-se-deroule-comme-prevu

14 juillet 2024

USA - LA CAMPAGNE ÉLECTORALE A COMMENCÉ LE 13 JUILLET 2024

Marc Amblard

Nul doute que cette photographie fera date dans l'histoire des États-Unis.
L'image d'un homme qui se relève après avoir été touché et se dresse contre la tyrannie des élites. Contre une mafia qui a pris le contrôle des institutions et prétend défendre la démocratie alors qu'elle oeuvre sans cesse à sa destruction.
Trump ne fait pas partie de ce milieu. Il a juré de nettoyer l'état profond (comme Kennedy il y a 61 ans), et s'est mis en travers de leur agenda. C'est précisément pour ça qu'ils le détestent. Ils ne reculeront devant rien pour l'empêcher de retourner à la Maison-Blanche. Leurs moyens sont illimités.
Il ne leur manque toutefois l'essentiel : la grandeur, l'héroïsme et le soutien du peuple.


◻ [Olivier Delorme Romancier] Je disais hier au téléphone à Fulbert De Saint-Pourceau que Trump avait intérêt à être prudent maintenant que la sénilité de l'autre marionnette des bellicistes ne peut plus être niée, sauf par notre crétin cocaïné national.
Ils feront tout pour l'empêcher de faire la paix en Ukraine et peut-être d'euthanasier l'OTAN, comme il avait menacé de le faire durant son premier mandat.
Il n'y a pas que chez nous où les factieux soient prêts à tout pour fausser un scrutin. Quand la combine et la diabolisation ne suffisent plus pour voler une élection, on passe à d'autres moyens.

◻ [Vincent Verschoore] L'État profond US ne veut en aucun cas que la guerre en Ukraine s'arrête, et comme le sénile Biden ne veut pas démissionner, il n'y a pas 36 solutions.
Ici, pas besoin de l'agent Ruby pour éliminer le tireur, un personnage sans doute psychologiquement fragile et donc très manipulable. Le FBI, qui déteste Trump depuis l'affaire Comey, est coutumier des "faux attentats", où des gens influençables sont poussés au crime par des agents secrets, pour être arrêtés juste avant le passage à l'acte, à la gloire de l'institution.
Vu le nombre de snipers sur les toits lors de l'allocution de Trump, on se doute bien qu'en temps normal un civil armé dans les parages aurait été immédiatement détecté, d'autant que des spectateurs l'aurait signalé au FDO.
Cet attentat raté va sans doute booster Trump et alimenter les braises de la guerre civile qui couve aux USA, ce qui fait d'ailleurs peut-être partie du plan. Là-bas comme ici, les nouveaux fascistes font tout pour générer le chaos et se présenter ensuite comme les sauveurs.

12 juillet 2024

Élection présidentielle américaine : les derniers mois de Biden ?

H16

12/7/2024 - Fin juin, les citoyens américains ont eu le douteux privilège de regarder sur CNN le premier débat présidentiel de l’actuelle campagne électorale en cours aux États-Unis, opposant Donald Trump pour les Républicains et Joe Biden pour les Démocrates. La surprise ne fut dévastatrice que pour les plus niais et les plus captifs des bobards actuels de la presse de grand chemin : Biden y est apparu pour un débris sénile à peu près incapable d’aligner quelques arguments cohérents, terminant souvent ses phrases par des borborygmes incompréhensibles.

Ce fut donc un parfait désastre pour le candidat démocrate qui, en revanche, n’étonna guère ceux qui avaient largement pu voir que l’état mental de l’actuel locataire de la Maison Blanche ne faisait que décliner depuis des années. Depuis sa campagne électorale minable en 2020 suivie de son accession à la présidence, Biden montrait clairement qu’il n’était plus que l’ombre de ce qu’il avait été dans ses années comme vice-président auprès d’Obama, et le camouflage de sa sénescence devait entièrement au travail permanent de tous les médias officiels américains.


Pour Trump, le débat ne fut même pas l’occasion de dérouler ses arguments, le pantin en face de lui déclenchant surtout la pitié : une charge frontale de la part de l’ex-président aurait été probablement jugée trop facile. Sa performance fut donc très moyenne, ce qui ne l’a pas empêché de s’envoler dans les différents sondages suivant le débat : Trump dépasse maintenant largement Biden dans tous les pronostics établis à ce jour.

Depuis ce débat fatidique pour Biden, les succès s’accumulent pour Trump puisque la Cour Suprême a récemment rendu son avis concernant le cadre d’application de son immunité présidentielle, notamment invoquée dans les procès qui ont été lancés contre lui par différents tribunaux : sans surprise non plus pour ceux qui suivent l’affaire depuis le début, la Cour Suprême a rappelé que le président américain est entièrement couvert par l’immunité dans les actes officiels entrant dans le cadre de la Constitution et n’en bénéficie pas a priori dans les actes officieux.

Essentiellement, ce rappel de la Cour Suprême met globalement fin aux cabales judiciaires que l’administration Biden avait lancées contre son opposant politique. Quant à celles qui ne sont pas éteintes, tout indique qu’elles seront progressivement reportées à des dates suffisamment éloignées du jour du vote pour que leur interaction avec la campagne électorale en soit durablement amoindrie.

Et à mesure que Trump se dégage de ses problèmes et gagne chaque jour en popularité, Biden, de son côté, s’enfonce dans l’incertitude et une impopularité essentiellement provoquée par une situation économique américaine de plus en plus mauvaise, et, maintenant, par l’évolution négative de sa santé mentale qu’il est devenu impossible de camoufler.

Cependant, il ne faut pas se leurrer : la tenue du débat aussi tôt (en général, c’est plutôt en septembre octobre) n’est pas un hasard puisqu’il a permis, pour les médias grand public et les Démocrates, d’officialiser ce qui se murmurait depuis plusieurs années, à savoir que l’actuel occupant de la Maison Blanche n’est pas en mesure de mener une campagne victorieuse… Et même de diriger le pays comme en témoignent maintenant les éditos consternés et les Unes sans ambiguïté qui s’accumulent sur le sujet.


Oui, pour le camp Démocrate, il faut maintenant infuser partout l’idée que ce candidat n’est pas idéal contre Trump, et qu’il faut même le remplacer, de façon aussi crédible et légale que possible, de façon assez rapide pour tenir compte des couinements de plus en plus audibles de certains gros donateurs au parti, ce qui pourrait poser quelques soucis juridiques.

Bien évidemment, ce remplacement étant maintenant dans toutes les têtes, il ne faut plus pour l’acter qu’un nom solide.

Quelques uns sont évoqués, celui de Newsome (l’actuel gouverneur de la Californie) est ainsi régulièrement poussé par des médias – notamment français – qui semblent commodément oublier qu’il est controversé même au sein de son parti et que ses résultats dans son État sont suffisamment consternants pour que Trump en fasse du petit bois.

Bien évidemment, si Biden devait se retirer – par exemple pour raisons de santé, en faisant jouer le 25ème amendement à la Constitution américaine, notamment si les États-Unis se retrouvent confrontés à une forte menace sécuritaire qui nécessiterait un Chef des Armées un peu moins éteint – ce serait alors l’actuelle Vice-Présidente, Kamala Harris, qui pourrait entrer en campagne. Cette option, à laquelle certains donateurs croient encore, fait cependant fi de l’impopularité de Harris, encore plus prononcée que celle de Biden (ce qui est une performance en soi).

La seule option réellement crédible, en remplacement d’une femme noire, ne peut bien sûr être qu’une autre femme noire. Seule Michelle Obama pourrait jouer ce rôle et, pour le moment, tout se déroule comme prévu : d’une part, les médias préparent progressivement l’opinion publique à cette éventualité, et d’autre part, l’épouse de Barack Obama a clairement fait savoir qu’elle ne souhaitait pas se lancer. Ceci lui permettra d’entrer dans le rôle à reculons, parce que – comprenez-vous – “mon devoir m’y pousse, je ne pouvais pas laisser tomber mon pays”. Avec la bonne quantité de trémolos dans la voix, cela passera très bien.

La politique américaine sera agitée pendant les prochaines semaines : on peut raisonnablement s’attendre à voir disparaître Biden d’une façon ou d’une autre et à la (ré)apparition de Big Mike Michelle Obama. Cependant, au-delà de la question du candidat démocrate, la sincérité du scrutin de novembre 2024 dépendra surtout de la capacité des institutions américaines à se débarrasser de toutes les mauvaises habitudes en place en 2020. Or, sur ce plan, c’est encore la confusion qui règne.

Tout peut donc arriver, même l’invraisemblable.


https://h16free.com/2024/07/12/78035-election-presidentielle-americaine-les-derniers-mois-de-biden

2 juillet 2024

USA : QUI PILOTE L’AVION ?

Marc Amblard

2/7/2024 - Dire que Joe Biden est gravement sénile n’est plus un tabou. Le débat de la semaine dernière qui fut un choc pour tous ne laisse aucune place au doute. C’était déjà le cas en 2020. Mais l’establishment démocrate a tout fait pour le cacher. C’est pourquoi le vieux Joe n’a fait que de rares apparitions en public.
On peut désormais écrire qu’il n’a jamais dirigé le pays sans craindre l’accusation facile de complotiste.
Alors il y a cette double question récurrente et obsédante : qui a bien pu installer aux commandes de la première puissance économique et militaire un homme faible et gâteux ?
Réponse : tout un système composé d’oligarques richissimes et de hauts fonctionnaires, tous ivres de pouvoir, d’argent, tirant grassement parti de la situation et rêvant de diriger clandestinement le pays pour imposer une idéologie néo-marxiste et progressiste derrière une marionnette contrôlable car corrompue.
Oui mais voilà, la marionnette en question est usée jusqu’à la corde et la mascarade est désormais exposée au grand jour. De fait, c’est la panique chez les démocrates et chez certains républicains compromis.
Dès lors, que faire pour sauver les meubles ? Car comprenez bien que pour ces gens-là, il n’est pas question de laisser revenir Donald Trump à Washington. Ce serait du suicide. Leur agenda malsain serait aussitôt interrompu et surtout, l’idée de devoir rendre des comptes à la Justice les rend totalement fous.
Une majorité d’Américains le découvrent peu à peu, comprenant qu’ils ont été trompés par cette élite qui leur est de moins en moins sympathique.
Celle-ci va donc devoir agir très rapidement pour remplacer le vieux pantin par un candidat plus frais, plus présentable (mais tout aussi contrôlable évidemment).
Un candidat avec une bonne tête pour que les résultats du scrutin ne paraissent pas trop suspects. Car gardez bien à l’esprit que les démocrates sont passés maîtres et experts dans l’ingénierie électorale. Le vote régulier, c’est-à-dire en personne, ne pèse plus que 30% des voix comptées. Désormais, tout se joue dans les six états-pivots avec les bulletins par correspondance qui ne font l’objet d’aucune vérification et qui peuvent être librement déposés dans des urnes de rue. Les rapports édités par les cellules d’enquête sur le terrain sont formels : on en produira autant que nécessaire pour faire barrage à l’homme de Mar-a-Lago.
Seulement l’Américain moyen est de moins en moins dupe. Souvenez-vous qu’en 2016, malgré toute l’infâme propagande des médias, il ne s’en est pas laissé compter. Il a repoussé Hilary Clinton qu’on tentait de lui imposer au bénéfice de son opposant, hors système, qu’on présentait comme un guignol ou encore un agent russe.
Acceptera-t-il une nouvelle fois qu’on lui vole son droit le plus fondamental ? Supportera-t-il qu’on lui mente encore et encore comme on lui a fait croire durant quatre ans que l’actuel président était un homme sain d’esprit ?
Pas sûr du tout.
Français, observez bien ce qui se passera outre-Atlantique durant les prochains mois. Attendez-vous à des temps très agités qui ne seront pas sans conséquence sur le reste du monde.

31 mai 2024

AFFAIRE TRUMP : PETITE MISE AU POINT RAPIDE SUR LE VERDICT DE CULPABILITÉ

Marc Amblard

1. De quoi Trump a-t-il été reconnu coupable ?

Falsification de dossiers commerciaux dans le cadre d’une transaction visant à calmer les ardeurs d’une ancienne actrice X qui le faisait chanter.

2. Quand la condamnation sera-t-elle annoncée ?

En juillet prochain.

3. Pourra-t-il faire appel ?

OUI. Il aura 30 jours à compter du verdict de New York pour déposer un avis d'appel et 6 mois pour constituer le dossier d’appel complet.

4. Une condamnation pourrait-il l’empêcher de se présenter à la présidence ?

NON. La Constitution dispose qu'un candidat doit être âgé d'au moins 35 ans, être un citoyen américain de naissance et résider dans le pays depuis au moins 14 ans. Il n’y a rien de noté sur les accusations criminelles.

5. Pourrait-il s’amnistier s’il était élu en janvier prochain ?

Non. Parce qu’il s’agit d’une condamnation d’État. Les présidents n'ont compétence que sur les condamnations fédérales.

6. D’un point de vue purement légal, Trump pourrait-il exercer la fonction de président s’il purgeait une peine de prison ?

OUI. Il pourrait toujours légalement exercer les fonctions de président derrière les barreaux. Cependant, le 25e amendement à la Constitution stipule que le vice-président peut assumer temporairement ses responsabilités lorsque le président est dans l’incapacité de le faire.

7. Si les procès engagés contre Trump ne peuvent pas l’empêcher d’être candidat, pourquoi les démocrates sont si véhéments ?

Parce qu’ils veulent qu’il se présente avec l'étiquette d'un condamné plutôt que celle d'un ancien président. Je ne dis pas qu'il s'agit forcément d'une stratégie gagnante, je dis simplement que c'est le but que recherchent ses opposants politiques. On ne connait pas encore le réel impact sur les électeurs américains. Il faudra attendre la semaine prochaine, le temps qu'ils digèrent l'information.

31/5/2024

23 mai 2024

Vincent Verschoore

Les guerres américaines sont d'abord un business, un moyen de siphonner de la dette publique au profit du complexe militaro-industriel, et du grand capital (genre BlackRock) qui se paie sur la bête.

La bête, pour le moment, c'est l'Ukraine, et le mercenaire américain de haut vol Erik Prince (fondateur du groupe paramilitaire Blackwater, aujourd'hui Academi, le Wagner US) explique comment ça se passe.

Les USA ne tolèrent aucune limite à leur prédation, enrôlant par la corruption tous les alliés nécessaires, genre von der Leyen et les euro-atlantistes. L'Otan est à leur botte et permet les mises en scènes nécessaires au déclenchement des conflits.

Toute opposition humaniste ou juridique est balayée ou directement menacée, comme aujourd'hui la CIJ dans le cadre de la boucherie menée par leurs potes judéo-fascistes à Gaza.

Leur illégitime "droit extra-territorial" leur permet de menacer et de sanctionner tout État, entreprise ou personne refusant de se plier à leurs seuls intérêts.

Jusqu'où ?

15 mai 2024

Marc Amblard

MÊME CNN ADMET QUE LA CAMPAGNE DE JOE BIDEN EST "UN DÉSASTRE ABSOLU"

15/5/2024 - En effet, les derniers sondages placent très largement D. Trump en tête dans les 6 états-clés (Georgie, Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie, Arizona, Nevada).
Les démocrates (et tout le système politico-institutionnel qui va avec) n'ayant absolument pas l'intention de laisser l'ancien président revenir à la Maison blanche, il n'auront d'autre choix que de se trouver un autre candidat plus présentable.
Les jours du vieux Joe sont comptés...



USA - ÇA S'EST PASSÉ HIER À WILDWOOD DANS LE NEW JERSEY ET ÇA NE PLAÎT PAS À TOUT LE MONDE !

13/5/2024 - Dans le cadre d'un procès (très politique) qui se déroule à New York, l'ancien président Donald Trump, à l'obligation d'assister aux audiences quotidiennes, l'empêchant ainsi de faire campagne dans les autres états.
Qu'à cela ne tienne, il a décidé de tenir un meeting hier, dimanche 12 mai 2024 dans la région, historiquement acquise à la cause des démocrates. Ce n'était donc pas gagné et le pari était risqué.
Le résultat fut au-delà de toute espérance pour l'ennemi juré de l'actuelle administration : 100.000 personnes se sont déplacées pour assister à l'allocution de Donald Trump, faisant ainsi littéralement exploser les records d'audience. Du jamais vu.
Clou du spectacle, la légende du football américain, Lawrence Taylor, a rejoint Trump sur scène pour le soutenir publiquement. Il a alors juré que toute sa famille ne votera plus jamais démocrate.
Un cataclysme que bizarrement les médias mainstream se garderont bien de relayer...


21 avril 2024

LA FARCE LA PLUS RUINEUSE DE L'HISTOIRE DU MONDE

Gabriel Nerciat

21/4/2024 - 61 milliards de dollars. Rien moins.
Qui se rajoutent aux 68 milliards des deux premiers plans d'aide votés en 2022 et 2023. Plus quelques 35 milliards dévolus à Israël et à Taïwan, ces lointains protectorats à l'avenir de plus en plus incertain.
Voilà ce que vont coûter au contribuable yankee la trahison du gnome ex-trumpiste qui préside la Chambre des représentants de Washington et celle des derniers néo-cons du Grand Old Party, ces cancrelats déjà aussi fossilisés que le sénile président-marionnette de la Maison Blanche.
Quand on connaît, même de loin, la réalité sordide, digne des pires pays du Tiers-Monde, qui est celle de plusieurs centaines de villes et de comtés américains, dans le Middle-West, les montagnes du Montana, le vieux Sud profond ou les terres déshéritées de la région des Grands Lacs, on se dit qu'un certain nombre d'électeurs du pays de Lincoln et de Monroe vont avoir du mal à rester immobiles sur une chaise pendant pas mal de temps.
Bien sûr, chacun sait qu'une grande partie de ce fric sans aucune couverture or n'est que de la fausse monnaie qui vise moins à combler la banqueroute et la défaite programmées de l'entité mafieuse de Kiev qu'à galvaniser le cours des actions de Lockheed Martin ou de RTX.
Mais c'est peut-être surtout la gabegie de trop. Celle consommée par les élites de plus en plus démentes et irresponsables d'un empire en déclin, qui a cumulé plus de dettes et de déficits commerciaux que la plupart des nations les plus dispendieuses du monde.
Celle, espérons-le aussi, qui alimentera la colère nécessaire pour offrir à Trump un second mandat dans quelques mois.

13 avril 2024

CIVIL WAR : FILM PRÉMONITOIRE ?

Marc Amblard

13/4/2024 - Ce tout nouveau long métrage est un road trip qui retrace le voyage de quatre photo-reporters depuis la Floride jusqu'à Washington alors qu'une guerre civile embrase les USA.
C'est dur et violent. Caricatural. Une vraie claque.
Je ne m'attendais pas à ça.
Sans verser dans de tels excès, je crains que le pays bascule réellement dans une situation très difficile. J'ai beau chercher, je ne vois pas d'autre issue.
Jamais les États-Unis n'ont été autant divisés, clivés. Je l'ai déjà dit, il n'y a plus de démocratie à l'échelle fédérale. Et je suis convaincu que le clan mondialiste et va-t-en-guerre qui occupe désormais la Maison blanche n'acceptera jamais de céder le pouvoir aux conservateurs en novembre prochain.
Le choix du peuple importe peu. Tout se jouera dans les 6 États-pivot avec des bulletins de vote par correspondance sans contrôle d'identité, sans contrôle de signature. Ils représentent plus de 70% des voix exprimées et on en produira autant qu'il faudra pour assurer la victoire du candidat démocrate (probablement pas Biden, trop sénile).
Même si les médias n'en parlent pas, ceci est largement prouvé par des enquêtes de police, un rapport sénatorial et de nombreuses vidéos.
Problème, la manipulation est de plus en plus visible et de nombreux États républicains pourraient ne pas reconnaître la légitimité du prochain président. Ce sera le début d'une sécession. On en a vu les prémisses sur la frontière sud du Texas il y a quelques semaines.
Ce type de situation se finit souvent dans le sang, les forces gouvernementales s'opposant alors aux forces d'État.
Mais comme quelqu'un a dit : une fin dans l'horreur ne vaut-elle pas mieux qu'une horreur sans fin ?

13 février 2024

Fidèles sujets de l'Amérique perdante

Radu Portocala

S’il fallait résumer en peu de mots les quelques années d’après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, que pourrait-on dire ? Que l’Union soviétique s’est emparée d’une partie du continent pour créer un glacis dont l’inspiration lui venait du « cordon sanitaire » avec lequel l’Occident avait tenté de l’isoler après la prise du pouvoir par les bolcheviks. Que les États-Unis se présentaient en sauveurs de l’Europe – ce qui n’est que partiellement vrai – et s’imposaient désormais en tant que ses défenseurs obligatoires. Que les deux avaient l’arme nucléaire. Enfin, que la peur était devenue le cœur de la politique étrangère de l’Occident.

L’OTAN, alliance défensive, a été créée pour apaiser cette peur – mais aussi pour l’entretenir – et les États-Unis se sont placés, comme il se devait, à sa tête. Le Pacte de Varsovie a été la réponse soviétique à cette initiative, et elle a agacé les Occidentaux, qui y voyaient les prémisses d’une agression. La « course aux armements » commençait. On ne savait presque rien des capacités militaires soviétiques, mais nous étions sûrs de notre supériorité. On ne savait rien des intentions de Moscou, mais nous étions sûrs qu’un jour ou l’autre, l’URSS devait nous faire la guerre. Et que nous allions la gagner.

Cette crainte et ces certitudes vaines, faisaient le pouvoir des États-Unis. Seule la France du général de Gaulle a su se tenir à l’écart de cet amalgame, se méfier des avertissements-assurances que Washington répandait. Mais cela est fini depuis longtemps.

Pendant quarante ans, la menace d’une invasion soviétique imminente a été le modus vivendi des Occidentaux, alimentée par les prévisions américaines. Nous nous agglomérions apeurés sous le « parapluie » des États-Unis, nous louions son existence providentielle et, de plus en plus, nous nous soumettions aux volontés de ce « grand frère » bienveillant.

À partir de 1989 – démantèlement du glacis est-européen de l’Union soviétique –, et 1991 – démantèlement de l’Union soviétique elle-même –, nous nous sommes mis à crier victoire, incapables, cependant, de dire comment nous avions vaincu. Incapables, en fin de compte, de reconnaître qu’il n’y avait eu aucune victoire de notre côté, et que nous avions tout simplement assisté à un effondrement dont nous ne sommes toujours pas en mesure de trouver les raisons, et dont nous ne voulons surtout pas imaginer qu’il ait pu être une ruse dirigée contre nous. Parce que cela ferait de nous, tout simplement, les perdants d’un jeu que nous ne comprenons pas.

Après le retrait de la Russie d’Allemagne de l’Est, le moyen a été trouvé de justifier post factum la peur et l’allégeance trans-atlantique. À plusieurs reprises, il nous a été raconté que des documents abandonnés par l’Armée Rouge – comme si cela était envisageable ! – prouvaient amplement les intentions guerrières du Kremlin ; des plans militaires détaillés montraient même comment la vaste offensive du Pacte de Varsovie contre l’Europe de l’Ouest se serait déroulée. Mais, devait-on comprendre, la vigilance de l’OTAN, sa force, son armement puissant avaient suffi pour tenir en respect le colosse de l’Est. Combien, donc, avions-nous eu raison de nous placer sous la coupe des lucides et puissants États-Unis ! Ils nous avaient fait éviter le pire – même si ce pire n’a jamais été démontré, sauf par ces trouvailles jamais prouvées.

L’époque Eltsyne semblait conduire vers la fin de la peur. Il se laissait faire, il donnait l’impression de vouloir adopter pour la Russie nos « valeurs », il paraissait accepter que son pays devienne un petit wagon attaché au long train américain. Mais Eltsyne n’a pas duré. Et Poutine, venu le remplacer, a montré bien vite qu’il n’acceptait pas de laisser choir la Russie à la position d’annexe quelconque. Et que nos « valeurs » l’intéressaient peu. C’était le bon argument pour que l’Occident aille de nouveau trouver réconfort à l’ombre de cette Amérique dont l’étrange toute-puissance lui faisait perdre, depuis 1945, toutes les guerres qu’elle déclenchait. Ces débâcles, semble-t-il, rassuraient un Occident qui se plaisait à glisser voluptueusement sur la pente de l’absurde.

L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche mit l’enthousiasme en pause. On ne savait plus, dans nos brillantes chancelleries, quel ogre détester le plus : Poutine ou Trump – dont la victoire, nous expliquait-on, fausses preuves à l’appui, n’avait été possible que grâce aux ténébreuses manipulations russes.

Débarrassés de Trump, nous retrouvâmes notre ancienne certitude : celle qu’il nous est impossible de vivre sans l’Amérique. Que nous devons la suivre dans tous ses contre-exploits. Que nous devons faire nôtres toutes ses folies, qu’il s’agisse de ses lubies géopolitiques ou de ses désastreuses révolutions politiquement correctes. Elle est le sang qui coule dans nos veines. Même la gauche, autrefois radicalement anti-américaine, s’est fait son chantre. Dans un mouvement aux airs de suicide joyeux, nous nous accrochons à l’Amérique, refusant avec obstination de voir qu’elle ne nous veut aucun bien et que, très probablement, elle ne serait même plus en mesure de nous défendre.

D’où nous vient ce besoin d’acquiescement permanent, d’humble soumission ? Ce rejet de toute indépendance ? La « souveraineté européenne » dont Macron a fait son tellement creux fonds de commerce doit s’entendre « sous direction américaine ». Cette incapacité, ce refus à être nous-mêmes, de quel complexe vient-il ? Nous nous sommes affaiblis par notre volonté, petit à petit, comme si nous ne cherchions pas autre chose que d’arriver au plus vite à la mise sous tutelle. Jamais nous n’avons été à ce point inféodés à l’Amérique, absurdement heureux de notre sort précaire, et jamais elle ne nous l’a fait payer aussi cher. Car, guidés par notre mentor et suivant ses volontés, nous perdons tout, dans le monde et chez nous, et allons vers la ruine.

Comme les êtres voués au désastre de la drogue, nous sommes tombés sans raison dans cette dépendance, devenue, ces dernières années, vertigineuses. Sans nous rendre compte que notre protecteur est lui-même fragile. Et sans compter que s’il s’effondre, comme le laissent prévoir de plus en plus de signes, nous ne pourrons plus nous relever. L’Amérique nous aura lancé, certes, une bouée de sauvetage, mais il sera trop tard quand nous constaterons qu’elle est trouée.


Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.

Né, comme il dit, "à la pire époque de la Roumanie communiste", "venu au monde entre deux arrestations, celle de mon grand-père, tué en prison, et celle de mon père, c'est pour éviter ma propre arrestation, en 1977, que le gouvernement grec a fait des efforts immenses pour me faire sortir de Roumanie".

Il a travaillé pour Radio France International, a été correspondant de Voice of America, de la BBC, a également réalisé des émissions pour Radio Solidarnosc.

Il a collaboré au magazine Le Point, Courrier International, puis, plus récemment à Causeur, Atlantico et Politique Magazine.

Il a notamment publié :
- Autopsie du coup d'État roumain, Calman-Lévy,1990
- L'exécution des Ceausescu, Paris, Larousse, 2009
- Le vague tonitruant, Paris, Kryos, 2018
- La chute de Ceausescu, Paris, Kryos, 2019

https://www.laplace.news/

12 février 2024

Marc Amblard
11/2/2024

DONALD TRUMP EXCLU DU SCRUTIN PRÉSIDENTIEL EN NOVEMBRE 2024 ?
VOICI POURQUOI LA COUR SUPRÊME DES ETATS-UNIS LUI DONNERA RAISON

Bref rappel des faits

Il y a quelques semaines, la Haute Cour du Colorado a décidé d’exclure l’ancien président des bulletins de vote en novembre prochain. L’argument légal : celui-ci aurait incité ses troupes à pénétrer de force dans le Capitol le 6 janvier 2021 pour contester le résultat des élections présidentielles. Ainsi Trump aurait prétendument violé l'article 3 du 14e amendement de la Constitution américaine, une disposition qui interdit aux officiers qui se sont engagés dans une rébellion ou une insurrection d'exercer leurs fonctions.

Évidemment, Donald Trump a fait appel de cette décision devant la Cour Suprême des USA (Scotus). Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le jugement du Colorado ne tient pas la route une seule seconde. Quatre raisons majeures :

1) Il n’a jamais été prouvé que Trump avait participé à une insurrection. Bien au contraire, il a encouragé ses électeurs présents à Washington ce jour-là à rentrer pacifiquement chez eux (si vous en doutez, regardez la vidéo de son discours). Il n’a jamais appelé à prendre les armes pour pénétrer illégalement dans le Capitol ;

2) l'article trois cité par la constitution précise clairement que le pouvoir de disqualifier un candidat revient au Congrès et non pas aux États ;

3) confirmer la décision du Colorado priverait de leur choix les électeurs des 49 autres états. De quel droit un seul état pourrait grever la liberté d’un pays entier en condamnant des millions de voix ? Autrement dit, pourquoi un État devrait décider de qui sera le président des États-Unis ;

4) maintenir la décision du Colorado pourrait pousser d'autres États à « riposter » en disqualifiant potentiellement d'autres candidats à la présidentielle. Impensable.

Affaire à suivre, la Scotus n’a pas encore rendu sa décision. RDV dans quelques semaines.

25 janvier 2024

USA - DANS UN PEU PLUS DE NEUF MOIS SE DÉROULERONT DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES SOUS TRÈS HAUTE TENSION (I)

Marc Amblard

25/1/2024 - Ceux qui me suivent connaissent déjà mon point de vue sur les prochaines échéances électorales américaines :

1. Joe Biden ne sera probablement pas candidat à sa réélection. Il est sénile, corrompu et grillé. Il sera remplacé par quelqu’un de plus présentable (comme Michelle Obama ou autre). La seule éventualité de son maintien serait l’empêchement de D. Trump avant novembre prochain. Auquel cas, la seconde candidate républicaine Nikki Haley, très « démocrate compatible » bénéficierait du soutien de la gauche pour remporter les élections.

2. Donald Trump ne sera pas réélu. Qu’il ait le soutien d’une forte majorité du peuple américain ne change rien à l’affaire. Les élections se gagnent désormais grâce aux votes par correspondance qu’on envoie par la poste ou bien qu’on dépose dans des boîtes de rue. Ils représentent désormais plus de 70% des voix exprimées et ne subissent aucun contrôle. Les démocrates peuvent en produire autant que nécessaire. Soyons bien conscients qu’ils n’ont absolument pas l’intention de laisser revenir Trump. Et ce, quoi qu’il en coûte. Ce serait pour eux catastrophique. Comme ils contrôlent à présent toutes les commissions électorales et les juridictions compétentes, cela ne représente pas un obstacle insurmontable.

3. De nombreux États rouges (républicains), majoritaires sur le plan national, n’accepteront pas le verdict des urnes. Les manipulations seront cette fois-ci trop visibles. Bien plus qu’en 2020 et 2022. Le pouvoir fédéral sera alors incité à prendre des mesures liberticides pour contenir les tentations de révolte. Des mesures que rejetteront les États les plus concernés. En contestant la légitimité de la Maison blanche et du Congrès, ils feront acte de sécession. Le pays a déjà connu cette situation et force est de constater que tous les voyants sont en train de clignoter.

Vous en doutez ? Observez le bras de fer qui se joue actuellement entre le Texas et Washington au sujet de l’immigration illégale. La police d’État chargée de stopper les migrants sur la frontière affronte actuellement la police fédérale mandatée pour favoriser leur accueil. Et le Texas est actuellement rejoint par d’autres États qui adoptent la même position.