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12 janvier 2025

Vincent Verschoore

- 10/1/2025 - Si la géopolitique version Biden pouvait ressembler à un berger utilisant ses chiens pour envoyer les moutons (nous) à l'abattoir, avec Trump ça ressemble plutôt au loup qui rentre dans la bergerie !
Il n'est pas encore installé à la Maison-Blanche qu'il veut déjà faire main basse sur le Canada, le canal de Panama et le Groenland, tout en reconnaissant que la guerre en Ukraine est, pour l'essentiel, le résultat de la provocation permanente de l'Otan à l'égard de la Russie.
Il est donc intéressant d'analyser les menaces de Trump dans une optique géopolitique, et d'abord comprendre qu'il applique à la lettre la doctrine Monroe : la sécurité dans le contrôle absolu de sa sphère d'influence immédiate (les Amériques), aux Européens de s'occuper de leur propre sphère. Ce que fait Poutine, qui refuse que la menace Otan s'installe à deux pas de chez lui, en Ukraine.
Vu ainsi, et vu que les US subsidient massivement le Canada sans réelle contrepartie, l'intégrer dans l'État fédéral US semble logique. Ce n'est pas très différent de ce que l'UE fait avec les petits États du Nord et de l'Est, quitte à y organiser des coups d'État (Ukraine) et à y contester les résultats électoraux qui lui déplaisent (Géorgie, Roumanie).
Concernant Panama, le fait est que le canal fut construit puis géré par les Américains, et cédé au Panama par Jimmy Carter, en échange de la garantie d'un droit de passage "équitable". Trump vise probablement à "disrupter" le trafic maritime chinois, gros client du canal, en en reprenant le contrôle.
Il est en effet nécessaire de comprendre que la vraie guerre en cours est celle entre les USA et la Chine, qui ont besoin l'un de l'autre commercialement parlant, mais qui cherchent tout deux la domination technologique et monétaire, et tous les coups sont permis sauf, espérons-le, l'échange nucléaire.
Pour le Groenland, enfin, l'acquisition de territoires fait partie de l'histoire US : l'Alaska bien sûr, acquise à la Russie en 1867, mais aussi divers territoires telles les îles Marshall. Pour les US, l'intérêt est évident : d'une part contrôle du passage du Nord, qui longe la côte Nord de la Russie et permet aux navires chinois d'accéder à l'Atlantique sans passer par Suez ou l'Afrique, d'autre part accès aux ressources naturelles du Groenland, notamment les terres rares dont la Chine a aujourd'hui le quasi monopole.
Sans doute conscient qu'il ne peut plus contrôler la Terre entière, Trump semble jouer la carte de la fortification américaine dans une concurrence sans merci avec la Chine. L'Europe, vassalisée et pillée par les US grâce à la collaboration des "Young Leaders" et autres crapules de haut vol qui font la loi ici, ne compte pour plus grand chose, et Trump compte bien en extirper ce qu'il lui reste de jus en l'obligeant à payer massivement pour la "protection" de l'Otan. Un racket pur et dur, dont de Gaulle, déjà, se méfiait fortement.
Trump n'est donc pas notre ami, ni plus ni moins que ne l'était Biden, mais avec une stratégie a priori un peu différente. Il n'est sans doute pas hostile à un renouveau de liens économiques entre la Russie et l'Europe, préférant cela à un contrôle total de la Chine sur la Russie. Il n'aurait sans doute pas fait sauter Nordstream, ni tout fait pour qu'il y ait une guerre longue et mortelle en Ukraine, mais par contre son soutien à Israël est sans doute encore plus profond que ne l'était celui de Biden, et il ne fait aucun cas du massacre des Palestiniens.
Tout, chez Trump, doit se comprendre dans le cadre d'une logique de guerre de tranchées face à la Chine : un Hinterland fortifié et autosuffisant, des frontières armées, une supériorité technologique, et quelques vassaux (Israël, l'UE, le RU, le Japon, la Corée du Sud...) où il peut entretenir des bases militaires pour surveiller l'adversaire.

5 janvier 2025

BIDEN REMET LA MÉDAILLE PRÉSIDENTIELLE DE LA LIBERTÉ À GEORGE SOROS

Marc Amblard

- 5/1/2025 - Certes, le militant milliardaire a rendu de gros services ($) au parti démocrate mais de là à lui décerner la plus haute distinction du pays, il fallait tout de même oser !
Cette crapule est propriétaire de fonds spéculatifs dont les bénéfices colossaux ont permis, via de multiples organisations (Open society, Democracy PAC…), de renverser des gouvernements, corrompre des élections, et surtout promouvoir le wokisme et le marxisme un peu partout sur la planète.
Il est notamment accusé d’avoir provoqué dans les années 90 la faillite de la Banque d’Angleterre en spéculant contre la livre sterling et d’avoir déclenché la grande crise monétaire asiatique de 1997-1998.
Il se targue également d’avoir financé des « révolutions de couleur » prétendument au nom de la « démocratie », et qui aboutissaient le plus souvent au renversement d’un dirigeant élu en faveur d’un opposant plus « progressiste ».
Mondialiste convaincu, il méprise au plus haut point des valeurs telles que la citoyenneté et le patriotisme. Son entité Open Society est une véritable pieuvre qui étend ses tentacules partout dans le monde pour lutter contre les frontières et favoriser les migrations illégales.
Aux USA et depuis de nombreuses années, il investit massivement dans des campagnes visant à installer des procureurs d’extrême gauche dans les grands districts. C’est également lui qui finance dans l’ombre des mouvements comme les Antifas, Black Live Matter et qui promeut dans la plupart des villes démocrates le définancement de la police et la dépénalisation des drogues. Pas étonnant, que ces villes « démocrates » qui affichent les taux de criminalité et de pauvreté les plus élevés du pays.
Rien qu’en 2024, Soros a versé 60 millions $ supplémentaires aux démocrates de la Chambre et du Sénat pour renforcer leurs chances d'être réélus.
En bref, ce gars est une véritable calamité dont le monde se serait très volontiers passé.
C’est pourquoi il fallait être doté d’une sacrée dose de cynisme et de malveillance pour le désigner comme récipiendaire de cette récompense nationale.
Décidément, le mandat Biden aura été une honte sur toute la ligne et jusqu’au dernier jour.

31 décembre 2024

LES GRÂCES ACCORDÉES PAR JOE BIDEN À SA FAMILLE ET SES PROCHES SONT-ELLES LÉGALEMENT RECEVABLES ?

Marc Amblard
31/12/2024

1. Le président Joe Biden détiendra un record (parmi d’autres) : celui d’avoir commué les peines de plusieurs milliers de personnes et d’avoir accordé sa grâce à des dizaines de grands voyous à commencer par son fils et ses amis. Du jamais vu.
2. Il est cependant admis par tout l’échiquier politique de Washington que Joe souffre d’une sénilité très avancée depuis plus d’un an. Il est incapable de prendre la moindre décision de façon éclairée et doit être médicalement assisté 24H sur 24.
3. Or, tout étudiant débutant une faculté de droit doit savoir qu’un contrat, testament, tout autre acte juridique (tel un décret) est réputé nul et non avenu si l’une des parties est mentalement incapable, comme c’est manifestement le cas du 46ème président.
4. La question se pose alors de savoir si ces grâces accordées aux meurtriers et surtout celles visant par anticipation à apporter une immunité aux responsables politiques pour leur éviter de rendre des comptes sont légalement contraignantes.
Sans être un spécialiste du droit constitutionnel américain, je ne pense pas trop me tromper en répondant par la négative. A tout le moins, le Congrès devra sérieusement enquêter sur ce point.
Rendez-vous dans trois semaines. Elles seront longues…
Bonne fin d’année à tous.

28 décembre 2024

US Trends Today
27/12/2024

Elon Musk prévoit d'acheter ABC et de nommer Tucker Carlson PDG : « La seule façon d'éliminer la culture woke du réseau ».

Breton et l’influence américaine… sans rire

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


- 28/12/2024 - La charge de l’ex-commissaire européen Thierry Breton contre Elon Musk, accusé de s’immiscer dans la politique européenne, pourrait apparaître comme comique, si le sujet n’était pas aussi grave. Voilà Musk, l’homme le plus riche du monde, qui soutient le parti allemand de droite l’AFD, le parti anglais de droite de Nigel Farage et Giorgia Meloni et qui leur propose même de l’argent, son argent. Et cela fait hurler Breton. Le crypto-stalinien français, qui n’en rate jamais une en matière de volonté de censure et d’interdiction, devrait se souvenir que les démocrates américains s’immiscent dans la politique européenne avec une tout autre dimension. Le cabinet McKinsey étant présent dans quasiment toutes les campagnes électorales, payé en plus avec nos impôts, là où Musk donne. Ce même cabinet a fait élire Zelensky. Et derrière, l’administration américaine règle la politique européenne, par l’intermédiaire de von der Leyen, qui fait acheter avec zèle du matériel militaire américain, par l’intermédiaire de Macron, qui fait vendre avec zèle nos fleurons industriels aux Américains. Par l’intermédiaire de l’OTAN qui nous fait avaliser, voire participer aux guerres menées par les États-Unis. Non, c’est vrai, il est dommageable que Musk donne quelques millions à des oppositions européennes, des fois que cela puisse représenter un iota face au rouleau compresseur des influences démocrates…

Nos élites européennes n’en sont jamais à cela près en matière de mauvaise foi. Elles qui se permettent de donner de notre argent pour favoriser les élections de leurs candidats à la tête de pays européens, qui redonnent de notre argent pour faire annuler l’élection d’un candidat qui ne leur plaît pas… la réalité est que l’influence américaine du camp au pouvoir, les démocrates, est permanente, que l’influence américaine tout court est omnipotente. Google, McDonald's, Netflix, Hollywood, BlackRock, McKinsey… règlent nos vies, nos loisirs, nos goûts. Plus loin, nos données de santé et bien d’autres sont gérées par des logiciels américains. En réalité, nous sommes un genre de colonie américaine depuis 1945, mais quand on écoute nos fameux « grands penseurs » comme Breton, le danger, c’est Musk, c’est l’influence russe, c’est l’espionnage chinois… par contre la coupe réglée américaine du camp démocrate ça n’existe pas, ou alors c’est normal, puisque ce sont les « gentils ». La vérité est que cette Europe-là, celle de von der Leyen est une succursale américaine et ce n’est un secret pour personne.

Musk explique que seule l’AFD peut sauver l’Allemagne, face à ce « fou » de Scholz qui a perdu sa majorité : ce serait faux ? L’attentat de Magdebourg nous dit qu’il a raison. Il explique aussi que Starmer, l’Anglais, mène un état policier contre ses propres citoyens. Ce serait faux ? On l’a vu enfermer des Anglais pour un malheureux tweet antigouvernemental, tout en libérant des délinquants étrangers ou d’origine étrangère pour faire de la place. Il a critiqué la décision de la justice italienne contre Meloni qui voulait des centres de rétention pour migrants. Et alors, l’Italie, comme nous, devrait accueillir toute la zone arabo-afro-musulmane ? En réalité, cette Amérique démocrate, pour laquelle l’Europe est une chasse gardée, supporte mal toute forme de concurrence, même à minima et commence à se méfier réellement de l’influence probable de l’équipe Trump que nous décrivions hier. Elle a sans doute très peur de ce qui pourrait revenir à la surface, après des scandales comme la pandémie de Covid ou la guerre en Ukraine et sans doute pas mal d’autres choses.

De notre côté, nous aurions tout intérêt à créer une autre Europe, sous domination de personne, avec ses propres fonds d’investissement, son propre matériel militaire, ses propres logiciels, sa propre industrie culturelle, son propre système financier, une Europe qui ne soit pas sous tutelle américaine permanente et capable de tisser des liens équilibrés d’un côté comme de l’autre, de remettre en place un vrai système démocratique, dans des nations souveraines qui collaboreraient, plutôt que de fusionner comme le voudrait le pouvoir actuel. Nous ne sommes pas les États-Unis d’Europe, les nations européennes étant trop différentes, culturellement, pour espérer en faire un seul pays… la tâche est immense et la volonté politique est loin d’y être.


Le groupe Telegram du RPF :

21 décembre 2024

DANS UN MOIS, JOUR POUR JOUR, TRUMP ENTRERA EN FONCTION ET C’EST TRÈS INQUIÉTANT

Marc Amblard

- 21/12/2024 - À tous mes amis, voisins et autres connaissances tourmentés par l’idée que Donald Trump deviendra bientôt l’homme le plus puissant de la planète, je voudrais dire que je partage leur vive inquiétude.
Il faut dire que nous venons de traverser quatre années de prospérité sous la présidence d’un des plus grands dirigeants que les États-Unis ont porté à la fonction suprême. Une probité et une fulgurance intellectuelle hors du commun.
Son équipe est parvenue à battre de nombreux records.
D’abord celui de la planche à billets qui a tourné sans relâche permettant à l’inflation d’atteindre des sommets.
Et puis il y a eu cette gestion exceptionnelle de la frontière sud par laquelle plus de quinze millions d’illégaux dont des dizaines de milliers de criminels sudaméricains ont pu transiter.
Il faut également citer la dette publique qui a explosé au point d’excéder 32.000 milliards.
Sans oublier l’instrumentalisation du Département de la Justice, de la CIA et du FBI pour persécuter les patriotes et entraver à coup de procès répétés la montée d’un opposant politique.
Il faut surtout mettre au crédit des démocrates la promotion continue du wokisme, dans les écoles, les prisons, les administrations. Une pensée émue pour tous ces adolescents, mal dans le genre, qui ont alors décidé de se mutiler pour changer de bord. Ils en seront probablement infiniment reconnaissants.
Remercions-les également d’avoir dilapidé l’agent du contribuable pour alimenter une guerre sans fin en Ukraine.
(…)
Nous garderons un merveilleux souvenir de ce mandat démocrate. Hélas, les bonnes choses ont une fin et nous nous attendons à de nombreux changements avec l’élection de Donald Trump. Nous entrons dans une ère inconnue et obscure où tout peut arriver. Ce n’est pas comme s’il avait déjà dirigé le pays. Reconnaissons-le, c’est angoissant.

13 décembre 2024

DONALD TRUMP DÉSIGNÉ PERSONNALITÉ DE L’ANNÉE 2024 PAR LE TIME MAGAZINE

Marc Amblard

- 13/12/2024 - Après avoir été complice d'une gauche autoritaire qui n'a eu de cesse de vouloir faire tomber leur opposant politique, après l'avoir traité de nouvel Hitler, après l'avoir abondamment dépeint comme un idiot, après l'avoir traîné dans leur fange médiatique, voici que les grands organes d'information (ou plutôt de désinformation) commencent à encenser le président Donald Trump.
Quelle conclusion peut-on en tirer ?
Que les journalistes sont des lâches au service des puissants ?
Qu'ils ont peur des représailles après être allés trop loin et recherchent une forme de rédemption ?
Que les audiences de la presse et des chaînes TV sont en chute libre et qu'il faut changer d'idéologie ou périr ?
Allez savoir...
Les Français qui méprisent dans leur grande majorité le milliardaire américain vont-ils enfin comprendre qu'ils se sont laissé manipuler comme de piètres imbéciles, incapables de discerner le récit du réel ?

4 décembre 2024

Des trumpistes pour la guerre en Ukraine

Denis Collin

- 4/12/2024 - Lindsey Graham, sénateur américain, a affirmé sur Fox News que l'Ukraine, un pays doté de ressources naturelles précieuses, évaluées entre 2 et 7 trillions de dollars, et décrit comme le « grenier à blé du monde », pourrait devenir un partenaire stratégique pour les États-Unis en négociant un accord d'extraction avantageux. L'Ukraine pourrait être extrêmement utile aux États-Unis car elle regorge de ressources naturelles précieuses et est disposée à négocier un accord avec Washington sur leur extraction, a déclaré le sénateur américain Lindsey Graham dans une interview accordée à Fox News, chaîne de télévision américaine. Un extrait de l'interview a été publié sur la chaîne YouTube du sénateur le 20 novembre. Le sénateur républicain de Caroline du Sud a affirmé que le conflit ukrainien était, en fin de compte, « une question d'argent ». « Saviez-vous que le pays le plus riche de toute l'Europe en minéraux de terres rares est l'Ukraine ? », a-t-il déclaré, estimant leur valeur entre 2 et 7 trillions de dollars. Cette crapule trumpiste était déjà intervenue dans le débat sur la guerre en Ukraine pour tenter d’engager les États-Unis plus avant, sur le terrain et militait bien entendu pour autoriser les Ukrainiens à tirer avec les missiles américains sur le sol russe. C’est ce même imbécile qui se félicitait des Russes morts à la guerre, disant que ce serait ça de moins que les Américains auraient à faire, et que la seule solution c’était de faire assassiner Poutine. Également, il avait proposé une loi afin que les soldats américains puissent entrer au Mexique sans demander leur avis aux Mexicains pour combattre soi-disant les cartels. On voit que le camp trumpiste n’est pas forcément acquis à l’idée de paix, et donc qu’il faut s’en méfier, comme il faut toujours se méfier de la fourberie des États-Unis. Lindsey Graham qui n’a jamais eu un brin d’autonomie intellectuelle, répète très exactement la proposition de Zelensky : « Vous nous aidez à battre la Russie et en échange, je vous donne encore une partie de notre pays ». Alors que les Ukrainiens ont déjà bradé leurs terres à blé qui appartiennent maintenant aux multinationales américaines, Zelensky leur propose de leur donner le riche sous-sol du Donbass… qu’il ne possède plus Si ce rêve moisi se réalisait, cela voudrait dire clairement que l’Ukraine deviendrait le 51ème État des États-Unis, mais aussi le 28ème État de l’Union européenne ! Cela permettrait mieux encore aux États-Unis de contrôler sa colonie européenne.

1 décembre 2024

Anna Rocca

- 1/12/2024 - Make Dollar Great Again

Trump, version néocon, « exige » que les BRICS abandonnent le projet d’une monnaie commune… Sinon ?
« L’idée que les pays BRICS essaient de s’éloigner du dollar pendant que nous restons les bras croisés est TERMINÉE », a-t-il asséné sur Truth Social.
Nous exigeons que ces pays s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie BRICS, ni à soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant dollar américain. »
Sinon, a prévenu Trump, ils seront confrontés à des droits de douane de 100% et doivent s’attendre à « dire adieu au marché de la merveilleuse économie américaine ».
Et de préciser encore :
« Il n’y a aucune chance que les BRICS remplacent le dollar américain dans le commerce international, et tout pays qui essaierait, devrait dire adieu à l’Amérique. »

Géopolitique pour les nuls

Trump : « Perdre le dollar comme monnaie mondiale, c’est comme perdre une guerre. »
« Cela ferait de nous un pays du tiers-monde et nous ne pouvons pas laisser cela se produire », a-t-il prévenu.
« Regardez, vous perdez l'Iran, vous perdez la Russie. La Chine essaie de faire de sa monnaie la monnaie dominante, toutes ces choses se produisent. »

Le hic, c’est que le monde multipolaire qui vient ne veut plus du dollar, comme le rappelle Lavrov. À terme, les BRICS pourront commercer entre eux, sans le marché américain.
L'Occident n'hésite pas à recourir d’abord au chantage financier, puis à la force. Comme en Yougoslavie, Irak, Libye, Afghanistan, Syrie, en Ukraine et un certain nombre d'autres pays.

23 novembre 2024

USA - UN PEU DE RECUL SUR L’ÉCHEC DU PARTI DÉMOCRATE

Marc Amblard

- 23/11/2024 - Au départ, il y eut ce coup d’État électoral durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020. La fraude manifeste et largement prouvée depuis, n’a pas permis d’apporter au parti démocrate la majorité confortable espérée. Dès lors, celui-ci a cru bon par opportunisme de s’agenouiller devant sa faction d’extrême gauche.
Aussi, durant le mandat de Biden, c’est une succession de lois perverses et contre nature qui ont été votées afin de satisfaire l’aile ultra-progressiste du parti : transgenrisme, démantèlement de la famille, ouverture des frontières, définancement de la police, mesures sanitaires anti-science et liberticides, censure des médias et des réseaux sociaux… Rien de tel finalement pour se couper peu à peu de sa base électorale.
Ce fut là, la première erreur qui balisa le chemin de la victoire des conservateurs quatre ans plus tard.
La seconde erreur fut de transformer le D.O.J. (Ministère de la justice) en outil de persécution à l’encontre du candidat Donald Trump. Plus l’étau judiciaire se resserrait et plus il gagnait en soutien auprès du peuple américain qui fit de lui la victime et le héros de la lutte contre l’État profond.
La troisième erreur consista à attendre la dernière ligne droite pour écarter le candidat Biden, pourtant victorieux des primaires démocrates. Si son départ était parfaitement légitime en raison de ses capacités cognitives largement altérées, le parti aurait dû négocier son départ bien plus tôt. À quatre mois seulement du scrutin présidentiel, la manœuvre était très maladroite et prit tout le monde de court.
La quatrième erreur, directement liée à la précédente, fut fatale. En poussant le vieux Joe hors des clous, celui-ci s’est habilement vengé contre ses conspirateurs (Obama, Pelosi et Schumer) en soutenant officiellement Kamala Harris le jour-même (21 juillet) où il annonça son retrait.
Kamala, sotte et inconsistante, fut totalement incapable d’assumer une campagne digne de ce nom. Elle n’est jamais parvenue à séduire les Américains qui n’ont pas été dupes.
La 5ème erreur commise par les démocrates (ce fut également la mienne) a été de croire qu’en manipulant de manière colossale le vote par correspondance, ils avaient réussi à mettre en place un moyen infaillible pour garantir l’échec de leur adversaire. Leur grande confiance dans l’ingénierie électorale conçue à coups de centaines de millions de dollars les a rendus aveugles devant la montée irrésistible de Donald Trump, de surcroît excellent communiquant.
Le “Too big to rig” fut tel que l’ancien président gagna avec une avance aussi spectaculaire qu’inattendue : 58% des grands électeurs (qui le propulseront à la Maison-Blanche dans quelques semaines) mais également le contrôle du Sénat et celui de la Chambre. Le tiercé parfait.
Les élites démocrates n’ont rien vu venir. Elles se sont pris un train à grande vitesse en pleine face et ne s’en sont toujours pas remises. Puissent-elles faire l’analyse des erreurs ci-dessus mentionnées et comprendre qu’elles ont contribué dramatiquement à se couper de leurs soutiens historiques : la classe ouvrière et les minorités ethniques. Le parti démocrate est devenu celui de la classe dirigeante et des élites autoproclamées. Quel échec.
Elles vont devoir apprendre qu’on ne peut durablement gouverner contre les intérêts du peuple. Tôt ou tard, celui-ci vous le fait toujours payer. Par les urnes ou par les armes.

19 novembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : Alerte !

Thomas Legrand nous prévient, avec ses nominations, Trump entraîne l’État et la politique vers le fond. Enfin entraîne l’État américain, le seul qui intéresse Legrand, l’effondrement de l’État français il s’en fout.
Vous vous rendez compte, Kennedy va remplacer Rachel Levine l’amiral.e transgenre à la santé. Ils sont capables de tout ! Tu vas voir qu’ils vont aussi remplacer Sam Brinton, le gars chargé de la sécurité nucléaire, qui ne sait pas s’il est un homme, une femme ou un chien et qui a pour habitude de voler des valises dans les aéroports.
Heureusement que les jobards de Libé sont là pour nous prévenir. 16/11/2024





TRUMP, GÉNIE DE LA COM

Marc Amblard

19/11/2024 – Attention, je ne soutiens pas que sa victoire lors des présidentielles du 5 novembre est le bénéfice exclusif d’une campagne de communication mais il est indéniable qu’elle y a contribué (et c’est tout à son honneur).
Voici quatre exemples notables qui devraient figurer dans les manuels de marketing :
1. Le Mug shot
Alors qu’il faisait face à une série d’inculpations relevant plus du harcèlement judiciaire à des fins politiques que de la vraie justice, Trump a eu l’idée de sortir son « mug shot » c’est-à-dire, sa photo d’inculpé imprimée sur des tasses vendues à des dizaines de milliers d’exemplaires. Avec pour effet positif et immédiat de faire de lui le martyr de l’État profond.
2. L’oreille
le 13 juillet, à Butler, en Pennsylvanie, Trump fut victime d’une tentative d’assassinat où il s’en fallu de deux centimètres qu’il ne perde la vie. Lors de réunions qui ont suivi le tragique évènement, Trump décida d’arborer fièrement une grosse compresse sur son oreille blessée. L’image marqua les médias et surtout ses supporters chrétiens dont certains y virent un miracle divin : épargner l’homme providentiel chargé de sauver l’Amérique.
3. Mac Donalds
Début septembre, Kamala Harris en déplacement pré-électoral a prétendu avoir travaillé chez Mc Donald’s sans jamais en apporter la preuve. Donald Trump saisit alors la balle au bond avec humour en enfilant le célèbre tablier de l’enseigne. On le vit alors dans une vidéo devenue virale remplir des cornets de frites et les servir aux clients d’un drive-in. Il fallait y penser.
4. La benne à ordure
Le 29 octobre, soit quelques jours avant l’ultime scrutin, le président sortant Joe Biden, alors en déplacement à Puerto Rico insultait plus de la moitié des Américains en les traitant « d’ordures ». Bingo ! Quelques jours plus tard, le candidat milliardaire endossait un gilet d’éboueur et se faisait photographier au volant d’une benne à ordures. La photo fit le tour du monde avec l’effet qu’on peut imaginer. Chapeau.
Bref, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il faut au moins reconnaitre cette qualité à Trump : ce phénomène est un opportuniste génial de la communication décalée, de la phrase choc et de l’image qui percute.
Certes, ça ne fait pas tout mais ça aide sacrément car c’est une façon de dire aux millions d’Américains : je suis avec vous, contrairement à ceux qui se prétendent pourtant démocrates. Et à travers les ignominies et les attaques qu’ils m’assènent, c’est vous en réalité qu’ils visent. Ça a fonctionné.

Marc Amblard

18 novembre 2024

VIEILLARDS SÉNILES ET GUERRES MONDIALES

Gabriel Nerciat

18/11/2024 – A deux mois de prendre une retraite absolument pas méritée au terme d'une défaite politique d'une ampleur historique, le vieux président Biden, dont l'aveu de la sénilité a été soigneusement dissimulé par une presse libérale servile pendant des mois voire peut-être des années, annonce triomphalement au monde qu'il va finalement autoriser (après l'avoir refusé pendant plus d'un an) l'emploi de missiles à très longue portée sur le territoire russe au bénéfice des dirigeants de Kiev.
On se perd en conjectures. À quoi cela rime-t-il ?
Tout le monde connaît désormais l'état du front en Ukraine : l'armée de Kiev est laminée, perd du terrain quasiment tous les jours sous l'effet de la puissance de feu russe et des nouvelles bombes planantes fournies en grande quantité par Moscou, n'a plus d'armes en quantité nécessaire pour espérer pouvoir inverser la tendance, manque d'hommes valides et expérimentés (depuis qu'au printemps l'âge de la conscription a été avancé en raison de l'ampleur colossale des pertes, 25000 jeunes Ukrainiens ont fui à l'étranger et 18000 ont été emprisonnés ou enrôlés de force après avoir tenté de passer la frontière), et surtout doit gérer la catastrophique, inutile et suicidaire offensive de Koursk digne du général Nivelle qui va envoyer plus de 2000 soldats à la mort d'ici Noël dans une entreprise à la fois sans raison et sans issue.
À l'exception des fanatiques néo-cons ou des zélotes de l'euro-atlantisme, tout le monde attend en réalité (sans le dire ou en le disant) l'arrivée à la Maison Blanche de Trump pour faire cesser le carnage le plus vite possible et briser définitivement le bras de Zelensky et ceux de ses alliés bandéristes (ce qui aurait dû être fait dès l'échec de la contre-offensive de l'été 2023).
D'après des sondages effectués par des officines occidentales, 80% des Ukrainiens veulent mettre fin à la guerre (contrairement à ce qu'affirme la propagande de bourrin alimentée sur LCI ou CNN depuis des lustres et qui tente de nous persuader du contraire).
Alors ? Que cherchent le vieux forban gâteux d'Irlande ou ses conseillers aux abois ?
Inciter Poutine à commettre en réaction la faute de trop qui rendrait l'engrenage incontrôlable ?
Le président russe il y a six mois avait menacé en cas de feu vert de Washington de fournir des missiles hypersoniques à des groupes hostiles aux forces américaines (il pensait sans doute aux Houthis yéménites), mais il est peu probable qu'il se livre à une telle riposte à quelques semaines de futures négociations avec Trump.
Avouer publiquement, pour contrecarrer Trump, que c'est bien l'OTAN qui depuis le début mène la guerre en Ukraine contre la Russie par-delà la marionnette du pétomane mafieux ? Rappelons en tout cas que ces missiles ne peuvent pas être utilisés sans la supervision satellitaire et technologique directe du Pentagone.
Faire un dangereux et gigantesque bras d'honneur, pour dire merde une dernière fois aux Américains qui l'ont par deux fois renvoyé dans sa maison du Delaware ?
Ou au contraire tout faire pour que Trump et Zelensky ne puissent pas trouver un quelconque terrain d'entente à partir du 15 janvier ?
En tout cas, on reste toujours écœuré par la légèreté et la lâcheté répétées des dirigeants européens (Scholz et Orban exceptés), qui ne trouvent rien à redire devant cette ultime et ruineuse provocation.
Gageons que le jugement qu'on portera sur eux à l'avenir sera bien pire que sur les derniers dirigeants de la IIIe République ou les conseillers désastreux du Kaiser Guillaume II en 1914.
Maintenant, que ce qui doit advenir advienne, comme disent les Écritures.

17 novembre 2024

Escalade guerrière des USA face à la Russie

Kuzmanovic Georges

17/11/2024 – Le G20 historique de Rio de Janeiro est plombé par Joe Biden qui autorise l'Ukraine à tirer les missiles américains ATACMS dans la profondeur du territoire russe.
Les Russes avaient déclaré clairement qu'une telle autorisation serait considérée comme une entrée en guerre directe des États-Unis contre la Russie.
La décision de Joe Biden pourrait être considérée comme une déclaration de guerre.
Pourquoi ? Car ces missiles ATACMS (ou SCALPS français ou Storm Shadow britanniques) sont programmés par des soldats de l'OTAN et guidés par des informations satellites et électroniques des pays de l'OTAN, d'où l'implication directe.
En l'état, le sommet du G20 de Rio est plombé et les sujets que Lula voulait aborder (égalités des pays du Sud avec les pays du Nord dans les institutions internationales, lutte contre le réchauffement climatique) seront relégués au second plan.
Par ailleurs, c'est un coup du scorpion à DonaldTrump qui vient de gagner les élections présidentielles et qui avait annoncé vouloir régler le conflit en Ukraine. Avec cette décision, Joe Biden lui savonne la planche et va lui laisser une situation militaire beaucoup plus complexe à gérer face à la Russie.
On est aussi en droit de se demander si Joe Biden, incapable intellectuellement de se présenter à l'élection, est bien celui qui a pris cette décision lourde de conséquences pour l'avenir.
L'analyse à chaud en vidéo depuis le sommet du G20

16 novembre 2024

Robert Kennedy l’antivax...

Pierre Duriot

16/11/2024 – Le vaccin a été mis au point en six mois, contre dix ans habituellement et c’était la première fois. Toutes la classe politique, médiatique et médicale s’est relayée pendant six mois, jour et nuit, avec les mêmes phrases et les mêmes intonations pour nous dire d’aller nous faire vacciner et c’était la première fois. On ne vaccine pas pendant une épidémie, tout le monde le sait, on l’a fait quand même et c’était la première fois. Les premières doses sont arrivées dans des containers réfrigérés sous escorte policière et ensuite, le même produit a traîné des mois dans les pharmacies ordinaires et il ne fallait pas trouver ça bizarre. Le vaccin n’empêchait pas d’attraper le mal mais garantissait une « forme moins grave » et c’était la première fois. Sont advenus des confinements, des passe-sanitaires et vaccinaux et c’était la première fois. Et tous ceux qui ont eu un doute étaient d’affreux complotistes… c’est facile non ?

15 novembre 2024

Jean-Pierre Luminet

11/11/2024 – J’avoue attendre avec un certain intérêt le moment où Robert Kennedy Jr succèdera à Rachel (ex-Richard) Levine au Ministère de la Santé américain, pour nettoyer les écuries d’Augias laissées par un parti démocrate devenu dégénéré, corrompu avec le lobby militaro-industriel (belliciste par nature), celui de l’agroalimentaire tout aussi industriel et responsable de plus de morts (obésité, cancers, etc.) que les guerres, et bien sûr le lobby pharmaceutique, spécialiste du crime contre l’humanité.
À moins que, vu la panique que cela va déclencher chez les « faucons », ils donnent l’ordre de l’éliminer avant qu’il ne puisse agir, comme ils l’ont fait à deux reprises pour le reste de sa famille… Au point où ils sont tombés, ils en sont bien capables.