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23 septembre 2022

Alain Delon va interviewer Volodymyr Zelensky

Jonathan Sturel

Je comprends l'émotion de Delon : c'est dans notre nature, dans notre conscience, c'est dans notre sang d'avoir spontanément de l'empathie pour celui qu'on attaque. Voir des gens quitter leurs foyers avec quelque bagage réduit au strict minimum sous le bras, avec des enfants débraillés et des larmes plein les yeux, c'est absolument insupportable.
Sa réaction est logique de la part d'un profane qui ne regarde que l'écume des choses. Mais lorsqu'on veut comprendre au-delà des apparences spectaculaires mises en scène par le discours des chancelleries partisanes et de leurs affidés journalistes, on ne peut pas se contenter de regarder l'incendie sans se demander comment il a été allumé.
Pour y arriver, il faut se soustraire au travail des émotions et du pathos, et surtout se barricader contre la tentation du positionnement facile, confortable et unanime. Moins de 1% des hommes en sont capables.
BFM titrait hier : « Alain Delon va interviewer Volodymyr Zelensky ». J'attends avec impatience l'interview de Biden par Jean-Paul Rouve et celle de Macron par MacFly et Carlito... ah pardon, celle-ci a déjà eu lieu.
Bref, Delon, acteur de 86 ans sans connaissance aucune du dossier, va interviewer le président d'un pays en guerre. Grand moment de pathos en vue, mais aussi grande confusion des genres qui n'aide pas à prendre la mesure des événements.
Pour l'anecdote, Delon a voté Pécresse, ce qui renseigne aussi sur sa puissante science politique.

De quoi se permet Ursula ?

Pierre Duriot

Plus le temps passe et moins l’Europe se cache de ses projets. Voilà qu’Ursula passe à la menace de rétorsion directe devant les velléités italiennes de voter pour ce qu’elle appelle et que tous les journalistes « main-stream » doivent avoir consigne d’appeler, « l’extrême droite ». Elle explique benoîtement et avec un grand sourire encore, que si les Italiens vont dans « le mauvais sens », elle a, à sa disposition, des outils de rétorsion. Et elle précise, « comme avec la Pologne, ou la Hongrie ».
Qu’a donc fait Meloni pour penser si mal ? Elle a réaffirmé la nature chrétienne de l’Italie. Oui et, ce ne serait pas le cas ? Elle a également plébiscité la famille traditionnelle. Là encore, cette famille ne représente-t-elle pas l’écrasante majorité des familles européennes et ce à quoi aspire encore les Européens ?
De la part de von der Leyen, cela sous-entend deux postures : elle ne veut pas d’une valeur historique et culturelle chrétienne, ni d’un modèle de société basé sur la famille et le travail. Elle veut quoi ? On ne voit encore pas trop, mais on comprend qu’elle a autre chose, non pas à proposer, mais à imposer, puisqu’elle parle de « mauvais sens » et de rétorsion. Plus loin, cette femme non élue, partisane de la guerre à la Russie, instigatrice des mesures d’embargo contre la Russie qui étranglent l’Europe, qui fait de l’affrontement avec Poutine, une affaire personnelle, se permet de dicter à un pays entier, dont elle n’est pas, la manière dont il doit voter, avec menaces à la clé.
Elle signe ainsi la réalité de ce que tout le monde perçoit maintenant : cette Europe ne représente ni la paix, ni la prospérité, ni la démocratie. Reste une espèce de 4ième Reich, arrogant, guerrier et oppresseur, qui tente de substituer à l’Europe des nations, voulue par de Gaulle, une Europe dictatoriale et surpassant les démocraties locales. Celle commencée le 29 mai 2005, quand les Français ont dit non et qu’ils ont eu quand même. Cette femme, ruine de nos pays, de nos économies et de nos quotidiens, devrait déjà et pour beaucoup d’autres raisons, être dans le box des accusés.
Vincent Verschoore

- 21/9/2022 -

Le monde à l'envers. La Chine, pays totalitaire et alliée de la Russie depuis l'accord stratégique de février, en appelle à un cessez-le-feu en Ukraine, en ces termes :
« Nous appelons les parties concernées à mettre en place un cessez-le-feu à travers le dialogue et la consultation, et à trouver une solution qui règle les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties dès que possible », a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d’une conférence de presse.
La question que l'on devrait se poser : pourquoi n'est-ce pas l'Europe, qui a tout à perdre dans l'escalade, qui demande et travaille à une solution diplomatique ?
Au lieu de cela, nous avons von der Leyen qui veut du sang, nous avons Macron qui débite sa haine face à une assemblée générale de l'ONU quasi vide.
Vide, car la majorité de la population mondiale refuse de se joindre à ce jeu nihiliste au seul bénéfice des USA et des fournisseurs d'énergie et d'armements.
Pourquoi tant de bêtise et d'irresponsabilité ? La corruption règne dans les cercles de pouvoir, von der Leyen en est le symbole, mais est-ce une explication suffisante ?

22 septembre 2022

MACRON ET L'IMPÉRIALISME

Gabriel Nerciat

Vraiment une bien piètre école, l'ENA ; on ne le répètera jamais assez.
Notre pitoyable Banquier Président baragouine à New-York des lieux communs sur l'impérialisme dignes de Lumumba ou de Che Guevara, sans même se souvenir que la France (républicaine) a eu l'un des plus grands empires coloniaux du monde et que l'Ukraine n'est pas plus une colonie russe que l'actuelle Wallonie ne fut une colonie française entre 1792 et 1815 (colonie, ça veut dire qu'on implante des colons allogènes, sauf erreur).
On serait d'ailleurs curieux de savoir ce qu'il pense exactement de l'occupation de la Cisjordanie par Israël ou de celle du nord de Chypre par la Turquie membre de l'OTAN (rien que pour rire) : de l'impérialisme ou bien autre chose ?
Tout Français devrait avoir honte d'entendre ce type de boniments dans la bouche du successeur de Charles de Gaulle.
Le plus grotesque, le plus révélateur aussi, c'est surtout ce qu'il dit de la réforme de l'ONU : en gros, il voudrait, comme Chirac, augmenter le nombre d'États membres permanents au Conseil de sécurité, mais surtout y imposer l'usage du même vote à la majorité qualifiée qu'il rêve également d'élargir au niveau du Conseil européen à Bruxelles.
Or, c'est cela le véritable impérialisme post-moderne : l'extension du multilatéralisme juridique et diplomatique comme arme de destruction lente et subreptice de la souveraineté des nations.
Poutine ou Xi Jinping en riraient, Trump aussi d'ailleurs, s'ils croyaient encore opportun de devoir écouter même de loin ce que profère ce ridicule et chétif larbin français de l'Union européenne.


Ces pauvres qui votent mal

Pierre Duriot

Une entreprise de diabolisation est en cours en Italie, afin de faire passer Giorgia Meloni pour une candidate d’extrême droite et même, une héritière de Mussolini, rien moins. La réalité est que les Italiens sont aux abois dès le 15 du mois et que l’enjeu du quotidien est de payer les factures et de manger, pour une bonne partie d’entre eux, survivre en fait. Cette candidate, qui rassemble sur des valeurs transversales de travail, de famille et de sécurité, est facilement cataloguée à l’extrême droite par les « progressistes » auto-proclamés, tendance Macron et von der Leyen, qui tentent de substituer, à ces valeurs largement partagées en Europe, le non-genre, le métissage ethnique et le réchauffement planétaire. La doxa, soutenue par l’ensemble de la presse, voudrait ainsi faire croire que le désir d’avoir une famille, de vivre décemment de son travail et de se sentir en sécurité dans son propre pays, seraient des aspirations fascisantes.
Il n’en est rien, vouloir des filles et des garçons hétérosexuels n’a jamais empêché les gens de respecter les homosexuels, c’était le cas jusque dans les années 80. Vouloir vivre en sécurité n’a jamais empêché d’accueillir celui qui arrive pour vivre en paix, nous l’avons bien pratiqué avec les Ibères et justement, les Italiens. La réalité est qu’une minorité déconnectée, fondatrice de concepts hors sols, veut les substituer à des valeurs parfaitement recevables, qui sont populaires, mais aussi totalement archaïques, dans la mesure où elles sont partagées avec les animaux qui nous ressemblent et qui tiennent eux-aussi à leurs groupes sociaux, à leur sécurité et à leurs territoires. Nous y ajoutons la culture.
Au Rassemblement du Peuple Français, nous soutenons également ces valeurs rassembleuses et en premier lieu, celle du travail, qui permet à une famille de vivre décemment dans la société. Mais également, l’histoire, dont nous devons être fiers, la culture, l’une des plus riches au monde et la sécurité, valeur fondamentale dans une société moderne. Que les Italiens se tournent vers un parti n’ayant pas eu de compromission avec les pouvoirs qui les ont menés à la ruine, semble parfaitement légitime. Les gens des pouvoirs actuels sont plus occupés à vouloir substituer à des aspirations parfaitement légitimes, des considérations conceptuelles, contre lesquelles les populations européennes commencent à sérieusement se raidir et ils font le choix de diaboliser plutôt que d’écouter. Ils font eux-mêmes le lit de ce qu’ils dénoncent.

Une crise économique sans précédent menace l'Europe

Jean Mizrahi

La banque allemande Deutsche Bank prévoit désormais une récession forte en Allemagne avec une croissance négative de -3,5% en 2023. Pendant ce temps, en France, notre illustre ministre de l'Économie, Bruno le Maire, annonce une croissance quasi certaine la même année. La réalité est que l'Europe, envoyée dans un corner par ses alliés américains plus soucieux de leurs visées géopolitiques que de la situation de leurs partenaires historiques, va plonger dans une crise économique comme on n'en a pas vu depuis bien longtemps. Personnellement, je pense que les prévisions de Deutsche Bank sont optimistes si les prix du gaz restent aux niveaux actuels. Nous assistons à une concordance d'évènements (fin d'un long cycle de croissance depuis 2009, hors parenthèse covid, forte baisse de la croissance chinoise et donc de son rôle moteur, surendettement des pays d'Europe du Sud - dont la France, inflation explosive notamment à la production, hausse des taux d'intérêts qui va se poursuivre, prix de l'énergie trop élevés) qui va nous plonger dans une situation d'exceptionnelle gravité. L'insouciance générale depuis plusieurs mois ne cesse de me surprendre, mais il est vrai que peu de Français ont une culture économique et financière. Alors que nous sommes au bord du précipice, les partis politiques se disputent sur des sujets d'importance mineure. Il est évident que les politiciens français sont victimes d'un aveuglement qui montre qu'ils ne sont plus à même de prétendre à diriger le pays. Nous sommes à la veille d'une crise qui va rebattre les cartes d'une façon que personne n'imagine actuellement. 22/9/2022


21 septembre 2022

Un syndicat de l'éducation qui dit des choses intelligentes

René Chiche

Oh, my God ! Un syndicat de l'éducation qui dit des choses intelligentes ! Cela existe ! Il s'appelle Action & Démocratie. Voici ce qui a été envoyé à tous les collègues à la rentrée, et que je reproduis ici car je ne suis pas sûr que cela ait été lu, la plupart n'ouvrant plus les mails en provenance des syndicats tant ils sont nuls sur le fond aussi bien que la forme.

Un syndicat neuf,
Une voix différente,
Un antidote à la morosité.
L’année scolaire qui commence sera cruciale pour l’avenir de l’école républicaine, non seulement parce que le Ministère entend bien poursuivre et accélérer ce qu’il appelle sa « transformation » et qui n’est rien d’autre que sa destruction, mais aussi parce des élections auront lieu en décembre qui vont offrir à toute la profession, après quatre années supplémentaires de perdues, l’occasion de renouveler enfin les instances du dialogue social.
Ces instances ont été profondément modifiées par la loi de transformation de la fonction publique adoptée en 2019, et ce dans le silence assourdissant des syndicats majoritaires qui ont pourtant perdu de ce fait leur principal argument de vente auprès des collègues. En effet, le nombre des commissions paritaires a été considérablement réduit, et leurs compétences aussi. Désormais, votre mutation, votre avancement ou votre promotion n’en relèvent plus et échappent ainsi à tout contrôle a priori. Ils sont entièrement aux mains de l’administration qui agit en application de règles qu’elle décide seule et qu’elle seule connait. Impossible, donc, de connaître les barèmes de ceux qui ont été affectés à tel ou tel endroit. Impossible également de faire respecter l’équité en matière de promotion. L’opacité a remplacé la transparence, et l’arbitraire suivra inévitablement. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant qu’un recteur puisse se flatter, face aux caméras et aux côtés d’un ministre lui-même hilare, de faire passer les néo-contractuels formés à la va-vite devant ceux qui sont en service depuis des années et même devant les titulaires de zones de remplacement et ceux qui reçoivent leur première affectation !
Cet incroyable recul en matière de droits des personnels démontre, comme le reste des réformes qui défigurent l’institution à grande vitesse, que les syndicats jusqu’à présent majoritaires n’ont pas servi à grand-chose. Serviront-ils davantage à l’avenir ? Il est évident que non. Pour autant, il est plus que jamais indispensable de se syndiquer et il est désormais possible de le faire en toute liberté et connaissance de cause. Puisque votre sort n’est plus abordé en commission paritaire (et ne s’y est jamais joué, contrairement à ce que l’on a pu faire croire à beaucoup), vous pouvez en effet désormais confier la défense de vos intérêts particuliers et des intérêts collectifs de la profession à l’organisation de votre choix, à celle dont vous approuvez les positions, les analyses, les revendications, le pragmatisme et l’efficacité.
C’est le choix que font tous ceux qui rejoignent Action & Démocratie et qui sont de plus en plus nombreux. Parce que nous disons les choses sans langue de bois. Parce que nous sommes totalement indépendants. Parce que nous ne lâchons rien quand il s’agit de vous défendre. Parce que nous ne nous moquons pas de vous en lançant de façon répétitive des appels à des grèves sans lendemain qui ne servent à rien, si ce n’est à vous faire perdre de l’argent et à détourner la profession tout entière du syndicalisme. Parce qu’enfin nous sommes un syndicat neuf, avec une voix différente sur l’école, aussi éloignée de la vaine nostalgie d’une époque révolue que d’un pseudo-progressisme béat qui se croit intelligent dès qu’il piétine le bon sens éducatif.
Depuis que, dès avant l’été, l’on s’est mis à parler à longueur de journée du manque d’attractivité de la profession, des pénuries d’enseignants révélées par les premiers résultats aux concours de recrutement, du recours à des « job dating » ayant pour effet de recruter les premiers venus tout en prétendant les former à la fin du mois d’août « en quatre jours » afin de pouvoir « mettre un adulte en face des élèves » le jour de la rentrée, l’opinion publique commence enfin à prendre conscience du niveau de crise profonde que l’école traverse et dans laquelle elle a été précipitée.
Cette mise en avant des problèmes de l’école est incontestablement une bonne chose. Mais à Action & Démocratie, nous ne sommes pas dupes de cet engouement médiatique qui sera probablement éphémère et qui occulte comme toujours les vrais sujets, sur lesquels nous sommes parmi les seuls à dire clairement les choses depuis de longues années. Certes, la question salariale est un point majeur. Nous en sommes totalement convaincus. Mais, contrairement à d’autres organisations, nous ne faisons pas du « dégel » du point d’indice l’alpha et l’oméga de la politique salariale de l’éducation nationale, car cela revient à tromper les personnels. D’abord parce qu’une telle mesure concerne toute la fonction publique et que, s’il appartient à une fédération « généraliste » de le faire légitimement, ce n’est pas l’objet d’un syndicat des personnels de l’éducation en tant que tel, lequel n’est pas là pour défendre les intérêts d’autres agents qui bénéficient souvent d’un régime de primes plus avantageux que celui existant au sein de l’Education nationale. Ensuite, si « dégel » du point il y avait, son augmentation, même proportionnelle à l’inflation, serait encore dérisoire eu égard à l’effondrement du pouvoir d’achat qui affecte les professions de l’éducation nationale depuis trente ans ! Enfin, l’augmentation de la valeur du point d’indice ne relève absolument pas de l’indispensable politique volontariste de revalorisation à proprement parler, qui doit passer par d’autres mesures, celles qu’Action & Démocratie défend : l’ajout pour tous les personnels de l’éducation d’un nombre de points d’indice à tous les échelons des grilles indiciaires qui devra être proportionnel à l’indice actuel de chaque échelon, l’intégration de l’indemnité de résidence dans le traitement à hauteur de 3% du brut pour tous, la création d’une véritable indemnité de logement qui sera corrélée au prix des loyers et qui devra être révisée périodiquement, le paiement des heures supplémentaires à hauteur de 125% de la valeur des heures ordinaires de service, le retour à la cessation progressive d’activité, pour ne citer que celles-là.
Mais le manque d’attractivité, comme on dit si mal, des professions de l’éducation ne se résume pas à cette seule question salariale. C’est tout le modèle de gestion des ressources humaines qu’il faut revoir, celui des affectations et de la mobilité qu’il faut repenser en commençant par supprimer pour les titulaires le mécanisme des mutations inter-académiques dont les effets néfastes ne peuvent plus être cachés, celui des pratiques aveugles et lâches du haut encadrement qu’il faut réformer, pour ne rien dire des postures ministérielles qui encouragent le manque de respect envers les personnels et les demandes les plus extravagantes adressées à l’institution faute de savoir en défendre la nature.
Face au délitement de l’école de la République rendu possible grâce à la complicité ou l’incompétence de ceux qui en avaient la charge, ministres et recteurs en tête, c’est désormais à la profession elle-même qu’il revient, en s’organisant, de défendre l’institution avec force et par là de se défendre. Car ce sont deux choses inséparables. À Action & Démocratie, nous l’avons compris et c’est ce qui fait notre force et notre singularité dans le paysage syndical : nous défendons d’autant mieux les personnels que, ce faisant, nous affirmons à travers eux les prérogatives qui sont attachées à leurs fonctions contre ceux qui ont tendance à les oublier ou qui prétendent les réformer. En d’autres termes, nous vous défendons d’autant mieux que nous défendons dans chaque dossier, comme nous le faisons aussi de façon plus générale dans les instances, une idée de l’école qui est conforme à la nature de la chose même aussi bien qu’à son importance pour la République, une idée toute simple qui peut se résumer par le mot instruction, ce grand absent des textes et discours officiel !
Pour préserver le sens de nos métiers, être vraiment défendu et retrouver l’espoir malgré la morosité qui se répand dans nos rangs, choisissez Action & Démocratie ! Et faites avec nous le pari de l’intelligence !

[Lettre d'information A&D n° 54 - 09 septembre 2022]