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8 octobre 2022

LA POLITIQUE OU L'ART DE SE TUER LENTEMENT

Yann Bizien

Résumé du livre : C'est à ce jeu infernal que nous perdons tout. C'est à ce jeu maudit que nous devons l'immigration de masse, l'ensauvagement des rues, le conditionnement médiatique, l'étranglement des libertés, l'effondrement économique, la dépression sociale, la persécution idéologique, morale et fiscale...
C'est à ce jeu odieux que nous devons notre crépuscule.
Et si une autre voie était possible ? Et s'il fallait agir autrement ? Et si pour cesser de perdre, il fallait cesser de jouer ?
Bienvenue dans le livre le plus anti-démocratique de tous les temps.
Auteur à succès de constats devenus centraux dans le débat public, Laurent Obertone pulvérise le cirque électoral et livre son « testament antipolitique ». Ou comment résoudre point par point les problèmes du pays, reprendre en main notre destin, retrouver notre âme. Sans parti, sans État, sans élections. Et sans leur permission. Voilà Game Over : un manifeste radical et nécessaire. Un essai furieusement juste et délicieusement révolutionnaire.


7 octobre 2022

L’intelligence artificielle à l’assaut du copyright

H16

Pour celui qui se tient (même vaguement) au courant des progrès de l’informatique, il est évident que l’intelligence artificielle a beaucoup évolué en 20 ans. L’actualité récente montre qu’on est à présent bien loin des pathétiques essais de l’époque, qui permettaient péniblement d’obtenir de ces programmes un peu plus qu’une reconnaissance approximative des caractères, des systèmes experts un peu déséquilibrés ou des analyses d’images qui ne se trompaient pas la moitié du temps.

Ces dernières années ont notamment vu apparaître des monstres de calcul dont le nombre de variables (comptées en dizaines de milliards, comme pour GPT3 par exemple) nécessitent des matériels informatiques adaptés, essentiellement dérivés de cartes graphiques : les réseaux neuronaux pouvant être modélisés par des vecteurs et des matrices, ce que les cartes graphiques manipulent de façon courante, il était logique que des spécialisations de ces cartes apparaissent pour le cas particulier de développements en intelligence artificielle.

Au passage, cela explique les performances – notamment financières – des sociétés spécialisées dans la production de ces cartes comme NVidia qui annonce de façon régulière les nouvelles moutures de ses cartes destinées aux traitements massivement parallèles que l’intelligence artificielle emploie.

Les dernières années ont donc été logiquement remplies d’avancées marquantes dans le domaines, même si certains gros titres de la presse grand public font penser que les résultats laissent à désirer ; ainsi, en 2016, une intelligence artificielle de Microsoft, lâchée sur les réseaux sociaux pour y entretenir des discussions ouvertes, avait rapidement tourné au fiasco en développant un penchant comique pour un nazisme particulièrement décontracté.

Le domaine de la compréhension et la manipulation de texte a ainsi énormément progressé au point de permettre aux moteurs actuels de manipuler des concepts et des contextes complexes. Couplés à des moteurs d’analyse et de création d’images, on arrive maintenant à produire, à volonté, des images répondant à des descriptions plus ou moins précises. Les moteurs apparus ces deux ou trois dernières années permettent des prouesses de plus en plus stupéfiantes.

Citons notamment Dall-E (nom provenant d’un jeu de mot entre l’artiste Dali et Wall-E, la création de Pixar), dont on pourra comprendre le fonctionnement et voir ses performances dans la vidéo suivante :


Au passage, si l’on est intéressé par l’état de l’art en matière de traitement de l’image et d’intelligence artificielle, la chaîne Two Minute Papers est probablement la référence à suivre.

Sur le principe et sans rentrer dans le détail, ce genre de moteur construit une image en ayant établi auparavant une bibliothèque de concepts et d’images correspondantes en indexant et analysant des milliers d’images, parfois catégorisées et décrites, parfois non. La compréhension des concepts est assez profonde puisque ces moteurs savent généralement reprendre le style, les couleurs, les grandes caractéristiques d’une référence artistique.

À ce titre, MidJourney, un autre moteur d’intelligence artificielle procédant globalement de la même façon et maintenant disponible au travers de Discord, propose ainsi de réaliser des images composites de différents sujets au choix de l’utilisateur, et éventuellement, « à la façon » d’un artiste choisi.

Pour prendre un exemple parmi des centaines disponibles à présent, un développeur web s’est ainsi amusé à demander à MidJourney la ville de Lyon dans le style de différents peintres connus (Dali, Van Gogh, Monet, Giger) ou selon différents contextes (apocalyptique, futuriste, etc.) ce qui donne une série d’illustration particulièrement illustrative des capacités de ce genre de moteurs.


On comprend rapidement que le résultat brut, une fois retraité par un artiste, permet d’aboutir très rapidement à une œuvre finalisée de qualité professionnelle. C’est en tout cas ce qu’a récemment prouvé Jason Allen dans un concours artistique mené dans le Colorado, concours qu’il a remporté


Comme on pouvait s’y attendre, un vif débat s’en est suivi : doit-on récompenser une telle réalisation alors qu’elle est, essentiellement, le résultat d’un processus algorithmique et non une création artistique humaine ? Le débat s’est aussi porté sur l’avenir des illustrateurs et des graphistes qui, devant les réalisations de plus en plus performantes de ces moteurs, voient leur valeur ajoutée fondre rapidement.

Ce n’est pas une question purement théorique : plus récemment encore, c’est un certain Greg Rutkowski, un illustrateur assez connu notamment dans les jeux vidéos, qui a noté que son style est devenu une référence plus demandée que Picasso dans le moteur Stable Diffusion. Des milliers d’images sont ainsi générées par des utilisateurs de ce moteur, dans le style de ce peintre… dont les images originales sont progressivement noyées par la déferlante de productions automatiques.

Outre les problèmes de notoriété que ceci entraîne, se pose aussi la question du respect des œuvres initiales dans la mesure où, pour pouvoir réaliser des images « dans le style » d’un artiste, il a été au préalable nécessaire de fournir les productions de cet artiste au moteur pour analyse.

En outre, jusqu’à quel point s’agit-il d’inspiration ou de plagiat, quelle part revient au procédé algorithmique, quelle part dépend des idées de l’utilisateur, de ses saisies à l’invite du programme, et est-ce suffisant pour caractériser un travail original qui met à l’abri d’éventuelles poursuites légales ? En fait, les questions légales ne manquent pas à mesure que les technologies d’intelligence artificielle se développent ainsi.

Et ces questions légales vont rapidement se doubler de questions sociétales et psychologiques lorsque ces procédés algorithmiques vont progressivement influencer toujours plus de professions, artistiques puis intellectuelles : ce qui se passe actuellement avec ces moteurs spécialisés est une excellente illustration de ce qui devrait arriver rapidement dans un nombre croissant de professions puisque ce qu’on peut faire sur les images, on peut le faire en musique ; il existe déjà des outils productions, comme Aiva et il ne fait aucun doute que les prochaines années offriront des concerts écrits intégralement ou presque par des moteurs d’intelligence artificielle, dans « le style de » l’un ou l’autre compositeur connu et qu’il sera impossible de distinguer vraiment de l’artiste de référence…

Et si l’on s’éloigne de l’art, il faut savoir que ces moteurs produisent actuellement des textes automatiques pour la météo, les résultats de sports, les actions boursières, et ces articles répétitifs qu’on trouve un peu partout dans les journaux. Des institutions comme le Washington Post, la BBC, ou Bloomberg utilisent déjà ces outils de façon quotidienne.

Sans surprise, les étapes suivantes (le droit ou la médecine sont des exemples fréquemment cités) promettent des cris d’orfraie chez les professionnels concernés, cris qui rejoindront ceux des artistes et des journalistes progressivement dépossédés de leur valeur ajoutée.

On comprend ici que la transformation en cours sera sans commune mesure avec ce qui s’est passé dans l’Histoire récente des inventions humaines. Les précédentes (machines à vapeur, moteur à explosion, radio, électronique, etc.) diminuaient le coût du labeur physique puis permettaient de réduire ou d’annuler le coût des distances (que ce soit pour le transfert de biens, de personnes, ou d’information) ; les prochaines inventions, basées sur l’intelligence artificielle, ne se contenteront pas d’abaisser la valeur marginale des œuvres de l’esprit : elles vont permettre de s’affranchir purement et simplement du maillon humain dans un nombre croissant de professions.

La capacité d’adaptation de nos sociétés à ce changement drastique sera sans nul doute mise à l’épreuve.

Du reste, on s’étonne que la profession intellectuelle à la plus faible valeur ajoutée ne soit pas déjà sur le pont pour interdire purement et simplement ces facétieux algorithmes : mais comme bien souvent, les politiciens sont incapables de voir le changement quand il se présente.


PAS DE CHEVAL POUR ZELENSKY

Gabriel Nerciat

C'est donc bien, comme on s'en doutait, les hommes du SBU, les services secrets ukrainiens, placés sous les ordres directs de Zelensky, qui ont assassiné la jeune, intelligente et courageuse Daria Douguine, le 20 août dernier, devant les yeux de son père, dans la banlieue de Moscou, par l'entremise d'un attentat à la voiture piégée.
Tous ceux qui ont imputé, clairement ou implicitement, ce meurtre infâme aux Russes passent aujourd'hui pour des c.ns (et même bien pire que ça, certains de mes contacts se reconnaîtront), mais ce n'est pas tellement ce qui m'importe à l'instant.
Ce qui est surprenant, en fait, c'est que la révélation de l'identité des meurtriers vienne directement de la Maison Blanche, par l'intermédiaire du New York Times, et ce au moment précis où sur le terrain l'armée de Kiev a remporté ces derniers jours quelques succès stratégiques inédits et conséquents.
Le fait que l'administration Biden et la direction de la CIA aient voulu publiquement révéler au monde entier que les assassins aux ordres de Zelensky avaient effectué cette ignominie sans leur consentement ne manque pas de me laisser songeur.
Est-ce une façon de faire comprendre au pétomane sanglant de Kiev et aux ukronazis qui le tiennent sous sa coupe qu'ils ne seront désormais plus libres, maintenant que le rapport de forces avec Moscou s'est légèrement modifié, de faire n'importe quoi ?
Espérons-le, surtout quand on voit à quel degré de servilité et de soumission à l'égard de Zelensky Macron et les Européens se sont à nouveau livrés aujourd'hui, à Prague, sous la houlette de l'ignoble et illégitime Ursula von der Leyen.
En tout cas, une chose doit être claire et hautement affirmée, même avec les périphrases nécessaires pour pouvoir être publié sur FB : il n'y aura pas de pardon, pas d'accommodement, pas de pitié, pas de clémence envers l'auteur de cet inqualifiable assassinat. Tous les patriotes russes en sont persuadés, mais pas seulement eux.
Le président actuel de l'Ukraine, ou du moins ce qu'on appelle encore par commodité ainsi, ne coulera pas de retraite heureuse à Broadway, comme je l'avais imaginé il y a quelques mois, avec le magot qu'il a planqué avant la guerre dans les paradis fiscaux des îles Caïman et du Delaware.
C'est comme ça, et c'est aussi net ou précis qu'un serment.
Et quelque part c'est presque dommage, car on aurait aimé le voir jouer Richard III, et supplier avant de mourir l'octroi d'un cheval en échange de sa vie et de son pestilentiel royaume englouti.

Péché d’orgueil

Eric Vial

Quand j’étais petit, on nous montrait à la télévision les files d’attente en URSS ou dans les pays de l’Est. On nous disait : « regarde les pov’ communistes ils n’ont rien ! ». Honnêtement on se foutait bien de leur figure.
Gilbert Becaud chantait « Nathalie », une Place Rouge qui était blanche : c’était « exotique ». On voyait les Russes chercher du bois ou du charbon pour se chauffer l’hiver avec de grosses chapkas sur la tête alors que nos parents installaient du chauffage électrique au sol.
Ces cocos nous apparaissaient comme pauvres et décadents dans un monde de progrès. Personne ne comprenait comment la population pouvait ainsi se laisser faire...
40 ans plus tard, c’est nous qui faisons la queue pour avoir de l’essence. Monter dans un bus ou dans un train quand ils ne sont pas annulés est un vrai parcours du combattant pour les travailleurs.
Commander une voiture allemande ou étrangère est presque impossible tant les délais sont longs, alors on fait comme les Chinois de l’époque, on enfourche un vélo.
Obtenir certains matériaux ou outils nécessitent de passer par des réseaux de débrouilles. Trouver un médecin qui vous soigne quand vous êtes malade n’est pas une sinécure. Se payer des tomates à près de 5€ le kilo est un luxe. Quant aux rayons des magasins, il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que certains produits ne sont plus disponibles. Il y a heureusement du marché noir pour tout ce que l’on désire. Les cigarettes se vendent sous le manteau, le foie gras pour Noël aussi.
Les gens ont plusieurs boulots pour tenir le coup financièrement. Des familles font leur provisions de bois pour se chauffer. Près d’un français sur six est réellement pauvre. On rouvre nos centrales à charbon. Le col roulé est à la mode. Les apparatchiks de l’Assemblée Nationale et du Sénat continuent d’augmenter leurs indemnités selon RTL. L’Elysée, notre Kremlin, bénéficie de 5 millions d’€ supplémentaires par an pour subvenir à ses dépenses de « fin d’abondance »…
« Tel est pris qui croyait prendre » aurait dit mon pote La Fontaine. J’ai comme un sentiment étrange de renversement de tendances. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? À partir de quand on décide qu’il y a eu un bug dans le logiciel économique qu’on nous avait vendu ?


6 octobre 2022

Pierre Duriot

Je me marre… nous allons bientôt savoir qui en a des grosses dans ce pays, grâce au camarade Zelensky. Le patron des bataillons Asov, les mecs avec des tatouages en forme de croix gammées, en appelle aux combattants volontaires. On imagine que nos vaillants députés, unanimes en standing ovation pour l’ambassadeur d’Ukraine à l’Assemblée, vont s’y ruer. Que toutes les hystériques du féminisme vont aller combattre le méchant mâle blanc russe et le machisme incarné par le dictateur Poutine. Que les moutons zélés, piquouzés, en jaune et bleu, vivant à 15°C dans leur salon pour sauver la planète, vont faire leurs bagages et acheter une paire de rangers. Que tous les autistes qui préfèrent ne pas voir le massacre des Arméniens, ou le bombardement du Yémen par l’Arabie saoudite, vont saisir cette occasion de devenir des héros. Et que tous ceux qui pensent que les USA ne mènent que des guerres conformes au droit international, vont aller manier le matériel US livré aux Ukrainiens… ça va en faire du monde pour aller casser la gueule aux Russes et en plus, ça va nous débarrasser le plancher.


5 octobre 2022

La réforme des retraites

Nico Naf

Il n’y a aucune justification économique à réformer les retraites. Et pourtant, Emmanuel Macron a abandonné sa réforme systémique à points pour se diriger vers un changement paramétrique du système actuel en reculant l’âge légal à 65 ans. Le système de retraite a engendré un excédent de 900 millions d’euros en 2021 et affichera un surplus de 3 milliards cette année. Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) a envisagé plusieurs scénarios dont certains donnant un système à l'équilibre autour des années 2030. Pas réputé pour être progressiste, le COR considère que la réforme des retraites envisagée par Emmanuel Macron n’est ni urgente, ni essentielle.
Les raisons sont à chercher ailleurs :
- Tout d’abord, il y a la justification budgétaire. Macron veut favoriser le capital par la baisse des impôts de production (CVAE et CFE), et comme ce dernier ne veut plus et ne peut plus se permettre de créer de l’endettement à cause de la remontée des taux directeurs, il va chercher l’argent des baisses d’impôts en réformant les retraites.
- Ensuite, il y a forcément le biais idéologique. Pour les néolibéraux, il faut absolument baisser les dépenses publiques et notamment les dépenses sociales qui sont le mal absolu par excellence. Les retraites ne sont pas les seules dépenses dans le viseur, il y a également les indemnités chômage et le RSA qui devraient être diminuées. À terme est envisagé la retraite par capitalisation pour compenser la faiblesse des futures retraites. Les fonds de pension se frottent déjà les mains à l’idée de mettre la main sur le pactole.
- Il s’agit également d’une commande européenne. En effet, la réforme fait partie des recommandations de la Commission européenne et du Conseil européen. On la retrouve dans les Grandes orientations des politiques économiques (GOPE). L'enjeu est de tenir à 0,6% la hausse annuelle des dépenses publiques, comme le gouvernement l'a promis à Bruxelles en juillet dernier dans son programme de stabilité. Il s’agit également de nous rapprocher de nos voisins allemands et scandinaves où l’âge légal de la retraite est désormais fixé à 66 ou 67 ans. Ceux qui croient encore aux promesses d’une Europe sociale doivent comprendre que l’UE ne rime et ne rimera qu’avec néolibéralisme et marchés financiers. Seule la rupture avec les traités européens peut nous permettre de renouer avec des politiques sociales.
- Et dernier point et pas des moindres, c’est l’aspect politique. Emmanuel Macron veut faire sa réforme des retraites comme tous ses prédécesseurs depuis Jacques Chirac. Il s’en fiche que le système des retraites soit à l’équilibre et qu’on n'ait pas besoin de reculer l’âge de la retraite, il veut voir son nom figurer dans les livres d’histoire comme celui d’un grand réformateur à l’image d’une Margaret Thatcher au Royaume-Uni ou d’un Gerhard Schröder en Allemagne, devenant ainsi celui qui aurait réussi où ses prédécesseurs ont échoué, à transformer l’irréformable France en lui imposant enfin le modèle néolibéral que nos concitoyens ont tant refusé. L’épisode « Quoi qu’il en coûte » étant terminé, Macron peut reprendre son plan initial : loi Travail pour faciliter les licenciements et uberiser le salariat, réformes de l’assurance chômage pour contrôler les chômeurs et baisser les indemnités, diminution des cotisations sociales et des impôts sur le capital concernant les ménages et les entreprises pour attirer les investissements étrangers, conditionnement du RSA à des activités professionnelles afin d’inciter les bénéficiaires à prendre des jobs précaires, transformation de l’éducation nationale sur le modèle de l’hôpital public pour augmenter sa rentabilité et donc la réforme des retraites avec le recul de l’âge légal à 65 ans.
Il y aurait tant à dire que ces lignes ne pourront pas totalement exprimer. Car s’il y a bien une chose à comprendre, c’est que la réforme des retraites est avant tout un CHOIX POLITIQUE plus qu’une obligation économique. Il existe bien des alternatives à cette réforme. Ainsi, bien au contraire, nous devrions consacrer plus d’argent aux retraites, notamment en considérant que les premiers de corvées, dont l’utilité des métiers a été démontrée durant la crise sanitaire, pourraient bénéficier d’une retraite anticipée, et ce même avant 60 ans. Ce serait largement faisable que ce soit en augmentant les cotisations, en taxant davantage le capital... Sans oublier qu’un Etat a toujours les moyens de trouver les financements nécessaires (bien qu’il serait plus judicieux de mobiliser ces financements pour les investissements publics nécessaires à la transition écologique et aux services publics).
En fait, cette réforme des retraites sert seulement l’ego démesuré d’un président narcissique et les intérêts d’une caste dominante de vieux réactionnaires et de possédants qui veulent faire trimer et souffrir les classes populaires et les jeunes générations.
A nous, le peuple, d’exprimer notre désaccord et notre mécontentement par rapport à cette réforme. Macron et Borne n’ont pas la majorité absolue, ils ne peuvent pas se permettre de l’imposer par la force, ils manœuvrent en eaux troubles. La dissolution est seulement une menace qu’agite le président, le rapport de force est en notre faveur et celle de l’opposition. Tous unis contre ce gouvernement, nous avons les moyens de les empêcher d’agir et de mettre en œuvre cette réforme des retraites.