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22 octobre 2022

IMMIGRATION, NATION, ELECTION

Gabriel Nerciat

Caramba, encore raté.
Mais Darmanin s'en moque, bien sûr : dans la Macronie, aucun échec, même et surtout s'il contribue à rendre l'Etat ridicule, n'amènera ou ne justifiera la moindre sanction politique.
Vous verrez même - je suis prêt à le parier - que des députés de Renaissance ou des ministres d'Elisabeth Borne n'hésiteront pas à rétorquer qu'il ne faut pas confondre le droit belge et ses imperfections avec l'indispensable, nécessaire, indépassable solidarité européenne.
Sur le fond, l'affaire de l'imam de Denain et le fiasco retentissant de la place Beauvau, dignes du Roman de Renart (mais où, malheureusement, c'est le ministre français qui joue le rôle du loup germanique Ysengrin et l'imam frériste marocain celui du goupil hainuyer), illustre la même réalité que celle énoncée l'autre jour par Caroline Fourest à propos du meurtre de Lola (cf. statut précédent).
À savoir que l'immigration de masse et l'incapacité volontaire des gouvernements nationaux européens de l'entraver ou d'y remédier sont devenues des composantes structurelles du Système politique, idéologique, économique et moral que par commodité on a résolu d'appeler mondialisation. On ne saurait dès lors empêcher l'état de droit – français, belge ou supranational – de veiller à leur pérennité.
La colonisation des nations européennes par des populations extérieures au continent, majoritairement musulmanes, en soi n'est pas un problème ou un malheur ; c'est la contrepartie d'une chance insigne, dont il convient d'accepter sans trop maugréer les aspects tragiques, anarchiques ou déplaisants.
Si des Algériens, des Marocains, des Afghans, des Turcs, des Maliens, des Ivoiriens, des Sénégalais, des Erythréens, des Soudanais ou d'autres viennent par centaine de milliers chaque année tenter de s'installer en France, c'est parce que nous sommes l'une des plus belles nations du monde, les plus avancées, les plus attractives, les plus enviées.
Regardez donc par contraste la Russie, la Chine, la Hongrie, le Japon, même l'Espagne ou la Corée : ce n'est pas du tout la même chanson.
Le progressisme libéral, qui a prétendu éradiquer toute pulsion sacrificielle de l'organisation des sociétés modernes, dissimule de moins en moins hypocritement la nature du sacrifice ultime qu'il attend des peuples occidentaux au sein desquels il est né et est parvenu à s'implanter.
Aucun assassinat, aucun viol, aucun désordre, aucune violence ou aucun affront à l'égard des autorités étatiques ne doit remettre en cause l'élection particulière dont la force de l'immigration est l'indice.
Et ce n'est pas parce que cette loi est bien de nature sacrificielle qu'il faut remettre en cause sa pertinence ou sa légitimité.
Qu'on se le dise (traduction : Inch'Allah). 22/10/2022

Yann Bizien

Ce que craint Emmanuel Macron, ce n'est pas les syndicats. Ce qu'il craint plus que tout, c'est une révolution ou une guerre civile.
 
Il craint la révolution populaire rêvée par Jean Luc Mélenchon. Il craint des bouleversements sociaux et politiques de grande envergure. Il sait qu'une révolution est toujours marquée par des périodes de grande violence. Il sait qu'au fond de notre société, il y a une division puissante entre partisans de l'ordre ancien et de ses valeurs conservatrices et disciples d'idées révolutionnaires et progressistes.
Il sait que toutes les causes d'une révolution existent dans notre société fracturée et à bout de souffle. Il a certainement conscience du poids des impôts sur la classe moyenne productive, du surendettement de la France, de l'état grandissant de la pauvreté et de la précarisation de millions de Français ainsi que de l'enrichissement des plus riches. Il n'ignore pas aussi les risques de la baisse du pouvoir d'achat. Et il est conscient enfin de l'impuissance et de la fragilité de son pouvoir dans une période de grande instabilité institutionnelle.
Le président français craint également les risques de la guerre civile et l'embrasement qui pourraient surgir brutalement de l'intérieur, au détour d'un fait "générateur". Il ne peut pas douter un seul instant que l'immigration et l'islam politique posent problème dans tout notre pays et que les Français se sentent menacés dans leur quotidien et sur leur avenir. Le pouvoir se rappelle évidemment la France en feu durant l'année 2005. Il n'ignore rien en réalité de la peur et de l'exaspération des Français qui vivent désormais dans le pays le plus dangereux d'Europe.
Emmanuel Macron reçoit tous les jours de nombreuses fiches intelligentes sur l'état du pays et les menaces de l'intérieur. Il dispose pour cela de toutes les administrations centrales et déconcentrées. Il n'y a plus un jour sans drame directement associé à l'immigration dans notre pays. Ce vieux "fantasme" est démontré par la réalité de faits quotidiens, forcément objectifs.
Le président mal réélu n'a pas su relancer la France au lendemain de son élection en trompe l'oeil. Il n'a pas su redonner de l'espoir aux Français.
On le voit, la politique intérieure d'Emmanuel Macron consiste à prévenir et à éviter une révolution ou une guerre civile sur notre sol ensauvagé.
Seule l'histoire nous dira ce qui se sera effectivement passé.

Jean Mizrahi

Les tensions sur l'Europe ne font qu'émerger, c'est le tout début d'un processus de délitement essentiellement lié à la crise énergétique à laquelle l'Allemagne est confrontée dans un contexte inflationniste sous-jacent. Le "couple franco-allemand" était un doux rêve des politiciens français que les Allemands ont savamment entretenu pour les endormir. C'est à cause de ce genre de doux rêve qu'Emmanuel Macron a fermé Fessenheim, privant la France d'une ressource essentielle à l'occasion de la crise énergétique qui est devant nous. Nous allons assister à des divergences majeures eu Europe : les taux courts et longs vont continuer à grimper et les Allemands ne voudront plus que l'Euro contribue à alourdir la facture financière de l'Allemagne par des transfert de taux et de change, à un moment où la facture énergétique sera mortelle pour l'industrie allemande. L'Allemagne est désormais face à un problème vital, devant supporter une population vieillissante qui va se retrouver avec des ressources amoindries. Les Allemands ne veulent plus payer pour les pays laxistes, dont la France. Les problèmes sont devant nous. Macron pourra roucouler autant qu'il veut, la partie ne peut être sauvée pour la France que si notre pays se ressaisit. Et Macron n'est clairement pas l'homme de la situation.

Véronique Faucheux

Après avoir dénoncé le silence des islamo-gauchistes suite au meurtre de la petite Lola et leur accusation de récupération politique quand eux ne se gênent pas pour faire des campagnes médiatiques après des affaires comme Traoré Adama, j'ai lancé une diatribe contre la NUPES et je me suis adressée sur Messenger à Mathilde Panot en ces termes (ça m'a soulagée de le faire ) :

"Votre complaisance coupable accentue le racisme et la division.
Il faut avoir le courage de se confronter au réel. Vous défendez une idéologie avec des valeurs, certes. Mais le problème est que vous faites du lissage en permanence pour dissimuler tout ce qui dépasse et dérange votre idéologie.
Ce faisant, vous trahissez tout le monde, y compris vos valeurs...
Vous êtes empêtrés dans vos propres contradictions. Comme pour le voile, traitant de fascistes ses opposants ici et d'amazones de la liberté les jeunes Iraniennes qui s'en débarrassent car pour elle, c'est un symbole d'oppression des femmes. Mais ça ne semble pas vous perturber outre mesure et vous continuez sur votre lancée.
Vous allez peut-être me rétorquer que les valeurs défendues là-bas ne peuvent être ramenées aux valeurs défendues ici car le contexte n'est pas le même. Alors que faites-vous du principe d'universalité ?
Enfin, comment qualifier autrement votre attitude que de malhonnêteté intellectuelle ou de politique politicienne ? Car c'est précisément ce que c'est."

21 octobre 2022

La barbarie gagne du terrain et se banalise en France

Yann Bizien

Il y a en France un continuum et une récurrence de violences qui nous donnent la conviction d’une société en train de se défaire. Il ne s’agit pas d’un fantasme ou d’un sentiment, mais bien d’une conviction face à la réalité d'une tragédie majeure avec la multiplication des égorgements, assassinats, crimes, mutilations, tortures, viols, vols, refus d’obtempérer, injures, menaces de morts, trafics, règlements de comptes et provocations.
La barbarie gagne du terrain et se banalise en France. Elle devient malgré nous, contre notre volonté, une donnée omniprésente dans notre quotidien.
La colère du peuple monte, car le pouvoir s’attache en permanence à éviter d’associer ce phénomène politique, historique, identitaire, culturel et de société à celui de l’immigration.
Cette colère gronde, car la violence légitime que tente de lui opposer l’État à travers sa Police et sa Gendarmerie est contestée par une grande partie de la gauche ("la Police tue").
Cette colère grimpe car le nombre d’individus étrangers et dangereux prêts à se jeter sur leurs proies a objectivement explosé dans notre pays du fait de l’immigration incontrôlée.
La colère s’est levée parce que nous recevons aujourd'hui la haine de ceux qui nous envahissent et qui entendent nous dominer et nous remplacer (voir ma vidéo publiée ce jour et les affirmations d’un jeune immigré sur son scooter qui affirme vouloir "niquer nos mères", pardon ce ne sont pas mes mots).
Nous ne pouvons plus être présent au mauvais moment et au mauvais endroit sous peine d'y laisser notre vie. Nous sommes quasiment devenus des "indésirables" chez nous.
L’État macronien est comme paralysé et impuissant. Il n’a plus, comme recours, que l’usage du verbe et des mots. Il cherche à déshumaniser, à culpabiliser et à disqualifier les français en colère à travers une contorsion rhétorique. Il en fait, avec la complicité des médias, des cibles politiques et des coupables.
Il y avait jusqu'ici cette colère sourde dans le cœur du peuple français « dépossédé » de tous ses attributs identitaires et culturels. En criant, il craignait les plaintes pour racisme et les tribunaux.
Aujourd’hui, il sort de son mutisme, avec la peur au ventre. Car cette violence ne va pas baisser. Bien au contraire. L’exécutif, décalé et déphasé, n'agit pas sur la cause, la laisse filer et faire ses ravages, sans l’assumer et sans s'excuser.
Ne faisons surtout pas « d’amalgames », et "pas de vagues". Continuons comme avant. Et notre destin nous échappera.
Il nous reste peut-être un espoir : il est impossible de tromper tout le monde, tout le temps. 21/10/2022

« Alger refuse de réaccueillir les Algériens qui sont en situation irrégulière en France »

Tribune publiée dans le Figaro du 21 octobre 2022, par Alexandre Devecchio et Guillaume Perrault.

Ambassadeur de France à Alger entre 2008 et 2012, puis entre 2017 et 2020, auteur de L'Énigme algérienne. Chroniques d'une ambassade à Alger (Éditions de L'Observatoire, 2022), l'ancien diplomate explique l'état d'esprit des autorités algériennes, qui refusent d'accueillir les Algériens résidant en France et visés par une OQTF. Et il expose ce que peut faire le gouvernement français sur ce sujet.

LE FIGARO. - L'affaire Lola attire l'attention publique sur les obligations de quitter le territoire français (OQTF), presque toujours inexécutées. Certains pays, en particulier l'Algérie, refusent de reprendre leurs ressortissants entrés ou restés illégalement en France. Pourquoi ?

Xavier DRIENCOURT. - Beaucoup de pays refusent de reprendre les clandestins, le Maroc comme l'Algérie, la Tunisie comme le Mali. À ce refus, plusieurs raisons. D'une part, j'ai souvent entendu à Alger un argument assez spécieux, brandi officiellement par les diplomates algériens dans des réunions à haut niveau, argument comme quoi ces irréguliers seraient le « fruit d'une certaine occidentalisation » , de notre « mauvaise éducation » , ils auraient été en quelque sorte « contaminés » par nos « mauvaises mœurs » et on ne tient pas à voir revenir en Algérie ces mauvais sujets... qui d'ailleurs rentrent au pays mal accueillis par leur entourage. Et on nous disait cela sans rire.

D'autre part, pour tous ces pays, pas seulement l'Algérie, cette émigration irrégulière de jeunes turbulents est aussi une variable d'ajustement démographique pour des pays dont 70 % de la population a moins de 30 ans ! Dans le fond, on nous « repasse » le problème en quelque sorte. Alors, les reprendre est un peu compliqué. Et puis, parfois, je dis bien parfois (mais j'ai entendu cela), on perçoit l'idée sous-jacente, en filigrane, que, dans le fond, tout ceci serait le résultat de la colonisation, ce serait en quelque sorte le prix à payer pour plus d'un siècle de colonisation...

Une partie des observateurs et de la droite appellent à dénoncer les accords franco-algériens du 27 décembre 1968. Que contiennent ces accords ?

Ces accords du 27 décembre 1968 ont été négociés et signés à une époque, celle des Trente Glorieuses, où la France cherchait, dans la foulée des accords d'Evian, à faire venir en France une main-d'oeuvre algérienne francophone. De ce fait, ces accords comprennent de nombreuses dispositions dérogatoires par rapport aux autres nationalités, y compris les Marocains et les Tunisiens : certificat de résidence de 10 ans, régularisation des sans-papiers facilitée, regroupement familial accéléré, conditions d'intégration dans la société française assouplies par rapport aux autres nationalités, visas étudiants assez généreux etc. Beaucoup de facilités donc au bénéfice des Algériens.
Pour autant, les accords de 1968 ne créent pas, pour un ressortissant algérien résidant en France, de dispositif dérogatoire et plus favorable s'il est visé par une OQTF. Les accords de 1968 portent uniquement sur les conditions d'arrivée et d'installation des Algériens en France.
Les autorités algériennes tiennent tout particulièrement à ces accords de 1968. Nous avons essayé à plusieurs reprises de les renégocier, la dernière fois c'était en 2011, et à chaque fois, les accords ont été maintenus et modifiés à la marge. On pourrait effectivement considérer que ces accords de 1968 sont dépassés, car le contexte politique et économique a changé et donc mettre fin à ce dispositif. Il faudrait se mettre autour d'une table avec les Algériens et, de bonne foi, revoir tout le dispositif. Ce sera difficile, car il faut une forte volonté politique ; cela provoquera une crise diplomatique avec l'Algérie. C'est un peu « l'arme atomique » dans nos relations avec Alger.

La France dispose-t-elle de moyens de pression ? Peut-on par exemple bloquer certains transferts d'argent privé vers l'Algérie venant de l'immigration, comme Arnaud Montebourg l'avait proposé avant de se rétracter ?

Autant cela peut marcher avec certains pays, autant avec l'Algérie cela me paraît inopérant. Les transferts privés bancaires sont peu nombreux car le dinar algérien est inconvertible. Deuxièmement, il existe un cours parallèle du dinar algérien, il existe un marché noir du dinar paradoxalement « officiel » en Algérie, qui se fait de la main à la main, en espèces. Et vous avez des sites internet qui indiquent la cotation parallèle de l'euro vs dinar. Par ailleurs, compte tenu de la forte communauté algérienne ou binationale en France, les transferts d'argent se font principalement dans les arrière-cafés de la Bastille, Saint-Denis ou Marseille pas par les banques ou Western Union. C'est un système de compensation privé entre un bistrot algérien et un particulier : je te donne des euros, au taux parallèle, contre des dinars que tu me donneras à Alger quand j'irai en vacances. Va-t-on contrôler tous les cafés kabyles de Paris ? Soyons sérieux.
En revanche, il y a une gamme de moyens d'action que nous n'utilisons pas. Les principaux, pour parler net, ce sont les visas : ceux-ci sont absolument nécessaires à la société algérienne et Alger est soumis à une très forte pression interne. Fermer le robinet des visas, ou réduire fortement leur nombre, comme l'a fait le gouvernement français à l'automne 2021, a été assez efficace même si c'est évidemment douloureux pour la population algérienne.
On pourrait aussi réduire l'accès au territoire français aux - nombreux - détenteurs de passeports diplomatiques, qui sont distribués assez largement dans certains pays (pas en Europe) et exonèrent leurs détenteurs de l'obligation de visas. Une diminution des visas étudiants est également possible. Après, il y a la question des biens acquis en France par des dirigeants algériens. Les visas et les accords de 1968 sont de fait le levier principal.

La suite des petites aventures du fils Biden

H16

Passionnante vie que celle de la famille Biden : pendant que le père, Joe, joue le rôle d’un président des États-Unis en pleine tourmente géopolitique, économique et probablement mentale, le fils, Hunter, s’occupe de ses nombreuses affaires dont une partie semble lui revenir actuellement au travers de la figure.

L’histoire remonte en réalité bien avant octobre 2020, le mois où la presse a fait des pieds et des mains pour camoufler l’existence d’un ordinateur portable ayant appartenu à Hunter Biden et dont le contenu dévoilait toute une cargaison d’actes clairement répréhensibles ; à l’époque et alors que les élections présidentielles approchaient rapidement, les informations divulguées par le New-York Post faisaient plutôt tache dans la campagne par ailleurs atone du candidat Joe Biden. Un fils qui fait absolument n’importe quoi, sur fond de drogue, de prostitution et d’affaires financières de plus en plus louches en Chine et en Ukraine, cela faisait beaucoup pour le candidat démocrate alors que les médias peinaient à déclencher le moindre enthousiasme pour le vieux briscard de Washington.


La presse française, égale à elle-même, faisait un remarquable travail de distraction et n’évoquait le sujet ni de près ni de loin ou allait jusqu’à corroborer les allégations farfelues de certains officiels qui entendaient prouver que l’histoire de cet ordinateur portable n’était qu’une énième intox russe (bien sûr, russe – évidemment, quoi d’autre ?).

Les élections passèrent, puis quelques mois et, petit-à-petit, les éléments rassemblés par la justice montrèrent que le portable, contenant des informations explosives, appartenait bien à Hunter sans le moindre doute. Tout comme le Russiagate qui démontra la partialité consternante des médias de grand chemin et leur parti-pris anti-Trump grossier (voire grotesque), les allégations d’intox russe concernant le portable d’Hunter Biden se révélèrent aussi fausses : sapristi, les soi-disant complotistes avaient eu, une fois encore, raison, à tel point qu’on voit même à présent des journalistes de CNN se retourner contre l’ex-patron de la chaîne d’information en continu et lui reprocher d’avoir choisi de cacher cette affaire.


Il faut dire que l’enquête au sujet de Hunter Biden continue de progresser et de prendre une tournure de plus en plus délicate pour l’actuelle Maison Blanche et pour Joe Biden : depuis mars de cette année, les médias grand public ont fini par admettre que tout ceci pourrait bien conduire le fils du président en exercice à se retrouver en examen.

Et si la presse française continue d’ignorer superbement l’affaire, il est intéressant de noter qu’outre-Atlantique, la presse est obligée d’évoquer un peu ce qui se passe tant les choses semblent assez mal s’enquiller, pour le fils comme pour le père dont un des partenaires d’affaires d’alors (on parle essentiellement de la période Obama) – un certain Tony Bobulinsky – commence à parler et à expliquer l’implication directe de Joe dans les magouilles manifestement frauduleuses de Hunter.

À présent, la possibilité même d’un procès détaillé (et probablement aussi peu médiatisé que possible) n’est plus guère remise en cause et la Maison Blanche en est réduite à faire une espèce de “damage control” quelque peu alambiqué.

Il faut dire que les accusations ne sont pas exactement du niveau d’un ticket de stationnement impayé : détention illégale d’arme à feu, achat, possession et usage de stupéfiants, fraude fiscale et détournement de fonds (pour plusieurs millions d’euros), voilà qui est déjà suffisant pour faire plusieurs procès bien remplis.

Bien évidemment, les même médias qui ont jusqu’à présent largement joué le dégonflement forcené de cette affaire continuent de tourner autour du pot et persistent à ne voir dans les informations de ce portable que l’expression d’un homme alors sous l’emprise de la drogue et de mauvaises habitudes de vie, vaguement répréhensibles sur le plan moral mais pas vraiment condamnables légalement.

Point de vue intéressant qui tend à s’effriter progressivement à mesure que les éléments et les témoins à charge s’avancent vers la justice qui doit maintenant à la fois montrer qu’elle reste impartiale malgré les accusations du camp Républicain, et chercher à déterminer l’ampleur des carabistouilles de Hunter dont le passif semble de plus en plus lourd.

Il y a ainsi une série de messages courts, échanges de textes entre le fils et le père (et d’autres membres de la famille Biden) tendant à prouver leur partenariat dans des montages financiers douteux avec la Chine et l’Ukraine.


À ceci s’ajoutent les éléments fournis au FBI par le sénateur américain Chuck Grassley qui montrent sans le moindre doute possible que la famille Biden (et ici sont directement cités Hunter et Joe) a signé un contrat pour 5 millions de dollars avec l’entreprise CEFC, directement liée au Parti Communiste Chinois ce qui, alors même que le père est maintenant président, contrevient directement avec les engagements pris lors de la campagne électorale. Au passage, le sénateur américain se demande pourquoi le FBI n’a pas jugé bon de poursuivre la moindre enquête à ce sujet… Enquête qui pourra largement s’appuyer sur les 459 crimes et délits de la famille Biden, à présent documentés dans le rapport MarcoPolo qui vient de sortir.

Bref, on le comprend : non seulement les complotistes et le New-York Post avaient bel et bien raison dès octobre 2020, mais en plus tout indique que Hunter est mouillé dans des affaires de plus en plus graves en Ukraine et qu’il y était pour le compte de son père actuellement président.

Alors que des élections de mi-mandat pourraient voir l’une ou les deux chambres parlementaires changer de camp et donc voir les Républicains l’emporter, on comprend que des enquêtes et un procès contre Hunter pourraient aller bien plus haut qu’une simple peine de prison pour le fils.

Il n’est pas impensable d’envisager alors un “impeachment” de Joe Biden qui aura alors tout le loisir d’invoquer pour lui-même le 25e amendement à la Constitution américaine, en raison de son état de santé (mentale par exemple)…

Aux États-Unis, les prochains mois pourraient donc être fort intéressants.