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3 janvier 2023

MEILLEURS VOEUX

Gabriel Nerciat

Bon, on ne va pas se mentir : comme chacun sait, l'année 2023 risque de ne pas être très fameuse sous nos cieux, à tous égards.

Mais ce n'est pas une raison pour déroger à la coutume, ou se morfondre dans le cabinet privé du désespoir.
 
Disons-nous plutôt que chaque bonheur fortuit, prémédité ou inattendu dans les douze mois qui viennent nous procurera un plaisir décuplé par rapport à ceux des années fastes.

Même l'oie innocente dont je dégusterai le foie dans un an (enfin, si tout va bien) connaîtra d'ici là ses heures voluptueuses ou insouciantes ; elle aurait bien tort de ne pas savourer la douceur du temps qui lui reste.
 
Donc, le plus sincèrement du monde, heureuse année à tous, chers amis.
 
Ne perdez jamais une occasion de joie, de volupté ou de bonheur.

DÉBUT DE L'ANNEE, FIN DE L'AMOUR

Gabriel Nerciat

Elle : Quoi, tu as souhaité la bonne année à mon ex ? Non mais ça va pas, la tête ?

Moi : Ben quoi, ce n’est pas parce que vous avez rompu que je dois forcément lui souhaiter malheur.

Elle : Mais c’est un salopard, un vrai connard en plus ! Tu devrais le savoir.
 
Moi : Tu ne disais pas ça il y a un an.

Elle : Il y a un an, j’étais encore amoureuse. Ce n’est pas la même chose.

Moi : Il fallait te faire vacciner contre l’amour ; c’était à la mode à l’époque.

Elle : Tu parles. A l’époque, j’étais naïve, et il en a profité. Et puis, ne crois pas : c’est un vicieux. Toi aussi, en fait, il se foutait de toi ; il ne pouvait pas te blairer. J’ai tout fait pour ne pas voir ce qui aurait dû me crever les yeux.

Moi : Mais non. Ce que tu aimais alors chez lui, c’est exactement tout ce que tu as appris à détester depuis. Il a modifié tes désirs et tes aversions, justement parce que tes goûts et ton caractère ont changé. Sans doute à cause de lui, certes, mais aussi à cause d’autre chose qu’il ne maîtrisait pas. Tu ne te connaissais pas assez bien, comme nous tous d’ailleurs, ou peut-être que c’est lui qui a fini par te connaître mieux que tu croyais te connaître toi-même.

Elle : Dis tout de suite que je suis une conne.
 
Moi : Quand il s’agit de nous et de nos sentiments, on est toujours un peu cons : on s’illusionne facilement sur ce que l’on veut ou ne veut pas. D’ailleurs, c’est toi qui l’as largué, non ? Pas l’inverse.
 
Elle : Il n’aurait plus manqué que ce soit le contraire.

Moi : Eh bien, tu vois, c’est bien la preuve que j’avais plus de raisons de lui souhaiter une bonne année qu’à toi. Pour toi, l’année commence assez bien, en fait. Tu es débarrassée de lui. Lui, c’est moins sûr.

Elle : Le pauvre chou. Tu vas le plaindre, en plus ?

Moi : Non, c’est moi que je vais plaindre. Tu ne m’as même pas souhaité une bonne année.

Elle : Va te faire foutre.

Dans la douceur hivernale, la météo sociale se dégrade brutalement

Yann Bizien

Règles de l'assurance chômage durcies à la veille de Noël, puis grève des contrôleurs de la SNCF, naufrage de nos boulangers, mesures d’urgence pour tenter de colmater les brèches sans traiter la cause du mal, médecins libéraux en crise, retour des Gilets jaunes sur le front, grèves annoncées sur une réforme des retraites prévue pour passer en force, les troupes ne sont plus tenues, le risque contestataire, social et politique augmente.
 
Le retour de l'inflation engendre des tensions majeures dans tout le pays. Pour le FMI, un tiers de l'économie mondiale va passer en récession en 2023, dont la moitié de l'Union européenne. Mais pas les États-Unis, qui sont pourtant la cause de nos difficultés et du chaos à l'est de notre continent.

Faire ses courses, faire le plein de son véhicule, prendre le train ou allumer tout simplement la lumière est devenu un luxe.
 
Les Français sont désespérés, exaspérés et à bout. Ils ne peuvent plus suivre et ils décrochent.
 
Même les esprits optimistes sont subitement gagnés par le doute.

D'où les inquiétudes du pouvoir sur la cohésion sociale et la montée du thème de l'unité dans les discours de vœux aux Français.
 
Nous sommes sur la pente d'un grand défi de cohésion, d’unité et d'avenir dans une société déjà poly fracturée avec un État en faillite.

Alors, allons-nous vers une mobilisation inédite, catalysée pour faire chuter un régime sans majorité absolue, en pleine déconfiture et en bout de course, ou s’agira-t-il de grands cortèges pour la forme ?

Car le citoyen a abandonné le champ politique. Il n’y croit plus. Il s'est enfermé dans une sorte de léthargie et ne se mobilise plus pour voter. Il est devenu avant tout un agent de consommation dont la priorité obsessionnelle est plus le pouvoir d’achat que la sauvegarde de la Patrie.

On a vu venir tous les germes du délitement et du naufrage français sans jamais avoir la volonté ni le courage de les traiter.

Le pouvoir redoutait cette échéance. Il multiplie les petites mesures et les petits chèques pour tenter d'acheter la paix et la tranquillité. Mais l’abîme est pourtant là, juste devant lui.

Yann Bizien

La préfète Marie Lajus a voulu faire respecter le droit et appliquer la loi. Mais elle a été disgraciée et "limogée" par le pouvoir sur insistance de quelques élus locaux soucieux d'ignorer la loi et le code de l'urbanisme.
 
Limoger : "Priver quelqu'un de son poste, de ses fonctions, en le déplaçant ou en le destituant" selon le Larousse.

J'ai connu des précédents. La méthode est brutale. Elle fait partie des attributs du pouvoir dans les ploutocratie autoritaires. Nicolas Sarkozy avait renvoyé de nombreux préfets.
 
Ce limogeage d'une préfète réputée professionnelle et intègre fait mal au cœur de tous ceux pour qui le droit et l'intérêt général signifient encore quelque chose face aux intérêts politiques, privés et particuliers.
Il est révélateur des priorités, de l'état d'esprit et du niveau de corruption de ceux qui nous gouvernent. Dans notre pseudo démocratie, ou dans notre république bananière, la malhonnêteté a encore de beaux jours devant elle, à tous les niveaux.

L’année 2023 va être violemment sobre

H16

Décidément, 2023 commence sur les chapeaux de roue et pas seulement parce que le premier janvier est tombé un dimanche : au vu des petites nouvelles passées discrètement, presque inaperçues, pendant la période des fêtes, voilà une année qui ne pourra qu’accumuler les bonnes surprises !

Mentionnons déjà l’arrivée, dès ce premier janvier, de la Croatie dans les pays membres de la zone euro : ayant fait le choix bizarre de rejoindre le groupe des pays européens qui se sont attachés un gros boulet à la cheville en espérant courir plus vite, la Croatie abandonne donc la Kuna pour l’Euro et pourra bientôt goûter aux joies des bidouilles infernales de Christine Lagarde, et ce alors que les taux d’emprunt des différents pays de la zone n’arrêtent pas de grimper et que l’écart entre les principaux pays (Italie, France, Allemagne) continue de croître gentiment. Alors que les dettes des pays concernés n’ont cessé de grossir suite aux dernières crises, on se demande un peu ce qui pousse la Croatie à venir rejoindre des pays comme la France notamment dont la santé économique laisse de plus en plus perplexe.


Et cette constatation n’est pas une simple figure rhétorique : des signaux évidents s’empilent calmement derrière les petits articles de la presse de grand chemin et, pour qui veut les voir, indiquent clairement l’état de délabrement avancé du pays.

On pourrait citer la dernière intervention d’Emmanuelle Wargon, l’actuelle présidente de la Commission de régulation de l’énergie, énième bidule chargé de fourrer ses doigts bureaucratiques boudinés dans le marché pas du tout libre et concurrentiel de l’énergie en France, par ailleurs passablement saboté par toute l’élite politique depuis plus de 30 ans et dont la corruption et l’iniquité sont en train d’exploser au museau de tous les Français dans l’odeur de prout gêné d’une classe dirigeante en dessous de tout.

Titillée par un gros micro mou radiophonique, Wargon a ainsi frétillé d’aise en expliquant que “l’appel à la sobriété énergétique” (lire : la propagande du rationnement) avait été entendu, constatant joyeusement que la consommation électrique avait baissé en France de 9% sur les quatre derniers mois par rapport à la même période l’année dernière. Concédant malgré tout que les températures clémentes de la fin d’année ont probablement aidé à réduire cette facture (non, sans blague !?), elle ne va tout de même pas jusqu’à relier cette baisse de consommation pourtant historique dans son volume avec un effondrement pourtant évident de l’économie française.


Pour elle (et d’ailleurs comme pour le reste du gouvernement, complètement aux fraises), il s’agit du résultat réfléchi d’un effort consenti par les consommateurs particuliers et les entreprises pour aboutir à ce résultat. Que c’est confortable ! Au moins ne s’agit-il pas du tout (mais non mais non) du résultat nettement moins glamour de l’évaporation de toute marge de manœuvre financière de la part des consommateurs particuliers qui, faute de pouvoir payer leurs factures, arrêtent de se chauffer purement et simplement, ou de la fermeture pure et simple d’un nombre statistiquement significatif d’artisans, de commerçants et d’industriels qui ne peuvent tout bonnement plus travailler.

Pour certains, rouvrir après les fêtes est un non-sens économique : les prix sont montés si haut qu’il n’est tout juste plus rentable de continuer à produire. Alors que Wargon y voit une sobriété qui s’installe, l’observateur réaliste verra des entreprises qui licencient, des artisans qui s’arrêtent et des commerçant qui ferment.

Et qui dit fermetures, licenciements et autres abandons de la part des entreprises dit aussi chômage : et alors que les journaux de révérence n’hésitent pas à louanger une baisse officielle du chômage en France, laissant certains ministricules évoquer sans pouffer des notions aussi grotesques que celle du plein emploi pour la France, les petits détails statistiques montrent quant à eux qu’à force d’éliminer différentes catégories de statistiques et de radier à tour de bras les demandeurs d’emploi, on ne peut en effet qu’obtenir des chiffres véritablement rosifiés mais plus trop en rapport avec la réalité tangible d’un pays qui s’enfonce.


Et qui dit chômage dit aussi augmentation de la misère : alors que Macron prétendait par son action améliorer le pouvoir d’achat des Français, tout indique qu’il est en train de le leur évaporer à grande vitesse. En témoigne l’augmentation de 17% sur l’année des vols à l’étalage, qui concerne surtout… du beurre, des morceaux de fromage, des boîtes de conserve ou des denrées alimentaires dont le prix ne dépasse que rarement quelques euros.

En somme, l’année 2023 n’a que quelques heures mais on sait déjà que la trajectoire n’est pas la bonne : les dettes accumulées ces dernières années sont devenues impossibles à porter, les déficits budgétaires abyssaux ne faisant que l’obésifier avec obstination ; les décisions politiques, géostratégiques et notamment énergétiques qui ont été prises ces vingt dernières années et surtout ces douze derniers mois portent à présent leurs fruits empoisonnés au point que même la remise en marche de toutes les centrales nucléaires n’épargnera pas aux Français de payer de façon exorbitante une énergie pourtant bon marché ; la lourdeur administrative, la bureaucratie galopante, l’absolu détachement aux réalités du pays des dirigeants français conduit l’ensemble de son industrie à la ruine complète.

Au-delà d’un numéro vert qu’on nous a pour le moment épargné (mais qui est probablement dans les cartons d’un de ces énarques en roue libre), le seul début de solution que cette bande de saboteurs (dont une partie est, il faut bien le dire, parfaitement idiote) parvient à émettre, est la distribution grotesque de chèques divers et variés attachés à l’habituelle usine à gaz de conditions et de démarches : comme un lapin Duracell de la fiscalité délirante, l’État prélève de façon de plus en plus frénétique des taxes et impôts toujours plus lourds afin de financer la distribution de chèques toujours plus nombreux, en lieu et place de réduire ses dépenses et ses ponctions.

Moyennant un peu d’enrobage rhétorique typique de la macronitude actuelle, l’année 2023 s’annonce donc être celle de la récession douce, la dépression amortie, du chômage apaisé et pour beaucoup, de la misère tranquille.



Le salut viendra de l’international

Gilles La Carbona

2022, une année d’infamie, où nous avons vu la réélection de Macron, contre toute logique. Juste avant, les sondages le donnaient en perdition, mais il a pu compter sur la bienveillance de la classique gauche et de la servile droite LR, pour garder le pouvoir et peut-être même sur quelques logiciels informatiques bienveillants. Aujourd’hui les mêmes s’offusquent de voir le « grand démocrate » qu’ils ont soigneusement gardé sur le trône, gouverner à coup de 49.3. Déjà le dixième d’affilé, rien que ça. Alors, heureux, tous ceux qui hurlaient comme des loups, que MLP représentait le fascisme et qu’il fallait absolument sauver la démocratie, les libertés et une certaine idée de la France. On aurait envie de rire face à l’étendue de cette naïveté, qui les a poussés à croire à ce discours éculé. Mais force est de constater que ces arguments ont fonctionné. Avec le RN, les gens avaient peur de la dictature. Ils ont voté contre le RN et ils ont la dictature.

La France possède une dette record, notre indépendance énergétique est détruite, l’inflation explose, grâce aux mesures contre la Russie. Les faillites et les chômeurs se profilent, la grande précarité guette et les retraites sont menacées. Le rang de la France au niveau international est réduit à néant, moquée, déclassée, elle ne représente plus rien, et notre armée, hors sa frappe nucléaire, n’est même plus en mesure d’assurer notre sécurité en cas d’attaque sérieuse. Sans compter avec l’insécurité galopante et une justice aux abonnés absents. La corruption a gangrené tous les rouages de la République, le niveau de censure de la parole est éminemment élevé et la France s’est distinguée dans les classements internationaux, en devenant une « démocratie défaillante ». Heureusement que nos amis gauchistes et Républicains étaient là pour sauver les principes fondamentaux de la république et de la démocratie, face au RN, censé être une menace. La macronie ment, trafique les chiffres, les données, reste sur des postures idéologiques, au risque ne nous entraîner dans un conflit avec la Russie, pays que notre brillant Le Maire devait mettre à genoux en juillet, qui était même en cessation de paiement, selon Macron, en août…

En 2022, les forces d’opposition de gauche et les LR ont permis au régime macroniste de poursuivre son œuvre de démolition de notre économie, des services publics, de l’enseignement et contribué à détruire ce qui fut bâti en 2000 ans. Ils ont seulement maintenu un système qui les engraisse au-delà de leurs espérances, et pour lequel il est normal qu’ils se présentent en défenseurs, peu importe que leurs électeurs en souffrent : insultés, méprisés, appauvris.

On peut légitimement penser que 2023 sera sur le même schéma, et qu’en-dehors d’un vote unanime des oppositions pour faire tomber Borne, il faille compter sur la chute de l’Ukraine et la faillite des institutions internationales classiques, qui nous ont conduits à la pire déchéance et crise de l’Occident, depuis la seconde guerre mondiale. Le bruit court que la Hongrie pourrait demander à quitter l’UE, si seulement d’autres pays pouvaient suivre cet exemple, nous aurions un début de solution. La Pologne, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, ont déjà pris quelques distances avec la dictature de von der Leyen. Qu’on ne se trompe pas, 2023 sera le début du démantèlement technique de l’Occident, la perte accélérée du monde unipolaire dominé par les US et le Dollar. Il n’y a que par l’écroulement du système actuel que nous devrions retrouver la liberté. C’est ce souhait que nous devons formuler, parce que nous n’admettrons jamais la défaite. Au RPF, nous souhaitons rebâtir la France du Concorde, du TGV, du France, du plein emploi, de la sécurité et de l’énergie bon marché. C’est notre souhait le plus cher pour 2023.


La liquidation planifiée…

Pierre Duriot

Il y a une forme d’affolement, en ce début janvier, sur les chaînes de télévision, devant les fermetures en cascade des boulangeries, emblématiques d’un mode de vie très français. Et les économistes de salons télévisés, qui auraient largement pu voir le coup venir, puisqu’au RPF nous en parlons depuis plusieurs mois, arborent des airs surpris devant la détresse des petits patrons, se rendant compte par là-même, que les entreprises de moins de 50 salariés représentent la majorité des emplois dans ce pays et que leur chute probable, pour cause d’impossibilité de paiement des factures énergétiques, va se solder par une hécatombe. Pertes d’emplois directs et pertes d’emplois induits, chez les fournisseurs, ou les petites entreprises de services, comme le nettoyage. Le crash est devant nous, mais pas loin devant.

Il n’y a pas d’aide, ou presque pas. L’aide est là, juste pour dire que le gouvernement fait quelque chose, mais en fait, ça ne suffira pas. La guerre en Ukraine, qui sert d’alibi, n’y est pour rien. Nos centrales sont là, elles continuent à produire notre électricité. Seulement, elle ne produisent pas pour nos entreprises, elles produisent pour des actionnaires, qui revendent à nos entreprises et tout cela, par décision de l’État et de Macron en particulier, qui pourrait mettre fin à ça et qui ne le fait pas. Il préfère sauvegarder les dividendes des actionnaires que les emplois des Français.

Sur les mêmes plateaux, on s’affole aussi des malades qui meurent dans les couloirs des urgences, une centaine en décembre, faute d’être soignés, faute même, d’être nourris. Là encore, nous avions, au RPF, largement anticipé cet état de fait. Nous avons rappelé que le licenciement des soignants non vaccinés allait peser, que les salaires de misère allaient plomber les recrutements, que l’importation de médecins du Maghreb n’était pas la bonne solution, que la suppression continue des lits allait rendre la structure inadaptée à la population. Philippe Juvin, en marionnette médiatique, affole les foules, dénonce l’effondrement du réseau hospitalier, mais refuse encore bec et ongles de demander la réintégration des soignants non-vaccinés, alors qu’il a été montré scientifiquement que la vaccination n’empêche ni la maladie, ni la transmission. Il n’a pas tout compris, ou alors, il préfère sacrifier les soignants plutôt que d’avouer qu’il s’est lui aussi, trompé. Alors il s’invente de fausses bonnes raisons.

Il ne faut pas être grand clerc pour savoir comment et pourquoi on en est arrivé là : il s’agit d’une planification, rigoureusement menée. Tout a été fait pour que l’électricité soit chère, comme tout à été fait pour que l’on ne puisse plus se faire soigner à l’hôpital. Cette somme de décisions allant dans le mauvais sens, depuis cinq ans et cette obstination, depuis un an, à ne pas vouloir redresser la barre, pire, à faire croire, par le discours et par de menus actes, que l’on redresse la barre, alors qu’en réalité, on finit de couler le navire, est criminel. Comment imaginer que le gouvernement Borne-Macron est nul au point de ne pas avoir vu arriver la faillite des PME étranglées par les prix de l’électricité ? Comment croire qu’il a été nul au point de ne pas comprendre que supprimer les lits, licencier les gens et fermer les services, allait permettre de continuer à soigner ? Il faut se rendre à l’évidence, sans la moindre once de complotisme, juste à l’épreuve des faits : ils l’ont fait exprès.