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31 janvier 2023

SCEPTICISME SOCIAL

Gabriel Nerciat

J’avoue qu’en dépit du succès indéniable et massif des manifestations organisées par les syndicats institutionnels depuis une dizaine de jours, j’ai du mal à prendre au sérieux le mouvement initié contre la réforme des retraites.

De loin, car je n’y participe pas, il me semble à la fois trop conventionnel et paradoxalement trop consensuel pour parvenir à ébranler en profondeur le pouvoir macronien, dont l’isolement a cessé de constituer la principale faiblesse.

Il me donne même l’impression de se résumer pour l’instant à une sorte de pantomime un peu académique ou convenue que la gauche se joue à elle-même, à travers la provisoire réconciliation de la CGT et de la CFDT, devant un public qui est à la fois bienveillant et secrètement résigné.

Car à vrai dire, il n’y a aucune raison pour que Macron cède aux pressions de la rue si elles se limitent à ce qu’elles sont aujourd’hui : le Banquier Président a été réélu pour un second et ultime mandat, et assez largement par ceux-là mêmes (Mélenchon, Rousseau, Jadot, Martinez, Berger, Autain) qui manifestent aujourd’hui contre un projet de réforme, certes parfaitement injuste et bêtement comptable, mais qu’il avait pourtant très clairement assumé et annoncé lors de la courte campagne présidentielle qu’il a menée l’an dernier.

Politiquement, Macron aujourd’hui ne risque plus grand-chose, sauf si une nouvelle insurrection comparable à celle des Gilets jaunes provoquait une crise de régime, mais actuellement je n’en vois pas du tout les conditions réunies : il est rare qu’on parvienne à déstabiliser ou à renverser un chef d’État en début de mandat, surtout quand ses oppositions sont divisées et se complaisent assez bien dans l’entretien de cette division (le week-end dernier encore, les mélenchonistes ont fait élire, à 600 voix près, dans une législative partielle de Charente, une candidate macronienne contre une députée sortante du RN).

En règle générale, j’ai toujours du mal à donner raison à des gens légers, inconscients ou versatiles, qui n’assument pas les conséquences de leurs opinions ou de leurs actes.

Car il n’y a pas eu seulement la confortable réélection de Macron en amont de cette contre-réforme. Sans cesse depuis vingt ans, les Français, même s’ils s’abstiennent de plus en plus dans les urnes, n’ont cessé de porter au pouvoir des présidents maastrichiens (plus ou moins) favorables à la mondialisation et à l’intégration européenne en mode ordo-libéral de type germanique.

Que croient-ils donc ? Qu’ils vont parvenir à maintenir un système coûteux et isolé de répartition des richesses ou des retraites dans un monde voué depuis quarante ans au libre-échange global et au cœur d’une nation à la souveraineté entravée ainsi qu’en proie au déclin démographique ?

Les hommes et les femmes de gauche ressemblent de plus en plus aux aristocrates de la fin de l’Ancien Régime, dont Rivarol disait qu’ils prenaient leurs souvenirs pour des droits. Or aucun droit n’a de valeur en soi ; il dépend d’abord des normes et des principes qu’une société se reconnaît comme étant les siens à travers le choix des élites qu’elle a chargées de les défendre.

Pour que Macron recule, il ne faut pas seulement des millions de personnes dans la rue, mais a minima que sa majorité parlementaire se divise, que les vieux crabes LR lâchent le texte, et surtout que les classes moyennes paupérisées des provinces périphériques, potentiellement majoritaires chez les actifs, et les étudiants des universités des grands centres urbains entrent résolument dans la danse, sans craindre de devoir exercer contre les élus proches du pouvoir un certain degré de violences physiques (couper l’électricité de leurs permanences, c’est vraiment le minimum requis, et en fait bien peu de choses).

Je me trompe peut-être, mais pour l’instant je ne vois pas ces conditions en passe de survenir.

Les Inconnus - La guerre



L’étrange aveu de Bill Gates…

Gilles La Carbona

Les aveux de Bill Gates, le 28 janvier 2023 dernier, devraient en effrayer plus d’un. Le milliardaire change brusquement de discours et annonce tout de go, que « le COVID n’est pas plus dangereux qu’une grippe, étant donné sa faible mortalité… ». Diable, nous aurait-on menti depuis le début ? Avec des accents d’une vraie fausse sincérité, il tente de se dédouaner des décisions dont il est largement à l’initiative, notamment de la vaccination. N’est-il pas le premier concerné dans l’élaboration des vaccins, ou dans la pression auprès de l’OMS, pour une vaccination mondiale obligatoire ? Face à l’explosion des effets secondaires, il est évident qu’il tente de faire porter le chapeau à d’autres.

N’oublions pas qu’il regrettait que l’Afrique ne se soit pas vaccinée à outrance ! Donc les complotistes auraient eu raison, impossible voyons, eux qui ont été chassés des réseaux, vilipendés, eux que notre gouvernement stigmatisait dans ses clips de propagande, lorsqu’il annonçait doctement qu’on pouvait discuter de tout sauf des chiffres et de dire que c’étaient les non-vaccinés qui se retrouvaient à l’hôpital, alors que c’était faux et que ça l’est encore. On se demande bien pourquoi aujourd’hui, il n’en parle plus, de ces fameux chiffres, qui prouvent une augmentation démesurée des myocardites, AVC, cancers foudroyants et bien d’autres joyeusetés… Il est même étrangement muet.

Une dictature ne commence jamais par des camps de concentrations, mais par le contrôle de la parole, de la pensée. Puis par l’éviction de toute opposition, par le clivage de la population. Ceux qui pensent bien, et ceux qui pensent dangereusement. Car c’était bien cela, et ça le reste encore par moment, si vous ne pensez pas comme Macron, vous pensez dangereusement, vous devez donc être insultés, mis au ban de la société, puis disparaître socialement.

Donc les confinements, les obligations vaccinales, prévues par les complotistes, qui donc, ne se sont pas trompés, tout ça fut un cirque inutile qui en plus, se transforme en un genre de génocide étalé dans le temps et dont nous commençons simplement à découvrir l’ampleur… Et Bill Gates, maintenant, nous fait ses révélations d’un air tranquille, sur le ton d’un : « Je me suis trompé, n’en parlons plus ».

Il a poussé tous les gouvernements à adopter des mesures ignobles et à faire injecter un produit expérimental à des millions de personnes, alors qu’il savait depuis le début tout ce qu’il nous raconte à présent. Il a forcé à la discrimination, à l’écroulement des économies, à l’inflation, dans un but qu’il devrait maintenant nous expliquer, puisqu’il a commencé les aveux. Notre gouvernement a suivi ces recommandations, il a menti, contribué à l’effondrement de notre pays, fait exploser notre dette pour rien, et le pire est qu’il continue.

Après de telles paroles, il est à souhaiter que la justice américaine l’arrête et qu’il soit jugé. Rien à attendre de la justice européenne et encore moins de la nôtre. Ni oubli, ni pardon, il faudra que tous les acteurs impliqués, rendent des comptes. Partout dans le monde le narratif covid s’effondre, il n’y a qu’en France qu’il subsiste. Le passe-sanitaire, l’obligation vaccinale, le refus des soins à ceux qui n’étaient pas injectés : en pure perte. Les hallucinants chiffres des morts, les hélicos envoyés pour transférer les malades, c’était de la mise en scène. Le rapport du ministère de la santé, quelques mois plus tard, publiait le vrai taux d’hospitalisés COVID, 5% au plus fort. Et le Conseil Constitutionnel d’avaliser les pires infamies.

Ces gens là ne doivent pas pouvoir s’en sortir, s’ils ont menti sur ce sujet. Pourquoi les croirait-on maintenant sur les retraites ? Sur l’Ukraine ? Et que dire de nos oppositions qui semblent plus complices que pressées de faire la lumière ?


30 janvier 2023

Vaccination ARNm et odeur de sapin

Vincent Verschoore


Le Dr Retsef Levi est un expert en analyse de risques pour le MIT. Il vient de publier une vidéo sur Twitter où, au vu des études d’impact disponibles depuis début 2021 en Israël et ailleurs, il appelle à l’arrêt immédiat de la vaccination type ARNm. Il estime que l’inefficacité et la dangerosité de ces produits, notamment pour les jeunes, est suffisamment démontrée pour en justifier l’arrêt total. Il appelle à une analyse en profondeur sur la manière dont toute une communauté « scientifique » a pu accepter d’imposer un produit aussi mauvais et aussi dangereux, mais aussi financièrement rentable pour ses promoteurs.
(Il faut cliquer sur le lien « pic.twitter » pour accéder à la vidéo, sur Twitter)

Toutes choses que nous, « complotistes » démonisés à la sauce « antivax » par la bien-pensance ségrégationniste, ignorante ou corrompue et ses relais politiques, institutionnels et médiatiques, dénonçons depuis le début de cette histoire. Ce blog a commencé à s’en inquiéter sérieusement au printemps 2021, avec par exemple l’article « Vaccination Covid: la catastrophe qui vient? » (1).

Sans désespérer

Les signaux d’alerte sont apparus immédiatement, soulignés par les changements dans le narratif officiel face à l’avancée du réel, mais sans jamais remettre en cause le fondement purement commercial (et mafieux) de cette vaste expérience agricole. La question de la corruption était déjà abordée en décembre 2021, dans « Vaccination Covid, le grand marché de la corruption. » (2).

Même si la plupart des gens ne veulent plus en parler, le scandale est énorme et ses effets, sur la santé comme sur la confiance envers l’institution, encore difficiles à évaluer.

Entre-temps, les covido-fascistes macronistes et assimilés refusent toujours la réintégration des soignants, pompiers et autres suite à leur refus de se soumettre à l’expérience des Dr Mengele 2.0 (3). Aucun soi-disant « médecin » ne semble regretter avoir touché 900 euros par jour pour faire de l’abattage vaccinal, au mépris de tout serment et de toute éthique médicale.

Aucun repentir ne semble filtrer des ordres miliciens de la Gestapass et des Kapos vérifiant les Ausweis attestant de l’enrichissement des Pfizer et autres Moderna via la corruption massive du politique et des institutions, à commencer par l’Europe et l’infâme Ursula von der Leyen.

Les gens et les systèmes ayant permis et facilité la mise en place de cet immense racket sont toujours là, et ils nous la refont aujourd’hui au profit du complexe militaro-industriel et de la « guerre » non plus contre le virus, mais contre le Russe tout court (4).

Aucun politique ne semble capable d’en tirer la moindre leçon, la soi-disant « opposition » se limitant à se lever demain (le 31 janvier) contre la politique de celui dont elle appelait à la réélection en avril dernier. Alors oui, c’est désespérant, mais la volonté de résistance existe, très clairement, sous diverses formes, et tant qu’elle existe rien n’est perdu.

Censure et Fact-checking

Les Twitter Files et quelques articles parus dans la presse mainstream dévoilent le système de censure intégré aux Gafam, et pilotés par l’establishment, à l’encontre de toute « pensée déviante » et contestation du narratif officiel par des gens pourtant hautement habilités à le faire, tels que l’épidémiologiste Laurent Toubiana ici (5) ou le Dr. Jay Bhattacharya aux USA, pourtant professeur à l’École Médicale de l’université de Stanford. Un médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en santé publique spécialiste des maladies infectieuses et de leurs effets sur les populations vulnérables.

De toutes évidence, le portrait-type du militant d’extrême-droite « antivax » perpétuellement dénoncé par les bien-pensants ségrégationnistes dont beaucoup, aujourd’hui, arborent sans doute fièrement les insignes du régiment Azov.

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Vous reprendrez bien un petit ver grillé ?

H16

Sapristi, les habitudes culinaires européennes évoluent de plus en plus vite ! La nouvelle a fait quelques remous sur les réseaux sociaux : depuis quelques jours, l’Europe autorise l’utilisation dans l’alimentation humaine de deux insectes à savoir le ver de ténébrion (ver de farine) et le grillon domestique.

En pratique, cette introduction d’insectes dans le catalogue des substances autorisées dans la nourriture humaine n’est pas nouvelle puisqu’il y a deux ans, en janvier 2021, l’Europe avait déjà autorisé les larves de scarabée molitor.

Ceci dit, cette tendance n’est pas anodine et montre que des industriels bien introduits poussent à la modification des régulations actuelles, alors que les habitudes culinaires européennes n’ont pas changé en la matière (et certainement pas en une petite poignée d’années).


Mais voilà : ces insectes sont actuellement parés de plusieurs vertus à commencer par leur bon rendement alimentaire puisque leur élevage nécessite, en comparaison des stocks animaux traditionnels (bœuf, cochon, poulet ou mouton par exemple), moins d’eau, moins de nourriture et moins d’espace, à masse alimentaire équivalente en sortie. Cela fait plusieurs années que différents rapports (de la FAO par exemple) s’empilent pour vanter les mérites de l’insecte à grignoter (sous toutes ses formes), tant pour réduire la faim dans le monde que pour minimiser les impacts des élevages sur l’environnement.

Il faut dire que ce dernier est devenu l’alpha et l’oméga des politiques actuelles dans lesquelles l’Homme ne doit s’inscrire qu’à titre accessoire, en visant son effacement complet à terme plus ou moins rapide. Dès lors, puisque seule une nature riante suffit, rendre l’humain heureux et bien portant n’est plus du tout une priorité et pour le nourrir, les insectes suffisent.

L’autorisation donnée, des farines vont donc être produites pour qu’enfin, des industriels puissent proposer des pains protéinés et autres gourmandises à base de grillon dégraissé et broyé. La presse, réagissant assez mollement à l’information, a produit quelques timides articles pour expliquer la nouvelle.


Et quand elle s’intéresse un peu plus à la question, c’est avant tout pour dénoncer les complotistes qui ne peuvent s’empêcher (quelle bande d’affabulateurs, ces complotistes !) de rapprocher l’émergence de ces nourritures alternatives des douzaines de recommandations pourtant publiques d’industriels, de milliardaires et autres acteurs influents qui n’ont de cesse de vouloir notre bien à coup de grosse réinitialisation et autres projets sociétaux plus ou moins rigolos dans lesquels – coïncidence – les insectes ont un petit rôle croustillant à jouer.

Comme les complotistes voient dans cette introduction chitineuse un projet mondialiste visant à éliminer petit-à-petit nos habitudes culinaires ancestrales, il était logique que les gens sensés, pondérés et bien comme il faut s’y opposent fermement en mentionnant avec forces quelques évidences : non, personne ne va vous forcer à bouffer de l’insecte, rien ne sera caché et la composition des mets qui vont les incorporer établira clairement leur présence, voyons voyons ! Comment en douter ? Comment imaginer un rapport, même lointain, avec la façon dont furent introduits les pass vaccinaux qui n’ont forcé personne à s’injecter des produits dont la composition précise n’est pour le moment connue de personne ? Il faut avoir l’esprit tordu (celui d’un complotiste, assurément) pour faire ce lien.


Dès lors, non seulement l’introduction très discrète de ces insectes dans notre régime alimentaire ne doit vraiment pas faire l’objet d’un débat public et s’il le faut, ce sera pour louanger l’idée générale et ridiculiser ceux qui se posent des questions.

C’est donc sans surprise qu’aucun spéciste n’est monté à la barre pour venir défendre les souffrances que ne manqueront pas de subir ces insectes ainsi exploités : s’il s’agit de dénoncer les élevages actuels, de lutter contre le viandriarcat blanc de droite, il y a du monde mais pour aller lutter contre les élevages de scarabées, il n’y a plus personne.

C’est aussi sans surprise que peu de personnes s’interrogent vraiment sur l’impact de ces nourritures sur la santé des humains en général, et ce, malgré l’existence de quelques études qui montrent bien les propriétés allergènes de la chitine, ou sur le fait, désagréable mais logique, que ces insectes comestibles sont régulièrement porteurs de plusieurs parasites dont une partie est directement transmissible et néfaste pour l’homme. Au passage, dans le règlement d’exécution de l’Union européenne en rapport avec cette nouvelle autorisation, on trouvera (page 6) mention dans la composition de ces farines la présence de cyanure avec un taux de moins de 5 mg/kg ce qui laisse une marge vaguement préoccupante lorsqu’on se rappelle que la DL50 du cyanure se situe justement dans cette fourchette (0.5 à 3 mg/kg).

Mais bon, il reste assez probable que ces nourritures seront relativement sans danger et ne subsisteront donc que les questions de coûts, de goût et de tabous alimentaires. Pour le reste, il va de soi que les autorités sanitaires sauront se montrer à la hauteur de cette nouveauté, comme elles l’ont amplement prouvé par le passé, n’est-ce pas.

On doit cependant s’interroger sur la pertinence réelle de cette tendance : on part en effet encore une fois d’un constat biaisé pour ne pas dire faux que l’environnement serait détruit par l’agriculture traditionnelle et les élevages animaux ; on persiste à croire de façon stupidement malthusienne que la population ne va faire qu’augmenter, alors que le doute s’installe de plus en plus sur les projections fantaisistes de l’ONU ; on insiste sur les avantages des élevages d’insectes en matière de faible production de dioxyde de carbone, alors même que ce gaz n’est ni responsable du climat, ni même polluant puisqu’il favorise en réalité l’augmentation de la couverture végétale de la planète.

Encore une fois, on pousse (à coup de subventions) et on favorise (par la règlementation) des idées construites sur des prédicats faux. Les lubies écologistes sont directement responsables de l’actuelle crise énergétique en Europe, en sabotant les efforts pour les énergies déjà présentes et en proposant des alternatives catastrophiques.

Ce sont les mêmes lubies écologiques qui poussent maintenant des vers, des grillons et des sauterelles dans nos farines. Alors, forcément, ça ne peut que bien se passer, n’est-ce pas ?


Ils consentent tous à la guerre

Gilles La Carbona

D’où viennent la cécité et le déni des dirigeants européens ? Mais les oppositions aussi, notamment en France, consentent à glisser dans cette folie. Persister à alimenter le régime de Zelensky en armes lourdes est non seulement une erreur, mais devient une faute qui aura des conséquences que ces dirigeants ne voient pas, ou au contraire qu’ils aspirent de leurs vœux funestes et secrets, ce qui serait encore plus dramatique. Comment prétendre que défendre l’Ukraine, c’est défendre nos valeurs ? Même la servile LCI le dit, ce régime est corrompu. La fortune personnelle de Zelensky augmente inexorablement et son épouse vient en goguette, à Paris, dépenser des mille et des cents dans les boutiques de luxe, en temps de guerre. Certes, mais la Russie n’avait pas à attaquer ainsi un pays souverain, ça ne se fait pas. Mais tuer 15000 civils russophones pendant 8 ans, ça se fait ? Oui, dans la matrice occidentale, qui veut que le terme de génocide soit à la discrétion du seul jugement de l’Occident. Donc un Russe, ou une population qui revendique sa culture et sa langue russe, peut se faire massacrer et l’Occident se range du côté des bourreaux. C’est donc ça les valeurs de l’Europe ? Poutine n’avait pas le droit, car tout de même il y avait des accords de Minsk, ceux justement que Merkel et Hollande ont révélé être une plaisanterie, simplement destinés à berner la Russie. Donc le mensonge et la filouterie sont aussi la grandeur de l’occident. Que de nobles valeurs.

Il y a un rappel historique, dans le constat de cette unanimité de notre classe politique, rangée derrière un régime ukrainien, dont le président chansonnier faisait l’apologie de Mein Kempf, tout en apprenant à son public à faire le salut nazi. Il est consternant de voir ces responsables politiques, refuser une observation sur la tournure réelle que prend l’aide militaire de l’OTAN. Il devient impossible de contester cette politique sous peine d’être taxé de pro-Poutine, ou de complotiste. La vérité a été énoncée, le cadre fixé, dès lors toute contestation est promise aux feux des critiques du pouvoir, à l’anathème des journalistes subventionnés ! Où est passé l’esprit critique ? Cet absolutisme est effrayant.

Les vraies valeurs de l’Occident et notamment de la France, seraient de tout faire pour que la paix revienne. Or il n’est question que de prolonger la guerre. Point de table ronde, point de négociations, la guerre totale et jusqu’au bout. Mais au bout de quoi ? D’où vient cet acharnement à refuser la paix si ce n’est que de poursuivre frénétiquement un combat idéologique qui ne peut effectivement cesser qu’avec la disparition d’au moins un des belligérants ?

Les observateurs militaires qui ont l’honnêteté de regarder les choses en face, expliquent que sur le terrain, la Russie va continuer à gagner. La livraison de chars lourds, et même d’avions, c’est la nouvelle lubie de la France, qui s’engage de plus en plus pour livrer des Mirages 2000, ne changera rien au niveau de la guerre en Ukraine, mais pourrait bien tout changer pour le reste de l’Europe. Tout cela alors que cette aide militaire n’arrive pas particulièrement sur le terrain, qu’elle se retrouve même sur le marché international des armes.

L’escalade va crescendo et notre parlement ne fait rien. Nos députés ineptes et endormis, laissent Macron décider seul du sort de la paix en Europe et de l’intégrité de notre territoire. À quel moment vont-ils lui demander des comptes ? Que faudra-t-il qu’il décide pour qu’ils daignent s’immiscer dans la partie et lui dire : « nous devons donner notre avis ». Tout est fait pour que nous soyons mis devant le fait accompli. Les armes, tout le monde en donne, donc nous aussi.

Il va venir un moment, l’instant de trop, ou les différentes décisions feront que nous serons dans la situation ou la farce de la non belligérance ne sera plus tenable et ou l’évidence voudra que nous n’ayons plus d’autres choix que d’officialiser notre entrée en guerre avec la Russie. Tout ça sous l’œil complice de nos représentants qui depuis le début de ce conflit laissent Macron seul à la manœuvre, que ce soit au niveau de l’aide financière, ou au niveau des livraisons de matériels de guerre. Aujourd’hui on parle de livrer des Mirages 2000, et demain ce sera quoi ? Macron, insidieusement, prépare les esprits à ce point de non-retour, celui où il nous faudra envoyer nos soldats.

Il est urgent que les parlementaires se préoccupent de ce problème et cela devient une priorité. Demain il sera trop tard, c’est la paix en Europe qui est en jeu, et nos vies. Nos sorts économique et militaire, dépendent de cette bande d’apathiques parlementaires, obnubilés par la préservation de leurs avantages, alors qu’ils devraient demander l’activation de l’article 35 de la Constitution, qui leur permettrait d’avoir leur mot à dire. Non, ils sont là, tétanisés par on ne sait quoi, à regarder le pays aller inexorablement vers la guerre. Réveillez-vous !

29 janvier 2023

« Plus jamais ça »

Catherine Gaillard

Cette phrase revient, toujours la même, comme un mantra : "plus jamais ça" ou "n'oublions jamais".
Oublier ? Qui pourrait donc bien oublier ?
"Plus jamais ça" on le sait bien, ce n'est qu'un vœu pieux, une formule magique qui permet de se tenir à distance de "l'événement" au fond... Il est tellement insupportable.
J'ai vu, comme d'autres, comme il était si facile, aujourd'hui encore, de retourner une partie de la population contre une autre, d'ostraciser tout un groupe, lui retirer la liberté de circuler, l'empêcher de continuer à aller gagner sa vie et celle de sa famille, l'insulter quotidiennement dans les médias, y compris de la part d'un président de la République ! Et tout ceci étant apparemment considéré comme chose normale. J'ai même entendu parler de camps, d'inoculations de force, je n'ai pas rêvé, nous n'avons pas rêvé ! Certains d'entre-nous n'ont pu ni voir ni accompagner leurs parents dans leurs derniers moments ! J'arrête ici, pourtant il y a tant à dire... Et les gens qui ont préconisé tout ça sont toujours aux responsabilités aujourd'hui, tiennent toujours le crachoir au gouvernement, dans les médias, sur les réseaux sociaux... D'autres encore ont l'air à peine au courant, à peine conscients de ce qui s'est véritablement passé. Donc, le "plus jamais ça" je n'y croyais déjà pas, mais j'y crois encore moins aujourd'hui. Attention, est-il utile de le préciser, mais je pense bien que ça l'est, évidemment je ne compare pas les deux "situations", je dis juste que nous sommes, êtres humains, toujours les mêmes, nous n'avons pas progressé.