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16 décembre 2023

Novak Djokovic
Interview accordée à 60 Minutes sur CBS (extraits)


- La force mentale semble être votre plus grand don.

Je dois vous corriger. Ce n’est pas un don. Cela vient avec le travail.

- Vous travaillez votre mental comme vous travaillez votre service ?

Absolument. Il y a différentes techniques. La respiration consciente est une partie importante dans les gros moments de tension. Je donne l’impression d’être imperméable mais il y a une tempête à l’intérieur, croyez-moi. La plus grosse bataille est avec soi-même. Vous avez des doutes et des peurs. Je le ressens à tous les matches.
 
Je n’aime pas cet état d’esprit que je vois beaucoup dans le sport où l’on dit : « Ne pense qu’à des choses positives, soit optimiste. » Il n’y a pas de place pour l’échec, pas de place pour les doutes. C’est impossible ! Tu es un être humain. La différence entre les plus grands champions et ceux qui ont des difficultés à atteindre le plus haut niveau est la capacité à ne pas rester dans ces émotions trop longtemps. Pour moi, c’est très court. Dès que je les ressens, j’en ai conscience, peut-être que j’explose, que je crie, peu importe, mais ensuite je suis capable de rebondir et de me recentrer.
 
La quantité de pression et de stress est tellement plus élevée si vous avez le public contre vous. La plus grande partie de ma carrière, j’étais dans un environnement hostile. J’ai appris à évoluer dans cet environnement et certains pensent que c’est mieux pour moi si les gens ne m’aiment pas car je peux jouer mon meilleur tennis. C’est arrivé mais j’apprécie plus d'être dans un environnement où je suis soutenu.

Les sondages du néant et de la course à l’abîme

Maxime Tandonnet


« Le Rassemblement national arriverait en tête avec 28% des intentions de vote aux élections européennes de 2024, selon un sondage Ipsos et Sopra Steria en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde, publié samedi 16 décembre. Un chiffre en hausse de quatre points par rapport à juin. À la deuxième place, la liste Renaissance affiche 20% d’intention de vote selon ce même sondage. En troisième position, la liste conduite par Raphaël Glucksmann (Place publique), en passe d’obtenir l’aval du Parti socialiste, rassemble 10,5% des intentions de vote, devant celle des Écologistes (9,5%) et de La France insoumise (7,5%). Enfin, Les Républicains affichent un score de 8%, selon cette enquête d’opinion. Le sondage a été réalisé sur un échantillon 11 691 personnes. Les intentions de vote sont calculées parmi la part des sondés certains d’aller voter, soit entre 41% et 45%. La marge d’erreur va de 0,2 point à 1,1 point de pourcentage. »

D’abord, il importe de diviser au moins par deux les scores affichés pour tenir compte de l’abstentionnisme prévu et se faire une idée de la véritable popularité des partis. Le RN à 14% de l’électorat, n’a rien, contrairement, aux commentaires dominants, d’une « poussée irrésistible » venue des profondeurs du pays à l’image des grandes poussées nationalistes du XXe siècle. C’est un mensonge et ce niveau sondagier de 14% de l’électorat est une constante depuis des décennies. Le parti gouvernemental à 10% est un score misérable qui montre l’extrême impopularité de l’équipe au pouvoir. 1 Français sur 10 serait prêt à soutenir le parti du chef de l’État : pas de quoi pavoiser. Quand au PS, il gagne à la marge ce que perd LFI à la suite de son naufrage idéologique. Rien de bien nouveau non plus.

La vie politique française est devenue un jeu d’illusion grotesque fondé sur l’émotionnel. Elle consiste à afficher dans l’écran de télévision un petit bonhomme télégénique de moins de 40 ans, moins de 30 encore mieux, gendre idéal au coup de menton mussolinien facile, n’ayant jamais travaillé, jamais assumé la moindre responsabilité, pur militant politicien, jamais œuvré en dehors de la politicaille et donc totalement déconnecté du monde des réalité, un petit frimeur de cour de récréation en somme, pour glaner quelques points sondagiers, tout dans la gueule, rien dans l’intelligence ni même le caractère. Croyez moi SVP : l’aptitude à donner des coups de menton virils à la télévision ne préjuge en rien du sens de l’État, du courage et de la vision. Et je dirais même le contraire. L’ère des petits coqs de la basse-cour politico-médiatique est venue.

Pendant ce temps le pays souffre et décline irrésistiblement : dette publique, violence sanglante, prélèvement obligatoires, chaos social, pauvreté, logement, niveau scolaire, santé, énergie, pouvoir d’achat, immigration… Nulle part la scène politique actuelle n’offre aujourd’hui le moindre signe d’espoir, la moindre lueur positive. Le pays est gagné par un immense dégoût. Et sans doute n’avons nous pas encore atteint le fond de l’abîme. Il faut une révolution pour restaurer la démocratie française.

MON SUICIDE, MA DIGNITÉ, MON DROIT (ne manque que la musique de Loulou Gasté)

Gabriel Nerciat

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Sur l'euthanasie, je crois que je viens d'avoir une bonne idée.
Je suis en effet partisan de sa légalisation, mais pour une durée n'excédant pas vingt-quatre heures.
La mise à mort, douce et médicalisée, des patients, malades ou non, jeunes ou vieux, lassés de persévérer dans leur être commencerait juste après minuit et s'achèverait au cœur de la nuit suivante.
Pour ce qui est de Line Renaud, on ferait comme dans le film de Bertrand Tavernier avec Romy Schneider : un caméraman déguisé en infirmier filmerait son départ tant attendu sur fond sonore de ses plus grands succès.
Ce serait émouvant, non : on serait enfin sûrs avant d'aller se coucher que plus jamais l'exaspérante étoile des neiges qui ne voulait pas fondre ou la cabane canadienne avec son écureuil plus vieux que Mathusalem ne viendraient désormais nous importuner.
Quant à la pauvre Françoise Hardy, je n'ai vraiment rien contre elle, au contraire, et je veux bien croire que les maux qu'elle endure n'ont vraiment rien de très plaisant, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a une certaine indécence – pour ne pas dire une indécence certaine – à voir des stars d'un âge canonique exiger par voie de presse que le suicide devienne un droit subjectif inaliénable garanti par la loi et les services diligents des disciples d'Esculape qui n'ont pas été formés pour ça.
Pourquoi ? Parce que Line ou Françoise le valent bien ? Parce que c'est censé faire pleurer dans les chaumières, entre le Téléthon, les victimes supposées de Gérard Depardieu et la guerre en Ukraine ?
Ce ne serait pas quand même un peu de la récupération, comme on dit sur BFM-TV ou sur la télévision d'État concernant d'autres sujets (sur C-News aussi, d'ailleurs, si l'on en croit Pascal Praud et William Goldnadel) ?
Parce qu'il faut absolument céder à tous leurs derniers caprices, comme si endurer l'épreuve ultime de l'agonie, c'était vraiment trop demander pour ces dames qui ont vécu pendant des décennies au coeur fastueux de la Société du Spectacle, et qui n'ont visiblement pas le cran nécessaire pour tirer elles-même le rideau le moment venu ? Moi c'est l'œuvre en Pléiade de Montherlant que j'offrirais à Line Renaud, plutôt qu'une seringue de poison...
Le bourgeois progressiste moderne veut maîtriser et ordonner sa propre mort, même pas comme Caton d'Utique qui demandait à son esclave préféré de lui planter une épée dans le ventre après la victoire de César, mais tout simplement aux frais du contribuable, après avoir entamé le lugubre refrain des droits individuels indéfiniment extensibles jusqu'à l'infini (dans le domaine privé ou biologique comme dans le domaine fiscal ou législatif).
Il y a des gens, vraiment, qui ne gagnent rien à vivre trop longtemps.
Sur cela au moins, nous sommes bien d'accord.

Finalement, les bricolages ARNm ne marchent pas top

H16

15/12/2023 - Le 6 décembre dernier, une étude majeure parue dans Nature et, à ce titre, examinée par des pairs, a fait mention d’un petit souci découvert dans la technologie d’ARN messager, cette fameuse technologie actuellement utilisée dans des produits sûrs, efficaces mais qui ne parviennent pas à éviter l’infection ni la transmission d’un virus qui ne sort surtout pas d’un laboratoire chinois.

Cette étude, assez technique, a été largement résumée dans un article du Telegraph qui explique en substance qu’une personne sur quatre ayant reçu la fameuse piqûre Pfizer a “développé une réponse immunitaire inadéquate”, ce qui est un délicat euphémisme pour dire que le produit ne faisait pas réellement ce qu’il était censé faire (et on ne parle pas de lutte contre l’infection et la transmission ici, de grâce, oubliez ça).


En pratique, l’étude en question explique qu’un ingrédient nécessaire à ces concoctions (la 1-méthylpseudo-uridine) provoque lors de son utilisation au sein des cellules un problème malencontreux : il perturbe la traduction de l’ARN en “glissant” de temps en temps. Au lieu de produire la protéine de pointe prévue, ces “minuscules” erreurs de traduction créent… d’autres protéines (à hauteur de 8% apparemment), nouvelles, plus ou moins amusantes et de façon aléatoire ce qui empêche de prédire ce qui va réellement sortir de la cellule. Ceci semble se produire dans un quart à un tiers des cellules (et non un tiers des patients comme le Telegraph le rapporte de manière erronée).

Le souci, c’est qu’il y a des trillions de paquets d’ARNm dans chaque injection miraculeuse. En somme, chaque personne injectée subit potentiellement ces erreurs de production. Comme ce genre d’injection et de procédé est relativement nouveau (il n’est en place que depuis 2021), personne ne peut prédire quels types de problèmes ceci peut causer, notamment parce que ça n’a jamais été testé auparavant. Pour un produit dont les politiciens ont seriné qu’il était le mieux testé et le plus sûr de l’histoire de l’Humanité, on a vu mieux.


L’étude martèle, d’un bout à l’autre, qu’il n’y a (pour le moment) aucune preuve directe que ces productions non contrôlées chez l’homme, générées par BNT162b2, sont associées à des effets indésirables, et elle en profite pour noter qu’il est donc très important, pour garantir le bon fonctionnement de cette technologie, de corriger ce problème par exemple en modifiant la séquence d’ARNm concernée afin de réduire ces événements de “décalage des ribosomes”.

En effet, mais cela va demander du travail : on se souviendra que l’utilisation de la pseudo-uridine est nécessaire pour éviter que l’ARN en question ne soit systématiquement détruit trop tôt par les cellules du receveur. Dès lors, ou bien on trouve un moyen, cette fois-ci efficace et sans bavure, pour que ce vecteur génétique parvienne dans la cellule sans être détruit, ou bien on s’expose à des productions mal maîtrisées de protéines non désirées.

Au passage, l’intégralité de l’étude a été rédigée pour passer au travers des fourches caudines de l’examen par des pairs résolument peu enclins à accepter l’idée que tout ceci serait un bricolage aboutissant à une grosse erreur médicale. Au début, le lecteur conclut (à tort) qu’elle est même une magnifique apologie du procédé mis en place, d’autant qu’à chaque fois qu’ils en ont l’occasion, les vingt auteurs décrivent avec optimisme l’avenir radieux de cette technologie de l’ARNm… une fois que ce petit problème gênant (et irrémédiable) aura été éliminé de la formule. C’est ainsi que l’étude n’a pas été censurée et a été publiée.

Cependant, on peut lire ceci de l’un des auteurs de l’étude (Anne Willis) :

Ces résultats sont particulièrement importants (…) pour la conception et l’optimisation de futures thérapies basées sur l’ARNm afin d’éviter les erreurs de traduction qui peuvent diminuer l’efficacité ou augmenter la toxicité.


Eh oui : lorsque la séquence n’est pas lue correctement, il se pourrait que le procédé qui a déjà été injecté des milliards de fois produise des erreurs de traductions qui “peuvent diminuer l’efficacité, augmenter la toxicité” du résultat. Sans blague.


C’est un peu comme si une usine de saucisses produisait des saucisses la plupart du temps et, le reste (minoritairement mais de façon tout à fait visible), produisait de l’air chaud neutre et des poisons plus ou moins violents (mélange au hasard). Si l’on peut se rassurer en imaginant que ces poisons sont rares, on peut néanmoins s’inquiéter sur le taux général de fiabilité. Est-ce suffisant ?

Et est-ce suffisant alors que – sans aucun rapport bien évidemment, mais avec une insistance maintenant préoccupante – on observe dans les données démographiques des populations massivement injectées des tendances inquiétantes ?


On a heureusement ici l’explication habituelle et réconfortante d’une simple coïncidence qui a le mauvais goût de se répéter partout en Occident mais qui, les experts sont formels, ne veut rien dire de particulier. Les actuaires, qui doivent payer les polices d’assurances de personnes subitement décédées dans la force de l’âge et qui doivent donc remettre en cause leurs tables de mortalité pour tenir compte de petits écarts constatés récemment en seront pour leur frais.


Et de toute façon, au grand soulagement des autorités, la confiance des Français dans leur système de soin, dans les autorités médicales et dans la fiabilité de l’actuel procédé ne fait aucun doute. Ou presque. La campagne de vaccination lancée en fanfare en octobre dernier a démarré sur les chapeaux de roues et a été un tel succès qu’on n’évoque plus du tout la question ni dans les journaux, ni dans les hôpitaux, ni même en famille.

Les fêtes approchent et les coïncidences se feront donc suffisamment rares pour ne pas être évoquées lors des repas de famille.


Macron est déjà entré dans l’Histoire

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français (RPF)


15/12/2023 - À quelques années de la fin de son dernier mandat, Macron se demande, paraît-il, comment il pourrait entrer dans l’Histoire ? Dernier avatar d’un président s’attaquant à tout et n’importe quoi, bille en tête et abandonnant la partie dès que la réalité de l’échec lui devient insupportable. Toute la question de ces deux quinquennats, oscille entre deux thèses. Les uns, comme Etienne Chouard, expliquant que ce qu’il fait devient clair, si on part du principe qu’il est là pour détruire le pays sur commande. Auquel cas on comprend les échecs en cascade qui ont déstabilisé le pays et l’ont réduit à un rôle de figurant économique et diplomatique sur la scène internationale. D’autres, comme beaucoup d’opposants, estiment qu’il est simplement incompétent, entourés d’incompétents, plus incompétents que lui, afin qu’il puisse rester le patron. S’en suit une interminable série de bévues, boulettes, mauvais choix, non-sens, qui nous amènent à la ruine d’à peu près tout ce qui faisait le bonheur de vivre en France.

L’affaire était mal emmanchée avec le scandale Alstom, lequel n’a finalement pas pu éclater suffisamment fort pour déstabiliser le pouvoir. Puis, les Gilets jaunes et petit à petit, les ministres mis en cause, ou en examen, les scandales d' « amis » de la macronie, avec Ferrand, El Guerrab et bien d’autres. Le Covid et sa gestion calamiteuse, les scandales liés au Covid, le Rivotril mortel de Véran, les mensonges en série sur l’efficacité des vaccins, des médicaments, des confinements… les dispositions carrément hors la loi, mais qui passent quand même avec Fabius, le responsable mais pas coupable du sang contaminé à la tête du Conseil Constitutionnel, qui avalise à peu près tout, même quand ça n’est pas constitutionnel. Le gouvernement le plus cher, avec un nombre de ministres record, des plafonds de fonctionnement explosés, pour l’Élysée, le record de mises en examen, les nominations entre amis et les recasages dorés, comme Castex à la RATP. Pour la partie institutionnelle… et on en oublie.

Pour les services publics, mêmes constats. L’hôpital à bout de souffle, une reprise en main des médecins, empêchés de prescrire pendant l’épisode Covid, des personnels licenciés en dehors de toute forme de déontologie, les millions de Français sans médecin traitant, une pénurie chronique de personnels, une gestion calamiteuse et hors de prix. L’école, avec désormais, des professeurs menacés, un niveau scolaire abominable, une pénurie de jeunes professeurs et l’impossibilité même d’enseigner correctement dans les quartiers les plus difficiles. À la clé, des pertes de compétences qui se font ressentir dans tous les domaines industriels. Une justice au fonctionnement particulier, avec laquelle les uns, issus de l’immigration arabo-afro-musulmane, bénéficient d’une mansuétude et de remises en liberté incompréhensibles, qui fait que l’on retrouve des récidivistes dans de nombreuses affaires sordides de viols, coups de couteau, affaires de drogue, meurtres, règlements de comptes et attentats. Pendant que d’autres, natifs solvables, se voient méthodiquement poursuivis jusqu’en enfer pour des infractions routières mineures, ou des faits dérisoires, sans commune mesure avec ceux des « invités ».

Les finances, avec un déficit record, une désindustrialisation record, un déficit du commerce extérieur record, des faillites d’entreprises record, un budget de l’État devenu ingérable, dans lequel la dette est devenue le principal poste de dépense. Des chiffres du chômage trafiqués, devenus tellement mauvais que même les artifices ne suffisent plus à les masquer. La note de la France qui échappe à la baisse par miracle, une surveillance par les instances économiques européennes et l’ensemble des indicateurs dans le rouge, dès aujourd’hui, à plus de trois ans de l’échéance présidentielle, sans compter les augmentations à venir de l’énergie, le futur coût des Jeux olympiques, les dépenses sociales en explosion. Les agriculteurs dans la rue, dont personne ne parle et des catégories socio-professionnelles quasiment toutes au bord de l’explosion. Déficits tous azimuts donc, malgré une fiscalité record, dans un hexagone devenu champion toutes catégories des prélèvements, sur la propriété et le travail et passé de la 6ème à la 25ème place en termes de richesse par habitant. Les rares qui réussissent encore, le font dans l’adversité, écrasés par les taxes et les normes, et la plupart du temps, sans faire appel à l’État.

Macron, c’est aussi plus de trois millions de migrants, pour la plupart, des hommes, arabo-afro-musulmans, une main-d’œuvre peu diplômée, cantonnée à des tâches subalternes… quand elle travaille.

C’est aussi une France déclassée au niveau international, avec un pays qui ne pèse plus rien dans les négociations de paix, où que ce soit, plus rien non plus au niveau économique. Le président, totalement ignoré, humilié régulièrement lors de sommets, quand il n’est pas pris en photo, ivre, dans une boîte de nuit africaine. Après avoir fermé Fessenheim, il s’en va à la COP28, expliquer qu’il faut mettre du nucléaire partout, au comble du « en même temps », qui aura été le fil rouge de ses mandats sans vision et sans moyen. Le corps diplomatique défait, la politique africaine en déshérence, le départ la queue basse des militaires de Barkhane, des manifestations anti-françaises dans les pays d’Afrique et un président de l’île confetti des Comores, qui se paye notre tête. Un acharnement européen et français à aider l’Ukraine, alors que la guerre est perdue et que l’économie russe fait de meilleurs scores qu’attendus pour l’année 2023, avec un Poutine sûr d’être réélu : l’Europe de Macron et von der Leyen a eu tout faux et elle s’entête.

Macron donc, cherchant un universalisme impossible, pour laisser une trace dans l’histoire de l’humanité, ne devrait pas se donner ce nouveau souci. Il est d’ores et déjà entré dans l’Histoire de France, comme le président de tous les records négatifs de la Cinquième République. Le Général de Gaulle ne reconnaîtrait ni son pays, ni sa Constitution. Les natifs de l’époque du Général de Gaulle non plus, ne reconnaissent plus leur pays, celui du Concorde, du France, de la Citroën DS, des ingénieurs Bertin et Leduc, du Mirage IV, de Marcoule, du TGV, des Chantiers navals, du Quai de Javel et des liesses du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Ce pays exportait du savoir, de la sagesse et des richesses, il importe désormais de l’incompétence, de la pauvreté et de la sauvagerie.

Mardi 19/12 : la censure au vote…

Pierre Duriot

À envoyer à vos députés, à qui on va tenter, mardi, de faire voter l'interdiction de toute critique de la gestion du Covid et des vaccins.

Madame Monsieur le député
Mardi 19 décembre 2023 vous allez devoir voter le projet de loi « contre les dérives sectaires créant un délit de provocation à l’abandon de traitement médical : les risques pour la liberté d’expression. »
Dans ce projet de loi un nouvel article doit être inséré dans le Code pénal ainsi rédigé : « est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptibles d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique ».
Cela reviendrait à emprisonner aujourd’hui des éminences scientifiques qui ont émis des doutes sur les traitements officiels et seuls autorisés pendant la crise COVID. Les risques pour la liberté d’expression ne sont pas dans l’interdiction d’un débat contradictoire sur une thérapie, mais bien celle d’en discuter les effets ou les alternatives. On ne protège pas systématiquement en interdisant. Ce texte semble destiné à sanctuariser une version officielle de la science, qui par définition ne peut être décrétée par un pouvoir. L’histoire est remplie de ces fausses visions, dont la plus célèbre est celle d’un Galilée condamné à se taire sur l’héliocentrisme sous peine de finir sur un bûcher. Staline avait usé d’un tel procédé, est-ce là le virage que vous souhaitez donner à notre République ?
La manipulation sémantique pratiquée par le régime macroniste conduit à obliger au silence et à l’obéissance, sur ces sujets, pour protéger la liberté d’expression. Comment pouvez-vous tolérer, ou croire, que l’on prétende défendre la liberté de parole en l’interdisant ? S’il faut protéger des personnes faibles contre les charlatans, des lois existent déjà et les coupables, qui exercent de manière illégales, se trouvent régulièrement condamnés. Cette loi, si vous la votez ne s’adressera pas seulement à de pseudo-médecins, mais bel et bien à des professeurs et chercheurs, qui font leur travail et expriment un doute, voire mettent en gardent sur des bases scientifiques, non sur des délires ou des divagations invraisemblables, sur les risques éventuels qu’ils découvrent. Le gouvernement ne cherche pas à sauvegarder la vérité, il tente grossièrement de se protéger contre ses propres actions et celles aujourd’hui contestées, d’un « conseil de défense scientifique » duquel furent exclus tous ceux qui ne pensaient pas comme le pouvoir. C’est cela qu’il s'efforce de faire en vous invitant à approuver une telle loi, présentée sous un aspect protecteur et bienveillant, culpabilisant d’ores et déjà tous ceux qui oseraient s'y opposer en les désignant de fait, comme des irresponsables. Le piège est là, grossier, n'y tombez pas.
Le RPF vous demande de refuser fermement cette loi et son article 4 qui n'a pas sa place dans un arsenal législatif libre et démocratique. Nous serons très attentifs à la suite qui aura été donné à ce projet de loi. Comme toujours, notre tribune s’en fera un large écho. Gardez à l’esprit que voter un tel texte poussera ce régime inexorablement à aller plus loin. Demain ce sera la contestation même du pouvoir et donc la démocratie qui sera contestée. C’est le chemin déjà largement entamé, avec l’utilisation à répétition d’un article 49.3 largement dévoyé.