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5 janvier 2024

Gastel Etzwane

Le régime politique français a décidé de se préparer à plafonner le courant consommé par les citoyens à 3 kVA (environ 3 kW auxquels doit être pris en compte le déphasage).

La mesure s'appliquera en modifiant à distance les paramètres du compteur « intelligent » (appelé « Linky » en France) en bridant à 3 kVA la consommation maximale. En cas de dépassement, le courant sera entièrement coupé. Il peut être réenclenché manuellement par une personne présente, ou bien il est censé être réenclenché automatiquement lorsque le fournisseur d'électricité aura fini de s'amuser.

Puisque c'est un jeu très amusant, des « tests » seront réalisés dans les semaines et mois à venir, durant lesquels les citoyens verront leur alimentation électrique bridée à 3 kVA, certains jours de semaine entre 6h30 et 13h30 et entre 17h30 et 20h30, c'est-à-dire dans les heures les plus gourmandes en électricité (démarrage du chauffage le matin et le soir, cuisine etc). Ces tests n'excéderaient pas deux heures successives.

Tout le monde ne sera pas concerné par les tests, les gens seront tirés au sort et seront prévenus à l'avance par courrier, mais aucune garantie ne sera attendue pour vérifier s'ils ont bien reçu l'avertissement. De plus, il sera possible aux heureux gagnants de refuser de participer à ce jeu, car ils seront réputés d'accord par défaut. Bonne chance à ces contestataires !

Les gagnants, dont l'alimentation électrique aura été réellement bridée, auront la chance de recevoir 10 €, s'il s'agit de leur résidence principale.

Evidemment ce test, qu'il est théoriquement possible de refuser, précède l'éventuelle obligation sans avertissement, si le donneur d'ordre a trouvé cela très amusant.

Pour un pays pauvre en pleine décroissance générale, c'est une mesure plus intelligente que celle de couper le courant à des régions entières.

C'est plutôt « étonnant » que le régime se réveille soudainement sur cette question. La polémique de décembre 2022 sur les menaces de coupures de courant était tombée dans l'oubli car il n'y avait eu aucune difficulté (pas plus en 2023) malgré l'état des réacteurs nucléaires mal entretenus, pour certains définitivement sabotés (Fessenheim), et l'absence de nouvelles constructions depuis plusieurs décennies, nécessaires et logiques pour accompagner une croissance démographique prévisible, une croissance économique souhaitée et une croissance attendue de la consommation.

La population est contrainte d'abandonner le fioul et le gaz pour le chauffage, qui permettait précisément d'alléger la charge sur le réseau électrique, surtout en évitant les pics de consommation. Elle est poussée à abandonner l'essence et le gasoil en faveur de la voiture électrique. Dans le même temps, la production d'électricité est au mieux stagnante, et en réalité réduite. C'est la politique la plus destructive qu'on peut mettre en place pour l'équilibre du réseau. On le sait depuis un siècle dans le monde entier, puisque c'est la base de l'équilibre électrique.

Puisque le problème de la fin 2022 est censé être réglé, avec la remise en service des centrales en panne, et que nous sommes censés construire de nouvelles centrales, la mesure présente prouve que le régime politique s'attend plutôt à poursuivre la décroissance générale en gérant les pénuries prévues, plutôt que de relancer la croissance pour au minimum donner de quoi alimenter en électricité les besoins actuels, et prévoir le développement du pays.

Tout cela n'étonnera que les naïfs.

INDIGNITE NATIONALE

Gabriel Nerciat

Quand un homme a passé toute sa vie à entreprendre de détruire la souveraineté de la nation dont il était le fils, à lui retirer sa monnaie, son indépendance économique, sa liberté législative comme sa simple faculté politique et institutionnelle à persévérer dans son être, usurpant de surcroît le pouvoir et les privilèges qui sont normalement issus du verdict du suffrage universel (qu'il méprisa toujours), on juge décent de lui offrir à sa mort des funérailles grandioses assorties d'un hommage présidentiel, alors que la moindre des choses eût été de lui faire passer ses trente dernières années relégué dans la citadelle de l'île d'Yeu.
Heureusement d'ailleurs que Jacques Delors est mort presque centenaire ; sinon le Banquier Président l'aurait expédié dès son premier mandat au Panthéon, temple républicain assez équivoque et déjà profané par la présence de la dépouille de Jean Monnet en son sein.
Tout ce qu'a dit aujourd'hui Macron dans la Cour des Invalides résume et justifie l'aversion que la moitié des Français disent éprouver envers lui.
Curieux d'ailleurs comme ceux qui s'évertuent à répandre le poison de la guerre civile ou des divisions les plus inexpugnables entre les élites et le peuple d'une nation ne perdent jamais une occasion de parler de réconciliation ou d'unité républicaine dès qu'on leur tend un micro.
Cela devrait être un signe - comme dans les romans d'Agatha Christie celui ou celle qui s'évertue à paraître le plus indifférent aux passions meurtrières s'avère toujours à la fin être bel et bien le seul coupable de l'assassinat qu'on cherche à élucider.
Il paraît que Jacques Delors au terme de sa vie n'aimait pas beaucoup ce qu'était devenue l'UE. Pourtant, c'était bien celle qu'il a enfantée, avec la complicité de Mitterrand et du chancelier Kohl.
Sans parler de celle du monstrueux croquemitaine Wolfgang Schäuble, providentiellement mort quelques heures avant lui.
Le mieux à faire maintenant que leurs corps sont redevenus poussière est de miner patiemment ce qu'ils ont laborieusement construit. C'est sûrement ce que devait intérieurement se dire Viktor Orban, présent ce matin dans la cour des Invalides.
Quant au premier édile qui s'aventurera à donner le nom de Jacques Delors à une rue ou une place quelconques, il faudra se faire un devoir d'aller visiter sa ville, munis d'une petite sacoche à outils.
Il n'y a pas que les woke qui savent déboulonner les statues...

Pierre Duriot

Je me marre…
-43.6°C en Suède, une vague de froid s'abat sur les pays scandinaves, tout ça, ma brave dame, à cause du réchauffement climatique, parce que, plus la Terre se réchauffe, plus il fait froid l’hiver, un peu comme la pluie sèche de notre été dernier. Heureusement, pour circuler par ces températures, les Suédois, très écolos, ont massivement acheté des voitures électriques. Ca va leur faire l’occasion de voir comment elles sont habitables en cas de batterie à plat, la nuit, dans la neige.

Véronique Faucheux

La distance culturelle n'a jamais été un réel problème pour moi. La distance émotionnelle, par contre, en est un. Je me suis toujours sentie plus proche des personnes sensibles même si elles sont d'origine culturelle différente que des personnes venant du même milieu mais dont la sensibilité est si éloignée de la mienne que la communication s'avère impossible, quand elle n'est pas une source permanente de conflits.
C'est aussi pour cette raison que je n'ai jamais été et ne pourrai jamais être raciste bien qu'étant toujours consciente des différences.
Mais l'expérience m'a appris que c'est le manque de respect qui creuse le fossé entre les humains, que l'on soit de la même famille ou non, proches géographiquement ou séparés par des milliers de kilomètres, que l'on parle la même langue ou pas, que l'on soit athée ou croyant, et ce quelle que soit la religion dans laquelle on croit.

4 janvier 2024

La lente agonie de l’hôpital public

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


La patiente qui témoigne a des difficultés respiratoires et tousse depuis six jours sans arrêt, étouffe, a de la fièvre, est épuisée, annule son réveillon et s’en va pour une hospitalisation dans un hôpital de préfecture de province. Il y a beaucoup de problèmes respiratoires autour d’elle, dont on pourra toujours disserter sur l’origine. L’âge moyen des personnes présentes est de soixante ans. Le problème est que ces personnes sont sur des lits brancards, dans le couloir, depuis des heures. La patiente subit une prise de sang et la pose d’un cathéter, puis une mise sous masque à oxygène pour la soulager, dans le couloir, au bout de six heures, avant d’être prise en charge dans un box, où elle reste en blouse, pendant encore des heures.

À l’autre bout du couloir, un jeune pète les plombs. On lui avait dit qu’il y avait trois heures d’attente, mais au bout de ces trois heures, il n’y a rien, il s’agace, hausse le ton, menace de leur « rentrer dedans ». C’est « de la faute à Macron », répète-t-il. Les policiers rappliquent, discutent avec l’homme qui veut un arrêt de travail.

Ils ne sont que deux médecins plus un interne pour soixante patients, dont une partie dans les couloirs. Certains partent et d’autres prennent la place, dans un jeu de chaises musicales surréaliste. La patiente qui témoigne est dans le box, depuis plus de deux heures et toujours personne. Elle se sent comme dans un pays du tiers monde. Finalement, une infirmière l’emmène vers la radio et explique qu’il n’y a plus de place dans l’hôpital, alors ils sont obligés de laisser les gens dans les couloirs. Les repas sont donnés dans les couloirs, pas le choix. Certains sont sur des brancards depuis deux jours, dont on ne sait pas trop, au premier regard s’ils sont morts ou encore vivants. Bonne âme, elle cède son brancard et prend une chaise, se sent mieux assise. Le personnel est en rupture de tout. Une infirmière part chercher une bouteille d’oxygène dans une pharmacie de garde.

La réalité est que 75 000 lits d’hôpitaux ont été fermés en seize ans, soit une baisse de 16%, toutes spécialités et tous secteurs confondus. Il s’agit d’une dynamique de fermetures de lits antérieure à celle perpétuée par Emmanuel Macron, le tout dans un pays dont on sait qu’il vieillit et qui a été marqué par une épidémie. Laquelle n’a représenté en fait que 2 à 5% des statistiques hospitalières, tout en occupant 100% de l’espace médiatique. Le mandat d’Emmanuel Macron a confirmé la tendance à la suppression et ce, malgré les « Ségur » et autres promesses qui sont passées on ne sait où. Les directeurs de CHU ont confirmé la fermeture de 14 à 18% des lits en Île-de-France. Dans les autres régions, dans les plus grands hôpitaux on oscillerait entre 1 et 12%. Même si les pouvoirs publics soutiennent le développement de l’ambulatoire, dans les faits, il reste presque une moitié d’hospitalisations classiques avec hébergement. À noter que les fermetures de lits ont continué pendant la crise du coronavirus.

À cela s’ajoute un manque de personnel soignant, un épuisement global, des démissions et le licenciement déguisé des soignants non vaccinés, dont on sait maintenant que cela n’a servi à rien. Certains lits seraient donc fermés temporairement, du fait du manque d’infirmières et de médecins, pour accueillir et soigner tous les patients et être en mesure de « remplir » ces lits convenablement. Une « logique comptable » de l’hôpital public est donc bien à l’œuvre, mais pas pour tout le monde puisque l’argent disponible pour l’aide médicale aux étrangers, l'AME, est en très forte augmentation, ce qui fait que les patients français peuvent avoir légitimement l’impression de passer après les autres, alors qu’ils cotisent.

La dette des hôpitaux publics a atteint 30 milliards d’euros en 2020, quand les bénéfices cumulés des hôpitaux privés s’élevaient à 533 millions d’euros pour 17,6 milliards de recettes. 99% des établissements publics rencontrent des difficultés, faute de personnels suffisants, notamment dans les hôpitaux de province, hors CHU, où la situation en matière de ressources humaines s’est fortement dégradée, avec des postes d’infirmiers non pourvus.

Il est donc urgent de revaloriser ces personnels, de les former, d’améliorer les conditions de travail et de rationaliser la gestion. Le gouvernement Macron a bien fait des annonces, mais elles restent largement insuffisantes et le système ne redécolle pas pour autant, dans une ambiance de liquidation pure et simple, certes à petit feu, de cet hôpital public, qui comme le système éducatif, fut à une époque, le plus envié au monde.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

3 janvier 2024

Marc Amblard
Gilles Casanova

Voilà le visage de la France d'aujourd'hui…
L'Humanité devrait cependant en parler à l'adjoint communiste de la maire de Paris parce qu'il est justement chargé du logement, dans cette ville qui est maintenant la plus chère du monde avec Hong Kong et Singapour, grâce à 20 ans de gestion de « la gauche » au service de son éléctorat bobo…