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29 février 2024

Michel Rosenzweig

Tout ça parce qu’on affirme ça et là que Poutine ira forcément et nécessairement au conflit avec un pays de l’OTAN après l’Ukraine.

Je ne crois pas à ce storytelling.
Poutine est tout ce qu’on voudra mais il n’est ni suicidaire ni cinglé, citons le :

« Celui qui ne regrette pas l’Union soviétique n’a pas de cœur, celui qui souhaite son retour n’a pas de tête. »

L’objectif reste de neutraliser l’Ukraine pour éviter son adhésion à l’OTAN afin d’éviter d’entrer en guerre avec un pays de l’Otan.

Justement.

En fait la paranoïa règne en maître, d’un côté la Russie se sent encerclée et menacée par l’avancée inexorable de l’OTAN vers ses frontières, de l’autre l’Occident se croit obligé d’avancer vers son ennemi héréditaire afin de se protéger d’une menace supposée permanente.

Chacun prête à l’autre des velléités d’attaque et chacun édifie une stratégie de défense contre une attaque imaginaire et fantasmée.

Dialogue de sourds entre deux super puissances nucléaires qui se craignent mutuellement et qui s’accusent des mêmes intentions.

Je me défends pour que tu sois dissuadé de m’attaquer, discours en miroir, mise en abîme de peurs et d’angoisses qui remontent à la nuit des temps.

Si tu veux la paix prépare la guerre.

Certes.

Sauf que personne ne sait si l’autre veut vraiment cette guerre et qu’à force, la guerre peut survenir sans l’avoir vraiment voulue.

Jouer avec des allumettes conduit parfois à faire pipi au lit disait on jadis…

Il faudrait peut-être consulter avant de se réveiller inondé.

Pascal Guillemoz

"Non au Machin" !

28/2/2024 - Quand j'ai atteint l'âge de voter, on m'a vanté les mérites de l'Europe, présentée comme une opportunité pour les peuples. Elle était censée garantir la paix, favoriser une économie florissante, et offrir aux consommateurs des prix compétitifs grâce à la libre concurrence. On nous a promis une Europe sociale, respectueuse des droits des citoyen et protectrice.
Cependant, quelques années plus tard, la guerre éclata en Europe, en Yougoslavie. L'Europe s'est avérée impuissante à prévenir ce conflit ou à y mettre fin. Ce furent finalement les Américains, par des frappes aériennes, qui firent cesser les hostilités. Ces événements m'ont poussé à remettre en question ces belles paroles.
L'Union européenne a contribué à la destruction de l'industrie métallurgique de notre pays, un fait que je n'ai pas oublié. Au fil des années, nous avons entendu parler de l'abolition des frontières et de la libre circulation des biens et des personnes. Lorsque le référendum sur la Constitution est arrivé, ayant saisi les dangers qu'il comportait, comme bon nombre de Français, j'ai voté contre. J'ai compris que les promesses de prospérité n'étaient que des illusions, masquant en réalité la prépondérance du marché et l'application de lois impitoyables. Malgré le vote négatif des Français, un président dénué de scrupules, avec le soutien des socialistes et de la droite, nous l'a imposé de nouveau, foulant aux pieds la volonté du peuple ! Où est passée la démocratie ? Nos nations sont sous l'autorité tutélaire d'un Parlement et d'une Commission européenne hors sol. Nous n'avons plus aucun pouvoir sur nos destins !
Aujourd'hui, les décisions sont prises à Bruxelles de manière arbitraire, sans possibilité pour les peuples d'exprimer leur volonté. La Présidente de l'Europe est sous le coup d'une prétendue enquête concernant ses liens familiaux avec les intérêts des laboratoires Pfizer, ainsi que sur l'achat de vaccins anti-COVID pour des milliards d'euros, dont de nombreuses doses ont été détruites, accompagné de la suppression de SMS ! Mais où en est cette enquête ? Des eurodéputés ont été pris en flagrant délit de corruption, des valises pleines d'argent ayant été retrouvées à leur domicile. Les lobbies financiers et industriels et des États, influencent les décisions de la Commission ! Lorsque de tels intérêts sont en jeu, l'argent et la corruption ne sont jamais loin.
La privatisation est le credo de ces individus, entraînant la destruction des services publics, de l'assurance santé, des transports, de l'énergie ; tout est soumis à la concurrence. On nous avait promis des baisses de prix substantielles, mais nous constatons plutôt une augmentation généralisée, tandis que les profits des financiers explosent ! Ces individus déconnectés de la réalité dictent nos vies, nous imposant une multitude de normes qui pénalisent les plus modestes et les plus vulnérables, les appauvrissant davantage, jetant toute une classe sociale dans la misère ! Bientôt, ceux d'entre nous qui ne pourront se permettre d'acquérir une voiture électrique se verront contraints d'utiliser un vélo ! Par ailleurs, quel est le véritable bilan environnemental de la fabrication de ces batteries ? Après avoir rendu obligatoire le contrôle technique pour les motos, ces individus déconnectés de la réalité envisagent maintenant de supprimer le permis de conduire à vie ! Comment allons-nous, nous les personnes âgées vivant en milieu rural, éloignées des services publics, des médecins et des soins, faire face ? Comment allons-nous survivre ? Ces gens vont-ils nous payer le taxi ? Il semblerait que vieillir soit désormais plus sévèrement puni que de conduire sous l'emprise de l'alcool, de la drogue ! Ce sont des irresponsables, eux ont des chauffeurs et des déplacements payés par les citoyens !
L'Europe asservit les peuples, étouffe nos libertés. Bientôt, tout sera numérique : l'argent, les documents, nous serons complètement soumis à une gestion totalitaire. "Nos vies seront sous contrôle permanent". Des lois sont adoptées pour contrôler l'information, voire réprimer les expressions publiques dérangeantes. On nous considère comme de pauvres malades dépourvus de capacité de réflexion, de critique et de bon sens ! On ne combat pas les expressions nauséabondes par l'interdiction, mais par l'instruction et la contradiction étayées par l'intelligence. Sommes-nous trop bêtes ? Bientôt, en catimini, une taxe carbone sur les énergies nous sera imposée, une taxe certainement moins accommodante que celle appliquée à l'industrie. Cette Europe, c'est l'Europe de la finance, celle des décisions qui appauvrissent notre nation. Je comprends maintenant pourquoi le général de Gaulle n'était pas un fervent partisan de cette institution. L'Europe nous assujettit, anéantit nos droits, nos libertés et la démocratie par le peuple et pour le peuple.
Certains m'accuseront d'être un dangereux nationaliste, anti-européen, voire d'extrême droite ! Ceux-là sont aveugles et dénués de toute réflexion. Je vais même aller plus loin, ce sont des imbéciles !
Bientôt, ce seront les élections européennes. Que faire, alors que cela n'apporte aucun pouvoir pour provoquer le changement ? Je suis pro-européen, mais je ne veux plus de cette Europe imposée. Mon Europe, c'est une Europe des Nations, des peuples, celle de la coopération, des droits sociaux, de la liberté de choix, de la liberté d'expression, la liberté de mener une vie tranquille, de gagner dignement sa vie. C'est la fin de la dictature du marché et du règne de l'argent qui assujettissent cette Europe. C'est une Europe sans corruption, sans corrompus, sans carriéristes ! La fin de la compétition où chacun lutte contre tous, la fin du dumping social qui détruit tant de familles pour le bénéfice d'une minorité nuisible. Une Europe humaniste et de la paix ! Réfléchissez !
Pour ces élections européennes, je vais aller à la pêche ou jardiner ! L'histoire nous a montré que nos choix n'étaient pas entendus. Maintenant, il n'y a qu'un seul drapeau dans mon cœur : bleu, blanc, rouge, avec une croix de Lorraine au centre, celui de la liberté, "Les étoiles de celui de l'Europe sont devenues si pâles qu'elles ne m'inspirent plus aucun rêve ! Vive la France !

28 février 2024

Radu Portocala

La moindre des choses, me semble-t-il, qu’on puisse attendre de l’homme qui dirige un État, est qu’il soit lucide.
La déclaration qu’a faite lundi Emmanuel Macron, désireux d’envisager l’envoi de troupes en Ukraine, est une preuve - une de plus ! - d’absence de lucidité. Une preuve, aussi, que le président de la France place les intérêts du pays et de la nation loin derrière les lubies de ses suzerains d’outre-Atlantique.
Il est vrai que, ces derniers jours, la signature dans la précipitation par plusieurs pays européens d’accords de sécurité avec l’Ukraine augurait cette posture guerrière. Ces accords sont sans doute le résultat du refus que plusieurs membres de l’OTAN ont opposé à l’idée d’entrer en guerre contre la Russie. Pour contourner cet obstacle, les génies qui gouvernent l’Europe ont trouvé que ces multiples accords bilatéraux seraient une très bonne solution. Ainsi, nul besoin d’invoquer l’article 5 des Traités de l’OTAN, nul besoin non plus d’un consensus de tous les membres de l’alliance. Chaque État, donc, qui a signé un tel accord de sécurité peut prendre seul l’initiative d’envoyer au front des soldats portant ses couleurs. Avec pour conséquence de se trouver en guerre avec la Russie.
Cette Russie dont l’existence même gêne notre bien-aimé guide - les États-Unis, qu’une vision paranoïaque des affaires du monde pousse à vouloir en être les seuls maîtres, contrôlant tout, sans que rien ne puisse contrarier leur suprématie branlante. La Russie qui leur apparaît comme un obstacle malencontreusement dressé par l’histoire et la géographie devant cette ambition. Mais est-ce le problème des Européens ? Non ! Sommes-nous, Européens, les défenseurs des obsessions américaines ? Non ! Depuis 2022 - et bien avant, en réalité -, les États-Unis font la guerre à la Russie par l’intermédiaire de l’Ukraine, et sont en train de perdre comme ils ont perdu toutes les guerres qu’ils ont provoquées depuis 70 ans. Emmanuel Macron veut maintenant être l’intermédiaire de l’intermédiaire, être en quelque sorte le suppléant des États-Unis en Ukraine.
Il y a deux ans, imposant à la France de grands sacrifices au nom d’une impossible victoire ukrainienne, Emmanuel Macron disait que cela était « le prix de notre liberté ». Mais il ne nous expliquait pas en quoi cette liberté dans la pauvreté était dépendante de l’intégrité territoriale d’une Ukraine qui se rêve en colonie américaine. Plusieurs de ses homologues, dans d’autres capitales, ont fini par tenir un discours semblable. Et pour l’argumenter ils ont décidé, l’un après l’autre, d’annoncer que nous vivons désormais sous la menace d’une très certaine invasion de l’Europe par la Russie d’ici 5 ans. Il faut croire qu’ils lisent tous dans la même boule de cristal.
Si Emmanuel Macron, aveuglé par cette douteuse prémonition, veut aujourd’hui entrer en guerre contre la Russie, c’est probablement parce qu’il pense devoir mener une opération offensive par précaution défensive. Cela correspond bien à sa pensée « complexe ». Mais, paraît-il, cela n’a rien à voir avec les capacités militaires de la France. Tient-il absolument à couronner sa très mauvaise présidence par le déclenchement d’un conflit mondial ? Réagissant à son propos, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin a dit : « Dans ce cas [envoi de troupes occidentales en Ukraine], nous ne parlerons plus de la probabilité d’une guerre avec l’OTAN, mais d’une inévitabilité. » Peut-on être plus clair ? Et accepte-t-on ici, avec la sérénité de l’inconscience, cette « inévitabilité » ?
Il suffirait d’une vague lueur de lucidité pour entrevoir l’effroyable désastre qu’une telle initiative pourrait provoquer. Déjà appauvrie ces derniers temps, la France réduite à une misère noire ; la France bombardée ; la France perdant une partie de sa jeunesse au combat. Tout cela pour satisfaire l’ambition d’Emmanuel Macron de se subordonner aux fantasmes d’une Amérique déclinante.
Assurément, il faut de la lucidité pour diriger un pays. Et il faut, surtout, mettre le destin de ce pays au-dessus de tout. Il semblerait que cela soit devenu impensable.

La lente mais très coûteuse agonie de la SNCF

H16

28/2/2024 - Aussi incroyable cela puisse-t-il être dans un pays réputé ultraturbolibéral, il existe en France une société publique spécialisée dans le déplacement des marchandises et des personnes exclusivement par le rail dont l’État est l’unique actionnaire. Grâce à cette société, le pays roule sur les rails d’un succès inéluctable.

Succès qu’entendent d’ailleurs partager les clients usagers usagés du rail qui, depuis des décennies, profitent de l’aubaine offerte par cette société nationale de chemins de fer efficace, sûre et surtout bon marché. La SNCF s’enorgueillit en effet de pouvoir répondre aux besoins de toutes les bourses pour emmener petits et grands d’un point à l’autre de l’Hexagone…

… Même s’il y a parfois des soucis, comme récemment avec ce petit pépin sur la ligne Paris-Limoges-Brive, sur laquelle les naufragés du rails subiront un retard de cinq heures après une rupture de caténaire au sud de Vierzon. Ou comme pour ces passagers malheureux qui goûtèrent aux aventures durailles du rail sur une ligne Paris-Clermont en profitant des trois heures supplémentaires imposées par des problèmes de locomotive pour admirer les campagnes bucoliques de notre beau pays.


Mais ces petits problèmes ne doivent surtout pas faire oublier la qualité (mondialement reconnue) de la principale production de cette entreprise : des jours de grève.

Il ne se passe en effet pas un semestre sans qu’un mouvement de grogne des personnels de la SNCF ne soit entendu, et régulièrement, le mouvement prend une ampleur nationale.

Ces dernières semaines, ce furent les contrôleurs puis les aiguilleurs de l’entreprise qui décidèrent d’arrêter le travail pour réclamer de meilleures rémunérations, plus de sous et davantage de salaire avec cette originalité qui ne se dément pas d’année en année, le tout bien évidemment en conjonction avec des vacances scolaires pour que la pression soit maximum sur les politiciens en charge.

Car oui, le sens du timing est essentiel dans toute entreprise gérant des trains : pas pour les faire arriver à l’heure (et puis quoi, encore ?) mais bien pour comprendre quand un mouvement de grève aura le maximum d’impact. On ne pourra ainsi qu’admirer le courage véritablement bravache de l’entreprise qui, alors qu’une partie de ses trains est à l’arrêt et qu’une autre, en panne, fait mijoter ses voyageurs en rase campagne, décide de communiquer sur le remboursement minimaliste des tickets pris au moment de la grève (en somme, ne comptez pas trop récupérer votre argent) et, encore plus culotté, sur de nouvelles restrictions concernant les bagages : désormais, chaque passager d’un TGV inOui ou d’un Intercités est limité à deux bagages et un bagage à main. Selon ces nouvelles règles, le bagage additionnel coûtera de 5 à 20 € supplémentaires sur un ticket dont le prix ne cesse d’enfler.

S’il est relativement logique que l’entreprise s’aligne progressivement sur les normes générales en vigueur dans le transport de passager et notamment en ce qui concerne les bagages, la comparaison avec l’aérien fait assez mal puisqu’avec des restrictions équivalentes, les prix des vols sont pourtant très souvent moins chers que la plupart des trajets SNCF. Il n’est pas rare d’avoir des vols intra-européens moins coûteux qu’un trajet de train Paris-Clermont et l’assurance raisonnable d’arriver à bon port (ce qu’ont de moins en moins souvent les victimes de la SNCF).

S’ajoute à ce timing impeccable une qualité de service généralement applaudie par tous les clients de la société nationale.

Sans même évoquer les grèves, les pannes ou les retards, force est de constater que les tarifs des billets sont globalement illisibles et autorisent toutes les fantaisies dont l’entreprise ne se prive pas.

Ce serait dommage de s’arrêter à ce simple constat et la SNCF relève le défi d’en ajouter une bonne couche en donnant l’occasion à sa clientèle d’expérimenter son application, SNCF Connect, spécialement conçue pour saboter réserver une place de train : mise en place en 2022, elle a reçu un accueil franchement mitigé du public qui y a surtout vu une nouvelle forme de torture chinoise. Heureusement, depuis, les choses ont vivement continué sur leur lancée, avec cependant un passage rapide (mais remarqué) par la case Floutage d’Hegel puisque cette même torture application, pourtant détestée par les usagers, a reçu le prix “service client de l’année 2024”, avec une décontraction que seuls les vrais roublards peuvent déployer.


Il faut cependant reconnaître à la SNCF un talent : celui de la créativité comptable. À ce titre, l’année 2022 fut remarquable et on peut déjà imaginer que le bilan 2023, même s’il est annoncé “moins bon”, affichera lui aussi un coquet bénéfice. Oui, vous avez bien lu : en 2022, la SNCF affichait d’insolents bénéfices en engrangeant 2,4 milliards d’euros.

Compte-tenu des contre-performances présentées juste avant, on peut légitimement se demander comment un tel bénéfice a pu apparaître dans la comptabilité de cette entreprise publique pourtant réputée pour ses soultes et ses subventions multiples, ses compensations par le privé de régimes ultra-favorables, et ses résultats financiers en demi-teinte pour le dire gentiment (pour rappel, la dette de l’entreprise dépasse allègrement les 26 milliards d’euros en 2022).

Rassurez-vous, il ne faut pas chercher bien loin : en réalité, cette entreprise coûte 17 milliards d’euros par an aux contribuables (en augmentation de 25% par rapport à 2015), et sans cette somme, l’année 2022 aurait affiché un déficit de près de 15 milliards au lieu de ce profit grotesque.


Pannes multiples et systématiques, grèves répétitives, retards qui frisent le délirant aux petits fers, application de réservation pourrie, service à bord rachitique, sécurité de plus en plus médiocre, prestations fort coûteuses, prix aléatoires, dette abyssale et perspectives d’améliorations à peu près nulles : ceux qui prétendent qu’une privatisation totale de cette épave couinante et fumante provoquerait la ruine du rail français lancent en réalité un défi qu’il serait impossible de tenir, d’autant que d’autres pays, confrontés aux mêmes problèmes et ayant choisi cette solution, ont observé une nette amélioration générale des services rendus.

En Italie, la libéralisation s’est traduite par une modernisation du réseau, une baisse des coûts pour les voyageurs et une augmentation du trafic. En Suède, le trafic a bondi de 80% entre 1988 et 2013, le nombre d’opérateurs est passé de 1 à 13 et le coût par kilomètre est tombé à 5 centimes contre 16 en France (pour nettement moins de subventions étatiques). En Allemagne, les coûts de production sont maintenant inférieurs de 30% aux coûts français, et la fréquentation a augmenté de 30% depuis 1990 (et merci de nous épargner les mythes entourant la privatisation du rail britannique).

Bref : il est plus que temps que le contribuable, qui a déjà beaucoup trop payé, se débarrasse de ce boulet, rapidement. Au point où nous en sommes et alors que le pays continue de s’enfoncer dans une crise politique, économique et sociale sans précédent, il en va autant de la survie du rail français que de la survie du contribuable.


Georges Kuzmanovic

La France perd deux places dans le classement des réseaux diplomatiques du monde. Nous sommes maintenant 5ème, devancés par la Turquie et le Japon.
Et encore, la Russie n'a pas été classée - en la comptant nous sommes 6ème.
Jusqu'en 2019 nous avions le 2ème réseau mondial derrière les États-Unis (et alors en comptant la Russie).
Jusqu'en 2019... Il a fallu seulement 2 ans à Emmanuel Macron pour briser un outil ancestral qui a permis à la France de briller et de jouer un rôle majeur dans le monde depuis des siècles.
Macron a volontairement sabordé le corps diplomatique français pour affaiblir notre pays et favoriser l’Union européenne.
C'est cela son projet de bâtir "la souveraineté européenne", bien évidement au détriment de la souveraineté de la France.
Pour que l'Union européenne devienne fédérale - son projet - il faut moins de France. Et ce dans tous les domaines : économiques, diplomatiques, militaires, scientifiques, etc.
Les deux ne sont pas compatibles.
Ultimement, après la fin du droit de Veto des États membre de l'UE - un des enjeux principaux des élections européennes de 2024 - Macron ou son épigone organisera le transfert à l'UE (c'est-à-dire à l'Allemagne) du siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que la dissuasion nucléaire française.
Belle réussite que cette destruction de la République... en marche forcée.
Macron déteste la France. C'est un mondialiste qui veut qu'elle se fonde dans autre chose.
Macron, comme Louis XV en son temps, peut dire "après moi le déluge".

27 février 2024

Marc Amblard

Davantage de décès après Covid que durant la "pandémie". Notamment chez des gens jeunes. Les chercheurs sont perplexes. On ne comprend pas. On retourne le problème dans tous les sens mais aucune explication n'apparaît.
Mystère et boule de gomme...
Peut-être le réchauffement climatique, allez savoir...

Arnaud Benedetti


Il y a une dimension profondément factice dans le macronisme. C’est ce qui pose problème au demeurant et qui risque le moment venu de se payer au prix fort. Il existe des institutions, il existe des procédures, il existe des corps intermédiaires dans une démocratie. Emmanuel Macron affaiblit tout cela par sa pratique. Connaissez-vous beaucoup de présidents sous la Ve République qui aient souhaité qu’une loi dont ils sont à l’origine soit censurée par le Conseil constitutionnel ? C’est pourtant ce à quoi s’est prêté l’actuel chef de l’État, montrant ainsi une désinvolture sans précédent avec l’usage institutionnel. De même lorsqu’il annonce, depuis un an sans avoir de majorité à l’Assemblée nationale, des initiatives comme les «cent jours», les rencontres de Saint-Denis, "le grand rendez-vous avec les Français", tout est fait en usant d’artefacts communicants pour contourner la seule matrice démocratique dont le Président devrait se soucier dans une démocratie, à savoir la souveraineté populaire, qu’il s’efforce en permanence de tenir à distance et de contourner.

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