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29 mars 2023

Darmanin : le spectacle du camion qui brûle

Pierre Duriot

Darmanin, tranquillement, explique qu’il y avait un millier de radicaux à Sainte-Soline, dont près de 200 fichés S. Seulement, ce faisant, il avoue deux choses, pourtant inavouables. En premier lieu, que les fichés S peuvent aller et venir sans entrave, rejoindre un lieu stratégique sans être inquiétés et se balader avec du matériel de combat de zadiste. On se demande à quoi ça sert d’être fiché S, si on n’est pas plus surveillé que ça ? En second lieu, sachant que ces types sont ce qu’ils sont, il n’a pas cherché à les empêcher de rallier Sainte-Soline, les a laissés se préparer, s’organiser, se regrouper, avant d’envoyer les fonctionnaires du maintien de l’ordre, au casse-pipe. Le même scénario, exactement que quand Philippe, premier Ministre, avait laissé des centaines d’activistes, dont beaucoup d’étrangers, rallier le site de Notre-Dame-des-Landes, avant d’envoyer, de la même manière, les gendarmes au casse-pipe. Etait-ce si difficile d’alpaguer ces activistes sur les quais de gare, ou les ronds-points, avant qu’ils n’arrivent ? Ces gens ne font pas du maintien de l’ordre, il font du spectacle, pour épater le téléspectateur et se fichent royalement des dégâts collatéraux chez les fonctionnaires. Il y a des pourtant des extincteurs dans chaque véhicule de service, pourquoi ne sont-ils pas utilisés dès le départ du feu ? À croire qu’on laisse les camions bleu-marine brûler pour les caméras. Nos fonctionnaires, en plus d’être blessés, passent pour des glands au niveau international, où on scrute à la loupe nos techniques de maintien de l’ordre. Et les spécialistes doivent nous utiliser pour montrer à leurs élèves gendarmes, ce qu’il ne faut surtout pas faire. Pour les zadistes, ils savent ce qu’ils risquent. On est habitué à ce gouvernement qui a toujours la tentation d’éteindre les incendies en y jetant de l’essence. (...)


27 mars 2023

Macron : « intelligence avec des puissances étrangères »

Pierre Duriot

L’entreprise Segault, fondé en 1921, est sensible dans la mesure où elle fait partie de la base industrielle et technologique de défense : BITD. Elle conçoit et fabrique, depuis 1950, une robinetterie répondant à des situations d’utilisations extrêmes, pour le nucléaire et l’aéronautique. Basée dans l’Essonne près de Paris, elle équipe les chaufferies nucléaires embarquées sur la totalité des sous-marins nucléaires français et du porte-avions Charles de Gaulle et figure dans la liste des fournisseurs critiques de Naval Group. Segault fournit également la robinetterie dans les bâtiments des réacteurs à un quart des centrales nucléaires en service dans le monde.

La multinationale américaine Flowserve a racheté, en février, le canadien Velan, maison-mère de Segault. Cette boîte américaine met donc la main sur Segault. La PME française avait été elle-même rachetée en 2007 par Velan, qui fournit ce même matériel aux navires de guerre américains. La texane Flowserve, ayant racheté Velan pour 245 millions de dollars, dans une opération doit être finalisée d’ici à la fin du deuxième trimestre 2023, va donc hériter de nos secrets et techniques de fabrication, mais aussi de maintenance, sauf si l’État français se réveille et bloque ces transferts de technologies, comme il en a les moyens. Ce même État qui a déjà laissé partir Photonis, les turbines Arabelle de nos centrales et s’est fait flouer sur les sous-marin australiens.

Comme un malheur de vient jamais seul, Ursula von der Leyen a rappelé que l’Union européenne n’allait pas soutenir outre-mesure l’énergie nucléaire, dans le cadre du règlement concernant la production domestique de technologies propres. En ligne de mire, la France et son réseau de centrales, qui ne bénéficiera donc pas du soutien européen, pour son ambitieux programme de construction de nouveaux réacteurs, soit 15 à 18 milliards d’Euros de financements publics. Tout en continuant à payer gros une Europe obèse, mais aussi corrompue, qui se permet en plus, de bloquer les enquêtes sur ses malversations.

En résumé, Macron laisse partir notre indépendance militaire vers les Américains, on ne peut plus douter du fait qu’il le fasse exprès. Mais il se fait flouer par l’Europe également, alors qu’il adhère, avec notre argent, à la guerre en Ukraine, à la voiture électrique et au tarif prohibitif de l’électricité ARENH. Là où les Allemands et quelques pays, sauvent leurs industries liées à la voiture thermique, Macron se voue au tout électrique, se fait enfler par l’Europe sur le nucléaire et sera donc privé de la production nécessaire pour alimenter ses fameuses voitures. Comprendre qu’il cherche sciemment à couler notre pays devient une évidence, il faudrait seulement qu’il nous dise en échange de quoi ?

19 mars 2023

Guerre en Ukraine : le ton changerait-il ?

Pierre Duriot

France info change de ton, en commentant la visite de Vladimir Poutine en Crimée et reconnaît que le président russe est en position de force économique et diplomatique, reconnaît que les mesures de sanctions économiques prises contre la Russie ont plutôt bénéficié à la Russie, qui va relier ses gisement du nord à la Chine, devenue son alliée inconditionnelle. Reconnaît que l’OTAN a quasiment épuisé ses munitions conventionnelles, alors que la Russie peut continuer à mener sa guerre. Reconnaît que la Cour Pénale Internationale, c’est du vent et que Poutine peut se permettre de n'en avoir cure. Elle reconnaît enfin que Poutine est plutôt bien accueilli, par des habitants enthousiastes et souriant, quand il se rend à Marioupol, tout en subodorant que les interviewés ont sans doute été choisis.

Il est vrai que choisir ses intervenants, dans nos démocraties, ça ne se fait pas. Chez nous, le même patient vacciné explique dans plusieurs hôpitaux que le vaccin lui a évité une forme grave. Les « passants » qui témoignent sont des proches des élus LREM et les ministres ont consigne de faire gaffe dans leurs déplacements. Tandis que les caméras pratiquent les gros plans pour faire croire qu’il y a du monde aux meetings de Macron. En matière de communication, nous n’avons rien à envier à Poutine.

Plus sérieusement, ce revirement de la part d’une radio, qui explique également qu’au-delà de la guerre russo-ukrainienne, le véritable enjeu est celui des équilibres stratégiques, a quelque chose de prémonitoire : la consigne a dû changer. On sait parfaitement que cette radio d’information continue n’est jamais que le principal organe de propagande de Macron.

Dans l’affaire, nous avons perdu la sécurisation de nos approvisionnements énergétiques et nos nations européennes, lourdement endettées, vieillissantes et soumises à une invasion arabo-musulmane débridée, voient leurs industries péricliter et leur sécurité intérieure malmenée. Ce que nous allions gentiment chercher en Russie, dans le cadre de relations à peu près cordiales, il va falloir aller le chercher dans des pays où sévissent dictatures et extrémisme religieux outrancier, nous allons comprendre notre douleur.

Au RPF, nous l’avons dit dès le début, il faut discuter avec Poutine, du sort des populations russophones du Donbass, de nos approvisionnements énergétiques, de notre réindustrialisation et de nos souverainetés. Aujourd’hui, pour ne pas avoir à se dédire, nos gouvernants nous emmènent dans le mur. Il faut les arrêter, ils sont corrompus. Leur gestion du Covid et celle de la guerre en Ukraine recèle largement de quoi les traduire en justice. Il faut que passent les enquêtes et tombent les mises en examen.


Souvenez-vous...

Pierre Duriot

Souvenez-vous, cet homme a favorisé l'épidémie, en interdisant les masques, en supprimant les médicaments, en interdisant aux médecins de nous soigner. A organisé l’apartheid social, sur la base d’une injection forcée et contraire aux lois, qu’il savait expérimentale, a privé la nation, puis les non-vaccinés de vie sociale, menti sur la réalité des chiffres de la mortalité et occasionné un trou dans nos finances de plus de 200 milliards. Et pour finir, bâillonné nos gosses dès six ans. Et il voudrait qu’on avalise tranquillement une réforme injuste, commandée par les puissances financières. Il ne devrait déjà même plus être là.

16 mars 2023

Pierre Duriot

Je me marre… j’étais dans le cortège de la manifestation, contre la réforme des retraites, parce que c’est un héritage gaulliste et que nous y tenons, à ce dispositif qui permet, normalement, à chacun de vivre dignement, arrivé à l’âge où le corps ne peut plus travailler. Et qu’on ne vienne pas nous dire que le système est en péril, puisque le COR et l’INSEE ont dit qu’il ne l’était pas. Même Attali, le liquidateur, estime que Macron n’a pas à aller chercher bien loin les 12 milliards qui ne manquent même pas. Non, le plus drôle, sont ces infâmes gauchistes, qui braillent contre celui qu’ils ont fait élire, pour éviter le chaos avec Marine Le Pen, paraît-il. Le chaos, ils l’ont, alors heureux ? Marine Le Pen aurait-elle fait pire ? Rien n’est moins sûr. Au moins, avec elle au pouvoir, ces braillards auraient voté une motion de censure pour faire tomber un gouvernement. Ils pourront toujours se consoler en pensant qu’avec Macron, ils ont eu une « forme moins grave » du chaos, ce qui, comme pour le vaccin, est tout à fait invérifiable. Si seulement, pour la prochaine élection, ça leur apprenait à rester dans leur boulot de syndicaliste et qu’à l’occasion du second tour, ils ferment leur grande g… ce serait déjà un sacré progrès.

13 mars 2023

Henrion-Caude, ou le principe de réalité

Pierre Duriot

Le livre d’Alexandra Henrion-Caude se vend comme des petits pains, comme quoi, il y a un décalage total entre le peuple et les élites, ou pseudo-élites, qui n’ont cessé de tourner en ridicule, cette femme scientifique de haut vol, docteur en génétique. Moquée, ostracisée, alors que ses diplômes et ses arguments étaient à écouter, autant, sinon plus, que ceux des médecins de plateaux télévision qui ont, quasiment tous, ce n’est un secret pour personne, touché des sommes rondelettes de la part de laboratoires. Cette intervenante a été qualifiée de « complotiste » et certains ont même émis tout haut la possibilité qu’elle soit devenue folle, qu’elle ait perdu la raison. Se demandant pourquoi une personne adoubée par le système, n’avait pas emboîté le pas du système en question.

Elle est seulement dans la bonne posture scientifique : elle doute. Ce qui devrait aussi être la posture journalistique : le doute. Ni la science, ni le journalisme, ne sont des disciplines exactes et il convient juste de douter. Habituellement, quand tout se passe bien, les scientifiques ne sont pas tous d’accord et les journalistes non plus. Or, pour l’affaire qui nous concerne, ils étaient tous d’accord pour adhérer à un narratif et cela aurait dû suffire, en soi, à faire douter. Pas seulement les scientifiques et les journalistes, mais tout le monde. Il n’y a pas besoin d’être médecin, pour savoir si l’on doit se faire injecter un produit encore expérimental, comme le pensent tous les intervenants, se posant en « sachant » et se donnant pour mission de dire, aux « ignorants », ce qu’ils doivent faire. En principe, quand toute la presse, tous les hommes politiques, tous les « spécialistes », vous répètent la même chose, en boucle, 24h/24h, avec les mêmes mots, les mêmes intonations et la même musique, ça ne peut pas être de la science et face à cela, il aurait convenu de douter. Même en n’étant pas médecin.

Praud, pourtant journaliste de haut vol, n’a pas douté. Il s’est fait vacciner, comme il le dit, a fait vacciner ses enfants et toute sa famille. Et face à Henrion-Caude, il semble perdre plus ou moins ses nerfs, s’affole, pose sa question mais ne la laisse pas répondre. Il n’a rien, ses enfants non plus, alors quoi, qu’est ce qu’elle veut cette généticienne de malheur, avec ses arguments censés et son best-seller ? Elle explique les désordres génétiques possiblement occasionnés par l’ARN. Oui, chez les enfants vaccinés, si la fertilité devait être touchée, on ne va pas le savoir tout de suite. Et si les adultes doivent en faire un cancer, ce sera différé. Mais il y a, en arrière-plan, une mortalité à la hausse, fortement, dans toute l’Europe, aux États-Unis, en Angleterre et en Australie et là, forcément, on se met à avoir la bonne posture : on doute. Mais c’est un peu tard. On pourra toujours accuser le réchauffement climatique, la malbouffe et la pollution, tout cela n’a pas explosé d’un coup. La seule chose tangible qui soit intervenue dans ces pays industrialisés, en dehors de l’air que l’on respire, ce sont bien les massives campagnes de vaccination. Et les pays peu vaccinés serviront de comparatif.

Au RPF, nous ne sommes pas complotistes, nous avons juste douté, depuis le début, devant cette « unanimité » suspecte de la presse. Nous avions préconisé de garder les traitements, qui ont été interdits, de laisser le vaccin aux volontaires et de ne pas l’imposer aux soignants. Tout en étant contre les processus d’enfermement et de privation. En réalité, nous avons toujours préconisé de traiter le Covid comme une grippe annuelle. La plupart des affirmations et des chiffres assénés pendant la pandémie, s’avèrent faux, ou partiellement vrais, les uns après les autres, mais après avoir répété en boucle, sur commande, les médias français ont adopté une autre attitude : ils ne disent plus rien. Et quand Praud, reconnaissons lui ce courage, invite une persona non grata sur le plateau, l’irruption du principe de réalité génère un vent de panique…


11 mars 2023

Ukraine : les médias et la réalité

Pierre Duriot
Porte-parole du RPF

La guerre en Ukraine prend une tournure surréaliste. Il y a le terrain et les médias. Dans les médias, l’Ukraine résiste vaillamment et elle va continuer à le faire grâce aux armes envoyées par l’Occident, jusqu’à la victoire finale. Dans les médias, Poutine était un homme fini et malade, dont la fin devait survenir, voici plusieurs mois déjà et qui n’était plus suivi, ni par son peuple, ni par ses généraux. Il était à court de munitions, en était réduit à caviarder des appareils électroménagers, pour bricoler l’électronique de ses missiles et pousser une pauvre armée, mal équipée et mal formée.

Sur le terrain, les choses sont à l’opposé. Les pertes ukrainiennes sont effroyables, l’homme finissant est bien solide, il pratique le discours à la nation qui reste unie et son engagement ne semble souffrir d’aucune pénurie. À Bakhmout, le rouleau compresseur russe est à l’œuvre et l’Ukraine tombe un peu plus bas. L’analyste américain Brandon J.Weichert l’avoue, des soubresauts dans la voix. Ceux qui croient que cette guerre saignera l’Armée rouge, vivent dans un fantasme. Et d’évoquer, tout de même, la réalité, la perte de Bakhmout est inéluctable et la mort « lente et douloureuse » de l’État ukrainien aussi. Poutine vise l’axe fluvial majeur du Dniepr, les parties russophones, à l’est, la Crimée et l’accès à la mer. Il n’a point le fantasme de conquêtes massives, afin de reconstituer l’ex-URSS et de s’élargir vers l’ouest, face à l’OTAN.

Les armes occidentales n’ont pas l’efficacité attendue, non seulement parce qu’elles ne sont ni assez nombreuses, ni assez efficaces, mais qu’en plus, elles n’arrivent, pour la plupart, jamais sur le front. Ou encore, le temps de former les équipages, en faible quantité et avec une qualité expéditive, fait qu’ils seront prêts quand la bataille sera finie. Pire, ces armes sont revendues et on les retrouve jusque dans les banlieues françaises, dans ce qui devient une gigantesque machine de blanchiment d’argent sale, où le camarade Zelensky est l’un des tout premiers à s’enrichir. Dans son armée, ou ce qu’il en reste, de drôles de types, entre mercenaires et djihadistes, tandis qu’il force les derniers hommes de son pays, de 16 à 60 ans, à monter au front, sans expérience, où ils n’ont que quelques heures d’espérance de vie.

La réalité, que les médias n’ont pas encore admise, c’est que cette guerre est perdue pour l’Occident, et depuis plusieurs mois, mais que personne n’ose encore le dire, dans une espèce d’omerta médiatique, déjà connue pour le narratif du Covid, ou celui des effets secondaires de ces vaccins totalement inutiles. Ils savent qu’ils mentent, mais ils mentent quand même, particulièrement les Français, tous unis dans le mensonge, avec les députés du reste, selon une incompréhensible unanimité. Ailleurs, il en va autrement et au Bundestag, certains députés osent dire que l’heure est à la négociation. Aux États-Unis également, des discours dissonants commencent à être entendus. Tous ces cathodiques malhonnêtes doivent chercher comment sortir du mensonge, tout en faisant croire que jusqu’ici, ils n’ont pas menti. Dans ce contexte, Zelensky va devenir de plus en plus encombrant et les USA, qui font sauter les gazoducs, peuvent parfaitement faire sauter à peu prêt n’importe quoi. On va en revenir à la solution de bon sens qui consiste à s’asseoir à la table des négociations, mais après des dizaines de milliers de morts et un pays rasé, en pure perte pour ses habitants, mais pas pour tout le monde et c’était peut-être bien là, le but de la manœuvre américaine, à grand renfort de bourrage de crânes médiatique.


5 mars 2023

Vaccins : le silence avant la tempête ?

Pierre Duriot
Porte parole du RPF

Le narratif sur le Covid a quitté les médias. On sent qu’ils ont compris que ça ne passait plus et ils sentent eux-mêmes, que quelque chose ne va plus. Plus aucun journaliste ne fait l’apologie du vaccin, quand bien même passent encore à la télévision quelques publicités zombies adressées aux plus de 75 ans, afin qu’ils aillent à la quatrième dose, dont la prise n’excède pas quelques pour cent. On avait bien senti que l’efficacité des vaccins était devenue sujette à controverse et les langues s’étaient tues sur le sujet. Voilà maintenant que ressortent des choses que l’on n'attendait pas. Ainsi, l’Institut Pasteur reconnaît l’efficacité de l’Ivermectine. Des intervenants de renom s’interrogent tout haut sur l’opportunité qu’il y avait à se dépêcher d’administrer un produit expérimental à tout le monde. D’autres intervenants racontent maintenant assez communément, que le virus a été fabriqué en laboratoire, en Chine, ou on ne sait où, d’ailleurs.

Courant encore, ces statistiques qui montrent que l’activité hospitalière et de soins a été assez peu élevée, en regard des trains et hélicoptères de malades, soi-disant en phase terminale, dont on nous abreuvait à longueur de journaux télévisés. Également, la mortalité a été largement exagérée, dit-on et l’âge des personnes décédées est plutôt canonique. En Belgique, d’éminents médecins ont conclu a une inefficacité totale des campagnes de vaccination. Ils ont dit « totale ». C’est bien d’ailleurs, ce qu’il ressort de l’analyse pragmatique du bilan. Les pays les moins vaccinés s’en sont mieux sortis que les pays européens. Et les détracteurs de vous dire : « Ben oui, les pays africains ont été peu touchés, mais c’est parce que leurs populations sont jeunes ». Alors pourquoi avons-nous forcé nos jeunes à se faire vacciner pour aller faire du sport ? En réalité, l’obligation vaccinale a surtout touché ceux qui n’avaient quasiment aucune chance de faire des formes graves, du type le jeune de 30 ans qui se vaccine pour partir en vacances, parce qu’il a réservé. Du reste, il est impossible, quand on a été vacciné de savoir si le Covid que l’on fait est « moins grave » que si on avait été vacciné. Certains se contentent d’une « efficacité » en se disant que grâce au vaccin, ils ne sont pas morts : risible, en regard du taux de mortalité dérisoire de la maladie.

La Haute Autorité de Santé a pris acte de la non-efficacité du vaccin sur la transmission et s’oriente vers la suppression de l’obligation vaccinale pour les soignants. Il reste donc que les « complotistes » avaient raison sur toute la ligne et qu’ils n’étaient en fait, que des gens qui ont réfléchi à deux fois et fait preuve d’esprit critique. Les hommes politiques se sont-ils laissés abuser par des pseudo-scientifiques, ou ont-ils sciemment monté les choses en épingle, pour effrayer les peuples et si oui, pour quelles obscures raisons ? Reste le tabou des effets secondaires, qui n’a pas encore sauté. Ils sont effrayants, si on en juge par la subite hausse de mortalité qui frappe les pays occidentaux sans autre raison objective que la campagne de vaccination. Certains doivent commencer à s’interroger sur le temps qui reste à courir entre le moment où les premiers posent les bonnes questions tout haut, le moment où cela va faire la une des médias et celui où il va falloir rendre des comptes. Peut-être jamais, espèrent-ils. À Londres, les victimes du vaccin étaient suffisamment nombreuses, handicapées, mais encore en vie, pour organiser un défilé en forme de manifestation. Le compte à rebours semble avoir commencé.


4 mars 2023

La traîtrise érigée en gestion

Pierre Duriot

Interrogé en commission d’enquête, Arnaud Montebourg, ex-ministre de l’Économie, n’y va pas avec le dos de la cuiller et explique comment les intérêts personnels de quelques-uns, ont achevé la France industrielle : le tout pour 10 à 15 millions d’Euros. Dans le collimateur de l’ex-ministre du gouvernement Valls, Patrick Kron, ancien président d’Alstom et principal artisan de la vente de ce fleuron national aux Américains. Montebourg explique même qu’il a été menacé, par l’intéressé, d’un plan social de 5000 licenciements, s’il tentait de s’opposer à la vente. Et rappelle une convocation, manu-militari, dans le bureau ministériel, pour tancer Kron, qu’il traite de traître et dont il souligne l’intelligence avec une puissance étrangère.

Montebourg renvoie dos à dos les membres du gouvernement et les chefs d’entreprises, Macron qui donne son aval, mais aussi les PDG, qui privilégient leurs trajectoires personnelles au détriment du pays qui les a instruits et mis là où ils sont, à la direction des grandes boîtes. En quinze ans, sont partis, Alstom, Arcelor, Péchiney, Tecnip, Lafarge, Alcatel, Essilor, tous dans les premiers mondiaux de leur spécialité, tous français et tous ayant pu être protégés du rachat, ou du démantèlement, par les gouvernements successifs qui n’ont pourtant rien fait. À ceci, on peut ajouter des PME de pointe des secteurs militaires et de l’électronique. Dans le sillage de ces pertes, l’ensemble des sous-traitants, c’est-à-dire, le double statistiquement, puisque l’ensemble des sous-traitants d’une grosse boîte équivaut grosso-modo à l’effectif de la boîte en question. Voilà comment a disparu notre tissu industriel.

Montebourg parle sans ambiguïté de trahison, d’intelligence avec des puissances étrangères, d’incompétence, de manque de vision nationale et d’égoïsmes personnels, qui font que des ministres, ou des grands capitaines d’industrie, ont préféré ruiner leur pays, en échange de sommes comprises entre 10 et 15 millions d’Euros, en réalité, dérisoires, à ce niveau de responsabilité : le pays ne vaut pas cher et la reconnaissance du ventre n’est même pas de mise. Si l’ex-ministre a raison, cela ouvre la voie à des procès, à l’heure où l’on saisit les avoirs des oligarques russes, on pourrait aussi saisir ceux des oligarques français, à titre de dédommagement et s’atteler à la reconstruction de ces outils perdus, avec des personnes fiables et fidèles à leur pays. Que font les juges ? Au RPF, nous sommes sur la même ligne depuis des mois, demandons un audit des finances publiques, alors que tout tombe en ruine, malgré un taux d’imposition record et un grand coup de balai parmi les traîtres.

27 février 2023

EDF : 57 milliards par la fenêtre

Pierre Duriot

L’énergéticien expert, Fabien Bouglé, n’y va pas avec le dos de la cuiller, suite au bilan 2022 d’RTE, le réseau français de l’électricité. Et il identifie trois causes distinctes du marasme énergétique de la France, qui plonge, tenez vous bien, de 57 milliards d’Euros en une seule année d’exercice. Soit bien plus que le budget de l’armée. Comment est-ce possible ?

En premier lieu, l’indisponibilité des centrales nucléaires, le manque à produire, en somme, prive l’énergéticien de 22 milliards d’Euros. Sachant que ces défauts d’entretien résultent bien d’une volonté politique, sous la pression de quelques « escrologistes » hystériques, ultra-minoritaires, mais virulents.

En second lieu, le tarif européen ARENH, dont nous avons déjà parlé au RPF et qui oblige EDF à vendre son électricité à perte à des opérateurs privés, qui la revendent au prix fort, à des industriels et des clients ordinaires, y compris à EDF, qui rachète ainsi sa propre électricité pour faire face à la demande, selon un scandale impensable qui ne fait réagir personne au gouvernement. Facture : 28 milliards d’Euros.

En troisième lieu, l’obligation faite à EDF de racheter l’électricité d’origine éolienne, laquelle est déjà largement subventionnée, à 90 Euros le mégawatt, sans pouvoir la revendre : facture 7 milliards d’Euros.

Il faut être assis, pour prendre acte d’une telle calamité. Dix ans de mauvaise gestion, ce serait trop simple, il ne peut y avoir qu’une volonté délibérée de liquider cet opérateur, pur héritage gaulliste, sur ordre de l’Europe non élue, de l’extérieur, depuis Bruxelles, mais aussi de l’intérieur, selon Fabien Bouglé, qui cite : « Les loups sont dans EDF ». À savoir qu’il y a bien une traîtrise à la nation et aux intérêts supérieurs du peuple français. Macron, dans sa précipitation à lancer la construction de nouvelles centrales, tente de s’affranchir de la discussion, passe en force, clôt les débats. Lancer des constructions, dont on ne profitera que dans dix à douze ans ? Et en attendant ? Rénover les centrales encore en excellent état et qu’on a laissé pourrir. Rebâtir une filière industrielle, puisque pour le moment, il est fort probable que nous ne soyons plus en mesure de construire nos propres centrales. Est-ce une manœuvre pour donner ces constructions aux entreprises américaines ?

Il y a bien une manœuvre délibérée de traîtrise à la nation, traîtrise marquée par la vente d’Alstom, par Macron Ministre, et les oppositions doivent s’emparer de ce sujet, car l’écran de fumée ukrainien ne va pas durer pour expliquer nos affres énergétiques. C’est l’hiver prochain, que la note va arriver.



26 février 2023

Vers la réintégration des soignants ?

Pierre Duriot

Les covidistes commencent à se servir, certes tout doucement, de leur cerveau. Et ils confirment une nouvelle approche de la maladie qui consisterait en une stratégie du « vivre avec le Covid-19 ». Ainsi, la Haute autorité de santé a publié ses recommandations vaccinales pour protéger la population la plus à risque de développer des formes sévères du Covid-19 et le gouvernement ne recommande plus la primo-vaccination, pour la population générale. Ils se servent doucement de leur cerveau, car ils pensent encore en terme de « forme moins grave », ce qui est une absurdité, étant donné que cette assertion est invérifiable scientifiquement, vu qu’on ne sait pas, quand un individu est vacciné, ce que la maladie lui aurait occasionné sans vaccin. Nous raconter qu’un type de 35 ans, en bonne santé, fait une « forme moins grave », grâce au vaccin, est de la pure escroquerie. Les équivalents non vaccinés font exactement les mêmes formes, voire moins graves, un comble.

Cette manière de rendre gorge, à petits pas, est typiquement française. En Belgique, un symposium sur le Covid, par de vrais médecins, entendre, pas les corrompus qui sont sur les plateaux télés, a conclu à l’inefficacité totale des campagnes de vaccination, ce qui aurait tendance à corroborer la réalité constatée : la vaccination a permis de faire des formes « moins graves », à ceux qui n’étaient pas susceptibles d’en faire et les gens fragiles sont morts, comme d’ailleurs, ils meurent de la grippe chaque année, avec ou sans vaccin. On n’en est pas encore à réfléchir sur les objectifs exacts de ce tabassage médiatique destiné à forcer les gens à aller à la piqûre.

Dans le groupe de parlementaires « Identité et démocratie », on annonce, de manière vérifiée, jusqu’à 25% de personnes ayant des effets secondaires invalidants, ou même mortels, pour l’instant, ce qui correspond aussi, à une forme de constat sur nos amis, nos familles et proches. Soit que la maladie les prend, eux qui jusque-là n’avaient rien. Soit que des maladies déjà présentes soient aggravées, depuis la vaccination. Et les mêmes de citer un ancien de chez Pfizer, affecté à la génétique, racontant comment on préparait variants et vaccins, pour se « faire du fric ». Ça aussi, correspond à une certaine réalité. Plus de 30 milliards de bénéfices pour les pharmas, payés par les États soucieux de « protéger » leur population. En pure perte, en mars 2022 la France très vaccinée, était le pays le plus contaminé au monde : comme quoi, on aurait tort de gober le narratif.

Du coup, la HAS ne ciblerait plus que les personnes à risque de forme sévère, ainsi que les personnes de leur entourage et les personnes atteintes de certaines comorbidités et les femmes enceintes. On se demande bien pourquoi ? La mortalité est en forte hausse et la natalité en baisse, avec un nombre de plus en plus important de bébés mort-nés. On ne peut pas abruptement lier ces effets aux vaccins, mais force est de constater que cela est concomitant. Tout de même, cette HAS semble s’orienter vers la fin de la vaccination obligatoire pour les soignants, ce qui fera de la France, le dernier pays à réintégrer ces gens injustement virés, puisque le vaccin, en plus d’être « inefficace » selon les médecins belges, n’empêche pas la transmission.

En clair, tout cela commence à ressembler à des ouvertures de parapluies, genre : responsable mais pas coupable. Von der Leyen refuse de rendre publiques, ses conversations. Bourla refuse de répondre aux questions, d’où qu’elles viennent et vous avez remarqué, à la télévision, on préfère ne plus trop aborder le sujet. Reste que l’hécatombe est bel et bien en cours, même si personne n’en parle. Au RPF, nous avons toujours soutenu le libre choix des individus de se faire vacciner ou pas, y compris pour les soignants. Mais si tous les soupçons qui s’accumulent se vérifiaient, les procès devraient monter en puissance. Ils ont déjà commencé, en Suisse, aux États-Unis et des états des lieux assez réalistes commencent à poindre un peu partout… sauf en France.

En illustration, la hausse de la mortalité par catégories d’âges en Angleterre.



24 février 2023

Ukraine : l’étrange unanimité

Pierre Duriot
porte-parole du RPF

L’unanimité des politiciens autour de la question de l’Ukraine est étonnante. De l’extrême droite à l’extrême gauche, tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut aider Zelensky à défendre son intégrité territoriale. En d’autres temps, l’intégrité territoriale de la Yougoslavie, de l’Irak, de l’Arménie, ou de la Libye, n’a pas fait bouger une oreille des politiciens français, qui trouvaient tout à fait normal que l’on aille détruire des pays entiers. Enfin, que les USA aillent détruire des pays entiers. Quand ce sont les USA, principaux pourvoyeurs de guerres depuis 1945, ça n’a l’air de déranger personne. Pas de sanctions, pas de condamnations, pas de lyrisme et pas non plus de psychodrame : tout le monde s’en fout, quand tout le monde n’applaudit pas.

Philippot, seul, une fois de plus, se démarque, quand Bardella et Meloni, s’en vont en guerre, soutenir le clown manoeuvré par les Américains, qui a troqué ses talons aiguilles et son cuir sado-maso, pour un tee-shirt kaki. Il fait son cinéma et réclame des armes de destruction massive et tout cela est nettement moins drôle que quand il jouait du piano avec sa teub, les gens n’ont pas l’air de s’en souvenir.

Pour autant, la société civile est bien plus partagée. Plus raisonnable, elle ne souhaite pas voir revenir la guerre en Europe, sait que Zelensky et son prédécesseur ont allègrement bombardé le Donbass et sa population, ce qui ne peut pas être une opération de police destinée à rétablir l’ordre, ce qui, habituellement, se fait à canon à eau et au flashball, pas au chasseur-bombardier et à la roquette.

Au RPF, depuis le début, nous demandons que soient entamées des négociations avec Poutine. Au lieu de cela, les USA utilisent toutes les ficelles possibles pour envenimer les choses, jusqu’à, peut-être bien, faire sauter des gazoducs. En France, on se demande ce qu’on a promis, ou comment on a menacé, les oppositions, pour que, pour une fois, la NUPES et le RN soient d’accord, sans que cela les dérange. La NUPES préfère promouvoir la réforme des retraites, pour ne pas faire comme le RN, mais sur la question de l’Ukraine, tout le monde fait pareil, sans la moindre gêne aux entournures. Pourquoi donc ?


22 février 2023

Où nous emmène-t-il ?

Pierre Duriot

Go sport, Camaïeu, William-Saurin, San-Marina, Celio, Kookaï, André, France-loisir, Pimkie, Cop copine, Gap, La grande récré, Les Galeries Lafayette, Meccano, Tourpagel, Fenty... tous fermés ou en passe de l’être, ou en sérieuse difficulté. Yves Rocher, 600 emplois supprimés en Bretagne. Place du Marché aussi, avec 1600 employés au chômage. Saint-Gobain, Sival, Arnage-Sifa, au ralenti. Les grandes entreprises publiques comme SNCF, EDF, LA POSTE, qui accumulent les pertes. Et des milliers d’artisans boulangers, bouchers, restaurateurs, cafés, pressings, constituent un désastre économique sans précédent, assorti d’un désastre social à venir. Pour l’instant, le pouvoir masque la déconfiture en annonçant un chiffre du chômage tronqué, ne comptabilisant que les chômeurs de catégorie A. On se demande d’où il sort le chiffre de 7,2%, là où des analystes sérieux évoquent 20% de taux de chômage réel. On se demande aussi d’où sort le chiffre de 32% de popularité de Macron.

Le Président ne s’occupe pas de la France, mais de l’Ukraine, dans une guerre qui nous coûte 10 millions par jour et qui est perdue depuis des semaines. Il s’obstine à ne pas sortir du tarif réglementé de l’électricité, comme l’ont fait d’autres pays. Il n’entend pas les cris de la rue, ni les voix d’une partie des pays de l’UE qui demandent à ce que l’on n’aille pas plus avant dans cette guerre à nos portes. Il continue de foncer, condamné à une fuite en avant, puisqu’il est doté d’un profil psychique qui lui interdit de penser une seule seconde, qu’il ait pu se tromper.

La réforme des retraites accumule les contretemps. Elle est mal écrite, mal pensée, a toutes les chances de ne pas être constitutionnelle. Cette patate chaude atterrit dans les mains des sénateurs qui, s’ils la votent et qu’elle est anticonstitutionnelle, rejetée par les conseils, vont avoir l’air très bête. Si elle ne passe pas, il n’y aura plus de solution. Dissoudre l’Assemblée rendra le Président certain, que non seulement, ils n’aura pas de majorité à nouveau, mais qu’il perdra encore du terrain, au profit, très probablement du Rassemblement national, dont la posture est celle qui apparaît désormais comme la plus réaliste, à une majorité de Français.

Sur le plan du climat social, l’affaire Palmade se transforme en affaire d’État, devient révélatrice des débauches et dérives d’un certain monde, où tout le monde se couvre et vient s’ajouter à de nombreuses affaires de détournements, corruption, affairisme, qui frappent des ministres en exercice. Pour finir, le meurtre, un de plus, d’une prof, au couteau, par l’un de ses élèves, laisse présager le pire. Dans le contexte d’une explosion de la délinquance. La prudence des mots du Ministre, les tergiversations de la presse, l’utilisation du mot « décès », plutôt que celui de « meurtre », plus en rapport avec la situation, laisse augurer d’un nouvel épisode à la Samuel Paty. On en saura plus rapidement. Après l’infamie des confinements et des restrictions impensables, imposées pour des motifs pseudo-sanitaires, la France traverse sa période la plus sombre depuis des décennies, avec la responsabilité totale d’un seul homme : le Président.


LGBT : mieux les accueillir à l’école, c’est-à-dire ?

Pierre Duriot

On ne voit pas trop de quoi parle le Ministre de l’Éducation nationale, quand il veut mettre l’accent sur l’accueil des élèves LGBT. En primaire et maternelle, qui seraient ces élèves ? On a beau chercher, on n’en voit pas. En collège et lycée, il serait question de mieux accueillir les élèves homosexuels. Parce qu’ils ne le seraient pas ? L’école est obligatoire, même pour eux. Donc ils sont accueillis, que faut-il de plus ? Qu’ils se déclarent homosexuels et que l'on mette en place quelque chose de plus pour eux ? De quel ordre ?

En réalité, le Ministre Pap Ndiaye a rebondi sur le suicide d’un collégien de 13 ans, harcelé, en raison de son homosexualité. Homosexuel pratiquant, à 13 ans ? Ah ? N’est ce pas plutôt un garçon, un peu efféminé ? Ou trop peu viril, aux yeux de ses camarades ? On ne sait pas trop, mais cela renvoie surtout au phénomène du harcèlement, pour lequel, il existe déjà des règles et des lois. En principe, les harceleurs doivent être poursuivis, les familles également et tout ce beau monde devrait faire l’objet de sanctions. En pratique, c’est beaucoup moins simple, cela dépend de qui est le harcelé et surtout, de qui sont les harceleurs. S’ils ont un profil ethnique particulier, pas de vague et c’est donc le harcelé qui est puni et condamné à changer d’école, on l’a vu avec la petite Milla, cachée dans plusieurs établissements. Quand les harceleurs et les harcelés sont tous des gens d’ici, par contre, la loi passe normalement. Et quand tous sont du profil ethnique particulier, on évite de trop en parler, comme du fameux harcèlement au voile, qui consiste à obliger les filles à le porter entre la maison et l’établissement scolaire, où il reste encore interdit. Bien qu’en pratique, là encore, parfois, la loi ne s’applique plus, faute de pouvoir l’appliquer.

Dans le cas des LGBT, que met-on en place ? Faut-il qu’ils se déclarent comme homosexuels, ou que leurs parents les déclarent comme tels, s’ils sont mineurs ? Et mieux les accueillir consistera en quoi, puisque déjà, on n’arrive pas à gérer correctement les problèmes de harcèlement ? Que fera-t-on de spécial pour les harcelés LGBT, qu’on ne fait pas pour les harcelés ordinaires ?

En réalité, l’école s’est mise, ça et là, à développer un langage hors-sol, de type idéologique, où certains profs expliquent que les garçons peuvent devenir des filles et inversement. Pourquoi et comment ? Une collègue qui s’y est risquée, s’est fait reprendre par un père barbu, qui est venu lui demander d’arrêter ses âneries, parce que dans sa « culture », les garçons sont bien des garçons. Et pour changer de sexe, quand on est ado, il faut des opérations chirurgicales et des traitements sans fin et que cela laisse des traces graves, dans les corps et les psychismes. Qui fait cela et combien sont-ils ?

Ce battage médiatique concerne très peu de cas, très peu d’enfants. On monte en épingle l’invention de quelques esprits pervers et les médias s’appliquent à faire passer pour une normalité quelques cas extrêmes, qui ne concernent pas la majorité des établissements et encore moins la très grande majorité des élèves. Il serait temps de revenir à la raison, l’école à d’autres chats à fouetter, autrement plus importants pour l’avenir de nos chères têtes blondes et de la nation.

18 février 2023

Retraites : plus nul que la NUPES, tu meurs…

Gilles La Carbona & Pierre Duriot

Voilà, la réforme des retraites file au Sénat, sous l’œil satisfait de la macronie, sans que l’article 7, concernant les 64 ans n’ait été débattu. La controversée NUPES, ce ramassis de bras cassés provocateurs, est l’unique responsable de cette bévue. Avec plus de 20 000 amendements, ils ont volontairement ralenti les débats, jouant de l’obstruction comme d’une fine stratégie, alors que c’était la pire des choses à faire. Nous l’avions dénoncé au RPF, mais comme la NUPES n’écoute qu’elle-même, enfoncée dans sa stupide arrogance sectaire, elle a maintenu ses amendements, se croyant très forte. Prétendant ne pas faire comme le RN, elle a fait le jeu de la macronie, comme d’habitude, qui n’attendait que le terme des débats, pour tranquillement transmettre cette loi au Sénat. L’ami Larcher va se faire un plaisir de faire voter le texte, lui qui l’a promis à Macron cet été. La NUPES est tombée dans le piège grossier qui lui était tendu. Aveuglée par son idéologie rigide et intolérante, engluée dans sa sombre bêtise, elle a fait le jeu de la macronie… ses gesticulations post-débats n’y changeront rien. Les syndicats, pourtant amis, lui avaient demandé de retirer les amendements, pour que l’article 7 puisse être voté et rejeté. C’était le point le plus important, la réforme des retraites repose sur ce recul de l’âge, même un enfant de 7 ans l’aurait compris, mais les idiots utiles de la NUPES, non.

Autant de bêtise est désolant, et même agaçant. On se demande s’il n’y a pas eu collusion avec Macron. On en vient à douter de la sincérité de ces « opposants », tant l’évidence de la manœuvre saute aux yeux. Ces débats n’auront servi à rien, et l’indignation, les insultes, que cette formation s’est ingéniée à perpétrer durant les séances, n’ont pas grandi ses orateurs de supermarché, mais ont au contraire, mis en exergue leur manque de discernement. Ils ont, par leur absurde posture, contribué à faire passer cette loi. Macron n’en demandait pas tant, mais il savait à qui il s’adressait. Bouffis d’orgueil, prétentieux jusqu’à la nausée dans leur dogme érigé en véritable religion intransigeante, ils se sont laissés emporter dans une logorrhée furieuse, qui faisait le jeu de la macronie, obligée de rester calme face aux provocations, certaine qu’à la fin de l’envoi, c’est elle qui aurait le dernier mot. C’est exactement ce qui s’est passé, et nous l’avions au RPF, signalé il y a quelques jours déjà. Qu’ont-ils apporté dans le rejet de cette loi ? Rien, le bilan est à leur charge… négatif. La NUPES porte l’entière responsabilité du non vote de l’article 7, ce n’est pas une faute, c’est une collaboration zélée, dans le pur esprit pétainiste des « pleins pouvoirs ». Il reste à souhaiter qu’à l’issue de l’examen au Sénat, la commission mixte paritaire ne s’entende pas et qu’une nouvelle lecture soit faite, avec entre-temps une mobilisation suffisamment forte pour faire reculer le gouvernement. Si rien n’est perdu, rien n’est encore gagné, loin de là.

En face, Borne explique que le RN n’avait rien à proposer. Évidemment, il n’y a rien d’autre à proposer que le retrait pur et simple de cette réforme, dont tous les spécialistes, du COR et de l’INSEE, disent qu’elle n’est pas nécessaire, puisque le système n’est pas en péril. Dussopt, de son côté, explique qu’elle permettra d’atteindre le plein emploi. On ne voit pas le rapport. Toute la communication gouvernementale repose sur des postulats faux : la répartition n’est pas en péril et cette réforme n’a strictement rien à voir avec le plein emploi. Comme pour le Covid, le vaccin, le chômage, l’Ukraine, l’État use de propagande, de mensonges et de contre-vérités, pour faire passer un agenda ne contribuant en aucune manière au redressement du pays, mais qui poursuit d’autres objectifs, entre autres, celui de la liquidation des acquis de ce qu’on appelle le gaullisme-social et qui a garanti pendant des décennies le droit du travail et le maintien d’une rémunération honnête des retraités. La NUPES, par sa posture idéologique stupide et le comportement indigne de ses élus, a fait tomber, ce pour quoi elle prétend se battre : elle en sera redevable devant ses électeurs.


16 février 2023

Insectes : comment sont-ils arrivés dans nos assiettes ?

Pierre Duriot

Il faudrait se montrer prudent avant de manger des insectes. C’est ce que disait l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, dans un rapport paru en avril 2015. Elle y expliquait que la consommation d’insectes était potentiellement une source de dangers. Danger chimique, du fait des substances fabriquées et stockées dans le corps de l’insecte. Danger physique, avec la présence de parties dures et danger allergène, tout comme pour certains crustacés, certains insectes étant porteurs de parasites, virus, bactéries… Mais surtout, L’ANSES soulignait le manque d’études sérieuses menées sur le sujet et le manque de connaissances concernant l’élevage et la consommation d’insectes. Elle incitait, pour finir, à la plus grande prudence. Pourtant, en date du 3 janvier 2023, la commission européenne autorise la mise sur le marché de poudre de grillons domestiques.

Elle sera incorporée à certaines farines, servant notamment dans la confection de pâtes, pour les nouilles, des gâteaux, les barres de céréales et certains plats cuisinés. Cela n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe, car depuis une dizaine d’années des producteurs et distributeurs, appartenant à des réseaux « écologiques et bio », pratiquent une forme de lobbying, afin d’imposer la consommation d’insectes de différentes natures, ceci en remplacement des protéines de viandes, décrétées anti-climat, par les militants les plus extrémistes. Curieusement, une « start up » co-créée par deux jeunes Vietnamiens, installée à Ho Chi Minh, a obtenu l’exclusivité de la distribution de cette poudre de grillons en Europe, laquelle a bénéficié de financements d’on ne sait quelle nature, pour prospérer et s’imposer au niveau international. Il s’agirait de capitaux issus de la finance mondialisée, soutenus par une propagande massive, destinée à faire accepter cette nouvelle forme de nutrition à des consommateurs qui, à priori, seraient plutôt contre. Des observateurs pointent déjà l’Open Society de Soros et sa galaxie financière connexe.

En cela, la promotion de ces aliments suit un parcours identique à celui des vaccins ARN, avec des financements opaques, des campagnes de communication omniprésentes et un assentiment étonnant des instances européennes. Les mêmes qui, il y a peu, expliquaient qu’il fallait se méfier de ces aliments, contenant de la chitine, de l’ecdystérone et des parasitaires, hautement dangereux pour l’alimentation des humains, dont le système digestif, n’est pas adapté, comme celui des oiseaux, à la digestion de ces produits. Comme pour les vaccins anti-covid, les lanceurs d’alerte évoquent un manque d’études, de recul, d’analyse des effets secondaires et un passage aux forceps des instances européennes, dont les décisions hâtives n’en finissent plus de surprendre. Gageons qu’ils seront également taxés de « complotistes ».

Dans le cas de cette farine de grillon, les analyses sanitaires mettent en évidence un taux de cyanure de 5 mg par kilo, qui aurait dû, normalement interdire la commercialisation et qui suggère une évidente opération de corruption, pour obtenir la mise sur le marché. La farine de grillons partiellement dégraissée contient de puissants allergènes, comme les tropomyosines, la chitine, ainsi que l’arginine kinase, que l’on retrouve également dans d’autres arthropodes, comme les araignées, les acariens et les scorpions. Mais aussi des traces de staphylocoques, d’Escherichia coli, de dioxines, de mycotoxines et d’aflatoxines. Un cocktail détonnant pour nos intestins.

En première ligne, les enfants, qui mangent de nombreux gâteaux industriels, à la maison et dans les établissements scolaires, ainsi que les ados, inconditionnels de la barre de céréales, produits prévus pour être largement investis par les farines d’insectes. Le tout avec une information par étiquettes, réduite à de très petits caractères et masquée par des acronymes, impossibles à relier à du produit issu d’insectes.

Il convient de dénoncer ce qui apparaît comme un revirement total par rapport à ces produits, qui sont passés, en moins de cinq ans, de toxiques pour les humains, à bénéfiques pour notre alimentation, le tout, par la magie d’investissements et d’actions de lobbying. Et de se demander quels sont les ressorts à l’oeuvre dans une telle propagande, la même que celle qui a servi à faire accepter aux populations européennes, de servir de cobaye pour un produit expérimental, en trois ou quatre doses.


13 février 2023

Retraites : la vraie raison de l’acharnement

Pierre Duriot

On savait les tenants de la réforme des retraites, très gênés aux entournures, quand on leur demande les raisons positives de cette loi ficelée à la hâte, dont le Conseil d’Orientation des Retraites et l’INSEE expliquent qu’elle n’est pas nécessaire. Gêne pour en exposer les effets de rétablissement de la justice. Gêne pour expliquer comment, en commençant à travailler à 25 ans et en devant 43 annuités, on arrive à une retraite pleine à 64 ans. Il y a de quoi, à moins de ne totalement, pas savoir compter.

Mais Véran ne désarme pas et écume les plateaux de télévision, sans vrai argument, mais qu’importe. Il traite ici, ses interlocuteurs « d’extrême », là de « démago », place encore, des rires moqueurs, ou des yeux levés au ciel, croyant convaincre, mais faisant, au fil des jours, l’unanimité contre lui. Ce matin, entouré de trois journalistes, le même Véran a eu cette phrase étonnante : « Avec cette réforme, nous allons créer une France du plein emploi ». Le tout avec un air puissant. Pourquoi aurait-il attendu cinq ans pour faire le plein emploi ? Mais encore, il faudrait qu’il nous explique, comment en portant l’âge de la retraite à 64 ans, il va arriver au plein emploi ? Quelle relation y a-t-il de cause à effet ? Curieusement, aucun des trois « journalistes » présents ne lui a fait remarquer l’incongruité de ce qu’il assénait comme « argument ». On pourrait croire, au choix, ces journalistes complètement benêts, ou alors, savamment briefés pour ne pas faire leur travail. Au vu des informations sur le vaccin, sur le réchauffement climatique, sur l’Ukraine, on pencherait pour la seconde solution : ils ont des consignes.

Une économiste a livré une version autrement plus plausible et plus intéressante : cette réforme est faite pour que personne ne puisse prétendre à une retraite complète et que donc, tout le monde, du moins, ce qui en auront les moyens, prépare une retraite complémentaire par capitalisation, auprès de l’une des grandes sociétés, qui attend la réforme de pied ferme. Black-Rock, pour ne citer qu’eux, mais pas que. Comme par hasard, cette société vient d’obtenir le marché de la reconstruction en Ukraine, alors que la guerre n’est pas finie. Cela serait parfaitement cohérent, dans le cadre de l’offensive généralisée des Américains, sur l’économie européenne. Le gouvernement serait donc coincé, entre l’inutilité de cette réforme, la rue qui a des arguments sensés et les actionnaires qui oeuvrent dans les bureaux feutrés. Et l’économiste d’ajouter qu’en cas d’échec à faire passer la réforme, ces grandes sociétés ont les moyens de mesures de rétorsion contre les finances françaises. On comprend mieux dès lors, l’embarras du gouvernement et l’utilisation, par Véran, d’arguments fallacieux à longueur d’émission.

Au RPF, nous sommes contre cette réforme, qui n’est ni plus ni moins que la liquidation de l’héritage gaulliste, issu du Conseil national de la Libération. Cette réforme n’a aucun autre but que de préparer le terrain à la nécessité d’une retraite par capitalisation, qui en l’état, n’est pas indispensable. La réforme est dans la droite ligne des dossiers sur les autoroutes, l’énergie, ou les transports, où l’État macronien vise uniquement à permettre à des actionnaires de s’engraisser au passage, non pas en travaillant, mais en dormant. Il va obliger les Français à donner une part de leur argent à des groupes privés, exactement comme il oblige EDF à vendre à perte, à des groupes privés. Vu de cette manière, on comprend mieux l’acharnement de Véran et des ses collègues. Macron organise, ni plus ni moins, la vente de la France et des Français, mais ça, on s’en est aperçu voici un moment. Il reste à la rue, à passer en force.


10 février 2023

Santé : la terreur continue

Pierre Duriot

Non seulement le gouvernement français détruit l’hôpital, en fermant régulièrement des lits et des services, en licenciant les médecins et personnels non-vaccinés, mais bien que l’épisode Covid soit passé, bien que les autres pays reviennent de ce qui fut à la fois une erreur de gestion et une violence faite au pays, il continue à semer la terreur chez les médecins. Ainsi, à défaut de schéma vaccinal complet contre le Covid-19, le médecin généraliste Nadine De La Fuente s’est vue interdire d’exercer à Carmaux dans le Tarn, le 27 janvier, soit il y a quelques jours seulement. À quoi rime cette inquisition ? Nous sommes pourtant, à cet endroit, dans un désert médical. L’incompréhension est totale chez les patients, qui ont lancé une pétition pour récupérer leur docteur qui exerce là depuis vingt ans, à la grande satisfaction de la population.

Le docteur Nadine De La Fuente a reçu la mauvaise nouvelle par un courrier de l’ARS Occitanie, le vendredi 27 janvier 2023, car elle n’a pas fourni de « preuve de statut vaccinal contre le Covid-19 ». Le maire, Jean-Louis Bousquet, pensait logiquement être sorti de là, sachant que masque, confinement, passe-vaccinal, étaient de l’histoire ancienne, à juste titre. Et pourtant non, la terreur continue, même après la bataille illusoire qui a surtout servi à sidérer la nation. L’ARS, façon inquisition, applique strictement la loi qui n’a pas été retirée et culpabilise le médecin « qui ne fait pas le nécessaire pour se mettre en conformité à la loi et qui met aussi les patients dans la difficulté ». Cela, selon une inversion de la faute qui est bien la marque de la macronie, pour qui les « coupables » sont ceux qui ne se soumettent pas aux pires infamies. Qui, non seulement sont des infamies, mais sont en plus, des erreurs, puisque cette vaccination, recommandée pour éviter les contaminations, s’est révélée inefficace. La pétition en ligne, initiée par les patients a déjà récolté plus de 950 signatures.

Nous redisons, au RPF, notre souhait de voir cette obligation inique cesser, demandons également, depuis le début, la liberté vaccinale et la réembauche des personnels non-vaccinés qui le souhaitent, avec des indemnités.


7 février 2023

Témoignage : a-t-on encore consigne de soigner les vieux ?

Pierre Duriot
porte-parole du RPF

C’est l’histoire d’un très vieux monsieur, de 98 ans. Il se porte globalement plutôt bien pour son âge, mais un soir, une détresse respiratoire le prend. Son épouse, plus jeune et qui s’occupe et de lui au quotidien, appelle les pompiers et il est évacué par les pompiers, venus très rapidement, vers les urgences locales de Nice. On est le 3 janvier. Il est transféré, le lendemain, dans un très grand hôpital de la ville et elle se rend à son chevet, dès 10 heures. Son mari est là, branché de partout, avec un masque à oxygène et un goutte-à-goutte, en soins intensifs. Une faiblesse respiratoire et, peut-être, un « problème aux poumons », mais elle ne voit pas de médecin. Tout se passe à priori pas trop mal, mais l’épouse ne sent pas les choses très bien et décide d’y aller tous les jours.

Bien lui en prend, car l’affaire va rapidement tourner d’une drôle de manière. Le monsieur a demandé une tranche de pain beurré. Il n’a pas eu le pain beurré, il n’a rien eu du tout d’ailleurs. Mais il y a le goutte-à-goutte ? Sauf qu’il ne l’a pas tout le temps, pas souvent même. Du coup, son épouse, dans sa visite quotidienne, apporte à manger, comme si c’était un devoir, ou son travail. Voilà qu’un beau jour, elle le retrouve attaché et changé de chambre. Il n’est plus en soins intensifs. Officiellement, il gigote trop, arrache ses tuyaux. Mais il a une sale tête, est seul, en mauvais état. Il ne peut pas boire dans le verre qui est vide et posé sur la tablette. Il ne peut pas non plus appeler une infirmière pour qu’elle lui donne à boire. Les mains sont attachées et la sonnette est derrière lui. L’épouse commence à se poser très sérieusement des questions sur la volonté de l’établissement de tirer son mari d’affaire. À vrai dire, elle se demande même s’il n’y a pas consigne qu’il y reste.

C’est impensable et pourtant, les témoignages de ce genre se multiplient, partout en France. Les deux mains sont très serrées dans les liens, elles sont rouges. Le vieux monsieur a la bouche toute blanche, il se déshydrate. L’épouse persiste à venir tous les jours, elle le nourrit, elle le lave. En 14 jours, il a perdu près de dix kilos. Elle sent que la fin est proche et insiste pour qu’il revienne à la maison. On est le second vendredi. Il n’a pas encore vu de médecin. La fille appelle, depuis l’étranger, rouspète. Son intervention va tout de même générer la visite d’un médecin, enfin. Ca va mieux, il n’y a rien aux poumons, en fait, il n’est plus qu’âgé, avec tout ce que cela sous-entend, à 98 ans, mais qu’importe, il va rentrer à la maison : le mardi. L’épouse continue d’y aller chaque jour, elle sent désormais très mal cette affaire et doute de la probité de ce personnel là. Elle entend des murmures dans les couloirs : « on les aime pas »… « les vieux riches ». Ils ne sont pas riches, ils sont juste aisés, ils ont travaillé dur toute leur vie. Le mardi, elle attend et son homme arrive en ambulance. On est en janvier, il fait froid, il est quasi-nu, avec juste une petite biaude d’hôpital, alors qu’il avait tout le nécessaire pour être habillé correctement. L’hôpital a joint au paquetage, l’un de ces draps avec lesquels on recouvre les morts, au cas où.

Depuis, il a repris deux kilos et un peu du poil de la bête. Reste cette impression, qui n’en est pas une, que rien ne s’est vraiment passé pour le guérir. Un peu d’oxygène et basta. Ils ne l’ont pas fini au Rivotril, comme pendant l’épisode Covid, mais c’était tout comme. Sans son épouse, il serait tranquillement mort de faim. À partir d’un certain âge, il semble qu’il ne faille plus compter sur les structures que l’on a pourtant financées toute sa vie. Les morts, oubliés dans les couloirs des urgences, se multiplient, ce n’est plus un secret. La question qui se pose, est de savoir si c’est une attitude spontanée, ou s’il y a des consignes.


3 février 2023

Abracadabra… plein emploi…

Pierre Duriot

On a du mal, ce n’est pas la première fois, à croire Macron, quand il se présente comme le président du plein emploi, soit un taux de chômage incompressible de 5%, ce qui justifierait la poursuite de sa politique. Surtout, quelque chose ne cadre pas. Nous sortons de confinements, sommes en période de guerre, les prix des énergies explosent, le porte-parole du gouvernement, Véran, se fait littéralement faire la leçon en direct, par un entrepreneur au bout du rouleau, les boulangeries ferment, des PME ferment, de grandes enseignes sont en liquidation, les géants du numérique licencient à tour de bras et nous serions au plein emploi ? Cela tient du cocasse.

Macron ment, utilise ce vieux slogan, maintes fois répété pour justifier la vaccination, avec des chiffres faux sur les morts et les hospitalisations et la chute : « On peut discuter de tout, sauf des chiffres ». Ses chiffres à lui, évidemment, qu’il tire de son chapeau, tel le prestidigitateur qu’il est constamment. Il ne prend plus son lapin blanc à Pôle-Emploi, mais à l’INSEE, qui ne compte pas, mais sonde et pose des questions orientées, qui donnent 7,3% de taux de chômage et 2,2 millions de chômeurs : quel type de chômeurs ? On ne sait pas. Mais à Pôle-Emploi, ils ont 3 millions d’inscrits en catégorie A et 6 millions, si on regroupe toutes les catégories, y compris, ceux qui sont, fort à propos, envoyés en formation et les apprentis, payés avec l’argent des contribuables. Pour Macron, près de 4 millions de gens qui pointent ne sont pas des chômeurs. Comme on dirait en météo : chômeurs officiels : 2,2 millions, ressentis : 6 millions. Cela ne cadre déjà plus avec la réalité d’un pays qui ne produit presque plus de richesses. Si on compte, 30 millions de population active et 6 millions de chômeurs toutes catégories, plus des dizaines de milliers de migrants et réfugiés, dont on ne sait pas trop où ils sont comptés, plus des allocataires du RSA, pas forcément inscrits, plus une myriade d’auto-entrepreneurs qui tirent le diable par la queue, on arrive entre 20 et 25% de la population active au chômage, ou presque, ce qui semble plus conforme à la réalité perceptible.

Dans ce cas, la retraite à 64 ans, la baisse du niveau des allocations chômage pour les précaires, la diminution de 25% de la durée de l’allocation chômage, la baisse à six mois du taux plein d’allocation chômage pour les cadres, n’ont strictement aucun sens et la priorité est à donner à la mise au travail des oisifs, occasionnels comme professionnels et ce dès l’âge de 18/19 ans, pour ceux qui ont quitté le système scolaire. Faire trimer 75% des actifs jusqu’à la mort, pour entretenir le système, en basant le tout sur des chiffres mensongers, a tout de l’arnaque économique et sémantique.

D’autant plus une arnaque que le PIB stagne et qu’on ne voit pas trop comment une situation de plein emploi, pourrait le faire stagner. À mettre en perspective avec une très probable baisse de la productivité, pour la première fois depuis des décennies. Et n’oublions pas que la vraie vague de licenciements est devant nous, à cause du coût de l’énergie. Les plus fragiles ont déjà, très médiatiquement, mis la clé sous la porte, mais les autres vont suivre d’ici peu. La réalité est que nous commençons à ressembler à des pays en voie de développement, avec quelques vitrines médiatiques, comme Airbus et une masse imposante de pauvres, en débrouille pour survivre.

Macron fait avec le chômage, comme avec le reste, il gesticule, traficote et embobine. Nous réclamons, au RPF, un audit des finances publiques, pour savoir où passe l’argent, parce que non seulement la taxation d’à peu près tout est devenue exorbitante, mais comme les services publics ne se résument souvent plus qu’à des applications web, on se demande où passe l’argent. En France, de mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 86%, cela donne déjà une bonne piste.