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10 février 2023

Santé : la terreur continue

Pierre Duriot

Non seulement le gouvernement français détruit l’hôpital, en fermant régulièrement des lits et des services, en licenciant les médecins et personnels non-vaccinés, mais bien que l’épisode Covid soit passé, bien que les autres pays reviennent de ce qui fut à la fois une erreur de gestion et une violence faite au pays, il continue à semer la terreur chez les médecins. Ainsi, à défaut de schéma vaccinal complet contre le Covid-19, le médecin généraliste Nadine De La Fuente s’est vue interdire d’exercer à Carmaux dans le Tarn, le 27 janvier, soit il y a quelques jours seulement. À quoi rime cette inquisition ? Nous sommes pourtant, à cet endroit, dans un désert médical. L’incompréhension est totale chez les patients, qui ont lancé une pétition pour récupérer leur docteur qui exerce là depuis vingt ans, à la grande satisfaction de la population.

Le docteur Nadine De La Fuente a reçu la mauvaise nouvelle par un courrier de l’ARS Occitanie, le vendredi 27 janvier 2023, car elle n’a pas fourni de « preuve de statut vaccinal contre le Covid-19 ». Le maire, Jean-Louis Bousquet, pensait logiquement être sorti de là, sachant que masque, confinement, passe-vaccinal, étaient de l’histoire ancienne, à juste titre. Et pourtant non, la terreur continue, même après la bataille illusoire qui a surtout servi à sidérer la nation. L’ARS, façon inquisition, applique strictement la loi qui n’a pas été retirée et culpabilise le médecin « qui ne fait pas le nécessaire pour se mettre en conformité à la loi et qui met aussi les patients dans la difficulté ». Cela, selon une inversion de la faute qui est bien la marque de la macronie, pour qui les « coupables » sont ceux qui ne se soumettent pas aux pires infamies. Qui, non seulement sont des infamies, mais sont en plus, des erreurs, puisque cette vaccination, recommandée pour éviter les contaminations, s’est révélée inefficace. La pétition en ligne, initiée par les patients a déjà récolté plus de 950 signatures.

Nous redisons, au RPF, notre souhait de voir cette obligation inique cesser, demandons également, depuis le début, la liberté vaccinale et la réembauche des personnels non-vaccinés qui le souhaitent, avec des indemnités.