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26 janvier 2023

TPE-PME : la disparition planifiée

Pierre Duriot

Les boulangers sont dans la rue et avec eux, tout un tas de professions artisanales et industrielles, désormais incapables de payer leurs factures énergétiques et qui choisissent, contraintes et forcées, de mettre la clé sous la porte. On pourrait croire qu’elles y mettent de la mauvaise volonté, tant les aides de l’État sont là pour leur permettre de passer ce mauvais cap. Il n’en est rien et l’État, avec ses airs bienveillants, ne propose jamais que des bouts de ficelle, pour « aider » à surmonter les problèmes qu’il a lui-même générés.

Ce même État, donc le président Macron, a pourtant plusieurs solutions à sa disposition. Maintenant que les centrales nucléaires remarchent, il pourrait faire baisser les prix et même, vendre du courant à l’étranger. Il pourrait également, sortir du tarif réglementé européen, comme l'ont fait le Portugal et l’Espagne. Il pourrait aussi ne pas fixer de barre et autoriser, toutes les entreprises, à rejoindre le tarif réglementé d’EDF. Il pourrait encore, cesser d’obliger EDF à vendre une bonne part de son courant, à des opérateurs privés, qui ne produisent rien. Il ne fait rien de tout cela, que nous préconisons, au RPF et chez d’autres et on peut se demander pourquoi il campe et fait camper EDF et nos entreprises, sur ces positions intenables.

Pour les prix des carburants fossiles, il en va de même. Le prix du brut tourne actuellement autour de 80 euros, soit comme en octobre 2010, le gasoil valait alors, autour d’1.20 euro. Il est actuellement autour de deux euros. Même en tenant compte des fluctuations entre Euro et Dollar, il est aisé de comprendre que le prix de ce gasoil, utilisé par les entrepreneurs, est maintenu artificiellement au plus haut, par les taxes.

La conclusion est que ce gouvernement planifie la disparition des PME et TPE, il le fait sciemment et pour ne pas que cela se voit trop, il médiatise à outrance et à grand frais, des mesures totalement inefficaces, en s’arc-boutant désespérément pour ne pas prendre les décisions qui sauveraient notre tissu entrepreneurial local. Et en expliquant doctement, avec des arguments fallacieux, pourquoi, il ne servirait à rien de prendre les mesures de bon sens qui s’imposeraient. On se prend à espérer que ces gens seront un jour comptables de ce qui apparaît, non pas comme de la mauvaise gestion, mais comme une destruction programmée.

23 janvier 2023

Retraites : Macron en mission de traîtrise ?

Pierre Duriot

On se demande à quoi joue Macron avec sa réforme des retraites ? Le Conseil d’Orientation des Retraites lui dit et lui redit, tous les jours, que la retraite par répartition n’est pas en péril et que la réforme n’est pas nécessaire. Les syndicats, qui ont largement appelé à « faire barrage » à ce qu’ils appellent l’extrême droite, veulent maintenant combattre un programme qu’ils ont, de fait, avalisé. La majorité des Français est contre, même s’ils ne sortent pas dans la rue, rincés qu’ils sont par les confinements, la précarité, l’inflation et la terreur médiatique, instillée en permanence par les médias, tous prompts à faire la promotion des initiatives gouvernementales, ils sont largement subventionnés pour ça.

Dussopt, qui a une bonne tête de fusible, un peu à la Devaquet, en est réduit à défendre cette fichue réforme, avec des arguments d’égalité et de solidarité qui ne tiennent pas une seconde parce qu’ils sont faux. Le Ministre sait parfaitement qu’ils sont faux, il cause à reculons. Le seul effet tangible de cette réforme est que plus personne, entre maladies, invalidité, études à rallonge et périodes de chômage, ne pourra prétendre à une retraite pleine. Et que donc, la seule façon de s’en sortir sera de se planifier, pour ceux qui en auront les moyens, une retraite par capitalisation auprès des grands groupes, principalement américains, puisqu’ils sont largement prêts, totalement à l’affût et en plus, bons amis de Macron, le président. En particulier Black-Rock, mais pas que. Ce qui explique l’entêtement du président, qui fonce contre vents et marées, simplement parce qu’il doit avoir un contrat avec ces gens là.

Cela expliquerait aussi, pourquoi il coule EDF, pourquoi il a vendu Alstom et pourquoi il laisse les boîtes américaines, acheter une à une nos entreprises stratégiques. Il y a chez cet homme, pour les retraites, comme pour le reste, une traîtrise permanente à sa nation, au profit des Américains. Souvenons-nous qu’il a été formaté chez Rothschild. Certains arguent que le gouvernement pourrait utiliser l’article 47.1 en plus de la possibilité d’un 49.3 pour faire passer sa réforme des retraites, article qui n’a jusqu’ici, jamais été utilisé dans l’histoire de la 5ème République. Il est applicable au financement de la sécurité sociale. À savoir si le dossier des retraites pourrait rentrer dans ce volet du budget. Quoi qu’il en soit, ce 47,1 permet de couper court aux débats à l’Assemblée nationale et d’envoyer le texte directement au Sénat. Au-delà d’un délai imparti de 15 jours, comme le souligne la Constitution, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance, c’est-à-dire le chef de l’État, qui ferait ainsi le cadeau attendu à ses commanditaires. Le problème est qu’à force, ça commence à se voir.

22 janvier 2023

Macron arrête son char

Pierre Duriot

Le char Leclerc en Ukraine, ce n’est pas pour tout de suite, mais le président a sa manière bien à lui de tourner son discours et le mieux est de le décrypter à l’aune des réalités. Il ne veut pas que ce soit « escalatoire », le mot n’existe pas, mais on a bien compris qu’il ne voulait pas avoir l’air d’être en guerre avec les Russes, déjà que quelques va-t-en guerre, autour de Poutine, préconisent des frappes de rétorsion sur l’Hexagone, après les livraisons de canons Caesar et des AMX-10. La réalité est que la conduite d’un char Leclerc et son insertion dans un champ de bataille régi par l’électronique, ça ne s’improvise pas. Il faut cinq à six bons mois d’entraînement pour qu’un équipage soit opérationnel sur cette machine complexe. En clair, la France devrait à minima fournir des instructeurs, sinon même, des équipages formés et pour le coup, ce serait carrément « escalatoire ». Macron craint donc les éventuelles frappes russes sur notre sol et commence à prendre conscience qu’il en fait un peu trop.

Comme seconde condition, Macron estime qu’il ne faut pas dégarnir l’armée française. Nous disposons de 200 de ces chars, certes anciens mais comptés encore parmi les plus performants. Il est d’ailleurs fort probable que nous ayons purement et simplement, perdu la capacité à les fabriquer. Pas mal d’entre eux sont immobilisés, en panne, en maintenance et les 200 qui seraient opérationnels sont déjà un genre de minimum vital, au regard des longueurs de nos frontières terrestres et pour le coup, nous serions dégarnis. Il faut ajouter que l’armée française a été dépossédée de pas mal de ses Rafale, vendus d’occasion et que les nouveaux se font attendre, le premier n’a été livré que très récemment. Que de nombreux hélicoptères sont en maintenance. Que pas mal d’engins, comme les avions de surveillance, sont âgés et ne seront remplacés que dans quelques années. La Marine a perdu de nombreuses unités ces dernières années, nous n’avons qu’un seul porte-avions… bref, nous ne roulons pas sur l’or et donner quelques chars serait déjà se dégarnir. Il est bon que Macron en prenne pleinement conscience, ce qui lui a sans doute été soufflé par des généraux mieux informés que lui et surtout, moins hystériques. Il va se rattraper avec les milliards de nos impôts qui prennent la route du nord-est, en direction des poches de Zelensky qui voit, très curieusement, sa fortune personnelle augmenter de manière très conséquente malgré la guerre.

Au RPF, nous le disons depuis le début, ce n’est pas notre guerre. Que font les Américains si loin de chez eux et qu’ont-ils de si précieux dans ce pays pour y passer des dizaines de milliards ? Il faut privilégier le dialogue avec Poutine, même si cela a l’air d’en hérisser quelques-uns. Le président russe qui, selon notre presse, avait des cancers, la maladie de Parkinson, une révolte de ses généraux sur le râble, la détestation du peuple russe, a plutôt l’air de se porter comme un charme. Il est donc parfaitement apte à discuter.


14 janvier 2023

Davos : l’encombrant forum

Pierre Duriot

Le World Economic Forum ne serait-il soudain plus si glamour qu’il ne l’a été ? De plus en plus de citoyens suisses ne veulent plus du Forum économique mondial, qualifié de réunion privée de l’ élite mondiale. Il se déroulera du 16 au 20 janvier 2023 à Davos. L’armée suisse est sur les dents, l’ espace aérien helvétique sous haute surveillance … Qui paie l’addition? Les contribuables suisses. Ils ont écrit au très soumis nouveau président de la Confédération, Alain Berset, socialiste tendance woke, se plaignant qu’une réunion présentée comme étant d’ordre privé par Klaus Schwab, l’organisateur, soit surveillée par environ 5000 soldats suisses. Soit c’est privé et ils se débrouillent, soit c’est officiel, puisque l’armée est requise et le pays a un droit de regard. Il se trouve que l’élite mondiale est conviée, mais pas l’élite russe et selon les auteurs de la lettre, cela est discriminatoire et ne respecte par les principes de neutralité de la Suisse.

Ces mêmes citoyens se plaignent également, avec l’adhésion aux sanctions contre la Russie, dans le cadre de la guerre en Ukraine, d’être de facto, devenus partie intégrante de l’Europe, sans avoir été consultés. Et l’idée d’être européen n’a pas l’air de leur plaire. On se demande bien pourquoi ? Il est vrai que cet organisme supra-national, dont on ne mesure pas clairement les contours de l’action, devait nous apporter, paix et prospérité et que pour le moment, c’est la guerre, l’inflation et le démantèlement des services publics. On n’avait pas signé pour ça et même, nous avions dit « non » : on comprend donc les Suisses.

La personnalité même de l’organisateur Schwab, est devenue plus que controversée. Il a publié un livre intitulé « La grande réinitialisation », dans sa traduction française, dans lequel il propose ni plus ni moins que la mise en place d’une société surveillée, mondialisée et vaccinée. Le tout avec la complicité de son ami Gates, qui finance l’OMS. Il transmet ses points de vue et tient un rôle controversé, lui aussi, dans la politique vaccinale : est ce bien son travail ? Ajoutons à cela que le papa de Klaus Schwab fut chargé par Hitler, chancelier du Reich, de défendre les intérêts de l’industrie suisse en Allemagne. La Suisse lui a d’ailleurs toujours refusé la nationalité, bien qu’il réside dans le pays depuis 60 ans. Il entretient également les meilleures relations avec le régime chinois, par l’intermédiaire de son fils, représentant le WEF à Pékin. Il ne cache d’ailleurs pas une certaine admiration pour ce régime autocratique. (...).


11 janvier 2023

Brésil : se méfier des narratifs trop bien ficelés

Pierre Duriot

L’affaire brésilienne est complexe et la télévision nous sert un narratif habituel, en mettant en scène un scénario simpliste, fait de bons, Lula et les siens et de méchants, Bolsonaro et les siens, d’extrême droite, mots systématiquement accolés aux méchants, sur consigne, sans aucun doute. On a toutes les raisons de se méfier des narratifs tout ficelés de la presse devenue, depuis quelques années, totalement unanime, car vivant dorénavant sous perfusion d’argent public. On imagine bien que ce n’est pas sans contrepartie. Les narratifs unanimes de la presse, on les connaît : les bons vaccinés et les méchants non-vaccinés. Les bons Ukrainiens et les méchants Russes. Les bons macronistes et les méchants d’extrême droite. À une autre époque, il y eut des presses contradictoires, il n’y en a plus.

C’est souvent plus compliqué que cela, ainsi, le narratif sur le vaccin s’est avéré largement fissuré, dans de nombreux pays occidentaux, sauf en France, où les effets secondaires et l’inefficacité contre la transmission, se sont bizarrement arrêtés à la frontière, comme le nuage de Tchernobyl. Pour l’Ukraine, même scénario, il a fallu taire les bataillons de nazis ukrainiens, la corruption endémique du gouvernement Zelensky, les reventes d’armes livrées, sur le marché international du terrorisme, quelques bombardements de son propre pays, par l’armée ukrainienne et une explosion de gazoduc, pour faire accuser les Russes.

Le Brésil n’échappera pas à la règle et le narratif finira aussi par se fissurer. Les manifestants que tout le monde condamne unanimement n’auraient sans doute pas pu se livrer à de tels actes, sans que l’armée et la police ne ferment les yeux. D’ailleurs quelques analystes moins prompts à hurler avec les loups, ont commencé à expliquer que Lula aurait du mal à mettre à sa botte certains généraux, gouverneurs et différents services de la défense et du renseignement.

Les « progressistes », qui s’auto-proclament « garants de la démocratie », ne rechignent pas à passer au 49.3, en France, à fournir des armes à l’Ukraine, pour d’obscurs objectifs qui nous échappent, aux États-Unis, à entamer une répression massive, digne d’une Stasi, au Brésil. C’est aussi le propre des dictateurs, de hurler au complot, quand on ne se soumet pas à leur volonté. Il paraîtrait que les « progressistes » se plaignent que les autres les accusent de voler les élections. Il n’y a certes pas, ou peu de preuve, mais tout de même, quel est l’intérêt de voter avec des machines ? Il a été maintes fois montré qu’elles étaient manœuvrables à souhait.

Au RPF, nous n’avons pas l’habitude de hurler avec les loups et la hauteur du gaullisme interdit que l’on se mêle des affaires intérieures d’un pays. Laissons donc les Brésiliens régler leurs comptes et leur vérité émerger. Ceci dit et de manière générale, l’utilisation de machines de vote informatiques n’a aucun autre intérêt que celui de permettre de tricher et alimente donc la suspicion, alors qu’elles ne sont absolument pas nécessaires et encore moins indispensables. Il se trouve même qu’il y a une concomitance entre le moment ou des peuples se sont plaints du vol des élections et la mise en service de ces machines. Revenir à un vote matériel et palpable, dans les grandes démocraties qui se réclament comme telles, serait un premier gage de transparence.


10 janvier 2023

Améliorer et pérenniser

Pierre Duriot

Je me marre… tout ce qui a été fait pour l’école devait « améliorer et pérenniser » le système éducatif. Tout ce qui a été fait pour l’hôpital devait « améliorer et pérenniser » le système de santé. Tout ce qui a été fait pour la justice devait « améliorer et pérenniser » le système judiciaire. Tout ce qui a été fait pour l’économie devait « améliorer et pérenniser » le tissu industriel. Tout ce qui a été fait pour les services publics devait « améliorer et pérenniser » les services publics. Tout ce qui a été fait pour les infrastructures devait « améliorer et pérenniser » les équipements du pays… ils veulent maintenant « améliorer et pérenniser » le système des retraites.

9 janvier 2023

Garot prêche dans le désert médical

Pierre Duriot

Le député socialiste de Mayenne Guillaume Garot, initiateur d’un groupe de travail sur la question des médecins, qui réunit des élus communistes, écologistes, LFI, socialistes, Liot, LR, MoDem, Horizons et Renaissance, planche sur ce qu’il appelle une « régulation » des installations de médecins et convie donc les jeunes généralistes sortant, à accepter d’être répartis dans les zones à faible densité de cabinets médicaux, c’est-à-dire les départements ruraux et les quartiers « populaires ».

Tout va bien pour ce député, il faut rendre accessible les études de médecins à des jeunes issus de toutes les classes sociales et à la sortie, on les met là où il y a des besoins, on le fait bien pour les pharmaciens, de quoi se plaindraient-ils ?

Sauf que les départements ruraux et les quartiers « populaires », monsieur le député, ce n’est pas du tout la même chose. Dans les départements ruraux, les médecins n’y vont pas parce qu’il n’y a pas de loisirs correspondant à leur standing, que leurs enfants sont loin de l’école, du collège et du lycée et qu’ils ont peur de s’y ennuyer à mourir. Mais les lois de la République s’y appliquent et les gens sont avenants et respectueux.

Les quartiers « populaires » sont en réalité « communautaires » et ce ne sont pas les lois de la République qui s’y appliquent, ou pas pleinement. Les médecins sont confrontés aux dogmes communautaires, aux fausses cartes Vitale. Et à la violence, tout comme les profs et les autres agents de l’État. C’est pour cette raison qu’ils ont déserté ces quartiers, comme du reste, les commerçants et les entreprises.

Mais dans la doctrine socialiste, pour ne pas voir la réalité, on met tous les problèmes dans le même sac, on propose des solutions de béni-oui-oui et on traite de factieux tous ceux qui ne sont pas d’accord. Pour preuve, ce groupe de député, appartenant à toutes les composantes de la vie politique, n’a pas daigné discuter avec les gens du Rassemblement National, pourtant démocratiquement élus et largement majoritaires dans les zones rurales. Pourquoi ne pas leur demander leur avis ?

Peu réalistes, peu démocratiques et pour tout dire, carrément sectaires, les députés, emmenés par Garot, pratiquent le moulinet médiatique. On ne va pas obliger de jeunes gens diplômés à aller dans des endroits où leur intégrité physique est menacée. Pour preuve, même depuis la fin du numerus clausus, il n’y a pas spécialement plus de jeunes qui veulent devenir médecins, comme quoi le problème est ailleurs. Il faudrait commencer, avant de vouloir soigner, par faire un diagnostic correct.


8 janvier 2023

Pierre Duriot

Je me marre… les boulangers disparaissent, mais ils offrent une galette des rois à Macron et vont boire le coup avec leur bourreau. Les personnels soignants se sont fait foutre des doses d’on ne sait quoi dans le corps, ont vu leur camarades mis au ban, sont au bout du rouleau, ont eu interdiction de soigner et s’en vont écouter religieusement leur bourreau et encore, avec un masque, alors que lui n’en porte pas. Les coups de couteaux et les viols pleuvent sur nos concitoyens natifs, mais comme les bourreaux sont des « pauvres gens » d’importation, il ne faut pas se plaindre. C’est ainsi en Macronie, les bourreaux doivent avoir tout pouvoir et les ouailles, accepter en silence le mal qui leur est fait, pire, ils doivent trouver cela glamour, dans une inversion totale des valeurs, où les bourreaux sont érigés en victimes respectables. L’Antéchrist est au pouvoir…


6 janvier 2023

Ukraine : pas co-belligérant : mon œil

Pierre Duriot

L’ancien chef de l’agence spatiale russe Dimitri Rogozine a envoyé à Macron l’éclat d’obus qui l’a blessé dans le Donbass. Un obus envoyé par un canon Caesar français. Signe qu’il garde – et son ex-patron Poutine aussi, sans doute –, une dent contre la France. Et notre pays en remet une couche en envoyant des AMX10 à Zelensky, un char d’assaut à six roues, datant des années 80 et dont on peut largement douter de l’efficience sur le terrain ukrainien. Outre le fait qu’il déshabille un peu plus notre armée, il est nanti de munitions franco-françaises et pas compatible avec les munitions de l’OTAN, ce qui signifie que la France devra fournir aussi les munitions, aussi longtemps que ces engins feront la guerre et de munitions, nous n’avons que quelques jours d’avance, pour une guerre de haute intensité, ce qui signifie que nous allons nous dépouiller rapidement de nos munitions de 105 : au point où nous en sommes… d’ailleurs, une partie non négligeable de nos canons Caesar, soumise à un fonctionnement de haute intensité, a rendu l’âme.

Si encore ces armes arrivent bien aux Ukrainiens, car 50 % des armes fournies à l’Ukraine sont revendues aussi sec à l’international et en particulier à des pays africains et arabes et vont nourrir directement des organisations terroristes, qui vont ainsi disposer d’armes lourdes et légères, payées par les contribuables européens, de multiples fois dindons de la farce dans cette affaire.

Il faut le savoir, car c’est antérieur à la guerre, l’Ukraine a toujours figuré en bonne place, dans les pays les plus corrompus de la planète. Notamment depuis 2014 et le régime installé par les Américains et plus récemment encore, avec l’élection de Zelensky, en 2019, orchestrée par le cabinet McKinsey. Encore eux…

Un « spécialiste » français des armées expliquait doctement sur FranceInfo, que la livraison d’AMX10 n’était pas co-belligérance, de même que la livraison de drones à Moscou par l’Iran, n’était pas non plus co-belligérance. Mon général a des raccourcis un peu faciles, puisque la différence est énorme, à savoir que Moscou achète des drones à Téhéran, alors que nous livrons gratuitement, au titre de l’aide, des armes à l’Ukraine. Il voit midi à sa porte celui là et il devrait se douter que Moscou peut avoir un tout autre avis, sur la notion de co-belligérance. Là-dessus, les mêmes propagandistes cathodiques nous annoncent une fois de plus que Poutine est malade et qu’il n’en a plus pour longtemps. Cela ne fait jamais qu’un an que ces zèbres télévisés nous annoncent la mort de Poutine dans les deux mois et la pénurie en munitions de la Russie et non seulement il est toujours là, mais il bombarde à tour de bras. Et nos fiers éditorialistes de ne même pas se rendre compte de l’incongruité de leurs annonces. Cela nous éloigne d’un retour à la normale en matière énergétique, mais créé un passif tel qu’il sera très difficile de renouer des liens avec le frère européen russe qui a, autant que les Américains, contribué à nous libérer du nazisme.

La sinécure bruxelloise…

Pierre Duriot

Les contribuables européens se plaignent, à juste titre, que leurs augmentations de salaire ne suivent pas l’inflation et que leur pouvoir d’achat diminue. Quelques salaires suivent pourtant le niveau galopant de l’inflation et en particulier ceux des fonctionnaires européens. À commencer par celui de la commissaire en chef von der Leyen, dont le salaire a automatiquement augmenté au début de l’année 2023. Son salaire de base augmente de 2044 euros, par rapport à 2021, passe à 31 250 euros et dépasse les 30 000 euros pour la première fois. Il y a également quelques avantages en nature. Ses camarades commissaires européens ordinaires reçoivent 1 667 euros de plus et gagnent maintenant jusqu’à 25 475 euros. Les indemnités des 705 eurodéputés augmentent de près de 700 euros, passent à 10 495 euros par mois et dépassent ainsi les 10 000 pour la première fois.

Les 50 000 employés de l’UE vont avoir droit à une deuxième augmentation de salaire en six mois, de 7 %. Ces fonctionnaires de l’UE, déjà très grassement payés, bénéficient d’un ajustement automatique, en raison de l’augmentation du coût de la vie. Leur rémunération a été augmentée de 2,4 %, en juin, avec effet rétroactif, à partir de janvier 2022. La nouvelle augmentation s’applique elle aussi rétrospectivement, depuis juillet 2022. Pour ces fonctionnaires, l’augmentation est de 214 euros, pour les plus petits salaires, qui passent à 3272 euros et de 1483 euros, pour les plus gros salaires, qui passent à 22 646 euros. À ajouter à cela, en net, des primes et allocations défiscalisées.

Les fonctionnaires et les travailleurs des différents pays européens savent pourquoi ils se serrent la ceinture. À défaut de voir directement les effets positifs de la structure supranationale sur leur porte-monnaie, ils peuvent en mesurer les effets négatifs, dont Bruxelles ne s’est pas trop vanté. Au RPF, nous sommes pour les souverainetés nationales, mais aussi pour les collaborations entre États, mais pas à ce prix. Comme sur beaucoup d’autres sujets, il faudrait impérativement un audit, parce que la question qui se pose au niveau national se pose aussi au niveau européen : où passe l’argent ?


3 janvier 2023

La liquidation planifiée…

Pierre Duriot

Il y a une forme d’affolement, en ce début janvier, sur les chaînes de télévision, devant les fermetures en cascade des boulangeries, emblématiques d’un mode de vie très français. Et les économistes de salons télévisés, qui auraient largement pu voir le coup venir, puisqu’au RPF nous en parlons depuis plusieurs mois, arborent des airs surpris devant la détresse des petits patrons, se rendant compte par là-même, que les entreprises de moins de 50 salariés représentent la majorité des emplois dans ce pays et que leur chute probable, pour cause d’impossibilité de paiement des factures énergétiques, va se solder par une hécatombe. Pertes d’emplois directs et pertes d’emplois induits, chez les fournisseurs, ou les petites entreprises de services, comme le nettoyage. Le crash est devant nous, mais pas loin devant.

Il n’y a pas d’aide, ou presque pas. L’aide est là, juste pour dire que le gouvernement fait quelque chose, mais en fait, ça ne suffira pas. La guerre en Ukraine, qui sert d’alibi, n’y est pour rien. Nos centrales sont là, elles continuent à produire notre électricité. Seulement, elle ne produisent pas pour nos entreprises, elles produisent pour des actionnaires, qui revendent à nos entreprises et tout cela, par décision de l’État et de Macron en particulier, qui pourrait mettre fin à ça et qui ne le fait pas. Il préfère sauvegarder les dividendes des actionnaires que les emplois des Français.

Sur les mêmes plateaux, on s’affole aussi des malades qui meurent dans les couloirs des urgences, une centaine en décembre, faute d’être soignés, faute même, d’être nourris. Là encore, nous avions, au RPF, largement anticipé cet état de fait. Nous avons rappelé que le licenciement des soignants non vaccinés allait peser, que les salaires de misère allaient plomber les recrutements, que l’importation de médecins du Maghreb n’était pas la bonne solution, que la suppression continue des lits allait rendre la structure inadaptée à la population. Philippe Juvin, en marionnette médiatique, affole les foules, dénonce l’effondrement du réseau hospitalier, mais refuse encore bec et ongles de demander la réintégration des soignants non-vaccinés, alors qu’il a été montré scientifiquement que la vaccination n’empêche ni la maladie, ni la transmission. Il n’a pas tout compris, ou alors, il préfère sacrifier les soignants plutôt que d’avouer qu’il s’est lui aussi, trompé. Alors il s’invente de fausses bonnes raisons.

Il ne faut pas être grand clerc pour savoir comment et pourquoi on en est arrivé là : il s’agit d’une planification, rigoureusement menée. Tout a été fait pour que l’électricité soit chère, comme tout à été fait pour que l’on ne puisse plus se faire soigner à l’hôpital. Cette somme de décisions allant dans le mauvais sens, depuis cinq ans et cette obstination, depuis un an, à ne pas vouloir redresser la barre, pire, à faire croire, par le discours et par de menus actes, que l’on redresse la barre, alors qu’en réalité, on finit de couler le navire, est criminel. Comment imaginer que le gouvernement Borne-Macron est nul au point de ne pas avoir vu arriver la faillite des PME étranglées par les prix de l’électricité ? Comment croire qu’il a été nul au point de ne pas comprendre que supprimer les lits, licencier les gens et fermer les services, allait permettre de continuer à soigner ? Il faut se rendre à l’évidence, sans la moindre once de complotisme, juste à l’épreuve des faits : ils l’ont fait exprès.


1 janvier 2023

Un vœu de fin du macronisme

Pierre Duriot

L’homme qui n’a cessé de diviser les Français, se fend de vœux de rassemblement. Les Gilets jaunes et les autres, les vax et les autres, ceux qui ne sont rien et les autres, ceux qui travaillent et ceux qui doivent traverser la rue, les wokes et les fachos, des clans de bons et de mauvais en permanence, dans les discours et dans les actes. Et il rassemblerait, sans rire, dans la soumission exigée de tous sans doute ? Le rassemblement, ce n’est pas ça monsieur le président, c’est l’adhésion tacite de tous à un contrat social, fait de valeurs communes, qui sont le socle d’une société occidentale scientifique et instruite et pas, comme vous le serinez depuis votre arrivée, la soumission à la dictature des minorités, de leurs particularismes et de leurs revendications violentes, dans une espèce d’acrobatie permanente exigée seulement des populations autochtones, solvables et vivant dans des familles ordinaires.

Verbiage habituel, avec l’évitement des sujets qui fâchent : l’économie, la délinquance, l’immigration… et le voilà qui répète, mécaniquement, à plus de dix reprises, le mot « travail ». Quelle ironie, lui qui regarde couler les boulangeries, les petits artisans et l’hôpital, sans lever le petit doigt. Le Maire expliquait il y a peu, être au côté des entreprises, en quoi faisant ? Rien. Tous les deux liquident sciemment le tissu des PME françaises, au profit des grands groupes, qui vont embaucher les boulangers, maraîchers, métalliers, rincés par l’augmentation des prix de l’énergie. Pendant la dégringolade et les risques de pénurie, Macron continue à obliger EDF à vendre du courant à perte à ses « amis », revendeurs privés de l’énergie, au lieu de sortir de la tarification européenne, comme l’Espagne et le Portugal. Il le fait exprès, évidemment.

Vingt minutes de théâtre, pour ne rien dire, mais surtout pour éviter que l’on parle du reste. L’éducation : avec la perte des vocations, la baisse du niveau général des élèves, mais aussi des profs. L’hôpital : avec la perte de personnels, d’efficience et des gens qui meurent dans les couloirs des urgences. La justice : avec les délinquants étrangers, ou d’origine étrangère, ayant plusieurs dizaines de mentions à leur casier judiciaire et qui violent ou tuent, tous les jours. L’armée : avec un sous-équipement chronique et une impossibilité d’assurer la moindre projection à l’international dans de bonnes conditions. La diplomatie : avec l’impossibilité de faire exécuter plus de 10 % des OQTF et celle de faire entendre la voix de la France, dans quelque négociation que ce soit. Les finances : avec une dette historique, des services publics à l’agonie, alors que les prélèvements sur le travail des Français n’ont jamais été aussi importants. Où passe l’argent ?

Au RPF, comme vœu pour 2023, nous souhaitons purement et simplement la fin du macronisme, la fin de cette gestion, quelles qu’en soient les modalités, que ce soit pas une action concertée des oppositions, ou par un événement inopiné de nature à changer un cours des choses devenu totalement destructeur.

Pierre Duriot

Bonne année à tous
 
mais pour le réveillon faites gaffe. Pensez à ne pas trop manger de chocolats, pour protéger ceux qui ont du diabète. À ne pas trop manger gras, pour protéger ceux qui ont du cholestérol. À ne pas trop boire d’alcool, pour protéger les autres des formes graves de cuite. Sur la route du retour, pensez à bien boucler votre ceinture de sécurité, pour éviter aux autres, les formes graves d’accident de la route. Mettez bien vos masques, pour protéger les inconscients qui n’en ont pas. Et surtout, vaccinez-vous pour protéger les autres de la grippe et du Covid. Et pour d’autres bons conseils, tapez gouv.fr...

30 décembre 2022

Qui est Klaus Schwab ?

Pierre Duriot

Le grand public n’a pas l’air de trop connaître Klaus Schwab, qui est pourtant présent aux côtés des chefs d’États mondiaux et des PDG de très grandes entreprises, un peu comme un maître à penser. Il est né en Allemagne en 1938, de père allemand, haut dignitaire nazi et de mère suisse. Il séjourne en Suisse depuis 60 ans, mais s’est vu refuser la nationalité. Héritier de la fortune de son père, diplômé de Harvard, il gagnerait encore, à 84 ans, près d’un million d’Euros par an et il est surtout le fondateur du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, qui attire des dirigeants d’entreprises, des chefs d’État et des hommes politiques du monde entier, ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement. Moyennant finance, bien sûr. Le quidam ne peut pas y aller.

Sa fille, Nicole Schwab, est cofondatrice du Gender Equality Project et son fils, Olivier Schwab, est marié à une Chinoise et dirige le bureau du Forum à Pékin.

Il ne se cache pas de ses objectifs de « Grande réinitialisation », en anglais « The Great Reset », dont il a fait un livre et il prône une planification économique mondiale, pour reconstruire l’économie de manière durable, après la pandémie de Covid-19. Livre dévoilé en compagnie du prince Charles, devenu roi d’Angleterre. Au titre de sa présidence du Forum, il est invité au G20, avec son ami Bill Gates, qui lui, finance de grandes organisations internationales, comme l’Organisation mondiale de la santé et tous les deux « suggèrent » aux chefs d’États, des idées bien à eux, un genre de messianisme basé sur le mariage de la gouvernance publique avec le business, la technoscience et l’ingénierie sociale, incluant la création d’un « homme nouveau », ce qu’on appelle parfois le « transhumanisme », le tout avec un axe « durable », écologique donc, organisé à l’échelle mondiale et donc, par-dessus les États. Bill Gates a expliqué que « la réduction de la mortalité infantile, par le développement de la vaccination, peut freiner la croissance démographique dans le monde. Ce progrès conduira, à terme, les parents à concevoir moins d’enfants, s’ils savent qu’ils vivront longtemps et en pleine santé. À terme, cela réduirait donc l’accroissement de la population mondiale ». Cette approche a été traduite par des commentateurs, en une volonté de réduction de la population mondiale par les vaccins. Question d’interprétation.

En réalité, il n’est pas le seul à avoir des « plans » pour l’humanité, le problème est qu’il a une sphère d’influence assez large, même si elle serait en régression, sans avoir la moindre légitimité démocratique. « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux », a-t-il expliqué, dans une projection, où la possession serait remplacée par des services.

Le personnage alimente de nombreuses théories complotistes, du fait sans doute de tenues vestimentaires, tenant parfois de la science-fiction, ou à connotation sectaire. Au RPF, nous souhaitons juste faire acte de pédagogie, en mettant au jour un personnage sombre, mais personnage-clé dans l’intervention sur nos vies quotidiennes, sans que celui-ci n’ait la moindre légitimité populaire.

24 décembre 2022

Cette gauche qui, historiquement, collabore avec l’ennemi…

Pierre Duriot

Les avatars réguliers des crèches de Noël, renvoient plus largement à une espèce d’ambiance délétère autour des religions. Si des associations bien-pensantes, de gauche, se prétendant laïques, entendent rappeler que la République ne doit pas afficher de symboles religieux, en s’élevant contre la présence de crèches dans les mairies, on entend moins les mêmes, quand il s’agit de promouvoir les repas halal dans les cantines. Ces activistes « luttent » contre les symboles religieux, uniquement à condition qu’ils soient chrétiens, évidemment. Curieusement, la justice qui se dit à bout de souffle, en sous-effectif et sous-financée, trouve des ressources pour prononcer des interdictions de crèches en moins de 24 heures. Comme on aimerait qu’elle fasse preuve d’autant de virulence et de célérité, avec des ennemis religieux de la nation, mais de l’autre religion, celle qui semble devoir bénéficier d’un incompréhensible laxisme, si ce n’est d’une complicité de l’appareil judiciaire, qui traite ses adeptes d’une toute autre manière.

Ce « traitement idéologisé » de la délinquance, comme l’appellent certains intervenants, n’a pas lieu qu’en France. Au niveau européen, c’est-à-dire d’un continent exclusivement chrétien, comprenant des protestants, des catholiques et des orthodoxes, la promotion de l’islam ne semble pas devoir gêner les élus socialistes et centristes, qui ont pratiqué avec force la promotion du voile islamique, des aspects communautaires halal, de l’affichage de couples migrants-blondes, comme du reste, toutes les publicités nationales des états membres. Cela conformément au pacte de Marrakech, signée de manière controversée, puisque Macron avait délégué un banal sous-fifre pour aller le parapher. Il n’y en a donc que pour l’islam et quelques courageux députés européens, comme François-Xavier Bellamy ou certains du groupe Identité et démocratie, entament des processus de contestation.

On a eu un début de réponse avec l’affaire de corruption à grande échelle de membres de l’Assemblée européenne, supposément par le Qatar, qui pourtant, dément et menace même, si d’aventure les Européens cherchaient à savoir qui en a croqué. Et ils ont l’air d’être nombreux, puisque la demande d’enquête, à ce sujet, s’est heurtée à une fin de non-recevoir, ce qui correspond en gros à une auto-amnistie générale pour fait de corruption. On sait maintenant que ce petit État pétrolier et gazier, qui subventionne les pires factions extrémistes de l’islam et les avancées de l’islam en Europe, dicte sa loi à l’ensemble des pays européens. Il n’y a bien que l’appât du gain qui est susceptible de faire fonctionner la promotion de ce système politico-religieux. Comment expliquer autrement que les gauchistes se soient amourachés d’un système qui en 14 siècles, n’a produit aucune invention intéressante pour l’humanité ?

En France, à droite, quelques voix commencent à s’élever pour que les modalités de notre histoire et de notre culture, les crèches entre autres, puissent persister dans les pays dont elles sont la tradition. Il est vrai qu’en ce qui les concerne, les pires exactions sont de mise avec les incendies, destructions et dégradations de nos monuments religieux, le tout avec des peines dérisoires, par une justice qui se charge de trouver des circonstances atténuantes aux destructeurs d’édifices religieux, qui bien souvent, ne passent même pas par la case prison. Tandis que des tags sur une mosquée sont traités avec une toute autre sévérité. Au RPF, sur la ligne gaulliste, nous pensons, à l’image du croyant général, qui avait son siège à l’église de Colombey, que la France est de culture et de racines chrétiennes et qu’il est tout à fait normal que cela soit visible et protégé, dans l’espace public, à travers des traditions et des monuments qui sont, non seulement chrétiens, mais historiques.

21 décembre 2022

Les crises cardiaques, c’est tendance

Pierre Duriot

Je me marre... les crises cardiaques, c’est tendance. Jusqu’à voici environ deux ans, elles étaient réservées aux alcoolos-tabagiques et aux vrais malades du cœur. Maintenant, attention, ça peut toucher tout le monde et un certain nombre de causes et de concepts sont venus nous mettre en garde contre l’arrêt du cœur. La mort « subite et inexpliquée », jusque-là réservée aux nourrissons, s’applique maintenant aux adultes, depuis un an environ. Sinon, on peut mourir de crise cardiaque en faisant du sport, on le savait un peu, mais personne ne le disait vraiment, mais inexplicablement, aussi, en « mangeant seul », en prenant une « douche chaude », en nouant ses lacets, en passant du chaud au froid et en réalisant tout un tas d’activités quotidiennes qui jusque-là, n’avaient pas l’air de poser le moindre problème. Depuis un à deux ans, on ne voit pas du tout ce qui est advenu de nouveau et qui pourrait renforcer les risques cardiaques chez les adultes. Les médecins ont dû spontanément faire d’énormes progrès et identifier des risques totalement inconnus voici deux ans, à l’âge du bronze donc, avant les progrès de la médecine.

15 décembre 2022

Bruxelles et Paris : du lobbying à la corruption

Pierre Duriot

Le lobbying des entreprises de tout poil, auprès des instances de Bruxelles, commission et parlement, n’est pas récent. Les grands groupes industriels et commerciaux ont tous des salariés chargés d’approcher les commissaires et élus, afin d’orienter décisions, normes et lois, dans le sens qui les avantage. On sait aussi, depuis des années que le lobby le plus puissant, le plus nombreux en personnels, est celui des pharmaceutiques, on risque d’être amené à en reparler dans peu de temps.

Mais après tout, il semble assez logique que les instances bruxelloises, quand elles doivent légiférer sur des thématiques industrielles, discutent avec les acteurs du secteur et que donc, ceux-ci proposent des interlocuteurs qui savent de quoi ils parlent. Tout cela pourrait sembler relever du travail d’échanges ordinaires préparatoires à une législation. Le problème est que cela ne s’arrête pas aux discussions et que les lobbyistes proposent des lois et des amendements rédigés, prêts à l’emploi, qu’ils font passer par des parlementaires et aussi sans doute par des membres de la commission, non élus. Ces gens-là le font aussi avec les députés de notre parlement français et sans doute aussi, avec les élus des autres parlements européens. Cela est connu. Ce qui l’est moins, est de savoir si la défense de ces amendements « clé en main », est assortie d’une prime sonnante et trébuchante, auquel cas, on passe de la discussion de travail, à la discussion arrangée et pour finir, à la corruption.

Plus graves sont les « résolutions » à caractère international, qui chargent le travail, en lieu et place de ce qui concernerait plus directement les questions européennes. De quoi se mêle le parlement, par exemple, à introduire des femmes voilées dans sa communication, alors que l’Europe est chrétienne ? Le député François-Xavier Bellamy, a fait reculer ce genre d’initiative. On s’aperçoit aujourd’hui que le monde musulman intervient largement auprès des instances européennes, on en a l’exemple avec le Qatar, dont on sait qu’il finance des groupes extrémistes, ou obtient, en France, des aménagements fiscaux.

Manque de chance pour Eva Kaili, mise en cause directement cette semaine, son compagnon a reconnu ses liens avec les services secrets marocains. Il était l’assistant d’un député membre de la commission d’enquête sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus par le Maroc. En clair, des responsables musulmans font avancer leur religion chez nous, sur des questions, par exemple, de port du voile islamique, de menus halal, ou de valeurs coutumières. Il ne s’agit évidemment pas de terrorisme mais d’un prosélytisme « soft », dont le but est tout de même d’infiltrer les sociétés occidentales. Ce n’est plus du lobbying commercial ou industriel, mais de la corruption.

Il faut se pencher sur la régulation de ces pratiques, non seulement pour les élus, mais aussi, pour les commissaires et faire de même aux niveaux des parlements nationaux, y compris et surtout, en France, où les principes coutumiers ne font qu’avancer depuis deux à trois décennies.


10 décembre 2022

Électricité : - 8 % de notre industrie

Pierre Duriot

Le gouvernement a tort de se réjouir de la baisse de 8 % de la consommation d’électricité en ce début d’hiver. Ce ne sont certes pas les ménages qui sont à l’origine de cette baisse. Nombre d’entre-eux peinent à se chauffer correctement et ceux qui le font, ne gaspillaient déjà pas l’énergie pour le plaisir de payer des factures qui n’ont jamais été vraiment bon marché, même avant la crise.
Il s’agit purement et simplement de la baisse de l’activité des entreprises, parce qu’elles mettent la clé sous la porte avant la perspective d’avoir à payer des charges en énergie multipliées par trois, quatre ou cinq, qui vont plomber de manière définitive, toute forme de rentabilité. Et pas mal d’entre-elles, dont de simples boulangeries, vont peu à peu fermer leurs portes. C’est certain puisque le phénomène a déjà commencé.

Dans un vent de panique, Bruno Le Maire nous annonce que les tranches de production nucléaire redémarrent les unes après les autres, après nous avoir annoncé voici quelques semaines, qu’on ne remettait pas en route une centrale comme une brouette, qu’on manquait de personnel qualifié et que cela allait être long. Le même nous annonçait aussi l’apocalypse des coupures, tandis que le président assure maintenant que l’on va « tenir ». Une fois de plus, ils se sont donc fichus de nous, ces centrales étaient parfaitement opérationnelles et maintenues à l’arrêt par décision politique.

Et Bruno Le Maire d’en remettre une couche sur sa posture « aux côtés des entreprises », alors qu’il les a sciemment mises dans la mouise, en vendant notre électricité à des spéculateurs, en nous privant du gaz russe, en ne renégociant pas, comme l’ont fait le Portugal et l’Espagne, la désindexation du prix de l’électricité auprès de l’Europe. Résultat des courses, la France a l’électricité la plus chère et la plus rare à la prise, alors qu’elle a l’organe de production le moins coûteux. Gageons qu’au passage, quelques poches ont dû bien se remplir. Et voilà le ministre qui propose une application Eco-watt, pour moins griller d’électricité et un numéro vert pour les entreprises qui veulent des informations sur les aides de l’État, c’est à dire, nos impôts. Que croit-il, qu’on sauve une entreprise et qu’on relance l’industrie avec un bidule sur un téléphone ?

Et dans la foulée, il annonce l’abandon du plan Hercule, qui consistait à démanteler EDF au profit du privé et qui était censé ne pas exister. Dans le même temps, son collègue Braun, à la santé, annonce qu’il faudra se faire piquer tous les six mois, ce que les « complotistes » expliquaient voici un an déjà et qu’on a taxé de « complotisme », justement. À eux deux, ces énergumènes confirment que les « complotistes » avaient raison sur toute la ligne et que les « comploteurs » sont au gouvernement, à planifier des méthodes de destruction du tissu économique national.

Au RPF, nous demandons sans relâche aux oppositions de faire tomber ce gouvernement. À deux ou trois 49.3, c’est le gouvernement qui passe en force, à près d’une dizaine, ce sont les oppositions qui n’en sont pas. Il faudrait vous décider, messieurs-dames de la NUPES, du RN et des LR, à arrêter cette bande de pieds nickelés.


9 décembre 2022

Oppositions : le moment du sursaut national

Gilles La Carbona & Pierre Duriot
Secrétaires généraux du RPF

Comment comprendre nos oppositions, qui nous déroutent un peu plus tous les jours ? Les LR nous ont habitués à des raisonnements, ampoulés, pleins d’arguties pour justifier leur renoncement à renverser Macron. Ils se veulent les gardiens de l’ordre, persuadés qu’une dissolution conduirait à la débandade. En somme, de nouvelles élections, donc le processus démocratique ordinaire, seraient synonyme de trouble ? Sont-ils devenus monarchistes, antiparlementaires, au point de redouter le suffrage universel ? Est-ce de cette façon qu’ils comptent faire revenir les électeurs vers eux ?

Le RN a voté des motions de censure, jusqu’au moment où ils ont compris que sans l’appui des deux autres formations de l’opposition, leurs efforts étaient vains. Ils gardent un discours cohérent dans l’impuissance de leur force esseulée. Ils sont impuissants à convaincre les autres formations que l’ennemi commun et unique, c’est la macronie et non eux et deviennent spectateurs désabusés d’une opposition en perdition. Par définition, tout ce qu’ils disent est faux, tout ce qu’ils font est mal. Ils sont victimes d’un ostracisme indigne d’une démocratie, qui repose sur le procès d’intention permanent, au-delà de la validité des arguments.

Les NUPES sont plus complexes et surtout les plus obscurs. L’écolo Jadot qui, ne supportant pas que le RN vote leurs motions de censure, avait suggéré que le RN soit exclu du vote. Étrange fascination pour le stalinisme, inquiétante conception de la démocratie. Comme si ces extravagances n’étaient pas suffisantes, les NUPES viennent de nous gratifier d’une nouvelle absurdité. Ils étaient pour réintégrer les personnels soignants suspendus, il a suffi que le RN décide de déposer un projet de loi sur ce sujet, pour qu’immédiatement ils deviennent contre. Cela dépasse l’entendement. La politique vire au mystique. Quelle motivation rationnelle permet de refuser de voter une loi qu’eux-mêmes se proposaient de déposer et de défendre ?

Ils attendent en permanence de savoir ce que va faire le RN, pour avoir comme unique ligne de conduite, de ne pas faire comme eux. Et se rangent, en conséquence, du côté de la majorité, alors qu’ils ont été élus pour la combattre. Dogmatiques et sectaires, il font primer l’idéologie sur le bon sens et partagent avec la majorité cette conviction obsessionnelle d’être détenteurs de la vérité, du côté du « bien ». La confusion est totale et le travail parlementaire impossible, dans la mesure où la seule considération admissible, est de pas faire ou dire la même chose que le RN, quand bien même ils seraient d’accord sur les combats à mener.

Au RPF, nous appelons au rassemblement, en premier lieu pour faire cesser l’action délétère de ce gouvernement qui, pour le moment, propose de « sauver », avec des applications informatiques et des numéros verts, les entreprises qu’il a lui-même mises en faillite. L’industrie agro-alimentaire, à l’image de William-Saurin est en train de mettre la clé sous la porte, présage d’émeutes de la faim et le président paye des préservatifs, fait semblant de discuter de la fin de vie, pendant que les oppositions se préoccupent de ne pas « faire comme le RN ». Nous demandons, au RPF, un sursaut national, juste pour amortir l’effondrement en cours.

2 décembre 2022

Électricité : la très grande faute de Macron

Pierre Duriot

Le nucléaire français était la garantie d’une indépendance énergétique totale, de prix bas, de moindres rejets polluants et d’une flexibilité faisant face aux fluctuations de la consommation. Notre savoir-faire nous permettait de développer sereinement le nucléaire du futur, qui nous garantirait cette électricité suffisante et pas chère pour des milliers d’années. Le programme démarré en 1945, par le général de Gaulle, était continué par Chirac, avec le projet Astrid des réacteurs à neutrons rapides et éventuellement, derrière, la fusion. Mais depuis Mitterrand, en 1981, nos dirigeants successifs semblent s’être acharnés à tout gâcher. Le 1ère génération, à l’uranium naturel modéré au graphite, puis la seconde, des réacteurs à eau pressurisée et enfin la 3ème, les EPR : réacteurs à eau pressurisée améliorés, de type Flamanville, n’en finissent plus de sombrer. La 4ème génération, des Phénix, Superphénix, Astrid, a été abandonnée, alors qu’elle promettait d’utiliser la totalité des déchets des anciens réacteurs.

Macron, ministre, a vendu la branche Énergie d’Alstom, ce qui a conduit à supprimer 1050 emplois en France et à dépendre désormais des Américains pour la maintenance de nos 58 réacteurs et des moteurs de nos sous-marins et porte-avions nucléaires. Avec au passage, la perte également, des savoir-faire. Sous la pression des écolos, qui ne sont qu’une poignée, la part nucléaire doit passer de 80 à 50 %, remplacée par des énergies vertes, pas si vertes que ça. EDF a cessé d’investir dans les cerveaux et spécialise même une partie de son personnel dans le démantèlement. En 2020, Macron a arrêté les deux réacteurs de Fessenheim, tout en annonçant un vaste projet de mini-centrales qui existe déjà, dans nos sous-marins et notre porte-avions.

La déconfiture électrique relève donc bien de l’incurie politique et de celle de Macron, la plus grave, alors même qu’il promet des coupures de courant, des arrêts de l’enseignement, la perte des entreprises et le rationnement de la nation. Pire, les spéculateurs ont acheté, grâce à lui, à très bas prix, des quantités d’électricité qu’ils revendent aujourd’hui à prix d’or… à EDF. Non seulement ce secteur industriel a été gâché, avec les savoir-faire perdus, mais il a contribué à enrichir des actionnaires privés au détriment de l’indépendance de la nation : il y a haute trahison, intelligence avec des puissances extérieures et prise illégale d’intérêts. Du moins, ce sont des chefs d’accusation à explorer.

Le résultat est anxiogène, pour les familles, pour les communes, les entreprises grosses et petites, pour une nation tout entière qui part à la dérive, non seulement pour cet hiver, mais pour les suivants. Car Macron, toujours le même, n’a planifié aucun système de production d’électricité de masse pour les hivers suivants, ce qui ne l’empêche pas de délirer sur le parc automobile tout électrique et des RER électriques dans les grandes villes de France, avec quelle électricité ? Il est très urgent pour les oppositions, nous ne redirons jamais assez, de mettre fin à ce qui ne peut être qu’une casse organisée de la nation.