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5 septembre 2022

Vaccination covid

Vincent Verschoore

C'est rigolo quand, à quelques jours d'une nouvelle campagne de vax covid, un média disqualifie les ségrégationnistes et la propagande vaccinale dont nous fûmes gavés via politiciens, médecins et médias corrompus par Big Pharma.

C'est bien, mais pour être vraiment crédible il fallait le faire dès le début :

« Tout citoyen a légitimement droit à cette vaccination, s’il le souhaite, comme il a le droit de la refuser sans se faire mettre au ban de la société sous prétexte qu’il met ses congénères en danger. On sait, depuis l’été 2021, qu’une telle accusation ne repose sur aucune réalité, les vaccinés pouvant être infectés et propager le virus, et qu’elle alimente un fantasme injuste et discriminant envers les non-vaccinés. »

https://lpost.be/2022/09/05/nouvelle-campagne-de-vaccination-anti-covid-19-ne-plus-mettre-les-non-vaccines-au-ban-de-la-societe/?fbclid=IwAR0XqQ_yt-FlUr8rCMXPsY5V4YV5OmHIXmMJkhPaw2Cta322ei52zx65mwI


"Dysfonctionnements graves" à l'IHU de Marseille

Jonathan Sturel

La meute macronique continue de vouloir faire payer au professeur Raoult son indocilité et sa liberté de ton pendant la crise. La presse indique :
« François Braun (Ministre de la Santé) et Sylvie Retailleau (Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche) ont saisi la justice pour "dysfonctionnements graves" de l'IHU de Marseille lorsqu’il était dirigé par Didier Raoult ».
Je répète :
Le gouvernement responsable de tous les dysfonctionnements de tous les instruments de l'État, de toutes les infrastructures, de toutes les institutions, responsable aussi de l'écroulement du niveau scolaire, de l'hôpital, de la justice, de la police, responsable du laxisme qui conduit à l'augmentation de la délinquance et de la criminalité, responsable du chaos migratoire et social, responsable des pénuries d'enseignants, de médecins, de pompiers, de policiers, responsable de l'écroulement de la compétitivité française et de l'industrie française et de l'agriculture française, responsable du chômage, de la délocalisation, de la fuite des cerveaux, etc., etc. ...
Ce gouvernement-là se paie l'incroyable et inouï culot de saisir la justice pour de prétendus dysfonctionnements dans une unité médicale et de recherche de réputation mondiale où des sommités réussissent, avec les trois bouts de ficelle que l'État leur concède, à culminer dans tous les classements spécialité par spécialité.
Ce pays, mes enfants, ce pays...

Gérard Boyadjian

Pensées "émues" pour Ségolène... tombée Royale(ment) dans l'escalier !

https://www.facebook.com/gerardboyadjianfilms/videos/1246141309533521


4 septembre 2022

François Asselineau

D'APRÈS LE "NARRATIF" EURO-ATLANTISTE, LA RUSSIE SERAIT «ISOLÉE»

Mais Poutine a lancé, le 01/09, les exercices militaires de grande envergure, Vostok2022, dans l'Extrême-Orient russe
- Ils dureront jusqu'au 07/09
- 13 armées de pays alliés y participent sous son commandement.

Les armées suivantes vont ainsi se retrouver sous commandement russe :
Algérie, Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Chine, Inde, Kazakhstan, Kirghizistan, Laos, Mongolie, Nicaragua, Syrie, Tadjikistan.
Ces 14 pays comptent environ 3100 millions d'habitants, soit 40% DE LA POPULATION MONDIALE.

Vostok2022 mobilise :
- 50 000 soldats
- 5 000 pièces d'armement
- 140 aéronefs
- 60 navires de guerre

La Russie souligne que « seule une partie de ses Forces armées » est impliquée en Ukraine, « dont le nombre est tout à fait suffisant pour remplir toutes les tâches...»

C'est la TOUTE PREMIÈRE FOIS que les 3 composantes de l’Armée Populaire de Libération chinoise APL chinoise [forces terrestres, navales et aériennes] sont engagées dans des manœuvres à l’étranger.
Ce rapprochement entre les armées russe et chinoise est REDOUTABLE.

Autre chose est sans précédent : c'est la TOUTE PREMIÈRE FOIS que l'Inde fait des exercices militaires conjoints avec la Chine, alors que les 2 pays sont ennemis jurés pour le tracé des frontières dans l'Himalaya.
C'est une PROUESSE EXTRAORDINAIRE DE LA DIPLOMATIE RUSSE.

L'implication (sans précédent à des degrés divers) de la Chine et de l'Inde dans ces gigantesques exercices militaires de 7 jours menés par la Russie est un véritable COUP DE TONNERRE GÉOPOLITIQUE ET MILITAIRE.
WASHINGTON ET L’OTAN EN SONT TRÈS INQUIETS.

CONCLUSION

Ce nouveau coup de maître de la stratégie russe révèle :
- le degré d'exécration que les Américains et leurs lamentables vassaux européens suscitent dans le monde par leur politique d'ingérence et de donneur de leçon de morale ;
- l'attirance croissante qu'exerce la Russie sur les peuples du monde.
Le plus dingue, c'est que Washington et ses satellites européens semblent s'ingénier à prendre toutes les décisions qui nuisent le plus à leurs propres intérêts.
Si les États-Unis font la guerre à la Russie par proxy en Ukraine, il est du dernier crétin d'envoyer Pelosi humilier la Chine et ouvrir un second conflit.
Les 13 pays de Vostok2022 sous la direction de la Russie souffrent ainsi ou ont souffert des politiques agressives, humiliantes, meurtrières de Washington et de l'OTAN.
Comme il y a bien plus que 13 pays dans ce cas, la Russie a un formidable potentiel de ralliements supplémentaires.
Si l'Occident voulait contrer son déclin et son isolement croissant, il devrait se résoudre enfin à traiter les autres pays du monde avec respect et sans volonté de domination mondiale.
Mais les actuels dirigeants des États-Unis et de l'Union européenne en sont incapables.
Car « Quos vult perdere Jupiter dementat ». [JUPITER REND FOUS CEUX QU'IL VEUT PERDRE !]

Jusqu’à quand, jusqu’où ?

Serge Halimi - Le Monde diplomatique

Six mois après avoir envahi l’Ukraine, la Russie envisage d’annexer une partie du territoire qu’elle occupe. De leur côté, les pays occidentaux fournissent au pays agressé des armes toujours plus sophistiquées en même temps qu’ils y envoient des escouades de « conseillers militaires ». Moscou ne veut plus seulement soumettre l’Ukraine, mais la dépecer ; Washington ne veut plus seulement contenir la Russie, mais la vaincre. Rien ne paraît enrayer cet engrenage où chacun des camps, de plus en plus dominé par des partisans de la guerre, pense avoir les coudées franches parce qu’il parie que son adversaire, même acculé, ne commettra jamais l’irréparable pour se dégager. Or des erreurs de pronostic de ce genre peuplent les cimetières.

L’Union européenne et les États-Unis ont promis au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu’ils l’aideraient à récupérer militairement le terrain conquis par l’ennemi. Ils lui ont délégué la définition des missions et la médiatisation des opérations destinées à mobiliser l’opinion (lire « Un voluptueux bourrage de crâne »). Si, comme on peut le craindre, la Russie annexe cet automne tout ou partie du Donbass, ou les régions de Kherson et de Zaporijia un peu plus au sud, les Occidentaux aideront-ils Kiev à les reconquérir, en prenant alors le risque d’une confrontation encore plus directe et plus périlleuse avec Moscou, susceptible d’appliquer à ces territoires la protection nucléaire qu’il réserve au sien (1) ?

La question des sanctions doit être abordée avec le même réalisme, car il ne s’agit pas, là non plus, de prendre la pose. Les États qui ont voulu « punir la Russie » l’ont incontestablement atteinte (elle ne peut plus acquérir des pièces détachées et des technologies sensibles), mais sans approcher — et de très loin ! — les objectifs escomptés il y a six mois. Le 1er mars dernier, le ministre de l’économie français Bruno Le Maire fanfaronnait : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. (…) L’Union européenne est en train de découvrir sa puissance. » Las, le Fonds monétaire international, qui n’est pas un repaire antioccidental, vient de conclure que « la contraction de l’économie russe au deuxième trimestre a été moindre que prévu » alors que « les effets de la guerre sur les principaux pays européens ont été plus négatifs qu’anticipé » (2). Bien que réduites, les exportations russes d’énergie rapportent davantage à Moscou en raison des prix qui ont bondi. Le financement de la « machine de guerre russe » n’a donc pas souffert, contrairement au pouvoir d’achat des Européens, percuté par la décision irréfléchie de leurs dirigeants. La politique commune de l’énergie dont ces sanctions devaient être le couronnement débouche ainsi sur un désastre sans partage. En particulier pour les catégories populaires, dont le revenu disponible affleure déjà à peine la ligne de flottaison.

On se récrie à juste titre que des décisions porteuses de guerre et de misère ont pu être prises à Moscou par un homme seul ou presque. La situation est-elle à ce point différente ailleurs ? Et pendant combien de temps encore ?

(1) Cf. John J. Mearsheimer, « Playing with fire in Ukraine. The underappreciated risks of catastrophic escalation », Foreign Affairs, New York, 17 août 2022.

(2) « Perspectives de l’économie mondiale » (PDF), Fonds monétaire international, Washington, DC, juillet 2022.


Le rêve américain !

- 4/9/2022 -

https://www.facebook.com/ANONYBG/videos/350257030304205



2 watts moins le quart avant l’effondrement

Gilles La Carbona & Pierre Duriot

L’effondrement de l’économie arrive à grands pas et l’insouciance, comme le déni, sont les dénominateurs communs que se partagent citoyens et dirigeants politiques. Quelques voix s’élèvent pourtant, noyées par l’idéologie otanienne et la ligne de conduite de Davos, dont la principale occupation est d’étouffer la vérité et le bon sens, pour ne pas avoir à avouer qu’ils se sont trompés.
Outre-Rhin, le ministre de l’Économie sonne l’alarme et s’évertue à expliquer que l’économie allemande s’écroule. Les entreprises ferment en cascade et personne ne l’écoute. Il prêche dans le désert, il a beau expliquer que la disponibilité ne conditionne pas le prix, personne ne retient la leçon. Le prix de l’énergie, en explosant, entraîne la ruine de nos économies. Si le coût répercuté sur le produit final rend le produit trop cher, donc invendable, l’entreprise ferme. Comme Duralex chez nous. Nos élites ont souscrit à l’idée qu’il y avait trop de PME et qu’il fallait en éliminer une bonne part, au profit des grands groupes en place. Mais avec le doublement, voire plus, du prix de l’électricité, petites entreprises comme grands groupes mettront la clé sous la porte. Le boulanger local qui allumera son four, sera touché autant que l’aciérie transnationale. En Grande-Bretagne, deux grandes sociétés d’engrais azotés ont fermé leurs portes. Ces faillites vont se multiplier, sous le regard ahuri de nos dirigeants qui pensaient, et on se demande bien pourquoi, que seules les PME seraient emportées. Les Français ne semblent pas avoir encore compris qu’une explosion du prix de l’électricité impactera toute notre vie dans tous ses aspects. Tous les appareils, dans un hôpital, marchent avec de l’électricité, les chaînes de montage auto, les verreries, internet, les distributeurs de billets, les caisses enregistreuses, les rayons réfrigérés des supermarchés, les systèmes d’alarme et de surveillance, etc… toutes les coupures impacteront et rendront la production compliquée, ou les condamnera à une disparition certaine, faute de trouver assez de consommateurs solvables.
Les Français ont l’air persuadés qu’on va passer à travers les gouttes, l’insouciance de l’été est encore là. La baisse du prix sur les carburants est l’emplâtre qui les rassure. En face nous avons nos députés, mis en vacances par Macron et visiblement très satisfaits de ce repos forcé, contre lequel ils ne se rebellent pas. Ils laissent le monarque continuer sa politique, démembrer notre pays et son économie, à grands coups de mesures aussi stupides qu’inutiles. Le Maire, inconditionnel disciple de la politique européenne, a voulu mettre la Russie à genoux, mais c’est notre économie qui s’effondre. L’Allemagne sombre dans l’indifférence du nouveau chancelier, trop préoccupé à suivre l’idéologie américaine et soudainement incapable de voir l’intérêt de son peuple. L’Allemagne nous avait pourtant habitués, ces dernières années, à plus de nationalisme. Les nôtres ayant depuis longtemps abdiqué, préférant le sacrifice de notre nation sur l’autel du mondialisme et de l’immigration africaine, chances pour l’Europe. Nous voyons le mur s’avancer, mais nos parlementaires sont en vacances… quand tout se sera écroulé, quand l’effondrement de l’économie aura emporté les dernières illusions de grandeur de l’Europe et de la France, en particulier et avec elles, les institutions qui seront devenues obsolètes, qui récupérera le pouvoir abandonné par l’opposition ? L’opposition a choisi de rester spectatrice du carnage, approuvant de fait les gesticulations de Macron et regarde l’Europe se suicider, sous la seule volonté d’une poignée d’irresponsables. Qui, sur les débris de nos économies, de nos propres existences, prendra le pouvoir devenu vacant ? Certainement pas cette opposition déjà moribonde, qui ne songe déjà plus à contester le système qui l’a placée là où elle est. Dans ces navigations troubles qui précèdent les grands naufrages, il va falloir que rapidement, naissent de grands capitaines.