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4 septembre 2022

2 watts moins le quart avant l’effondrement

Gilles La Carbona & Pierre Duriot

L’effondrement de l’économie arrive à grands pas et l’insouciance, comme le déni, sont les dénominateurs communs que se partagent citoyens et dirigeants politiques. Quelques voix s’élèvent pourtant, noyées par l’idéologie otanienne et la ligne de conduite de Davos, dont la principale occupation est d’étouffer la vérité et le bon sens, pour ne pas avoir à avouer qu’ils se sont trompés.
Outre-Rhin, le ministre de l’Économie sonne l’alarme et s’évertue à expliquer que l’économie allemande s’écroule. Les entreprises ferment en cascade et personne ne l’écoute. Il prêche dans le désert, il a beau expliquer que la disponibilité ne conditionne pas le prix, personne ne retient la leçon. Le prix de l’énergie, en explosant, entraîne la ruine de nos économies. Si le coût répercuté sur le produit final rend le produit trop cher, donc invendable, l’entreprise ferme. Comme Duralex chez nous. Nos élites ont souscrit à l’idée qu’il y avait trop de PME et qu’il fallait en éliminer une bonne part, au profit des grands groupes en place. Mais avec le doublement, voire plus, du prix de l’électricité, petites entreprises comme grands groupes mettront la clé sous la porte. Le boulanger local qui allumera son four, sera touché autant que l’aciérie transnationale. En Grande-Bretagne, deux grandes sociétés d’engrais azotés ont fermé leurs portes. Ces faillites vont se multiplier, sous le regard ahuri de nos dirigeants qui pensaient, et on se demande bien pourquoi, que seules les PME seraient emportées. Les Français ne semblent pas avoir encore compris qu’une explosion du prix de l’électricité impactera toute notre vie dans tous ses aspects. Tous les appareils, dans un hôpital, marchent avec de l’électricité, les chaînes de montage auto, les verreries, internet, les distributeurs de billets, les caisses enregistreuses, les rayons réfrigérés des supermarchés, les systèmes d’alarme et de surveillance, etc… toutes les coupures impacteront et rendront la production compliquée, ou les condamnera à une disparition certaine, faute de trouver assez de consommateurs solvables.
Les Français ont l’air persuadés qu’on va passer à travers les gouttes, l’insouciance de l’été est encore là. La baisse du prix sur les carburants est l’emplâtre qui les rassure. En face nous avons nos députés, mis en vacances par Macron et visiblement très satisfaits de ce repos forcé, contre lequel ils ne se rebellent pas. Ils laissent le monarque continuer sa politique, démembrer notre pays et son économie, à grands coups de mesures aussi stupides qu’inutiles. Le Maire, inconditionnel disciple de la politique européenne, a voulu mettre la Russie à genoux, mais c’est notre économie qui s’effondre. L’Allemagne sombre dans l’indifférence du nouveau chancelier, trop préoccupé à suivre l’idéologie américaine et soudainement incapable de voir l’intérêt de son peuple. L’Allemagne nous avait pourtant habitués, ces dernières années, à plus de nationalisme. Les nôtres ayant depuis longtemps abdiqué, préférant le sacrifice de notre nation sur l’autel du mondialisme et de l’immigration africaine, chances pour l’Europe. Nous voyons le mur s’avancer, mais nos parlementaires sont en vacances… quand tout se sera écroulé, quand l’effondrement de l’économie aura emporté les dernières illusions de grandeur de l’Europe et de la France, en particulier et avec elles, les institutions qui seront devenues obsolètes, qui récupérera le pouvoir abandonné par l’opposition ? L’opposition a choisi de rester spectatrice du carnage, approuvant de fait les gesticulations de Macron et regarde l’Europe se suicider, sous la seule volonté d’une poignée d’irresponsables. Qui, sur les débris de nos économies, de nos propres existences, prendra le pouvoir devenu vacant ? Certainement pas cette opposition déjà moribonde, qui ne songe déjà plus à contester le système qui l’a placée là où elle est. Dans ces navigations troubles qui précèdent les grands naufrages, il va falloir que rapidement, naissent de grands capitaines.