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31 mars 2023

Avons-nous atteint un point de bascule du centre de gravité politique et religieux en France ?

Yann Bizien

L’immigration continue, massive, subie, et sans contrôle, percute et transforme profondément notre démographie, le corps électoral, les résultats des scrutins, notre sécurité, le rapport à la culture, à l’histoire et à notre ADN.

Nous ne pouvons plus ignorer l’immense effet déstabilisateur de l’immigration sur la société française. Intégration et assimilation sont en échec. De nombreux immigrés refusent même de valider nos valeurs et « les lois de la République ». Le pouvoir a renoncé à faire des migrants « des Français » à part entière. Nombreux sont ceux qui vivent en France « hors-la-loi ».

Contrairement à ce que tous les progressistes du « cercle de la raison et de la tolérance » cherchent à imposer dans le débat, en attaquant les « esprits chagrins et les fascistes en panique morale », ce phénomène migratoire extra européen n’est pas, et de loin, un fait marginal.

En France, 1/3 de la population a désormais un lien avec l’immigration sur seulement trois générations, soit 19 millions de personnes.

Il y a désormais davantage de pratiquants de l’islam en France que de catholiques pratiquants.

Il y a toujours plus de partisans d’une immigration providentielle dans notre pays.

La pression migratoire ne diminue pas. Tout indique, malgré le discours politique, et les lois qui s’enchaînent, qu’elle va se poursuivre, qu’elle va accentuer la violence physique (*) et impacter toute notre civilisation.

Les patriotes, les souverainistes et les conservateurs ont de bonnes raisons d’être inquiets et de dénoncer l’impuissance politique et d’État vis-à-vis de cette immigration qui déménage de chez elle pour s’installer « chez nous », à nos frais, sans notre avis, et dans notre dos.

Le peuple historique de France se sent "dépossédé" de tous ses biens immatériels les plus précieux : la patrie, la nation, sa souveraineté, sa démographie et son destin.

Dans une France en faillite, ensauvagée, et désormais ingouvernable, il serait temps de prendre cette réelle urgence à bras le corps avant une prise de pouvoir de l'islam politique sur tout notre pays, cette autre dépossession qui nous guette.

(*) Ce lien entre immigration et violence a été confirmé par le ministre de l'Intérieur.

Anne-Sophie Chazaud

J’ai demandé à mon assistant d’IA (fonctionnant sous ChatGPT4) de me composer un manuscrit musical coréen du XVIIIème siècle de la période Joseon, sur la thématique de l’amour sous les cerisiers en fleurs…
Le résultat est complètement bluffant et c’est pareil pour toutes les requêtes dont je constate l’amélioration quasiment de jour en jour.
Voilà voilà…
Je pense qu’on peut donc confier à nos IA la gestion des choses, disons, l’expédition des affaires courantes, ce sera toujours 1000 fois mieux qu’à des gestionnaires technocrates et macronnards globalement incultes, et s’en aller profiter de l’existence bien tranquillement, tiens, au hasard, sous les cerisiers fleuris dans la brise délicate du printemps…


En s’appauvrissant, la France met le larcin à portée des bourgeois

H16

C’est LA tendance mode du moment, la fast-fashion éco-hype au rayon frais de votre supermarché : l’antivol massif sur le steak Charal et l’entrecôte dans une boîte en plastique transparent qui ne s’ouvre qu’en caisse… Décidément, la France de 2023 explore de nouveaux espaces incongrus et des latéralités carrément glucoses !

On l’aura compris : on assiste à une véritable course à la sécurisation des articles vendus en grande surface et l’antivol coincé sur la viande n’est plus une surprise pour le consommateur habitué.

Cela n’est pas sans rapport avec l’augmentation constatée des vols à l’étalage, de 14% selon le ministère de l’Intérieur, qui n’est pas non plus sans lien avec la valse guillerette des prix qui, nonobstant les dénégations du Bruneau de Bercy, continuent de marquer une belle vigueur à la hausse.

Or, phénomène intéressant, cette inflation ne baisse que marginalement la consommation des ménages. Certains en déduiront hardiment que les Français ne veulent plus faire d’efforts sur la nourriture, pendant que d’autres en concluront que cette baisse modérée est surtout liée au fait que ces mêmes Français ne peuvent plus sacrifier leur nourriture pour faire des économies.

Autrement dit, on arrive à ce moment douloureux où un nombre croissant de nos concitoyens se voit contraint à se tourner vers les Restos du Cœur (avec une hausse de leur fréquentation effectivement constatée) ou, plus prosaïquement, … à voler.

C’est ainsi qu’un très récent article du Figaro nous fait découvrir quelques-unes de ces personnes confrontées à de grosses difficultés pour se nourrir correctement. Pour certains étudiants, même les 3.30€ du CROUS par jour représentent une somme trop importante ; pour d’autres, en situation précaire ou dépendants des aides sociales, ce sont des courses qu’on “améliore” très substantiellement de quelques “oublis” en caisse…


Petit-à-petit et sans que plus personne ne puisse le nier, la France – qui serait la 7ème puissance économique mondiale – s’appauvrit visiblement : à force de ponctions pour alimenter une redistribution qui n’a jamais marché, ne marche pas et ne marchera jamais que dans l’imaginaire des collectivistes de plus en plus virulents, les individus sont confrontés à la dure réalité qui, elle, ne se satisfait pas de beaux discours mélenchonesques. D’un côté, le salaire ou les aides versées augmentent beaucoup moins vite que l’inflation voire (pire) diminuent, de l’autre, les ponctions de l’État sont de plus en plus importantes et systématiques, et le temps passé à courir après les aides (cet impôt invisible que les pauvres paient si cher) aboutissent à une vie de plus en plus coincée financièrement.

Et dans ce cas là, à la moindre crise, au moindre problème, au moindre pépin de la vie, l’effet ciseau est implacable : le réfrigérateur ne se remplit plus.

Cependant – et l’article du Figaro illustre bien cela – la situation a ceci de particulier qu’elle ne touche pas que certaines classes de populations, certains âges. De façon encore plus étonnante, on observe même en parallèle que certains en profitent ouvertement.

Ces petits malins n’ont pas besoin, mais n’hésitent pourtant pas à le faire… Par idéologie. Eh oui : qui, sinon eux, serait à même de lutter contre les giga-turbo-marges de la méchante distribution ? Qui s’élèverait contre les caisses en libre-service “qui détruisent les emplois” et qui ont été installées à la demande “des boomeurs pendant la crise covid pour éviter les contaminations” ? Rien de tel qu’y rapiner tranquillement avec les facilités mises en place et, en prime, on se donne bonne conscience, le poing idéologiquement tendu avec un petit “no pasaran !” qui sent bon le pneu brûlé CGT.

Et puis, comprenez bien qu’on ne vole pas dans les petites boutiques, le commerçant local et l’artisan bio-éco-conscient qui syntonise son quinoa avec Gaïa ! Non, seules les grandes surfaces sont la cible de ces profiteurs dont le courroux (contre les marges sKandaleuses de la grande distribution) trouve là un moyen de s’exprimer tout en profitant d’un petit pic d’adrénaline à coût réduit.

Or, selon le Figaro qui cite les grandes enseignes elles-mêmes, “Ce profil de voleurs par opportunisme, ainsi répertorié par les magasins, constitue le gros bataillon des pilleurs”.

Sapristi.


Certes (et compte-tenu de l’historique torturé de nos journaux en matière d’exactitude des faits rapportés), on devra considérer ces allégations avec la plus grande prudence, mais cependant, est-ce invraisemblable d’imaginer qu’après des décennies à enseigner l’économie façon Marx au sein de l’Éducation nationale, certains se soient imbibés des notions de plus en plus approximatives d’économie et surtout de la morale particulièrement souple des collectivistes en culotte courte ?

Serait-ce si incroyable d’imaginer qu’à peu près tout un peuple, biberonné à la lutte des classes, à l’exploitation des petits par les gros, dont l’imaginaire collectif est celui du Grand Méchant Capital Qui Spolie Sans Arrêt Le Prolétaire, ne finisse pas par croire, dur comme fer, que les commerçants sont majoritairement là pour leur faire les poches et qu’il faut donc, de temps en temps, rendre coup pour coup coût pour coût et donc dérober ce que l’on peut… et de préférence plutôt de grosses entrecôtes, du safran ou de la vanille plutôt que des boîtes de thon en miettes ?


Du reste, la véritable myopie de ce genre de comportement d’une part aisée de la population ne doit pas surprendre : les conséquences des actes des uns et des autres étant soigneusement évités, tus, cachés ou déformés dans l’enseignement français actuel, il n’est pas étonnant que ces pratiques se répandent.

La multiplication de ces coûts (liés aux vols constatés, puis aux mesures à mettre en place pour les réduire, depuis les antivols jusqu’aux caméras en passant par les vigiles et le reste) entraîne mécaniquement une augmentation des prix sur tous les produits vendus : il faut bien rattraper la perte encourue. Mais ceci semble totalement échapper à ces hordes de bourgeois courroucés qui ont décidé de “voler éthique”.

Mais surtout, pourquoi s’en priver ?

Lorsqu’ils sont constatés, rares sont les vols qui aboutissent à un dépôt de plainte… Et pour cause : elle n’est suivie la plupart du temps d’aucun effet, la société française ayant décidé que ceci n’en valait pas la peine.

À raison peut-être puisque, d’un autre côté, les exactions de plus en plus violentes de certains privilégiés du système (tant Black Blocs, racailles de réseaux ou amis du pouvoir en place, aux deux bouts du spectre de la richesse relative) ne sont pas non plus suivies par la justice qui semble bien plus occupée à débouter les demandes des propriétaires concernant les squats, ou traquer le multirécidiviste de l’excès de vitesse en Doblo à 2 km/h près sur autoroute.

Il faut se résoudre à l’évidence : certes, la pauvreté progresse vite et fort. Mais elle ne masque plus vraiment l’état de déréliction et de pourrissement de la société française dont chacune des composantes, grâce à la magie du socialisme appliqué, est maintenant en guerre contre les autres.

Ce pays est foutu.


Tiephaine Soter

Une info passée inaperçue mais qui va secouer pas mal de choses derrière le rideau : Total Energies a passé sa première transaction commerciale en Yuan chinois, dans le cadre d'un échange de gaz naturel liquéfié (LNG) importé depuis les Emirats Arabes Unis, auprès d'une entreprise chinoise.
L'échange, qui s'est fait à la bourse de Shanghaï, est le premier de ce genre entre une entreprise européenne et une entreprise chinoise. Jusqu'ici, toutes les transactions de ce type se passaient en dollar.
Il ne se passe pas une journée en ce moment sans que l'emprise du dollar sur l'économie mondiale ne recule. Il y a quelques jours, c'est le Kenya, l'une des plus fortes puissances économiques du continent africain, qui annonçait l'abandon du dollar dans le cadre de ses échanges commerciaux pétroliers avec l'Arabie Saoudite et les EAU.


30 mars 2023

Tiephaine Soter

Plusieurs sources du journalisme d'investigation indiquent depuis quelques heures que l'un des deux manifestants qui a eu le crâne fracassé par l'unité de gendarmerie en quad, style BRAV-M, à Sainte-Soline est en état de mort cérébrale. L'info originelle viendrait d'un médecin du CHU de Poitiers, qui évoque une "mort encéphalique" depuis dimanche soir.
Le directeur de la com' du CHU de Poitiers, contacté par les journalistes, "ne confirme pas et ne dément pas l'information", une manière de dire sans le dire que l'info est exacte mais qu'il n'a pas le droit de le dire pour des raisons d'ordre politique.
On nous a longuement dressé le portrait du "militant" fiché S, délinquant notoire etc., mais celui-ci, personne n'en parle.
Cet après-midi, une charge de CRS a provoqué la chute très violente d'un homme qui n'était absolument pas menaçant. Depuis les témoignages selon lesquels il recevait un massage cardiaque sur place, plus aucune nouvelle nulle part.
Ça fait 4 ans et demi que les forces de "police" sont en roue libre contre des gens qui ne font qu'exercer leur droit à manifester. On se souvient de cette dame de 80 ans qui a été tuée par une grenade lacrymo tirée à tir tendu sur elle alors qu'elle fermait ses volets, on se souvient de cette vieille dame de 73 ans renversée et piétinée par une charge de CRS, on se souvient des 353 Gilets jaunes blessés à la tête dont 30 ont perdu un œil, on se souvient de ces jeunes et moins jeunes qui ont eu la main arrachée.
J'ai longtemps été fervent soutien des hommes en bleu, particulièrement après la vague de terrorisme qui a frappé notre pays en 2015-2018. Ce n'est plus le cas désormais, pas quand je vois le peuple français être massacré alors qu'il ne fait que réclamer des conditions de vie décentes et de ne pas être considéré comme du bétail corvéable à merci.
Qu'on ne vienne pas me faire chier à me dire "c'est sur les gauchistes qu'ils tapent", parce qu'en 2018, c'était "sur les fachos de Gilets jaunes". Cette rhétorique de toujours diviser tout le monde entre gauche et droite est un piège dont il va falloir apprendre à sortir une bonne fois pour toutes : la matraque n'en a rien à foutre de votre couleur politique, tant qu'elle peut vous défoncer la gueule.


Communiqué des parents de Serge encore dans le coma après les charges policières contre les manifestants de Sainte-Soline

Notre fils Serge est actuellement hospitalisé avec un "pronostic vital engagé", suite à la blessure occasionnée par une grenade GM2L, lors de la manifestation du 25 mars 2023 organisée à Sainte-Soline (79) contre les projets de bassines irrigantes.
Nous avons porté plainte pour tentative de meurtre, entrave volontaire à l'arrivée des secours ; et pour violation du secret professionnel dans le cadre d'une enquête de police, et détournement d'informations contenues dans un fichier de leur finalité.
Suite aux différents articles parus dans la presse, dont beaucoup sont inexacts ou mensongers, nous tenons à faire savoir que :
- Oui, Serge est fiché "S" - comme des milliers de militants dans la France d'aujourd'hui.
- Oui, Serge a eu des problèmes judiciaires - comme la plupart des gens qui se battent contre l'ordre établi.
- Oui, Serge a participé à de nombreux rassemblements anticapitalistes - comme des millions de jeunes dans le monde qui pensent qu'une bonne révolution ne serait pas de trop, et comme les millions de travailleurs en lutte actuellement contre la réforme des retraites en France.
Nous considérons qu'il ne s'agit là nullement d'actes délictueux qui saliraient notre fils, mais que ces actes sont au contraire tout à son honneur.
Les parents de Serge
Le 29 mars 2023

Spiritualité

Yann Thibaud

Peut-on parler de « spiritualité naturelle » ?
Existe-t-il, par conséquent, une « spiritualité artificielle » ?
En quoi consisteraient alors ces artifices ?
Et comment s'en libérer ou s'en émanciper ?
Les traditions religieuses et spirituelles proposent et parfois imposent, en effet, toutes sortes de règles, normes et conventions, prescrivant ce que l'être humain doit, selon elles, penser (dogmes et croyances), dire (prières et formules préétablies) et faire (rites, interdits et obligations).
On peut dès lors percevoir ces traditions comme de vastes et impressionnantes entreprises de formatage, de dressage ou même de domptage de l'humanité, ayant pour objectif revendiqué de combattre la nature humaine, considérée comme faible, faillible, impure, dangereuse et pécheresse.
Tout ceci avec, on peut en tout cas le supposer, les meilleures intentions du monde, et dans le but de transformer, amender et perfectionner cette même nature humaine.
Mais on peut aussi penser et observer que cette ardente offensive de combat contre soi ne donne pas d'excellents résultats, et génère bien plutôt le fanatisme, l'intolérance, le sectarisme, le dogmatisme et autres joyeusetés, résultant de cette conception guerrière de la spiritualité et de la possible transformation de l'être humain.
Aussi pourrait-on concevoir une autre approche de la spiritualité, plus douce, sans doute plus féminine et aussi plus scientifique, consistant non plus à vouloir dominer artificiellement et brutalement sa propre nature mais, tout au contraire, à l'explorer, la découvrir, la laisser s'exprimer et la laisser s'épanouir.
C'est là précisément ce que j'appelle spiritualité naturelle.
Cet itinéraire d'exploration de soi n'étant, du reste, nullement inconnu des spiritualités traditionnelles, mais concernant plutôt la mystique que la religion proprement dite.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'il a, de tout temps et dans toutes les cultures, existé des êtres ayant entrepris de se connaître et expérimenté l'éveil et la transcendance, en dehors du labyrinthe de la stricte, rigoureuse et minutieuse observance des multiples commandements cléricaux qui, de tout évidence, ne mène aucunement à l'éveil, tout simplement parce que la prison ne saurait être le chemin de la liberté !
Concrètement et pratiquement, la spiritualité naturelle consiste alors à donner de la valeur et prêter attention à ce qui se produit naturellement et spontanément en soi.
En résulte une autre approche et conception de la méditation, sans posture ni comportement imposé, sans concentration sur quoi que ce soit, sans contrôle et sans injonction ni discipline, sans chasser ses pensées, ses émotions ou ses désirs, méditation pour ainsi dire permanente, impliquant simplement d'être conscient du spectacle intérieur comme extérieur, du spectacle du monde comme du spectacle de soi.
Ce que l'on percevra alors sera que notre nature est multiple et changeante, faite tout autant de pulsions et réflexes émotionnels, mécaniques et répétitifs, que d'épisodes d'éveil et d'expansion de conscience, grandioses et gratifiants.
Et l'on découvrira également que si l'on renonce à se combattre et se contrôler, se mettent alors en place différents processus naturels et spontanés de guérison, d'harmonisation, de réalisation , d'éveil et d'accomplissement de soi.
Autrement dit, la nature est bien faite et donne d'excellents et savoureux fruits, dès lors que l'on cesse de la craindre et renonce à la contraindre !
Et c'est toute une nouvelle science de la conscience, un nouvel (et éternel) art d'être, une connaissance effective et opérative de l'éveil humain, qui se présenteront alors à nous, à partir du moment où nous déciderons de nous réconcilier avec la nature, non seulement au dehors, mais aussi et surtout à l'intérieur de nous-même.
Science holistique et spirituelle, et non plus matérialiste et réductrice.
Voilà pourquoi je pense que la spiritualité naturelle n'est rien d'autre que la spiritualité du futur, celle d'une humanité ayant mis fin à l'absurde et destructrice manie et habitude plurimillénaire du combat et de la guerre tous azimuts, générale et permanente, indigne et cruelle, puérile et inutile.