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24 novembre 2023

Message de la CPAM : "Ne choisissez pas !"

Radu Portocala

J’ai reçu plusieurs fois ce message publicitaire de la Sécurité sociale. Et, chaque fois, j’ai été horrifié par cette injonction : NE CHOISISSEZ PAS ! On me demande donc, et de manière impérative, d’abolir mon discernement, d’abandonner une partie de ma liberté, celle au nom de laquelle je prends une décision ou une autre. On me demande, en somme, de me soumettre sans penser.
Pendant la guerre, m’a-t-on raconté, le Reich avait placardé des affiches dont le texte était : « Allemand, ne pense pas, le Führer pense aussi pour toi ! » C’est à ce sinistre slogan que me fait penser cette réclame par laquelle on m’enjoint de me faire injecter un produit dont on sait qu’il ne protège pas.

Une censure, comme une amnistie

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Un projet de loi visant à criminaliser ceux qui s’élèveront contre les prochains traitements et les vaccins, a été présenté au dernier conseil des ministres ; dans le même temps on apprend que l’OMS veut obtenir l’immunité, notamment pénale. Les bases d’une dictature mondiale exercée par des personnes non élues, pour sauvegarder des intérêts privés, très éloignés du bonheur des peuples, sont posées. Pendant ce temps l’augmentation de la mortalité des jeunes et moins jeunes, après vaccination du COVID, reste un tabou qu’il sera bientôt impossible d’évoquer sans être puni par la loi, comme le fait de rappeler, chiffre à l’appui, comme cela se fait dans d’autres pays, que la surmortalité est bel et bien en corrélation avec la vaccination. Il faut remettre cela en perspective. L’EMA, agence européenne qui a autorisé la commercialisation des vaccins Covid, vient de lâcher les gouvernements, en expliquant aux parlementaires qu’elle n’avait jamais dit que ce produit allait lutter contre les contaminations et avoir un effet quelconque sur le contrôle de l’épidémie. Voilà sans doute pourquoi, une nouvelle loi risque de devenir un outil de répression, pour rendre légale une propagande vaccinale qui n’était ni juste, ni justifiée. La loi ne préserve pas de l’arbitraire, ni de l’ignoble, elle peut même lui donner un statut licite et donc un visage moral. Les lois anti juives de 1940 étaient légalement incontestables, elles n’en demeuraient pas moins atroces et honteuses. Celles sur l’esclavagisme également. Quand le pouvoir législatif est laissé à la seule initiative d’un pouvoir autoritaire, qui tente de protéger ses amis, ou de se mettre soi-même à l’abri de poursuites, la démocratie n’existe plus. Le cadre n’est plus qu’un habillage destiné à faire croire que tout reste conforme aux institutions, elles-mêmes phagocytées et infiltrées pour rendre les verdicts que l’on attend d’elles.

Ce fut le cas du Conseil constitutionnel avec le pass vaccinal, que Fabius dénonça plus tard comme non conforme devant des journalistes. Que dire de cette image lors de la loi sur les retraites, où une armée de gendarmes mobiles s’interposait entre le peuple et le Conseil constitutionnel. Image symbolique d’un renversement des confiances et des intérêts, le dit Conseil censé protéger les intérêts du peuple, obligé de se barricader car tremblant de peur face à la colère de ceux qu’il devait protéger. Mais pour les gredins qui nous gouvernent, il est impératif qu’un formalisme juridique décore l’ensemble, quitte à travestir l’esprit au profit de la lettre. C’est bien ce qui s’est passé et continue de l’être avec les 49.3 à répétition. Tout est strictement fidèle à la source écrite mais très éloigné de l’esprit. Qui se soucie de ce dernier point ? Personne, puisque la loi est respectée. Le piège est là, il éclate avec ce projet. Ce n’est pas parce qu’une loi est votée qu’elle est juste. Un texte législatif ne contient pas en lui même les causes de la légitimité, il ne reflète que la volonté, parfois cachée, du pouvoir qui entend imposer, par la règle, une façon de faire, une obligation. Le danger est bien de croire qu’un État de droit nous protège de l’arbitraire, en réalité il ne le fait qu’à la condition que des contre-pouvoirs indépendants soient en place.

Macron s’est ingénié à neutraliser ces contre-pouvoirs pour en faire des chambres de validation, sans contrôle. Un conseil constitutionnel composé de personnes choisies et nommées par le pouvoir ne peut prétendre à l’autonomie ni à l’indépendance. D’autant que les membres n’ont aucune formation juridique. Une assemblée qui ne vote plus les lois et devient incapable de renverser un gouvernement inique, au seul motif qu’une poignée de députés (les LR) s’arc-boute sur ses privilèges et sauve Macron de la faillite, n’est plus une garantie de liberté ni de démocratie. Mais là encore l’artifice du texte est mis en avant, entre le possible textuellement et le réalisable, l’écart est tel que la résolution est inaccessible. Quand la façon de faire de la politique ne permet plus de garantir la confiance juridique à un peuple, il est urgent de réviser le texte et de chasser ceux qui ont révélé les failles, car à n’en pas douter, ils l’ont fait sciemment. Nous sommes parvenus à un tournant de notre République et aucun opposant ne soulève le problème. Cela n’est pas prêt d’arriver car beaucoup ont peur de contester le fonctionnement de notre constitution sous peine d’être considérés comme d’effroyables séditieux. Si nos pairs avaient eu ce raisonnement, il n’y aurait jamais eu la succession de républiques qui nous a amenés à la Vème. Réfléchir au sens des institutions ce n’est pas anti républicain ni séditieux, c’est s’interroger sur l’efficience d’un système et le corriger, ou le remplacer si les travers mis au jour sont évidents. Cette Constitution, amenée par de Gaulle, fonctionnait bien avec lui, qui n’aurait jamais utilisé le 49.3 à répétition, comme cela est fait aujourd’hui, pour la première fois.

Quand notre classe politique totalement amorphe va-t-elle se réveiller et retrouver les vertus du combat et de la contradiction ? Quand verrons-nous de façon constante et systématique l’intérêt du peuple pris en compte et non le ballet insupportable d’une clique tremblant à l’idée d’être mise à l’index pour avoir exprimé tout haut ce que la majorité pense tout bas, mais qui reste hérétique aux yeux de la caste au pouvoir ? La liberté est plus que jamais menacée dans notre pays, et on ne sent pas un élan profond pour la défendre. Il nous manque des Voltaire, des Diderot, des Montesquieu. Faut-il déplorer un manque de courage, ou une pauvreté de réflexion ? Tous sont terrorisés à l’idée d’exprimer une opinion contraire, incapables d’affirmer une réelle différence et préférant se noyer dans un conformisme faisant le jeu de la macronie et de ses alliés ? Cette loi, si elle devait passer confirmerait que l’héritage de Vichy n’est plus un mauvais fantasme, mais une triste réalité. Les politiques s’engageraient donc à une allégeance faisant penser à celle exigée et obtenue par Pétain et Laval, où les opposants se contenteraient de suivre les injonctions du prince. Nous attendons de tous, y compris des LR, qui se réclament du gaullisme, une réaction forte et sans ambiguïté. Les députés, une fois de plus, vont-ils sauver la mise d’une loi totalement inique et confinant à la dérive totalitaire ?

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

UN VISAGE ET UN NOM

Gabriel Nerciat

Le jeune homme qui a assassiné Thomas lors de la razzia nocturne de la Drôme le week-end dernier s'appelle Chaïd Akabi.
Pour une raison que j'ignore, les médias assermentés refusent de donner son identité et de révéler son visage, se contentant de dire qu'il est "français" - et donc à ce titre aucunement concerné par les problèmes relatifs à l'immigration.
Dès lors, il me semble opportun d'user des réseaux sociaux pour le faire à leur place.
On peut d'ailleurs voir à ce cliché qu'il s'agit d'un jeune Français parfaitement intégré et même remarquablement assimilé, jusque dans la marque de ses vêtements que sa victime n'aurait peut-être pas pu s'offrir.
Il faut vraiment avoir l'âme nauséabonde de "l'extrême-droâte" pour oser prétendre le contraire.

La mort vous va si bien

H16

24/11/2023 - Horreur et désespoir : alors que la France continue toujours de croire que son système de santé est le meilleur du monde, on apprend que certains hôpitaux traversent quelques difficultés qui laissent penser que tout ne serait pas si rose dans le meilleur des mondes. Pire : le CHU de Rangueil à Toulouse déborde de cadavres !

Certes, dit ainsi, cela est un peu alarmant mais rassurez-vous : la situation est sous contrôle puisque la direction, ne reculant devant aucune solution temporaire, a fait installer quelques équipements frigorifiques sur le parking de l’hôpital et, à condition de tasser un peu les cadavres ici ou là, c’est bon, ça tient.

Cependant que le Tétris macabre continue à Toulouse, notons que les solutions post-mortem se multiplient du côté post-moderne puisqu’on propose maintenant de faire composter son cadavre : grâce à ce qu’on pourrait appeler le compost-mortem, le cadavre n’occupe plus autant de place (bonne chose pour Toulouse) et, bonus écologique évident, permet d’aller alimenter des arbres ou même (pourquoi pas ?) un potager en sels minéraux, oligo-éléments et micro-plastiques aussi, si l’on s’en tient aux rumeurs écoconscientes.

En attendant qu’un champ bien meuble soit ménagé derrière l’hôpital toulousain, les autorités ont cependant prévu – de façon assez conformiste, on en conviendra – de simplement augmenter la capacité de la morgue de 32 à 80 corps, ce qui devrait aider.

On s’intéressera cependant aux raisons invoquées pour ce trop-plein qu’on espère passager : d’après la direction, il s’agit d’un problème essentiellement administratif, puisque le souci proviendrait essentiellement d’une “récente augmentation du nombre de corps 'indigents'”. En somme, la morgue déborderait parce que les procédures administratives sont trop nombreuses, trop complexes et prennent trop de temps.


Devant cette information, nul doute que le Français moyen ne pourra être qu’étonné, lui qui sait que toute l’administration française, faite à part égale d’efficacité et de diligence, ne pourrait tolérer une telle dérive. Et puis, cette explication en vaut une autre et permet de ne pas trop se pencher sur les chiffres généraux de la surmortalité en France qui sont, l’INSEE est formel, si normaux qu’ils se rangent dans la catégorie du “Circulez, il n’y a rien à frigorifier sur un parking”.

Dès lors, on regardera les assertions des compagnies d’assurance-vie d’un œil si ce n’est goguenard, au moins serein.

En charge de payer les contrats d’assurance lorsqu’un de leurs souscripteurs calanche, ces derniers semblent persuadés d’observer une surmortalité persistante. Déjà, l’année dernière, ils avaient expliqué la baisse de leurs bénéfices par un niveau record de sinistres en 2021, l’augmentation ayant été de 10,8% par rapport à l’année 2019, l’année 2020 (celle de la pandémie) montrant elle aussi une augmentation notable (de 15,4%). Pour 2022, l’accroissement des versements de primes semble moins fort mais reste, selon eux, à des niveaux étrangement élevés alors que la situation médicale mondiale est officiellement revenue à la normale.

De façon un peu plus inquiétante, c’est le taux de mortalité chez les jeunes adultes qui interpelle puisqu’il est en 2023 près de 20% au dessus de ce à quoi on peut s’attendre selon le CDC, avec notamment une augmentation de la mortalité cardiaque à tous les âges. Même si les causes liées au COVID ont diminué en 2022, d’autres ont augmenté, en particulier les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les maladies rénales et hépatiques. Du reste, ceci se constate sur une large quantité de pays dont les données sont relativement fiables, comme le mentionne le Dr Campbell qui revient en détail sur ces chiffres pour l’Angleterre et d’autres pays de l’OCDE.

Charge aux autorités d’expliquer cette surmortalité élevée et ces coïncidences troublantes. Manifestement, le changement climatique fait des ravages et c’est là que le compost-mortem prend toute son importance, n’est-ce pas : au moins peut-on espérer sa faute carbonée à moitié pardonnée avec ce procédé écosensible.


Une autre solution peut d’ailleurs consister à en finir plus vite lorsqu’on sent son heure arriver (ou qu’on comprend à demi-mots les petits coups de pouce discrets des autorités).

C’est en tout cas ce que préconise le gouvernement canadien qui pousse actuellement l’euthanasie de toutes les façons possibles, en mettant en avant les nombreux effets bénéfiques qu’offre cette solution finale, depuis mettre un terme à des souffrances physiques ou psychologiques dans ce bas monde, jusqu’au désir de ne plus représenter une charge pour ses proches ou même pour la société.

Car oui, au contraire de la France et du CHU de Toulouse, le Canada n’a apparemment pas de problème de place dans ses morgues et se réjouit donc dès à présent de pouvoir y accueillir un nombre croissant de clients via un programme d’euthanasie bien rôdé qui, selon les petits calculs des administrations locales, permet de faire de nombreuses économies (jusqu’à 139 millions de dollars, m’ame Michu, pensez-y !)…

Et cela marche même si bien que ce procédé représente maintenant 4,1% des décès au Canada.


Bien sûr, le procédé peut paraître un peu abrupte pour les Occidentaux du Vieux Continent, mais gageons que la France saura à la fois saisir l’opportunité que représente cette innovation sociétale évidente, et l’adapter à nos coutumes et nos habitudes. En insistant par exemple sur le côté écologique (mais si !) et – idée Bercy – des avantages fiscaux en cas d’euthanasie programmée (afin d’éviter les engorgements des services administratifs concernés pendant les périodes de fortes demandes, typiquement avant les grandes vacances en été ou vers Noël, hein, n’est-ce pas), on sait que cette belle idée humaniste, progressiste et délicieusement économique s’implantera sans mal dans le pays.

En France, on le sait, il suffira d’un signe cerfa.


22 novembre 2023


Jéhovax

Paulmy Ers

Au plus fort des folies covidistes, je soupçonne les réseaux sociaux d'avoir déployé les grands moyens pour bloquer ou effacer tous les messages où j'avais inventé le terme irrévérencieux de "témoins de Jéhovax" pour parler des fanatiques de la seringue. Je les soupçonne d'avoir pesé de tout leur poids pour ne pas que ça devienne viral et que ces fanatiques deviennent la risée à la place des "antivax". C'est là aussi l'une des marques du totalitarisme : censurer toute forme d'irrévérence, de moquerie qui serait selon eux mal placée et que cela se propage, se popularise. On a vu ce que ça a donné en Espagne, avec des mèmes pourtant inoffensifs tels que "Yo me quedo en causa" (cf. Paulina Rubio) ou encore la star TV, la dame du "el pananavirus y todo". Si cela a été relativement toléré par le système (bien qu'il ait gardé un œil là-dessus), en revanche mon "témoins de Jéhovax" plutôt efficace avait le potentiel de ridiculiser le récit au-delà de ce que le système pouvait tolérer. Jamais personne n'a réagi à "témoin de Jéhovax" partout où j'ai écrit cela, formule pourtant trouvée début 2021. Mais rien n'y fait, ils ont réussi leur coup, car ils savent très bien qu'il est plus dangereux pour le système de lui donner une imagine de méchants plutôt qu'une image de clowns, de gens ridicules. Le tyran veut bien être le méchant, mais il ne supporte pas le ridicule.

Piqûre de rappel

Russie : l’application de ce qui ne marche pas…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


L’UE a décidé d’actionner son 12ème paquet de mesures contre la Russie, pour faire « effondrer son économie », comme le prophétisait Bruno Le Maire, devenu Nono la science. Cette fois ils entendent réduire à néant le marché du diamant russe. Après avoir désiré démanteler l’énergie, puis l’industrie, la monnaie, bref un peut tout, sans être parvenu à rien de concret et d’efficace, ils ont raclé les fonds de tiroir et ont trouvé le diamant. Autant dire que depuis la Belgique et les Pays-Bas, épicentres du commerce diamantaire, contrarié artificiellement, les affaires se déplaceront vers l’orient sans doute. C’est la logique en économie, l’équilibre se rétablit dès lors que les acteurs possèdent la capacité de contrer l’effet pervers et forcé d’une décision contre nature. C’est ce qui s’est produit à chaque fois qu’ils ont voulu affaiblir la Russie. Les aberrations se poursuivent et nous ne sommes plus à une contradiction près, d’autant que dans la foulée la commission européenne elle-même a relevé le taux prévisible de croissance du PIB de la Russie, de 0.9% estimés en début d’année, à 2%. Soit une erreur de ces grands experts de 122%. On ne peut que tomber en pâmoison devant une précision aussi chirurgicale.

Mais le ridicule ne les tue pas, la preuve, Breton, le censeur officiel de l’Europe, est venu nous expliquer, on se demande bien pourquoi d’ailleurs, que la production d’obus pour l’Ukraine allait s’accroître et que la capacité de l’Europe à honorer sa promesse de livrer un million d’obus serait assurée. Enfumage et fable, ce sont juste 300 000 munitions de 155 qui pourront être données, car il est impossible en l’état actuel à l’Europe d’augmenter les cadences. On pourrait s’interroger sur le pourquoi de ces mensonges à répétitions, ou pire, quel est le but de ces sanctions dont tout le monde constate à présent non seulement l’inutilité, mais en plus, la nocivité pour l’économie et le pouvoir d’achat des Européens. Sont-ils idiots, sombrement crétins, ou plus probablement totalement malades ? On pourrait imaginer qu’avant de se lancer dans une nouvelle mesure coercitive à l’encontre de la Russie, Joseph Borell et ses sbires aient analysé les effets des 11 premières, ce qui aurait dû les conduire à s’abstenir. Non, soit ils supposent que ça va finir par payer, un peu comme la contre-offensive, aujourd’hui actée comme un échec sanglant, soit ils sont obnubilés par la volonté d’avoir raison contre la réalité, et ils insistent. Ils le feront tant qu’ils ne tomberont pas, victime de leur folie, emportés par la vérité qu’il ne sera bientôt plus possible de cacher.

Que restera-t-il de l’Europe ? La Russie que ces caciques persistent à penser sous développée et faible est en fait un immense pays, industriellement fort, et poursuivant une modernisation et une capacité de production qui en fait déjà une grande puissance industrielle à l’instar de la Chine. Ce fait est volontairement écarté. Ces psychopathes sont toujours bloqués en 1990, au moment où l’URSS a explosé dévoilant au monde entier l’incurie de ses élites et de son système de production. Ce qui était vrai il y a 30 ans ne l’est plus, mais les von der Leyen, Breton, Macron et consorts ne le savent pas, ne veulent pas le croire, et c’est là le plus dangereux. Incapables de se nourrir des erreurs du passé, non seulement ils perpétuent celles qui nous condamnent à une déchéance certaine, mais en plus ils obèrent de fait toutes possibilités de redressement futur. Nous ne représentons plus rien au niveau industriel, plus grand-chose au plan monétaire, et sommes en passe d’être totalement dépassés démographiquement parlant. Ce n’est pas avec la politique d’immigration, dont on voit les méfaits tous les jours sur notre sol que nous allons redresser la barre. Il ne faudra pas compter non plus sur la fameuse décarbonation de l’industrie, assortie de taxes toutes néfastes pour la croissance, pour inquiéter la Chine, la Russie ou l’Inde.

Les décisions prises pour la voiture électrique par exemple ont de fait, démantelé l’un des ultimes fleurons industriels que nous possédions, comme pour l’Allemagne, tout en offrant le marché à la Chine qui produit 80% des batteries et a 10 ans d’avance sur les moteurs. Que restera-t-il une fois les dernières mesures absurdes actives ? Des cendres et des mensonges, comme ceux qui voulaient que la Russie au second jour des frappes massives sur l’Ukraine, soit à court de munitions, ou comme la fable selon laquelle ils se servaient des conducteurs des machines à laver pour fabriquer leurs missiles.

Non seulement nous sommes devenus des nains ne pouvant plus influencer quiconque, mais en plus nous avons perdu l’intelligence et l’art de la réflexion. Nos élites sont devenues stupides en plus d’être hautaines et méprisantes. Pendant ce temps, nous observons, médusés, nos propres oppositions qui entrent dans ce jeu de la surenchère, ignorant donc les leçons du passé, et se laissant abuser par une vision tronquée de la situation, se repliant derrière une doxa mortifère. Le courage n’est plus dans les rangs de nos partis, ils confondent cette vertu avec l’alignement de pensée qu’ils estiment moralement adéquat pour ne froisser personne, quitte à vendre leur âme au diable et au passage notre nation. Méticuleusement les mesures se succèdent qui enfoncent nos économies, détruisent nos secteurs industriels, avec une rigueur d’horloger, et quand cela n’est pas suffisant, les mêmes suivent absurdement les délires écolos. Diagnostics immobiliers pour tuer la branche de la construction et de la location, taxe carbone qui engendrera une non compétitivité pour nos productions compte tenu de la répercussion des coûts, ou de la disparition pure et simple de certaines fabrications, au profit d’achats à l’étranger, et enfin, afflux massif d’une population arabo-africaine pour déstabiliser nos sociétés et les rendre invivables. Et pendant ce temps, Macron utilise des 49.3 avec la bénédiction de Ciotti qui vient nous faire la danse du ventre et crier au loup, tout en fustigeant les rencontres de Saint-Denis, au lieu de faire tomber le gouvernement. L’absurde est donc partout.

Rassemblement du Peuple Français