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14 janvier 2023

Davos : l’encombrant forum

Pierre Duriot

Le World Economic Forum ne serait-il soudain plus si glamour qu’il ne l’a été ? De plus en plus de citoyens suisses ne veulent plus du Forum économique mondial, qualifié de réunion privée de l’ élite mondiale. Il se déroulera du 16 au 20 janvier 2023 à Davos. L’armée suisse est sur les dents, l’ espace aérien helvétique sous haute surveillance … Qui paie l’addition? Les contribuables suisses. Ils ont écrit au très soumis nouveau président de la Confédération, Alain Berset, socialiste tendance woke, se plaignant qu’une réunion présentée comme étant d’ordre privé par Klaus Schwab, l’organisateur, soit surveillée par environ 5000 soldats suisses. Soit c’est privé et ils se débrouillent, soit c’est officiel, puisque l’armée est requise et le pays a un droit de regard. Il se trouve que l’élite mondiale est conviée, mais pas l’élite russe et selon les auteurs de la lettre, cela est discriminatoire et ne respecte par les principes de neutralité de la Suisse.

Ces mêmes citoyens se plaignent également, avec l’adhésion aux sanctions contre la Russie, dans le cadre de la guerre en Ukraine, d’être de facto, devenus partie intégrante de l’Europe, sans avoir été consultés. Et l’idée d’être européen n’a pas l’air de leur plaire. On se demande bien pourquoi ? Il est vrai que cet organisme supra-national, dont on ne mesure pas clairement les contours de l’action, devait nous apporter, paix et prospérité et que pour le moment, c’est la guerre, l’inflation et le démantèlement des services publics. On n’avait pas signé pour ça et même, nous avions dit « non » : on comprend donc les Suisses.

La personnalité même de l’organisateur Schwab, est devenue plus que controversée. Il a publié un livre intitulé « La grande réinitialisation », dans sa traduction française, dans lequel il propose ni plus ni moins que la mise en place d’une société surveillée, mondialisée et vaccinée. Le tout avec la complicité de son ami Gates, qui finance l’OMS. Il transmet ses points de vue et tient un rôle controversé, lui aussi, dans la politique vaccinale : est ce bien son travail ? Ajoutons à cela que le papa de Klaus Schwab fut chargé par Hitler, chancelier du Reich, de défendre les intérêts de l’industrie suisse en Allemagne. La Suisse lui a d’ailleurs toujours refusé la nationalité, bien qu’il réside dans le pays depuis 60 ans. Il entretient également les meilleures relations avec le régime chinois, par l’intermédiaire de son fils, représentant le WEF à Pékin. Il ne cache d’ailleurs pas une certaine admiration pour ce régime autocratique. (...).