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5 avril 2023

Le nuage secondaire, arrêté à la frontière

Gilles La Carbona

La science, du moins, les actionnaires de la médecine moderne, n’en finissent pas de nous étonner. Songez donc, il y a moins de trois ans, les médecins de plateau subventionnés venaient nous vanter les méfaits de la chloroquine et de l’ivermectine, tandis qu’ils acclamaient les vertus du masque, du confinement et des vaccins ARN. Ils allaient même jusqu’à nous expliquer que si on était tous vaccinés, la vie serait plus belle, nous ne transmettrions pas la maladie, surtout, nous éviterions les formes graves d’un variant qui n’en faisait déjà plus. Et si par malheur nous n’avions aucun symptôme, on devait rester prudent, car on était quand même malade sans le savoir.

Pauvres ignorants que nous étions, nous ne pouvions que nous incliner devant tant d’habiles démonstrations et boire les paroles de ces érudits. Bien entendu, il y avait quelques rebelles pour contester la validité de ses allégations télévisées ; hérétiques, impénitents et complotistes, qui furent brûlés sur les bûchers médiatiques allumés un peu partout, sur les chaînes subventionnées. Comme si ce n’était pas suffisant, ils furent aussi l’objet d’un lynchage en règle en direct, puis finirent par ne plus être invités, tant leurs discours étaient faussés par une vision totalement à l’opposé des Saintes Écritures, appelées maintenant « narratifs » et qu’à France Info, par exemple, on s’engage à ne point contredire.

Depuis, bien évidemment, sont apparus ce que ces crétins de révoltés alarmistes criaient haut et fort : des effets secondaires terribles. Certes ils sont quasiment absents en France, mais on a eu peur. Nous sommes, comme toujours, le pays où les mauvais nuages s’arrêtent à la frontière et il en va de même pour les effets secondaires. L’exception française est bien là.

Voilà que l’OMS dévoile une augmentation brutale et surtout, totalement inexpliquée, de la mortalité mondiale. 23,6 millions de décès supplémentaires, soit plus que toute la 1ère guerre mondiale, mais en moins de temps. La médecine nous surprend une fois de plus. Hier si sûre et aujourd’hui incapable de nous dire pourquoi tant de gens meurent, surtout de crises cardiaques, et également de cancers foudroyants. Les médecins seraient-ils embarrassés pour trouver une explication plausible ? Les plus hardis ont déjà avancé que c’était le réchauffement climatique, qui subitement, rendrait nos organismes beaucoup plus sensibles, et nos petits cœurs n’y résisteraient pas. D’autres, que c’était la pollution environnante. Mais c’est un peu court, d’autant que le réchauffement et la pollution n’ont pas fait de bonds spectaculaires, avaient même reculé pendant l’épisode des confinements. Rappelons d’abord que l’homme est la seule espèce à s’être adaptée sous tous les climats, mêmes les plus rudes, il n’y a pas de raison qu’il ne parvienne pas à surmonter quelques degrés de plus l’été.

On peut aisément donner une piste de réflexion à nos médecins. Quel événement a été reproduit à grande échelle dans l’ensemble des pays touchés par cette surmortalité ? Ils devraient finir par trouver le pourquoi de ces morts qui ne cessent de s’accumuler. Pour les aider un peu plus, reprenons ici les conclusions du Dr Thomas Levy, qui déclare qu’au moins 7 millions d’Américains ont aujourd’hui le cœur endommagé par les « vaccins », et de poursuivre que ce chiffre pourrait monter jusqu’à 100 millions, toutes lésions cardiaques confondues. La BBC a même lancé un appel à toutes les victimes d’effets secondaires de se manifester auprès d’elle. Des États, nombreux, commencent à dédommager les personnes souffrant de ces bénéfiques effets secondaires, présentés comme le nécessaire risque à prendre pour éviter l’hécatombe due à une maladie qui, au plus fort du pic, ne représentait que 5% des réanimations. La Bavière a mis en place un numéro vert, pour recenser les éventuels effets secondaires des vaccins : le standard a explosé dès le premier jour.

Si avec tout cela il y a encore un doute sur l’inexplicable mortalité, savamment orchestrée… Pourra-t-on dire que tous les médecins savaient dès le début, qu’ils participaient à ce qui ressemble de plus en plus à une expérimentation foireuse, si ce n’est à un génocide ?

Dernière information, l’OMS vient de recommander aux jeunes en bonne santé de ne pas se faire vacciner. Cette annonce devrait faire du bruit, alors qu’on a interdit de pratique sportive les athlètes non-vaccinés. Plus aucun spécialiste, rémunéré par les laboratoires, ne vient ergoter à la télévision sur la nécessité de se faire vacciner et le livre d’Henrion Caude, ex-pestiférée du PAF, cartonne, au grand dam de Cymès, dernier des Mohicans, qui n’a pas vu la roue tourner. Le nuage devrait passer tout de même la frontière française et les explications commencer, ici aussi.


1 avril 2023

Macron

Gilles La Carbona

[...] Sa marge de manœuvre, à part faire charger la police, est devenue nulle. Il n’est plus suivi, plus respecté, il n’est plus qu’un homme seul qui se maintien au pouvoir par la violence et la répression. Nous le disions au RPF, l’homme est seul, et ses amis étrangers ne peuvent plus décemment le soutenir compte tenu des images violentes qui passent en boucle sur les chaînes et qui choquent tout le monde. Il n’est pas si loin le moment où la France sera interpellée à l’ONU. Soit Macron dissout l’Assemblée, soit il quitte le pouvoir, dans tous les cas, il ne pourra sortir de cette crise de régime que par des élections. Il est allé trop loin, s’il retire sa loi, l’apaisement sera de courte durée si tant est qu’il existe. Les Français sont à bout. Il a confiné le pays, lui a imposé l’ausweis sanitaire pour circuler, vivre et se soigner, il a réduit les libertés avec la complicité du Conseil Constitutionnel, qui a plus que sa part de responsabilité dans cette flambée de colère. La vague des effets secondaires qui déferle partout dans le monde, va finir par arriver chez nous aussi, les médias ne pourront pas là non plus continuer à nier. Macron a cru, après tous ces excès, qu’il pouvait encore imposer SA politique. Le peuple lui répond : NON. Ce qui se passe avec lui, la cristallisation de toutes les haines contre sa personne et son parti, pourrait s’étendre sur l’ensemble des députés, s’ils ne se décident pas à le destituer. La colère d’un peuple est souvent longue à se déclarer, mais elle est aussi très difficile à apaiser. Le destituer est la plus saine des décisions à prendre puisque le pays est devenu ingouvernable et elle est urgente. Faut-il que cette affaire interne soit mise au-devant de la scène internationale pour que l’ONU rappelle à l’ordre ce pouvoir devenu fou ?

29 mars 2023

France : bientôt des Casques Bleus ?

Gilles La Carbona

Au Maroc, au Chili, en Argentine, en Allemagne, en Grèce, les ambassades de France sont la cible de manifestations contre la répression du régime de Macron, sa politique autoritaire et fasciste. Il n’y a pas encore si longtemps, c’était en France que les ambassades étrangères étaient le théâtre de tels attroupements. Les temps changent et ce qui se dénonçait hier, au pays de Voltaire, l’est aujourd’hui contre la France elle-même, ailleurs. La honte devrait assaillir le moindre journaliste, le plus humble des parlementaires, mais il semble que ce sentiment n’affecte plus les consciences normalement pétries d’humanisme, éprises d’un idéal de liberté, avides de justice et d’équité… mais perfusées aux subventions.

Le monde se réveille, tremblant d’épouvante, en contemplant les images de toutes ces violences, initiées par un pouvoir autoritaire qui falsifie ses actes sous couvert d’un droit qu’il détourne dans son esprit, qu’il bafoue avec la complicité du Conseil d’État et du Conseil Constitutionnel, institutions transformées en blanchisseuses de l’ignoble et du frelaté. Ce n’est pas parce qu’une procédure est inscrite dans la loi, qu’elle est moralement et socialement acceptable. Et c’est cette part d’interprétation qui est devenue si licencieuse, qu’elle permet toutes les perversions et offre les justificatifs à des actes qui cachent des intentions malhonnêtes, perverses, donc condamnables. L’utilisation du 49.3 n’échappe pas à cette analyse, et c’est surtout le 47.1, utilisé pour l’examen de cette loi, qui est l’outil le plus dévoyé. Il n’a pas été utilisé par erreur, il l’a été pour pouvoir mettre en action l’article 49.3, sans quoi le gouvernement ne pouvait plus en faire usage. L’intention d’utiliser le 47.1 était donc malhonnête dès le départ, mais ce n’est pas le mobile qui sera jugé, voilà ou est le crime odieux que se prépare à valider le Conseil Constitutionnel.

L’étranger n’est pas dupe, il voit, il comprend, et des voix s’élèvent à présent partout, pour dénoncer la tyrannie macroniste. Une prise de conscience internationale se fait jour, et Macron apparaît pour ce qu’il est, un fourbe manipulateur, qui refuse le jeu équitable de la démocratie, cherchant à tous les instants les moyens de contourner les textes. Le monde est choqué que l’on puisse à ce point, en France, gouverner avec une telle violence, au point d’oser prétendre, en pleine tourmente, comme le fait Borne, que « le gouvernement a fait ce que les Français attendaient », quand ce même peuple est massivement dans la rue. L’indécence de la formule est plus qu’un simple mépris, qu’une insulte, il est la marque du césarisme de ce régime qui vient, sans sourciller, affirmer qu’il tend la main aux syndicats, après leur avoir fermé la porte au nez. Le monde gronde, inquiet que la 5ème puissance nucléaire bascule dans le totalitarisme. Et voilà nos ambassades prises pour cible. Impensable il y a encore quelques mois. Pour corroborer ces actions, Amnesty International, Reporters sans frontières et le Conseil de l’Europe, l’ONG Human Right Watch dénoncent l’usage excessif de la force en France. Le Washington Post s’en émeut également. Ce n’est plus une simple plainte locale, c’est un fait avéré internationalement, mais ignoré de la macronie, puisqu’un ministre de ce gouvernement affirme sur une radio, que ces violences n’existent pas ! Il est uniquement dans son rôle, mentir et nier la réalité.

Le chef du gouvernement israélien, après seulement une nuit de forte mobilisation, a ajourné son projet de loi… une nuit seulement. Alors que chez nous l’insurrection couve depuis bientôt deux semaines et rien ne se passe, si ce n’est que notre président est obligé d’annuler une visite à Toulon. Quel contraste, entre un homme d’État prenant la mesure de la colère de la rue, et un autre contraint de se terrer dans ses appartements, isolé, jouant les fanfarons, mais incapable de pouvoir mettre un pied dehors sans trembler, sans se sentir à ce point esseulé et faible. Le grand Macron annule un déplacement dans son propre pays.

En réalité, on a très bien compris sa technique. Il laisse pourrir la situation dans la rue. Il laisse aussi pourrir la situation à Sainte-Soline, envoie les forces de l’ordre au feu de manière dangereuse, fait frapper indifféremment casseurs et populations laborieuses. Il tente de justifier ainsi d’un état d’exception pour apparaître comme un homme fort, avant de dissoudre et de retrouver, espère-t-il, une légitimité d’homme d’État. Ca ne marchera plus. Non seulement, il nous a déjà fait le coup, mais en plus, il est allé trop loin dans l’insulte, le mépris et le mensonge, il est grillé.

Les représentants des États siégeant à l’ONU devraient se pencher sur le cas de la France, exiger des explications, et pourquoi pas, cela s’est fait pour d’autres pays, demander que cette crise politique se règle dans les urnes. Et l’international de se faire un devoir de porter assistance à ce peuple, mis en danger par la faute de son dirigeant.

20 mars 2023

Vers des jours difficiles…

Gilles La Carbona

Les démocrates ont retenu leur souffle, suspendus aux déclarations des uns et des autres, comme de celles de Ménard, et autres traîtres au peuple, qui ont refusé de voter la censure, au motif de… allez donc savoir, si ce n’est pour faire plaisir à Macron. Il faudra qu'ils s’expliquent devant les électeurs. La colère du peuple est montée et il est probable qu’elle ne redescendra pas, pire elle risque de s’amplifier. Ne voient-ils pas, ces braves députés, que ce n’est pas là un effet de mode, mais bien un sentiment qui s’installe durablement ? Le problème n’est pas seulement celui des retraites, mais ce constat que dans un pays démocratique, on peut faire passer en force une réforme contre le peuple, à qui ce gouvernement et les précédents, depuis six années de calvaire, mènent une guerre ouverte et sans merci.

L’utilisation du 49.3 a déclenché tout autre chose, derrière le déni de démocratie, dont Ménard et les Ciotti se contentent, il y a aussi l’attitude globale de Macron. Ces excès de langage, de comportements, son mépris incessant des Français et de notre pays est la cause du rejet qu’il inspire. Lui, l’homme hautain, sournois, mais aussi ses méthodes. Il a abusé de tout, trompé sans cesse pour masquer la vraie nature de ce qu’il était, mais aujourd’hui c’est sans masque qu’il apparaît. Il n’a pas de majorité, et ce ne sont pas les godillots et consorts qui le sauveront de la catastrophe. Car si son gouvernement reste en place, il serait faux de penser que tout reprendra comme s’il ne s’était rien passé, d’abord parce que la rue ne l’entendra pas de cette oreille, et aussi parce que le coup de force fait à l’Assemblée nationale laissera des traces indélébiles.

Voilà ce que ces faquins n’ont pas compris, se complaisant sans doute dans l’émeute larvée, la confrontation permanente, et le besoin de répression. Voter la motion de censure aurait été, voter pour la paix intérieure et l’apaisement, choisir le dialogue et la sérénité, se ranger derrière le peuple. À l’inverse, soutenir Macron et son gouvernement, c’est souhaiter que la France bascule dans la pire des dictatures. Déjà l’étranger nous montre du doigt, tous les pays européens sans exception condamnent la méthode macroniste et sa posture. Les libertés ne sont plus assurées et il devient compliqué de le cacher. Il ne reste que des courtisans de seconde zone pour ne rien voir, ne rien comprendre et tenter de faire comme s’il ne se passait rien. Des barricades s’installent, les étudiants, les lycéens entrent peu à peu dans la danse, et il y eut encore des députés pour refuser de censurer ce gouvernement. Que cherchent-ils ? La guerre civile, le chaos ? Ne pas sanctionner ce pouvoir, alors que l’immense majorité du peuple le veut, c’est devenir l’ennemi de ce peuple. Comment justifieront-ils leurs positions, après que Borne soit maintenue ?

Le combat peut continuer sur le plan constitutionnel avec l’article 27 de la Constitution qui stipule que « Tout mandat impératif est nul », si les députés ont subi des pressions, au lieu de se déterminer librement dans l’exercice de leur mandat. « Ils ne sauraient être prisonniers d’intérêts locaux ou catégoriels. Aucune injonction à agir dans tel ou tel sens ne peut leur être adressée ». Et des pressions, il y en a eu, des menaces officielles d’exclusion des partis et des tentatives de corruption en proposant des facilités pour les aménagements urbains dans les circonscriptions des « bons » votants. À moins que la rue ne décide de rejeter elle-même la motion, avec les moyens d’un peuple affamé, contraint, trompé et floué…


19 mars 2023

De quoi se mêle l’OCDE ??

Gilles La Carbona

L’OCDE, Organisation de coopération et de développement économiques, issue du plan Marshall, après-guerre et totalement inféodée aux Américains, exhorte le régime de Macron à rester sur sa ligne. Voilà la parole de la mondialisation dans toute sa splendeur. Celle qui veut niveler les économies en imposant les mêmes bases sociales et économiques. C’est ce genre d’ingérence que nous ne supportons plus. Et ces satrapes ne l’ont toujours pas compris, au contraire, ils insistent. Cette organisation qui regroupe des pays théoriquement démocratiques, ne voit donc aucun inconvénient à ce qu’une réforme passe contre l’avis d’un peuple et pire sans faire voter ses représentants. L’OCDE qui sur son site n’hésite pas à parler « d’agression russe », n’a pas semblable vision des choses quand il s’agit d’un de ses pays membres, qui agresse son parlement et son peuple. Étrange, non ? La réforme des retraites n’est rien d’autre qu’un renvoi d’ascenseur financier. C’est devenu une évidence à présent. Même François-Xavier Bellamy, le parlementaire européen le dit sans ambages. Au RPF, nous le disons depuis le début. Que l’OCDE, par son représentant, ne vienne pas s’ingérer dans nos affaires nationales.

Le fait même que cette organisation ne condamne pas le déni de démocratie que notre gouvernement commet, en refusant à l’Assemblée nationale de s’exprimer par un vote, disqualifie ses propos. Nous en avons assez de ces belles âmes qui décident pour nous, de ce qu’on doit manger, de combien de temps nous devons travailler, avec quoi nous devons rouler. Nous le martelons depuis des mois, les retraites d’une part ne sont pas, financièrement, en danger, et d’autre part leur financement futur dépend avant tout de l’entrée plus précoce de nos jeunes dans le monde du travail. Or rien n’est fait dans ce sens, une nation qui abandonne sa jeunesse n’a plus d’avenir. Une nation qui privilégie le travail des anciens, au détriment de celui de sa jeunesse, se met en situation d’échec. Nos jeunes, de l’avis de psychologues, sont déjà en fort état de stress et totalement déstabilisés en référence à la période COVID et comme si ce n’était pas suffisant, l’État ne prend aucune mesure pour favoriser durablement leur embauche et même leur formation. Comment obtenir un tel résultat en maintenant les anciens au travail, sauf à les licencier et en causant de facto un second déséquilibre tout aussi dramatique. Nos dirigeants, par leurs décisions à l’emporte-pièce, faites de solutions éculées, ne cessent de créer des problèmes dont ils s’étonnent, une fois qu’ils nous assaillent.

Cette réforme était dès le départ inutile, elle est devenue avec le 49.3 abjecte, véritable bras d’honneur à la représentation nationale, mépris lancé à la face du peuple. On prête à Mitterrand cette phrase : « Le travail de l’opposition, c’est de s’opposer. » Membres de toutes les oppositions, faites votre travail. Il s’agit de réaffirmer le principe de la souveraineté du peuple exercée par ses représentants, qui en l’espèce, ont été bâillonnés par un gouvernement sans majorité, ne pouvant avancer que par autoritarisme. Qui ne votera pas la motion de censure sera l’ennemi du peuple, qui ne votera pas la motion de censure, n’est plus qualifié pour parler de démocratie ni de république.

Une fois ce gouvernement déchu, il faudra sérieusement songer à une refonte globale de nos institutions et revenir sur ce 49.3, qui doit disparaître purement et simplement. En attendant et sans être grand clerc, il se passe ce que nous avions imaginé. Le pays peu à peu se bloque, avec en plus un sentiment d’exaspération qui va crescendo, un rejet de plus en plus radical de cette réforme, mais surtout de classe politique, quasiment dans son ensemble, qui s’est révélée totalement inféodée aux puissances financières et à la doctrine de l’OTAN. La concorde nationale ne peut se faire sans honnêteté, sans bon sens, sans souveraineté pleine et entière. Redevenir souverain n’est pas s’isoler, un peu plus de 190 pays dans le monde le sont, sans pour autant vivre en autarcie. L’heure est venue de renverser ce gouvernement et ensuite de contraindre Macron à quitter le pouvoir. Il a fait assez de mal comme ça. Faites tomber Borne, mercredi et Macron suivra.


17 mars 2023

Le bon moment pour enfin renverser…

Gilles La Carbona

D’abord le 47.1 pour empêcher le débat. Ensuite le 44.3 pour bloquer les votes. Enfin le 49.3 pour forcer le passage, un de plus. On est loin de la superbe affichée par Macron il y a quelques jours, assurant qu’il aurait une majorité à l’Assemblée nationale. Goguenard, il nous a servi sa soupe habituelle qui s’oxyde au contact de la réalité. C’est sa réforme, ses commanditaires, son affaire, même s’il envoie Borne au feu, qui se fait huer. Il était sûr de lui, sûr de pouvoir manœuvrer tout le monde et le voilà obligé de recourir à l’article le plus controversé de notre constitution, pour faire adopter en force une loi que seuls lui et ses commanditaires désirent. La Constitution a été écrite pour un honnête homme et elle est exploitée par un arriviste. Le peuple n’en veut pas et la représentation nationale non plus, mais l’autocrate assumé s’en tamponne. Voilà ce qu’il fait de l’opinion du peuple et de la volonté des députés. Seul contre tous, Macron persiste et signe et fait un nouveau bras d’honneur à la nation.

Que Ciotti, Retailleau et consorts soient aller négocier avec lui n’a pas compté et il les maltraite eux aussi, les tient pour faibles et imbéciles et décide dans leur dos. On se demande s’ils ont seulement compris ce message ? Ils risquent, ces traîtres à leurs électeurs, de laisser adopter un texte qui dans n’importe quelle autre démocratie aurait été, si ce n’est abandonné, du moins rejeté par les représentants du peuple. Ils signent aussi la disparition de l’Assemblée nationale comme lieu où se font les lois, où la parole des représentants du peuple s’exprime. Macron n’aura pas besoin de dissoudre une assemblée dont il sait pouvoir s’affranchir dès qu’il n’a pas de majorité sur un texte essentiel, soit, tout le temps. Les députés seront ainsi face à 80% d’un peuple mécontent qui, quoiqu’il arrive, leur fera payer cet épisode.

On va enfin savoir, entre la posture ahurissante qui consiste à ne pas voter comme le RN par pure idéologie, ou une écoute du peuple, ce qui prime dans la tête de ces députés devenus godillots et dont on sent bien que la préoccupation première est de ne pas perdre leur statut de privilégié, leurs émoluments et pour le coup, leur régime spécial de retraite.

Il ne s’agit même plus de savoir si cette loi est justifiée ou non, quand la méthode n’est plus en adéquation avec les règles de bases d’une démocratie, où l’on respecte le vote de ses députés, il n’y a qu’un choix : renverser ce gouvernement. Inutile de nous seriner avec un : « on n’avait pas le choix ». En utilisant le 49.3 sur un texte d’une importance si haute, c’est le palais Bourbon qu’il vient d’effacer de la constitution. En laissant en place un gouvernement aussi sourd que celui-ci aux avis des parlementaires, les députés vont cautionner la disparition de nos institutions et accessoirement trahir la confiance des Français.

Que vaut une république gouvernée dans ces conditions ? Où voit-on un chef d’État qui n’écoute pas son propre parlement ? Dans quel pays ? Les républiques bananières où notre intéressé va donner des leçon d’une démocratie, qu’il n’applique pas ici.

Votez la motion de censure, renversez enfin ce gouvernement autocrate, ou regardez mourir notre pays.


14 mars 2023

Le long calvaire national

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

L’Élysée est fermé. Pour les syndicats bien entendu, pas pour les fonds de pension, qui sont en passe de braquer les retraites des Français, ni pour tous les maniaques sexuels ou écologiques, minoritaires, qui imposent leurs genres et idées. Par contre pour discuter des retraites, le guichet est clos.

Une nouvelle journée de manifestation va avoir lieu, avec sans doute des prolongements importants dans certains secteurs. Il est clair que sans pression sur l’économie par des blocages, le pouvoir, sourd à l’avis de plus de 80% des Français, ne bougera pas. La démocratie s’arrête pour la macronie à une vague définition du dictionnaire. Pour ce qui est de son application, c’est aux abonnés absents qu’il faut s’adresser. Plus à l’aise pour aller se trémousser dans les boîtes de nuit africaines, à point d’heure, que d’agir en vrai président, Macron nous démontre une fois de plus son aversion pour la France, son peuple et ses revendications. Son exécration de tout ce qui touche à la démocratie confine à une forme de pathologie dangereuse pour la république. Sa répugnance de la France va au-delà de ce qu’on peut imaginer. Il a accumulé les brimades sur les Français, les dettes, la liquidation de l’économie et des services publics, la vente des bijoux de famille, dans une œuvre de destruction systématique, jamais vue dans l’histoire de France.

C’est cette déformation qu’il enseigne à ses ministres et députés, au point qu’un ministre de la justice se permet de faire deux bras d’honneur à des députés LR, ces derniers apprécient sans doute cette insulte… Que leur faut-il de plus pour comprendre quel personnage ils soutiennent en cautionnant la réforme des retraites ? Ils ne peuvent ignorer les images dégradantes de Macron en Afrique, ni passer l’éponge sur le geste du ministre de la Justice, sans détériorer un peu plus l’image qu’ils renvoient d’eux-mêmes. À accepter l’inadmissible, on se confond dans les travers du mécréant, on perd toute légitimité, en se laissant rabaisser au rang de paillasson.

Il n’y aurait donc que le peuple français pour souffrir de tous les excès de la macronie, qui vont de l’injure gratuite, au mépris le plus absolu de ce qu’ils sont ? Seul ce brave peuple serait sensible à ses débordements, à les subir éprouvé et lassé ? Quel degré d’insultes devra-t-il encore supporter pour voir enfin les oppositions s’unir et faire cesser cette déchéance, ces infamies vécues comme autant de blessures et d’offenses à sa dignité ?

Combien de ces écarts inacceptables pour le commun des mortels seront-ils couverts par le silence des oppositions, avant qu’elles ne sifflent la fin de la partie ? En laissant en place ce gouvernement, alors qu’elles pourraient très aisément le faire tomber, elles permettent de justifier le message de l’outrage permanent, comme règle institutionnelle. Le mensonge et le mépris érigés en mode de gouvernance et l’acceptation d’un césarisme hors du temps, remplaçant nos institutions, détournées de leurs fonctions originelles.

Les oppositions n’entendent-elles pas cette plainte populaire monter inexorablement, contre un pouvoir devenu à leurs yeux indécent ? Vont-elles rester encore dans cette paralysie mortifère qui ne fait que le jeu de ce régime furieux et dangereux ? Le peuple attend une réponse claire, un sursaut d’orgueil, et surtout la réhabilitation de sa dignité, si facilement salie par ce pouvoir hautain et méprisant. Renverser ce gouvernement ne peut être que la réplique à autant d’avanies et d’insolences. C’est ce qu’il faut pour sortir de l’infâme spirale dans laquelle les Français sont entraînés malgré eux, et le pays avec.

10 mars 2023

Retraites : voici comment tout arrêter

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

Les députés de Renaissance qui ne voteront pas la réforme des retraites seront exclus et perdront leur place en commission. C’est l’information qui est passée sur BFMTV. On ne saurait être plus clair, or « Tout mandat impératif est nul », affirme l’article 27 de la Constitution de 1958 : cela signifie que les députés se déterminent librement dans l’exercice de leur mandat. Ils ne sauraient être prisonniers d’intérêts locaux ou catégoriels. Aucune injonction à agir dans tel ou tel sens ne peut leur être adressée.

Il y a lieu pour les oppositions de saisir le Conseil Constitutionnel pour destituer l’ensemble de ce groupe, le dissoudre, et demander l’annulation du futur vote, entaché par cette consigne.

C’est sans doute là l’erreur qui pourrait nous sauver de la catastrophe à venir, et remettre la démocratie au cœur de notre république.

On savait la Macronie peu encline à respecter les règles mais on l’espérait plus fine. Il est vrai qu’en matière de délicatesse et d’habilité d’esprit, il y a longtemps qu’elle ne trompait plus personne. Sa vantardise la perdra, il ne fallait pas officialiser cet oukase qui aurait dû rester secret.

Qui aura assez de cran pour se dresser contre cet ordre, qui osera affronter ce pouvoir ? Le chantage aura-t-il raison de la liberté de penser, d’agir des députés ? Où sont-ils d’ores et déjà totalement phagocytés par le gourou, incapables de porter leurs convictions jusque dans l’hémicycle, tout juste bon à courber l’échine et à obéir ?

Que le Conseil Constitutionnel ne vienne pas nous sortir une excuse bidon. La déclaration a été publique, suffisamment précise et détaillée pour que le futur vote soit entaché de cette irrégularité, qui ne peut souffrir d’une quelconque once de proportionnalité. À partir du moment où il y a pression et menace, le vote n’est plus libre et éclairé, il est donc nul. C’est bien le cas, d’autant que cette communication a été faite suite à une réunion de groupe à l’Assemblée nationale. On ne saurait nous opposer qu’il s’agissait d’un entretien informel privé, dont les décisions n’avaient pas un caractère impératif. C’est exactement l’inverse. Même ceux qui étaient convaincus du bien-fondé de cette réforme ne sont plus crédibles, on ne pourrait, sans faire preuve d’une mauvaise foi avérée, faire le tri entre les votants. Seuls ceux qui auront voté contre pourront se prévaloir d’une liberté totale de leur choix, les autres non. Dans ce cas le vote est nul et le groupe doit être sanctionné. Nul ne doit s’exprimer sous la menace d’une sanction, ou d’une contrainte, c’est la définition contraire de la liberté et dans ce cas précis de l’exercice d’un mandat électif.

Il appartient donc aux députés de l’opposition de se saisir de cette affaire pour faire tomber ce gouvernement, ou du moins nous débarrasser de cette loi une fois qu’elle aura été votée, si tel est le cas, par cette macronie placée de fait, dans l’illégalité la plus totale. Mais vont-ils le faire ? Avec eux, tous les renoncements étant possibles, rien n’est moins certain. Si nous savons que c’est envisageable, eux dont c’est le métier aussi. Nous les observons, qu’ils ne se trompent pas. Quant aux députés de Renaissance, nous ne pouvons que les engager à faire preuve d’un sursaut d’orgueil et de dignité. Que représenteront-ils aux yeux de leurs électeurs après s’être pitoyablement couchés pour une place en commission ? Dormiront-ils paisiblement, la conscience tranquille, sans penser qu’ils se sont compromis et humiliés jusqu’à abandonner leur libre pensée ? Il y a eu un moment où ceux qui n’ont plus suivi Robespierre ont eu un destin plus agréable que les autres…

La symbolique macronienne

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

Une république dirigée par des mafieux, n’est plus que l’ombre de ce qu’on attend d’une telle structure. En plein hémicycle le ministre de la justice fait un doigt à un député.

Quelle piteuse image que celle-ci. Le spectacle de nos ministres et représentants est écœurant, c’est donc ça la tendance ? Dans quel autre parlement assiste-t-on à de semblables manifestations, aussi grossières ? La déchéance d’une société se lit par l’abaissement de l’exigence des postures, par le relâchement de son langage, et les outrances répétées que l’élite se permet de commettre dans une impunité jetée à la face du peuple, à la fois comme un exemple et un mépris.

Nous en sommes là, de vils personnages ressemblants de plus en plus à des patrons de gangs, ou de bistrots interlopes, qu’à de respectueux notables, comptables des affaires de la Nation dirigent notre pays.

C’est donc à cette engeance que nous avons donné les clés de notre avenir, c’est elle qui est chargée d’assurer notre destin ? On ne peut que trembler d’effroi. Nous n’avions pas voté pour voir ce délitement, ni assister à des comportements aussi avilissants. En salissant la fonction de cette façon, c’est notre dignité qu’ils traînent dans le caniveau. S’étonneront-ils ensuite de ne pas être respectés ?

Autre déchéance, les images de notre président en boîte de nuit en Afrique. Des photos tournent en boucle, où on le voit, l’air passablement défait suite à une fatigue prématurée, dont l’origine ne saurait tromper les habitués à de telles sorties. Et le voilà pris par la main, par un grand noir, dont on se demande s’il ne l’entraîne pas pour quelque infamie supplémentaire. Quelle honte, quel autre homme d’État se conduit de la sorte ? C’est donc ça la France ? C’en est en tout cas, l’image dans les médias étrangers : la nôtre donc.

Un sentiment de dégoût s’empare de ceux pour qui la fonction représente une excellence. Les excès langagier des députes de la NUPES, leurs tenues vestimentaires négligées, font fi du protocole, et même de la plus simple courtoise ou décence. Ils se gaussent de casser les codes, comme d’un haut fait d’armes, fiers de ces excès, plus les écarts de conduite de certains ministres, la coupe est tristement pleine.

Ce sont ces gens-là qui prétendent symboliser le progrès occidental, et les valeurs de l’Occident moderne ? On se moque de qui ? Ce n’est pas l’extravagance qui fait le modernisme, pas plus que le rejet des traditions. Ce ne sont pas les déviances qui élèvent les esprits. Quand le conventionnel se voit piétiné au seul prétexte qu’il représente le monde d’avant, sans autre grief que son caractère passéiste, on peut dire que l’entité responsable de cette attaque est en déclin. C’est la nôtre, une société où l’on préfère former et mettre en avant des chanteurs, que des scientifiques, que des chercheurs. Une société où les exigences des minorités supplantent celles des majorités et s’imposent avec une violence légitimée. Où la reconnaissance de l’exceptionnel se fait au détriment de la masse, devenue soudainement coupable de ne pas épouser les délires marginaux. Notre monde est agonisant, mais Dieu que sa perte est lente. Qui pourrait désirer sauver une telle société, où le mensonge, la perversion et la trahison sont érigés en exemples ? Qui ? Sa disparition est non seulement souhaitée, mais nécessaire, mais dans quelles conditions se fera-t-elle ? Par épuisement, poussée par le réveil des peuples, las de ces turpitudes et contraintes ? Par réveil d’une opposition qui ne s’oppose plus ? Ou par un écroulement violent venu de l’extérieur, balayant les derniers vestiges d’une structure qui se croyait invincible et éternelle ? Tel le chêne dans la fable de La Fontaine : « Celui de qui la tête au ciel était voisine, et dont les pieds touchaient à l’empire des morts. » Souhaitons qu’un vent aussi puissant que celui de la fable vienne nous débarrasser de ces pitres et dangereux personnages.

L’histoire se répète, mais sur les ruines de la dernière déchéance, sont nées trente glorieuses, emmenées par le général de Gaulle, dont on a peine à imaginer qu’il aurait pu se fourvoyer dans de telles attitudes personnelles, ou avec des marionnettes comme Zelensky ou von der Leyen. Les périodes de paix engendrent des hommes faibles qui nous mènent aux guerres, dont sortent des hommes forts. Nous en sommes là, à quelques encablures de l’effondrement.

8 mars 2023

La NUPES en allié objectif de Macron

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

[Extraits] Le torchon brûle entre la NUPES et les syndicats, voire même les électeurs du mouvement. Traditionnellement représentative des organisations professionnelles, la NUPES est en désaccord profond avec elles. En cause, l’attitude des députés vis-à-vis de la réforme des retraites et des votes des motions de censure successives.

Il est un fait, la méthode de la NUPES ne passe plus. Absurde, contre-productive, faisant le jeu de Macron, les griefs pleuvent.

Les syndicats avaient déjà demandé à Mélenchon de faire retirer les amendements absurdes qui ralentissaient les débats sur la réforme des retraites. La NUPES ne l’a pas entendu de cette oreille, se croyant forte dans l’insulte et l’agitation, elle est restée de marbre. Las, de ce jeu puéril ne menant nulle part, l’incohérence de la méthode par rapport aux intentions affichées aura eu raison de la patience des syndicats.

La volonté de la NUPES de faire systématiquement l’inverse du RN, n’est plus un argument jugé valable, ou judicieux. Voilà la NUPES arrivée au bout du non-sens qui frise le ridicule et conduit à voir une réforme dont elle ne veut pas, en passe d’être adoptée. Les électeurs, du moins les plus sensés, sont éberlués par une telle attitude. Il ne convient pas de faire le contraire du RN au prétexte qu’idéologiquement ce serait mieux, mais de considérer seulement sa propre posture. Tout est perçu comme irrationnel – c’est le cas – le divorce est donc entamé entre la NUPES et ce qui était son soutien le plus efficient : les syndicats. Eux ont compris qu’il n’est qu’une nécessité, faire retirer ce texte inutile et dangereux. Mais la NUPES campe sur ses positions, tant que le RN dira la même chose qu’elle, elle fera l’inverse ou s’abstiendra. Les électeurs n'apprécient pas ce qu’ils jugent comme une trahison, ou le summum de la bêtise.

La NUPES peut-elle encore redorer son blason, retrouver un semblant de cohérence entre ses intentions et ses actes ? Rien n’est moins certain. Le bolchevisme latent de cette formation ne permet pas le discernement. Le Che (Mélenchon) fixe une ligne de conduite stérile : peu importe. L’essentiel est de se draper dans une fausse révolte, et d’aboyer sans jamais mordre. Pire, et c’est là que l’hypocrisie se confond avec la stupidité, la NUPES vote exactement comme Macron le veut. Est-ce pour cela qu’ils ont été élus ? Quand se décideront-ils à voter une motion de censure sans se soucier de ce que fait le RN ? Quel manque d’autonomie, de clairvoyance, qu’ils sont veules et faibles, eux qui ne savent se déterminer, non en fonction de leurs idées, mais en réaction à celles des autres. Si aujourd’hui nous en sommes à devoir mener une grève dure, c’est aussi à cause de l’attitude de la NUPES qui n’a pas voulu débattre de la réforme et rejeter l’article 7, seul pilier de cette loi. Si les salariés se voient à présent obligés d’envisager de perdre des jours de salaire, c’est à la NUPES qu’ils le doivent, elle est la seule responsable de cette impasse. Si l’espoir n’est plus que dans une lutte sans pitié contre Macron et ses commanditaires, c’est exclusivement à cause de la NUPES. On comprend bien aujourd’hui que les syndicats ne pourront s’appuyer sur la NUPES, mais ô disgrâce, sur le RN, seul dans cette affaire à avoir la volonté réelle de faire échouer cette réforme. Ils pourraient éteindre le feu, mais leur seul souci est de chasser les pompiers dont l’uniforme leur déplaît.


6 mars 2023

Macron, entre Waterloo et la Bérézina

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

La tournée africaine de Macron se révèle être un camouflet de plus. Nous avions déjà rebaptisé au RPF son plan Afrique, le plan boomerang, il semblerait que nous ayons vu juste une fois de plus.

Le prince président s’est d’abord fait recadrer par le Roi du Maroc. Macron ayant qualifié les relations entre la France et le Maroc d’amicales s’est fait renvoyer dans ses 22 comme on dit au rugby. « Nos relations ne sont ni bonnes, ni amicales. » Lui a rétorqué le souverain.

Comme si ça ne suffisait pas, l’Algérie serait sur le point de rompre ses relations diplomatiques avec la France. Si cette information est encore non officielle, certains cercles d’influences algériens le souhaitent. Idem pour la Tunisie. Mais tout ceci n’est presque rien comparé à sa sortie au Congo. Notre cher président a été à deux doigts de déclencher un incident diplomatique avec le Président du Congo.

Vertement repris en pleine interview, le voilà qui se montre tel qu’il est. Hautain, méprisant, arrogant. Suggérant à son interlocuteur qu’il n’a pas compris ses propos. Finalement, vexé et à bout d’arguments, après l’avoir interrompu, il clôt le débat par un « je ferme la parenthèse », aussi impoli qu’irrespectueux.

Imbu de sa personne, ne supportant pas la contradiction, toujours prêt à rabaisser ses interlocuteurs, quand il est en difficulté, ne réagissant que par le prisme déformant de sa propre vision, de son Moi surdimensionné, il est humilié, mais inapte à l’assumer. Aveuglé par ce qu’il pense être son intelligence et son savoir, il est incapable de tirer les leçons de ses échecs. Normal, puisque par définition il ne se trompe jamais et porte en lui la vérité absolue.

S’il peut en France, se venger puérilement et sauvagement de tout affront que les Français peuvent lui faire, il en va autrement à l’extérieur. Il n’impressionne pas, et se trouve ouvertement détesté. Les états d’âme de ce gamin capricieux agacent le reste du monde. Même les observateurs étrangers en ont assez de ses incartades, de ses discours mielleux, obséquieux jusqu’à la nausée. Il est tellement hors sol qu’il est allé parler de transition écologique à la jeunesse africaine, elle qui dans le pire des cas, essaye simplement de survivre et dans le meilleur ne souhaite qu’une chose, connaître les mêmes degrés de développement qui ont été les nôtres. Ils n’ont pas l’intention de se priver du confort, sous le prétexte écologique. Le « c’est bon pour la planète » ne résonne pas comme une impérieuse nécessité chez eux et ne sera pas le futur autel sur lequel ils sacrifieront leur développement. On ne saurait les en blâmer. Une internaute africaine est même allée jusqu’à inviter notre cher président à s’occuper en priorité, d’une partie de la jeunesse française qui émarge aux Restos du Cœur, plutôt que de s’inquiéter pour la jeunesse africaine. Le bon sens aurait donc déserté le pays des lumières et il faudrait aller à l’étranger pour en recevoir les évidences ? C’est hélas, la triste réalité. Aucun de nos médias subventionnés n’est assez courageux pour en faire la remarque. Aucune des oppositions assez honnêtes pour le dénoncer, et mieux encore, pour le contraindre à quitter ce pouvoir en renversant son gouvernement. La fonction est trop grande pour ce petit homme. Il n’a pas les épaules, pas la prestance. Mais il faut croire que personne n’est capable de relever le défi de sauver ce qui peut encore l’être dans ce pays, puisque les principaux intéressés laissent faire. L’ensemble de la France est humilié à chaque fois que ce président se déplace et se met à vouloir jouer dans la cour des grands, et cela semble convenir à nos oppositions…

Chez les gaullistes, en plus des incartades diplomatiques en série, nous relevons la posture de ce président-là, gigotant de manière ridicule sur une piste de danse, enlaçant de grands noirs dans la pénombre, plastronnant avec une bouteille à la main, posant sa main sur les genoux des présidents… et ne pouvons imaginer Charles de Gaulle en si piètre situation. Au-delà des dégâts économiques et diplomatiques, la fonction est totalement souillée. Les oppositions doivent mettre fin à ce calvaire et ne plus se poser la question de son remplacement. Au stade où nous en sommes, n’importe qui, avec un minimum d’éducation et de bon sens, ne pourrait faire pire.

18 février 2023

Retraites : plus nul que la NUPES, tu meurs…

Gilles La Carbona & Pierre Duriot

Voilà, la réforme des retraites file au Sénat, sous l’œil satisfait de la macronie, sans que l’article 7, concernant les 64 ans n’ait été débattu. La controversée NUPES, ce ramassis de bras cassés provocateurs, est l’unique responsable de cette bévue. Avec plus de 20 000 amendements, ils ont volontairement ralenti les débats, jouant de l’obstruction comme d’une fine stratégie, alors que c’était la pire des choses à faire. Nous l’avions dénoncé au RPF, mais comme la NUPES n’écoute qu’elle-même, enfoncée dans sa stupide arrogance sectaire, elle a maintenu ses amendements, se croyant très forte. Prétendant ne pas faire comme le RN, elle a fait le jeu de la macronie, comme d’habitude, qui n’attendait que le terme des débats, pour tranquillement transmettre cette loi au Sénat. L’ami Larcher va se faire un plaisir de faire voter le texte, lui qui l’a promis à Macron cet été. La NUPES est tombée dans le piège grossier qui lui était tendu. Aveuglée par son idéologie rigide et intolérante, engluée dans sa sombre bêtise, elle a fait le jeu de la macronie… ses gesticulations post-débats n’y changeront rien. Les syndicats, pourtant amis, lui avaient demandé de retirer les amendements, pour que l’article 7 puisse être voté et rejeté. C’était le point le plus important, la réforme des retraites repose sur ce recul de l’âge, même un enfant de 7 ans l’aurait compris, mais les idiots utiles de la NUPES, non.

Autant de bêtise est désolant, et même agaçant. On se demande s’il n’y a pas eu collusion avec Macron. On en vient à douter de la sincérité de ces « opposants », tant l’évidence de la manœuvre saute aux yeux. Ces débats n’auront servi à rien, et l’indignation, les insultes, que cette formation s’est ingéniée à perpétrer durant les séances, n’ont pas grandi ses orateurs de supermarché, mais ont au contraire, mis en exergue leur manque de discernement. Ils ont, par leur absurde posture, contribué à faire passer cette loi. Macron n’en demandait pas tant, mais il savait à qui il s’adressait. Bouffis d’orgueil, prétentieux jusqu’à la nausée dans leur dogme érigé en véritable religion intransigeante, ils se sont laissés emporter dans une logorrhée furieuse, qui faisait le jeu de la macronie, obligée de rester calme face aux provocations, certaine qu’à la fin de l’envoi, c’est elle qui aurait le dernier mot. C’est exactement ce qui s’est passé, et nous l’avions au RPF, signalé il y a quelques jours déjà. Qu’ont-ils apporté dans le rejet de cette loi ? Rien, le bilan est à leur charge… négatif. La NUPES porte l’entière responsabilité du non vote de l’article 7, ce n’est pas une faute, c’est une collaboration zélée, dans le pur esprit pétainiste des « pleins pouvoirs ». Il reste à souhaiter qu’à l’issue de l’examen au Sénat, la commission mixte paritaire ne s’entende pas et qu’une nouvelle lecture soit faite, avec entre-temps une mobilisation suffisamment forte pour faire reculer le gouvernement. Si rien n’est perdu, rien n’est encore gagné, loin de là.

En face, Borne explique que le RN n’avait rien à proposer. Évidemment, il n’y a rien d’autre à proposer que le retrait pur et simple de cette réforme, dont tous les spécialistes, du COR et de l’INSEE, disent qu’elle n’est pas nécessaire, puisque le système n’est pas en péril. Dussopt, de son côté, explique qu’elle permettra d’atteindre le plein emploi. On ne voit pas le rapport. Toute la communication gouvernementale repose sur des postulats faux : la répartition n’est pas en péril et cette réforme n’a strictement rien à voir avec le plein emploi. Comme pour le Covid, le vaccin, le chômage, l’Ukraine, l’État use de propagande, de mensonges et de contre-vérités, pour faire passer un agenda ne contribuant en aucune manière au redressement du pays, mais qui poursuit d’autres objectifs, entre autres, celui de la liquidation des acquis de ce qu’on appelle le gaullisme-social et qui a garanti pendant des décennies le droit du travail et le maintien d’une rémunération honnête des retraités. La NUPES, par sa posture idéologique stupide et le comportement indigne de ses élus, a fait tomber, ce pour quoi elle prétend se battre : elle en sera redevable devant ses électeurs.


15 février 2023

La France, c’est pas encore l’Amérique

Gilles La Carbona

La diffusion des archives de Musk, sur Twitter, n’en finit pas de nous révéler des lots de turpitudes. Les commissions d’enquêtes de la Chambre des représentants se succèdent et nous découvrons enfin la vérité. Très différente de ce que les gentils défenseurs de la liberté maîtrisée pouvaient nous présenter depuis des années.

On apprend par exemple que le FBI était directement impliqué dans la censure de Twitter. Au début de l’audition des anciens patrons de Twitter, on y entend qu’il y avait un système de corruption au plus haut niveau, entre le FBI et Twitter. Selon un sondage sur l’affaire du portable du fils de Biden, 61% des démocrates auraient changé leur vote, s’ils avaient eu vent de cette affaire. On y apprend également que J. Baker ancien avocat général du FBI, a enquêté illégalement sur Trump, pendant la campagne de 2016. C’est donc de l’ingérence, et l’auditeur poursuit en affirmant : « C’est de la collusion, c’est de la corruption et c’est inconstitutionnel. »

Ceux qui criaient au scandale avaient donc une fois de plus, raison. Comment est-ce possible ? Ils étaient pourtant, officiellement, des complotistes. On se prend à rêver que des commissions similaires voient le jour, en France, surtout que les auditeurs soient aussi pugnaces dans leurs questions qu’aux États-Unis. On serait tenté de demander à Musk de sortir aussi les dossiers Twitter France, pour vérifier si des méthodes similaires n’ont pas été appliquées. Et si tel était le cas, nous serions en droit d’attendre de la justice qu’elle poursuive les coupables.

Mais nous semblons loin, très loin même, de connaître une issue semblable, ici en France, d’abord parce qu’à la différence des US, où il est interdit à l’État de pratiquer la moindre censure, rien de tel n’a cours en France, où le gouvernement ne se prive pas de tenter par tous les moyens de réduire la liberté d’expression à ce qu’il a envie d’entendre, ce qu’il juge admissible de dire. Sachant qu’il a le moyen de faire taire les médias d’opposition et de corrompre, par la subvention effrénée, les médias officiels. France-Soir a été dans sa ligne de mire et C-News est dans le collimateur de la ministre de « la Vérité », qui ne supporte pas, qu’on ne s’aligne pas sur la doxa officielle. C’est là, la conception toute macroniste de la liberté d’expression. N’avait-il pas envoyé les gendarmes dans le lycée de cette jeune fille qui avait osé l’apostropher en public ? Et quand L’État français n’intimide pas directement, il use des médias pour endoctriner. Ne s’est-il pas fendu de plusieurs campagnes télévisuelles sur la base : « On peut discuter de tout sauf des chiffres », pour forcer les gens à se vacciner… en utilisant de faux chiffres ?

Le silence sur toutes les révélations liées aux diverses corruptions et affaires actuelles, Qatargate, surmortalité dans les pays européens, dossier ukrainien… est de rigueur, mais combien de temps les journalistes subventionnés vont-ils pouvoir taire ce qui se passe ? Certains sont allés chercher directement les ordres à l’Élysée, ne cachant même plus leur collusion avec le pouvoir. Oserions-nous affirmer que c’est anticonstitutionnel ? Mais les institutions du pays auto-proclamé des « droits de l’homme », s’estiment au-dessus de tout soupçon. Pendant combien de temps, ces gens qui sont censés nous informer, vont-ils rester muets ? On peut rêver de voir ces journalistes poser en direct les vraies questions à leurs interlocuteurs, sans ménagement, sans prévenance outrancière vis-à-vis de la main qui les nourrit et qui est source de leurs privilèges.

Il sera intéressant de voir comment ils vont couvrir la plainte déposée par le New York Times contre l’impératrice Ursula von der Leyen, sur ses SMS avec Pfizer. Il semblerait que les événements prennent une autre tournure, car si jusqu’à présent elle a pu s’affranchir de la justice en Europe, elle aura beaucoup plus de mal avec cette plainte-là. Les choses bougent lentement, et chaque fois que nous avons cru que tout allait s’effondrer, nous en avons été pour notre argent. Cependant, à force de voir l’édifice trembler, secoué par des attaques qui viennent d’horizons bien différents, on se dit que ces mensonges, ces cachotteries, ne pourront pas rester dans le silence encore très longtemps. Surtout si en parallèle, les troupes russes finissent par détruire dans la totalité l’armée ukrainienne, ce qui, au vu des dernières nouvelles, est en très bonne voie.

Que diront nos journalistes, qui tiennent le 13 heures et le 20 heures sous leur coupe, quand ils devront avouer toutes ces turpitudes et qu’ils seront confrontés au temps qu’ils ont mis pour enfin informer ? Comment justifieront-ils ce silence, et surtout la somme de fausses informations qu’ils ont à dessein, répandue dans l’opinion publique, un peu comme quand le journal Le Monde avait publié la photo du petit Aylan mort sur une page, dans le but, avaient-ils fini par dire, « d’émouvoir ». Les médias se sont donc transformés en machine à créer du sentiment, provoquer des émotions calculées, formater les consciences, pour les besoins d’une politique, d’une idéologie, d’un pouvoir.

Marque de ce double quinquennat Macron, l’emprise gouvernementale s’est étendue comme jamais à la presse et à la justice. Au RPF, nous nous reprenons à rêver de contre-pouvoirs puissants, gages de bonne santé démocratique et dont les actions conjuguées seraient susceptibles de faire tomber un gouvernement dont le dérapage est devenu permanent.


Retraites : vers une manœuvre institutionnelle ?

Gilles La Carbona

L’urgence pour l’opposition est à l’intelligence. En est-elle capable ? Rien n’est moins certain. Quand on voit les occasions manquées qu’elle s’est ingéniée à cumuler depuis le début du second quinquennat de Macron. Et plus récemment avec la réforme des retraites, on ne peut que craindre le pire. S’il n’y avait pas eu de consensus idéologique pour refuser de voter la motion référendaire du RN, concernant les retraites, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Là, c’est-à-dire au bord du gouffre. Il faut dire que Macron a bien attiré tous les députés, et notamment ceux de la NUPES, dans son piège.

Il était évident qu’il n’utiliserait pas le 49.3, il lui fallait simplement laisser l’obstruction des députés faire son œuvre, sans s’affoler, sans même s’offusquer, pour doucement glisser la loi au Sénat et à son ami Larcher qui n’attend qu’une chose : la voter. Ce gros homme nanti, ne semble pas sensible à ceux qui pourraient, au même âge que lui, souffrir dans leur chair au travail.

Nous avions au RPF, déjà signalé cette stratégie au mois de janvier, ce n’est hélas pas pour autant que nous avons été écoutés. La loi sera donc envoyée au sénat le 17 février, où elle devrait passer. L’opposition pourra alors se lamenter et verser toutes les larmes de son corps, la messe sera dite. Sauf si, à l’instar de ce qui s’est passé avec la loi sur EDF, elle décide enfin de s’unir et de voter contre cette loi. Mais pour cela il faudrait qu’elle retire immédiatement tous les amendements qui empêchent le vote aujourd’hui. C’est un risque, bien entendu, mais comparé à ce qui se passera si, sans vote, le texte est envoyé au Sénat, ce n’est rien du tout.

Unie, l’opposition fait reculer le gouvernement, elle vient de le montrer avec le vote concernant EDF. Il est temps de savoir de quel côté l’opposition se situe. Veut-elle réellement faire échouer cette réforme, ou se cache-t-elle derrière les sénateurs pour s’absoudre d’avoir à prendre part à un vote que finalement, elle ne veut pas ? Car la question peut se poser en ces termes, et ne manquera pas de leur sauter au visage une fois que ces braves sénateurs, qui se sont entendus avec Macron depuis cet été, auront fait passer la loi, contribuant au passage à vendre notre système social aux fonds de pensions US, accélérant un peu plus la dépendance de la France aux USA, tout en certifiant avoir sauvé un système qui se porte très bien tout seul. Les sénateurs seront complices, mais que leur importe de trahir puisqu’ils ne sont pas élus par le peuple ? Qu’ont-ils à faire des millions de manifestants dans la rue, eux qui n’ont pas de compte à rendre aux électeurs ?

Il est néanmoins encore possible de couper l’herbe sous le pied de Macron, en forçant le vote à l'Assemblée nationale, en souhaitant aussi, qu’il soit majoritairement contre, ainsi, le sénat n’aura pas le dernier mot. Et cela donnera le temps aux syndicats de peser et d’organiser une vraie riposte. Ces mêmes syndicats qui ont d’ailleurs demandé à la NUPES de retirer suffisamment d’amendements, pour que l’article sur les 64 ans puisse être voté, mais n’ont pas encore été entendus, eux non plus. Il y a une vraie urgence et la balle est dans le camp de la NUPES. Que va-t-elle faire, allons-nous assister au réveil de la clairvoyance en politique, ou assister une fois de plus médusés et écœurés, à l’effondrement de tous nos espoirs ? Il reste quelques jours pour avoir la réponse.
14/2/2023


9 février 2023

Les LR au bord de l’implosion ?

Gilles La Carbona

Les LR vont trahir. On s’en doutait, mais ça se précise. L’imposant Larcher menace les dissidents pour les faire rentrer dans le rang. Il utilise en cela les mêmes méthodes que Macron, normal c’est son mentor, son complice. Retailleau y va de sa plainte et agite la peur de l’effondrement du parti. Ils n’ont rien compris, c’est en votant cette loi inique et inutile, qu’ils vont précipiter leur chute. C’est en refusant de prendre en compte les recommandations du COR, en ignorant que presque 75% de la population ne veut pas de cette réforme, qu’ils signent leur désintégration. Ils seraient donc les seuls heureux détenteurs de la vérité absolue, avec Macron, et donc 75% de la population se tromperaient ? Mais quelle arrogance et quel mépris du peuple. Et ils se disent encore gaullistes ? Ils ne sont que les relais de la Commission européenne, qui veut cette réforme pour pouvoir vendre les retraites privées de leurs amis de la finance. Tout le monde a compris qu’avec 43 ans de cotisation, personne n’aura une retraite pleine à 64 ans, vu l’âge moyen d’entrée dans la vie active.

Une réforme d’autant plus inique qu’elle toucherait ceux qui sont à moins de 5 ans de la retraite, comme s’il fallait impérieusement embarquer ces classes d’âges qui arrivent au bout de leur carrière et qui voient les règles du jeu changer brusquement au dernier moment. Honteux. Et c’est ça que veulent défendre les LR… ? Qu’ils fusionnent directement avec les macronistes, au moins ils ne berneront plus personne.

Si des députés LR sont convaincus que le problème n’est pas de rallonger l’âge de départ à la retraite, mais bien d’avancer celui de l’entrée dans la vie active, comme nous le disons au RPF depuis des semaines, alors ils doivent quitter ce mouvement qui n’est plus qualifié pour se dire gaulliste, sans semer le trouble, sans déclencher la colère, sans susciter la honte des vrais gaullistes.

Non le système n’est pas en péril, au lieu de s’attaquer à nos retraites, que ces chers sénateurs LR s’inquiètent d’empêcher que des milliards n’aillent se perdre dans le régime nazi, corrompu, de Zelensky, se préoccupent de l’escalade bientôt irréversible des décisions de Macron dans cette guerre qui va finir par nous rattraper, et surtout qu’ils cessent de tancer leurs collègues de mal penser et les laissent libre de leurs choix. Un mandat impératif n’est-il pas nul dans notre constitution ? Patere legem quam ipse fecisti, qui peut se traduire par : respecte la loi que tu as faite. Larcher n’a pas à menacer ses pairs. Si la liberté de penser l’irrite à ce point, il peut essayer la Corée du Nord, mais au pays de Voltaire et de J.J. Rousseau, ne pas bêler avec le reste du troupeau, est une marque d’indépendance, de courage, et d’intelligence !

Si vous êtes fondamentalement convaincu que cette réforme est mauvaise et inutile ne pliez pas ! Résistez et soutenez la colère de 75% des Français. Votez contre.


Quel prix pour la fille d’un roi ?

Gilles La Carbona

L’information, bien qu’elle n’ait pas fait les unes les plus prestigieuses, est tout de même passée dans la presse grand public. La fille du Roi de Thaïlande est décédée à l’âge de 44 ans, des suites d’une crise cardiaque. Au début on semblait ne pas en connaître la cause, mais les récentes nouvelles confirmeraient que cette mort brutale a été causée par le vaccin COVID. Le Roi dans ce cas n’en restera peut-être pas là et n’est sans doute pas prêt à passer sous silence la vie de sa fille, au nom de la correction politique, comme on le fait en France. Des chercheurs japonais intentent une action en justice contre le gouvernement, pour avoir dissimulé des données dérangeantes sur le vaccin, dans le but de continuer la campagne de vaccination. Bill Gates, grand artisan de la vaccination, vient de changer de discours, affirmant que ce virus valait celui de la grippe. L’ancien député Jean Lassalle a rappelé que tous ses ennuis cardiaques venaient du vaccin, rajoutant que ni Macron ni son gouvernement n’étaient vaccinés, sans avoir été poursuivi pour diffamation, mansuétude de la macronie, ou embarras, mystère ? La représentante Marjorie Taylor a appelé à une enquête immédiate sur les vagues de morts subites à travers le monde. Suggérant qu’il y avait une corrélation entre cet événement et « l’obligation » directe ou indirecte, de se faire vacciner.

Ce 8 janvier 2023, sur ARTE une émission a été consacrée aux effets secondaires, avec des témoignages de personnes sévèrement touchées. Le reportage a navigué entre drame restreint à malheureusement quelques personnes, et flou artistique sur la réalité des chiffres, allant même jusqu’à suggérer que la réalité dépassait largement, sans doute, les chiffres annoncés, quelque peu amenuisés par un décompte non exhaustif et le refus, encore, de pas mal de médecins, d’évoquer la possibilité d’un lien avec la vaccination anti-Covid.

Que se passe-t-il donc pour que ARTE, chaîne subventionnée ose aborder ce sujet à 13 heures ? Serait-ce une façon habile d’aborder en douceur la catastrophe en cours, tout en essayant de trouver des excuses sur les conséquences monstrueuses de ce vaccin, que les infâmes anti-vax dénoncent depuis le début ? Ou la soudaine volonté d’informer vraiment, au risque de flirter avec les thèses complotistes ? À suivre, nous verrons bien si d’autres chaînes s’emparent du sujet, ou si tout retombe dans le silence organisé par les médias sur ordre de l’État. Rappelons que France info, entre autres, dans sa charte, a l’interdiction de s’opposer aux narratifs du COVID et du réchauffement climatique, si après ça on continue de considérer les « médias » comme des sources fiables d’information, c’est que les mots ont perdu leur sens originel.

Mais avouons que ce serait un sacré vent de liberté, pour notre pays, situé au 34ème rang pour sa liberté d’expression. Imaginons que les médias, à 20 heures, donnent la parole à tous ces urgentistes qui voient défiler des cas plus que curieux de morts subites, notamment chez des jeunes ou des sportifs aguerris. Et puis, soyons fous, qu’ils se mettent à dire la vérité sur la réforme des retraites, notamment sur les commanditaires qui poussent Macron à imposer cette réforme. Et soyons encore plus déjantés, qu’ils se mettent à parler des forces otano-kéviennes et de leurs adorations nazies, des massacres des populations du Donbass pendant 8 ans, et des liens douteux que nos dirigeants entretiennent avec des cabinets privés, ou les géants de la pharmacie, ou les corrupteurs du Qatar ? Oui bien entendu, tout ceci n’est que rêve, la réalité se passe elle dans le cauchemar du quotidien, où ces gens intouchables, font tout et n’importe quoi, sans jamais être inquiétés, mentent, au mépris des peuples, souvent avec la complicité des oppositions. Il n’empêche, ARTE a commencé à briser la glace.


7 février 2023

Macron, ou la fin de tout dialogue

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

Comment en est-on arrivé là ? À ce point, où tout débat contradictoire véhicule obligatoirement l’opprobre et la haine du contradicteur. Là, où la confrontation d’idées se lie à l’anathème et à l’insulte. Là, où la parole du gouvernant est interdite de critique, où l’objection est devenue un crime. Comment et surtout pourquoi ? Au pays de Voltaire, rien n’aurait donc changé, il est vrai que notre classement mondial pour la liberté d’expression est lamentable, nous pointons à la 34ème position. Il est encore vrai que nous sommes qualifiés de démocratie défaillante, mais justement, comment a-t-on pu glisser aussi bas ? À quel moment les esprits qui avaient en charge, soit d’informer, soit de garantir la pluralité et l’équité dans les débats ont-ils abdiqué, pour se compromettre au point de perdre le sens critique, pire, de le condamner dès lors qu’il déplaît au pouvoir en place.

Qu’a-t-il fallu ? de l’argent, sans doute, des promesses de carrière fulgurante, aussi, mais tous ces artifices ont donc été suffisants pour salir à ce point l’honneur des journalistes, des politiques, pour abîmer leur clairvoyance et leur honnêteté ? Depuis la présidence Macron et depuis l’épisode COVID, qui n’en finit pas en France de trouver des défenseurs à la farce de surmortalité de cette épidémie, tout en occultant pourtant celle bien réelle et continue des effets secondaires, nous n’en finissons pas de nager dans une propagande, dont on ne voit pas d’issue bénéfique pour le peuple. Il est facile aux fervents partisans covidistes de dire : « Mais pourquoi ce gouvernement aurait-il voulu faire peur aux gens ? ». Imparable n’est-ce pas ? Étendons donc ce pourquoi. Pourquoi ce gouvernement regarde crever les PME en maintenant un prix de l’électricité aussi élevé, alors que nous exportons à nouveau ? Pourquoi n’abandonnons-nous pas le système européen de fixation du prix comme l’ont fait l’Espagne et le Portugal ? Pourquoi ne réintègre-t-il pas les soignants non vaccinés, puisque de l’aveu même de Bill Gates, promoteur du tout vaccinal, le covid est semblable à une grippe et qu’il n’y a plus qu’un seul pays qui maintient cette mesure, nous ? Pourquoi a-t-il interdit aux médecins de prescrire autre chose que du Doliprane ? Pourquoi a-t-il interdit la chloroquine et certains antibiotiques ? Pourquoi s’acharne-t-il à faire passer une loi sur les retraites, alors que tous, y compris le COR, affirment qu’il n’y a pas péril en la demeure. Pourquoi soutient-on la guerre en Ukraine au détriment de la paix ? Pourquoi refuse-t-on de parler des 8 ans de bombardement du Dombass et de ses 15000 morts ? Pourquoi les accords de Minsk, révélés comme une farce, sont oubliés ? Pourquoi maintient-on des sanctions économiques contre la Russie, alors qu’elles sont aussi nuisibles à notre économie ? Pourquoi falsifie-t-on l’histoire de la bataille de Stalingrad et de la libération du camp de concentration d’Auschwitz par l’Armée rouge ? Pourquoi maintient-on le discours de la mixité sociale heureuse alors que nos prisons sont surchargées de quidams issus de l’immigration nord-africaine ?

La liste serait encore longue et les covidistes, qui sont aussi très souvent des pro-Ukrainiens, bouffeurs de tout ce qui est russe, par simple idéologie, ne cesseraient de clamer au complot, seul argument entre leurs mains, comme celui de traiter d’extrême droite, ou de fascistes tous ceux qui n’ont pas envie de voir la Russie détruite au profit des intérêts des US et de la clique de Davos. Mais le mal est bien plus profond encore, songez que la NUPES a refusé de voter la motion référendaire du RN sous le seul prétexte qu’elle ne venait pas d’eux. Le texte était, à une virgule prêt, le même, mais écrit par le RN, donc faux ou sale, ou contraire à la morale ou… on se demande bien quoi, en réalité. On perçoit dans ce refus, toute l’absurdité de ce mouvement qui n’est plus politique, mais religieux. Il condamne un texte, non pas sur la forme ou le fond, mais parce qu’il émane d’un concurrent qu’il n’aime pas, par principe. Si un jour, un type du RN explique que le ciel est bleu, ces obnubilés de la NUPES, ne parleront plus de la couleur du ciel, ou diront qu’il est rouge. Il y a une désespérance à voir s’agiter cette pseudo classe politique, qui n’est pas là dans l’intérêt général de la nation, mais bien dans celui très égoïste de sa seule mouvance. Il faudra bien que les électeurs de la NUPES se posent un jour la question de savoir s’ils veulent avancer avec les Français, ou simplement faire de l’idéologie quasi-religieuse entre eux ? Ils confondent tout, aveuglés par leurs dogmes, empêtrés dans des préjugés qui rendent leurs réactions et décisions non seulement inefficaces à combattre la réforme des retraites. Sont-ils contre finalement ?

Le RN serait quant à lui bien inspiré de ne plus déposer de motion et de laisser la NUPES le faire à sa place et de les voter. Ainsi, il pourrait se flatter d’avoir contribué à faire passer des textes qu’il soutient, montrant avec son pragmatisme, son intelligence, et sa farouche volonté de faire gagner l’opposition. La NUPES pourrait bien clabauder de son côté, l’essentiel n’est-il pas de faire chuter ce gouvernement ? Puisqu’il est impossible qu’une lueur de bon sens n’éclaire la NUPES, que le RN la laisse donc s’avancer seule et qu’il vote en son âme et conscience, sans se préoccuper des enfantillages des autres. Si un tel compromis n’est pas possible il ne nous restera qu’à espérer qu’une aube nouvelle ne nous délivre de l’emprise de ces tyrans. Le soleil se lève bien à l’Est.


31 janvier 2023

L’étrange aveu de Bill Gates…

Gilles La Carbona

Les aveux de Bill Gates, le 28 janvier 2023 dernier, devraient en effrayer plus d’un. Le milliardaire change brusquement de discours et annonce tout de go, que « le COVID n’est pas plus dangereux qu’une grippe, étant donné sa faible mortalité… ». Diable, nous aurait-on menti depuis le début ? Avec des accents d’une vraie fausse sincérité, il tente de se dédouaner des décisions dont il est largement à l’initiative, notamment de la vaccination. N’est-il pas le premier concerné dans l’élaboration des vaccins, ou dans la pression auprès de l’OMS, pour une vaccination mondiale obligatoire ? Face à l’explosion des effets secondaires, il est évident qu’il tente de faire porter le chapeau à d’autres.

N’oublions pas qu’il regrettait que l’Afrique ne se soit pas vaccinée à outrance ! Donc les complotistes auraient eu raison, impossible voyons, eux qui ont été chassés des réseaux, vilipendés, eux que notre gouvernement stigmatisait dans ses clips de propagande, lorsqu’il annonçait doctement qu’on pouvait discuter de tout sauf des chiffres et de dire que c’étaient les non-vaccinés qui se retrouvaient à l’hôpital, alors que c’était faux et que ça l’est encore. On se demande bien pourquoi aujourd’hui, il n’en parle plus, de ces fameux chiffres, qui prouvent une augmentation démesurée des myocardites, AVC, cancers foudroyants et bien d’autres joyeusetés… Il est même étrangement muet.

Une dictature ne commence jamais par des camps de concentrations, mais par le contrôle de la parole, de la pensée. Puis par l’éviction de toute opposition, par le clivage de la population. Ceux qui pensent bien, et ceux qui pensent dangereusement. Car c’était bien cela, et ça le reste encore par moment, si vous ne pensez pas comme Macron, vous pensez dangereusement, vous devez donc être insultés, mis au ban de la société, puis disparaître socialement.

Donc les confinements, les obligations vaccinales, prévues par les complotistes, qui donc, ne se sont pas trompés, tout ça fut un cirque inutile qui en plus, se transforme en un genre de génocide étalé dans le temps et dont nous commençons simplement à découvrir l’ampleur… Et Bill Gates, maintenant, nous fait ses révélations d’un air tranquille, sur le ton d’un : « Je me suis trompé, n’en parlons plus ».

Il a poussé tous les gouvernements à adopter des mesures ignobles et à faire injecter un produit expérimental à des millions de personnes, alors qu’il savait depuis le début tout ce qu’il nous raconte à présent. Il a forcé à la discrimination, à l’écroulement des économies, à l’inflation, dans un but qu’il devrait maintenant nous expliquer, puisqu’il a commencé les aveux. Notre gouvernement a suivi ces recommandations, il a menti, contribué à l’effondrement de notre pays, fait exploser notre dette pour rien, et le pire est qu’il continue.

Après de telles paroles, il est à souhaiter que la justice américaine l’arrête et qu’il soit jugé. Rien à attendre de la justice européenne et encore moins de la nôtre. Ni oubli, ni pardon, il faudra que tous les acteurs impliqués, rendent des comptes. Partout dans le monde le narratif covid s’effondre, il n’y a qu’en France qu’il subsiste. Le passe-sanitaire, l’obligation vaccinale, le refus des soins à ceux qui n’étaient pas injectés : en pure perte. Les hallucinants chiffres des morts, les hélicos envoyés pour transférer les malades, c’était de la mise en scène. Le rapport du ministère de la santé, quelques mois plus tard, publiait le vrai taux d’hospitalisés COVID, 5% au plus fort. Et le Conseil Constitutionnel d’avaliser les pires infamies.

Ces gens là ne doivent pas pouvoir s’en sortir, s’ils ont menti sur ce sujet. Pourquoi les croirait-on maintenant sur les retraites ? Sur l’Ukraine ? Et que dire de nos oppositions qui semblent plus complices que pressées de faire la lumière ?


30 janvier 2023

Ils consentent tous à la guerre

Gilles La Carbona

D’où viennent la cécité et le déni des dirigeants européens ? Mais les oppositions aussi, notamment en France, consentent à glisser dans cette folie. Persister à alimenter le régime de Zelensky en armes lourdes est non seulement une erreur, mais devient une faute qui aura des conséquences que ces dirigeants ne voient pas, ou au contraire qu’ils aspirent de leurs vœux funestes et secrets, ce qui serait encore plus dramatique. Comment prétendre que défendre l’Ukraine, c’est défendre nos valeurs ? Même la servile LCI le dit, ce régime est corrompu. La fortune personnelle de Zelensky augmente inexorablement et son épouse vient en goguette, à Paris, dépenser des mille et des cents dans les boutiques de luxe, en temps de guerre. Certes, mais la Russie n’avait pas à attaquer ainsi un pays souverain, ça ne se fait pas. Mais tuer 15000 civils russophones pendant 8 ans, ça se fait ? Oui, dans la matrice occidentale, qui veut que le terme de génocide soit à la discrétion du seul jugement de l’Occident. Donc un Russe, ou une population qui revendique sa culture et sa langue russe, peut se faire massacrer et l’Occident se range du côté des bourreaux. C’est donc ça les valeurs de l’Europe ? Poutine n’avait pas le droit, car tout de même il y avait des accords de Minsk, ceux justement que Merkel et Hollande ont révélé être une plaisanterie, simplement destinés à berner la Russie. Donc le mensonge et la filouterie sont aussi la grandeur de l’occident. Que de nobles valeurs.

Il y a un rappel historique, dans le constat de cette unanimité de notre classe politique, rangée derrière un régime ukrainien, dont le président chansonnier faisait l’apologie de Mein Kempf, tout en apprenant à son public à faire le salut nazi. Il est consternant de voir ces responsables politiques, refuser une observation sur la tournure réelle que prend l’aide militaire de l’OTAN. Il devient impossible de contester cette politique sous peine d’être taxé de pro-Poutine, ou de complotiste. La vérité a été énoncée, le cadre fixé, dès lors toute contestation est promise aux feux des critiques du pouvoir, à l’anathème des journalistes subventionnés ! Où est passé l’esprit critique ? Cet absolutisme est effrayant.

Les vraies valeurs de l’Occident et notamment de la France, seraient de tout faire pour que la paix revienne. Or il n’est question que de prolonger la guerre. Point de table ronde, point de négociations, la guerre totale et jusqu’au bout. Mais au bout de quoi ? D’où vient cet acharnement à refuser la paix si ce n’est que de poursuivre frénétiquement un combat idéologique qui ne peut effectivement cesser qu’avec la disparition d’au moins un des belligérants ?

Les observateurs militaires qui ont l’honnêteté de regarder les choses en face, expliquent que sur le terrain, la Russie va continuer à gagner. La livraison de chars lourds, et même d’avions, c’est la nouvelle lubie de la France, qui s’engage de plus en plus pour livrer des Mirages 2000, ne changera rien au niveau de la guerre en Ukraine, mais pourrait bien tout changer pour le reste de l’Europe. Tout cela alors que cette aide militaire n’arrive pas particulièrement sur le terrain, qu’elle se retrouve même sur le marché international des armes.

L’escalade va crescendo et notre parlement ne fait rien. Nos députés ineptes et endormis, laissent Macron décider seul du sort de la paix en Europe et de l’intégrité de notre territoire. À quel moment vont-ils lui demander des comptes ? Que faudra-t-il qu’il décide pour qu’ils daignent s’immiscer dans la partie et lui dire : « nous devons donner notre avis ». Tout est fait pour que nous soyons mis devant le fait accompli. Les armes, tout le monde en donne, donc nous aussi.

Il va venir un moment, l’instant de trop, ou les différentes décisions feront que nous serons dans la situation ou la farce de la non belligérance ne sera plus tenable et ou l’évidence voudra que nous n’ayons plus d’autres choix que d’officialiser notre entrée en guerre avec la Russie. Tout ça sous l’œil complice de nos représentants qui depuis le début de ce conflit laissent Macron seul à la manœuvre, que ce soit au niveau de l’aide financière, ou au niveau des livraisons de matériels de guerre. Aujourd’hui on parle de livrer des Mirages 2000, et demain ce sera quoi ? Macron, insidieusement, prépare les esprits à ce point de non-retour, celui où il nous faudra envoyer nos soldats.

Il est urgent que les parlementaires se préoccupent de ce problème et cela devient une priorité. Demain il sera trop tard, c’est la paix en Europe qui est en jeu, et nos vies. Nos sorts économique et militaire, dépendent de cette bande d’apathiques parlementaires, obnubilés par la préservation de leurs avantages, alors qu’ils devraient demander l’activation de l’article 35 de la Constitution, qui leur permettrait d’avoir leur mot à dire. Non, ils sont là, tétanisés par on ne sait quoi, à regarder le pays aller inexorablement vers la guerre. Réveillez-vous !


24 janvier 2023

Vers des jours difficiles ?

Gilles La Carbona

Les nuages s’amoncellent dans le ciel de Macron. Jusqu’à présent, le président s’en est toujours sorti, soit en jouant le pourrissement, soit en affichant un superbe mépris et parfois les deux en même temps. Mais il s’agissait en général d’un problème unique et interne. Cette fois les choses sont un peu différentes. D’abord il y a cette fichue réforme des retraites. Elle pourrait passer en force, ou avec la complicité des LR, puisque ces derniers ont pactisé en « presque secret » avec le pouvoir. Cependant les syndicats ne semblent pas vouloir lâcher du lest et ils ont avec eux au moins 70% des Français, qui ne veulent pas de cette réforme. Ils ont un peu de temps devant eux pour préparer leurs arguments et surtout les salariés, à des blocages de plus en plus durs. Macron pourrait-il supporter une paralysie du pays, même partielle, de plusieurs semaines ? Le pari est osé.

Dans ce cas il lui resterait deux options. Retirer ce texte, que le COR ne cesse de qualifier d’inutile, puisque l’équilibre financier n’est en rien menacé dans l’immédiat du moins, il l’a encore martelé la semaine dernière. S’il fallait 10 milliards pour en assurer la pérennité, on se dit que l’effort n’est pas si dantesque que ça, puisqu’on ne cesse d’inonder l’Ukraine de milliards, pour rien. Ou, seconde solution : faire un référendum. Plusieurs intervenants le réclament, Macron lui-même, l’avait évoqué durant sa campagne. En choisissant cette alternative il ne se dédierait nullement. Bien entendu l’issue du scrutin pourrait l’affaiblir, si elle était négative. Mais connaissant l’homme, il resterait en place, arguant que ce n’est que l’expression du peuple, non un plébiscite sur sa personne. De plus, rien n’est écrit dans la constitution lui intimant l’ordre de démissionner en cas de désaveu. Déjà que ce qui est écrit il s’en fiche, alors ce qui ne l’est pas...

À ce problème, se rajoute celui des effets secondaires des vaccins, de plus en plus difficilement escamotables. Bien entendu la France reste championne en matière de mutisme sur le sujet. L’évitement est de rigueur et quand bien même un certain malaise est parfois palpable chez les journalistes, ils s’en sortent par un silence de circonstance, le regard absent, ou plongé dans des notes imaginaires. Les services des pompes funèbres sont débordés, mais pas de panique, les gens meurent brutalement, mais c’est la faute à pas de chance. Le nombre de bébés mort-nés a explosé, mais la dignité impose qu’on taise tout cela. Jusqu’à quand cet argument suffira-t-il à contenter les familles des victimes, ou les patients blessés à vie après les injections ? Mystère.

Dans « le même temps » Macron semble empêtré avec l’Ukraine. Il a joué les fier-à-bras, s’est permis l’envoi de canons et de chars ALX10, sans demander l’autorisation à l’Assemblée nationale. Il s’est même autorisé à dire qu’aujourd’hui, on ne déclarait plus la guerre, sous-entendu, je fais ce que je veux et l’article 35 de la constitution je l’ai biffé, quand on vous disait un peu plus haut que le texte de la constitution il en faisait son affaire ! Mais ici, la complaisance des journalistes ne le sauvera pas, ni même le 49.3 ou l’alliance LR. Il n’a pas en face de lui des roquets achetés à grands coups de subventions ou de promesses diverses, mais un chef d’État puissant. Il semblerait que la patience de la Russie approche de son terme et l’évocation du don des chars Leclerc a quelque peu énervé Poutine, tant et si bien qu’on a vu le prince président intervenir pour un début de rétropédalage discret, avec la mine déconfite. Les gesticulations seraient-elles sur le point de se terminer, et le temps ne serait plus aux mots ni aux déclarations, mais aux actes ? On sait qu’en la matière, quand le Russie passe ce cap, ça fait très mal.

Le prince président serait donc trop bien corseté dans toutes ces affaires, pour rester serein, d’autant que pour l’un des dossiers, il lui serait impossible de jouer les hautains, les méprisants, il devrait se frotter à la réalité de la guerre et personne n’est prêt. C’est une chose d’envoyer des CRS taper sur des gens désarmés, c’en est une autre d’affronter une vraie armée. On l’a vu dans le Dombas quand les Ukrainiens terrorisaient les populations russophiles, ils jouaient les cadors, dès qu’ils ont eu en face d’eux des soldats armés, ils ont détalé comme des lapins. Il le sait et c’est ce qui le rend maussade. Il ne peut plus rouler des mécaniques, comme avec les manifestants français.

Si l’on cumule ces trois événements qui semblent converger à grande vitesse, on peut penser que les jours qui arrivent vont être très compliqués pour lui. On peut encore ajouter l’inflation galopante. Il devra donc faire des choix. Soit s’entêter sur tous les sujets, et risquer d’entrer ouvertement en guerre avec la Russie, ce qui sonnerait la fin de son quinquennat et sans doute de la France tout court. Soit abandonner les positions les plus inconfortables, la Russie et les retraites. Mais son quinquennat serait quand même bien entamé... quelles seront ses priorités ? Lui seul le sait et encore.