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1 avril 2023

Macron

Gilles La Carbona

[...] Sa marge de manœuvre, à part faire charger la police, est devenue nulle. Il n’est plus suivi, plus respecté, il n’est plus qu’un homme seul qui se maintien au pouvoir par la violence et la répression. Nous le disions au RPF, l’homme est seul, et ses amis étrangers ne peuvent plus décemment le soutenir compte tenu des images violentes qui passent en boucle sur les chaînes et qui choquent tout le monde. Il n’est pas si loin le moment où la France sera interpellée à l’ONU. Soit Macron dissout l’Assemblée, soit il quitte le pouvoir, dans tous les cas, il ne pourra sortir de cette crise de régime que par des élections. Il est allé trop loin, s’il retire sa loi, l’apaisement sera de courte durée si tant est qu’il existe. Les Français sont à bout. Il a confiné le pays, lui a imposé l’ausweis sanitaire pour circuler, vivre et se soigner, il a réduit les libertés avec la complicité du Conseil Constitutionnel, qui a plus que sa part de responsabilité dans cette flambée de colère. La vague des effets secondaires qui déferle partout dans le monde, va finir par arriver chez nous aussi, les médias ne pourront pas là non plus continuer à nier. Macron a cru, après tous ces excès, qu’il pouvait encore imposer SA politique. Le peuple lui répond : NON. Ce qui se passe avec lui, la cristallisation de toutes les haines contre sa personne et son parti, pourrait s’étendre sur l’ensemble des députés, s’ils ne se décident pas à le destituer. La colère d’un peuple est souvent longue à se déclarer, mais elle est aussi très difficile à apaiser. Le destituer est la plus saine des décisions à prendre puisque le pays est devenu ingouvernable et elle est urgente. Faut-il que cette affaire interne soit mise au-devant de la scène internationale pour que l’ONU rappelle à l’ordre ce pouvoir devenu fou ?