11/7/2025
C’est le titre choc d’un éditorial provocateur du journal israélien Haaretz, en référence au slogan souvent repris selon lequel Tsahal serait « l’armée la plus morale du monde » – un concept difficile à concilier avec les massacres de civils.
Mais derrière cette provocation se cache une réalité insupportable.
Israël planifie la création d’un « camp humanitaire » à Rafah, dans la bande de Gaza.
Le but ?
Y regrouper des centaines de milliers de Palestiniens
Dans une zone strictement contrôlée
Avec des frontières fermées et sans libre circulation.
Présentée comme une initiative "humanitaire" – voire "morale" – cette opération est, selon Haaretz, en réalité assimilable à un camp de concentration moderne.
L’objectif réel est de pousser les habitants de Gaza à partir, en les enfermant dans des conditions de vie encore plus insupportables.
Cette stratégie s’inscrit dans un processus de déportation déguisée, qualifiée hypocritement de « départ volontaire ».
Orwell n’aurait pas dit mieux...
L’idée sordide est de rendre la vie invivable pour forcer à l’exil.
C’est, très exactement, une opération de nettoyage ethnique.
C’est une faillite morale sans précédent.
Sous couvert de bienveillance, se prépare une déportation massive et une ingénierie démographique en totale contradiction avec le droit international humanitaire.
C’est aussi une trahison des valeurs juives fondamentales.
C’est une insulte à la mémoire de tous les Juifs qui ont souffert la Shoah.
Ce serait, selon les mots de l’avocat israélien Michael Sfard, un nouveau crime contre l’humanité.
La mise en œuvre de ce projet – déjà en cours – signerait la destruction morale d’Israël sur la scène internationale, faisant de lui l’incarnation d’un État raciste, d’apartheid et criminel.
Cette faillite morale touche aussi l’ensemble de l’Occident.
Les États-Unis – Biden, Trump, démocrates ou républicains, même posture – non seulement ferment les yeux, mais soutiennent logistiquement et politiquement ce nettoyage ethnique.
L’Union européenne, et en particulier Ursula von der Leyen à Bruxelles, oscille entre un silence gêné et une complicité tacite.
Il aurait suffi à certains d’assister au sommet des BRICS à Rio, ou simplement de voyager dans les pays du Sud global, pour comprendre à quel point l’Occident a perdu de sa légitimité morale.
La cause palestinienne y est devenue un puissant facteur d’unité et de mobilisation.
La perception de qui défend le "bien" et où est le "camp de la morale" est en train de basculer à un niveau global.
L’objectif réel est de pousser les habitants de Gaza à partir, en les enfermant dans des conditions de vie encore plus insupportables.
Cette stratégie s’inscrit dans un processus de déportation déguisée, qualifiée hypocritement de « départ volontaire ».
Orwell n’aurait pas dit mieux...
L’idée sordide est de rendre la vie invivable pour forcer à l’exil.
C’est, très exactement, une opération de nettoyage ethnique.
C’est une faillite morale sans précédent.
Sous couvert de bienveillance, se prépare une déportation massive et une ingénierie démographique en totale contradiction avec le droit international humanitaire.
C’est aussi une trahison des valeurs juives fondamentales.
C’est une insulte à la mémoire de tous les Juifs qui ont souffert la Shoah.
Ce serait, selon les mots de l’avocat israélien Michael Sfard, un nouveau crime contre l’humanité.
La mise en œuvre de ce projet – déjà en cours – signerait la destruction morale d’Israël sur la scène internationale, faisant de lui l’incarnation d’un État raciste, d’apartheid et criminel.
Cette faillite morale touche aussi l’ensemble de l’Occident.
Les États-Unis – Biden, Trump, démocrates ou républicains, même posture – non seulement ferment les yeux, mais soutiennent logistiquement et politiquement ce nettoyage ethnique.
L’Union européenne, et en particulier Ursula von der Leyen à Bruxelles, oscille entre un silence gêné et une complicité tacite.
Il aurait suffi à certains d’assister au sommet des BRICS à Rio, ou simplement de voyager dans les pays du Sud global, pour comprendre à quel point l’Occident a perdu de sa légitimité morale.
La cause palestinienne y est devenue un puissant facteur d’unité et de mobilisation.
La perception de qui défend le "bien" et où est le "camp de la morale" est en train de basculer à un niveau global.