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Affichage des articles dont le libellé est Salamé Léa. Afficher tous les articles
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26 juillet 2025

Kuzmanovic Georges

Propagande sur papier glacé

Deux ans avant les élections, le système nous présente son candidat pour les présidentielles.
Ici c'est Paris Match en service commandé : Salamé en sainte pour annoncer Glucksmann, son compagnon, comme sauveur.
L’édito est dégoulinant, les photos suintent l’entre-soi : tout est prêt pour vendre le packaging gagnant de la bourgeoisie morale et de "bien".
Mais qui peut encore croire à cette mascarade ? La presse people, ce n’est plus du divertissement : c’est la salle d’attente des futurs lauriers du pouvoir. Deux ans avant l’élection, on nous désigne déjà le couple présidentiel idéal – choisi, validé, marketé. Un storytelling de palace pour une démocratie de façade.
Glucksmann, produit tiède de la gauche mondaine, atlantiste, social-libéral, européiste, propulsé par le mécénat médiatique ; Salamé, omniprésente, omnisciente, omnibénie par le système – l’une met les mots, l’autre met le décor. Et Paris Match déroule le tapis rouge, façon agence de presse de l’Élysée parallèle. Pour que rien ne change.
Ce n’est plus une République, c’est une série Netflix mal écrite. Les électeurs ? Des figurants. Les journalistes ? Des communicants. Et les urnes ? Un détail du scénario pour plus "d'authenticité" démocratique.
Mais on fera dérailler ce scénario.

19 juin 2025

Yann Bizien

-19/6/2025- Nous allons souffrir. Car Léa Salamé va imposer un supplice socialiste quotidien à tous les Français qui regardent encore des JT wokistes et islamo-gauchistes à 20h.
"Cette nomination de Léa Salamé marque un tournant aussi inattendu qu’inquiétant pour une rédaction déjà fragilisée. En perte de vitesse depuis plusieurs années, confrontée à une érosion continue de son audience et à une perte de confiance de la part des téléspectateurs, France Télévisions semble avoir fait le pire choix idéologique possible : confier son rendez-vous d’information phare à une personnalité clivante, surcotée et perçue comme déconnectée du quotidien des Français."
"Ce n’est pas un choix stratégique, c’est une fuite en avant. Une décision symptomatique d’une direction désorientée, prisonnière de sa bulle parisienne et coupée des réalités du pays."
"Égérie d’une gauche bobo et élitiste, Salamé incarne davantage le microcosme germanopratin que l’universalité attendue du service public. Elle parle souvent au nom du peuple, mais n’en partage ni le quotidien, ni les angoisses, ni les repères."
"Ses interviews politiques sont régulièrement critiquées pour leur tonalité inquisitrice, leurs sous-entendus idéologiques et leur tendance à réduire les sujets à des confrontations binaires. Ses questions, souvent orientées, visent davantage à piéger qu’à éclairer, et à fabriquer des moments viraux."
"Son traitement de l'information, émotionnel, partisan, militant et spectaculaire, éloigne le service public de sa mission première : informer, contextualiser, éclairer, aider à comprendre."
"Difficile d’ignorer la situation personnelle de Léa Salamé, en couple avec Raphaël Glucksmann, eurodéputé et candidat quasi-déclaré à l’élection présidentielle de 2027. Dans son émission hebdomadaire sur France 2, la présentatrice raille fréquemment les ennemis politiques de son conjoint tandis que ce dernier se trouve miraculeusement épargné par la production."
"Comment prétendre à la neutralité journalistique dans un tel contexte ? Comment garantir l’impartialité du traitement de l’information avec un profil aussi tendancieux ?"
"Ce choix incarne une incompréhension totale des attentes des téléspectateurs. À l’heure où le public réclame davantage de clarté, de proximité et d’indépendance, France Télévisions opte pour le contraire : une journaliste perçue comme partisane, élitiste et en quête de reconnaissance médiatique. Plutôt qu’un renouveau, cette nomination risque d’accélérer la perte de confiance envers une institution déjà malmenée. C’est une erreur de casting majeure, qui en dit long sur l’état de déconnexion des dirigeants du service public télévisuel."
Le "média citoyen"