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20 juillet 2025

Kuzmanovic Georges


-20/7/2025- "L’Église chez elle et l’État chez lui", écrivait Victor Hugo, énonçant l’un des principes les plus profonds de l’équilibre républicain entre foi et politique.
Cette maxime a été reprise, à sa manière, par un imam d’importance, en réaction à la prière de rue controversée organisée Place de la République à Paris.
Ce rappel, venu d’un homme de foi, donne d’autant plus de force à ce fondement de la laïcité française.
Aujourd’hui, une grande majorité de nos concitoyens se disent lassés – voire exaspérés – par l’instrumentalisation de l’islam dans le débat public. Lassés de voir des groupes islamistes détourner la religion pour imposer des normes politiques contraires aux lois de la République. Lassés également de ces faux défenseurs de l’islam, qui prétendent protéger la foi musulmane, mais ne font en réalité que l’exploiter à des fins électorales, clientélistes ou communautaires. Et lassés, enfin, de ceux qui, stigmatisent les musulmans, en les essentialisant et en les accusant collectivement de tous les maux.
Cette confusion permanente affaiblit le pacte républicain et fracture la communauté nationale. Il est donc urgent de rappeler ce que signifie réellement la laïcité à la française : ce n’est ni le rejet des religions, ni leur invisibilisation, mais la garantie d’un espace commun neutre, où chaque citoyen peut croire ou ne pas croire, pratiquer librement sa foi ou s’en détourner, sans craindre la pression d’un groupe, la discrimination ou l’exclusion.
La République française, en son article premier, proclame être "indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion et respecte toutes les croyances". C’est dans ce cadre protecteur que la liberté religieuse peut pleinement s’épanouir.
Mais cette liberté implique aussi des devoirs : ne pas transformer l’espace public en lieu de culte, ne pas imposer des pratiques religieuses à la collectivité, et ne pas chercher à peser politiquement au nom d’une foi particulière.
Autrement dit, la religion doit demeurer dans le champ privé ou dans les lieux prévus à cet effet. Dès lors qu’elle sort de ce cadre pour s’exprimer dans la rue ou pour tenter d’influencer les décisions politiques, elle cesse d’être un facteur d’élévation spirituelle pour devenir un outil de division, voire de domination.
Dans cette perspective, aucune instrumentalisation de la religion – qu’elle soit "positive" ou "négative" – n’est acceptable en République. La foi ne doit pas devenir un levier de pouvoir, ni une cible de haine. C’est à cette condition seulement que la laïcité, pilier de notre contrat social, peut continuer à garantir la paix civile, la liberté de conscience et l’unité nationale.


Ci-dessous, le message du Sheikh Mahammad Mehdizade sur son compte X :

"En tant qu’imam, porteur de la tradition spirituelle de l’islam et citoyen profondément attaché aux principes de la République, je me sens dans l’obligation morale et religieuse de prendre la parole.
Depuis quelque temps, nous assistons à des comportements qui, bien que présentés comme des actes de foi, provoquent davantage de tensions qu’ils n’apportent de paix. Or, l’islam que j’enseigne et que je vis n’est pas celui de la démonstration ostentatoire ou de la provocation publique, mais celui du silence intérieur, de la droiture, et du respect du cadre dans lequel nous vivons.
La prière, dans notre religion, est un acte sacré. Elle est l’un des piliers de l’islam, un moment de soumission volontaire, de purification du cœur, de connexion intime avec Dieu. Mais lorsque cet acte profond est utilisé dans un espace public de manière non encadrée, sans autorisation, et sans raison justifiée, cela n’a plus rien à voir avec la spiritualité sincère. Ce n’est plus de la foi, c’est de l’instrumentalisation. Ce n’est plus un acte d’adoration, c’est une mise en scène — parfois même une provocation.
La Place de la République, symbole des valeurs communes de la nation, n’est pas un lieu de culte improvisé. La transformer en « mosquée à ciel ouvert » n’est pas un acte religieux légitime, surtout lorsqu’il existe des mosquées ouvertes à proximité, ou des alternatives respectueuses du cadre républicain. Une telle action brouille les lignes, alimente la confusion, et fournit des armes idéales à ceux qui veulent affaiblir l’image des musulmans dans ce pays.
Nous devons avoir le courage de le dire clairement : ce type de comportement dessert l’islam bien plus qu’il ne le sert. Il alimente les peurs, renforce les amalgames, et donne du crédit à ceux qui prétendent que les musulmans ne respectent ni les lois, ni les espaces communs, ni les valeurs de la République. Pire encore, cela fait passer des millions de musulmans paisibles, travailleurs, loyaux, pour des extrémistes qu’ils ne sont pas.
Oui, la liberté de culte est un droit fondamental. Et nous devons la défendre. Mais cette liberté ne nous autorise pas à faire tout, partout, au nom de Dieu. Le Prophète Mohammed (paix et salut sur lui) priait avec humilité, dans le respect du contexte et des gens autour de lui. L’imam Ali (as) nous enseigne la mesure, la sagesse, et la discrétion dans l’acte de foi. Nos modèles ne sont pas ceux qui défient les lois pour faire du bruit, mais ceux qui apaisent les cœurs et donnent de la noblesse à la religion par leur comportement.
Je condamne donc avec clarté ces prières-spectacles qui détournent l’essence même de la spiritualité islamique. L’intention religieuse ne justifie pas tout. Ce n’est pas ainsi que nous transmettons la beauté de notre foi. Ce n’est pas ainsi que nous gagnons le respect ou que nous construisons des ponts avec la société. La force du musulman n’est pas dans la confrontation, mais dans la sagesse, dans la patience, dans le bon comportement.
Aujourd’hui, notre responsabilité est immense. Dans un monde fragilisé par les divisions, les préjugés et les polarisations, nous avons le devoir de donner le meilleur témoignage de notre foi. Par notre éthique. Par notre respect des autres. Par notre présence positive, apaisante et constructive dans la société.
Que Dieu nous accorde la lucidité, la sincérité et le sens des responsabilités.
Et qu’Il nous éloigne de tout ce qui salit Son Nom au lieu de L’honorer".

14 juillet 2025

Yann Bizien

-14/7/2025- En ciblant la Russie, Emmanuel Macron a déclaré hier soir que nos enfants ne toucheraient pas "les dividendes de la paix".
Le chef de l'État a repris une vieille notion que ma génération a beaucoup entendu au lendemain de la chute du mur de Berlin en 1989.
Nous savons tous pourquoi. Emmanuel Macron a décidé de tirer avantage de la guerre entre la Russie et l'Ukraine ainsi que de l'élection du très patriote et conservateur Donald Trump aux États-Unis pour accélérer son agenda personnel d'une Europe fédérale que les Français ont pourtant refusé en 2005.
Chacun sait ici que nos enfants ne tirent effectivement pas les dividendes de la paix. Leur horizon est beaucoup plus bouché que celui de ma génération. Avec davantage d'études, ils galèrent bien plus que nous à l'époque pour trouver aujourd’hui un emploi. Leurs entreprises font davantage faillite. Ils ne peuvent plus sortir en sécurité.
Paupérisation et insécurité physique, culturelle et économique ont donc gagné des millions de jeunes Français. Mais ce n'est pourtant pas à cause de la Russie de Vladimir Poutine.
Par ailleurs, tous mes camarades officiers récemment retirés savent parfaitement que la "menace russe" n'a rien de nouveau. Elle n'a pas changé d'échelle depuis 2008, année où l'OTAN a déclaré unilatéralement vouloir intégrer l'Ukraine dans la plus grande alliance politico-militaire de tous les temps. En 2015, la Marine nationale consommait déjà beaucoup de potentiel pour pister les sous-marins russes en Manche et mer du Nord, dans l'océan Atlantique et en Méditerranée.

Emmanuel Macron ment aux Français pour servir avant tout son intérêt personnel qui se situe à Bruxelles.

Le chef de l'État ignore complètement une grande évidence que plus aucun Français n'ignore : il y a bien une guerre civile hybride en France.
Elle se déroule sur un même sol, national. Elle est culturelle, communautaire, ethnique, religieuse, idéologique et politique. L'affrontement est effectif, asymétrique, du fort au faible. Dans cette guerre civile, on ne se dispute pas le monopole de la violence. Les assaillants sont toujours les mêmes. Les victimes tombent toujours du même côté. Cette guerre civile est effectivement menée par une racaille islamisée dominante qui a la nationalité française, la même que les victimes. Elle a un commandant en chef : Jean Luc Mélenchon. Elle est soutenue par un parti politique : la France insoumise.
En face de cette racaille islamisée, que beaucoup appellent la "cinquième colonne", d'autres Français dépossédés, démunis, dépourvus, désemparés et désarmés.
Les guerres civiles ne se ressemblent pas toutes. La nôtre a déjà fait de nombreuses victimes et a déjà provoqué des déplacements de populations sur notre sol national. Le centre-ville de nombreuses communes de France est quasiment entièrement communautarisé. Les blancs sont partis en périphérie.
Les officiers généraux ayant actuellement autorité sur nos armées sont complètement "macronisés". Ils ont oublié leurs devoirs pour la Patrie et pour tout un peuple déjà en danger, qui n'est toujours pas attaqué par la Russie mais qui est chaque jour exposé à une menace intérieure que plus personne n'ignore puisque nous la subissons tous.

20 mai 2025

Yann Bizien

-20/5/2025- Sur 73 pages documentées par les services de renseignement, un rapport remis à Bruno Retailleau dresse le tableau édifiant et inquiétant d’une France minée de l’intérieur selon Le Figaro.
Ce rapport, récemment déclassifié, met en lumière les activités politiques et idéologiques des Frères musulmans dans notre pays. Il décrit des organisations structurées ayant pour objectif la promotion de la charia.
Les Frères musulmans s'appuient sur un réseau tentaculaire opérant dans 139 lieux de culte, influençant des mosquées, 280 associations affiliées, 820 écoles coraniques et des organisations caritatives.
Tous les faits sont documentés.
Ce rapport confirme une réalité qui n'a rien à voir avec une supposée islamophobie d'État.
L'islamisation de l'Europe par submersion migratoire est une catastrophe civilisationnelle absolue, dont nous ne nous relèverons pas si nous ne sortons pas du déni de réalité et si nous ne réagissons pas très vite et très fort.
Il y a ceux qui mentaient, ceux qui trompaient, ceux qui fermaient les yeux, les irresponsables, les lâches, les complices et les naïfs. Et il y avait les lanceurs d'alertes, les lucides et les courageux qui disaient déjà tout de cette réalité et de ce danger.

7 mai 2025

Yann Bizien

-7/5/2025- La poignée de main de la compromission, de la trahison et de la honte.
Il y a un mois, Emmanuel Macron était félicité par le Hamas pour sa volonté de reconnaître l’État de Palestine en juin prochain.
Aujourd’hui, il serre la main à l’Élysée du nouveau président syrien, à la tête d'une coalition islamiste, un ancien djihadiste.
Sa compromission avec des islamistes ne fait plus aucun doute.
J’ai honte.
Nota : pour mémoire, Mme von der Leyen a débloqué récemment 235 M€ pour soutenir ce régime islamiste. Il s'agit de l'argent des contribuables européens.

27 avril 2025

Monique Plaza
26/4/2025- 

Benoit Payan (maire de Marseille) :

« Je n’accepterai plus que ce conseil municipal se transforme en tribunal accusatoire des musulmans. Désormais, les propos tenus vis-à-vis des musulmans seront observés et regardés à la loupe par un avocat… »
Il cite en exemple une remarque sur la charia, qu’il estime relever du racisme.
Un maire serait-il habilité à déterminer ce qui relève de la liberté d’opinion et d’expression au sein du conseil municipal ?
Ce maire d’une ville où les musulmans sont nombreux sait que pour 57 % des jeunes musulmans, la charia est plus importante que la République (sondage Ifop de 2020 pour le Comité Laïcité République) ce qui souligne la fracture grandissante qui sépare les jeunes musulmans de l'ensemble des Français. Il prend le parti de défendre la charia dans "son" conseil municipal contre la loi de la République.

11 avril 2025

ATTEINTE A LA LAÏCITÉ… PAS SEULEMENT !

Jacques Cotta

-8/4/2025- Pour la première fois en France, Vendredi 28 mars, une faculté était bloquée à Lyon sur la base de revendications islamistes, « pour l’ouverture de lieux de prières et le droit de rompre collectivement le jeûne du ramadan ». Derrière le paravent classique et habituel de la religion, les militants qui se sont livrés à ces exactions allant jusqu’à menacer un enseignant qui a exprimé sa désapprobation, sont des militants politiques, islamistes, visant à transformer les mœurs traditionnelles pour mettre la société à leur image. C’est bien un combat politique qui est engagé et qui depuis les affaires de foulard à répétition se poursuit sur le sol national. Ces jours-ci, c’est aussi dans le milieu du sport que les islamistes mènent l’offensive en exigeant le port du foulard pour les filles sur les terrains de foot, ou des lieux de prières dans les stades, ou à défaut dans les vestiaires.
Il est toujours possible, pour éviter la réalité, de la nier, de l’occulter. C’est pourtant la stratégie des Frères musulmans qui est à l’œuvre, noyautant les institutions pour imposer leur politique en usant des symboles d’usage. Et peu à peu, ça marche. Ainsi, à titre d’exemple, le match Lille-Dortmund, qui a été volontairement interrompu pour la rupture du jeûne, contrairement au règlement de la Fédération française de football. Sur RMC le présentateur d’une émission sportive s’excuse après qu’une intervenante se soit exprimée en faveur de la laïcité…
C’est bien un combat politique qui est engagé, un combat visible à l’occasion de cette « fête » de fin de ramadan.
15 000 à 25 000 « fidèles » étaient réunis à la Mosson à Montpellier. Les commentateurs parlent d’une « véritable marée humaine ». 35 000 se retrouvaient à Grenoble, "une première" en vingt ans ». À la Grande Halle d’Auvergne de Cournon-d’Auvergne près de Clermont-Ferrand, ils étaient plus de 12 000 à s’être réunis. Idem de Marseille à Poitiers en passant par Nantes ou Aix-en-Provence avec le même constat d’une affluence record. Qamis et abayas de sortie ne sont pas anodins, car à résonance conservatrice. Ces vêtements n’étant pas un impératif religieux, ils tiennent largement à une influence de militants islamistes, souvent proches des Frères musulmans, qui travaillent donc à imposer la visibilité de l’islam.
Un autre constat est fait lors de ces rassemblements religieux : leur rajeunissement, leur détermination. À Montpellier, c’est un phénomène qui surprend même les bénévoles de la mosquée présents, dont l’une explique à France 3 Occitanie : « Je suis très très étonnée, la génération d’aujourd’hui, je la trouve beaucoup plus investie qu’auparavant. (…) Le nombre de personnes ne fait qu’augmenter d’année en année, c’est impressionnant. »
Ces éléments sont signes d’une dislocation communautariste encouragée par certains élus qui se sont mêlés aux « fidèles » dans des rassemblements, au détriment des principes élémentaires de la laïcité, souvent par pur calcul électoral, au risque de devenir les otages d’une idéologie fascisante. Ceux qui à gauche font du fascisme leur fond de commerce sont là bien silencieux. Et pourtant...

8 avril 2025

ATTEINTE À LA LAÏCITÉ… PAS SEULEMENT !

Jacques Cotta

-8/4/2025- Pour la première fois en France, Vendredi 28 mars, une faculté était bloquée à Lyon sur la base de revendications islamistes, "pour l’ouverture de lieux de prières et le droit de rompre collectivement le jeûne du ramadan". Derrière le paravent classique et habituel de la religion, les militants qui se sont livrés à ces exactions allant jusqu’à menacer un enseignant qui a exprimé sa désapprobation, sont des militants politiques, islamistes, visant à transformer les mœurs traditionnels pour mettre la société à leur image. C’est bien un combat politique qui est engagé et qui depuis les affaires de foulard à répétition se poursuit sur le sol national. Ces jours-ci, c’est aussi dans le milieu du sport que les islamistes mènent l’offensive en exigeant le port du foulard pour les filles sur les terrains de foot ou des lieux de prières dans les stades, ou à défaut dans les vestiaires.
Il est toujours possible pour éviter la réalité de la nier, de l’occulter. C’est pourtant la stratégie des Frères musulmans qui est à l’œuvre, noyautant les institutions pour imposer leur politique en usant des symboles d’usage. Et peu à peu, ça marche. Ainsi, à titre d’exemple, le match Lille-Dortmund, qui a été volontairement interrompu pour la rupture du jeûne, contrairement au règlement de la Fédération française de football. Sur RMC, le présentateur d’une émission sportive s’excuse après qu’une intervenante se soit exprimée en faveur de la laïcité…
C’est bien un combat politique qui est engagé, un combat visible à l’occasion de cette "fête" de fin de ramadan.
15.000 à 25.000 "fidèles" étaient réunis à la Mosson à Montpellier. Les commentateurs parlent d’une "véritable marée humaine". 35.000 se retrouvaient à Grenoble, "une première" en vingt ans. À la Grande halle d’Auvergne de Cournon-d’Auvergne près de Clermont-Ferrand, ils étaient plus de 12.000 à s’être réunis. Idem de Marseille à Poitiers en passant par Nantes ou Aix-en-Provence avec le même constat d’une affluence record. Qamis et abayas de sortie ne sont pas anodins, car à résonance conservatrice. Ces vêtements n’étant pas un impératif religieux, ils tiennent largement à une influence de militants islamistes, souvent proches des Frères musulmans, qui travaillent donc à imposer la visibilité de l’islam.
Un autre constat est fait lors de ces rassemblements religieux : leur rajeunissement, leur détermination. À Montpellier, c’est un phénomène qui surprend même les bénévoles de la mosquée présents, dont l’une explique à France 3 Occitanie : « Je suis très très étonnée, la génération d’aujourd’hui, je la trouve beaucoup plus investie qu’auparavant. (…) Le nombre de personnes ne fait qu’augmenter d’année en année, c’est impressionnant. »
Ces éléments sont signes d’une dislocation communautariste encouragée par certains élus qui se sont mêlés aux "fidèles" dans des rassemblements, au détriment des principes élémentaires de la laïcité, souvent par pur calcul électoral, au risque de devenir les otages d’une idéologie fascisante. Ceux qui à gauche font du fascisme leur fond de commerce sont là bien silencieux. Et pourtant...

31 mars 2025

Pierre Duriot

Meloni et l’islam

-31/3/2025- Giorgia Meloni a déclaré : « Les valeurs de l’islam ne peuvent coexister avec celles de l’Occident ». C’est étonnant d’entendre cela dans une Europe qui a adopté comme mantra : « L’islam est compatible avec la République ». Même Marine Le Pen le dit, non pas parce que c’est vrai, mais parce que c’est un dogme, dont la contestation vaut excommunication médiatique et sociale. Il faut faire ce que nous savons faire en Occident : analyser avec la raison et en dehors des dogmes. (...) Qu’est ce qui dans l’islam serait compatible avec les valeurs occidentales ? La place faite aux femmes ? Le voile ? La polygamie ? L’égorgement halal ? La criminalisation de l’homosexualité ? La haine d’Israël ? Le Ramadan ? La persécution des chrétiens ? Posé comme cela, le dogme prend une tout autre résonance, mais voilà, répété à l’envi depuis 40 ans, ce dogme de la coexistence possible et pacifique avec l’islam s’est imposé alors qu’historiquement, il n’a jamais été réalisé nulle part et à aucune époque. Et donc Meloni a parfaitement raison.

20 mars 2025

UNE INTOLÉRANCE SALUTAIRE

Gabriel Nerciat

- 19/3/2025 - Oui, cent fois oui (enfin, sauf si, comme d'habitude, le RN ne cale pas à la dernière minute à l'approche d'un scrutin national pour rassurer le retraité chiraquien ou démocrate-chrétien racorni).
À chaque fois que je croise une (jeune) femme voilée dans la rue (et même dans mon quartier un peu excentré, loin du centre-ville, j'en croise de plus en plus), a fortiori quand la fille semble être de souche européenne et de surcroît si elle est jolie, je me demande toujours pourquoi je n'ai pas l'audace ou le courage de lui ôter son voile d'autorité.
Moi, et les autres hommes autour de moi, qui faisons comme si de rien n'était, et comme si ce honteux morceau de tissu dont l'islam frériste et fondamentaliste a fait un emblème international, n'était pas devenu le signe sensible de notre lâcheté collective et de notre indifférence à la colonisation culturelle et religieuse, même pas discrète, qui nous rendra un jour minoritaires sur la terre où nos pères et nous-mêmes sommes nés.
La survie ou non de l'Ukraine en tant qu'État m'indiffère totalement, et même celle de la Belgique ou des ridicules pays baltes.
Mais l'islamisation et la tiers-mondisation croissantes de ma nation, de ma province natale, de ma ville, de mon quartier me désespèrent.
J'ai remarqué toutefois que la majorité de ceux que ma réaction, jugée intolérante ou pire, exaspère ou révolte, la plupart du temps sont aussi, presque toujours, des partisans enthousiastes du soutien militaire actif à l'entité kiévienne, voire des amoureux transis de la Troisième Guerre mondiale avec feux d'artifice nucléaires.
Cela me paraît finalement tout à fait logique.
Et si vous n'avez pas compris pourquoi, moi je le sais.

24 janvier 2025

Thibaut Bouquet

Que reste-t-il de "JeSuisCharlie" dix ans plus tard ? C'est sans doute dans le mouvement des ex-musulmans que se perpétue le mieux cet esprit. Ils sont plusieurs à officier sur YouTube et les réseaux sociaux (Majid Oukacha, Adelaxia, Channa Sparkle, Ali Babal, pour en citer quelques uns auxquels je suis abonné).
Ceux-ci témoignent de la difficulté, aujourd'hui en France, d'assumer publiquement qu'on ne croit pas en Allah quand on vient d'une famille musulmane. Le prix à payer est bien souvent la rupture avec ses proches et des menaces de mort (en plus de celle de l'Enfer éternel...).
Ils font un travail de critique religieuse que la Gauche ne fait plus. Cette dernière, pour des raisons à la fois idéologiques et électorales, préfère défendre les bigots plutôt que les libre-penseurs (je pense notamment à LFI, au NPA et à EELV). C'est pourquoi ces apostats qui devraient être les héros – et les hérauts – de la Gauche ne le sont pas.
Longue vie à eux et vive la liberté de conscience et d'expression !

6 janvier 2025

PAS D'ANNIVERSAIRE POUR CHARLIE

Gabriel Nerciat

- 6/1/2025 - La seule façon digne, je crois, et en tout cas signifiante, de "fêter" le dixième anniversaire des attentats de Charlie Hebdo eût été, pour le gouvernement français, d'obtenir d'Alger la libération de Boualem Sansal, ou d'initier publiquement l'épreuve de force diplomatique susceptible de l'obtenir.
L'auteur de 2084 étant aujourd'hui persécuté, menacé de mort et détesté de tout ce que les universités et les rédactions occidentales comptent d'islamo-gauchistes à peu près pour les mêmes raisons qui ont mené Charb, Cabu, Bernard Maris et leurs collègues à l'exécution sommaire du triste mois de janvier 2015.
Mais on sait très bien que cela n'arrivera pas.
D'abord parce que trop d'intérêts économiques et diplomatiques sont en jeu, et ensuite parce que personne, dans les classes dirigeantes ou en mesure d'influencer l'opinion, n'a vraiment envie de déclencher une guerre idéologique ou de religion avec les millions de musulmans, en France et dans toutes les nations mahométanes du globe, qui peuvent se sentir personnellement outragés par des écrits ou des dessins irrévérencieux envers le Prophète arabe médiéval qui initia la doctrine et la lettre de la tradition religieuse islamique.
Surtout à l'heure où les ministres des Affaires étrangères français et allemand s'empressent d'aller baiser les babouches du nouveau pouvoir islamiste établi à Damas (au nom de la démocratie et du rejet de la tyrannie, bien sûr).
Dix ans plus tard, nous savons que Charlie a été vaincu au moins autant par la force idéologique inhérente à la mondialisation (j'ai expliqué ici plusieurs fois les raisons pour lesquelles l'unification commerciale, financière, culturelle et juridique du monde ne peut pas se faire sans ou contre l'islam) que par la violence criminogène des fanatiques salafistes de l'EI.
Donc, les amis, que vous soyez laïcards, francs-maçons irréguliers, islamophobes, paléo-jacobins ou sionistes, pas la peine aujourd'hui ou demain de venir nous jouer de la trompette. Vous avez perdu la partie, définitivement, et vous n'y pouvez plus rien.
Même Mélenchon, qui prononça l'oraison funèbre de son ami Charb le jour de ses obsèques, est passé du côté des Frères musulmans, et l'affreux Robert Ménard, qui demande désormais pardon pour avoir affiché les caricatures de Charlie au centre de sa bonne ville de Béziers, en ont marre, du droit au blasphème et des provocations enfantines des anciens bouffeurs de curé anarchistes maintenus dans le formol post-68.
Pareillement ni la tapageuse Rachida Dati, rue de Valois, ni l'illustre maison de Molière, place du Palais-Royal, n'entreprendront de monter pour l'occasion des représentations à hauts risques du Mahomet de Voltaire.
Et puis, dois-je le dire, moi aussi en fait, j'en ai un peu marre.
Même si je n'ai jamais fait mien le slogan racoleur inventé dans l'urgence par le graphiste et publicitaire Joachim Roncin, je trouvais jusqu'alors légitime que dans un pays de tradition chrétienne et de moeurs laïques on puisse se montrer librement irrespectueux ou hostile envers tel ou tel aspect de la religion musulmane.
Mais aujourd'hui, je renâcle. Pour deux raisons.
La première est que n'est pas Voltaire, Rabelais ou Marcel Aymé qui veut. Les caricatures de Cabu et des autres étaient quand même bien trop médiocres et vulgaires pour justifier l'accumulation de tant de cadavres.
La seconde, qui est la plus importante, consiste à reconnaître qu'il y a trop de facile complaisance à profaner ou ridiculiser le sacré des autres traditions quand soi-même on n'a rien d'autre à revendre qu'un sacré de contrebande, auquel nos élites libérales ou gauchistes ne se donnent même plus la peine de croire elles-mêmes.
"La modernité – entendue par l'alliance de la sécularisation et de l'autonomie individuelle – est une proposition que personne ne peut plus refuser", disait il y a quarante ans Marcel Gauchet, en forçant la lettre des derniers livres de Max Weber.
Aujourd'hui, on sait que de plus en plus de gens refusent la proposition moderne élaborée depuis trois siècles en Occident, et qu'ils seront portés à la refuser encore pour très longtemps.
Donc le combat a cessé, au moins temporairement, faute de combattants. Si vous en doutez, allez demander à la soeur de Samuel Paty ce qu'elle en pense.
Et puis surtout, ne me dites pas que je me trompe, ou que j'abdique quoi que ce soit. Il n'y a même pas eu une seule manifestation de masse pour défendre la liberté de Boualem Sansal, alors que son nom a été publiquement diffamé sur une chaîne de la télévision d'État.
Dommage malgré tout que les pauvres pitres foudroyés de Charlie Hebdo, comme plusieurs d'entre nous, n'aient pu anticiper l'avenir du monde dans lequel ils n'ont pas été en mesure d'entrer.

2 novembre 2024

Après le droit de s'exprimer en public, les Afghanes perdent celui «d'entendre les voix d'autres femmes»

Article de Héloïse Robert

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29 septembre 2024

René Chiche

28/9/2024 - Le Conseil d'État vient de rejeter la requête déposée par SUD Éducation (et d'autres associations, parmi lesquelles La voix lycéenne et Le poing levé [sic]...) pour faire annuler la circulaire interdisant le port de l'abaya prise par Gabriel Attal en 2023.
Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que « les signalements d’atteinte à la laïcité dans les établissements d’enseignement publics adressés au ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse ont connu une forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, 4 710 signalements ayant été recensés, contre respectivement 2 167 et 2 226 les deux années scolaires précédentes. Parmi ces 4 710 signalements, 1 984 étaient relatifs au port, dans les établissements d’enseignement publics, de signes ou tenues méconnaissant les dispositions de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, citées au point 2, contre 617 l’année scolaire précédente et 148 lors de l’année scolaire 2020-2021. »
La circulaire interdisant l’abaya avait été le grand sujet de la rentrée 2023, y compris au Conseil supérieur de l’éducation. Je me souviens de la séance du 12 octobre dernier en présence de Gabriel Attal où toutes les organisations étaient montées au créneau contre le ministre à ce sujet pendant leurs déclarations préalables, sauf nous à Action & Démocratie. SUD Éducation (qui dit à peu près n'importe quoi sur à peu près tout) n'était pourtant pas alors le plus véhément. Le plus véhément sur le sujet était le représentant de l'UNSA. Quand vint le tour pour le ministre de répondre aux différentes déclarations, il interpela le représentant de l'UNSA pour lui demander de préciser de quel « sujet à caractère médiatique » il s'était emparé selon lui pour ne pas aborder « les vrais sujets ». Le représentant de l'UNSA lui répondit : ben, l'abaya.... Gabriel Attal se mit alors à sourire puis, se tournant l'air goguenard vers le représentant du SNPDEN (qui fait également partie de l’UNSA), lui lança : « mais, c'est bien vous-même, n'est-ce pas, qui m'avez supplié de prendre cette circulaire ? ».
C'est effectivement le SNPDEN, syndicat majoritaire chez les chefs d'établissement, qui avait réclamé quelques mois auparavant du ministère une clarification et avait exigé un texte leur permettant d'intervenir dans un cadre réglementaire...
L'UNSA n'avait cependant pas totalement tort. Ce type de sujet qui fait la Une des médias et qui a mis Gabriel Attal sur orbite dès qu’il est arrivé à l’éducation nationale, même s'il est aussi un vrai sujet, est cependant bien commode pour faire oublier les autres. Je considère pour ma part que la question des tenues vestimentaires et celle des signes d’appartenance religieuse, qui sont deux choses distinctes d’ailleurs, sont effectivement de vrais sujets quoique sans rapport avec la laïcité, qui est ici invoquée, une fois de plus et même par le Conseil d’État, totalement à tort. En aucune façon en effet le port, même ostentatoire, d’un signe d’appartenance ou de croyance religieuse ne constitue une atteinte à la laïcité, laquelle est un principe visant à protéger la liberté de penser, comme je l’ai déjà abondamment expliqué dans un commentaire de Spinoza. Il faut appeler un chat un chat et dire les choses de façon précise : le port de certaines tenues telles que l’abaya, qui en soi ne porte pas atteinte au principe de laïcité, est surtout une manifestation de nature politique et un aspect de ce que l’on appelle l’entrisme islamique, et c’est ce mouvement politique, qui se dissimule sous les habits de la religion, qui conteste en effet le principe de la laïcité et le combat parce qu’il prétend fixer, au nom de la religion, une limite à la liberté de penser et soustraire à l’examen des dogmes présentées comme des vérités indiscutables, ce qui montre au passage que toute mouvance, qu’elle soit religieuse ou politique, qui prétend limiter la liberté de penser, d’examiner, de douter, de discuter et de chercher la vérité est ennemie de la laïcité.
C’est donc bien en tant que manifestations politiques déplacées que les tenues telles que l’abaya doivent être proscrites des établissements d’enseignement, et non parce qu’elles constitueraient en elles-mêmes une atteinte à la laïcité, ce qui n’a aucun sens. Aucune tenue religieuse en général n’est, en soi, une contestation de la laïcité. D’autant plus qu’à l’école, l’application du principe de laïcité concerne l’enseignement et non les convictions personnelles. C’est l’enseignement qui est laïc. De même, la République est laïque non au sens où elle serait athée ou en guerre contre la religion, mais au sens où elle garantit à chacun la liberté en matière de pensées et de croyances.
Le Conseil d’État a donc tort d’évoquer la laïcité dans sa décision, mais il ne fait que rappeler la loi, et c’est en réalité le législateur lui-même qui manque de rigueur et de courage en la matière, en s’abritant à tort derrière la notion de laïcité qu’il contribue ainsi à dévoyer au lieu d’assumer le fait que c’est au nom de la paix civile et de la sécurité qu’il faut préserver les établissements scolaires et la formation intellectuelle des jeunes gens de l’entrisme et du prosélytisme islamique comme naguère catholique.
Que des syndicats d’enseignants comme ceux que j’ai cités et quelques autres mènent une croisade contre tous ceux qui rappellent ces évidences, et se mobilisent pour défendre le port de l’abaya par des élèves dans les établissements scolaires, cela est en revanche navrant et très inquiétant. Si les éducateurs n’ont eux-mêmes plus de repères, on est mal…

15 septembre 2024

Mohamed Sifaoui (Auteur)

Hamas
Plongée au cœur du groupe terroriste

Que sait-on vraiment à propos du Hamas, et notamment en France ? Malgré des centaines d'heures de plateaux télévisés, plusieurs dizaines d'articles, il y a très peu de décryptages concernant cette organisation, liée idéologiquement aux réseaux des Frères musulmans.

Que sait-on de son histoire ? De ses alliances ? De son idéologie ? De ses objectifs ? Connaît-on ses manoeuvres ? Ses financements ? Les hommes qui la composent ? Est-ce une création des Israéliens, comme le clame la rumeur ?

Groupe terroriste pour les uns, organisation de résistance pour les autres, ce livre tranche le débat à partir d'éléments factuels et objectifs. Lié militairement à l'Iran et à ses organisations satellitaires, financièrement au Qatar et politiquement à la Turquie, le Hamas constitue une organisation très particulière.

Cet ouvrage est une plongée inédite dans les moindres recoins du Hamas. Comment cette organisation a-t-elle réussi à faire main basse sur la « cause palestinienne » ? Quels sont ses desseins à l'échelle régionale, mais aussi mondiale ? Quelles sont les conséquences des attentats du 7 octobre 2023, à la fois pour ce groupe islamiste et pour la région ?

Autant de questions auxquelles ce livre tente de répondre, afin de proposer une lecture lucide de l'avenir des Israéliens et des Palestiniens, et plus particulièrement des habitants de Gaza. Il n'est, quoi qu'il en soit, pas possible d'envisager un hypothétique « processus de paix » sans connaître cet acteur majeur qu'est le Hamas. Et il serait imprudent d'oublier son impact sur la politique intérieure des pays occidentaux, notamment en France. Tout comme il faut comprendre ses répercussions à la fois sur les Juifs de la diaspora et sur ceux qui sont attachés, de bonne foi, à la cause palestinienne.

Journaliste et politologue, Mohamed Sifaoui suit depuis une trentaine d'années l'évolution de toutes les organisations liées à la mouvance islamiste en général, et djihadiste en particulier. Il a déjà publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les fossoyeurs de la République (L'Observatoire, 2021), Pourquoi l'islamisme séduit-il ? (Armand Colin, 2010) ou Combattre le terrorisme islamiste (Grasset, 2007).

12 septembre 2024

« Je vis à Paris depuis plus de deux ans et je ne pensais pas que ma vie serait mise en danger ici. »

24 août 2024

Denis Collin

Rappel pour ceux qui ont perdu la mémoire

17 août 2024

UN ÉLOQUENT PETIT FAIT VRAI

Gabriel Nerciat

Ce "fait divers", comme on dit dans la presse assermentée, ce "petit fait vrai" aurait dit Stendhal, un écrivain courageux devrait en faire le motif d'une nouvelle (pas d'un film, ou même d'un court-métrage : aucun producteur ne se risquerait à le financer), car il dit tout de la tragédie française telle qu'elle se déroule et s'amplifie sous nos yeux depuis une trentaine ou une quarantaine d'années.
Même si je lui reconnais une indéniable efficacité pratique, je n'ai jamais repris à mon compte l'expression de Renaud Camus sur le Grand Remplacement, parce qu'aucun peuple, jamais (sauf en cas d'épidémie et encore), n'en remplace un autre par la force des choses (économique et démographique) ou même la volonté d'un gouvernement.
On sait d'ailleurs aujourd'hui que même les Néandertaliens n'ont pas été "remplacés" par les Sapiens.
Il n'y a pas de remplacement ; il y a seulement des luttes de territoires et des guerres de colonisation (qui peuvent prendre bien sûr des formes très variées, ne se limitant pas à celle, classique, de la conquête militaire, mais intégrant toujours un certain alliage de violence physique et d'effet de nombre).
Ce que l'immigration de masse extra-européenne fait subir à la France depuis la fin du siècle dernier s'apparente très exactement à ces deux réalités, et c'est ce qu'illustre dans une clarté aveuglante ce qui vient de se passer à Vénissieux (mais qui n'a rien de nouveau en soi : des épisodes de ce genre, il y en a plusieurs centaines tous les ans d'un bout à l'autre de la nation, et pas seulement désormais dans les banlieues des grandes métropoles cosmopolites).
Dans cette histoire, on notera surtout la réaction du propriétaire de la boulangerie (qui de surcroît se trouve être un élu local LR) : dans l'art de la capitulation sans condition et du zèle de contrition propre aux renégats (perceptible jusque dans son usage de l'orthographe et de la syntaxe), je le trouve absolument parfait, beaucoup plus répugnant finalement que les racailles allogènes auteurs de l'agression, lesquelles ne font jamais qu'appliquer la loi spinoziste du conatus.
C'est tout juste s'il n'a pas licencié sa vendeuse pour faute grave (et peut-être l'aurait-il fait, d'ailleurs, s'il n'avait pas vendu son établissement).
Evidemment, les boulangers, tout le monde s'en moque, même quand on n'est pas sociologue d'État. Un peu comme pour les professeurs sans tête ou les médecins avec pansements.
La question changera peut-être de tonalité ou de nature lorsque des revendications islamistes s'en prendront physiquement aux responsables des banques qui financent les boutiques ou les restaurants adeptes du porc, ou aux sponsors des enseignes jugées incompatibles avec l'orthopraxie frériste et/ou la conception arabo-musulmane de la pudeur.
Mais même là, il n'est pas certain que les réactions attendues verront le jour.
Comme ce digne militant LR, qui mériterait de beurrer tous les matins des tartines au petit déjeuner de Xavier Bertrand ou d'Aurélien Pradié, il suffira de se prémunir officiellement de toute tentation xénophobe ou illibérale, et de s'adapter, en partisan réaliste de l'économie de marché de moins en moins concurrentielle, aux nouvelles demandes de la clientèle.
On ne va quand même pas prendre les armes pour défendre le droit de manger des lardons, pas vrai ?
Le clerc décolonial, lui, conclura : "Ce que nos pères ont fait aux autres, il est juste et normal que les fils des autres nous le fassent aujourd'hui, car rien n'a vocation à durer en ce monde sinon les discontinuités saillantes qui régissent la vie des hommes en communauté."
Non, on n'est jamais remplacé.
On accepte seulement - par résignation, conformisme ou lâcheté - de devenir autre que ce que l'on était.

13 août 2024

JO : Plenel applaudit la tête de la reine et le voile islamique de Sifan Hassan

Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire

12/8/2024 - Si, depuis mars 2024, Edwy Plenel a abandonné la direction du site Mediapart, il n’en reste pas moins actif, multipliant les messages sur X. Une manière comme une autre d’occuper ses vieux jours. Eddie Barclay, c’était les fêtes à Saint-Tropez ; lui, c’est l’écriture compulsive. D’où ce post dédié à la marathonienne Sifan Hassan, exhibant à la fois médaille d’or et voile islamique.


Qu’est-ce que les trotskistes à la retraite ne doivent pas faire pour rester dans le coup. Oublier, par exemple, que jadis, la religion était synonyme d’obscurantisme et d’opium du peuple, tout comme les luttes féministes n’étaient que vices bourgeois propres à détourner les femmes de leur conscience de classe ? Manifestement, Edwy Plenel débute dans la cause des filles. La preuve par cet autre message, encore posté sur X, après la fameuse cérémonie d’ouverture des JO, avec photo de la reine.


Des valeurs républicaines à géométrie variable

Il y en a qui aiment leur steak saignant. Les femmes, notre justicier semble les préférer voilées ou décapitées. Avec des amis comme ça, les héritières de Simone de Beauvoir et d’Olympe de Gouges n’ont plus besoin d’ennemis. Remarquez que cette dernière avait elle aussi eu les honneurs de la guillotine en pleine Révolution. Comme quoi la « sororité » affichée lors de la cérémonie olympique n’était manifestement pas au rang de ces « valeurs républicaines », aujourd’hui brandies par Thomas Jolly, le grand ordonnateur du raout en question.

Le féminisme d’Edwy Plenel paraît donc tout aussi hasardeux. En effet, comment, au nom de l’émancipation des femmes, les féliciter quand elles portent le voile en France tout en les encourageant à s’en défaire dans des pays tels que l’Iran ou l’Arabie saoudite ? Il faudrait savoir, Grégoire.

Et toujours l’accusation « d’islamophobie »

De plus, on notera que Sifan Hassan, la sportive incriminée, a le voile incertain, tel que rappelé dans le message posté par l’association Femmes Azadi :


Un jour le voile et l’autre pas, donc. Une fois de plus, c’est le Coran alternatif. Lequel ne nous laisse, de fait, guère d’alternative, toute discussion un tant soit peu sensée sur le sujet étant prétexte à se faire illico traiter d'« islamophobe ». Notons qu’un tel vocable, pour médiatiquement opérant qu’il soit, demeure des plus crétins : « islamophobie » signifie avoir « peur de l’islam », comme d’autres ont celle des araignées ou des hauteurs. Ainsi, juger que certaines mœurs musulmanes puissent être envahissantes ou pas toujours en accord avec nos us et coutumes relève d’un tout autre concept n’ayant rien à voir avec une supposée « haine de l’islam ».

La laïcité selon Edwy Plenel

D’ailleurs, ce genre de question vestimentaire ne devrait même pas se poser en de telles circonstances sportives. A-t-on jamais vu un athlète juif, fût-il pieux et conservateur, courir en kippa ? Ou encore un Sikh nager en turban ?

En revanche, il est vrai que notre laïcité à la sauce républicaine est sans équivalent dans le monde ; soit une sorte d’autre « exception française ». Logique, sachant que notre Révolution s’est en grande partie construite contre la religion catholique ; héritage qu’Edwy Plenel semble être loin de renier, à condition toutefois qu’il ne contraigne que le seul culte catholique, celui contre lequel cette laïcité de combat fut menée dès 1789 avec la sauvagerie qu’on sait.

12 août 2024

Royaume-Uni : la presse en pleine pignouferie pendant que s’installe une dictature orwellienne

H16

12/8/2024 - Il y a quelques jours, à Southport au Royaume-Uni, un immigré rwandais a poignardé à mort des fillettes de 6 à 9 ans pendant un cours de danse sur de la musique de Taylor Swift. Plus récemment, on apprend qu’à Vienne des Turcs prévoyaient un carnage dans le public de Taylor Swift. Au passage, on rappellera qu’en mai 2017, à Manchester, un islamiste s’était fait exploser dans le public pendant un concert d’Ariana Grande, causant la mort de 22 personnes, dont la plus jeune s’appelait Saffie-Rose Roussos et avait 8 ans.

Une conclusions s’impose à tous : de nos jours, la musique pop devient de plus en plus dangereuse.


Devant ce constat, plusieurs villes britanniques se sont enflammées : sortant en masse pour réclamer la fin de la musique pop dangereuse, des hordes de fascistes d’extrême droite vraisemblablement agités par Vladimir Poutine se sont donnés le mot et tentent de s’en prendre, sans aucune raison, à de pacifiques communautés musulmanes qui n’ont rien demandé à personne et se retrouvent contraintes de fuir leurs quartiers. La police tente maladroitement de faire revenir le calme en faisant quelques annonces, mais devant les émeutiers, doit employer la manière forte pour faire revenir le calme dans plusieurs villes.

Cependant, grâce à l’habile filtrage des réseaux sociaux et grâce au rappel des lois censur contrôlant finement les discours en ligne – pour la sécurité de tous, bien sûr – la situation revient progressivement à la normale.

À ce point du billet, vous trouvez peut-être la description de ce qui se passe outre-Manche particulièrement tordue voire à la limite de l’odieux, des gamines ayant trouvé la mort.

C’est pourtant, l’humour du désespoir en moins, un reflet assez proche du “travail” qui a été réalisé par la presse, tant britannique que française dont les premiers articles consacrés à la question firent surtout mention d’une extrême droite prenant prétexte du tragique incident (apparemment, “triple meurtre” est trop cru pour les chastes lecteurs de la presse gouvernementale) pour se lancer dans des troubles et des émeutes, en notant à chaque fois que possible comment une abominable fausse rumeur avait attribué à tort les homicides à un migrant musulman alors qu’il s’agissait d’un authentique Britannique (dont les parents sont Rwandais mais on s’en fiche) et bien sûr tout à fait chrétien.

Il aura ensuite fallu attendre plusieurs jours pour voir ce sujet apparaître dans la presse française et lorsqu’il est apparu, ce fut pour évoquer des émeutes forcément xénophobes attisées par une extrême droite décomplexée, là encore agitée par une horrible rumeur infondée.

La mécanique est connue, le procédé médiatique rôdé et le résultat standard : les causes profondes sont passées sous silence ou minimisées, les manifestants immédiatement étiquetés fascistes ou d’extrême droite alors qu’inversement, les contre-manifestations des militants d’extrême-gauche sont qualifiées d’antiracistes et amplement couvertes, et les rassemblements d’islamistes armés qui se terminent en passage à tabac de Britanniques un peu trop blancs à leur goût sont tout bonnement escamotés.


L’observateur extérieur, celui qui s’en tiendrait à la presse de grand chemin, devrait grosso-modo se contenter de ça.

En grattant un peu (notamment sur les quelques réseaux sociaux où la parole n’est pas trop filtrée), et en première analyse, l’observateur pourrait peut-être noter que ces faits sont la conséquence logique d’une immigration incontrôlée et mal intégrée sans que ce constat d’évidence n’amène à rien de réellement opérationnel.

Cependant, pour celui qui fait l’effort de s’informer autrement que par les canaux officiels, subventionnés et autorisés, il apparaît en seconde analyse que les hordes de barbares (il n’y a pas d’autres mots) qui ont, pendant des années, prostitué des enfants par centaines dans le nord de l’Angleterre à Roterham ne sont pas seulement le résultat sordide d’une tournure d’esprit perverse, d’une moralité ou d’une décence basique complètement absente, mais surtout et d’abord de l’abandon en rase campagne des autorités de toute capacité à faire régner la loi (rien que la loi mais toute la loi).

Pour rappel, ces autorités n’avaient pas agi par peur d’être accusées de racisme, les bandes criminelles étant composées de Pakistanais plus ou moins fraîchement arrivées dans le Royaume. Le scandale avait quelque peu ému, mais sa répétition au cours des années suivantes dans d’autres patelins britanniques (Telford, Rochdale, Huddersfield …) a largement démontré la capacité étonnante des autorités à s’aplatir à chaque fois un peu plus bas.


Si elles avaient agi, en temps et en heure, sans considération de l’opinion très bruyante mais ultra-minoritaire des petits groupes médiatiques d’une gauche dégénérée, les communautés où furent perpétrées ces actes atroces auraient compris qu’aucun passe-droit spécifique ne leur était magiquement accordé. Las : comme ce ne fut pas le cas, passe-droit il y eut, qui fut donc utilisé autant que possible, à tout propos et hors de propos, et surtout pour couvrir les actes les plus sordides.

D’années en années, de scandales répugnants en abandons consternants, la justice britannique est officiellement (et avec une décontraction quasiment assumée) devenue à deux vitesses, avec un traitement des infractions des Blancs outrancièrement défavorable sauf lorsque ces infractions vont dans le sens officiel des autorités :


Là encore, cette situation, aussi inique soit-elle, n’est que la conséquence directe et implacable de cet abandon qui a consisté à placer en haut de la pyramide des devoirs celui d’être inclusif de tout – y compris du pire – tolérant de tout – y compris des intolérants – et de placer cet impératif politiquement correct au-dessus même des devoirs pourtant quintessentiels de justice et de l’application stricte de la Loi.

Ce qu’on observe actuellement, c’est la perpétuation de la même lancée : ce ne sont pas d’abord des islamistes qui s’en prennent à des autochtones, ce sont d’abord des autorités qui ont fait le choix politiquement correct avant de faire celui de la Loi, celui de placer plus haut le respect du déni officiel de la réalité de terrain, que l’application des principes essentiels de la vie en société.

On en arrive au point d’absurdité où une personne qui poste les mauvais mèmes sera poursuivie en justice et condamnée plus sévèrement qu’une personne qui aura tué ou violé, au point de faire libérer un condamné pour meurtre afin de le remplacer dans sa cellule par un protestataire trop ouvertement contre le gouvernement.


Or ceci n’est pas un rappel à l’ordre. C’est un appel à écraser la pensée qui gratte, l’information qui dérange, et de le faire de la manière la plus forte possible : on va vous coller en prison si vous dites ou pensez de travers, bien avant ceux qui tuent, ceux qui blessent, ceux qui frappent et ceux qui excluent alors même que la doxa officielle impose de ne pas tuer, blesser, frapper et, surtout et avant tout, de ne surtout pas exclure.


Cet abandon des autorités s’accompagne et se renforce de la pire des veuleries, celle d’une presse qui s’est systématiquement muée en porte-voix des mafias locales (de passeurs, d’islamistes, de politiciens véreux, d’ONG aux agendas délétères pour ne citer que ceux-là), et a donné au gouvernement toute latitude pour pousser sa propagande.

Ce fut particulièrement visible pendant tout l’épisode du Covid et ce qui se passe au Royaume-Uni en est une nouvelle illustration : à mesure que la fraude multiculturelle se dévoile, que les conséquences d’une justice à deux vitesses se font chaque jour plus visibles, les autorités basculent vers l’usage de plus en plus violent de la force.

Tout ceci ne peut pas bien se terminer.


https://h16free.com/2024/08/12/78401-royaume-uni-la-presse-en-pleine-pignouferie-pendant-que-sinstalle-une-dictature-orwellienne

18 juillet 2024

Jean-Paul Brighelli

Je sors fin août un essai intitulé L’École sous emprise dont je me permets de recopier ici la quatrième de couverture, comme on dit :
« Samuel Paty, professeur d’histoire décapité en 2020… Dominique Bernard, professeur de Lettres poignardé à mort dans son lycée d’Arras en 2023… Et tant d’autres menacés, insultés, agressés chaque jour dès qu’ils s’avisent de heurter les certitudes mortifères des élèves et de leurs parents.
« Pour les enseignants, l’école se fait désormais la boule au ventre, sous le regard suspicieux de mouvances religieuses radicalisées, soutenues parfois par les enseignants eux-mêmes.
« Alors que l’École publique traverse une crise multiforme, Jean-Paul Brighelli plaide en faveur d’un système éducatif restauré et d’une laïcité intransigeante pour contrer l’emprise de l’entrisme islamiste.
« Les enseignants doivent retrouver le droit d’instruire enfants et adolescents contre leurs propres convictions, sans s’autocensurer. Est-il vraiment trop tard, face aux réseaux infiltrés du fanatisme, pour ressusciter ces « hussards noirs de la République » que furent jadis les instituteurs ? »