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3 août 2025

Vincent Verschoore

-3/8/2025- Selon le très mainstream New York Times, l'existence des messages disparus entre von der Leyen et Bourla, dans le cadre du racket vaccinal covid, est avérée. Ils furent lus par un cadre de la Commission, puis effacés (officiellement, perdus) suite à la demande par une journaliste d'y avoir accès. Ce qui engendra ensuite la plainte du NYT.
Extrait de l'article :
"L'image qui se dégage est celle d'une présidente puissante dont les communications écrites sur une question d'intérêt public majeur, à un moment critique de l'histoire récente, semblent avoir été partagées uniquement avec son conseiller le plus proche, puis perdues ou détruites.
"Il y a beaucoup de questions — je ne trouve pas cette réponse satisfaisante pour quiconque", a déclaré Nicholas Aiossa, directeur de Transparency International E.U., un groupe de réflexion anti-corruption. Il s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles les textes n'ont pas été divulgués s'ils étaient connus pour exister en 2021."
VDL et le machin européen sont réputés pour l'omniprésence de la corruption, donc pas besoin d'aller chercher bien loin les raisons de ce déni. Et Pfizer, de son côté, est un habitué des procès. Grand symbole de cette collusion de gangsters, la remise d'un prix de l'Atlantic Council (un lobby Otan pro-guerre) par VDL à Bourla pour bons services. Tout est dit.
Cela dit, comment fait-on pour se débarrasser de tous ces gens, surpayés, sur-privilégiés qui nous pourrissent la vie et nous vendent à leurs potes du grand capital US ?

PENDANT CE TEMPS-LÀ, EN CHINE

Jean-Claude Delhez

-3/8/2025- Il y a déjà quelques années, il était courant de donner des coups de projecteurs sur la Chine, pour parler de sa croissance économique, de son commerce avec l'Occident (y compris ses effets néfastes en matière de concurrence et de pollution). C'est passé de mode. L'Occident n'en parle plus, occupé qu'il est par ses propres guerres, ses conflits en tous genres. Mais pendant ce temps-là, la Chine, qui n'est pas en guerre, elle, poursuit son chemin.
Sur Facebook, je suis toute une série de site chinois dédiés à l'économie et aux technologies. Il ne se passe plus une semaine sans qu'une nouvelle invention apparaisse dans ce pays. Quelques exemples parmi d'autres. Tout récemment, une méthode de guérison du diabète de type 1 par des cellules souches. Auparavant, un nouveau type de réacteur nucléaire, ou un procédé sidérurgique permettant la production d'acier avec peu d'énergie par pulvérisation de minerai en poudre, ou des drones pompiers, ou une barge captant l'énergie de la houle, etc. Idem pour les matières premières : découverte de nouveaux gisements de lithium, d'uranium... Idem pour les infrastructures. La Chine bâtit à tours de bras des voies de chemin de fer, des autoroutes, des ponts, des ports, des engins de génie civil, effaçant souvent les records en la matière. Dans le domaine ferroviaire de la grande vitesse, par exemple, elle possède, de très loin, le réseau le plus long au monde, avec les trains les plus rapides.
Ces constats trouvent écho dans les statistiques scientifiques. C'est désormais la Chine qui dépose le plus de brevets d'innovation et qui publie le plus d'articles dans le domaine technologique. Le pays est aussi connu pour dominer, au niveau mondial, des secteurs industriels comme les voitures électriques, les panneaux solaires, au point de tendre vers le monopole. Quant à la production de biens plus classiques, pour beaucoup d'entre eux, la Chine fait figure de première économie mondiale.
Il fut un temps où la Chine rattrapait l'Occident. Elle semble maintenant occupée à le dépasser, à le larguer. Dans un désintérêt complet de la part de cet Occident.

Gérard Boyadjian
29/7/2025

On a beau se dire, un peu pour se rassurer, que l'histoire ne se répête qu'une fois.
Mais le génocide (juif) durant la seconde guerre mondiale était bien précédé d'un autre génocide (celui des Arméniens) lors de la première guerre mondiale.
Et en ce qui concerne l'épuration ethnique des Gazaouis aujourd'hui, elle avait aussi un précédent avec l'épuration ethnique des Arméniens du Haut Karabagh, il y a à peine 3 ans, et ce dans la plus grande indifférence internationale.
Depuis petit, on nous ressasse le génocide juif hier et le malheur des Gazaouis aujourd'hui, mais seuls les Arméniens ont vécu les deux tragédies. Le génocide et l'épuration ethnique.
Et pourtant, est-ce que ce peuple prend en otage le monde avec son récit de martyr qui repose sur une souffrance qu'on impose jusqu'à l'indécence ? Non !
Comme dit ma grand mère : "On a la gorge qui brûle, le cœur qui se serre et la poitrine entière qui se déchire... Mais en silence."
Alors on n'a peut-être pas de grande armée, pas de vrai lobby, pas de pétrole, pas de gaz ni aucune richesse sous le tapis.
Mais où qu'on aille, on est aimé et embrassé pour cette modestie.
Et ce trésor-là est le chef d'œuvre d'un héritage qui n'a pas de prix.

2 août 2025

Ukraine : Zelensky sur la sortie ?

H16

-1/8/2025- Décidément, sur le front ukrainien, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Non seulement la propagande occidentale ne parvient pas à faire oublier l’avancée des Russes, mais Zelensky semble lui-même de plus en plus empêtré dans des affaires de politique interne qui pourraient bien lui coûter son poste.

Ces derniers jours, le dirigeant ukrainien a en effet décidé de mettre les agences anticorruption ukrainiennes sous la direction du procureur général i.e. de son propre gouvernement, ce qui n’a pas du tout plu à la population qui a multiplié les manifestations contre lui dans la capitale.

La population ukrainienne subit l’usure d’une guerre qui dure depuis trop longtemps. Beaucoup de familles ont perdu des leurs au front, et ceux qui le peuvent cherchent à quitter le pays. S’il était révélé que Zelensky était corrompu et avait profité de la guerre pour son profit personnel, il semble acquis que cela se terminerait fort mal pour lui et son clan : de ce point de vue, le dirigeant ukrainien a beaucoup plus à craindre des Ukrainiens eux-mêmes que des Russes ou de Poutine.


Dans ce cadre, plusieurs articles du Kyiv Independent, un media pro-occidental ukrainien, font part d’un certain désarroi des soldats qui se sentent trahis. Cet organe de presse compare la situation actuelle à celle de l’Euromaïdan en 2013 qui était, au départ, une manifestation contre la corruption émanant du gouvernement pro-russe de l’époque.

De façon révélatrice, l’Union européenne voit se développer cette situation politique intérieure avec un très mauvais œil au point que von der Leyen, l’actuelle présidente de la Commission, a demandé à Zelensky de s’expliquer au sujet de ces changements sur le traitement de la corruption. Le Kyiv Independant considère même désormais que Zelensky est une menace à la démocratie en ces termes :

« Le président Zelensky choisit de saper les institutions démocratiques ukrainiennes pour étendre son pouvoir personnel. »

De fait et ce n’est pas une nouveauté, avant le début de l’invasion russe de 2022, l’administration ukrainienne avait déjà réduit un certain nombre de libertés et avait d’ailleurs été critiquée en Occident pour ces atteintes. Comme rapporté par le Global Investigative Journalism Network, la répression et les attaques contre les journaliste étaient alors fréquentes.

Cette situation n’est pas sans rappeler dans une certaine mesure celle de la Russie où ceux qui tentent d’exposer la corruption des dirigeants finissent par avoir de sérieux problèmes légaux ou « paralégaux » (se traduisant parfois en menaces ou agressions).

On ne saura pas exactement qui, des protestations et manifestations ukrainiennes ou des rodomontades européennes, aura eu raison de Zelensky, mais il a toutefois décidé de revenir sur sa dernière loi.

Malgré ce revirement, Zelensky n’en est pas pour autant sorti d’affaire.


L’Union européenne, actuellement la seule entité qui soutient encore activement le président ukrainien depuis que les Américains ont clairement marqué leur volonté de ne plus couler de fonds dans ce conflit, reste vigilante au point d’être, selon différentes sources, prête à geler les aides qu’elle accorde à l’Ukraine si ces lois devaient rester en vigueur. Il est aussi question de repousser l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.

Du côté américain, c’est le même son de cloche. Et si l’administration Trump ne semblait pas s’entendre au mieux avec l’administration von der Leyen, au moins se sont-elles retrouvées sur la question de la corruption en Ukraine : si cette loi était finalement passée, il est probable qu’elle aurait servi de prétexte aux Occidentaux pour abandonner complètement le dirigeant ukrainien, laisser tomber son gouvernement ou se désengager plus ou moins vite.

Par conséquent, Zelenski va devoir rassurer les Occidentaux s’il tient à son avenir… Avenir pourtant compromis puisque ces agences anticorruption sont en train d’enquêter sur le gouvernement ukrainien et les alliés de Zelensky.

Il semble bien que Zelensky se retrouve dans une impasse, ou, disons, entre le marteau et la faucille l’enclume…

Ou bien ce dernier laisse faire ces agences qui, inévitablement, finiront par attaquer son clan : il ne faut pas se leurrer, l’Ukraine reste un pays très corrompu ou toutes les factions ont des casseroles plus ou moins sordides. Dans ce cas, l’affaiblissement interne et international de Zelensky ne fait pas de doute.

Ou bien ce dernier tente, malgré tout, de bloquer ces agences, et les Occidentaux en profiteront pour le lâcher définitivement, le laissant seul à gérer ses problèmes internes et internationaux.

Il devient légitime de se demander si cette situation n’aboutira pas à un changement de gouvernement (et donc de président), ce qui pourrait d’ailleurs satisfaire les Occidentaux qui bénéficierait alors peut-être de quelqu’un de plus malléable à leur point de vue…

Le risque serait pour eux de récupérer quelqu’un de plus nationaliste : actuellement les sondages montrent une montée de Valerii Zaluzhnyi, un général ukrainien, ancien commandant des forces armées de l’Ukraine, et actuellement ambassadeur de l’Ukraine au Royaume-Uni. Si une élection se tenait actuellement, il gagnerait face à Zelensky.

Une telle situation serait une victoire pour les nationalistes du pays, et rendrait bien difficile une résolution de l’actuel conflit : pour Zaluzhnyi, cette guerre de haute technologie pourrait durer encore 10 ans.

Compte-tenu de l’état général démographique et économique du pays, on pourra raisonnablement en douter mais une chose semble se profiler : le chaos politique qui résulterait d’une telle transition au pouvoir bénéficierait à coup sûr à la Russie, et ce d’autant plus que l’aide américaine promise par Trump (à savoir les défenses anti-missiles Patriot) a été retardée au printemps 2026.

Manifestement, les jours de Zelensky sont comptés.


https://h16free.com/2025/08/01/81524-ukraine-zelensky-sur-la-sortie

C'EST DIEU QUI L'A VOULU...

Jean-Claude Delhez

-2/8/2025- Amélie de Montchalin, à qui on donnerait le bon dieu sans confession avec son air angélique, est la ministre des comptes publics du gouvernement français. Il y a quelques semaines, répondant à une interpellation au sujet du budget 2026, elle expliquait qu'il n'était pas possible de taxer les plus riches. Pourquoi ? Parce qu'alors, les plus riches s'en iront. Ils déménageront dans un pays voisin, pour éviter de payer la taxe. C'est ce qu'on nomme, dit-elle, l'exit tax. Et Amélie de Montchalin de conclure : non seulement une telle taxe ne rapportera rien mais, en plus, on perdra des gens qui créent de l'activité économique, de la valeur.
Elle n'a rien inventé. C'est un discours classique : il ne faut pas taxer les plus riches ou réduire les subventions publiques en faveur des entreprises parce que les uns et les autres risquent de déménager à l'étranger.
Où vont se loger certaines fortunes françaises ? En Belgique. Parce que l'impôt sur les grandes fortunes y est plus faible. Et elles créent éventuellement une société à Luxembourg, où l'impôt sur les entreprises est plus faible. France, Belgique, Luxembourg, c'est l'Union européenne. La libre circulation des personnes, des biens et des services. Le grand marché. Donc, tous les avantages pour les entreprises et les fortunés, avec un petit plus : une taxation variable.
Dès lors, chaque politicien européen peut tenir ce discours : il ne faut pas trop taxer les plus riches parce qu'il y aura toujours un pays de l'UE où il pourront s'installer et payer moins d'impôt. C'est la course au moins disant, la concurrence vers le bas.
L'Union européenne impose quantité de règles aux Etats membres, mais pas dans ce domaine, justement. C'est un choix. Très commode, ce choix, pour ceux qui en bénéficient. Un choix politique. Celui d'ouvrir les frontières pour l'activité des entreprises et la circulation monétaire, tout en les fermant pour la taxation de leurs propriétaires et actionnaires. Qui fait ce choix ? La main invisible du marché ? Non. C'est la majorité politique européenne. Quel est le parti majoritaire ? Le PPE, la droite. Il est en coalition avec le centre, la gauche et les écologistes. Quasi tout le monde sauf les extrêmes. Cette grande coalition, au pouvoir depuis des années, s'appuie sur ses représentants nationaux. Et ces représentants nationaux appartiennent à la classe sociale qui bénéficie de la non taxation des plus riches. Un Emmanuel Macron, ancien de la banque Rotschild, un Friedrich Merz, millionnaire, ancien de Black Rock, une Ursula von der Leyen, proche de McKinsey... L'actuel gouvernement français est le plus riche de toute l'Histoire depuis que l'on déclare les patrimoines, celui qui compte le plus de millionnaires. D'autres millionnaires existent en politique, au voisinage, les Donald Trump, les Rishi Sunak...
La haute bourgeoisie se fait élire au pouvoir par une majorité provenant des classes moyenne et populaire, majorité à qui elle va expliquer qu'il n'est pas possible de taxer la haute bourgeoisie, c'est-à-dire elle-même, et qu'en conséquence les inégalités vont continuer de croître. On ne peut rien y faire, mon bon Monsieur, c'est Dieu qui l'a voulu...

1 août 2025

NETTOYAGE ETHNIQUE EN EUROPE

Jean-Claude Delhez

-1/8/2025- La Lettonie est l'un des trois pays baltes, ceux situés à la frontière de la Russie, tout en étant membres de l'Union européenne. Ce petit Etat conduit une politique à l'encontre de sa population de langue russe, au même titre que sa voisine, l'Estonie (dont Kaja Kallas était la première ministre avant de devenir l'adjointe de von der Leyen).
Ainsi la Lettonie a-t-elle institué un examen de langue lettone pour sa population russophone. Celui qui ne le réussit pas est condamné à être expulsé vers la Russie. Les russophones de Lettonie représentent tout de même un tiers de la population du pays. Ils avaient formulé un recours contre cette initiative. Il a été rejeté en février 2024 par la Cour constitutionnelle du pays. Dès lors, la machine à expulser s'est mise en route. Début 2025, 1167 habitants ont reçu leur avis d'expulsion. En juillet, 841 autres ont suivi.
Les deux tiers des expulsables sont des retraités. Ce sont des personnes qui ont toujours habité la Lettonie et qui ne parlent correctement que le russe parce qu'à l'époque de leurs études et de leur jeunesse, la Lettonie, c'était l'Union soviétique.
Les actions menées par les pays baltes contre leur population de langue russe sont des violations du droit européen des minorités. Pourtant, elles se déroulent en toute impunité, et en toute discrétion. En Europe, on peut expulser des personnes âgées de leur maison, de leur région natale, pour les envoyer dans un pays qu'elles ne connaissent pas.

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

Sortir enfin de cette Europe...

Des voix s’élèvent parmi les rangs habituellement européistes, c'est-à-dire tous ceux qui sont, soit ouvertement pour notre maintien dans cette organisation bureaucratique à tendance autoritaire, ou ceux qui se prétendent souverainistes tout en refusant l’idée de quitter ce machin oppressif. Là, devant la capitulation, ou le consentement traître de von der Leyen face à Trump, concernant les droits de douane, les seconds ne sont pas contents, et ils le disent, non mais… On s’est fait rouler dans la farine, cela ne fait jamais que des années, cet accord va désavantager nos produits, pour sauver ce qui reste de l’industrie allemande. Donc ça grince, ça renâcle et contre cet état de fait ces personnes proposent quoi… Eh bien que l’on ne suive pas ses directives. La bonne blague, c’est oublier que les lois de l’UE s’imposent à tous les pays membres, c’est faire comme si on ne savait pas que nous n’avons plus notre mot à dire, sauf à entrer en dissidence, c'est-à-dire s’opposer farouchement aux décisions qui vont contre les intérêts de la France, en gros, toutes.
Peut-être même suspendre notre cotisation, après tout un pays qui n’a plus les moyens de financer son propre État devrait commencer par cesser de payer pour une entité qui ne lui apporte rien, ce qui est bien le cas avec cette UE qui négocie contre nos intérêts. La structure et le règlement de l’UE ne permettent pas cette fronde et la farce qui consiste à dire que l’on va rester pour transformer de l’intérieure ne prend plus. A la limite, désobéissons et si l’Europe, donc Ursula, n’est pas contente, qu’elle nous vire, nous sommes le second contributeur et le « machin » n’y survivrait pas.
Sarah Knafo et Marion Maréchal ne sont pas contentes de ce qui vient de se passer, pour autant elles restent sur la ligne de l’affrontement hypothétique avec la commission. Mais si nous en arrivions là, on ne voit pas pourquoi les autres pays ne nous feraient pas remarquer que n’étant plus d’accord sur rien avec l’UE le mieux serait qu’on en parte, à défaut que l’on respecte le règlement et que l’on se soumette aux décisions. Franchement ils n’auraient pas tort.
Le mieux serait que ces deux dames brillantes aillent jusqu’au bout de leur analyse. Réformer de l’intérieur n’est pas prévu par les textes, Attali l’a bien souligné en son temps, s’opposer frontalement, c'est-à-dire affirmer notre désaccord revient à se mettre en marge, donc la solution la plus efficace est de prôner le Frexit. Mais les illusions ou les peurs ont la vie dure. Nous l’avons déjà écrit dans nos colonnes, la fable qui consiste à prétendre que les Français veulent majoritairement rester dans ce machin bolchevique, remonte à 2017, depuis les choses ont bien changé, les scandales se sont multipliés et le vrai visage de la commission s’est dévoilé. Certains nous avanceront que le Brexit n’a pas permis aux Britanniques de connaître un sort vraiment plus enviable. C’est vrai, mais c’est surtout, comme le fait remarquer Farage, l’artisan du BREXIT, parce que la coupure n’a pas été vraiment réalisée. Toutes les lois néfastes prises pendant l’adhésion n’ont pas été supprimées ou remplacées, résultat : rien n’a vraiment changé. Une sortie de l’UE suppose que l’on rompe avec tout ce qui est jugé contraire aux intérêts du pays, sinon cela ne sert à rien.
Combien de temps allons-nous subir la politique de soumission à cette commission non élu qui conduit à l’effondrement ? Les jérémiades, les pleurnicheries sur le fait qu’ils sont vraiment très méchants et se moquent de nous ne sont plus suffisantes. L’UE c’est le Mercosur, les droits de douane US, l’immigration incontrôlée obligatoire, des frontières inexistantes, une protection des citoyens absente, une idéologie woke imposée, un effacement des racines chrétiennes, des coutumes, une fragilisation de la propriété privée individuelle, des normes et des contrôles sur tout, une attitude guerrière contre tout ce qui n’est pas soumis aux exigences progressistes telles que définit par la bande de Davos, un appauvrissement continu des peuples, une ingérence dans les affaires internes des pays qui refusent de suivre l’idéologie woke, ou les positions contre la Russie comme lors de l'élection en Roumanie, ou plus récemment avec la Slovaquie et la volonté de faire annuler la loi qui demande la transparence sur les ONG.
Tout se voit désormais et l’artifice des formules creuses pour rassurer, ou ne pas se placer dans une ligne qui sera forcément attaquée par la presse subventionnée et toute la clique européiste ne tient plus. Lorsque les événements se confrontent à la réalité, les mensonges ne sont plus efficaces. Il est temps que le courage et la clairvoyance reprennent le dessus. Encore un petit effort mesdames, vous n’êtes pas loin de dire vraiment toute la vérité sur cette appartenance à l’UE aux Français, ils n’attendent que cela. La souveraineté et la liberté passent par un non clair et net.


Pierre Duriot

Zelensky dans l’incantatoire…

Zelensky appelle le monde à œuvrer pour un changement de régime en Russie. On se pince. Il n’a pas l’air de savoir que nous nous sommes ruinés pour lui venir en aide, lui, le président fantoche à la solde des Américains, installé grâce à McKinsey, pas réélu et donc plus tout à fait légitime ? Nous nous sommes ruinés, nous avons risqué la guerre mondiale, perdu nos armes, notre argent, nos économies, nos usines, fabriqué une dette monumentale, pour justement changer de régime en Russie et ça n’a pas marché. Il veut que l’on fasse quoi de plus ? On sent que là, il n’a plus rien à dire, qu’il est cuit et que le changement de régime, s’il devait advenir, serait pour l'Ukraine, et que l’homme qui a massacré les populations russophones du Donbass rende enfin des comptes, et sur les installations militaro-industrielles américaines installées sur son sol. Nous n’aurions pas dû nous en mêler, car nous n’étions concernés ni de près ni de loin, matraqués que nous étions par la « menace russe » sur l’Europe, accommodée à toutes les sauces, mais qui n’existe pas. Comme une clavette dans une transmission, ce Volodymyr, l’homme aux nouvelles multiples acquisitions immobilières, est aujourd’hui le seul obstacle à l’arrêt de la guerre.

31 juillet 2025

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Kuzmanovic Georges
31/7/2025

Il y a très exactement 111 ans, le 31 juillet 1914, l'immense Jean Jaurès était assassiné par Raoul Villain.
Assassiné, parce que Jaurès, en visionnaire, affirmait que la guerre qui venait, la Première Guerre Mondiale de 1914-1918, serait une catastrophe.
Jean Jaurès a été accusé — à tort — d’être un agent allemand, notamment par la droite nationaliste et revancharde de l’époque, parce qu’il s’opposait à l’entrée en guerre.
Eté 1914 :
À la veille de la Première Guerre mondiale, les tensions montent entre les grandes puissances européennes. En France, l’opinion est de plus en plus belliciste, notamment dans les milieux nationalistes, conservateurs, catholiques et militaires.
Jean Jaurès, fondateur de L'Humanité et leader du Parti socialiste (SFIO), prône le pacifisme internationaliste. Il milite activement pour empêcher le déclenchement d’une guerre qu’il considère comme :
- un affrontement entre impérialismes ;
- une tragédie pour les classes populaires ;
- contraire aux intérêts des travailleurs français et allemands.
Pour tenter de prévenir la guerre, il tente de convaincre en France par ses discours à l'Assemblée nationale et par ses écrits, mais aussi en discutant avec des interlocuteurs allemands, en particulier avec le SPD (le parti socialiste allemand).
Jaurès essaye de toutes ses forces de mobiliser les socialistes européens pour organiser une opposition commune à la guerre imminente, via l'Internationale ouvrière.
Parce qu’il s’oppose à la mobilisation générale, Jaurès est violemment attaqué dans la presse nationaliste (comme L'Action française) :
- On le traite de traître à la Nation ;
- On l’accuse d’être à la solde de l’Allemagne, voire un agent payé par Berlin ;
- Certains l’appellent "le député de Berlin".
Ces calomnies visent à le discréditer et à neutraliser la voix du pacifisme à l’heure où le pays glisse vers la guerre.
Le dernier grand discours pour la paix de Jean Jaurès a été prononcé le 25 juillet 1914 à Bruxelles, lors du congrès extraordinaire de l’Internationale socialiste. Il s’agit d’un appel désespéré pour éviter la guerre mondiale imminente.
"Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage" (oui, ça vient de là).
Ce discours intervient 6 jours avant son assassinat et 9 jours avant la déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne. L'attentat de Sarajevo a eu lieu un mois plus tôt, le 28 juin 1914, et l'Europe glisse vers le conflit.
Ce discours n’est pas une illusion pacifiste naïve, mais un cri d’alarme rationnel, un appel au sursaut des peuples pour éviter la catastrophe. Jaurès y cherche à mobiliser les travailleurs français, allemands et européens pour faire front commun contre la guerre.
Que ne l'ont-ils écouté ?
Jaurès était conscient de la difficulté, sinon de l'impossibilité que son combat triomphe.
Il aurait déclaré à des camarades : "Je sens que je ne sauverai pas la paix, mais je ne veux pas que la guerre vienne sans qu'on m'entende jusqu'au bout".
Jean Jaurès sera assassiné par Raoul Villain, un jeune nationaliste exalté, au Café du Croissant à Paris.
Deux jours plus tard, la France entre en guerre.
Avec les conséquences que l'ont sait : certes une glorieuse victoire pour nos armées, la défaite de l'Allemagne, le retour de l'Alsace et de la Lorraine, mais des millions de morts et de blessés, des familles brisées, un suicide européen, la fin de la domination européenne sur le monde (pour le mal et le bien), la préparation du second suicide européen que sera la Seconde Guerre Mondiale.
Pourquoi parler de Jaurès aujourd'hui ?
Pour le souvenir, l'hommage, oui, mais aussi parce que les bellicistes, les marchands d'armes et les politiciens qui ayant ruiné leur pays se cherchent une virginité, nous poussent à une nouvelle guerre en Europe, contre la Russie cette fois.
Jean Jaurès fut assassiné parce qu’il voulait la paix.
Parce qu’il s’opposait, au nom de la justice, de la raison et de l’intérêt des peuples, à l’engrenage fatal qui mena à la Première Guerre mondiale.
Aujourd’hui, un siècle plus tard, ceux qui, face à la guerre en Ukraine, appellent à une solution diplomatique, à la désescalade et à des négociations de paix durables sont à leur tour diabolisés.
On les accuse de collusion avec la Russie, de "trahison", de "soumission" à un camp.
Ils sont montrés du doigt comme le fut Jaurès, simplement parce qu’ils refusent de s’aligner sur les logiques de guerre perpétuelle, sur la militarisation de la pensée, sur l’aveuglement stratégique.
Ils refusent qu’on sacrifie des générations pour des intérêts géopolitiques ou économiques qui ne sont jamais ceux des peuples.
"Ce serait une folie, une horreur.
Nous savons ce que c’est qu’une guerre moderne.
Ce ne sont plus des guerres dynastiques, avec quelques milliers d’hommes tués.
Ce sera une guerre de peuples, une guerre de nations, et cela veut dire : des millions d’hommes arrachés à leurs foyers, des millions d’hommes mutilés, broyés, tués..." - Jean Jaurès
Ce que disait Jaurès en 1914 résonne avec force en 2025.
Le cynisme des puissants, la soumission médiatique au récit de guerre, la pression sur les esprits critiques, tout cela recommence.
Mais comme en 1914, les voix qui s’élèvent pour la paix, même minoritaires, sont indispensables.
Elles sont le dernier rempart contre l’embrasement total, contre l’idée absurde qu’on pourrait "vaincre" la Russie militairement sans déclencher une catastrophe mondiale.
"Il faut que les gouvernements sachent que les peuples veulent la paix, qu’ils entendent à tout prix sauver la paix.
Il faut que les socialistes allemands, les socialistes français, les socialistes italiens, autrichiens, russes, anglais, espagnols, belges, qu’ils fassent bloc contre la guerre." - Jean Jaurès
Ceux qui, aujourd’hui, défendent une issue politique et diplomatique au conflit ukrainien ne sont pas des traîtres.
Ils sont les héritiers de Jaurès.
Ils sont les héritiers de tous ceux qui, dans l’histoire, ont refusé la guerre comme fatalité, la haine comme horizon, et l’aveuglement comme méthode.
"Et s’il devait arriver que malgré tout, malgré nos efforts, malgré notre union, la guerre éclate, alors les responsabilités tomberaient sur ceux qui l’ont voulue et faite.
Le prolétariat, lui, n’en porterait pas la faute. Il aurait fait son devoir." - Jean Jaurès
Aujourd’hui encore, il faut faire son devoir.
Celui de résister à la propagande de guerre.
Celui de refuser l’escalade, de défendre la négociation, de protéger la paix.
Il est encore temps pour ne pas ouvrir  les portes de l'apocalypse.
La Paix est le plus important et le plus juste des combats, car comme le disait Jaurès : "Le courage, ce n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l’exaltation de l’homme, et ceci en est l’abdication. (...) Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques".

Terminons en chanson avec Jacques Brel : "Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?"


Kuzmanovic Georges
31/7/2025

La différence entre le bloc occidental et les BRICS résumée par un message de Trump :

Les États-Unis "punissent" l’Inde parce qu’elle commerce avec la Russie, l’Iran, la Chine et pour son appartenance aux BRICS.
Pourtant, aucun des pays des BRICS ne demande à l’Inde de cesser de commercer avec les États-Unis, malgré leurs différends avec ce pays.

Les BRICS défendent sincèrement l’échange, la coopération et un commerce mondial ouvert, malgré les éventuelles tensions entre eux.
- Les pays membres des BRICS ne s’imposent pas de sanctions mutuelles pour faire avancer leurs intérêts géopolitiques.
- Les BRICS ne prétendent pas être parfaits et n’exigent pas que les autres se conforment à leur modèle ; au contraire, ils respectent les différences, les cultures et les traditions de chacun, sans chercher à les transformer.
- Les BRICS pensent et agissent dans une perspective de temps long.

Le bloc occidental entretient un rapport paternaliste avec les anciennes colonies, ne montre aucun respect et ne peut s’empêcher d’adopter un ton moralisateur :
- Il privilégie la contrainte, les sanctions et les pressions.
- Il n’envisage les relations internationales qu’à travers le prisme de la soumission.
Dès qu’un pays refuse de se plier à ses exigences, les États-Unis organisent un coup d’État ou un changement de régime.
- Le bloc occidental se targue d’être le camp du "Bien", de la démocratie, des droits de l’homme et du commerce libre, tout en exigeant que les autres pays se conforment à son modèle.
C’est exactement ce que George W. Bush affirmait : "Vous êtes avec nous ou contre nous". Un niveau relationnel digne d’une cour de récréation.
- Tandis que le chef du bloc occidental, les États-Unis, impose un tribut à ses plus proches alliés européens — 15% de droits de douane pour les produits européens exportés vers les USA, contre 0% pour les produits américains vers l’Europe —, la Chine, première économie des BRICS, fait l’inverse avec l’Afrique :
0% de droits de douane pour les produits africains exportés vers la Chine, tandis que les produits chinois sont taxés à l’entrée des marchés africains.

Qui est réellement inclusif ?
Qui est vraiment dans la coopération et le développement harmonieux ?
D’après vous, quel modèle triomphera dans les années à venir ?

Voici maintenant la traduction du message pathétique et frustré de Trump :
"L'Inde peut bien faire ce qu'elle veut avec la Russie. Ils peuvent couler leurs économies mortes ensemble, ça m’est complètement égal. Nous avons fait très peu d’affaires avec l’Inde, leurs tarifs douaniers sont trop élevés, parmi les plus élevés au monde. De même, la Russie et les États-Unis ne font pratiquement aucun commerce ensemble. Gardons les choses ainsi. Et dites à Medvedev, l’ex-président raté de la Russie, qui croit encore qu’il est président, de faire attention à ce qu’il dit. Il entre sur un terrain très dangereux !"