-11/8/2025- L’Union européenne n’a aucun poids, ni sur l’Ukraine, ni sur aucun autre sujet international.
Les États-Unis ont remporté leur pari stratégique grâce à leur guerre par procuration en Ukraine :
- Séparer complètement et durablement la Russie de l’Union européenne, évitant ainsi le risque – assez improbable – de voir émerger un bloc européen géopolitique puissant, et provoquant surtout la ruine de l’industrie européenne, privée du gaz et des ressources bon marché de la Russie. Une part significative des industries européennes se délocalisera (c’est déjà en cours) aux États-Unis, renforçant ainsi leur réindustrialisation.
- Vassalisation encore plus avancée de l’UE. Le dernier « accord » (capitulation) de von der Leyen avec Trump en est une caricature.
- Renforcement de l’OTAN par l’intégration de la Suède et de la Finlande, et obligation pour les États européens de consacrer 5 % de leur PIB à la défense – principalement pour acheter du matériel militaire américain – renforçant encore la réindustrialisation des États-Unis.
- Récupération par les USA des avantages commerciaux que les Européens avaient avec la Russie.
Petit bémol : l’alliance stratégique Russie/Chine et le renforcement des BRICS – ils ne l’avaient pas vu venir. Trump tente de rattraper le coup, mais cela risque d’être compliqué.
Ah oui, l’Ukraine est ravagée : 1 million de morts, des millions de blessés, 8 à 9 millions de réfugiés, et elle sera dépecée pour devenir un État croupion, semi-mafieux, extrémiste et ingérable – un fardeau (très lourd) que l’UE devra traîner, une sorte de Kosovo géant. Mais bon… Who fucking cares ? Les omelettes, les œufs, tout ça.
La Russie a également réussi son pari :
- Revenir sur le devant de la scène internationale en tant que superpuissance.
- Bloquer l’extension de l’OTAN à l’Ukraine.
- Obtenir des conquêtes significatives en richesses minières et agricoles.
- Bâtir une économie souveraine grâce aux sanctions.
- Réorienter avec succès ses échanges commerciaux vers l’Asie et le reste du monde.
- Renforcer les BRICS et bâtir une alliance stratégique avec la Chine.
Moins positif : l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN, surtout dans la zone de la mer Baltique.
Un « État » ukrainien instable à ses frontières, que l’OTAN – et surtout le Royaume-Uni – pourra utiliser pour mener infiltrations et sabotages.
Bref, en Alaska, deux superpuissances vont discuter de l’avenir des relations internationales.
Les Européens, focalisés sur l’Ukraine – qui n’est qu’un outil de domination –, ignorent que ce dossier est secondaire dans les relations USA/Russie.
Comme lors des premières rencontres en Arabie saoudite après l’élection de Trump, l’Ukraine ne sera qu’un sujet périphérique.
Le Kremlin n’aurait jamais accepté une telle rencontre pour ne parler que d’Ukraine.
À mon avis, la surprise viendra d’abord d’annonces globales majeures.
L’Alaska est un lieu idéal pour aborder la question de l’Arctique et du partage des zones d’influence (coucou, le Groenland reste dans la ligne de mire des USA).
On pourrait avoir des déclarations sur le contrôle des armements et la prolifération nucléaire, avec peut-être le début d’un retour des traités type START et INF, Open Skies, et un retrait partiel des missiles de part et d’autre en Europe – voire un allègement de la présence américaine en Europe (ce qui serait logique après le dernier sommet de l’OTAN).
Tout cela serait salué par tous, et permettrait ensuite d’aborder le commerce mondial et la levée des sanctions.
Les Européens, vassalisé, affaiblis, dindons de la farce ne sont évidement pas conviés, n'ont pas leur mot à dire et subiront.
Étonnant que le Président de la République ne s’en rende pas compte – il fantasme un monde où lui, Merz, Starmer, von der Leyen et Zelensky auraient leur mot à dire, ce qui est littéralement une bouffonnerie.
- Vassalisation encore plus avancée de l’UE. Le dernier « accord » (capitulation) de von der Leyen avec Trump en est une caricature.
- Renforcement de l’OTAN par l’intégration de la Suède et de la Finlande, et obligation pour les États européens de consacrer 5 % de leur PIB à la défense – principalement pour acheter du matériel militaire américain – renforçant encore la réindustrialisation des États-Unis.
- Récupération par les USA des avantages commerciaux que les Européens avaient avec la Russie.
Petit bémol : l’alliance stratégique Russie/Chine et le renforcement des BRICS – ils ne l’avaient pas vu venir. Trump tente de rattraper le coup, mais cela risque d’être compliqué.
Ah oui, l’Ukraine est ravagée : 1 million de morts, des millions de blessés, 8 à 9 millions de réfugiés, et elle sera dépecée pour devenir un État croupion, semi-mafieux, extrémiste et ingérable – un fardeau (très lourd) que l’UE devra traîner, une sorte de Kosovo géant. Mais bon… Who fucking cares ? Les omelettes, les œufs, tout ça.
La Russie a également réussi son pari :
- Revenir sur le devant de la scène internationale en tant que superpuissance.
- Bloquer l’extension de l’OTAN à l’Ukraine.
- Obtenir des conquêtes significatives en richesses minières et agricoles.
- Bâtir une économie souveraine grâce aux sanctions.
- Réorienter avec succès ses échanges commerciaux vers l’Asie et le reste du monde.
- Renforcer les BRICS et bâtir une alliance stratégique avec la Chine.
Moins positif : l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN, surtout dans la zone de la mer Baltique.
Un « État » ukrainien instable à ses frontières, que l’OTAN – et surtout le Royaume-Uni – pourra utiliser pour mener infiltrations et sabotages.
Bref, en Alaska, deux superpuissances vont discuter de l’avenir des relations internationales.
Les Européens, focalisés sur l’Ukraine – qui n’est qu’un outil de domination –, ignorent que ce dossier est secondaire dans les relations USA/Russie.
Comme lors des premières rencontres en Arabie saoudite après l’élection de Trump, l’Ukraine ne sera qu’un sujet périphérique.
Le Kremlin n’aurait jamais accepté une telle rencontre pour ne parler que d’Ukraine.
À mon avis, la surprise viendra d’abord d’annonces globales majeures.
L’Alaska est un lieu idéal pour aborder la question de l’Arctique et du partage des zones d’influence (coucou, le Groenland reste dans la ligne de mire des USA).
On pourrait avoir des déclarations sur le contrôle des armements et la prolifération nucléaire, avec peut-être le début d’un retour des traités type START et INF, Open Skies, et un retrait partiel des missiles de part et d’autre en Europe – voire un allègement de la présence américaine en Europe (ce qui serait logique après le dernier sommet de l’OTAN).
Tout cela serait salué par tous, et permettrait ensuite d’aborder le commerce mondial et la levée des sanctions.
Les Européens, vassalisé, affaiblis, dindons de la farce ne sont évidement pas conviés, n'ont pas leur mot à dire et subiront.
Étonnant que le Président de la République ne s’en rende pas compte – il fantasme un monde où lui, Merz, Starmer, von der Leyen et Zelensky auraient leur mot à dire, ce qui est littéralement une bouffonnerie.