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18 juin 2025

MoneyRadar
17/6/2025

Corruption massive en Europe : la vérité éclate enfin...

Cliquer sur l'image (vidéo de 14min 39s) ↴

Face à une crise économique persistante, l'Europe cache un secret inavouable : un système de corruption qui engloutit des centaines de milliards d'euros par an. Comment l'Union européenne, jadis modèle de démocratie, est-elle devenue le terrain de jeu d'une élite corrompue ? Contrats secrets négociés par SMS, députés fantômes, 50.000 lobbyistes qui achètent les lois au plus offrant - découvrez la mécanique parfaitement huilée qui transforme vos impôts en rentes privées.

19 mai 2025

Jacques Cotta

-16/5/2025- L'Union Européenne a plus de 70 ans d'histoire, mais quel est son avenir ? Du traité de Rome, en 1958, à Maastricht, en 1992 ; de 1983, le tournant de la rigueur de Mitterrand, à 2005, le rejet du traité constitutionnel européen, sans oublier l'adoption du traité de Lisbonne, en 2007, par les députés et sénateurs contre le vote des Français, l'Union Européenne s'est affirmée comme une construction politique et économique étrangère aux peuples d'Europe...

Vidéo de 9 min 8 s ↴

15 mai 2025

Kuzmanovic Georges
15/5/2025

L’Union européenne ? C’est la corruption en cols blancs et la mort de la démocratie sous vernis technocratique.

Quant à Ursula von der Leyen, elle en est le sourire glacial, celui de l’Empire du Mensonge.
Pfizergate : le Tribunal de l’UE reconnaît que la Commission "aurait dû" publier les SMS échangés entre Ursula et Albert Bourla, patron de Pfizer.
Mais – ô surprise – ces SMS se sont volatilisés. Disparus. Pschitt.
Un trou noir administratif ?
Non, une vieille habitude.
Rappel : alors ministre de la Défense en Allemagne, von der Leyen, déjà, avait effacé des SMS liés à des contrats d’armement.
Une pionnière du nettoyage numérique, du "droit à l'oubli".
À ce stade, c’est de l’art.
La Commission européenne a menti. Délibérément. À la justice. Au Parlement. Aux journalistes.
Mais à Bruxelles, on ne ment pas, on « communique ».
Et les « valeurs européennes » ? Un outil de chantage pour les autres. À domicile, on préfère la magouille et le mépris démocratique.
Et maintenant ? RIEN. Nada. Nichts.
Aucune conséquence. Normal : la Commission est une structure sans contre-pouvoir réel. Elle ne rend de comptes à personne.
Macron, Merz, et tous les Glucksmann donneurs de leçons n'exigeront rien !
Les européistes sont trop occupés à dynamiter les États-nations.
Priorité : faire peur aux peuples avec une guerre improbable contre la Russie.
Pain, jeux, panique.
Et Ursula ? Parfaite pour le job.
Elle coche toutes les cases : docile à l’oligarchie, menteuse professionnelle, et toujours souriante.
Le visage idéal de l’Empire du Mensonge.
Vous avez vu les titres de la presse domestiquée ? Le mot du jour : « épinglée ».
Von der Leyen a été « épinglée ».
Comme un papillon dans une boîte. Charmant.
On dirait qu’elle a piqué un biscuit sans permission. Elle n’a pas violé les principes démocratiques de toute une institution, non : elle a juste été « épinglée ».
Circulez.
Il n’y aura AUCUNE conséquence.
Et c’est à chaque citoyen honnête de se demander : est-ce cela, l’Europe qu’il veut ?
Une Union de l’impunité, gouvernée par des marionnettes au service des lobbys, et des journalistes qui trouvent que « épinglée », c’est déjà bien assez fort ?

24 avril 2025

Yann Bizien

-24/4/2025- La Commission européenne veut donc nous imposer un contrôle technique obligatoire tous les ans pour les véhicules de plus de dix ans.
Après les ZFE, ils nous sortent une nouvelle dinguerie.
Les déconnectés de Bruxelles, pro von der Leyen et pro Macron, veulent harceler et broyer les classes populaires.
Ils entendent « emmerder » le plus grand nombre d'usagers pour quelques cas extrêmement marginaux.
C’est bien soviétique. Comme si tout un chacun n’était pas soucieux de sa propre sécurité.
Lamentable. Pourquoi ce sujet n'est-il pas du ressort des nations ? Encore un transfert de compétences, donc de souveraineté.
Je propose un contrôle technique populaire pour Mme von der Leyen. Pas sûr qu'elle puisse être remise rapidement en circulation.

23 avril 2025

Yann Bizien

-23/4/2025- Voilà l'Europe progressiste d'Ursula von der Leyen et d'Emmanuel Macron : elle use et abuse du pouvoir de l'argent et des subventions pour sauvegarder son pouvoir, pour garantir son exclusivité, pour imposer sa domination, pour affaiblir ses opposants et pour favoriser ses courtisans.

2 avril 2025

Vincent Verschoore


-2/4/2025- La députée européenne Christine Anderson, issue de l'AFD (20,8% aux dernières législatives allemandes, mais exclue de la coalition gouvernementale), fustige l'arrogance de l'EuroSoviet et ses "misanthropes mondialistes" imposant aux populations un "pouvoir puant".
L'AFD, qui était à l'origine une fronde menée par des intellectuels issus du parti conservateur majoritaire CDU (celui de Merkel et de l'actuel Mertz) contre l'euro, est aujourd'hui résolument opposée à la toute puissance de la technocratie européenne, tout en reprenant les classiques de l'extrême droite contre l'immigration de masse et l'islamisation de l'Europe.
Anderson partage également une critique forte de la manipulation de masse visant à persuader que la Russie s'apprête à envahir l'Europe (après avoir mis trois ans pour conquérir 200 km en Ukraine), une tactique dont l'objectif est de détruire encore plus toute notion de démocratie au nom de l'urgence de guerre.
Comme pour le Covid, plus c'est gros plus ça passe, mais le risque est ici que la provocation permanente de l'EuroSoviet pourrait avoir des conséquences "justifiant" une forme d'état d'urgence, et c'est sans doute sur quoi comptent von der Leyen, Macron, Starmer et Cie.

EUROPE : BIDOUILLAGES ÉLECTORAUX

Jean-Claude Delhez

-2/4/2025- Connaissez-vous l'entrefilet ? C'est un petit article de journal, quelques lignes seulement, exilé loin, en bas de page. Il contient une information secondaire, d'un médiocre intérêt, qu'on ne souhaite pas développer. C'est donc au sein d'un entrefilet que j'ai trouvé la nouvelle suivante : « Le parlement estonien a donné hier son feu vert à un projet interdisant aux citoyens non-européens de participer aux élections locales, une mesure qui vise en particulier la forte minorité russe ». Ce projet entend retirer le droit de vote à 80.000 habitants de nationalité russe.
Que font ces Russes en Estonie ? C'est le moment d'éclairer une situation que tout le monde ne maîtrise pas. L'Estonie est un État balte, au même titre que la Lettonie et la Lituanie. Ces trois petits pays du nord-est de l'Europe bordent la mer Baltique (d'où leur nom) et sont frontaliers de la Russie. Ils sont membres de l'Union européenne comme de l'OTAN. Dans chacun de ces pays vit une nombreuse minorité russophone : plus d'un million de personnes au total. Certains de ces Russes vivent là depuis toujours, à la frontière avec la Russie, d'autres sont venus à l'époque de l'Union soviétique puisque les pays baltes faisaient partie de l'URSS jusqu'en 1991.
Parmi ces russophones, certains ont la nationalité balte, d'autres sont demeurés russes. Ce sont ces derniers que l'Estonie veut exclure des élections locales (sachant qu'ils sont déjà exclus des autres scrutins). Cette mesure succède à une autre, prise l'an dernier, dans le pays voisin, la Lettonie. En 2024, la Lettonie a imposé à ses habitants russophones un examen de langue lettone. Qui ne le réussit pas est menacé d'être expulsé de chez lui et envoyé en Russie.
Il est à noter que les minorités russophones des États baltes n'ont jamais créé de problèmes dans leurs pays respectifs. Il est à noter aussi que l'écrasante majorité de ces gens sont natifs des États baltes, n'ont jamais vécu ailleurs, y ont leur travail, leur famille et, pour une partie d'entre eux, peuplent depuis toujours les régions orientales de ces États.
Nous voici en présence de pays de l'Union européenne qui adoptent des mesures discriminatoires à l'encontre d'un pan important de leur population, en sorte de leur ôter leurs droits politiques ou de les chasser de chez eux. Pourquoi ? Parce que le russe est leur langue maternelle.
C'est un exemple parmi d'autres des manœuvres européennes à l'encontre des droits politiques des populations, sous ce même prétexte de russophobie. Ainsi l'Europe a-t-elle soutenu dernièrement l'élection présidentielle en Moldavie qui a permis, de justesse, la victoire de la candidate pro-européenne. Comment ce résultat a-t-il été possible ? En empêchant la grande majorité des citoyens moldaves résidant en Russie (plusieurs centaines de milliers) de voter. L'hiver dernier, l'Union européenne a fait pression pendant des mois sur la Géorgie, en vue de faire tomber le gouvernement de ce pays du Caucase Pourquoi ? Parce que Bruxelles jugeait ce gouvernement trop favorable à la Russie. Elle n'en est pas à son coup d'essai. L'un d'entre vous a relayé, il y a quelques jours, un article intéressant sur les opérations spéciales dans cette région. Parmi elles, l'emploi de la Géorgie, il y a pas mal d'années, par l'Occident, comme pays de transit pour livrer secrètement des armes jusqu'en Tchétchénie, afin d'y alimenter la guerre contre la Russie. Un autre d'entre vous s'est exprimé dernièrement sur un autre pays de l'est de l'Europe, la Roumanie, expliquant que la France s'immiscait dans les élections locales en intervenant auprès de la cour constitutionnelle roumaine.
J'attire votre attention sur un dernier point. Les médias occidentaux regorgent de discours affirmant, depuis plusieurs années, la manipulation des élections européennes par la Russie. Jusqu'ici, malgré ce flot d'informations, je n'ai jamais vu comment se concrétisait cette supposée influence russe sur les élections, sur la constitution des pouvoirs politiques en Europe (qui sont plus russophobes les uns que les autres). Dans le même temps, les manipulations électorales européennes dans l'est du continent sont tenues sous silence ou réduites à l'entrefilet.

28 mars 2025

LES CORROMPUS À L'EUROPE

Jean-Claude Delhez

-28/3/2025- La Justice belge vient d'ouvrir une enquête pour soupçons de corruption sur une quinzaine de députés du parlement européen. Ils auraient perçu des pots-de-vin de la société chinoise Huawei. Cette affaire fait suite à une autre enquête, plus ancienne, le Qatargate, impliquant là aussi des députés européens, au profit de l'émirat du Qatar cette fois.
Et c'est juste le moment que choisit la commission européenne pour augmenter ses salaires. Selon le journal allemand Bild, c'est la 7e fois depuis 3 ans que les salaires de la commission sont majorés. Ce qui porte la rémunération de la présidente de la commission, Ursula von der Leyen, à 35.000 euros mensuels, et celle de chacun des commissaires à 28.000 euros.
Parmi ces commissaires, un nom que j'ai déjà évoqué et qui permet de comprendre la logique de nomination de ces gens. Stéphane Séjourné est militant du parti d'Emmanuel Macron et conjoint pacsé de Gabriel Attal pendant 5 ans. C'est ainsi qu'il devient ministre des Affaires étrangères françaises, dans le gouvernement Attal, pendant 8 mois de l'année 2024. Une fonction dans laquelle il est totalement transparent, sauf à exhiber ses lacunes en langue maternelle. Puis, il y a quelques mois, Macron le case comme l'unique Français dans la nouvelle commission européenne, la commission von der Leyen 2. Qu'y fait-il ? Commissaire à l'industrie et aux PME. Quel rapport avec les Affaires étrangères ? Aucun.
Ce cas, parmi d'autres, illustre l'une des principales raisons d'être des partis politiques : offrir à leurs membres de faire carrière aux frais du contribuable. L'Europe a d'ailleurs eu longtemps la réputation d'être l'endroit où il ne se passait pas grand-chose et où les partis politiques nationaux pouvaient recaser un certain nombre des leurs afin qu'ils y bénéficient de salaires plantureux. Vous noterez en passant que ces mêmes partis, notamment celui de M. Séjourné, aiment à stigmatiser les assistés, les pauvres qui bénéficient d'aides publiques. Alors qu'eux-mêmes vivent des impôts des citoyens, sur base de compétences qu'on peine à discerner, et à un niveau de richesse et d'avantages en tous genres incomparable.
Vous noterez aussi que les membres de la commission européenne ne sont pas élus. Ils sont nommés. Nommés par les pouvoirs politiques de leurs pays, au terme de discrètes négociations de boutiquiers. C'est un exécutif non élu, qui travaille dans une certaine opacité, et sous l'influence d'une armée de lobbyistes, ce qui a déjà donné lieu à divers scandales.
Les seuls qui sont élus sont les députés. Ce qui n'a aucun intérêt, pour 3 raisons. 1/ Ils ont très peu de pouvoir. 2/ L'élection est une mascarade, l'électeur ne comprenant même pas le mode de fonctionnement de l'institution. 3/ Les deux grands partis de gouvernement européens (droite et gauche) y forment une coalition indéboulonnable en sorte qu'il n'y pas d'alternance, ce qui est malsain par nature.
Les décisions, elles, se prennent au Conseil des ministres et à la commission. Commission où Ursula von der Leyen a été reconduite au terme d'un premier mandat. Pourtant, le bilan de cette dame est loin de lui être favorable. Et des soupçons de corruption pèsent également sur elle. Il y a notamment l'affaire Pfizer, c'est-à-dire les conditions obscures de l'attribution d'un contrat de vaccins anti-covid à l'entreprise pharmaceutique américaine. Il y a aussi l'affaire McKinsey. Avant d'être présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen fut ministre de la Défense en Allemagne. Comme d'autres politiciens en France, en Belgique et ailleurs, von der Leyen a attribué d'onéreux contrats de conseils à la société américaine McKinsey. Une enquête journalistique, en France, a montré comment cette société poussait des politiciens (Macron, en l'occurrence) vers le pouvoir pour en retirer ensuite des avantages financiers. Or, dans le cas d'Ursula von der Leyen, circonstances aggravantes, il se trouve qu'elle était auparavant consultante chez... McKinsey. Et où travaille aujourd'hui son fils ainé, David ? Chez McKinsey aussi.

21 mars 2025

EUROPA, L'HÔTEL DES FANTASMES FATALS

Gabriel Nerciat

- 21/3/2025 - Pendant que Macron et ses zélateurs médiatiques appointés (la palme de la flagornerie et de la prostitution publique revient une fois de plus à l'odieux et vieux barbon Franz-Olivier Giesbert, lire son dernier édito du Point) vaticinent emphatiquement autour de l'improbable et impuissante défense européenne, l'impératrice Ursula, elle, se couche séance tenante et sans faire trop de manières devant les menaces protectionnistes de Trump.
Les européistes ne changeront jamais : propriétaires d'un fantasme à l'ombre duquel ils entendaient continuer à faire prospérer quelques grandes firmes exportatrices allemandes, néerlandaises ou suédoises (souvent propriétés de fonds d'investissement anglo-saxons), pour rien au monde ils n'accepteraient de renoncer ouvertement à ce fantasme sous prétexte d'avoir à répondre des contraintes trop réelles nées de son inexistence.
La division des tâches est donc bien assumée : Macron, éternel adolescent vantard et incompétent, parade sous les lumières en expliquant qu'il va recréer la Grande Armée de Napoléon en partance pour Moscou et étendre (sans que personne lui ait rien demandé) la protection nucléaire française à la Pologne et aux pays baltes, pendant que la présidente du Conseil des ministres italien négocie des achats d'avions de combat F-35 inutilisables sans l'aval de leurs concepteurs américains et que le futur chancelier allemand fait discrètement pression sur sa compatriote CDU à la tête de la Commission de Bruxelles pour ne surtout pas entrer dans un cycle de ripostes commerciales protectionnistes avec les États-Unis.
Pendant ce temps-là, Trump les a prévenus : les futurs missiles Patriot de Zelensky, il faudra dorénavant les prendre dans les arsenaux européens. L'Amérique a autre chose à faire.
Il a raison : c'est ça, la solidarité européenne et l'Europe-puissance, non ? Se prendre en charge comme des grands ?
"L'Empire européen est en train de naître à Kiev", nous disent les dupes et les imbéciles patentés qui ont omis de garnir leurs bibliothèques faméliques avec les oeuvres complètes de Jean Monnet (il y a trente ans, c'était à Sarajevo qu'elle devait naître, je crois me rappeler).
On a envie de leur dire : "Pendant qu'elle naît à Kiev, votre Europe sans substance est en train d'avorter à Bruxelles. Cessez donc de faire du bruit, faites-vous oublier un moment puisque plus personne ne compte sur vous, et laissez le Kremlin et la Maison Blanche décider en toute quiétude de ce que vous allez devenir."
Pour le reste, il semble que la Montagne magique de Thomas Mann et son sanatorium crépusculaire suspendu au-dessus des futurs holocaustes nous ressemblent bien plus que le monde d'hier de Stefan Zweig ou la "nation européenne" de Julien Benda.

17 mars 2025

Patrice Huiban
16/3/2025

L’UE actuelle, suscitant de plus en plus la méfiance des peuples des États membres, se transforme pas à pas en URSS 3.0

- Une Commission en roue libre et sans légitimité démocratique qui veut décider de tout comme le Politburo.
- Un parlement sans initiative législative, simple chambre d’enregistrement comme le Soviet Suprême.
- Bruxelles combat les identités nationales pour créer ex nihilo et aux forceps un homme européen à l’image de l’Homo sovieticus.
- Toute tentative d’émancipation est réprimée, non pas par la force militaire – ouf, on n’a pas (encore ?) d’armée fédérale –, mais par la pression financière et l’arme juridique.
- Les principales personnalités dissidentes ne sont pas envoyées dans des goulags ou dans des hôpitaux psychiatriques, mais font l’objet de campagnes massives de dénigrement pour tenter de les marginaliser et de les condamner à une mort sociale.
- Les fédéralistes constituent une menace mortelle pour la coopération et la solidarité européennes. En voulant tout décider à Bruxelles, foulant aux pieds le principe de subsidiarité et transformant les gouvernements élus démocratiquement en boîtes aux lettres, ils vont entraîner l’implosion de l’Union comme l’URSS. Peut-être un passage obligé pour refonder une Europe pérenne, soit une Europe des nations qui se focalise sur quelques sujets d’intérêt commun : zone économique, IA, numérique, spatial et industrie de défense. En gros, garder la copropriété et virer le syndic !

14 mars 2025

Thierry Mariani alerte les Français : le sort de Dodik en République serbe et celui de Georgescu peuvent devenir le nôtre

« Ces scandales sont trop graves », rappelle le député européen, un des derniers représentants d’une longue tradition française, désormais révolue, d’alliance avec la Russie et la Serbie.
« Je vais vous dire d'où vient toute cette folie soudaine : ici, ils ont peur. L'Union européenne est en réalité toute nue depuis l’élection de Trump. »
Mais malgré Trump, l’Union européenne et les néoconservateurs ont toujours la main sur les instances internationales, rappelle-t-il.
« Désormais l’UE n'a plus que le bâton pour exister. Alors, les bureaucrates cognent, ils censurent et piétinent la démocratie sous les habits de la vertu. L’UE ne veut pas des peuples libres, elle veut des sujets dociles. »
« République Serbe, Roumanie, Géorgie, il est temps que la liste s'arrête. »
« Il n’y a plus de Bosnie-Herzégovine» : le président de la République serbe de Bosnie, condamné à un an de prison et 6 ans d’inéligibilité, refuse le coup d’État de Bruxelles. »
Kompromat

13 mars 2025

Christian Dubuis Santini

- 13/3/2025 - Ne pas confondre l’Europe dont la Russie est une composante historique (et pas des moindres) avec l’Union Européenne qui est une machinerie bureautechnocratique au service d’intérêts privés – essentiellement américains – visant à l’exploitation des ressources européennes.

9 mars 2025

Derniers remugles de la dictature européenne

Anne-Sophie Chazaud

- 10/3/2025 - Les temps que nous vivons se caractérisent par une sorte de contraction événementielle dans laquelle la dimension temporelle semble s'accélérer ou se remplir, une densité inédite ainsi que des convulsions qui peuvent être effrayantes ou enthousiasmantes selon le regard qu'on leur porte.
Il s'agit des convulsions d'agonie du Vieux Monde ainsi que des convulsions de naissance du Nouveau, qui se croisent sous nos yeux et semblent aller dans tous les sens, alors que leur analyse lucide est relativement claire (et pour ma part me réjouit).
Depuis la révolution conservatrice et populaire historique voulue par le peuple américain, le spectacle du naufrage pathétique et suicidaire de l'Union Européenne et tout particulièrement de la France, – en raison de la psychologie tordue de la Macronie, d'un niveau extrêmement préoccupant de corruption des institutions républicaines mais également de torpeur du peuple lui-même, manifestement accoutumé telle la grenouille dans la marmite d'eau de plus en plus chaude et qui finit ébouillantée sans réagir, à se faire confisquer méticuleusement tout son être –, ce spectacle donc n'en finit plus de s'exhiber de manière tout à fait répugnante.
Le show de supermarché offert par la Macronie et ses alliés est à ce titre l'une des choses les plus hideuses et repoussantes qu'il ait jamais été donné de voir : des personnages insignifiants, médiocres, stupides, souvent incultes, physiquement incapables et moralement défaillants appellent à la guerre avec autant de légèreté que des bonimenteurs de Grands Boulevards vendant un décapsuleur magique ou un pèle-légumes, sachant que le cas échéant, si guerre réelle il y avait, les conseilleurs ne sont évidemment comme d'habitude pas les payeurs et ceux qui causent ne sont pas ceux qui font : de même qu'ils ont grassement nourri le monde entier avec l'argent des autres (raison pour laquelle ils haïssent le DOGE Musk qui siffle la fin de la récré et nettoie les écuries d'Augias), ils envisagent sans difficulté d'aller défendre les frontières d'autres pays (quand ils ont délibérément détruit celles de leur propre pays) avec le sang des enfants des autres : "quoi qu'il en coûte" du sang des enfants qu'ils n'ont pas ou qu'ils se sont gardé d'éduquer de manière à en faire des soldats valeureux. Pour cela, ils comptent naturellement sur le sang des patriotes sur lesquels ils auront passé des décennies à cracher en les traitant de fascistes et en les empêchant de défendre leur propre pays.
Ils ont méticuleusement dépecé la France, ils ont méthodiquement bradé toutes les ressources économiques du pays, privées et publiques, ils ont absolument tout détruit, ils ont laissé ce pays se transformer en narco-État où des gangs règnent sur une bonne partie du territoire avec leur complicité objective, ils ont tiers-mondisé la France, ils l'ont ruinée, ils ont détruit TOUT ce qui fonctionnait, plus aucun service public ne peut fonctionner correctement en raison de leur nullité tandis que leur instinct de prédation les a également conduits à ruiner le secteur concurrentiel national qu'ils ont vendu à la découpe selon leurs intérêts douteux.
Et à présent, tels des poulets sans tête depuis la déroute de la momie Biden (incarnant à merveille la décomposition de l'État profond US), ils découvrent de nouveaux mots, comme "souveraineté", comme "nation", comme "patriotisme", et ils essaient de faire accroire aux masses captives de médias propagandistes et dégénérés que le danger n'est pas ce qu'ils ont causé et que subissent les gens jour après jour, l'insécurité endémique, la ruine, la paupérisation, la faillite et la corruption, non, le danger ce sont les conflits limitrophes entre slaves pour lesquels ils n'auraient pas le moindre scrupule à envoyer mourir nos jeunes patriotes, (enfin, ceux qui n'auraient pas été préalablement embastillés pour mal-pensance idéologique ou plantés et égorgés par des couteaux ou des machettes allogènes...).
L'Union Européenne, dans ce paysage convulsionnaire, est parvenue au stade ultime de sa dégénérescence totalitaire. Celle que nous annonçons et dénonçons sans relâche depuis des années et qui en constitue l'essence-même (puisqu'il semble qu'à ses yeux seul le régime de Kiev ait droit aux honneurs du patriotisme et du combat souverainiste).
L'Union européenne est actuellement une sorte de métastase de l'État profond (elle en était jusqu'alors une émanation).
Cette chose dictatoriale et totalitaire annule les élections et entrave la démocratie ainsi que les libertés lorsque les peuples européens ne se plient pas à sa folie corrompue.
Elle tord les mots, les détourne, les inverse, elle appelle liberté la servitude, elle appelle souveraineté la soumission, elle appelle guerre la paix, elle soutient des islamistes qu'elle qualifie d'inclusifs en Syrie et ment sur ses responsabilités dans les massacres perpétrés par ces islamistes qu'elle a armés, elle s'invente des ennemis parce qu'elle n'a pas d'essence propre autre que mensongère, -tout comme les USA néo-cons arguaient de l'existence d'armes de destruction massive en Irak-, elle invente à présent une pseudo-menace russe sur l'Europe qui n'est autre en réalité que le spectacle du champ de ruines en lequel elle a transformé les peuples européens. Tel le pervers narcissique, l'Union Européenne et tout particulièrement son bras macronien ne sait plus tien faire d'autre qu'accuser le monde entier de ses propres turpitudes. Elle hait les Chinois, elle hait les Russes, elle hait les Américains, elle méprise les Indiens. Le mensonge, la perversion, la corruption, la drogue, la dégénérescence morale et physique, la haine profonde de ce qui fait l'essence-même des peuples européens, voilà de quoi l'Union européenne est le nom.
À ce titre, ce qui se passe aujourd'hui en Roumanie représente un moment de bascule capitale : soit le peuple roumain, soutenu par tous les patriotes européens, parvient à faire enfin plier la dictature européiste, laquelle vient purement et simplement d'opérer un coup d'État contre le peuple roumain pour des motifs fantasmagoriques (et la répression sera terrible, nous le savons déjà), soit la dictature va prendre des proportions et un essor nouveaux pour aussi longtemps que durera la fin de vie de la métastase qu'elle incarne.
Dans tous les cas, il est évident qu'elle finira par crever, comme toutes les dictatures, la question étant de savoir dans combien de temps.
L'Europe et ses peuples sont à un tournant. Soit ils vont pouvoir embrasser la formidable révolution mondiale en cours, et reprendre leur destin en main, soit ils vont s'enfoncer pour quelques temps encore et plus durement dans une agonie interminable où les porteurs de cette dégénérescence useront de TOUS les moyens pour se survivre à eux-mêmes (politiquement).

3 mars 2025

POURQUOI LES DIRIGEANTS EUROPÉENS S’OPPOSENT MAJORITAIREMENT À LA PAIX EN UKRAINE ?

Marc Amblard

- 3/3/2025 - Nous sommes nombreux à nous interroger sur les raisons qui poussent l’Union européenne à rejeter les négociations russo-ukrainiennes et partant, à éviter les solutions d'apaisement, à commencer par celles proposées Outre-Atlantique.
Pour faire court et simple, on peut exposer trois raisons majeures.
Raison 1 – Le bouc émissaire
Les politiciens imputeront toujours leurs échecs à une autre entité ou à une autre personne. L’UE va s’effondrer, et ils le savent. La guerre servira de diversion pour qu’ils puissent blâmer la Russie.
Raison 2 – La conservation du pouvoir
L’expérience montre qu’en période de conflit, les dirigeants en place ont plus de chance d’être réélus. D’une part, parce que la présence d’un ennemi désigné tend à mobiliser les électeurs autour d’une figure d’autorité et d’autre part, ils sont moins enclins au changement considérant que cela pourrait amplifier les difficultés. Selon le degré de gravité, on peut même imaginer un état d’urgence qui permettrait de reporter les élections.
Raison 3 – L’attrait du billet vert
L’industrie de l’armement, principalement américaine, a besoin de guerres pour maintenir son chiffre d’affaires et les cours de bourses. À titre d’exemple, le chiffre d’affaires de la plus grande compagnie, Lockheed Martin (US) s’élevait à plus de 61 Milliards en 2023. À l’instar du lobby pharmaceutique, des budgets très importants sont alloués aux responsables politiques pour promouvoir les décisions bellicistes. Ce commerce de l’influence peut prendre différentes formes : missions d’audit lucratives, pantouflage (post mandat), conférences hautement rémunérées, avances sur droits d’auteur (ouvrages à publier…), souscription d'actions à terme… Sans compter qu'une guerre est une excellente façon de blanchir de l'argent sale.
Il existe bien sûr d’autres raisons dont certaines peuvent être légitimes. Cependant, ces trois-là sont suffisamment connues et répandues pour ne pas les ignorer. La porosité entre le monde politique et le monde des affaires n’a malheureusement cessé de s’accroître ces dernières années.

27 février 2025

Marc Amblard

- 26/2/2025 - Cette vieille facho, présidente de la grosse Commission, s'est fendue hier d'une diatribe à vomir.
Je vous la fais courte :
La liberté d’expression (qu'elle nomme désinformation) n'est rien d'autre qu'un "virus" et la censure agit comme un "vaccin" pour l’empêcher de nuire.
Il faut dire qu'elle en connaît un rayon en vaccin...
Bref, on voudrait pousser les gens à détester l'Europe qu'on ne s'y prendrait pas mieux.

18 février 2025

LES CAVES SE REBIFFENT

Gabriel Nerciat

- 18/2/2025 - Pendant que le sort du monde se joue dans les grands hôtels de Riyad entre les émissaires de Poutine et de Trump, les nains délaissés du Vieux Continent ont décidé de prendre le thé ensemble chez la marquise de Pompadour, pour discuter en langue anglaise des avanies du temps et de leurs malheurs communs.
Parce qu'ils ne sont pas contents du tout, les gnomes, sachez-le.
Le président des Etats-Unis vient de les congédier de façon encore plus rapide et brutale qu'il n'a fait avec les hauts fonctionnaires libéraux des grandes bureaucraties fédérales de son pays.
"Nous ne sommes quand même pas des domestiques ni des laquais !", a protesté le Premier ministre de Suède, dont personne n'arrive jamais à se rappeler du nom.
Si j'étais Madame Brigitte Macron, qui a connu son jeune époux alors qu'elle lui donnait des cours de théâtre, je suggérerais de monter dans le salon Murat une adaptation théâtrale des Bonnes de Jean Genet, où le Banquier Président serait travesti en Claire Papin et Starmer en Solange. Ursula von der Leyen quant à elle jouerait Madame travestie en Trump, qui aurait rendez-vous avec Poutine à la fin de la pièce. Ce serait bien ; Le Masque et la Plume adorerait, surtout si Thomas Jolly assure la mise en scène.
Mais finalement, non. Les caves veulent bien se rebiffer contre le Maître qui les a humiliés, mais ils ne savent pas comment faire. Il faut dire qu'ils n'ont pas l'habitude.
Dire que Poutine est méchant, ils l'ont déjà répété à maintes reprises. Mais s'il y a un autre méchant là où ils avaient la certitude de voir un gentil, ils en perdent tous leurs moyens.
Macron, comme toujours, a eu une idée géniale, qui a enthousiasmé le pâle Keir Starmer, si dur à dérider : envoyer quelques milliers de soldats de l'OTAN en Ukraine, afin de garantir le respect d'un futur accord de cessez-le-feu pour lequel ils ne seront pas consultés.
Des soldats français et britanniques dans le rôle de Casques bleus vaguement tolérés par les Américains : voilà qui est bien de nature à poser la future indépendance stratégique de l'Europe-Puissance !
Même Tusk, l'apprenti-dictateur polonais, leur a signifié que ce n'était pas sérieux.
D'autant que des soldats qui entendent se faire respecter ont pour mission de combattre un ennemi clairement identifié, et pas de se laisser éventuellement entraîner dans une guerre extérieure dont ils ne sont pas capables de maîtriser les acteurs (on dirait que les Polonais connaissent bien le genre de roueries crapuleuses dont les nationalistes ukrainiens sont capables).
Le chancelier allemand bientôt sur le départ et Madame Meloni ont bissé. Le Premier ministre espagnol a ajouté : "Faire la guerre, ce n'est pas bien ; c'est pire que de tuer un taureau. Si Franco était mortel, alors Poutine le sera aussi. Il suffit d'attendre".
Là-dessus, Nemo, le chien des Macron, a mordu l'un des mollets de Madame von der Leyen, qui réclamait plus de budget européen pour la Défense afin d'acheter des avions de combat aux Américains (l'indépendance de l'Europe, hein, toujours, le grand aggiornamento de la puissance paneuropéenne).
"Ce chien est un sale souverainiste !", a-t-elle hurlé.
- Je vais le punir, a dit Macron, mais Brigitte s'est interposée en lançant à Ursula : "Vieille s.lope saxonne, tu peux insulter mon mari mais sûrement pas mon chien !".
On raconte qu'il y a eu des crêpages de chignon.
Le Banquier Président ne savait plus trop quoi faire. Il a demandé à Bruno-Roger Petit de lui apporter une boisson gazeuse.
"Il y a trop de bulles ; ça va se boire difficilement", a-t-il affirmé en guise de conclusion, quand Nemo toutefois a cessé d'aboyer.
Ensuite on a raconté quelques blagues belges qui n'entendaient pas être drôles, et puis la réunion s'est terminée, dans une ambiance un peu triste.
Pour que la journée ne soit pas totalement perdue, Macron s'est précipité devant les caméras pour embrasser Giorgia Meloni, en la suppliant de bien vouloir présenter ses amitiés à Donald Trump.
Même si elle le méprise, la dirigeante italienne s'est laissée faire.
Les femmes de la péninsule ne sont pas trop farouches ; c'est toujours ça de pris.

17 février 2025

Europe : les giroflées à cinq pétales de JD Vance

H16

- 17/2/2025 - Saperlipopette, la semaine passée a marqué un véritable tournant en matière de géopolitique, avec crissements de pneus, gyrophares et pétarades motorisées particulièrement bruyantes.

Il suffit pour s’en convaincre de récolter les réactions des uns et des autres dans une presse à la limite de l’apoplexie depuis le dernier discours du vice-président américain Vance et l’appel téléphonique de Trump à Poutine : l’étendue des dégâts idéologiques est assurément grande, et l’onde de choc n’a pas encore fini de se déplacer dans les différents milieux politiques et diplomatiques européens.


En première analyse, on se doit de noter que les dirigeants européens réagissent quasi-unanimement aux changements géopolitiques introduit par l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche : ils sont, à peu de chose près, livides et outrés qu’on puisse ainsi leur tenir un discours aussi franc, simple et clair, en pleine face, sans filtre et, pire que tout, sans animosité. Non seulement l’Américain nous donne quelques conseils de bon sens (le malotru !) mais en plus, il se montre même amical en le faisant (insulte suprême).

Eh oui : le discours de Vance, qu’on pourra regarder ci-dessous, n’est un camouflet que pour une certaine tranche d’Européens. C’est peut-être une gifle, mais seulement pour ces dirigeants qui se sont directement sentis concernés par les rappels de bon sens du vice-président, bon sens dont ils se sentent à raison complètement dépourvus. Un étranger vient de leur montrer qu’ils se baladaient tout nu, eux qui étaient persuadés d’être richement habillés ! Insupportable affront !

Les peuples européens qui ont écouté le discours sont globalement en accord avec ce dernier, et pour cause : rappelant que les valeurs américaines sont essentiellement les mêmes que les valeurs européennes, à savoir la démocratie et la liberté d’expression fondement même de celle-là, Vance explique très simplement que les dirigeants européens doivent revenir à ces fondamentaux qui ont permis le succès de la civilisation occidentale. Dans son discours, le vice-président américain explique que les États-Unis attendent de l’Europe qu’elle se reprenne en main, tant sur le plan économique que sur le plan militaire et diplomatique.

Il va sans dire que ce discours ne peut que choquer des dirigeants qui ont systématiquement utilisé leurs budgets de défense comme variable d’ajustement de leur politique budgétaire, la souveraineté de leur pays comme un paillasson encombrant dans leur désir de tout déléguer à une autorité européenne supérieure, et la démocratie comme un pur produit marketing pour justifier tout et n’importe quoi et surtout une diminution minutieuse de la liberté des peuples.

Parallèlement, il apparaît de plus en plus évident que les peuples occidentaux tiennent à leur souveraineté, qu’ils n’ont décidément pas les mêmes vues que leurs dirigeants tant sur les équilibres budgétaires que sur la démocratie, et qu’ils ne sont plus du tout d’accord pour une immigration incontrôlée, pas plus aux États-Unis qu’en Europe.

Ces peuples semblent trouver les délires écologiques maintenant trop coûteux et veulent clairement y mettre un frein, ne serait-ce que pour la raison pragmatique mais évidente que l’énergie bio-syntonisée à base de prout de licornes raffinés coûte beaucoup trop cher, que la dépendance énergétique à la Russie et aux États-Unis devient plus que pesante financièrement et géopolitiquement parlant, et que ces coûts sont en train d’emmener l’industrie européenne et toute son économie dans le gouffre.

Les peuples européens ne semblent pas non plus près à entrer en guerre avec la Russie. Certes, les opinions vis-à-vis de Poutine sont très diverses, allant de l’admiration à la haine la plus farouche, mais il est clair que la vaste majorité populaire, lucide, est très opposée à une entrée en guerre contre la Russie.

Pourtant, les dirigeants européens ne semblent tenir compte d’absolument aucune de ces aspirations pourtant raisonnables : il suffit de voir les réactions de Macron, Scholz, von der Leyen ou des avortons habituels de la politique européenne (Breton, Barrot, Kallas) face au discours de Vance, puis à la suite de l’échange téléphonique entre Trump et Poutine, pour comprendre le décalage – qu’on peut qualifier maintenant de mortifère – entre ces dirigeants et leur peuple qu’ils ne représentent plus du tout.

Ainsi, les mêmes qui ont multiplié les mesures pour limiter la liberté d’expression (tant pendant la pandémie qu’ensuite) prennent d’assaut les plateaux télé pour clamer haut et fort que Vance délire, que la liberté d’expression ne s’est jamais si bien portée qu’en Europe et que s’il continue à raconter n’importe quoi comme ça, on va couper les réseaux sociaux pour empêcher qu’une telle désinformation se répande, non mais !

Ainsi, les mêmes qui voulaient s’aligner coûte que coûte avec les Américains il y a encore trois mois se retrouvent à réclamer maintenant avec véhémence une indépendance totale à l’Oncle Sam, et « on va faire nos propres armes, nos propres munitions, nos propres armées, vous allez voir », oubliant les décennies d’abandon progressif de tout le complexe militaro-industriel européen aux mieux-disant américain (pour le plus grand profit de certains dirigeants européens habilement placés).

Ainsi, alors que des négociations de paix semblent se mettre en place, ces mêmes dirigeants (qui ont consciencieusement miné la liberté d’expression et l’économie européenne) montent à présent au créneau pour tenter de les saboter en multipliant les prétextes les plus invraisemblables qui aboutissent à des prises de position véritablement ubuesques.


Ces gesticulations grotesques et cette panique complète qui s’est emparée de l’intelligentsia européenne démontrent sans ambiguïté l’absence totale de toute vision à long terme pour l’Europe et pour chacun des pays qui la compose, ainsi que l’impéritie décontractée dans laquelle ces dirigeants (et Macron pas le dernier) ont laissé leurs pays s’enferrer.

Du reste, le fait que leurs réactions surviennent alors que l’outil de propagande et d’influence américaine (USAID) est en train de se faire démonter outre-Atlantique n’est pas un hasard.

D’une part, il est évident que sans ces canaux habituels leur dictant la marche à suivre, les dirigeants européens doivent, pour la première fois de leur existence, prendre des décisions basées sur ce qu’ils croient être leurs opinions. Compte-tenu de la lavasse qui forme cette « opinion », la panique est logique.

D’autre part, ils sont manifestement captifs d’hypernormalisation, ce principe selon lequel tout le monde comprend (consciemment ou non) que l’ordre mondial est en train de radicalement changer, que les objectifs ne peuvent rester les mêmes, mais qu’en faisant semblant, en s’obstinant à nier ces changements, on va pouvoir faire perdurer la situation postérieure…

En fait, les dirigeants européens se sont tellement auto-intoxiqués avec la croyance en un monde bâti selon leurs désirs que ces changements leurs sont tout bonnement impossibles à conceptualiser. Ils se retrouvent comme des poulets sans tête à se raccrocher aux mantras et directions prises il y a des décennies, bille en tête, sans remise en question et sans montrer la moindre capacité d’adaptation à une donne qui a pourtant changé de façon assez radicale en quelques mois.

Les pays européens doivent impérativement revenir à une gestion saine et surtout indépendante de leurs relations internationales. Leurs dirigeants doivent impérativement obtenir un mandat clair de leur peuple. Pour cela, ils doivent garantir des débats libres et une vraie expression démocratique.

Ils font exactement le contraire et s’obstinent. Au milieu de cette troupe d’autocrates perdus, Macron tente de prendre la tête d’une coalition européenne qui va donc faire l’exact opposé de ce qu’il faudrait, au plus mauvais moment.

Cela va très bien se passer.


https://h16free.com/2025/02/17/80207-europe-les-giroflees-a-cinq-petales-de-jd-vance

16 février 2025

Christian Dubuis Santini

Ne pas confondre l’Europe – dont la Russie est une composante majeure historique – avec l’Union européenne qui est une machinerie bureaucratique au service d’intérêts privés essentiellement américains visant à exploiter les européens. Mort à l’UE, vive l’Europe des hommes libres.
Gilles Casanova
15/2/2025

Analyse de la conférence de J.D. Vance à Munich

Cliquer sur l'image (vidéo de 6min 48s) ↴