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11 juin 2025

Des couteaux partout ? Aucune solution !

H16

-11/6/2025- Hier, le meurtre insensé d’une mère de famille de 31 ans, surveillante de collège par un des élèves de l’établissement déclenche, sans surprise, une véritable tempête de branquignolage chez les politiciens actuellement en exercice.

Alors que la sidération s’empare du corps enseignant, le Premier ministre n’hésite pas à prendre la parole et montrer la plus grande fermeté : pour lui, pas de doute, cet événement dramatique est l’occasion indispensable d’enchaîner les clowneries.


Il n’y a pas d’autres mots : alors que l’émotion est à son comble, Bayrou n’a rien trouvé de plus pertinent à proposer que le déploiement (au moins à titre de test) de portiques détecteurs de métaux à l’entrée des établissements et, jugeant la mesure pas suffisamment grotesque, aura ajouté dans la foulée l’interdiction de la vente des armes blanches (tous les couteaux, en somme) aux mineurs.

À 6000 euros par portique, sur les 60.000 établissements français (et en ne comptant qu’un portique par lieu), la facture de ces âneries s’établit déjà autour de 360 millions d’euros qu’il faudrait sans l’ombre d’un doute doubler compte-tenu du marché public qu’il faudrait passer. Pour rien, tant ces dispositifs ont amplement prouvé ne rien changer à la situation.

Quant à l’interdiction de vente des couteaux, même les politiciens les moins malins comprennent que ceci n’a qu’une portée symbolique, sans rapport avec la réalité (où les couteaux et armes par destinations sont foison) et sans effet : les sociétés occidentales actuelles qui ont tenté ce genre de cascade juridique ridicule ont largement démontré l’inefficacité cuisante de la mesure.

Pas de doute, il faut être régulièrement plongé dans un bain débilogène très agressif pour arriver à sortir ce genre d’inepties alors qu’on est Premier ministre. D’ailleurs, le contraste avec d’autres propositions – toutes aussi inutiles et décalées, mais décidément moins débiles – est d’autant plus fort : sans la moindre surprise, certains représentants de fédérations de parents d’élèves réclament… plus de moyens, les portiques ne semblant pas gagner leur suffrages.

Enfin, avec un soupçon de finesse en plus, l’occasion dramatique est prestement récupérée par le psychopathe en location à l’Élysée : pour Macron, il faut absolument en profiter pour interdire les réseaux sociaux aux mineurs. Eh oui : un élève de troisième poignarde une surveillante pendant une fouille de sacs par les gendarmes, il faut donc scanner sa carte d’identité pour se connecter aux réseaux.

Logique implacable.

Bien évidemment, ceci n’est rien d’autre que l’extension inexorable du contrôle de l’expression publique, l’effondrement démocratique du pays n’étant plus à démontrer. L’emballage ici consiste non pas à « éviter les trafics » (drogues ou armes) mais à « protéger les enfants ». L’éventualité de devoir présenter une carte d’identité ou un moyen d’identification fort pour se connecter à Facebook ou X était déjà en discussion la semaine dernière, le cynisme décomplexé du chef de l’État fait le reste.


En somme, alors que la presse de cour n’a jamais été aussi subventionnée, on veut à présent imposer l’identification pour accéder à internet et aux plateformes sociales, installer des portes dérobées dans des applications de messagerie pour scruter tous les messages chiffrés, déployer une surveillance généralisée par caméra avec reconnaissance faciale, multiplier l’usage de drones de surveillance, et établir des listes (les gauchistes et les fascistes adoOorent les listes !) de personnalités à censurer sur les réseaux (comme le démontre d’ailleurs les récentes auditions ridicules de tiktokeurs en Commission parlementaire, comme s’il n’y avait pas d’autres matières plus pressantes pour l’État actuellement).

Chaque coup de couteau médiatique n’est plus seulement porté sur des victimes aléatoires, mais aussi sur le contrat social français et l’idée démocratique qui n’est plus qu’un lambeau déchiré de ces coups de boutoirs législatifs.

Et au-delà de ces propositions complètement hors-sol qui démontrent la duplicité consternante de notre caste politique, on devra noter qu’une fois encore, la question des parents n’est jamais posée : ce mineur paraît être apparu spontanément pour faire ses exactions ; les parents semblent être hors du tableau, hors d’atteinte et de responsabilité. Personne n’en parle.

Pourtant, l’éducation de base que tout parent doit à ses enfants inclut notamment une réflexion sur la violence, et une nécessité de contrôler ses pulsions. Sur ce point, ces parents ont failli, gravement. On sait peu de choses sur l’élève meurtrier et on peut tout imaginer, mais l’imaginer comme une racaille déjà bien connue de l’établissement, sinon des services de police, n’est plus une hypothèse si hardie. L’enquête et les inévitables fuites de l’instruction permettront de brosser un portrait plus détaillé de l’individu et, peut-être, de sa famille.

Néanmoins, ce cas n’empêche aucunement une réflexion sur le reste de la société tant les coups de couteau plus ou moins mortels sont devenus, en l’espace de quelques années, une composante majeure de l’actualité hebdomadaire du pays : l’ensauvagement de la société est constaté partout et il suffit de se rappeler de quelques graphiques de Marc Vanguard pour bien comprendre ce qui se trame dans le pays. Ceux qui ont des yeux et deux sous de jugeote savent qu’une frange de la population devient complètement ingérable.



Pourquoi ? Parce que la réponse politique a été très en-deça de ce qu’il aurait fallu, et ce depuis plusieurs décennies. Ne rencontrant aucune résistance en face d’elle, cette population ingérable continue d’étendre ses prérogatives, par la violence.

Il s’agit ici d’un problème de laxisme institutionnel (déjà évoqué ici) qui a été sciemment choisi à la fois par déni de réalités qui dépassent les conceptions du monde par la caste jacassante actuelle, et à la fois par commodité et nécessité pour ne pas déclencher une véritable insurrection générale (toute fermeté devant se traduire à un moment ou un autre par des blessés et des morts du côté des ingérables lors de leur reprise en main).

Le pouvoir est d’autant plus faible maintenant qu’il l’a été dans le passé et a laissé la situation dégénérer, la déconnexion des élites du reste du peuple permettant cette dégénérescence à moindre frais pour elles.

L’agitation qu’on observe aujourd’hui est d’ailleurs la même que celle qui avait suivi la décapitation de Samuel Paty : on veut montrer que la République ne va pas se laisser faire, scrogneugneu, mais c’est du théâtre.


Tout ceci reste bien évidemment du flan, pour exactement les mêmes raisons qu’alors : l’Education Nationale a amplement prouvé qu’elle choisira toujours le « pas de vague » plutôt que la moindre action un peu couillue – du reste, avec un premier ministre comme Bayrou mouillé jusqu’au cou dans son propre « pas de vague » à Betharram, on se doute déjà que ce ne sont pas les bons acteurs pour jouer la moindre pièce « du muscle en République ».

Du côté des forces de police, elles se lassent rapidement de choper des multirécidivistes (OQTF ou non) qui sont relâchés. L’absence de sanctions effectives et mesurables les rend de plus en plus dangereux et pire, cette absence de sanction sert d’exemple à tous les « wannabe racailles » qui calquent leurs comportements sur ces exemples. Le dernier cas en date rentre probablement assez bien dans ce cadre.

Du côté des journalistes, ils ont fait et referont sans nul doute le travail d’agitation médiatique pendant la période qui vient, permettant à tout le monde d’entendre les psaumes républicains et les slogans de fermeté fraîchement démoulés par les politiciens – « promis juré plus jamais ça, on va voir ce qu’on va voir ! » – pour ensuite prestement enterrer l’enquête, le jugement et la condamnation (probablement ridicule) du coupable – le nombre de coups de couteau mortels en France par jour rendant maintenant ce camouflage de plus en plus facile, d’autant que procès et condamnation auront lieu dans un lointain futur, la justice française étant, en plus de laxiste, particulièrement lente et détachée des événements…

Pourtant, les solutions sont largement connues : mettre fin au laxisme et à la culture de l’excuse, fini le « pas de vague », incarcérer ceux qui doivent l’être de façon durable, protéger vraiment les victimes et la société et si cela doit être au détriment des fadaises sur le vivrensemble, qu’il en soit ainsi.

Beaucoup plus risquées politiquement, ces solutions nécessitent certes un peu de moyens (construire des prisons, par exemple) mais dépendent surtout d’un état d’esprit qui n’habite ni la classe politique, ni le judiciaire, ni la classe journalistique.

Il n’y aura donc aucune solution effectivement appliquée. Le théâtre va continuer.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/06/11/81179-des-couteaux-partout-aucune-solution

2 juin 2025

Le pouvoir a cyniquement choisi le laxisme

H16
2/6/2025

« Champion, mon frère », c’est avec cette interjection colloquiale que Macron a salué la victoire du PSG en Ligue des Champions dans la nuit de samedi à dimanche, au moment même où plusieurs quartiers de la capitale subissaient les assauts de hordes violentes que les forces de l’ordre peinaient franchement à juguler.


Finalement, tout s’est déroulé comme prévu, c’est-à-dire fort mal. Et cette fois-ci, il sera difficile de mettre cela sur le dos des Russes.

Pourtant, il était largement prévu que le match serait l’occasion pour beaucoup de se rassembler à Paris, et notamment sur les Champs-Élysées et les avenues attenantes. Il était largement prévu que les racailles, qui avaient largement fait parler d’elles lors de la demi-finale début mai, tenteraient les mêmes exactions ce soir-là. En conséquence, les forces de l’ordre avaient été renforcées, les magasins barricadés, les autorités et les politiciens prévenus. En France, en effet, rien ne chante autant « Célébration de victoire » que des magasins barricadés et des troupes de CRS déployées partout.

Et pourtant, le bilan de la soirée est consternant : un adolescent poignardé à mort à Dax, un homme de 23 ans tué à scooter dans le VIIe arrondissement de Paris, 4 blessés dont 2 graves à Grenoble, fauchés par une voiture de supporters, des pompiers agressés lors d’interventions, un policier grièvement blessé par un pétard et placé en coma artificiel dans la Manche, plus de 500 interpellations (491 Paris, 559 sur tout le territoire) et 320 gardes à vues, et des dizaines de vitrines brisées, des magasins pillés, des voitures incendiées.

On peut se réjouir que tout le monde ait été prévenu ; imaginez si les forces de l’ordre avaient été prises au dépourvu !


Ceci posé, tout le monde comprend – sauf quelques niais perdus dans un déni suspect – que tout ceci n’a aucun rapport direct avec le foot. Ici, tout comme les fois précédentes, l’événement sert de prétexte, essentiellement parce qu’il est populaire et peu filtré (au contraire d’autres manifestations : qui se souvient des émeutes lors des Jeux Olympiques de Paris ?). Pratique : il y aura un grand nombre de personnes au même endroit ce qui permet aux racailles de se déplacer elles aussi en grand nombre. En outre, cette masse augmente les opportunités d’agressions, de vol et de pillage, bonus pris en compte par les hordes qui s’organisent donc en conséquence.

Et s’il n’y a aucun rapport réel avec l’événement déclencheur, cela fait de ces émeutes et de ces pillages une vraie démonstration de force et d’impunité, tant judiciaire que politique.

L’impunité judiciaire est évidente : le laxisme est solidement installé et documenté en France.

Quant à l’impunité politique, il suffit de lire certaines déclarations pour comprendre le fond du problème : la classe politique française ne saisit pas toute la dynamique sociologique actuellement en place, ou, plus probablement, refuse de la comprendre.


Oh, oui, on souhaiterait vraiment que les politiciens aient « planifié » ou prévu ces débordements et s’en servent pour l’un ou l’autre agenda plus ou moins complotiste. Cela leur accorderait une intelligence presque machiavélique. La réalité est plus blafarde, triste et banale : comme ce sont des opportunistes, ils se serviront évidemment de ces débordements pour pousser leurs propositions iniques de réduction des libertés (ils ne savent faire que ça), mais non, ils n’ont rien planifié du tout car fondamentalement, ou bien ils n’ont simplement pas les capacités intellectuelles nécessaires, ou bien ils sont restés coincés sur des paradigmes dépassés.

À l’instar d’un état-major toujours en retard d’une guerre préparant des tranchées en 1939, les autorités françaises et les politiciens à leur tête sont en retard d’une génération et croient encore que les événements susceptibles de déclencher ces pillages doivent être gérés dans le cadre d’une foule de hooligans ou de turbulents supporters, qu’il s’agit « d’exactions en marge de célébrations » (foot, 14 juillet, St Sylvestre, même combat). En réalité, plus du tout : on a largement dépassé ce stade, et on se trouve en face de hordes organisées et coordonnées pour piller et détruire, tout simplement parce qu’elles le peuvent, parce qu’en face, l’État est (politiquement) impuissant.

Ainsi, les émeutes de 2023 suite au saturnisme fulgurant de Nahel ont amplement montré que les racailles pouvaient tout se permettre et qu’elles risquaient peu en regard de leurs exactions, par choix politique. Car en fait, il n’y a guère que deux grandes hypothèses pour lesquelles les politiciens et les autorités n’agissent pas à la hauteur de ce qu’on savait qu’il allait se passer.

La première est qu’ils persistent dans leur erreur d’analyse, ne comprenant pas que le laxisme et leur faiblesse lors des précédentes émeutes a pavé la voie pour les suivantes, offrant un véritable schéma directeur aux hordes de pilleurs. Ce n’est pas très charitable pour nos politiciens, mais le passé a montré que leur intelligence diminue nettement à chaque génération. Cette hypothèse n’est donc pas improbable.


Et ce n’est pas la seule.

La seconde est qu’ils comprennent très bien la dynamique actuelle et que tant que leur pouvoir n’est pas directement menacé, ils laisseront faire : pour eux, il est politiquement moins problématique de subir ces destructions et ces émeutes que d’y riposter avec force. En effet, cette riposte, pour être à la hauteur de ce qui se passe, pourrait largement autoriser l’emploi de force létale ou quasiment, comme ce fut le cas pour les Gilets jaunes.

Or, il n’y pas ce type de riposte car les autorités ont, cyniquement (et réalistement), compris qu’au contraire des Gilets jaunes, toute riposte réellement proportionnelle pouvait entraîner des blessés graves et des morts dans les émeutiers – ce qui ne serait en rien aberrant – et pouvait déclencher ensuite des mouvements plus violents encore dans les quartiers émotifs, ceux-là même qui sont maintenant durablement hors de la République (n’en déplaise aux démentis vigoureux des sociologues et autres gauchistes de plateau télé).

Le calcul n’est guère moral, mais il est logique : le pouvoir en place a choisi quelques dégâts voire une poignée de morts plutôt que des émeutes virant à l’insurrection complète, dont il ne sait pas s’il sortirait gagnant tant la déliquescence du pays est maintenant palpable.

Cependant, en faisant ce choix qui ne résout rien finalement, le pouvoir aura bien les dégâts et quelques morts puis, un peu plus tard, devra en passer par des émeutes virant à l’insurrection complète.

Ce n’est maintenant qu’une question de temps.


https://h16free.com/2025/06/02/81113-le-pouvoir-a-cyniquement-choisi-le-laxisme
PARIS EN FEU : LES IMAGES QUE LES MÉDIAS NE MONTRENT PAS

Après la victoire du PSG, les rues de Paris ont rapidement basculé dans le chaos

Cliquer sur l'image (vidéo de 21 min) ↴

1 juin 2025

Valérie Boivin
1/6/2025

Réponse à un ami qui me dit ce n'est pas possible de les arrêter et de les punir.
Oh que si c’est possible !
Lorsque nos chers dirigeants – l'actuel comme ceux d’avant – envoient des milliards à l’étranger pour des causes douteuses ou des guerres lointaines, ne venez pas me dire qu’on ne peut pas trouver les moyens d’agir ici, chez nous, pour restaurer l’ordre et la justice.
Je peux vous assurer qu’on a des solutions. Et je ne suis pas la seule à en avoir, crois-moi !
Les voici, concrètes, applicables, réalistes :
Travaux d’intérêt général obligatoires : qu’ils nettoient les rues, réparent les dégâts, repeignent ce qu’ils ont dégradé. Sous encadrement. Pas une option, une obligation.
Réparations financières automatiques : saisie directe sur aides sociales, comptes bancaires, indemnités, avec un fichier des dégradations. Que le citoyen ne paie plus à leur place.
Comparutions immédiates renforcées : on débloque des moyens pour juger vite. Et surtout, exécuter les peines. Pas de peines symboliques.
Encadrement des TIG : anciens policiers, militaires, citoyens volontaires – la France regorge de personnes prêtes à aider. Il faut juste l’organiser.
Fichage des casseurs récidivistes : qu’on sache qui ils sont, qu’on les surveille, qu’on les empêche de nuire à chaque événement.
Prévention, oui – mais après sanction. Pas d’éducation sans responsabilité. La peur du gendarme doit revenir, et vite.
Ce n’est pas une impasse.
C’est une volonté politique qui manque, et le courage de ne plus plier devant des minorités violentes.

Natalia Routkevitch
1/6/2025

Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien.

Ce qui est le plus saisissant, ce n’est pas tant l’ampleur des « débordements », le caractère spectaculaire des scènes de pillages, d’incendies, l’intensité des affrontements ou encore le degré de violence et d’agressivité interne de notre société. Même si, à chaque nouvelle manifestation, tout cela devient de plus en plus effrayant et impressionnant.
Ce qui est véritablement révélateur c’est que nous nous y sommes totalement habitués. Cela ne nous révolte plus vraiment, cela ne nous paraît même plus foncièrement anormal.
Non, nous savons pertinemment que la prochaine fois, ce sera pareil – et sans doute un peu pire. Mais cela semble relever d’une fatalité, d’un phénomène inévitable contre lequel il n’y aurait rien à faire. Et même le ton général, ce n'est pas le WTF global (qui serait légitime) mais - "oh, encore quelques incidents qui ont gâché une si belle fête"...
Je me souviens de mon étonnement lorsque, le 1er janvier 2019, le gouvernement a publié un communiqué se félicitant que la nuit du Nouvel An se soit déroulée « paisiblement et sans incidents majeurs ». Cette nuit-là pourtant, 650 voitures avaient été incendiées et 454 personnes interpellées.
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.

1 avril 2025

Yann Bizien

-31/3/2025- Ils ne sont pas à bonne distance de nos frontières. Ce ne sont pas des Russes.
Non.
Ça se passe sur notre territoire. C'est bien en France. Ils attaquent nos forces de sécurité intérieure de façon ostentatoire et visible. Nos policiers doivent reculer. Ils savent que leur réaction sera scrutée et jugée et qu'ils n'ont pas franchement le soutien politique et les moyens juridiques pour faire face à la racaille qui avance et qui profite des faiblesses et de l'impuissance de "l'État de droit" qui ne s'adapte toujours pas assez vite face à ce fléau du laxisme, de l'impunité et de la violence qui se répand dans tout le pays.
Ce que l'on voit ici est notre plus grande menace. Elle est concrète. Ce n'est pas une fiction, ni une hypothèse.
C'est un autre État, sauvage, décivilisé, communautarisé, qui rejette nos lois, l'autorité, l'ordre et la fermeté.

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14 février 2025

On n’est jamais si mal servi que par l’État

H16

- 14/2/2025 - Accumulation de faits sordides dans l’actualité ? Écart de plus en plus grand entre la réalité palpable et les beaux discours politiques ? Ras-le-bol d’être pris pour un jambon ? Trop de vitamines dans les jus de fruits ? La raison profonde échappe pour le moment à l’analyse, mais il semble bien qu’un nombre croissant de Français commencent à comprendre qu’on les entube férocement sur base pluriquotidienne.

C’est en tout cas ce qui commence à apparaître à la lecture de certains commentaires sur les réseaux sociaux.

Oh, pas tous les réseaux – loin s’en faut – et pas tous les commentaires, bien évidemment. Sur LinkedIn ou équivalent, le règne d’un politiquement correct bodybuildé, à la niaiserie quasi-teigneuse, garantit qu’aucune interaction ne dérapera dans l’observation factuelle du réel. L’écart avec le réseau de Musk est cependant palpable : les langues s’y délient plus facilement peut-être et, ces derniers jours, quelques grumeaux de réalité sont remontés à la surface par des internautes lambda, des Monsieur et Madame Normal, qui se contentent de commenter ce qu’ils voient.


Or, ce qu’ils voient n’est plus tout à fait aussi compatible avec la République du Bisounoursland qu’on nous vend jusqu’à présent. Bien sûr, les découvertes de ces M. et Mme Normal ne surprendront pas les lecteurs habitués de ces colonnes. Elles marquent cependant un net changement qui indiquerait peut-être la prise de conscience par une frange croissante de la population que non, décidément non, le pays n’a pas pris la bonne direction et que cela s’aggrave, de plus en plus vite.

Ainsi, le réel n’est plus aussi propre que ce qu’il a été un jour, ni qu’interpeller le vivrensemble suffise pour que les choses reviennent à la normale. En fait, c’est même le contraire : en appeler à des règles fort minimale de bienséance et de vie en société peut provoquer des réactions allant de violentes à carrément dangereuses. Cliquez sur l’image pour aller lire tout le fil, c’est édifiant.


Ainsi, observer, aux premières loges, ce qui se passe dans certains services hospitaliers permet de bien se rendre compte du véritable pillage en bonne et due forme qui se trame sous les yeux de ceux qui veulent bien regarder, sans que personne ne semble capable de s’y opposer ni même que personne n’y trouve à redire, ce qui finit malgré tout par faire tiquer M. Normal qui voit passer des factures de plus en plus salées. Là encore, on ira lire le fil dans son détail qui permet de bien apprécier les millions d’euros engouffrés pour des personnes qui n’y auraient absolument pas droit si le bon sens existait encore dans le pays.


Ainsi, supporter directement et chaque jour la violence et l’insécurité, sans voir d’amélioration, et confronter cette réalité avec les beaux discours totalement déconnectés d’une frange de population idéaliste et bien à l’abri, cela finit par saper le moral de Mme Normal qui en vient à se demander si elle ne va pas fuir plutôt que remettre en question ses belles idées (progressistes, forcément).


Non, vraiment, le réel n’est pas tendre pour tous M et Mme Normal qui, il n’y a pas si longtemps, adoubaient de leur vote et de leur énergie cette gauche dont tout indique qu’elle s’est bien moquée d’eux, au point qu’à présent, M. Normal commence à ressentir du mépris à son égard…


Saperlipopette, tout se déroule comme si certains avaient réellement cru les promesses des politiciens, avaient cru les « faits » relayés par une presse dont tout montre à présent qu’elle est complètement vendue à des intérêts divers, mais certainement pas français, avaient cru les beaux discours des experts et autres sociologues de plateaux qui ont tout compris de la société et savent que les problèmes ne proviennent que des fascistes complotistes de l’extrême-droite anti-vax pro-Poutine.


Dès lors, comment s’étonner que certains veuillent reprendre les choses en main devant cette réalité qui refuse de plier aux injonctions progressistes et dont l’État semble ne plus du tout s’occuper ?

Comment s’étonner qu’on trouve de plus en plus de cas de cambriolés traquer eux-mêmes les cambrioleurs ? Après tout, compter sur la police revient à compter pour du beurre et tout le monde le sait.

Comment s’étonner que des habitants doivent assurer eux-mêmes le nettoyage de leur quartier des dealers de drogue qui s’y installent, la police semblant – là encore, c’est ballot – impuissante à régler la question, et ce alors que, pourtant, les impôts et taxes continuent à pleuvoir toujours plus drus ?

En pratique, toutes les observations remontent le même constat : l’État part en quenouille à son niveau le plus fondamental, le régalien.

Ce dernier n’est plus assuré : une sécurité déliquescente, des abus partout, tout le temps et cette incivilité galopante, cette violence larvée prête à se transformer en agression directe à la moindre occasion…


En face de cet ensauvagement croissant (la pauvre Louise, 11 ans, ne pourra plus attester du contraire), on devrait réfléchir au coût de 50.000 places supplémentaires de prison avec la ferme intention de s’en servir. Ce coût serait ensuite à mettre en rapport avec, justement, celui de l’évaporation de la société de confiance, ou le coût, pour la société civile, de devoir faire soi-même la police, avec toutes les dérives possibles (elles-mêmes produisant des coûts dangereusement élevés). Ce serait à mettre en rapport avec le coût des incivilités, des destructions de biens, de services et de personnes, et par toujours les mêmes fouteurs de merde. Ce serait à mettre en face du coût des enquêtes, des procédures judiciaires, des récidives multiples que ces fouteurs de merde entraînent régulièrement.

À ces coûts directs, il faudrait aussi ajouter celui, indirect, du coût sur la santé (mentale, physique) des victimes, et aussi, le coût incommensurable du stress permanent de ceux qui sont confrontés à ces énergumènes toujours trop libres, tous les jours.

En pratique, toute société est normalement élaborée pour gérer les 5% de sa population qui commettent la plupart des crimes et délits. Par exemple, les verrous aux portes, les alarmes des voitures, les vérifications partout, tout le temps, proviennent de ces 5% qui choisissent l’incivilité, la nuisance voire les délits ou carrément le crime plutôt que le comportement civil et courtois, ou simplement l’honnêteté. Or, c’est parce qu’on refuse à présent de gérer ces 5%, qu’on refuse la prison et l’écartement des éléments ingérables hors de la société civile que cette dernière s’apparente de plus en plus à un parcours de survie, à une lutte de tous contre tous.

À présent, imaginez ce que serait la France si ces individus ingérables étaient correctement tenus à l’écart, les OQTF appliquées, les frontières filtraient les 36% de malades psychiatriques qu’on trouve dans les flux migratoires. Imaginez.

Imaginez les transports en commun, probablement bondés aux heures de pointe mais calmes, relativement propres, sans frotteurs, sans poivrots, sans racailles, sans pickpocket. Imaginez des urgences hospitalières sans débordements, sans cet atmosphère permanente de cour des miracles. Imaginez.

Imaginez les rues tranquilles le soir après 22h, imaginez les matchs de foot qui se terminent autrement qu’en affrontements, ou les bals de village, les sorties de boîtes de nuit autrement qu’avec l’arrivée des ambulances pour récupérer des victimes lardées de coups de couteau. Imaginez des enfants qui rentrent de l’école sans se faire poignarder dans un buisson.

L’effort d’imagination n’est pas bien grand : c’est la France des campagnes et de la Province des années 60.

Depuis, cette France a été échangée (de plus en plus vite) pour une autre, construite de toute pièce sur une idéologie hors-sol.

Cet échange en valait-il le coût ? Un nombre croissant de Français comprennent qu’ils se sont fait avoir.


https://h16free.com/2025/02/14/80139-on-nest-jamais-si-mal-servi-que-par-letat

9 novembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : veulerie

Nouvelle catastrophe médiatico-politique du système français, probablement un des plus lâches du monde.
Incroyable surenchère chez les journalistes et les politiques adoptant sans aucune précaution la présentation par le gouvernement israélien des incidents d’Amsterdam. C’était à qui relaierait les pires mensonges en les assortissant souvent de points Godwin. À les entendre, Amsterdam avait connu pire que la « Nuit de cristal ». Et comme d’habitude, des Israéliens paisibles (!) avaient été les victimes d’un antisémitisme atroce digne de Seyss-Inquart le gauleiter nazi des Pays-Bas pendant la deuxième guerre mondiale.
En revanche, et évidemment tous ceux-là étaient muets sur l’agression et l’humiliation dont la France était la victime à Jérusalem (coucou Barnier, coucou Marine Le Pen la grande patriote autoproclamée).
La vérité est maintenant établie sur le comportement violent et raciste des supporters israéliens. Mais il aurait suffi de réfléchir trois minutes et de se renseigner, ce qui aurait évité à nouveau à toutes ces belles âmes de se déshonorer. Les supporters du Maccabi Tel-Aviv sont connus pour être une horde de nervis racistes et violents. Leur précédent déplacement à Athènes, avait été le théâtre de ratonnades particulièrement violentes. Mais non, il fallait surtout être au premier rang et donner des gages sans attendre.
Tous les éléments sont maintenant disponibles pour savoir ce qui s’est réellement passé, et comment se sont comportés les supporters israéliens. Les provocations, les violences, l’ignominie des slogans, l’attitude infecte pendant la minute de silence, sont à l’origine des affrontements qui se sont déroulés après le match.
Et bien évidemment, nous n’aurons aucune excuse, aucun regret, aucun remords de la part de ces journalistes et de ces politiques qui considèrent qu’ils sont d’abord au service du gouvernement israélien.
Alors pourquoi s’étonner de l’arrogance de ces Israéliens et de leur sentiment, face à cette veulerie, que tout leur est permis ?

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26 septembre 2024

La lutte contre le sentiment d’insécurité bat son plein

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

25/9/2024 - On y est, pas de doute : avec le nouveau gouvernement Barnier, les priorités ont été clairement définies et, parmi elles, l’insécurité est devenue un sujet qui a immédiatement été pris à bras le corps par nos nouveaux ministres. Avec Retaillaud d’un côté et Migaud de l’autre, le succès des prochaines politiques en la matière est garanti.


D’ailleurs, c’est une tendance maintenant générale dans le pays. En effet, s’il y a encore une paire d’années, le discours officiel était que l’insécurité n’était qu’une impression, un sentiment et que la France ne pouvait pas, ne devait pas être vue comme un coupe-gorge (merci à Eric Dupond-Moretti de nous l’avoir gentiment rappelé), à présent l’opinion publique des politiciens est en train de changer : petit-à-petit, l’insécurité n’est plus un fantasme d’extrême-droite, mais une réalité un peu gênante…

… avec laquelle il va falloir apprendre à vivre, manifestement.

Car oui, vous l’avez bien compris : il ne s’agit surtout pas de combattre l’insécurité – ce qui serait une politique d’extrême droite, et le fascisme ne passera pas par nous, enfin voyons – mais plutôt d’adapter nos modes de vies et nos habitudes à cette nouvelle réalité, tout en revoyant à la baisse nos attentes en matière de vivre-ensemble, histoire de faire correspondre des buts modestes à des situations changeantes. Évidemment, l’étape suivante consistera à constater que, certes, l’insécurité explose, mais que c’est une très bonne chose et charge aux politiciens et aux médias de trouver ensuite pourquoi. Gageons qu’ils pondront une délicieuse explication.

Dès lors, outillés de ce déni de réalité cette méthodologie simple, il devient beaucoup plus aisé de comprendre les mesures prises par les autorités pour gérer les petits soucis de sécurité du quotidien.


Prenez un fait divers consternant comme, par exemple, l’agression en août dernier par un clandestin nigérian d’une trentenaire qui avait été victime d’un viol alors qu’elle se trouvait dans un parking de la ville de Metz : dans un pays où l’insécurité serait un vrai problème et pas seulement un sentiment d’extrême droite, les autorités auraient cherché à accroître la surveillance de ce genre de lieux (par exemple avec un gardiennage, une présence policière accrue), à y réduire les sources potentielles de criminalité (depuis les points de deal de drogue en passant par un suivi des OQTF, au hasard).

Rassurez-vous, il n’est pas question de ceci en France et nous échapperons donc à toute droitisation de l’action de l’État : le maire de Metz a donc courageusement choisi de peindre des places de parking en jaune, signifiant ainsi qu’elles sont réservées aux femmes, cette couleur devant probablement faire fuir les violeurs ou quelque chose comme ça.

Et voilà, problème résolu puisque les autorités se sont occupées de l’insécurité et ont même posé quelques actes précis.

Ce qui s’est passé à Metz n’est pas un cas isolé : partout, la République prend conscience qu’il faut agir et la voilà donc qui agit fermement.

Et donc dans la même veine, on retrouve la récente décision de coller une amende de cinquième catégorie (à 500 euros) pour toute détention d’un couteau : les autorités ont effectivement noté que les agressions au couteau se multipliaient, depuis les feuilles de boucher jusqu’aux machettes en passant par les couteaux de chasse ou de survie, il était donc temps qu’enfin soient sanctionnés… les porteurs de Laguiole ou d’Opinel.

Certes, en pratique et de façon discrète, il s’agit en réalité pour les autorités de modifier le traitement général de ce port d’arme : jusqu’à présent, se faire attraper avec un couteau sans motif légitime revenait à devoir potentiellement passer au tribunal. Outre la paperasserie évidente que ceci engendre pour une police qui nage déjà dedans, le moindre zèle à ce sujet pouvait entraîner un fort encombrement des tribunaux ; malin, le législateur a jugé plus efficace – et, ô divine surprise – plus rentable de remplacer la procédure par une jolie amende.

Bien évidemment, il est fort commode de taper ainsi sur des personnes solvables qui auront le malheur d’avoir un couteau sur elles. Les autres, les racailles à lame et autres OQTF déséquilibrés ne sont qu’assez rarement fouillées a priori, et lorsqu’une telle fouille révèle un port d’arme illégal, l’amende n’est pas émise devant l’insolvabilité (officielle) de ces individus.

Autrement dit, l’efficacité de la mesure est tout à fait comparable avec les parkings repeints en jaune de Metz : grâce à l’action déterminante de nos politiciens et de nos administrations, des choses ont été faites en rapport vague avec l’insécurité et pouf, immédiatement, le sentiment de cette dernière diminue. Ou quelque chose comme ça.


Vous l’avez compris : concrètement, lorsqu’il s’agit de lutter contre l’insécurité, les citoyens et les forces de l’ordre, tous confrontés à la réalité de terrain, ont des idées assez précises et efficaces sur ce qu’il conviendrait de faire.

Depuis l’application réelle de peines d’incarcération avec enfermement effectif – ne vous faites pas avoir par les statistiques bidons qui mélangent mises sous écrous et port de bracelets ou autres aménagements – jusqu’à la construction de nouvelles prisons en passant par une reprise en main de la Justice dont les clefs ont été laissées aux syndicats marxistes, il y a fort à faire mais rien d’insurmontable pour qui voudrait vraiment.

Et bien évidemment, rien de tout cela ne sera envisagé.

Retaillaud, nouveau ministre en charge de l’Intérieur, et Migaud, en charge de la Justice, n’ont ni l’étoffe ni la volonté de seulement envisager ces solutions ; seconds ou troisièmes couteaux sans panache choisis faute de mieux, ils vont servir de bouche-trou en attendant l’une ou l’autre dissolution ou motion de censure. Il n’y aura pas plus de nouvelles prisons qu’il n’y aura de volonté d’appliquer effectivement les peines jugées. La sécurité fera un excellent mot-clé dans les discours, et ce sera tout.

Pendant ce temps, les homicides en France continuent de grimper dangereusement comme le montrent les statistiques lorsqu’elles sont correctement épluchées : même en tenant compte de certaines minorations justifiables et justifiées dans le texte, on passe de 2139 homicides en 2010 à 4491 en 2020, soit plus du double.

Quant à la violence en général, les statistiques ne laissent pas non plus à de simples “sentiments” ou “impressions” : la France devient un pays dangereux. Pas de quoi s’inquiéter cependant : en interdisant les Opinels et en repeignant certaines places de parking en jaune, la situation devrait s’améliorer prochainement.


https://h16free.com/2024/09/25/78741-la-lutte-contre-le-sentiment-dinsecurite-bat-son-plein

21 septembre 2024

Jean Mizrahi

21/9/2024 - Le gouvernement veut interdire les couteaux de poche. Moi qui aime souvent me trimballer avec mon Opinel... Je suis pour l'interdiction des armes à feu, qui sont une incitation directe au meurtre et entretiennent une culture de la violence, mais cette décision sur les couteaux de poche est stupide. C'est le bras qui est à condamner, pas l'Opinel. Et donc c'est à la source qu'il faut agir : les êtres humains doivent être éduqués, en particulier quand ils viennent d'arriver en provenance de pays violents. Et sanctionner sévèrement les écarts.
Pourquoi ne pas interdire aussi les choux-fleurs tant qu'on y est...

12 août 2024

Royaume-Uni : la presse en pleine pignouferie pendant que s’installe une dictature orwellienne

H16

12/8/2024 - Il y a quelques jours, à Southport au Royaume-Uni, un immigré rwandais a poignardé à mort des fillettes de 6 à 9 ans pendant un cours de danse sur de la musique de Taylor Swift. Plus récemment, on apprend qu’à Vienne des Turcs prévoyaient un carnage dans le public de Taylor Swift. Au passage, on rappellera qu’en mai 2017, à Manchester, un islamiste s’était fait exploser dans le public pendant un concert d’Ariana Grande, causant la mort de 22 personnes, dont la plus jeune s’appelait Saffie-Rose Roussos et avait 8 ans.

Une conclusions s’impose à tous : de nos jours, la musique pop devient de plus en plus dangereuse.


Devant ce constat, plusieurs villes britanniques se sont enflammées : sortant en masse pour réclamer la fin de la musique pop dangereuse, des hordes de fascistes d’extrême droite vraisemblablement agités par Vladimir Poutine se sont donnés le mot et tentent de s’en prendre, sans aucune raison, à de pacifiques communautés musulmanes qui n’ont rien demandé à personne et se retrouvent contraintes de fuir leurs quartiers. La police tente maladroitement de faire revenir le calme en faisant quelques annonces, mais devant les émeutiers, doit employer la manière forte pour faire revenir le calme dans plusieurs villes.

Cependant, grâce à l’habile filtrage des réseaux sociaux et grâce au rappel des lois censur contrôlant finement les discours en ligne – pour la sécurité de tous, bien sûr – la situation revient progressivement à la normale.

À ce point du billet, vous trouvez peut-être la description de ce qui se passe outre-Manche particulièrement tordue voire à la limite de l’odieux, des gamines ayant trouvé la mort.

C’est pourtant, l’humour du désespoir en moins, un reflet assez proche du “travail” qui a été réalisé par la presse, tant britannique que française dont les premiers articles consacrés à la question firent surtout mention d’une extrême droite prenant prétexte du tragique incident (apparemment, “triple meurtre” est trop cru pour les chastes lecteurs de la presse gouvernementale) pour se lancer dans des troubles et des émeutes, en notant à chaque fois que possible comment une abominable fausse rumeur avait attribué à tort les homicides à un migrant musulman alors qu’il s’agissait d’un authentique Britannique (dont les parents sont Rwandais mais on s’en fiche) et bien sûr tout à fait chrétien.

Il aura ensuite fallu attendre plusieurs jours pour voir ce sujet apparaître dans la presse française et lorsqu’il est apparu, ce fut pour évoquer des émeutes forcément xénophobes attisées par une extrême droite décomplexée, là encore agitée par une horrible rumeur infondée.

La mécanique est connue, le procédé médiatique rôdé et le résultat standard : les causes profondes sont passées sous silence ou minimisées, les manifestants immédiatement étiquetés fascistes ou d’extrême droite alors qu’inversement, les contre-manifestations des militants d’extrême-gauche sont qualifiées d’antiracistes et amplement couvertes, et les rassemblements d’islamistes armés qui se terminent en passage à tabac de Britanniques un peu trop blancs à leur goût sont tout bonnement escamotés.


L’observateur extérieur, celui qui s’en tiendrait à la presse de grand chemin, devrait grosso-modo se contenter de ça.

En grattant un peu (notamment sur les quelques réseaux sociaux où la parole n’est pas trop filtrée), et en première analyse, l’observateur pourrait peut-être noter que ces faits sont la conséquence logique d’une immigration incontrôlée et mal intégrée sans que ce constat d’évidence n’amène à rien de réellement opérationnel.

Cependant, pour celui qui fait l’effort de s’informer autrement que par les canaux officiels, subventionnés et autorisés, il apparaît en seconde analyse que les hordes de barbares (il n’y a pas d’autres mots) qui ont, pendant des années, prostitué des enfants par centaines dans le nord de l’Angleterre à Roterham ne sont pas seulement le résultat sordide d’une tournure d’esprit perverse, d’une moralité ou d’une décence basique complètement absente, mais surtout et d’abord de l’abandon en rase campagne des autorités de toute capacité à faire régner la loi (rien que la loi mais toute la loi).

Pour rappel, ces autorités n’avaient pas agi par peur d’être accusées de racisme, les bandes criminelles étant composées de Pakistanais plus ou moins fraîchement arrivées dans le Royaume. Le scandale avait quelque peu ému, mais sa répétition au cours des années suivantes dans d’autres patelins britanniques (Telford, Rochdale, Huddersfield …) a largement démontré la capacité étonnante des autorités à s’aplatir à chaque fois un peu plus bas.


Si elles avaient agi, en temps et en heure, sans considération de l’opinion très bruyante mais ultra-minoritaire des petits groupes médiatiques d’une gauche dégénérée, les communautés où furent perpétrées ces actes atroces auraient compris qu’aucun passe-droit spécifique ne leur était magiquement accordé. Las : comme ce ne fut pas le cas, passe-droit il y eut, qui fut donc utilisé autant que possible, à tout propos et hors de propos, et surtout pour couvrir les actes les plus sordides.

D’années en années, de scandales répugnants en abandons consternants, la justice britannique est officiellement (et avec une décontraction quasiment assumée) devenue à deux vitesses, avec un traitement des infractions des Blancs outrancièrement défavorable sauf lorsque ces infractions vont dans le sens officiel des autorités :


Là encore, cette situation, aussi inique soit-elle, n’est que la conséquence directe et implacable de cet abandon qui a consisté à placer en haut de la pyramide des devoirs celui d’être inclusif de tout – y compris du pire – tolérant de tout – y compris des intolérants – et de placer cet impératif politiquement correct au-dessus même des devoirs pourtant quintessentiels de justice et de l’application stricte de la Loi.

Ce qu’on observe actuellement, c’est la perpétuation de la même lancée : ce ne sont pas d’abord des islamistes qui s’en prennent à des autochtones, ce sont d’abord des autorités qui ont fait le choix politiquement correct avant de faire celui de la Loi, celui de placer plus haut le respect du déni officiel de la réalité de terrain, que l’application des principes essentiels de la vie en société.

On en arrive au point d’absurdité où une personne qui poste les mauvais mèmes sera poursuivie en justice et condamnée plus sévèrement qu’une personne qui aura tué ou violé, au point de faire libérer un condamné pour meurtre afin de le remplacer dans sa cellule par un protestataire trop ouvertement contre le gouvernement.


Or ceci n’est pas un rappel à l’ordre. C’est un appel à écraser la pensée qui gratte, l’information qui dérange, et de le faire de la manière la plus forte possible : on va vous coller en prison si vous dites ou pensez de travers, bien avant ceux qui tuent, ceux qui blessent, ceux qui frappent et ceux qui excluent alors même que la doxa officielle impose de ne pas tuer, blesser, frapper et, surtout et avant tout, de ne surtout pas exclure.


Cet abandon des autorités s’accompagne et se renforce de la pire des veuleries, celle d’une presse qui s’est systématiquement muée en porte-voix des mafias locales (de passeurs, d’islamistes, de politiciens véreux, d’ONG aux agendas délétères pour ne citer que ceux-là), et a donné au gouvernement toute latitude pour pousser sa propagande.

Ce fut particulièrement visible pendant tout l’épisode du Covid et ce qui se passe au Royaume-Uni en est une nouvelle illustration : à mesure que la fraude multiculturelle se dévoile, que les conséquences d’une justice à deux vitesses se font chaque jour plus visibles, les autorités basculent vers l’usage de plus en plus violent de la force.

Tout ceci ne peut pas bien se terminer.


https://h16free.com/2024/08/12/78401-royaume-uni-la-presse-en-pleine-pignouferie-pendant-que-sinstalle-une-dictature-orwellienne

5 août 2024

La sécurité, ce n’est pas pour les gueux !

H16

5/8/2024 - Ah, le charme tranquille de Paris alors que l’été s’est installé et que beaucoup de ses habitants sont partis, loin, en vacance ! Pas de doute, il règne actuellement sur la capitale française cette ambiance décontractée qu’on n’avait plus connue depuis des années…

Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Il y a de cela à peine quelques mois, la presse donnait une image assez peu rassurante de la vie parisienne, et y notait par exemple une hausse assez marquée de l’insécurité : cambriolages, coups et blessures, vols et dégradations volontaires, les perspectives n’étaient guère riantes alors que s’approchaient les Jeux Olympiques.


Le bilan officiel de l’année 2023, publié il y a quelques semaines, ne laissait pas de doute : la situation française en général et parisienne notamment n’était pas bonne. Et même à quelques jours du début des épreuves olympiques, la presse découvrait, faussement effarée et en plein mystère, que le village olympique n’était pas mieux protégé que la Ville Lumière contre l’insécurité.

En février dernier, la Préfecture de Police constatait que, malgré un “plan de sécurisation spécialement dédié”, le Champ de Mars offrait encore trop souvent l’opportunité à toute une brochette d’aigrefins, de crapules et de racailles de détrousser les touristes (ou les violer).

Cependant, depuis quelques jours, c’est un miracle : avec la disparition de toute une faune bien spécifique à l’endroit, et grâce à l’augmentation marquée du nombre de patrouilles et du nombre d’agents de la paix qui sillonnent les environs, les touristes retrouvent le Paris qui existait il y a encore quelques années et un Champ-de-Mars agréable pour flâner.


Eh oui, les signes sont nombreux, clairs et sans ambiguïté : avec l’installation en nombre des forces de police qui sillonnent tous les endroits touristiques de la Capitale, l’insécurité qui régnait alors semble s’être évaporée.

Oui, définitivement, quelque chose à changé dans la Capitale. Est-ce la présence de barrières et de contrôles fréquents, comme le ferait un pays à ses frontières ? Ou est-ce plutôt parce que, même si cela n’est que chuchoté ici ou là et évoqué très discrètement dans quelques articles de presse, ont été refoulés les douzaines de marginaux agressifs, les centaines d’individus louches aux comportements psychopathologiques et les milliers d’autres frappés d’OQTF ?

Serait-ce peut-être parce qu’actuellement, dans les rues parisiennes, au Champ-de-Mars et sous la Tour Eiffel, au Trocadéro et ailleurs, on a remplacé certaines faunes de cités par les ressortissants de la province et des Crépol français ? Serait-ce parce que les autorités ont appliqué à la modeste échelle des lieux olympiques ce qu’ils auraient dû appliquer à l’échelle du pays, en refoulant les OQTF hors des lieux protégés ? Non ? Cette hypothèse est trop fofolle ?


À mesure que les Jeux se déroulent et que les Français habitués de la Capitale en temps normaux constatent l’agréable différentiel actuel, les citoyens commencent à comprendre qu’on les a quelque peu enfumés jusqu’à présent. En effet, tout ceci prouve que l’insécurité n’est pas une fatalité, une calamité avec laquelle on doit composer mais bien un choix politique.

Oui, les élites parisiennes et partout ailleurs en France ont fait le choix conscient de ne pas mettre de moyens pour résoudre les problèmes d’insécurité que les Français remontent depuis des années, et ont plutôt choisi de consacrer les pouvoirs publics (finances et ressources humaines notamment) sur la fanfreluche et la décoration sociétale plutôt que sur le régalien.

On s’en doutait tant les chiffres étaient clairs, mais avec ce qui se passe actuellement, on en a une brillante démonstration.

Le vote pour le Rassemblement National est la conséquence directe de ces choix politiques, tant la politique sociale ou économique du RN, parfaitement socialo-communiste, est semblable à la tambouille de tous les autres partis sur ces aspects, à savoir qu’il s’agit du seul parti qui prétend s’attaquer à ce problème d’insécurité. Or, même si on se doute assez clairement qu’une fois arrivé au pouvoir, il se paiera de mots et de gesticulations, il reste le seul parti qui propose d’aborder la question, là où tous les autres oublient d’en parler ou jugent qu’il s’agit d’un non-sujet (pour les partis du centre) ou (pour les partis de gauche) qu’il ne peut s’agir que d’un biais raciste et xénophobe qu’on ne doit traiter que par le mépris ou l’invective.

Évidemment, la “solution” actuelle, celle qui permet un retour à une vie normale – i.e. de ne plus être constamment sur ses gardes au milieu de la Capitale – n’en est pas vraiment une : on ne peut pas compter sur une ville sous cloche, gavée de patrouilles de policiers et de caméras de surveillance. On comprend ici qu’on n’a fait qu’étouffer et déplacer le problème : “étouffer” car on se doute qu’une partie des incidents de sécurité qui surviennent encore dans la Capitale ne sont que peu ou pas du tout reportés dans la presse, et “déplacer” tant il est évident que les fauteurs de troubles, les racailles et les crapules ne se sont pas évaporés dans l’atmosphère parisienne et qu’ils reviendront rapidement une fois les JO terminés.

La solution, sans guillemets cette fois-ci, est connue.

Depuis l’application réelle de peines d’incarcération avec enfermement effectif – ne vous faites pas avoir par les statistiques bidons qui mélangent mises sous écrous et port de bracelets ou autres aménagements – jusqu’à la construction de nouvelles prisons en passant par une reprise en main de la Justice dont les clefs ont été laissées aux syndicats marxistes, il y a fort à faire mais rien d’insurmontable pour qui voudrait vraiment.

Et bien évidemment, cette volonté n’existe pas. Pire, c’est même la volonté diamétralement opposée qui s’est installée : l’insécurité profite aux installés et aux élites.

Dès lors, la suite est connue : une fois les festivités olympiques terminées, la faune criminogène sera relâchée dans les rues de Paris et les citadins devront à nouveau faire preuve de la plus grande vigilance, d’autant que les crapules auront deux mois de “chiffre d’affaires” à rattraper.

J’en prends le pari : sur ce plan, l’automne sera agité.


https://h16free.com/2024/08/05/78322-la-securite-ce-nest-pas-pour-les-gueux

19 juillet 2024

De la banalisation des couteaux, des fous et du RN

H16

19/7/2024 - Dans au moins un domaine, les récentes élections ont enfin pu apporter un peu de clarté. Bien sûr, il ne s’agit pas du domaine politique tant l’explosion en vol du NFP, prévue et actée, donne à tant de politiciens l’occasion d’exprimer leurs talents de clown.

Non, si les choses sont plus claires, c’est clairement pour les gauchistes français qui ont enfin compris pourquoi le Rassemblement National bénéficie actuellement d’un tel élan électoral : il ne s’agit pas d’un hasard, pas plus qu’il ne s’agit d’une volonté populaire de mal voter. La gauche connaît le peuple, elle sait comment il vote (puisqu’il vote pour elle, sa seule vraie représentante) et sait que les électeurs qui s’égarent vers le parti de Marine Le Pen se sont évidemment égarés, tout comme se sont égarés jadis ces Français qui sont allés faire le djihad en Syrie. Il suffit pour s’en convaincre de lire les témoignages poignants consciencieusement recueillis par du Vrai Journalisme.


Et cet égarement n’a pas d’autre cause que la propagande de certains médias : c’est certain, le peuple aime la gauche et quand il ne l’aime plus, c’est qu’on lui a menti, qu’on l’a baratiné, qu’on lui a retourné la tête comme le fait, par exemple, CNews. Oh, cette antenne n’est pas la seule mais représente à elle seule une source majeure de cette confusion droitiste dans l’esprit facilement manipulable du peuple ! C’est d’ailleurs pour cela que des pétitions circulent pour lui interdire toute diffusion.

D’ailleurs, si CNews n’existait pas, qui parlerait de certains faits divers dans lesquels des petits différents gastronomiques aboutissent à des échanges de coups de feu ?

Or, sans ces médias qui relatent sans arrêt les petits faits divers crapoteux, qui montrent bien trop complaisamment une insécurité largement fantasmée, il va de soi que personne n’irait voter RN : sans ces nouvelles, sans ces informations, personne ne constaterait vraiment ni violence du quotidien, ni insécurité, ni incivilités, ni rien. Et tout le monde voterait correctement dans les différentes nuances de gauche.


Mais voilà : si les faits sont têtus, les faits divers sont de plus en plus banals, même les pires.

Banals sont les échanges (globalement pacifiques) de coups de couteau, qui sont souvent qualifiés de fous. Un regard biaisé, un mot de trop, une cigarette qui manque à l’appel, un bonjour un peu trop vif, et c’est l’engrenage.

Mais n’était-ce pas toujours le cas ? Allons, tout le monde sait que ces petits échanges de lames affûtées ont toujours existé, de tous temps, y compris à Paris. Sans ces médias, sans ces faits divers qui grossissent inutilement leur importance, tout le monde s’en porterait mieux, voyez-vous.

Banales aussi sont les utilisations alternatives de feux d’artifices, voire de cocktails Molotov. Allons, n’exagérons pas l’importance de ces faits divers. Après tout, qui n’a pas déjà enflammé des gamins de 16 ans à coup de cocktail Molotov, pour tenter une expérience ou rire entre amis ?


Et surtout, qu’y a-t-il de plus banal qu’un fou en liberté, de nos jours ? C’est aussi ça, les valeurs de la République : une grande et large liberté pour tous de s’exprimer de toutes les façons possibles. Et si cela passe par quelques petits coups de canifs ici ou là, est-ce grave ? Est-ce important ? Est-ce vraiment utile que CNews, Valeurs Actuelles ou d’autres opusculues fascistoïdes d’extre-droite pro-Poutine s’éternisent sur le cas de ce meurtrier laissé libre car jugé irresponsable, et qui tente de tuer un soldat français, vraiment ?

Alors oui, certes, il est effectivement bien plus simple de généreusement badigeonner du qualificatif de “fou” sur les criminels violents de plus en plus nombreux sur le territoire.

D’une part et comme le rappelait un récent article (de février) à ce sujet, plus d’un tiers des immigrants, légaux ou non, qui déferlent actuellement sur l’Europe, déclarent des troubles mentaux : une étude menée en 2020 sur les réponses données par 2 999 primo-immigrants hors UE montrait ainsi que 35,91 % d’entre eux déclaraient un trouble psychique. L’observation sur le terrain – via les faits divers, par exemple – semble assez bien corroborer cette étude.

D’autre part, une fois déclaré fou, les suites judiciaires et politiques sont beaucoup plus simples à gérer que de vrais criminels bien responsables de leurs actes. Ces derniers encombrent les prisons, gênent les politiciens et font suer magistrats et policiers. Les premiers sont simplement remis à des services psychiatriques débordés ou à peu près inexistants, ce qui libère tout notre petit monde pour d’autres tâches bien plus gratifiantes.

Malheureusement, relâcher des fous peut entraîner des récidives graves.

Là encore, il semble qu’au delà des faits divers (vilains, pas beaux, inutiles et qui font honteusement monter le Rassemblement National), ce sont les chiffres officiels de la délinquance qui amènent de l’eau au moulin néfaste de nos méchants médias : avec une multiplication par 4,7 des faits observés, avec un millier d’agressions, 1500 actes de vandalisme, 600 cambriolages par jour et une attaque avec arme toutes les heures, la France semble lentement basculer du côté mexico-colombien de la sécurité et non du côté suisse.

C’est extrêmement agaçant parce que cela ne peut que contribuer à alimenter les rubriques “faits divers” de ces médias méchants et de CNews, cette chaîne d’extrême-droite évidemment fasciste. À force, cela pourrait pousser ce même peuple, outré de voir que rien n’est fait ou, pire encore, que le contraire du bon sens est cajolé avec tendresse par toute la gauche, à demander pourquoi la Justice française ne ressemble plus à rien ou pourquoi on a choisi d’arrêter d’enfermer les dangereux, les fous et surtout les fous dangereux.

Et ça, c’est vraiment le genre de questions qu’on ne veut surtout pas poser, surtout pas actuellement : il est bien plus urgent de savoir qui siègera au perchoir de l’Assemblée nationale ou qui sera le prochain incapable désigné Premier ministre.


20 mai 2024

Métropole ou Nouvelle-Calédonie : serait-ce le temps des milices ?

H16

20/5/2024 - La vie en France est décidément pleine de rebondissements ! Jugez plutôt.

En une semaine, on découvre par exemple que des récidivistes multi-condamnés sont trimballés dans de petites fourgonnettes de prisons en tribunaux avec une protection minimaliste, ceci permettant les actions les plus violentes aboutissant à la mort de trois personnels pénitentiaires lors d’une évasion sanglante.

On découvre de même qu’étrangler une contrôleuse SNCF peut entraîner de la prison avec sursis à condition d’être un migrant irakien déjà mis en cause dans cinq faits précédents (normalement, c’est de la prison ferme – la République s’adapte).

On découvre aussi que les règlements de compte continuent jusque dans les rues de la capitale, en plein jour, avec cet homme abattu de plusieurs balles tirées par un assaillant repartant sur un scooter sous le regard médusé des habitants de ce quartier “pourtant tranquille” du XXe arrondissement. Heureusement que le port d’arme est sévèrement contrôlé en France, sinon ce genre de fusillades aurait lieu plus souvent.


Tout ceci en quelques jours, on ne pourra qu’apprécier la performance du pays qui semble actuellement au taquet pour occuper ses habitants. Mais ce n’est pas tout puisque les festivités dépassent largement le cadre de la Métropole puisqu’on découvre enfin que le processus démocratique entraîne parfois quelques petites frictions du côté de la Nouvelle-Calédonie.

Sur cette province française de l’autre bout du monde, depuis 1988 ne peuvent voter que les habitants (français) qui justifiaient déjà de dix années de présence sur l’île au moment de l’accord de Nouméa, et leurs descendants, en excluant les habitants arrivés après 1988, alors que le nombre de ces “nouveaux” arrivants ne cesse de croître jusqu’à représenter plus de 20% du corps électoral ordinaire.

Or, le gouvernement a déposé fin janvier un projet de loi qui mettrait en place un corps électoral “glissant”, pérennisant l’existence de citoyens français “de seconde zone” dans un “en même temps” si délicieusement macronien qu’on ne peut s’étonner qu’il explose ainsi en vol avec dégâts. On pourra lire avec profit l’article de Contrepoints consacré à la question. C’est en tout cas et officiellement ceci qui a déclenché les émeutes qui mettent actuellement le Caillou à feu et à sang : plusieurs gendarmes et civils ont été tués dans ce qui ressemble de plus en plus à une véritable insurrection armée.

De façon comique, ce qui se passe du côté de Nouméa, à quelques semaines d’élections européennes déjà fort polarisées, pousse certains politiciens dans des retranchements idéologiques de plus en plus exigus : on comprend sans mal que, pour eux, il est absolument indispensable de soutenir cette partie des Kanaks qui, pour lutter contre leur grand remplacement par des étrangers français, européens et maintenant asiatiques et australiens, réclament essentiellement la mise en place d’un droit du sang et veulent donc interdire le droit de vote des étrangers aux élections locales.

Cependant, les mêmes gauchistes se retrouvent alors entortillés dans leurs contradictions lorsqu’on leur fait remarquer qu’il existe un nombre croissant de Français métropolitains qui réclament essentiellement la même chose (le droit du sang et l’interdiction du droit de vote des étrangers dans les élections locales) pour essentiellement les mêmes raisons, une lutte contre un grand remplacement que ces gauchistes n’hésitent pas alors à qualifier de théorie du complot avec l’aplomb que seuls les cuistres imbéciles et les idéologues peuvent se permettre…


Mais au-delà de ces considérations politiques, il apparaît que les violences locales se développent à la faveur de la même impuissance des autorités que celle qu’on avait pu observer, consternés, en juin de l’année dernière lors des émeutes des quartiers émotifs en métropole.

Et cette même impuissance des autorités ou, au moins, leur sous-estimation assez régulière des capacités des engeances violentes à créer des dégâts, maintenant largement intégrée par la population, entraîne à son tour la création de milices locales.

Eh oui : lorsque la force n’est plus du côté des autorités, ces dernières se dissolvent commodément et laissent à chacun, avec une décontraction typique des irresponsables, la charge de sauver ses propres miches, illustrant fort bien qu’après le Quoi Qu’il En Coûte débridé et le En Même Temps systématique de la Macronie triomphante survient le Démerdez-Vous Sans Nous des mêmes clowns à roulette.


Ceci n’est pas une exagération.

Comme un précédent billet de 2016 en faisait mention notant qu’à mesure qu’augmentent les exactions des populations turbulentes, on observe la mise en place – certes ponctuelles et localisées – de groupes de citoyens de moins en moins passifs destinés à faire régner un peu d’ordre alors que les forces de polices sont débordées par les plans Vigipipeau Écarlate Clignotant et autres festivités plus ou moins bien organisées et ne répondent plus guère aux appels de détresse devenus habituels.

À mesure (lente mais croissante) que les Français se rendent compte de l’inanité des sanctions et peines distribuées par un appareil judiciaire de plus en plus ridicule et laxiste, on se rend compte que la Justice – normalement encadrée dans les sociétés civilisées – doit se distribuer de façon directe et rapide pour obtenir un résultat palpable.

Par exemple récent, des Français d’origine tchétchène font comprendre que les agressions subies par des racailles locales ne peuvent rester sans réponse, alors même que les autorités, saisies, n’ont pas jugé nécessaire d’intervenir : “Nous nous excusons auprès des Français qui verront ces tweets. Cependant, étant donné que ni la police ni la justice n’ont fait leur travail pour appréhender ces voyous, alors même qu’ils ont failli tuer un adolescent, il a fallu recourir à un langage qu’ils comprennent mieux.”


Bref, on observe que d’un côté, la France apaisée de Macron l’est de moins en moins et que de l’autre, le sentiment de milice se fait de plus en plus fort. Dans quelques semaines, avec les Jeux olympiques de Paris, la mobilisation des forces de l’ordre sur un événement ponctuel et concentré va drainer les troupes d’endroits où elle sert manifestement de seul vague obstacle entre la société et le chaos. Le pays, déjà bien mûr pour des émeutes comme le prouva le mois de juin l’année dernière, n’attend manifestement qu’une opportunité pour en remettre une couche.

La démonstration d’impuissance néocalédonienne fournit de nouveaux arguments tant à ceux, peu nombreux mais très vocaux, qui ne cherchent plus que le chaos qu’à ceux qui comprennent que sans le concours de citoyens responsables, ce pays est foutu.

Décidément, les prochains mois vont être sportifs.


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