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29 août 2025

Yann Bizien

-29/8/2025- Les ministres et les secrétaires d'État du gouvernement Bayrou sont lancés dans une course contre la montre pour le sauvetage du Premier ministre.
Ils ont tous les mêmes "éléments de langage", comme Juliette Méadel, qui les répète avec un aplomb stupéfiant : il faut préserver la stabilité des institutions, faire confiance au Premier ministre et maintenir les mêmes au pouvoir.
La stabilité est le caractère de ce qui tend à demeurer dans le même état et dans un équilibre permanent.
Autrement dit, ce pouvoir préfère la continuité dans le chaos et refuse toute idée d'alternance et de rupture avec un passé qui nous a pourtant conduit à être les derniers de la classe.
Ce positionnement est intenable : on ne peut pas plaider pour la stabilité quand ce pays est plongé dans une instabilité réelle.
Ce pouvoir ment et trompe les Français.
Nous atteignons des records de faillites d'entreprises. Cela génère de la précarité et de la pauvreté. François Bayrou n'a pas découvert le surendettement de notre pays, comme sa submersion migratoire. François Fillon parlait déjà de la faillite de l'État en 2009, comme Jean-Marie Le Pen soulignait déjà les risques de l'immigration au début des années 80.
Nous avons une classe politique sans courage qui tergiverse, qui tourne en rond et qui ne règle pas les problèmes de ce pays.
Il faut rompre avec tous ceux qui ont confisqué le pouvoir, qui n'apportent aucune solution concrète et efficace à la France et aux Français et pour lesquels il n'y a plus aucune raison de faire confiance.