Catherine Moreau
-28/8/2025- Dans la France d'Emmanuel Macron, le Quai d'Orsay se mobilise pour importer en métropole des Gazaouis antisémites pro-Hitler logés par des directeurs d'établissements publics pour certains et employés par nos médias publics pour d'autres, mais se tait pour des intellectuels français, un écrivain, un journaliste retenus en otage en Algérie.
Abîme total.
Sidération vis-à-vis de ce qu'a fait le Président actuel de notre pays.
Enfin, pas vraiment.
Si je me tais sur ce réseau c'est bien parce que je ne suis en rien étonnée.
Dés l'annonce de sa candidature en 2016 pour la Présidentielle de 2017, j'ai dénoncé ses agissements et discours troubles (Alstom, son communautarisme, la culture, l'art français qui n'existent pas, son absence totale de sincérité avec ses "en même temps" permanents...).
En 2016 et 2017, j'avais partagé à plusieurs reprises le discours de Boualem Sansal du 14 décembre 2016 à la Fondation Varenne qui annonçait la trajectoire qu'allait suivre le Président.
Son premier mandat fut pour moi un cauchemar.
Le second est une tragédie.
Etrangement, ironie de l'histoire, en 2017, je m'étais positionnée pour le candidat qui avait mis la réduction de la dette et la lutte contre l'islamisme au centre de son programme.
Macron dés 2016-2017 aggravait la dette, vendait des fleurons industriels, sabordait notre agriculture, notre industrie nucléaire... et choisissait comme "conseiller" Y. Belattar qui manifestait aux côtés de Tariq Ramadan, et nommait à un obscur conseil élyséen sur l'Afrique la vice-présidente de Lallab, association soutenue par le violeur en série Tariq Ramadan.
Champion mon Frère.
En résumé, pour éviter les boules au ventre et des énervements devenus vains et inutiles, j'ai choisi le silence et la mise en parenthèse.
Ceux qui ont soutenu une personnalité double et insincère portent une responsabilité énorme dans ses deux mandats cauchemardesques.
Mais le cauchemar est ce que vivent enfermés dans les geôles de Tebboune Christophe Gleizes et Boualem Sansal (dont il doit se venger...) réduits au silence par son silence et son inaction alors que tous nos 23 (?!) consulats algériens en France auraient dû être réduits voire fermés depuis bien longtemps.
Qu'un Président français ait oser affirmer que la culture française n'existe pas explique son silence sur l'embastillement d'un écrivain et d'un journaliste français. On ne se bat pas pour ce que l'on considère ne pas exister.