H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.
☐ 18/12/2022
La trêve des complotisseurs
Les températures descendent, le givre s’installe la nuit tombée, les écharpes et – surtout ! – les cols roulés sont de sortie : pas de doute, la période hivernale est là. Et à l’horizon, alors que tintinnabulent clochettes et hommes politiques au crâne vide, on distingue mille et une lumières colorées disposées là par des mairies résolument pas syntonisées avec Gaïa et peu conscientes des graves troubles à la sobriété que constituent ces éclairages festifs. Sapristi, mais c’est évident : Noël approche !
La trêve des complotisseurs
Les températures descendent, le givre s’installe la nuit tombée, les écharpes et – surtout ! – les cols roulés sont de sortie : pas de doute, la période hivernale est là. Et à l’horizon, alors que tintinnabulent clochettes et hommes politiques au crâne vide, on distingue mille et une lumières colorées disposées là par des mairies résolument pas syntonisées avec Gaïa et peu conscientes des graves troubles à la sobriété que constituent ces éclairages festifs. Sapristi, mais c’est évident : Noël approche !
Or, alors même que nous nous apprêtons tous à passer un nouveau Noël dans une situation de guerre (mais si, le Chef de l’État le répète suffisamment, voyons !) et qu’on entend déjà les centrales électriques s’arrêter les unes après les autres, il est temps pour moi de faire une saine pause dans ce blog. Quelques jours vont être nécessaires pour préparer la dinde (au whisky, cela va de soi), empaqueter quelques cadeaux et faire des stocks pour les inévitables pénuries des prochains mois ; médicaments, PQ, coton-tige, lacets, haricots verts, clef de douze, moutarde ou fèves pour galette, comme on ne sait pas quelle sera la prochaine rupture de stock que nous concoctent les gros cerveaux aux manettes du pays, il va falloir viser large.
Pendant ces quelques jours, je vous encourage à revisiter quelques uns des billets précédents de cette année qui fut riche en découvertes, depuis le fait que le gouvernement aurait une tendance assez prononcée à nous raconter des carabistouilles (oh !) en passant par une corruption avancée de toute la classe politique (oh !) allant jusqu’à entacher la probité de la plupart de nos ministres (oh !), la collusion du Grand Capital (qui vous spolie) et du Gros État (qui vous spolie aussi, mais lui, c’est pour votre bien), et l’usage des moyens publics pour écrabouiller avec décontraction ceux qui oseraient penser de travers et en faire part autour d’eux plus loin que le zinc du bistrot.
Les complotistes, cette enquiquinante engeance qui a le fort mauvais goût d’avoir raison trop tôt, ont marqué pas mal de points ces derniers mois et ont, comme les autres, besoin de se reposer au lieu de s’empiffrer de sucres divers pour décéder soudainement d’un changement climatique inopiné.
Les prochains mois promettent encore plus de raisons rigolotes de mourir soudainement, de découvrir des bidouilles statistiques (sur tous types de données) toujours plus inventives et de justifier l’apathie de la presse mainstream. Jusqu’au bout, certains continueront de croire les mantras actuels de “sûr et efficace”, de “non truquées” voire “les plus sûres du siècle”, de “sobriété” ou même de “transition” (mots-clés à replacer dans leurs contextes respectifs). Jusqu’au bout et même lorsque la plupart saura que le Roi est nu, il s’en trouvera toujours pour admirer ses slips brodés à l’or fin. Le décalage entre ces admirateurs de slips fictifs et la réalité promet d’être intéressant et le commentaire des dissonances cognitives des bobos normoïdes croustillant, d’autant que ces derniers vont, à n’en pas douter, devenir de plus en plus rabiques.
Quelques jours seront nécessaires pour s’y préparer, et cela sera aussi l’occasion de vous remercier de votre lecture assidue, et des intéressants commentaires dont vous me gratifiez régulièrement. N’hésitez pas à me rejoindre aussi sur Substack si vous désirez obtenir le billet directement par e-mail au moment de sa parution sur le blog ou encore en vous abonnant à mon Twitter. Partagez, faites connaître, c’est le meilleur moyen de m’inciter à continuer
Pendant ces quelques jours, je vous encourage à revisiter quelques uns des billets précédents de cette année qui fut riche en découvertes, depuis le fait que le gouvernement aurait une tendance assez prononcée à nous raconter des carabistouilles (oh !) en passant par une corruption avancée de toute la classe politique (oh !) allant jusqu’à entacher la probité de la plupart de nos ministres (oh !), la collusion du Grand Capital (qui vous spolie) et du Gros État (qui vous spolie aussi, mais lui, c’est pour votre bien), et l’usage des moyens publics pour écrabouiller avec décontraction ceux qui oseraient penser de travers et en faire part autour d’eux plus loin que le zinc du bistrot.
Les complotistes, cette enquiquinante engeance qui a le fort mauvais goût d’avoir raison trop tôt, ont marqué pas mal de points ces derniers mois et ont, comme les autres, besoin de se reposer au lieu de s’empiffrer de sucres divers pour décéder soudainement d’un changement climatique inopiné.
Les prochains mois promettent encore plus de raisons rigolotes de mourir soudainement, de découvrir des bidouilles statistiques (sur tous types de données) toujours plus inventives et de justifier l’apathie de la presse mainstream. Jusqu’au bout, certains continueront de croire les mantras actuels de “sûr et efficace”, de “non truquées” voire “les plus sûres du siècle”, de “sobriété” ou même de “transition” (mots-clés à replacer dans leurs contextes respectifs). Jusqu’au bout et même lorsque la plupart saura que le Roi est nu, il s’en trouvera toujours pour admirer ses slips brodés à l’or fin. Le décalage entre ces admirateurs de slips fictifs et la réalité promet d’être intéressant et le commentaire des dissonances cognitives des bobos normoïdes croustillant, d’autant que ces derniers vont, à n’en pas douter, devenir de plus en plus rabiques.
Quelques jours seront nécessaires pour s’y préparer, et cela sera aussi l’occasion de vous remercier de votre lecture assidue, et des intéressants commentaires dont vous me gratifiez régulièrement. N’hésitez pas à me rejoindre aussi sur Substack si vous désirez obtenir le billet directement par e-mail au moment de sa parution sur le blog ou encore en vous abonnant à mon Twitter. Partagez, faites connaître, c’est le meilleur moyen de m’inciter à continuer
C’est bientôt Noël, et je souhaite donc ardemment la paix sur Terre aux individus de bonne volonté, et des grosses fessées pour les autres.
☐ 16/12/2022
C’est bon, détendez-vous, on passe l’hiver !
C’est bon, détendez-vous, on passe l’hiver !
Si les températures ne sont pas très élevées, reconnaissons au moins à certains amateurs de ballon rond de savoir dégeler plus que l’ambiance dans les rues françaises. Pendant que l’homoncule en charge du ministère de l’Intérieur fait semblant de s’agiter à réduire un peu l’empreinte carbone de ces fêtards émotifs dans les rues de Paris, apprécions tout de même l’à-propos de leurs actions qui incitent chacun d’entre nous, forces de l’ordre incluses, à faire un peu plus de sport et contribuer ainsi à se réchauffer sans utiliser une énergie devenue fort coûteuse dans le pays…
Mais il n’y a là aucune raison de s’inquiéter.
D’une part, parce que les autorités nous ont amplement expliqué tout maîtriser. Les performances passées étant souvent un bon indicateur des performances futures, on sait donc que si le meilleur n’est pas certain, il reste encore fort probable. Voilà qui requinque, n’est-ce pas ? (Prenons même un petit verre de whisky.)
D’autre part, parce qu’alors même que les températures descendent et avant l’action salvatrice des supporters émotifs, le réseau français a bien tenu la charge : malgré le froid qui s’installe doucement sur l’Hexagone, le signal Ecowatt – qui est au citoyen français ce que le signal Batman est à l’inspecteur Gordon – ne s’est pas déclenché. Autrement dit, les plans du Joker n’ont pas mis Gotham à genoux et l’alerte sur l’électricité française n’a pas eu lieu. (Reprenons un petit verre de whisky, ça réchauffe.)
Outre les vivifiants sports de rue, à quoi doit-on cette belle performance énergétique ? Les analystes sont formels : le réseau tient bon grâce à la baisse notoire de consommation électrique par rapport aux années passées. Eh oui : pas de doute, les Français consomment moins !
Cette certitude n’est pas seulement installée chez nos dirigeants mais est aussi partagée par ceux d’autres pays européens jusqu’à la tête de la Commission européenne où l’on apprend ainsi qu’Ursula, sa patronne, a décrété très récemment que “nous sommes en sécurité pour cet hiver”, et que “le chantage de la Russie a échoué”.
Quelques douches froides (“Prend ça, Poutine !”), un thermostat à 19°, une saine remise en question de la raclette, et voilà : les réserves sont pleines, on a plein de gaz, les éoliennes tournicotent vigoureusement, les miroirs magiquent comme jamais, le charbon brûle sans plus rejeter de CO2 et nous savons déjà, deux semaines avant le début de l’hiver, que nous allons le passer avec brio, youpi, on est les champions et c’est bon, on a les droits !
Certes.
Mais avant de reprendre un petit verre de whisky, on peut se demander ce qui se cache derrière ces bonnes nouvelles affichées complaisamment par la presse et annoncées avec gourmandises par les politiciens qui, récemment, nous ont surtout montré une belle panoplie des pires défauts humains.
Cette baisse de consommation signifie que la France (et l’Europe) consomme moins d’énergie (10% apparemment) ce qui veut aussi dire qu’on doit s’attendre à une baisse globale de son PIB tant cet indicateur est corrélé avec la consommation d’énergie. Difficile de ne pas y voir un funeste présage, et les prémices d’une récession carabinée dont la fermeture de 80% des boulangeries ne serait que la partie la plus visible.
Et lorsqu’on se penche, un verre de whisky à la main, sur l’état réel des réserves énergétiques du pays, on se rend compte que la bonne performance affichée n’est plus si bonne : on a certes diminué la consommation globale d’énergie et certes, Ecowatt n’est pas passé à l’orange, mais cela n’a pas empêché une forte hausse (+43%) de la consommation de gaz par les centrales électriques pour compenser les réacteurs nucléaires (malencontreusement) à l’arrêt,
Autrement dit, pendant que la Pimprenelle de la Commission frétillait d’aise devant des réserves de gaz remplies à 90%, les centrales françaises suçotaient du gaz comme d’autres du whisky avec un entrain qui laisse penser que la fin de l’hiver pourrait être un tantinet plus tendue que son début, indépendamment des conditions météorologiques (dont tout le monde sait qu’elles seront favorables, réchauffement climatique oblige, n’est-ce pas).
À ce tableau décidément peu lumineux, on doit ajouter les récentes décisions politiques européennes d’imposer un prix maximum pour le pétrole et le gaz dans un mécanisme typiquement bureaucratique absolument incompréhensible (même avec un petit whisky derrière la cravate) : pour garantir que la Russie ne pourra s’enrichir en vendant ce dont nous avons actuellement cruellement besoin (à savoir pétrole et gaz), les États membres de l’Union européenne ont plus ou moins décidé d’imposer un prix plafond aux transactions de ces énergies, ce qui n’a bien évidemment aucun sens économique dans la mesure où l’acheteur n’est ici pas du tout en position de force pour négocier quoi que ce soit.
On peut déjà garantir d’âpres tortillements d’arrière-trains européens pour se sortir de cet invraisemblable carcan posé (de travers) pour des raisons purement idéologiques à mesure que les froidures de l’hiver s’installeront dans les pays du Nord de l’Europe, et que les populations, lasses de ces décisions suicidaires, commenceront à remonter leur agacement à leurs représentants politiques…
En attendant, reprenons un petit verre de whisky. Cela ne réchauffera pas beaucoup, mais cela peut aider à oublier que tout ceci était parfaitement prévisible et que les responsables sont aussi coupables que connus.
☐ 12/12/2022
Inexorablement, le paysage de l’information grand public change et ce n’est pas à la faveur des institutions officielles, de la presse traditionnelle ou des organes médiatiques habituels, au contraire. Avec la publication des “Twitter Files” dont un précédent billet faisait mention, on a eu la démonstration à la fois de la collusion de l’État et des BigTech, et à la fois de celle de l’État avec la presse traditionnelle tant son mutisme fut complet au sujet des révélations de Twitter.
Cette première bordée de révélations montrait ainsi toutes les manœuvres en coulisse de Twitter pour réduire à néant certaines informations très défavorables à Joe Biden, alors en campagne présidentielle. La suite de ces révélations – qu’on pourra éplucher dans le fil de Bari Weiss ci-dessous – permet d’établir que les faits révélés dans la première salve de documents ne sont pas accidentels, mais font partie d’une véritable “politique maison” de la part des hauts responsables de Twitter, afin de pousser clairement un ordre du jour politique clairement ultra-favorable aux progressistes voire aux collectivistes de tout poil, et diamétralement défavorable aux Républicains américains en particulier et aux Conservateurs en général.
Au fil des éléments présentés par Bari Weiss, on découvre que les salariés de Twitter employés à la modération ont directement accès à toute une panoplie d’outils destinés à espionner les activités d’un compte et à minimiser l’impact et la visibilité de certains messages jugés contraires aux tendances politiques des dirigeants du réseau social américain. Depuis le shadow banning (appelé “Visibility Filtering” chez Twitter) – technique qui autorise l’utilisateur à continuer à publier des informations mais qui cache totalement ou presque sa diffusion – jusqu’aux techniques algorithmiques visant à diminuer l’impact des messages en passant par le marquage de certains comptes pour des déclenchements d’alertes directes auprès de la direction de Twitter, tout a été mis en place pour ne laisser qu’une place symbolique aux messages dissidents de la tendance woke et progressiste, dans une opacité complète et fort loin des politiques d’usages officielles.
Cet éloignement des politiques officielles est tel qu’on goûtera tout le sel d’un ancien message de Jack Dorsey, le fondateur de la plateforme, qui expliquait en 2018 ne jamais s’être adonné à cette pratique : que nenni, Twitter n’utilise pas ces techniques et certainement pas en fonction de points de vue politiques. Ben tiens. Et s’il pouvait encore arguer il y a quelques mois qu’il n’était pas tenu au courant de toutes les décisions de son équipe de modération, il apparaît au fil de ces Twitter Files qu’en réalité, il était assez clairement informé de l’étendue du filtrage et des manipulations mises en place.
Au-delà de ces aspects qui étaient en réalité déjà largement soupçonnés et reprochés à la plateforme avant son rachat par Elon Musk, ce nouveau lot de Twitter Files apporte une autre confirmation à savoir celle de l’implication directe du FBI, c’est-à-dire d’une administration fédérale américaine, dans le choix des messages autorisés à fleurir ou non sur la plateforme. Il suffira au passage d’éplucher la liste des employés actuels (à des postes à responsabilité) de Twitter pour découvrir qu’une partie d’entre eux a longuement émargé dans plusieurs agences fédérales, depuis les services secrets en passant par la CIA, et pour la majeure partie, au FBI.
Enfin, lorsqu’on comprend l’ampleur de la collusion et de ce qui ne peut être autre chose que de la censure (des membres du parlement, d’administrations américaines étant directement impliqués pour obtenir des suppressions de comptes ou de messages), on ne peut que constater la puissance de Twitter dans la formation de l’opinion publique et l’orientation de toute la presse pour écraser toute vue dissidente.
Les conséquences ne se traduisent pas seulement par une perte de liberté d’expression, mais bien par nombre de vies détruites, au sens figuratif comme littéral (par exemple, tout discours sur la possibilité de traitements médicamenteux furent supprimés). Avec un tel mode de filtrage politique des contenus, Twitter est devenu une firme d’espionnage et un outil de censure pour certaines administrations américaines en collusion avec le parti Démocrate. Du reste, cela se produit aussi, sous stéroïdes, dans d’autres grandes firmes technologiques comme Youtube, Google, Meta & Instagram, la différence étant qu’ici, les agissements de Twitter sont exposés à la vue de tous, à tel point que sont passés sous silence les crimes et la corruption des politiciens en place (tant aux États-Unis qu’ailleurs, ne vous bercez pas d’illusions).
Une grande partie des dirigeants actuels, et, derrière eux, des principaux partis de pouvoir, ont largement abandonné leur pouvoir au main de ces grandes entreprises en l’échange d’une garantie de continuité de leur statut : tant qu’ils disposent des petits fours et bénéficient des délits d’initiés boursiers, ils jouent le jeu et laissent pour ainsi dire les clés des pays aux milliardaires des BigTech qui ont, dès lors, les coudées franches. Et si l’on peut ainsi subvertir discrètement l’opinion et le discours publics, que dire des processus de vote, surtout lorsqu’ils sont électroniques ?
De fil en aiguille, ces agences gouvernementales et ces BigTech ont accumulé tout le savoir nécessaire pour forcer les politiciens à tenir la ligne qui leur est favorables : les politiciens qui tentent la franchise, le retour au peuple ou les discours alternatifs sont systématiquement salis, broyés ou réduits au silence (et ce n’est pas toujours une figure de style).
Avec de telles méthodes, Snowden doit rester aussi évanescent que possible, et Assange pourrait mourir en prison : Twitter (et les autres) ont été directement responsables de la suppression de toute voix supportant le journaliste ou le lanceur d’alerte. Twitter a directement censuré des docteurs, des praticiens qui ont alerté, très tôt, sur les dangers des injections ARNm (myocardites, typiquement) ou sur les conséquences néfastes des confinements (sur les enfants notamment) et ceci se traduit effectivement par des morts et des blessés.
Ce faisant, toutes les informations qui sont parvenues via Twitter ces dernières années doivent être replacées dans le contexte de ces manipulations massives d’opinion, où toutes les conceptions alternatives ont été étouffées, où certaines propagandes d’État ont été favorisées (depuis les guerres jusqu’aux politiques énergétiques consternantes en passant par la manipulation des masses sur le covid).
On ne peut plus avoir aucune confiance ni dans les médias, ni dans la parole publique des politiciens, ni dans les élections, ni dans les processus habituels de recherche scientifique de la vérité.
☐ 9/12/2022
L’ONU, arme d’extinction massive de l’Humanité
L’ONU, arme d’extinction massive de l’Humanité
Mercredi dernier avait lieu l’ouverture de la “COP15 sur la biodiversité”. Oui, vous avez bien lu : il s’agit encore (!) d’un gros pince-fesse international médiatisé où le petit-four écoconscient produit en biodynamie se déguste après un voyage en jet privé pour discuter d’un problème créé de toute pièce et y apporter des solutions forcément géniales. Les élites s’ennuient, il faut bien les occuper que voulez-vous.
Rassurez-vous : s’il y a un problème (forcément gros, forcément mondial) qui pèse sur la biodiversité, au moins les choses sont claires dès le début et tout le monde sait d’emblée que le plus gros des dangers, le monstre le plus baveux, le plus dentu, le plus crochu et le plus vorace, c’est sans nul doute l’Humanité toute entière.
D’ailleurs, pour Antonio Guterres, l’actuel dodu en charge de l’ONU, pas de doute : l’Humanité est devenue une “arme d’extinction massive”.
Pensez donc : comme l’indique très bien l’AFP dans son petit notule poussivement écrit avec les sourcils froncés et un petit bout de langue sortie au coin des lèvres, il est sûr et certain que “Les produits chimiques, les plastiques et la pollution atmosphérique étouffent la terre, l’eau et l’air”, tandis que “le réchauffement de la planète dû à la combustion des énergies fossiles” (et pas du tout ni au soleil ni à des cycles multi-centenaires sur lesquels l’humanité n’a aucun levier) “provoque un chaos climatique – des vagues de chaleur et feux de forêt aux sécheresses et aux inondations” comme en atteste d’ailleurs le graphique suivant de Our World In Data :
On voit nettement que la tendance est à
Ah, l’écocide ! C’est une notion d’autant plus pratique qu’elle est fort mal définie et que n’importe quelle dérive ou exploitation de n’importe quoi peut rentrer dans son champ d’application, rendant coupable potentiellement n’importe qui.
Et à force d’écocide méchant, à force pollution très méchante et à force de surpopulation très très méchante, il devient maintenant inévitable que tout l’écosystème s’effondre (pouf, d’un coup). Si ce n’est pas demain, ce sera après-demain, dans l’horreur totale (forcément). C’est certain. Promis juré craché : il faut agir maintenant, c’est notre dernière chance pour sauver la biodiversité qui a surmonté l’âge glaciaire, les météorites, les méga-explosions volcaniques mais ne surmontera jamais le plastique produit par les Humains. C’est tellement vrai que cela fait même 50 ans qu’on nous répète que les prochains mois sont notre dernière chance.
Et moyennant une surdose de gloubiboulga environnemental bienpensant dont le résultat – terroriser les jeunes générations et les citoyens impressionnables, allécher les politiciens peu scrupuleux – est déjà garanti, on va proposer des solutions de plus en plus drastiques qui toutes, très concrètement et à la fin, reviennent à grignoter, sans pause et sans merci, chacune de nos libertés fondamentales pour ne plus nous laisser que celle de vivre et de travailler pour une élite qui – coïncidence heureuse ! – sera commodément à l’abri des restrictions mises en place.
Pour le moment, outre une mise en place quasi-religieuse de 10 commandements flous et niaiseux, on commence avec des petites choses “simples” (sur le papier), des restrictions, des interdictions pas trop contraignantes qui passeront sans encombre, comme par exemple la sanctuarisation d’une portion toujours plus grande de terres et de mers du globe et de certaines zones, devenant ainsi inaccessibles au commun des mortels :
Parmi la vingtaine d’objectifs en discussions, l’ambition phare, surnommée 30×30, vise à placer au moins 30% des terres et des mers du globe sous une protection juridique minimale d’ici 2030. Contre respectivement 17% et 10% dans l’accord précédent de 2010.
Zones inaccessibles qui le seront aussi de facto lorsqu’on aura largement réduit la capacité de la piétaille humaine à se déplacer tout court, puisqu’on trouve aussi dans les cartons des projets de limiter largement les libertés de mouvements d’un maximum de gueux (rappelez-vous le “4 vols par vie”, c’est tout dont il a déjà été fait mention et qui ne manquera pas de trouver un relai frémissant dans la bouche de politiciens militants), jusqu’à l’assignation à résidence pure et simple : la tentative qu’on voit actuellement en cours de mise en place à Canterbury n’est pas une erreur mais bien un galop d’essai de ces restrictions tous azimuts destinés à incarcérer la turbulente population occidentale.
Cette multiplication de COP et autres sauteries médiatiques ne doit rien au hasard : l’agenda des globalistes repose en effet sur une adhésion aussi large que possible d’un maximum d’individus à ces thèmes qui, tous, visent très concrètement à ne laisser aucune marge de manœuvre à l’individu, et à laisser absolument tout le pouvoir dans les institutions puis, par voie de conséquence, à ceux qui sont et seront à leur tête. Le jeu est vieux comme l’Humanité elle-même puisqu’il s’agit de devenir roi à la place du roi, bien sûr.
Cependant, cette fois-ci, ce jeu dispose d’un petit twist supplémentaire puisqu’il s’agira aussi, par idéologie pure, de réduire autant que possible la base des assujettis (oui, c’est de vous qu’il s’agit).
Pour le moment, ces gens sont ridicules : avec leur religion en carton, leurs commandements aussi flous que niais et leurs termes attrape-tout et culpabilisateurs, ils ne convainquent que les convaincus et ceux dont la vision de la nature et de l’environnement est totalement décalée avec la réalité.
Cependant, l’étape d’après sera l’application des interdictions, des vexations et des obligations diverses qui toucheront tous les gueux, transformant rapidement l’Humanité en prison à ciel ouvert peuplée de miséreux obéissants.
☐ 5/12/2022
La collusion de l’État, des médias et de BigTech a un nom. Serait-ce “fascisme” ?
La collusion de l’État, des médias et de BigTech a un nom. Serait-ce “fascisme” ?
Si l’on regarde la presse de grand chemin, la semaine écoulée fut parcourue des mêmes atermoiements énergétiques que d’habitude, des sempiternelles pleurnicheries politiques et sociales que la France connaît depuis trop longtemps et qui l’engluent dans un surplace maintenant problématique. En revanche, du point de vue des réseaux sociaux, la même semaine fut au contraire riche d’enseignements…
Si l’on suit un peu l’actualité balayée par un Twitter décidément très différent de ce qu’il fut il y a encore un mois, difficile de voir un lien avec les niaiseries assommantes et les sujets volontairement distractifs que la presse de grand chemin continue de traiter. L’écart entre le réseau social de Musk et la presse étatique subventionnée est très troublant.
Comment ne pas voir la gourmandise presque obscène avec laquelle cette presse grand public s’est jetée sur les discours délirants d’une starlette hollywoodienne dont les saillies antisémites laissent perplexe, et l’absence totale, résolue et franchement inquiétante de tout traitement des révélations contenues dans les e-mails du Dr Fauci ?
Pour rappel, Anthony Fauci est le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis et fut le responsable de la réponse gouvernementale américaine à la récente pandémie, de février 2020 jusqu’à décembre 2022, mois où il prend (commodément) sa retraite. Or, le Fauci en question accumule ce qui ressemble à des mensonges sur sa façon de gérer la crise en question, les protocoles en place, et surtout l’origine du virus. Les e-mails qui viennent d’être publiés montrent maintenant sans l’ombre d’un doute que le virus sort bien du laboratoire de Wuhan et qu’il est le résultat de manipulations génétiques (gains de fonction) en partie financés par l’institut de Fauci lui-même.
Dans ce cadre, les déclarations lunaires de Kanye West tombent à pic. Elles agitent la sphère politique, jettent de l’huile sur le feu de tensions raciales toujours présentes aux US, et font rapidement oublier le désastre de l’administration de la Santé au sujet du coronavirus. Bonus additionnel : plus personne ne semble vouloir parler de l’affaire Balenciaga, éventée sur Twitter encore, qui révélait pourtant l’appétit étrange de la marque pour la pédophilie, maintenant présenté comme une malencontreuse erreur de casting photographique. Et même si, d’habitude, absolument rien dans ce genre de photos publicitaires haut de gamme n’est laissé au hasard, même si l’accord final pour la publication des clichés n’est jamais le fruit d’une personne unique, tout le monde dans la presse de grand chemin semble vouloir croire à des choix infortunés.
Pratique.
On devra s’interroger sur le fait que ces révélations majeures (e-mails de Fauci, pédophilie dans une grande marque de mode) ont été complètement minimisée par toute la presse occidentale. On pourra s’interroger aussi, encore plus fermement, sur l’absence de tout traitement des révélations contenues dans les “Twitter Files” qu’Elon Musk a fait paraître vendredi dernier.
Ces “Twitter Files” – dont on pourra apprécier une partie du contenu en français ici – établissent sans l’ombre d’un doute que la plateforme maintenant possession d’Elon Musk, a utilisé tout son poids pour influencer la campagne électorale et l’élection présidentielle américaine en 2020. Pire : recevant des demandes de certains membres (démocrates) du Congrès et du Parti Démocrate, et ayant été démarchée par le FBI quelques semaines auparavant pour s’assurer qu’aucune “désinformation” ne serait diffusée, la plateforme s’est empressée de censurer et faire disparaître certaines informations compromettantes pour la campagne de Joe Biden, à commencer par ce qui concernait l’ordinateur portable de son fils Hunter dont le contenu, relaté par le New-York Post, fut rapidement (mais faussement) attribué à de la propagande russe et donc banni de toute discussion sur Twitter puis l’ensemble des réseaux sociaux occidentaux.
Depuis, on sait que l’ordinateur appartenait bien à Hunter, qu’il n’y avait pas plus de désinformation russe que de beurre en broche, et les preuves s’accumulent à présent montrant que le fils de Joe Biden a largement profité de la position de son père sous l’administration Obama pour des gains personnels, du trafic et du recel de trafic d’influence, des détournements de fonds et plus encore comme en témoigne l’impressionnant dossier Marco Polo dont ces lignes avaient déjà parlé précédemment.
Comme il se doit, la presse grand public n’évoque quasiment pas le sujet : tout ce qui pourrait nuire à Biden ne mérite même pas un entrefilet et surtout si cela revient à montrer sa totale collusion avec l’appareil d’État. La façon dont elle réagit actuellement en dit long sur ce qui la préoccupe ; les célébrités, les politiciens et les journalistes qui s’agitent autour de la liberté d’expression revenue sur Twitter en disent beaucoup plus long sur eux-mêmes que sur Twitter. Aucun d’entre eux n’est plus dans le camp de la raison, de la paix et de la liberté d’expression, mais tous se situent bien plus clairement dans celui de l’émotion brute, du conflit et de la censure.
La réaction récente de l’Union Européenne vis-à-vis de Musk et de Twitter illustre fort bien ce dernier point : en réclamant un retour d’une modération ferme établie selon les règles arbitraires de la Commission, les autorités européennes montrent assez bien où elles se situent dans le théâtre actuel et ce n’est vraiment pas du bon côté de l’Histoire.
À présent qu’est clairement établi, sans le moindre doute, que Twitter, tout en prétendant jouer de neutralité, faisait en réalité de la censure de contenu sur ordre d’un parti politique, on ne peut qu’imaginer ce qui se passait, au même moment, sur Facebook ou d’autres réseaux, et au sein d’autres entreprises comme Google ou Apple. Il sera impossible, à présent, de croire qu’il n’y avait pas de collusion globale de ces BigTech avec l’establishment de gauche américaine, et plus largement occidentale tant on retrouve les mêmes problématiques des deux côtés de l’Atlantique.
Avec ces Twitter Files, il est maintenant prouvé que l’État et les BigTech ont clairement agi de concert, se sont coordonnés pour étouffer tout discours différent de l’officiel, pour écraser et effacer toute opinion dissidente dans plusieurs grands sujets politiques, depuis l’élection 2020 aux États-Unis jusqu’à l’origine du virus du covid, en passant par l’efficacité et l’innocuité de plus en plus évasives des vaccins.
On pourra se demander s’il existe un mot pour une forme de gouvernement dans laquelle l’État fait plier les intérêts des entreprises privées vers les siens. Ah mais, sapristi, oui, bien sûr ! Il s’agit de fascisme !
Depuis, on sait que l’ordinateur appartenait bien à Hunter, qu’il n’y avait pas plus de désinformation russe que de beurre en broche, et les preuves s’accumulent à présent montrant que le fils de Joe Biden a largement profité de la position de son père sous l’administration Obama pour des gains personnels, du trafic et du recel de trafic d’influence, des détournements de fonds et plus encore comme en témoigne l’impressionnant dossier Marco Polo dont ces lignes avaient déjà parlé précédemment.
Comme il se doit, la presse grand public n’évoque quasiment pas le sujet : tout ce qui pourrait nuire à Biden ne mérite même pas un entrefilet et surtout si cela revient à montrer sa totale collusion avec l’appareil d’État. La façon dont elle réagit actuellement en dit long sur ce qui la préoccupe ; les célébrités, les politiciens et les journalistes qui s’agitent autour de la liberté d’expression revenue sur Twitter en disent beaucoup plus long sur eux-mêmes que sur Twitter. Aucun d’entre eux n’est plus dans le camp de la raison, de la paix et de la liberté d’expression, mais tous se situent bien plus clairement dans celui de l’émotion brute, du conflit et de la censure.
La réaction récente de l’Union Européenne vis-à-vis de Musk et de Twitter illustre fort bien ce dernier point : en réclamant un retour d’une modération ferme établie selon les règles arbitraires de la Commission, les autorités européennes montrent assez bien où elles se situent dans le théâtre actuel et ce n’est vraiment pas du bon côté de l’Histoire.
À présent qu’est clairement établi, sans le moindre doute, que Twitter, tout en prétendant jouer de neutralité, faisait en réalité de la censure de contenu sur ordre d’un parti politique, on ne peut qu’imaginer ce qui se passait, au même moment, sur Facebook ou d’autres réseaux, et au sein d’autres entreprises comme Google ou Apple. Il sera impossible, à présent, de croire qu’il n’y avait pas de collusion globale de ces BigTech avec l’establishment de gauche américaine, et plus largement occidentale tant on retrouve les mêmes problématiques des deux côtés de l’Atlantique.
Avec ces Twitter Files, il est maintenant prouvé que l’État et les BigTech ont clairement agi de concert, se sont coordonnés pour étouffer tout discours différent de l’officiel, pour écraser et effacer toute opinion dissidente dans plusieurs grands sujets politiques, depuis l’élection 2020 aux États-Unis jusqu’à l’origine du virus du covid, en passant par l’efficacité et l’innocuité de plus en plus évasives des vaccins.
On pourra se demander s’il existe un mot pour une forme de gouvernement dans laquelle l’État fait plier les intérêts des entreprises privées vers les siens. Ah mais, sapristi, oui, bien sûr ! Il s’agit de fascisme !
☐ 2/12/2022
Bientôt Paris sous tutelle ? Puis la France ?
Bientôt Paris sous tutelle ? Puis la France ?
Le vendredi, c’est poisson et la morue en est un excellent qu’on peut par exemple déguster en brandade. Sans rapport aucun, signalons qu’Anne Hidalgo fait actuellement parler d’elle alors que la ville dont elle a la charge serait en très fâcheuse posture budgétaire.
Il est vrai que la situation économique du pays et l’inflation galopante finissent par toucher tout le monde, même la Ville des Lumières. Ajoutons-y une petite guerre à l’Est, un méchant COVID qui a nettement décru les activités touristiques, et voilà la capitale française dans la tourmente.
Ou disons, voilà l’explication fournie par la Maire de Paris pour expliquer la
En effet, lorsque Anne Hidalgo a pris les rênes de la municipalité en 2014, la dette se situait à 4,18 milliards d’euros (au 31 décembre) alors qu’elle s’établit à présent à 8,37 milliards d’euros au 31 décembre 2021 selon la direction générale des Finances publiques. Voilà qui représente un coquet doublement, ce qui, par les temps qui courent, représente une étonnante performance pour une ville dont ni le nombre d’habitants, ni la superficie n’ont doublé. Et il n’est pas nécessaire d’évoquer l’attractivité qui n’a pas doublé non plus pour s’interroger sur l’accumulation de ces plus de 8 milliards d’euros de dette.
Si le chiffre ne dit pas grand chose en lui-même tant les Français ont été habitués par leurs gouvernements à jongler avec les dizaines voire les centaines de milliards, il faut comprendre que cette dette représente 3800 euros par habitant (contre 1640 euros fin 2014), ce qui est déjà une somme rondelette. Certes, d’autres municipalités françaises importantes cumulent parfois plus de dettes par habitant, mais aucune n’atteint cependant le montant total de Paris qui bénéficie pourtant d’arrangements et de largesses comptables et financières assez spécifiques.
Lorsque cette dette est mise en rapport avec les réalisations visibles au profit de la capitale, on ne peut que rester pantois. Et lorsqu’on épluche les chiffres, il y a de quoi.
Avec un coût d’administration de la Ville de Paris bien supérieur à ceux qu’on peut comparer pour Lyon (13% supérieur) ou Marseille (10% supérieur) par exemple, on se demande en réalité où passe l’argent des contribuables parisiens : depuis 2014, la masse salariale de la mairie n’a cessé d’augmenter avec une création constante de nouveaux postes salariés (plus de 400 sont ainsi prévues en 2022). À présent, la capitale française compte plus d’un agent pour 39 habitants là où on en compte un pour 95 à Rome et un pour 107 à Londres. S’aligner sur ces chiffres ferait économiser plus d’un milliard et demi d’euros à la Capitale…
Rassurez-vous, il n’en est pas question.
On pourrait se consoler en espérant qu’à cette pléthore d’agents correspond un service public au taquet. Las : non seulement, ces agents se battent pour travailler toujours moins mais de surcroît, le travail réalisé laisse à désirer. Il suffira de constater l’état lamentable de l’hygiène, de la sécurité, du trafic routier dans la Capitale, par exemple en butinant les meilleures pages du site Saccage Paris pour mesurer l’ampleur du véritable trou noir qu’est devenue la municipalité parisienne : des sommes colossales y pénètrent pour ne plus jamais revoir la lumière du jour, sans qu’aucune information claire ne fuite jamais sur ce qui s’est passé entre la collecte et la dépense. La multiplication des bric-à-brac en palettes de ZAD, aussi écolobranchouilles soient-ils, ne permet vraiment pas d’expliquer la dérive des finances parisiennes (même s’il est vrai que cela aide à comprendre l’accroissement notable de sa population de rongeurs). Devant ce trou noir, la maire ne semble pas s’inquiéter outre mesure. D’ailleurs, elle a une solution, toute simple.
La main sûre, la voix posée, elle annonce donc il y a quelques semaines une sympathique augmentation de la taxe foncière à 20.5%. En plus, comme Paris est une ville réputée pour avoir une taxe foncière un peu moins élevée qu’ailleurs, cela lui laisse de la marge : les gueux pourront bien rouspéter un peu mais après tout, ce n’est qu’un alignement sur les autres villes du pays.
C’est en partie vrai, du reste : même avec cette augmentation, la taxe foncière de 2022 reste moins élevée en regard de ce que d’autres citadins payent. Mais il y a un hic : cette taxe, réhaussée, a été calculée sur les valeurs locatives de 2022. L’année prochaine, qui verra ces valeurs recalculées à la hausse (et pas qu’un peu), promet donc quelques surprises salées au contribuable parisien…
Il n’en reste pas moins qu’on commence à murmurer, devant l’écart maintenant affolant des entrées et des sorties d’argent, que ces improvisations taxatoires ne suffiront pas. Et alors que le nombre d’habitants de la ville (et donc, de cibles taxables) diminue franchement depuis l’arrivée au pouvoir d’Hidalgo – franchement, on se demande pourquoi, alors que la municipalité redouble d’effort pour transformer certains quartiers en véritables havres du vivrensemble sous crack – certains évoquent même une petite mise sous tutelle qui reviendrait en substance à retirer les clefs du budget des mains de l’actuelle dispendieuse socialiste.
La surprise est modérée.
Comme toute gestion clientéliste basée sur un accès à l’argent facile (dettes contractées alors que l’inflation est faible, les taux d’emprunts sont faibles et les perspectives riantes), la mairie de Paris a maintenant largement dépassé les années de vaches grasses pour arriver à celles des vaches maigres en étant auparavant passé par celles des rats dodus. Les Parisiens, en s’obstinant à renouveler à leur place les équipes municipales les plus déconnectées du réel (de plus en plus souvent composé de saleté repoussante, de travaux idiots et d’insécurité galopante), se retrouvent maintenant avec une facture particulièrement salée et aucune réelle possibilité d’y échapper.
Il apparaît en effet que la situation parisienne n’est pas unique : non seulement, d’autres villes sont aussi en difficultés financières, mais à vrai dire, tout le pays a également été piloté par des équipes de branquignoles économiques comparables à celle de Paris, avec – sans surprise là encore – les mêmes résultats catastrophiques, des dettes à gogo, un système de santé ou d’éducation en déroute complète, une insécurité galopante et un régalien qui ne sert même plus de faire-valoir.
Il faut se résoudre à l’évidence : la gestion par la dette, la multiplication des cadeaux électoraux facturés aux générations futures, ça ne marche jamais. Le socialisme, qu’il soit appliqué au niveau d’une ville ou au niveau d’un pays, aboutit toujours à la faillite.
D’ailleurs, les prochains mois pourraient être amusants et le sort ironique : alors que Paris sera peut-être mis sous tutelle par l’État français, ce même État français pourrait être à son tour mis sous tutelle par le FMI.
☐ 25/11/2022
Youpi, un Noël austère !
Youpi, un Noël austère !
On l’a vu dans un précédent billet : en France, l’inflation n’est pas vraiment un sujet et avec Bruno Le Maire aux commandes, on sait que tout se passera au mieux dans les prochains mois. Néanmoins, lorsqu’on prend la peine de demander leur avis aux politiciens dont l’intelligence n’est pas un obstacle et notamment des maires, la belle assurance fait place à une prudence teintée d’inquiétude.
En effet, selon une récente enquête, la plupart (77% des 3.700 maires interrogés) se disent au moins préoccupés par cette hausse des coûts qui les contraignent dans leur gestion communale : entre l’explosion du coût des dépenses énergétiques, le reste des prix qui n’ont cessé de grimper et l’augmentation récente du point d’indice par le gouvernement (ce qui revient à augmenter les salaires des agents communaux), même les communes les mieux gérées doivent en effet faire face à des ajustements parfois brutaux de leurs budgets.
En vertu de quoi, les élus se retrouvent à couper dans certaines dépenses. À l’approche des fêtes, cela se traduit essentiellement par une réduction de tout ce qui peut ressembler à du luxe ou du superflu ce qui, compte-tenu de l’état général de l’économie, devient une définition de plus en plus large et prend des tournures inquiétantes : rapidement, tout devient du luxe dans lequel il faut couper. Le chauffage, bien sûr, est la première dépense à laquelle les élus s’attaquent et si cela n’est pas trop compliqué pour les mairies situées dans les localités aux températures les plus douces en hiver, il en va quelque peu différemment pour les municipalités d’altitude, en montagne ou dans les zones plus froides en hiver.
L’éclairage vient ensuite : on diminue les éclairages publics, on réduit l’usage des salles communales, on coupe la nuit tous les affichages qui peuvent l’être et petit-à-petit, la France rurale puis banlieusarde puis citadine perd ses lumières pour se transformer en une Corée du Nord de l’Europe s’appauvrissant. Bien évidemment, cela ne suffit pas. Les coupes continuent donc, depuis les rénovations de bâtiments en passant par les réfections indispensables d’infrastructure, en passant par les dotations diverses et variées (aux écoles, typiquement) qui devront attendre de meilleures années pour s’adapter.
Alors que les fêtes approchent, la situation devient de plus en plus tendue. Les Français, tabassés de taxes sur les carburants, restent chez eux et évitent des déplacements qui finissent par leur imposer des prêts bancaires coûteux. La France de Noël 2020, sous confinements, voyait ses rues tristes et vidée de véhicules et de passants. Celle de 2022 y ressemblera beaucoup en y retirant aussi l’éclairage public ainsi que les lumières et les lampions de fêtes.
La transition énergétique vers le Pas d’Énergie Du Tout continue donc obstinément.
Or, si elle ne rencontrait jusqu’à présent qu’une résistance minime des citoyens à la faveur d’une fin de saison aux températures clémentes, on doit s’interroger sur leur réaction à mesure que cette crise va les atteindre plus profondément. Les maires, notamment les plus verdolâtres d’entre eux, vont pouvoir mesurer l’assentiment réel et concret de leurs électeurs au fur et à mesure que les activités communales notamment en période de fêtes seront annulées, et que la nuit va s’étendre dans les communes privées d’éclairage public favorisant cette insécurité qui n’est, pour rappel, qu’un sentiment diffus selon les politiques publiques officielles.
Les communes les plus en avance dans la lutte contre le méchant consumérisme de Noël vont pouvoir expérimenter l’adhésion réelle des votants à leurs thèses marxistes : la crise, l’inflation galopante et les trous budgétaires vont largement aider à se passer des Sapins du Diable, des Guirlandes Kapitalistes et des Cadeaux Néolibéraux composés pour grande partie de ces gadgets inutiles que la société de consommation veut nous imposer (mais si, mais si). On va enfin pouvoir retrouver la joie simple du dénuement et du retour à la nature (où l’hiver est froid, glacial même), le bonheur discret des petits échanges cordiaux entre voisins de queue à la soupe populaire, et les remarques amicales autour d’un vin chaud tiède lors de la distribution des tickets de rationnement.
Et cela va forcément très bien se passer parce que, voyez-vous, tout ceci a été clairement voulu, décidé et mis en place dans l’assentiment général.
Oui, cela a été voulu par les politiciens qui ont fait ces choix énergétiques de court, moyen et long terme : à long terme, en refusant d’admettre que l’électricité nucléaire était propre et fiable et qu’il fallait l’encourager, mettre les moyens nécessaires à la maintenir et la développer. À moyen terme en subventionnant à grand frais des énergies polluantes et sans fiabilité. À court terme en choisissant d’imposer des sanctions à l’un des principaux fournisseurs d’énergie d’Europe.
Oui, cela a été voulu par les maires qui ont abondé, d’élection en élection, dans les sens de l’opinion publique pourtant façonnée de toute pièce par des médias et des politiciens dont il a été prouvé, maintes et maintes fois, qu’ils mentaient sans sourciller, systématiquement. L’abandon complet de la raison, des réalités physiques et économiques, aux gémonies des écolo-suicidaires par ces mêmes édiles, le refus de contrecarrer leurs discours nihilistes, malthusiens et stupides auront alimenté la pire des idéologies, celle qui revient à souhaiter la disparition pure et simple de l’Humanité et de toutes ses traces pour éviter de polluer une Nature aussi complètement fantasmée qu’irréaliste. Ce faisant, les communes ont voulu ce qui leur arrive à présent.
Oui et surtout, cela a été voulu par les citoyens eux-mêmes, baratinés maintenant depuis leur plus tendre enfance sur l’inéluctable disparition des ours blancs (dont la population s’est effondrée de 5000 individus dans les années 50 à seulement 27.000 à présent), l’inévitable tarissement du pétrole (dont on nous répète depuis 50 ans qu’il n’y en aura plus dans 10 ans), la déforestation planétaire (alors que la Terre reverdit), l’augmentation inouïe des températures (1000 millièmes de degrés en plus de 100 ans, ces gros chiffres sont forcément catastrophiques !) et celle du CO2 (et là, corrélation veut forcément dire causalité, n’est-ce pas). Ces citoyens ont voté, voté et encore voté pour ces mesures qui viennent maintenant leur tarauder l’arrière-train avec un trépan pétrolier. Ce serait un peu facile de l’oublier, alors que la victoire est là, qu’ils obtiennent enfin ce qu’ils croyaient vouloir !
Cet hiver, nous allons tous avoir un Noël placé sous le signe d’une véritable austérité (et ce n’est probablement rien à côté de l’hiver suivant). Enfin, les fêtes de fin d’années seront placées sous le signe du dénuement, de la misère et de l’anticapitalisme rabique !
Les Français l’ont majoritairement voulu. Ils vont se régaler !
Alors que les fêtes approchent, la situation devient de plus en plus tendue. Les Français, tabassés de taxes sur les carburants, restent chez eux et évitent des déplacements qui finissent par leur imposer des prêts bancaires coûteux. La France de Noël 2020, sous confinements, voyait ses rues tristes et vidée de véhicules et de passants. Celle de 2022 y ressemblera beaucoup en y retirant aussi l’éclairage public ainsi que les lumières et les lampions de fêtes.
La transition énergétique vers le Pas d’Énergie Du Tout continue donc obstinément.
Or, si elle ne rencontrait jusqu’à présent qu’une résistance minime des citoyens à la faveur d’une fin de saison aux températures clémentes, on doit s’interroger sur leur réaction à mesure que cette crise va les atteindre plus profondément. Les maires, notamment les plus verdolâtres d’entre eux, vont pouvoir mesurer l’assentiment réel et concret de leurs électeurs au fur et à mesure que les activités communales notamment en période de fêtes seront annulées, et que la nuit va s’étendre dans les communes privées d’éclairage public favorisant cette insécurité qui n’est, pour rappel, qu’un sentiment diffus selon les politiques publiques officielles.
Les communes les plus en avance dans la lutte contre le méchant consumérisme de Noël vont pouvoir expérimenter l’adhésion réelle des votants à leurs thèses marxistes : la crise, l’inflation galopante et les trous budgétaires vont largement aider à se passer des Sapins du Diable, des Guirlandes Kapitalistes et des Cadeaux Néolibéraux composés pour grande partie de ces gadgets inutiles que la société de consommation veut nous imposer (mais si, mais si). On va enfin pouvoir retrouver la joie simple du dénuement et du retour à la nature (où l’hiver est froid, glacial même), le bonheur discret des petits échanges cordiaux entre voisins de queue à la soupe populaire, et les remarques amicales autour d’un vin chaud tiède lors de la distribution des tickets de rationnement.
Et cela va forcément très bien se passer parce que, voyez-vous, tout ceci a été clairement voulu, décidé et mis en place dans l’assentiment général.
Oui, cela a été voulu par les politiciens qui ont fait ces choix énergétiques de court, moyen et long terme : à long terme, en refusant d’admettre que l’électricité nucléaire était propre et fiable et qu’il fallait l’encourager, mettre les moyens nécessaires à la maintenir et la développer. À moyen terme en subventionnant à grand frais des énergies polluantes et sans fiabilité. À court terme en choisissant d’imposer des sanctions à l’un des principaux fournisseurs d’énergie d’Europe.
Oui, cela a été voulu par les maires qui ont abondé, d’élection en élection, dans les sens de l’opinion publique pourtant façonnée de toute pièce par des médias et des politiciens dont il a été prouvé, maintes et maintes fois, qu’ils mentaient sans sourciller, systématiquement. L’abandon complet de la raison, des réalités physiques et économiques, aux gémonies des écolo-suicidaires par ces mêmes édiles, le refus de contrecarrer leurs discours nihilistes, malthusiens et stupides auront alimenté la pire des idéologies, celle qui revient à souhaiter la disparition pure et simple de l’Humanité et de toutes ses traces pour éviter de polluer une Nature aussi complètement fantasmée qu’irréaliste. Ce faisant, les communes ont voulu ce qui leur arrive à présent.
Oui et surtout, cela a été voulu par les citoyens eux-mêmes, baratinés maintenant depuis leur plus tendre enfance sur l’inéluctable disparition des ours blancs (dont la population s’est effondrée de 5000 individus dans les années 50 à seulement 27.000 à présent), l’inévitable tarissement du pétrole (dont on nous répète depuis 50 ans qu’il n’y en aura plus dans 10 ans), la déforestation planétaire (alors que la Terre reverdit), l’augmentation inouïe des températures (1000 millièmes de degrés en plus de 100 ans, ces gros chiffres sont forcément catastrophiques !) et celle du CO2 (et là, corrélation veut forcément dire causalité, n’est-ce pas). Ces citoyens ont voté, voté et encore voté pour ces mesures qui viennent maintenant leur tarauder l’arrière-train avec un trépan pétrolier. Ce serait un peu facile de l’oublier, alors que la victoire est là, qu’ils obtiennent enfin ce qu’ils croyaient vouloir !
Cet hiver, nous allons tous avoir un Noël placé sous le signe d’une véritable austérité (et ce n’est probablement rien à côté de l’hiver suivant). Enfin, les fêtes de fin d’années seront placées sous le signe du dénuement, de la misère et de l’anticapitalisme rabique !
Les Français l’ont majoritairement voulu. Ils vont se régaler !
☐ 25/11/2022
L’Allemagne coule, l’Europe avec et Bruno Le Maire ne s’en rend absolument pas compte
L’Allemagne coule, l’Europe avec et Bruno Le Maire ne s’en rend absolument pas compte
Tiens, voilà qu’une Große Katastrophe se profile sur l’horizon teuton : on apprend qu’Uniper, la principale société allemande de vente de gaz et premier distributeur de l’entreprise russe Gazprom, doit faire appel à l’État allemand à hauteur de 55 milliards d’euros suite à une perte nette kolossale établie à 40 milliards d’euros depuis le début de l’année.
Un milliard d’euros par-ci, un milliard d’euros par-là et, rapidement, on commence à parler gros sous. En tout cas, à 55 milliards d’euros, voilà une somme rondelette qui va peut-être faire réfléchir Olaf Scholz sur les choix énergétiques opérés ces dernières années par l’Allemagne : manifestement, multiplier les efforts sur les énergies renouvelables revient un peu trop à multiplier aussi les approvisionnements en gaz et à se retrouver en fâcheuse posture lorsque la conjoncture internationale change un tantinet.
Et s’il y a bien transition énergétique, ce n’est pas exactement vers de nouvelles formes d’énergies, mais plutôt vers pas d’énergie du tout : en somme, tout ne se passe vraiment pas comme prévu en Europe : en quelques mois, des choix très politiques se sont traduits par des conséquences quasi-immédiates aussi économiques que palpables, avec des grosses faillites à la clé.
Pour une fois, l’Allemagne ne s’en sort pas mieux que les autres, et peut-être même au contraire : ses faillites se multiplient à un rythme réellement inquiétant. Ainsi, le fabricant de meubles allemand Hülsta est insolvable, 80 ans après sa fondation. La chaîne de boulangeries Thilmann atteint le même point 85 ans après ses débuts. Pour Wolff Hoch und Ingenieurbau, entreprise de construction, il aura fallu 125 ans, alors que Bodeta, le fabricant de confiseries, aura tenu 130 ans. Borgers, l’équipementier automobile, ferme ses portes après 156 ans et Kappus, le fabricant de savon, après 170.
Ces quelques exemples, étalés en quelques jours seulement, donnent à réfléchir : ces entreprises ont survécu à deux guerres mondiales, des changements politiques et sociaux majeurs, pour finalement toutes mourir en 2022 parce qu’essentiellement, les Allemands ont cru dur comme fer que les moulins à vents et les miroirs magiques, tous doublés de turbines à gaz russe, allaient leur éviter de taper dans le charbon, le pétrole et le nucléaire.
Au bilan, les Allemands ont maintenant plus de faillites que de gaz, des miroirs et des moulins sous-productifs à ne plus savoir qu’en faire et doivent malgré tout exploiter le charbon, le pétrole et le nucléaire. C’est un échec épique (et on n’en est qu’au début).
Peut-être est-ce à cause de ce vent glacial venu de l’Est que notre Bruneau de Bercy national a récemment déployé quelques signes clairs de changement de tactique dans sa fine gestion du budget de l’État français : alors qu’il était entendu, en février dernier, que toute sa puissance intellectuelle serait dédiée à faire plier la Russie, le locataire de Bercy commence à revoir ses objectifs. Avec la souplesse légendaire de ce grand fauve de la République bondissant sans merci sur l’aphorisme et la petite phrase facile, le voilà qui déclare “Fini le royaume du Koikilenkouth”, ou quasiment :
“Nous avons arrêté le quoi qu’il en coûte, et nous ciblons à présent les entreprises qui en ont le plus besoin.”
Charge maintenant aux entreprises de se faire aussi discrètes que possible sur leurs difficultés économiques pour ne surtout pas recevoir l’aide du ministre qui équivaut sans mal au baiser de la mort.
Indépendamment de cet aspect, on appréciera à sa juste valeur, dans les déclarations du minustre, les fantasmagories sur les performances de la France dont l’économie se redresserait alors que tous les autres pays, en Europe, s’enfoncent assez vite dans un marasme sans équivalent historique. Eh oui : comme de précédents billets le mentionnait déjà en mars et en avril, les sanctions contre la Russie ont été absolument dévastatrices… pour l’Europe.
Et alors même que ces Européens sont justement en train de contourner discrètement ces sanctions dès qu’ils le peuvent, le même Bruno, jamais en panne d’une contradiction, admet multiplier les boucliers tarifaires et autres guichets spéciaux pour aider les particuliers et les entreprises (celles qui résistent si bien en France, disait-il) à surmonter la crise (qui est quasiment invisible dans le pays selon les chiffres officiels), crise qu’on mettra de surcroît sur le dos (de plus en plus large) de la guerre en Ukraine.
Bref : fini le Koikilenkouth, mais tout va bien car les chiffres sont bons, mais les entreprises ont besoin d’aides et la guerre est un drame économique pour nous mais la France s’en sort bien mais mettez un pull tout de même.
On oscille entre la consternation et l’interrogation de plus en plus lancinante sur le déni de réalité des élites qui semblent s’être auto-intoxiquées à cette réalité alternative qu’ils continuent de brosser pour les masses.
Parce que malgré les saillies inquiétantes d’incohérence globale du ministre de l’Économie, les évidences semblent difficiles à évacuer : ce qui met l’Allemagne dans une telle panade ne peut pas se traduire par une simple gêne économique en France, au contraire. Parce qu’on sait déjà que l’année 2023 affichera un nombre record de faillites dans le pays. Et parce que l’hiver qui vient sera rude, quoi qu’on en dise et même s’il n’y a aucune coupure (ce qui semble de moins en moins évitable).
Les indicateurs économiques ne trompent que ceux qui ont intérêt à l’être : on peut pérorer comme le font certains habitués de plateaux médiatiques sur un taux de chômage faible, voire sur ce qui est présenté maintenant comme un quasi “plein emploi” – ce qui dénote d’une vision de la réalité réellement alternative – il n’en reste pas moins qu’un nombre croissant de Français a faim : jamais les Restos du Cœur n’ont autant aidé de personnes dans le besoin – avec des taux d’augmentations à deux chiffres par rapport aux années précédentes.
Rassurez-vous : selon Bruno et les services de Bercy, ces gens n’auront pas de problème à trouver de l’emploi (pensez donc, la France est presque en surchauffe, qu’ils nous disent !) ce qui tend à montrer que dans ce pays, l’emploi ne permet plus de manger à sa faim et qu’on doit travailler le ventre vide.
Déni, pipeautage, incohérence et fariboles… Tout ceci va forcément très bien se terminer.
☐ 23/11/2022
Dérives sectaires : n’oubliez pas la plus grande des sectes
Dérives sectaires : n’oubliez pas la plus grande des sectes
La stupéfaction est totale : on apprenait il y a quelques jours que la France, pourtant pays du miel et du lait, serait le terreau fertile à l’apparition de certaines sectes et autres groupuscules louches à “caractère sectaire”. C’est en tout cas ce que s’est époumoné à dire la mission interministérielle dédiée, la Miviludes, dans un récent rapport dont il a rapidement été question dans tous les médias grand public.
Pire encore : ces dérives sectaires seraient même en pleine augmentation dans le pays, à tel point que le gouvernement, entre deux restrictions supplémentaires de liberté pour le peuple et l’une ou l’autre gabegie financière grotesque, entend fermement lutter contre ce nouveau fléau en instaurant un numéro vert pardon un Grenelle des Sectes des “assises des dérives sectaires et du complotisme”.
Eh oui, pouf, comme ça et avec une décontraction assez caractéristique d’un pouvoir sans plus aucune retenue, vous aurez noté l’apparition du mot “complotisme” en même temps que “dérives sectaires”, la Miviludes ayant vu ses missions subitement gonfler de ce nouveau domaine : la France, cornaquée par le Mozart de la Finance, va donc se lancer dans une lutte âpre (mais nécessaire, il va de soi !) contre les sectes et les complotistes qui gangrènent la société française.
Coïncidence pratique : c’est aussi ce que vont faire d’autres pays occidentaux comme la Nouvelle-Zélande ou le Canada ou tous ceux qui expliquent à quel point “la démocratie est en danger” par ces dérives sectaires et ces théoriciens de conspirations toutes plus farfelues les unes que les autres. Dans ce tableau, on s’étonnera de la brévitédu Ministère de la Vérité du “Conseil de gouvernance de la désinformation” américain qui n’a pas survécu plus de 6 mois. On se rassurera en se disant que ce n’est que partie remise, à l’évidence et devant l’insistance des autres pays à mettre en place ce genre d’institutions.
Bien évidemment, il n’y a pas de doute à avoir : en ouvrant ainsi, clairement et ouvertement, la chasse contre les sectes, les gouvernements occidentaux entendent en réalité assez évidemment lutter contre les complotistes, c’est-à-dire les non-conformistes et toutes ces mouvances gluantes qui ont le mauvais goût de ne pas prendre les informations officielles pour argent comptant.
Il n’y a en fait aucune coïncidence lorsque cette lutte renouvelée contre les sectes correspond aussi au moment où les médias grand public remettent deux sous dans le bastringue éculé de la “lutte contre la désinformation” et où les politiciens commencent à réfléchir à muscler leurs contre-offensives contre les vilains mal-pensants.
Tout ceci participe, n’en doutez pas, d’une véritable mobilisation des troupes gouvernementales et médiatiques contre l’effritement des opinions publiques par des déviants qui refusent de rentrer dans le moule. Et le mélange du sectarisme et du complotisme ne tient pas du hasard : si on y réfléchit deux minutes, on constate que ceux qui interprètent les faits communément disponibles d’une façon différente des réseaux officiels (sanctionnés par le gouvernement et les médias de grand chemin) peuvent parfois être jugés suffisamment intéressant pour s’attirer des suiveurs, des disciples qui se chargent ensuite de relayer leurs analyses et leurs conclusions, rarement syntonisées avec les messages (et les buts) dela propag l’information officielle.
Alors rebaptisés “gourous”, ces vilains complotistes ou désinformateurs tombent – de façon fort pratique – dans la cible de ces actions anti-sectes. Habile.
Évidemment, pour bien border juridiquement l’affaire, les gouvernements n’ont pas tardé à définir ce qu’est une secte. Une lecture attentionnée de l’article Wikipedia consacré à la question permet de dégager les grands points saillants de cette définition : une secte est juridiquement définie comme un groupe disposant d’une organisation pyramidale du pouvoir, centralisé aux mains d’une personne (un gourou) ou d’un collège restreint de dirigeants, qui pratique la manipulation mentale de ses adeptes, l’extorsion de fonds, cherche à exclure toute doctrine différente, s’inscrit en rupture de l’environnement d’origine des membres, peut atteindre à leur santé physique et psychique, recherche à embrigader les enfants, provoque assez souvent des troubles à l’ordre public et collectionne les démêlés judiciaires.
Or, à la lecture de cette définition, quelque chose apparaît assez clairement : la plus grosse secte qui sévit actuellement en France n’est certainement pas celle qui est la plus combattue, au contraire. Pourtant, aucun doute possible : quasiment par définition, l’État français remplit tous les critères et les dérives des deux dernières années accroissent encore le sentiment que l’augmentation des dérives sectaires constatées proviennent bien de lui en premier lieu.
En effet, est-il utile de revenir sur l’actuelle centralisation du pouvoir dans les mains d’un énarque de plus en plus difficilement contrôlable ? Doit-on évoquer la multiplication (artificielle) des collèges d’apparat pour les décisions les plus iniques et loufoques qui se sont succédés ces dernières années ?
Est-il vraiment nécessaire de revenir sur les manipulations mentales qui ont eu lieu pendant cette période, la multiplication des injonctions paradoxales, l’alternance visible des périodes de relâchement et celles de privation, les messages contradictoires et les interdictions ou obligations complètement loufoques dont on peut, pour l’essentiel, retracer la naissance dans les petits papiers de cabinets de conseils payés (par le contribuable) pour manipuler l’opinion publique dans le sens désiré ?
Est-il utile de rappeler que le chef de l’État entend depuis plus de deux ans faire entrer le peuple français (de gré ou de force) dans un “monde d’après” en véritable rupture avec le “monde d’avant” ? Comment ne pas voir là ce projet de rupture que toute secte mettrait en place pour durablement sectionner les liens des membres avec la réalité du monde extérieur ?
L’extorsion de fonds n’a jamais été aussi visible qu’actuellement où les finances de l’État français sont catastrophiques. Depuis les taxes (rappelez-vous qu’elles représentent plus de la moitié des prix de l’essence à la pompe, par exemple) et impôts jusqu’aux milliards distribués pour différentes causes qui, toutes, violent le bon sens ou les besoins fondamentaux du peuple français, est-il question d’autre chose que d’un véritable racket actuellement mis en place par la Macronie ?
L’exclusion de toute doctrine différente est précisément l’action actuellement engagée pour réduire les “complotistes” au silence : la Vérité ne peut être partagée, elle ne peut provenir que des porteurs officiels de la lumière gouvernementale.
Pour ce qui est des atteintes à la santé physique ou psychique du peuple français, nul besoin de détailler. Chacun a payé, paye et payera lourdement dans sa chair et dans son âme cette période qui s’est ouverte avec l’arrivée de Macron au pouvoir – les Gilets Jaunes s’en souviennent encore –, s’est poursuivie avec la distribution d’injections miracle et continue actuellement avec les mantras permanents de crise énergétique ou de catastrophe climatique inéluctables.
Cette secte étatique, pieuvre malfaisante qui infuse maintenant toute la société française, s’est aussi attelée, comme toute secte, à embrigader les enfants qu’elle prétend éduquer. On en voit chaque jour le résultat calamiteux.
Sans surprise, cette secte, par les décisions qui ont été prises et qui continuent de s’enchaîner avec un rythme inquiétant, provoque bien des troubles à l’ordre public (repensez-y lorsque le courant tombera, en plein hiver) et collectionne les démêlés judiciaires qu’elle n’a aucun mal à écraser puisque la Justice, c’est elle.
En somme, lorsque l’État explique lutter contre les sectes, il ne cherche qu’une chose : en luttant contre des concurrents, il ne cherche qu’une chose, à savoir un monopole sur son marché, par la force s’il le faut.
Cependant, rassurez-vous : ce constat posé, il est évident qu’absolument personne n’en tirera la moindre conclusion. Aucune action ne sera posée, aucune remise en question ne sera envisagée. Et tout comme dans d’autres sectes, les membres actuels de l’Église de l’État Macronien Millénariste et Catastrophile iront jusqu’au bout. Il ne pourra y avoir d’autre voie, celle choisie par le Gourou étant la seule juste et bonne.
Eh oui, pouf, comme ça et avec une décontraction assez caractéristique d’un pouvoir sans plus aucune retenue, vous aurez noté l’apparition du mot “complotisme” en même temps que “dérives sectaires”, la Miviludes ayant vu ses missions subitement gonfler de ce nouveau domaine : la France, cornaquée par le Mozart de la Finance, va donc se lancer dans une lutte âpre (mais nécessaire, il va de soi !) contre les sectes et les complotistes qui gangrènent la société française.
Coïncidence pratique : c’est aussi ce que vont faire d’autres pays occidentaux comme la Nouvelle-Zélande ou le Canada ou tous ceux qui expliquent à quel point “la démocratie est en danger” par ces dérives sectaires et ces théoriciens de conspirations toutes plus farfelues les unes que les autres. Dans ce tableau, on s’étonnera de la brévité
Bien évidemment, il n’y a pas de doute à avoir : en ouvrant ainsi, clairement et ouvertement, la chasse contre les sectes, les gouvernements occidentaux entendent en réalité assez évidemment lutter contre les complotistes, c’est-à-dire les non-conformistes et toutes ces mouvances gluantes qui ont le mauvais goût de ne pas prendre les informations officielles pour argent comptant.
Il n’y a en fait aucune coïncidence lorsque cette lutte renouvelée contre les sectes correspond aussi au moment où les médias grand public remettent deux sous dans le bastringue éculé de la “lutte contre la désinformation” et où les politiciens commencent à réfléchir à muscler leurs contre-offensives contre les vilains mal-pensants.
Tout ceci participe, n’en doutez pas, d’une véritable mobilisation des troupes gouvernementales et médiatiques contre l’effritement des opinions publiques par des déviants qui refusent de rentrer dans le moule. Et le mélange du sectarisme et du complotisme ne tient pas du hasard : si on y réfléchit deux minutes, on constate que ceux qui interprètent les faits communément disponibles d’une façon différente des réseaux officiels (sanctionnés par le gouvernement et les médias de grand chemin) peuvent parfois être jugés suffisamment intéressant pour s’attirer des suiveurs, des disciples qui se chargent ensuite de relayer leurs analyses et leurs conclusions, rarement syntonisées avec les messages (et les buts) de
Alors rebaptisés “gourous”, ces vilains complotistes ou désinformateurs tombent – de façon fort pratique – dans la cible de ces actions anti-sectes. Habile.
Évidemment, pour bien border juridiquement l’affaire, les gouvernements n’ont pas tardé à définir ce qu’est une secte. Une lecture attentionnée de l’article Wikipedia consacré à la question permet de dégager les grands points saillants de cette définition : une secte est juridiquement définie comme un groupe disposant d’une organisation pyramidale du pouvoir, centralisé aux mains d’une personne (un gourou) ou d’un collège restreint de dirigeants, qui pratique la manipulation mentale de ses adeptes, l’extorsion de fonds, cherche à exclure toute doctrine différente, s’inscrit en rupture de l’environnement d’origine des membres, peut atteindre à leur santé physique et psychique, recherche à embrigader les enfants, provoque assez souvent des troubles à l’ordre public et collectionne les démêlés judiciaires.
Or, à la lecture de cette définition, quelque chose apparaît assez clairement : la plus grosse secte qui sévit actuellement en France n’est certainement pas celle qui est la plus combattue, au contraire. Pourtant, aucun doute possible : quasiment par définition, l’État français remplit tous les critères et les dérives des deux dernières années accroissent encore le sentiment que l’augmentation des dérives sectaires constatées proviennent bien de lui en premier lieu.
En effet, est-il utile de revenir sur l’actuelle centralisation du pouvoir dans les mains d’un énarque de plus en plus difficilement contrôlable ? Doit-on évoquer la multiplication (artificielle) des collèges d’apparat pour les décisions les plus iniques et loufoques qui se sont succédés ces dernières années ?
Est-il vraiment nécessaire de revenir sur les manipulations mentales qui ont eu lieu pendant cette période, la multiplication des injonctions paradoxales, l’alternance visible des périodes de relâchement et celles de privation, les messages contradictoires et les interdictions ou obligations complètement loufoques dont on peut, pour l’essentiel, retracer la naissance dans les petits papiers de cabinets de conseils payés (par le contribuable) pour manipuler l’opinion publique dans le sens désiré ?
Est-il utile de rappeler que le chef de l’État entend depuis plus de deux ans faire entrer le peuple français (de gré ou de force) dans un “monde d’après” en véritable rupture avec le “monde d’avant” ? Comment ne pas voir là ce projet de rupture que toute secte mettrait en place pour durablement sectionner les liens des membres avec la réalité du monde extérieur ?
L’extorsion de fonds n’a jamais été aussi visible qu’actuellement où les finances de l’État français sont catastrophiques. Depuis les taxes (rappelez-vous qu’elles représentent plus de la moitié des prix de l’essence à la pompe, par exemple) et impôts jusqu’aux milliards distribués pour différentes causes qui, toutes, violent le bon sens ou les besoins fondamentaux du peuple français, est-il question d’autre chose que d’un véritable racket actuellement mis en place par la Macronie ?
L’exclusion de toute doctrine différente est précisément l’action actuellement engagée pour réduire les “complotistes” au silence : la Vérité ne peut être partagée, elle ne peut provenir que des porteurs officiels de la lumière gouvernementale.
Pour ce qui est des atteintes à la santé physique ou psychique du peuple français, nul besoin de détailler. Chacun a payé, paye et payera lourdement dans sa chair et dans son âme cette période qui s’est ouverte avec l’arrivée de Macron au pouvoir – les Gilets Jaunes s’en souviennent encore –, s’est poursuivie avec la distribution d’injections miracle et continue actuellement avec les mantras permanents de crise énergétique ou de catastrophe climatique inéluctables.
Cette secte étatique, pieuvre malfaisante qui infuse maintenant toute la société française, s’est aussi attelée, comme toute secte, à embrigader les enfants qu’elle prétend éduquer. On en voit chaque jour le résultat calamiteux.
Sans surprise, cette secte, par les décisions qui ont été prises et qui continuent de s’enchaîner avec un rythme inquiétant, provoque bien des troubles à l’ordre public (repensez-y lorsque le courant tombera, en plein hiver) et collectionne les démêlés judiciaires qu’elle n’a aucun mal à écraser puisque la Justice, c’est elle.
En somme, lorsque l’État explique lutter contre les sectes, il ne cherche qu’une chose : en luttant contre des concurrents, il ne cherche qu’une chose, à savoir un monopole sur son marché, par la force s’il le faut.
Cependant, rassurez-vous : ce constat posé, il est évident qu’absolument personne n’en tirera la moindre conclusion. Aucune action ne sera posée, aucune remise en question ne sera envisagée. Et tout comme dans d’autres sectes, les membres actuels de l’Église de l’État Macronien Millénariste et Catastrophile iront jusqu’au bout. Il ne pourra y avoir d’autre voie, celle choisie par le Gourou étant la seule juste et bonne.
☐ 21/11/2022
La fabrication du consentement : le Pass Carbone arrive
La fabrication du consentement : le Pass Carbone arrive
Les politiciens sont rarement les crayons les plus affûtés de la trousse mais tous comprennent toujours très vite qu’il ne faut jamais gâcher une bonne crise : si celle-ci permet d’accroître son pouvoir, tout sera donc fait pour ! Il en va dès lors de la faillite de FTX comme du reste, et déjà les opportunistes se bousculent pour proposer de nouvelles bordées de régulations à la suite de cette débâcle.
Difficile de ne pas noter non plus l’engouement subitement renouvelé de certains États pour les cryptomonnaies de banques centrales : la faillite de FTX entraînant d’autres dominos dans sa chute, il semble devenir impérieux d’envisager, tant qu’on peut le faire, un changement paradigmatique rapide du système financier actuel.
Et dans ce cadre, il n’est donc pas étonnant de voir se multiplier les actions législatives ou gouvernementales pour pousser ces CBDC.
Ces cryptomonnaies seraient en effet fort pratique (et pas seulement pour camoufler l’inévitable effondrement du système monétaire international) : en imposant à chaque individu une numérisation et une centralisation de la monnaie, les États peuvent de facto interdire ou limiter toute transaction qui ne serait pas à leur goût ou au goût des politiciens à leur tête…
Mais l’avènement des CBDC, même s’il est ardemment désiré par les dirigeants actuels, n’en reste pas moins incertain : certains pays ont tenté l’instauration de ces cryptomonnaies fort pratiques pour un contrôle social étanche et totalitaire (c’est le cas du Japon, du Danemark ou de l’Équateur par exemple), et ont renoncé au procédé. Pour le moment tout au moins.
Cependant, rassurez-vous : si ces cryptomonnaies de Banque centrales ne peuvent être mises en place aisément, alors l’élite a déjà autre chose sous le coude. C’est probablement pour cela qu’on entend beaucoup parler (notamment en France) d’un “permis carbone” ou d’un “pass carbone” qui trouve très – trop – souvent sa place dans les petits papiers des médias de grand chemin tout acquis à cette cause. Difficile, ces derniers jours, d’échapper aux antiennes lancinantes de BFM-TV sur le sujet tant l’assaut est visible.
Ici, la petite musique joue constamment et de moins en moins discrètement un message anxiogène permanent rappelant sans arrêt que 1. le réchauffement climatique est (forcément) une calamité et 2. qu’il est évidemment de notre faute, sans aucune échappatoire.
Peu importe en réalité que ce réchauffement, même dans le pires scénarios, ne soit que très modeste (on parle d’un degré, pas de 10 ou de 50). Peu importe que ce réchauffement améliorerait la vie de milliards d’humains ne serait-ce que parce que les rendements agricoles augmenteraient ou qu’il n’y aurait plus besoin de se réchauffer en hiver (merci la baisse en besoins énergétiques !) – et au fait, non, la terre ne s’assèche pas, elle reverdit.
Peu importe que les prédictions catastrophistes ne se sont jamais réalisées en 50 ans, que les eaux refusent de monter, que les catastrophes climatiques sont moins nombreuses et qu’elles font de moins en moins de morts, non, vraiment, peu importe tout cela.
Ce qui importe n’est pas la réalité mais le fait le message doit être anxiogène et qu’il doit faire porter la responsabilité sur chacun d’entre nous pour qu’ensuite, les promoteurs de ce message, les politiciens avides de pouvoir, puissent pousser leur solution, celle qui (comme par hasard) augmente leur pouvoir et leurs capacités d’influencer nos existences, tout en éliminant consciencieusement toute autre solution qui, elle, nous libérerait de leur emprise.
Et cette “solution”, c’est bien évidemment le contrôle total, ultime, minutieux et micrométrique d’absolument toutes vos activités : quoi de mieux qu’un “pass carbone”, voie royale pour ce contrôle ? Quoi de mieux que vous couper l’énergie si vous ne vous comportez pas “comme il faut”, ce “comme il faut” étant défini de façon arbitraire précisément par ceux qui ont toujours menti sur tout et qui continuent à le faire et toujours à votre détriment ?
Le mieux serait sans nul doute un “pass carbone” directement intégré avec les paiements – le mélange de l’enfer parfait, à mi-chemin entre le “permis carbone” et les CBDC – comme le proposent du reste certaines banques.
Bien sûr, la plupart des citoyens comprennent comment la nasse est en train de se resserrer autour d’eux et qu’elle n’aboutit qu’à un asservissement sans limite. Logiquement, la majorité ne veut pas se retrouver prisonnière de ces élucubrations d’une ultra-minorité écoloboboïde paranoïaque, hypocondriaque et hystérique au sujet du climat.
Alors les médias, en bons petits soldats de politiciens et de lobbies, vont fabriquer une majorité de toute pièce : avec des questions habilement construites, des sondages montreront qu’une “majorité” entend se plier aux nécessaires mesures pour lutter contre la menace inventée.
Navigant plus ou moins subtilement entre les tautologies (auxquelles les Français répondent par oui, ce qui est rassurant puisque ce sont des tautologies) et les questions lourdement chargées (“prêt à réduire votre consommation ?”, sachant que consommer plus coûte plus cher), les résultats de sondages habilement conçus pour obtenir cet assentiment global obtiennent… un assentiment global de la population. Pratique et malin !
De la même façon, on peut clairement lire que les interdictions et les obligations ne plaisent pas du tout (les Français y sont clairement défavorables) mais, malgré tout, on ne s’empêchera pas de pousser l’idée que le 110 km/h sur autoroute serait accepté par la majorité des Français.
Là encore, la façon dont la question est posée permet de voir l’entourloupe (“Accepteriez-vous de vous limiter à 110 km/h sur autoroute pour réaliser des économies d’énergies / pour lutter contre le changement climatique ?”) et de comprendre comment on a ainsi transformé une contrainte personnelle en obligation générale (avec prunes à la clef) par la magie d’une propagande bien menée, et d’une petite musique répétée sans arrêt sur le mode “ça y est, c’est décidé, vous n’y échapperez pas”…
Ceux qui ont deux sous de bon sens comprennent, même si c’est parfois encore un peu confus, que ces CBDC, ce “permis énergétique” ou ce “pass carbone” ne sont que les jalons avant l’asservissement total de la population.
En réalité, leur mise en place dépend essentiellement d’une immense opération de psychologie sociale, construite de toute pièce sur la peur et la répétition d’un discours anxiogène afin de faire croire à la majorité qu’elle est minoritaire et que chacun d’entre nous est bien seul, isolé à penser ce qu’il pense. Tenez-vous le pour dit, c’est certain, les médias le répètent : la majorité veut cet asservissement.
C’est vrai, forcément, puisque les médias ne mentent jamais.
☐ 18/11/2022
Catastrophe dans le monde des cryptomonnaies : FTX, la deuxième plateforme d’échange, s’est effondrée avec fracas la semaine dernière, entraînant avec elle la chute de la valorisation de la plupart des monnaies numériques, Bitcoin compris. Mais à mesure que la poussière retombe, on s’aperçoit que la plateforme ne se contentait pas d’organiser des marchés entre cryptomonnaies : apparemment, la plateforme servait surtout à blanchir de copieuses sommes d’argent…
Patatras : valorisée 32 milliards de dollars fin octobre, la plateforme de trading en cryptomonnaies FTX ne vaut actuellement plus rien du tout. Déclarée en faillite depuis une semaine, les opérations de retrait sur ce site sont bloquées ce qui revient à dire que les fonds qui y étaient déposés sont maintenant complètement bloqués. FTX, c’est cette plateforme apparue en 2019 et quasi-miraculeusement devenue la deuxième au monde par nombre d’utilisateurs inscrits et d’opérations menées, avec une valorisation explosivement énorme réalisée en moins de 3 ans.
Son fondateur, un certain “SBF”, Sam Bankman-Fried (un nom prédestiné ?), avait réalisé de jolies performances en arbitrant les cryptomonnaies avec son entreprise Alameda, utilisant une différence notable de prix du Bitcoin entre le Japon et les États-Unis. C’est avec le bénéfice ainsi dégagé qu’il aura lancé FTX.
L’effondrement de cette plateforme aurait pu n’être qu’une énième péripétie dans le monde des cryptomonnaies. Après tout, rien ne permettait d’imaginer la sale tournure que prendraient les bisbilles entre le patron de FTX et un certain Changpeng Zhao, surnommé CZ sur les réseaux sociaux, à savoir l’actuel patron de Binance, une autre plateforme de trading en cryptomonnaies fondée en 2017 : soupçonnant des éléments louches dans la comptabilité de FTX, mis en avant par un article de Coindesk, CZ s’en était ouvert à Bankman-Fried et le ton avait rapidement monté entre les deux dirigeants.
Le 7 novembre, CZ décide de se débarrasser des FTT (les cryptomonnaies frappées par FTX) présents sur sa plateforme Binance. Très rapidement, les cours s’effondrent, les clients de FTX et possesseurs de FTT tentent de sortir leurs avoirs de la plateforme. Si vous pensez “ruée bancaire”, vous avez raison.
Très rapidement à court de liquidités, FTX se voit contrainte de déclarer faillite.
Et c’est là que les choses prennent une tournure intéressante : si les fonds qui devaient couvrir les avoirs des clients ne sont plus là, où diable sont-ils ? Petit-à-petit, des éléments troublants se font jour, et la triste réalité émerge : ces fonds ont essentiellement été “joués” dans tous les casinos boursiers possibles, ont été investis dans des douzaines d’entreprises variées et dans des mécanismes opaques voire carrément délictueux.
Les enquêtes ne font que débuter et il est probable qu’on y verra plus clair dans quelques semaines… Ou jamais si les choses prennent une tournure suffisamment baroque. Pour le moment, il semble déjà apparaître que plusieurs centaines de millions de dollars ont ainsi été déplacés subrepticement de FTX vers la société-soeur Alameda au moyen d’une “porte dérobée” informatique mise en place il y a quelques mois de cela sur des instructions directes de SBF.
Et l’analyse de la comptabilité de l’entreprise commence à donner une idée de l’ampleur des véritables magouilles qui ont pris place : plusieurs articles (dans Bloomberg et Financial Times par exemple) montrent ainsi que la plupart des actifs de la plateforme sont en réalité des masses de cryptomonnaies peu échangées, du capital dans des douzaines d’entreprises ; bien qu’ayant un passif en Bitcoin valorisé à plus d’un milliard de dollars, aucun actif en Bitcoin ne semble listé. Dans les éléments comptables (essentiellement constitués de feuilles Excel mal boutiquées entre elles), ce qui ressemble le plus à un bilan indiquerait apparemment que la plateforme ne détenait au mieux qu’un milliard de dollars d’actifs liquides contre neuf milliards de dollars de passif.
Un différentiel financier aussi important mériterait d’être retrouvé.
Or, de façon certaine et connue, FTX avait mis en place, très vite après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un mécanisme permettant aux généreux donateurs du monde entier d’aider les Ukrainiens par des cryptomonnaies. Et lorsqu’on creuse un peu cette direction, de nouvelles découvertes viennent émailler le paysage pourtant déjà roboratif : le mécanisme permettait de transformer des cryptomonnaies en monnaie locale ukrainienne… ou en dollars, dûment rapatriés aux États-Unis.
Or, Bankman-Fried ne s’est jamais caché de ses dons, nombreux et dodus, aux politiciens à commencer par le parti démocrate dont il fut, en 2021, le deuxième plus gros donateur avec 37 millions de dollars, après George Soros et ses 128 millions. En 2020, il aidait Biden à hauteur de 5 millions de dollars.
Sa générosité s’étendait dans de nombreux domaines. Le Forum Économique Mondial bénéficiait ainsi de ses largesses au point d’avoir une jolie page en l’honneur de FTX (que le Forum s’emploie maintenant à cacher – pourquoi diable ?), et via la FTX Foundation, il n’a pas hésité à financer les essais cliniques Together Trial dont les résultats furent commodément favorables à étouffer toute utilité à l’ivermectine contre le traitement du covid.
Tout ceci ne devrait pas trop surprendre : après tout, Sam Bankman-Fried est le fils de Barbara Fried, cofondatrice de Mind the Gap, une association de collecte de fonds pour … les démocrates. Gabe, le frère de Sam, est le fondateur de Guarding Against Pandemics et est – fortuitement, soyez-en sûr – lié à la Chambre des représentants des États-Unis et conseille les donateurs du parti démocrate. Mais ce n’est qu’une coïncidence.
Le fait que sa tante, Linda Fried soit présente sur le site du Forum Economique Mondial est une autre coïncidence amusante, tout comme le fait que SBF ait nommé Caroline Ellison, sa petite amie, comme PDG de la société Alameda. De façon purement fortuite, Caroline est la fille de Glenn Ellison qui fut en relation directe pendant plusieurs années au MIT avec un certain Gary Gensler, nommé par Joe Biden à son arrivée au pouvoir comme président de la Security Exchange Commission, cette institution chargée de vérifier le suivi scrupuleux par les entreprises des régulations en matières financières et qui n’était pas du tout en train de négocier un monopole pour FTX…
D’autres coïncidences se bousculent ainsi autour de FTX, comme par exemple le fait que la responsable des investissements à FTX Ventures, Amy Wu, ait précédemment travaillé à la Fondation Clinton, mais l’une des plus saillantes est probablement la demande de pourparlers de paix de la part de Zelensky, quelques heures à peine après la faillite retentissante de FTX, après que le Congrès américain soit officiellement passé aux mains des Républicains et que Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre, en soit donc débarquée.
Il serait bien évidemment hardi, trop hardi, d’imaginer que FTX et ses passerelles avec l’Ukraine aurait pu servir de plateforme de blanchiment d’argent pour certains groupes de politiciens américains. Il serait tout aussi hardi d’imaginer que, la débâcle de FTX aidant, certains revoient leurs options et commencent à pivoter assez vigoureusement alors que la donne financière mondiale est en train de changer assez brusquement : malgré les nouvelles rassurantes en provenance de LedgerX, société fille de FTX US, on peut en effet s’interroger sur la façon dont vont pouvoir se déboucler certaines positions (dont certaines prises avec de forts leviers) avec la faillite de la maison mère.
Serait-on en face d’un petit moment “Madoff” ou d’un moment “Lehman” en version survitaminée ?
L’avenir nous le dira, mais on ne peut s’empêcher de noter la concomitance de ces différents événements ainsi que la mise en place rapide d’une expérience à base de dollar numérique aux États-Unis et la volonté maintenant affichée de créer un euro numérique (pour bien conserver le contrôle, n’est-ce pas), c’est à dire des CBDC : comme en attestent les petits articulets d’une presse toujours aussi délicieusement à côté de la plaque, cette chute d’une plateforme cryptomonétaire est décidément trop commode, cette crise est trop belle pour ne pas être exploitée et continuer le travail de restriction des libertés en tombant à bras raccourcis sur les monnaies numériques.
Peu importe ici que ce qui arrive est la démonstration flagrante des vices inhérents à la centralisation (FTX étant, par définition, un point de centralisation). Peu importe que cette faillite n’illustre qu’une évidence, à savoir qu’il n’y a pas besoin de cryptomonnaies pour frauder tant tout ce qui a été réalisé aurait pu l’être avec des monnaies traditionnelles.
Peu importe tout cela puisqu’à présent, cette débâcle retentissante va servir d’illustre prétexte pour écrabouiller les cryptomonnaies libres et forcer les cryptomonnaies de banques centrales et leur contrôle total sur les individus : il serait inconcevable que survivent et fleurissent des monnaies indépendantes des États, des cartels bancaires, des politiciens et de leurs manipulations.
Catastrophe dans le monde des cryptomonnaies : FTX, la deuxième plateforme d’échange, s’est effondrée avec fracas la semaine dernière, entraînant avec elle la chute de la valorisation de la plupart des monnaies numériques, Bitcoin compris. Mais à mesure que la poussière retombe, on s’aperçoit que la plateforme ne se contentait pas d’organiser des marchés entre cryptomonnaies : apparemment, la plateforme servait surtout à blanchir de copieuses sommes d’argent…
Patatras : valorisée 32 milliards de dollars fin octobre, la plateforme de trading en cryptomonnaies FTX ne vaut actuellement plus rien du tout. Déclarée en faillite depuis une semaine, les opérations de retrait sur ce site sont bloquées ce qui revient à dire que les fonds qui y étaient déposés sont maintenant complètement bloqués. FTX, c’est cette plateforme apparue en 2019 et quasi-miraculeusement devenue la deuxième au monde par nombre d’utilisateurs inscrits et d’opérations menées, avec une valorisation explosivement énorme réalisée en moins de 3 ans.
Son fondateur, un certain “SBF”, Sam Bankman-Fried (un nom prédestiné ?), avait réalisé de jolies performances en arbitrant les cryptomonnaies avec son entreprise Alameda, utilisant une différence notable de prix du Bitcoin entre le Japon et les États-Unis. C’est avec le bénéfice ainsi dégagé qu’il aura lancé FTX.
L’effondrement de cette plateforme aurait pu n’être qu’une énième péripétie dans le monde des cryptomonnaies. Après tout, rien ne permettait d’imaginer la sale tournure que prendraient les bisbilles entre le patron de FTX et un certain Changpeng Zhao, surnommé CZ sur les réseaux sociaux, à savoir l’actuel patron de Binance, une autre plateforme de trading en cryptomonnaies fondée en 2017 : soupçonnant des éléments louches dans la comptabilité de FTX, mis en avant par un article de Coindesk, CZ s’en était ouvert à Bankman-Fried et le ton avait rapidement monté entre les deux dirigeants.
Le 7 novembre, CZ décide de se débarrasser des FTT (les cryptomonnaies frappées par FTX) présents sur sa plateforme Binance. Très rapidement, les cours s’effondrent, les clients de FTX et possesseurs de FTT tentent de sortir leurs avoirs de la plateforme. Si vous pensez “ruée bancaire”, vous avez raison.
Très rapidement à court de liquidités, FTX se voit contrainte de déclarer faillite.
Et c’est là que les choses prennent une tournure intéressante : si les fonds qui devaient couvrir les avoirs des clients ne sont plus là, où diable sont-ils ? Petit-à-petit, des éléments troublants se font jour, et la triste réalité émerge : ces fonds ont essentiellement été “joués” dans tous les casinos boursiers possibles, ont été investis dans des douzaines d’entreprises variées et dans des mécanismes opaques voire carrément délictueux.
Les enquêtes ne font que débuter et il est probable qu’on y verra plus clair dans quelques semaines… Ou jamais si les choses prennent une tournure suffisamment baroque. Pour le moment, il semble déjà apparaître que plusieurs centaines de millions de dollars ont ainsi été déplacés subrepticement de FTX vers la société-soeur Alameda au moyen d’une “porte dérobée” informatique mise en place il y a quelques mois de cela sur des instructions directes de SBF.
Et l’analyse de la comptabilité de l’entreprise commence à donner une idée de l’ampleur des véritables magouilles qui ont pris place : plusieurs articles (dans Bloomberg et Financial Times par exemple) montrent ainsi que la plupart des actifs de la plateforme sont en réalité des masses de cryptomonnaies peu échangées, du capital dans des douzaines d’entreprises ; bien qu’ayant un passif en Bitcoin valorisé à plus d’un milliard de dollars, aucun actif en Bitcoin ne semble listé. Dans les éléments comptables (essentiellement constitués de feuilles Excel mal boutiquées entre elles), ce qui ressemble le plus à un bilan indiquerait apparemment que la plateforme ne détenait au mieux qu’un milliard de dollars d’actifs liquides contre neuf milliards de dollars de passif.
Un différentiel financier aussi important mériterait d’être retrouvé.
Or, de façon certaine et connue, FTX avait mis en place, très vite après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un mécanisme permettant aux généreux donateurs du monde entier d’aider les Ukrainiens par des cryptomonnaies. Et lorsqu’on creuse un peu cette direction, de nouvelles découvertes viennent émailler le paysage pourtant déjà roboratif : le mécanisme permettait de transformer des cryptomonnaies en monnaie locale ukrainienne… ou en dollars, dûment rapatriés aux États-Unis.
Or, Bankman-Fried ne s’est jamais caché de ses dons, nombreux et dodus, aux politiciens à commencer par le parti démocrate dont il fut, en 2021, le deuxième plus gros donateur avec 37 millions de dollars, après George Soros et ses 128 millions. En 2020, il aidait Biden à hauteur de 5 millions de dollars.
Sa générosité s’étendait dans de nombreux domaines. Le Forum Économique Mondial bénéficiait ainsi de ses largesses au point d’avoir une jolie page en l’honneur de FTX (que le Forum s’emploie maintenant à cacher – pourquoi diable ?), et via la FTX Foundation, il n’a pas hésité à financer les essais cliniques Together Trial dont les résultats furent commodément favorables à étouffer toute utilité à l’ivermectine contre le traitement du covid.
Tout ceci ne devrait pas trop surprendre : après tout, Sam Bankman-Fried est le fils de Barbara Fried, cofondatrice de Mind the Gap, une association de collecte de fonds pour … les démocrates. Gabe, le frère de Sam, est le fondateur de Guarding Against Pandemics et est – fortuitement, soyez-en sûr – lié à la Chambre des représentants des États-Unis et conseille les donateurs du parti démocrate. Mais ce n’est qu’une coïncidence.
Le fait que sa tante, Linda Fried soit présente sur le site du Forum Economique Mondial est une autre coïncidence amusante, tout comme le fait que SBF ait nommé Caroline Ellison, sa petite amie, comme PDG de la société Alameda. De façon purement fortuite, Caroline est la fille de Glenn Ellison qui fut en relation directe pendant plusieurs années au MIT avec un certain Gary Gensler, nommé par Joe Biden à son arrivée au pouvoir comme président de la Security Exchange Commission, cette institution chargée de vérifier le suivi scrupuleux par les entreprises des régulations en matières financières et qui n’était pas du tout en train de négocier un monopole pour FTX…
D’autres coïncidences se bousculent ainsi autour de FTX, comme par exemple le fait que la responsable des investissements à FTX Ventures, Amy Wu, ait précédemment travaillé à la Fondation Clinton, mais l’une des plus saillantes est probablement la demande de pourparlers de paix de la part de Zelensky, quelques heures à peine après la faillite retentissante de FTX, après que le Congrès américain soit officiellement passé aux mains des Républicains et que Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre, en soit donc débarquée.
Il serait bien évidemment hardi, trop hardi, d’imaginer que FTX et ses passerelles avec l’Ukraine aurait pu servir de plateforme de blanchiment d’argent pour certains groupes de politiciens américains. Il serait tout aussi hardi d’imaginer que, la débâcle de FTX aidant, certains revoient leurs options et commencent à pivoter assez vigoureusement alors que la donne financière mondiale est en train de changer assez brusquement : malgré les nouvelles rassurantes en provenance de LedgerX, société fille de FTX US, on peut en effet s’interroger sur la façon dont vont pouvoir se déboucler certaines positions (dont certaines prises avec de forts leviers) avec la faillite de la maison mère.
Serait-on en face d’un petit moment “Madoff” ou d’un moment “Lehman” en version survitaminée ?
L’avenir nous le dira, mais on ne peut s’empêcher de noter la concomitance de ces différents événements ainsi que la mise en place rapide d’une expérience à base de dollar numérique aux États-Unis et la volonté maintenant affichée de créer un euro numérique (pour bien conserver le contrôle, n’est-ce pas), c’est à dire des CBDC : comme en attestent les petits articulets d’une presse toujours aussi délicieusement à côté de la plaque, cette chute d’une plateforme cryptomonétaire est décidément trop commode, cette crise est trop belle pour ne pas être exploitée et continuer le travail de restriction des libertés en tombant à bras raccourcis sur les monnaies numériques.
Peu importe ici que ce qui arrive est la démonstration flagrante des vices inhérents à la centralisation (FTX étant, par définition, un point de centralisation). Peu importe que cette faillite n’illustre qu’une évidence, à savoir qu’il n’y a pas besoin de cryptomonnaies pour frauder tant tout ce qui a été réalisé aurait pu l’être avec des monnaies traditionnelles.
Peu importe tout cela puisqu’à présent, cette débâcle retentissante va servir d’illustre prétexte pour écrabouiller les cryptomonnaies libres et forcer les cryptomonnaies de banques centrales et leur contrôle total sur les individus : il serait inconcevable que survivent et fleurissent des monnaies indépendantes des États, des cartels bancaires, des politiciens et de leurs manipulations.
☐ 16/11/2022
Contre un hiver trop “tendu”, l’État récupère les armes à feu
Contre un hiver trop “tendu”, l’État récupère les armes à feu
Le précédent billet fut l’occasion de montrer que l’écologisme extrême que les politiciens s’obstinent à mettre en place en France va conduire à son suicide. Cependant, il serait naïf de croire que les effets très indésirables de ce suicide n’ont pas été pris en compte par la caste dirigeante.
Normalement, pour obtenir le pouvoir, il vaut mieux promettre une goutte de miel plutôt qu’une pinte de fiel. Une fois ce pouvoir obtenu, il est toujours possible de distribuer la pinte de fiel en tentant de la faire passer pour du miel, mais l’illusion ne dure généralement pas trop longtemps. Selon toute vraisemblance, nous sommes actuellement au point où la pinte de fiel distribuée au peuple commence à agacer ses papilles, et ce ne sont pas les polichinelles colorés du gouvernement se relayant sur les plateaux télés qui parviennent à masquer le goût amer de la débâcle et de la misère qui s’installent partout.
L’Agenda 2030 était pourtant simple : pour un avenir plus sympathique à base d’air pur et de mobilité douce, on allait devoir se passer de tout ce qui ressemble à des énergies fossiles. Les sanctions contre la Russie furent donc vues comme une opportunité géniale pour accélérer un mouvement qui déclenchait pourtant des protestations de plus en plus fermes d’une part croissante des industriels.
Peu importait en réalité : avec des génies du pilotage financier comme Le Bruno de Bercy, avec les excédents budgétaires colossaux de l’État français accumulés depuis des décennies ainsi que sa dette parfaitement rikiki et totalement maîtrisée, avec une société souple et adaptable, avec un vivier de main-d’œuvre bien formée par une Éducation nationale au taquet et une importation massive d’ingénieurs et de scientifiques nobélisables, tout était réuni pour qu’une transition rapide vers les énergies renouvelables se passe dans la joie, la bonne humeur et un impact minimal sur le niveau de vie des Français.
Pas de bol, zut alors et manque de pot : tout ne se déroule pas exactement comme prévu.
L’augmentation brutale des prix de l’énergie, loin de favoriser une translation harmonieuse des citoyens vers des solutions de remplacement, provoque des effets de bords massifs dans toute l’économie et toute la société : augmenter ainsi brutalement le coût de l’énergie, c’est augmenter directement et indirectement les coûts de logistique, de déplacement, de fabrication. C’est rendre prohibitif les livraisons, les emballages, les engrais. C’est forcer à la délocalisation les industries et les emplois.
Or, s’il est politiquement possible, par une solide dictature et la distribution de petits privilèges temporaires, de tenir une population dans une relative misère lorsque celle-ci s’y trouve déjà, il est généralement plus rude de partir d’une population aisée et de la jeter directement dans la misère sans que celle-ci ne renâcle quelque peu.
Eh oui, que voulez-vous : les gens – ces idiots – aiment bien les bières fraîches, les douches tièdes et les repas chauds. Supprimez-leur ça d’un coup et, rapidement, votre base électorale n’est plus garantie. Des grognements pourraient se faire entendre, des mouvements s’organiser et des protestations monter de la base vers les dirigeants… Cela s’est vu.
Or, s’il est maintenant évident que la brochettes de clowns à roulettes qui nous gouvernent n’ont aucune espèce de capacité à prévoir les catastrophes que leurs décisions débiles provoquent immanquablement sur le peuple, on ne peut leur retirer une compétence certaine pour tenter de conserver le pouvoir à tout prix.
Il ne sera donc surprenant pour personne de rappeler que le gouvernement a très correctement renouvelé en 2021 les stocks d’armes et de munitions non létales pourla garde prétorienne les CRS : on ne sait jamais, cela pourrait servir.
Il ne sera pas plus surprenant d’apprendre que la gendarmerie commence à présent à recevoir ses premiers blindés légers Centaure dont 90 exemplaires ont déjà été commandés, soit 30 de plus que les anciens blindés utilisés jusqu’à présent dans le maintien de l’ordre. Lorsqu’on voit le charmant engin, on comprend que le maintien de l’ordre vient de perdre quelques points en subtilité…
Il ne sera enfin pas du tout surprenant de découvrir que l’État français entend maintenant “récupérer” les quelques millions d’armes à feu illicites et non déclarées qui dorment chez les particuliers : ainsi, du 25 novembre prochain au 2 décembre, les particuliers qui auraient malencontreusement oublié de déclarer telle ou telle arme pourront les enregistrer dans le système de l’État ou, surtout, s’en défaire dans l’un des 300 sites de collectes qui seront ouverts même les week-ends, sans risquer de poursuites judiciaires.
Selon le ministère de l’Intérieur, il s’agit ici de donner une chance à ces particuliers un peu tête en l’air qui, de bonne foi, auraient “oublié” de déclarer l’une ou l’autre pétoire, de faire le nécessaire ou de s’en débarrasser : il serait en effet dommage que les armes pullulent un peu trop dans ce pays et qu’on découvre subitement une France transformée en une sorte d’Amérique indisciplinée où les fusillades s’enchaîneraient un peu trop ici ou là, au nez et à la barbe des autorités. Ce serait scandaleux.
Et ce serait surtout un risque pour l’avenir : du point de vue de l’Occupant intérieur français, peu importe la multiplication de ces fusillades tant qu’elles ont lieu dans ces quartiers émotifs connus, puisque les balles qui sifflent ne sont pas dirigés contre eux. Que des habitants, des passants innocents se fassent trouer le ventre dans les métropoles françaises importe finalement assez peu et non, bien évidemment, ce ne sont pas de ces armes dont il est question lorsqu’on évoque cette campagne de déclaration et de récupération d’armes illicites : il est certain qu’absolument rien ne sera fait contre ces armes-là…
Ce qui gêne nos clowns à roulettes, ce qui donne des mains moites à l’Occupant intérieur, ce sont les armes “illicites” que le peuple détient, ces honnêtes gens bien sous tous rapports qui, jetés dans la misère par les décisions imbéciles des dirigeants, pourraient alors faire siffler ces balles vers ces derniers, les coquins.
Les mois qui viennent s’annoncent tendus. Il ne manquerait plus que le peuple soit armé pour qu’ils deviennent un peu trop animés. Heureusement, la caste au pouvoir l’a bien compris…
Pas de bol, zut alors et manque de pot : tout ne se déroule pas exactement comme prévu.
L’augmentation brutale des prix de l’énergie, loin de favoriser une translation harmonieuse des citoyens vers des solutions de remplacement, provoque des effets de bords massifs dans toute l’économie et toute la société : augmenter ainsi brutalement le coût de l’énergie, c’est augmenter directement et indirectement les coûts de logistique, de déplacement, de fabrication. C’est rendre prohibitif les livraisons, les emballages, les engrais. C’est forcer à la délocalisation les industries et les emplois.
Or, s’il est politiquement possible, par une solide dictature et la distribution de petits privilèges temporaires, de tenir une population dans une relative misère lorsque celle-ci s’y trouve déjà, il est généralement plus rude de partir d’une population aisée et de la jeter directement dans la misère sans que celle-ci ne renâcle quelque peu.
Eh oui, que voulez-vous : les gens – ces idiots – aiment bien les bières fraîches, les douches tièdes et les repas chauds. Supprimez-leur ça d’un coup et, rapidement, votre base électorale n’est plus garantie. Des grognements pourraient se faire entendre, des mouvements s’organiser et des protestations monter de la base vers les dirigeants… Cela s’est vu.
Or, s’il est maintenant évident que la brochettes de clowns à roulettes qui nous gouvernent n’ont aucune espèce de capacité à prévoir les catastrophes que leurs décisions débiles provoquent immanquablement sur le peuple, on ne peut leur retirer une compétence certaine pour tenter de conserver le pouvoir à tout prix.
Il ne sera donc surprenant pour personne de rappeler que le gouvernement a très correctement renouvelé en 2021 les stocks d’armes et de munitions non létales pour
Il ne sera pas plus surprenant d’apprendre que la gendarmerie commence à présent à recevoir ses premiers blindés légers Centaure dont 90 exemplaires ont déjà été commandés, soit 30 de plus que les anciens blindés utilisés jusqu’à présent dans le maintien de l’ordre. Lorsqu’on voit le charmant engin, on comprend que le maintien de l’ordre vient de perdre quelques points en subtilité…
Il ne sera enfin pas du tout surprenant de découvrir que l’État français entend maintenant “récupérer” les quelques millions d’armes à feu illicites et non déclarées qui dorment chez les particuliers : ainsi, du 25 novembre prochain au 2 décembre, les particuliers qui auraient malencontreusement oublié de déclarer telle ou telle arme pourront les enregistrer dans le système de l’État ou, surtout, s’en défaire dans l’un des 300 sites de collectes qui seront ouverts même les week-ends, sans risquer de poursuites judiciaires.
Selon le ministère de l’Intérieur, il s’agit ici de donner une chance à ces particuliers un peu tête en l’air qui, de bonne foi, auraient “oublié” de déclarer l’une ou l’autre pétoire, de faire le nécessaire ou de s’en débarrasser : il serait en effet dommage que les armes pullulent un peu trop dans ce pays et qu’on découvre subitement une France transformée en une sorte d’Amérique indisciplinée où les fusillades s’enchaîneraient un peu trop ici ou là, au nez et à la barbe des autorités. Ce serait scandaleux.
Et ce serait surtout un risque pour l’avenir : du point de vue de l’Occupant intérieur français, peu importe la multiplication de ces fusillades tant qu’elles ont lieu dans ces quartiers émotifs connus, puisque les balles qui sifflent ne sont pas dirigés contre eux. Que des habitants, des passants innocents se fassent trouer le ventre dans les métropoles françaises importe finalement assez peu et non, bien évidemment, ce ne sont pas de ces armes dont il est question lorsqu’on évoque cette campagne de déclaration et de récupération d’armes illicites : il est certain qu’absolument rien ne sera fait contre ces armes-là…
Ce qui gêne nos clowns à roulettes, ce qui donne des mains moites à l’Occupant intérieur, ce sont les armes “illicites” que le peuple détient, ces honnêtes gens bien sous tous rapports qui, jetés dans la misère par les décisions imbéciles des dirigeants, pourraient alors faire siffler ces balles vers ces derniers, les coquins.
Les mois qui viennent s’annoncent tendus. Il ne manquerait plus que le peuple soit armé pour qu’ils deviennent un peu trop animés. Heureusement, la caste au pouvoir l’a bien compris…
☐ 14/11/2022
Le suicide par écologisme
Le suicide par écologisme
Il faut que les choses soient claires : l’empreinte carbone qu’il s’agit de réduire, c’est vous ! Et c’est tellement vrai, tellement évident qu’une récente tribune du Monde revient sur ce qui est maintenant un but affiché de l’écologie de combat, à savoir la réduction active de l’Humanité.
Peu importe que les dernières projections raisonnables montrent une réduction naturelle drastique (plus de 50%) de la population d’ici 2100 ; pour les activistes malthusiens du climat, pas de doute : éliminer rapidement une partie de la population constituerait une vraie solution pour lutter contre un réchauffement climatique qu’ils continuent de voir dans des phénomènes disparates et à l’aune de prophéties plus ou moins catastrophistes pourtant régulièrement repoussées (nous devions tous mourir brûlés ou noyés en 2000, puis 2010, puis 2020 puis … bientôt, promis juré craché).
Et il est indubitablement exact que si on élimine les humains, il n’y aura plus de dioxyde de carbone anthropique, par définition. Vu ainsi, on comprend que les doses d’humanisme des écologistes sont rapidement passées dans le domaine homéopathique : en quelques décennies, l’écologie s’est transformée d’une collection de principes – dont certains de bon sens comme une lutte contre les atteintes dangereuses pour l’Homme à son environnement – en une idéologie de plus en plus invasive puis une véritable religion avec sa doctrine (dont la hausse du niveau des océans ou le réchauffement climatique en sont des piliers), ses prêtres (politiciens et figures médiatiques d’ONG officiellement syntonisées avec Gaïa) et ses rites depuis le tri des déchets jusqu’à la lutte contre le nucléaire ou la pédalomanie cyclopathe fièrement affichée par certains.
Comme il s’agit maintenant de religion, comme cette dernière n’est pas ouverte à débat et comme manifestement la majorité du peuple ne suit pas (en témoignent les scores systématiquement faibles des écolos pur sucre aux élections), l’usage de la force devient de plus en plus nécessaire. C’est donc sans surprise que ces mêmes écolos, se cachant derrière un paravent de non-violence, multiplient les actes délictueux dont la violence n’est justement plus exclue : blocages d’autoroutes et vandalismes plus ou moins démonstratifs se multiplient pendant qu’en parallèle se propage le parasitage systématique des activités humaines par des actions destructrices.
On répètera que c’est non-violent (même lorsqu’on observe le contraire) et le journal de 20H est garanti.
Dans ce contexte, les politiciens auraient tort de ne pas pousser leur Agenda 2030 qui offre un boulevard à la mise en coupe réglée de toute l’économie et au contrôle total (et totalitaire) de chaque individu par une petite caste de décideurs, ce qui leur permet d’aller pavaner en toute hypocrisie à Charm El Cheikh sous les bravos serviles des médias subjugués.
Pourtant, le suicide collectif auquel ces mesures débiles aboutissent inévitablement commence à en inquiéter plus d’un, à mesure que les effets palpables commencent à se faire sentir : c’est bien joli de multiplier les règles environnementales toutes plus handicapantes les unes que les autres, c’est très mignon de réclamer la sauvegarde de la galinette cendrée à tout prix, c’est fort écolo de se ferrer aux pieds tous les nouveaux boulets à la mode avant de tenter de courir, mais ces signalements vertuels gluants se traduisent maintenant par une baisse de compétitivité, puis des pertes d’emploi, puis des fermetures d’usines, puis de la misère pour tous.
La ZAD, son cortège de cahutes minables et son côté bidonville boueux, était jusqu’à présent l’horizon indépassable des seuls hypocondriaques de l’environnement. Au vu du déluge incessant de législations mortifères, elle va devenir la norme pour les citoyens français, forcés de retourner bien vite dans un moyen-âge éco-conscient, c’est-à-dire sans énergie et avec le ventre vide.
Ce n’est pas une exagération : le suicide de la société occidentale, et notamment française, est en cours, résolument choisi par une part maintenant croissante d’hurluberlus incapables de planifier au-delà de quelques jours mais persuadés d’avoir tout compris du climat sur 100 ans.
Ainsi, le cas de Bridor est symptomatique : harcelée par les bobos écolos du cru, l’entreprise se voit contrainte d’abandonner complètement un projet d’usine de viennoiseries en Ille-Et-Vilaine. Les 500 emplois et la richesse créés le seront donc ailleurs, hors de France.
Ceci n’est pas un exemple isolé, loin s’en faut : comment croire que la guerre ouverte menée actuellement contre les voitures thermiques, dont la disparition a été arbitrairement décidée pour 2035, va se passer comme sur des roulettes électriques ?
Les coquefredouilles gouvernementaux découvrent seulement maintenant que cette législation est en train de condamner directement à la ruine tout un pan de l’économie européenne, entraînant dans sa disparition celle de millions d’emplois et la délocalisation (en Asie essentiellement) de douzaines d’entreprises et de savoir-faire pourtant uniques. On s’amusera (modérément) de voir ces imbéciles diplômés aux maroquins trop importants tenter à présent de rétropédaler devant l’énorme bourde qu’ils ont commise en essayant d’introduire des clauses de revoyure d’ici quelques années.
Comme le disait Philip K. Dick, La réalité, c’est ce qui persiste à exister même lorsqu’on cesse d’y croire, et le crépi rugueux de cette dernière commence tout juste à râper les fesses tendres et trop dodues de certains politiciens qui comprennent – malheureusement trop tard et encore trop confusément – que les prochaines semaines, les prochains mois tout au plus, verront l’aboutissement catastrophique d’années de décisions imbéciles.
Devant ces perspectives, il n’est dès lors pas du tout étonnant que tout soit fait en coulisse pour mater le peuple lorsqu’il aura assez de ces vexations idiotes. Les prochains mois seront musclés.
☐ 11/11/2022
Panier-Runacher : Sobriété bien ordonnée commence par les autres
Panier-Runacher : Sobriété bien ordonnée commence par les autres
Le vendredi, c’est traditionnellement poisson. Ce jour-ci, ce sera du Ordralfabétix, c’est-à-dire pourri, et par la tête comme il se doit.
La surprise est totale : on apprend par deux sources, Investigate et Disclose, que l’actuelle ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, est directement liée par des intérêts financiers et familiaux avec la seconde compagnie pétrolière en France, Perenco.
Apparemment, les trois enfants de la ministre – âgés de 5, 10, 13 ans en 2016 – et un de leurs cousins ont pris place à la table des actionnaires de cette société aux côtés de leur grand-père, Jean-Michel Runacher, à hauteur totale de plus d’un million d’euros.
La presse bruisse alors de question existentielles : y aurait-il eu un “oubli” dans les déclarations de la ministre au moment de sa prise de fonction, ou, pire, un conflit d’intérêt ?
Or, à peine ces informations révélées, Politico déboule et ajoute une nouvelle révélation : le logement qu’elle occupe actuellement chez son compagnon Nicolas Bays est la propriété de la famille Dassault.
Sapristi, pourrait-il y avoir là un nouveau conflit d’intérêt ou, au moins, d’intéressantes passerelles de communication entre un gros industriel d’un côté et un ministre de l’autre ?
Venant d’un ministre de Macron dont on connaît l’attachement à la probité irréprochable de ses équipes, la stupéfaction est totale.
Bref, on assiste en quelques jours à une véritable accumulation de révélations, de découvertes et d’une bonne brouettée de choses qui, si elles ne sont pas condamnables en tant que telles, n’en sont pas moins éthiquement douteuses.
Si l’on doit féliciter la ministre pour son optimisation fiscale qui devrait être largement encouragée pour tous les Français qui n’ont pas tous la chance de bénéficier de conseils avisés d’un avocat fiscaliste chevronné tant il est du devoir de chaque citoyen de payer aussi peu d’impôt que possible, on doit cependant s’étonner qu’aucune déclaration n’ait entouré ce patrimoine généreusement dévolu à ses enfants et soigneusement mis à l’abri du fisc français : après tout, les règles républicaines semblaient claires.
Mais baste, passons.
Bien plus difficile à avaler et qui impose une éthique pliable à volonté, c’est le décalage entre l’actuelle mission de la ministre qui doit absolument tout faire pour vendre
Grand écart qui illustre une fois de plus le Faites Ce Que Je Dis, Surtout Pas Ce Que Je Fais. La répétition de ce mantra, chez tous les politiciens actuels, est véritablement systématique et on ne peut s’empêcher d’observer une hypocrisie d’autant plus grande qu’elle se drape de vertu, cette dernière étant actuellement intégralement tournée vers la religion climatique.
D’autre part, cette petite pluie rapide de révélations n’est pas sans rappeler les précédents qui firent tomber d’autres politiciens : à chaque fois, la presse s’était retrouvée placée dans le rôle du toboggan, c’est-à-dire aussi lisse et inclinée que possible pour y faire glisser sans mal les victimes destinées à tomber droit dans les oubliettes de la politique. Fillon, Cahuzac, etc : quand un politicien doit tomber, il tombe.
Pour la petite Agnès, la presse n’a ainsi pas traîné à reprendre toutes les croustillantes informations découvertes par Disclose & Investigate puis Politico. On pourra, pour le contraste, comparer aux traitements médiatiques des affaires qui mouillent encore Darmanin ou Dupont-Moretti : de toboggan, la presse se transforme immédiatement en sables mouvants dans lesquels s’enfoncent doucement allégations, faits et rumeurs pour ne plus jamais reparaître. Le contraste est saisissant.
Pour savoir si l’actuelle ministre sera virée, il reste donc à voir combien de temps des informations continueront de filtrer. Au moins pourra-t-on se rassurer sur la capacité d’encaissement de la concernée en se rappelant que tout politicien, à plus forte raison ministre, et encore plus sous Macron, a été hontectomisé très jeune et qu’il n’a donc développé aucune notion d’éthique (ce qui explique d’ailleurs que certains politiciens, malgré leurs casseroles, leurs saillies navrantes et des affaires gluantes collées aux baskets, continuent d’encombrer le paysage politique français pourtant passablement plein).
Maintenant, on peut s’interroger : qui tente de faire tomber cette brillante ministre ?
On peut imaginer, dans l’ombre des petits papiers de la presse, moult ennemis d’opposition. Cependant, dans ce cas-ci, la clique du président, voire Macron lui-même, ne peuvent être écartés : difficile d’imaginer notre presse si servile lancer ce genre d’informations sans avoir eu l’imprimatur de l’Exécutif d’une façon ou d’une autre.
Peut-être le locataire de l’Élysée a-t-il été une fois de trop saoûlé par le ton gnangnan de la ministre ou sa maîtrise manifestement très approximative des dossiers et des messages politiques à distribuer (on se rappellera de la contre-performance olympique de la même Agnès lorsqu’il s’était agi de vanter le travail à la chaîne qu’elle trouvait magique) ?
Plus probablement, peut-être le pouvoir actuel est il embarrassée par le fait qu’elle fut mariée à Marc Pannier, le président d’Engie Global Markets, et que son récent divorce ne lui donne plus exactement de levier pour rester au sein d’un gouvernement pas tout à fait connu pour son étanchéité avec les milieux d’affaires ? En outre, le fait qu’elle soit obligée, de par cette proximité personnelle avec un géant de l’énergie, de rester à l’écart de certains dossier a peut-être joué en sa défaveur au moment où il conviendrait de pousser tout le cheptel français vers
Et puis, toute éthique mise à part, peut-être est-il finalement trop embarrassant d’avoir une ministre emberlificotée avec une industrie pétrolière dans un gouvernement qui entend pourchasser les énergies fossiles (“jusque dans les chiottes” s’il le faut, n’est-ce pas Vlad) : allons-nous devoir bientôt dire au revoir à la pétroleuse de Lens ?
Qu’elle reste ou parte, c’est en tout cas une magnifique illustration de l’état général de la politique dans le pays : une éthique générale complètement absente, un ensemble de lois et d’encadrements pour les gueux mais rien ou presque pour les oints du pouvoir qui ont de toute façon une bonne capacité à les contourner, des conflits d’intérêts dans tous les sens, dont personne ne s’offusque et que tout le monde tait tant qu’il faut conserver les apparences et une presse complètement aux ordres, faisant et défaisant sur commande les princes et les princesses en fonction des besoins et sans plus aucun rapport avec le peuple ou les électeurs.
De même qu’il n’y a pas davantage de démocratie que de beurre en broche depuis plusieurs années dans le pays, il n’y a plus réellement de gouvernement.
Il n’y a plus que des clowns, des saltimbanques dont les performances sont, d’années en années, de plus en plus médiocres. Les ministres ne sont plus choisis sur leurs compétences (absentes ou carrément contre-productives) mais pour des raisons d’appareil, de politicaillerie pénible ou par renvoi d’ascenseur ou petite faveur qui en appellera une autre en retour. De l’intérêt de la nation, du peuple, de l’État, il n’est évidemment plus question depuis des lustres.
On le savait déjà sous tant d’autres prédécesseurs, mais c’est rapidement devenu visible à en être obscène, puis on a dépassé ce stade de très loin : au perchoir et dans les couloirs dorés de la République, les clowneries s’enchaînent, les pitreries se multiplient à tel point qu’à présent, lorsqu’il n’y a pas de casseroles, qu’il n’y pas de conflits d’intérêts, que la personne fait preuve de bon sens ou évoque de façon claire des sujets nécessaire, on est soit face à un perdant, soit face à un complotiste.
☐ 9/11/2022
Amnistier les covidistes ? Et puis quoi encore ?
Amnistier les covidistes ? Et puis quoi encore ?
The Atlantic, vénérable mensuel fondé au XIXème siècle, a récemment fait paraître un article d’Emily Oster qui a largement défrayé la chronique : dans “Let’s declare a pandemic amnestie” (“Déclarons une amnistie pour la pandémie”), l’auteur tente d’aligner quelques arguments en faveur d’un pardon général pour tous ceux qui, pendant la pandémie, ont pris les décisions y compris les plus farfelues au motif essentiel que chacun a cru faire du mieux qu’il a pu avec le peu d’informations dont il disposait.
L’article, sobrement chapeauté par “Nous devons nous pardonner mutuellement pour ce que nous avons fait et dit lorsque nous n’étions pas au courant de l’existence du COVID”, a été légèrement remanié à mesure que les réactions (virulentes) s’accumulaient sur les réseaux, par un nouveau chapeau un tantinet moins polémique : “Concentrons-nous sur l’avenir, et réglons les problèmes qui restent à résoudre.”
À ce titre et sans surprise, l’article a reçu un accueil virulent de tous ceux qui ont tenté, pendant toute cette période, de rouvrir les débats violemment fermés par les médias de grand chemin, les experts de plateau télé, les journalistes et autres fact-checkeurs stipendiés directement ou indirectement par le pouvoir.
Essentiellement, la proposition d’Oster d’une amnistie repose sur le peu d’informations dont on disposait au début de la pandémie lorsque la plupart des mesures ont été prises, mais cette affirmation n’est vraiment pas soutenue par les faits.
Bien avant mars 2020, on savait que les confinements ne serviraient à rien, et lorsqu’ils furent mis en place, la Suède a amplement montré qu’ils étaient inutiles. Ils n’ont pour autant pas été interrompus. Pire, ils ont été remis, plusieurs fois. Est-il utile de revenir sur la quantité de misère économique et humaine qu’ils ont provoqués ? Est-il nécessaire, pour bien comprendre toute la cruauté de ces mesures, de revenir sur toutes les abominations qui furent leur résultante directe, depuis l’ostracisation des personnes âgées jusqu’au suicide des jeunes et des enfants, en passant par le réveil des instincts (délateurs) les plus vils de beaucoup trop de nos concitoyens ?
De la même façon, on savait dès la publication des études chiffrées de Pfizer (dans les tous premiers mois de 2021) que les vaccins n’empêcheraient pas la transmission. La dynamique des contaminations dans les mois suivants a largement confirmé cette information mais n’a en rien arrêté les gouvernements et les hystériques de plateaux-télé de réclamer et d’obtenir d’infâmantes obligations vaccinales plus ou moins coercitives. Est-il là encore nécessaire de revenir sur ce qu’ont entraîné ces coercitions immondes et parfaitement contraires aux droits fondamentaux ?
Pire : actuellement, on trouve encore de fébriles pisse-copies décidés à stigmatiser encore ceux qui s’opposent à la vaccination, et cette stigmatisation s’étend bien au-delà du monde médiatique. Pour rappel, les personnels soignants n’ont toujours pas été réintégrés en France. Perseverare diabolicum.
Devant ces éléments, on doit se demander si l’apparition d’un tel article (dont la viralité n’est plus à faire tant il a été commenté récemment) ne fait pas partie d’une tentative de certains pour “tester les consciences” : demander une amnistie revient à admettre, au moins en creux, une certaine forme de culpabilité et cet article ressemble fort à une sorte de sondage d’opinion pour voir s’il n’est pas encore trop tôt pour une telle demande.
Il n’est pas invraisemblable d’imaginer que certains ont commencé à comprendre que leurs opinions et agissements passés allaient progressivement leur revenir dans la figure avec violence et il faut admettre que la situation est quelque peu différente de ces politiciens, journalistes et autres experts autoproclamés lorsqu’ils nous baratinent sur le climat : alors que les prédictions catastrophistes sont toujours précautionneusement placées plusieurs années (ou décennies) dans le futur, les dégâts humains, sociaux, politiques et économiques causés par les mesures coercitives liées à la pandémie sont déjà palpables et quantifiables actuellement, et la facture, fort salée, s’allonge à chaque minute qui passe.
Des comptes seront demandés et ce bien avant que les responsables n’aient eu le temps de se retirer sagement loin des affaires publiques.
Cette demande est donc plus qu’audacieuse : elle cache mal une tentative de camouflage d’une des pires périodes de déprivations de liberté en Occident. Cette demande d’amnistie (et celles qui ne manqueront pas de suivre) n’aurait jamais été nécessaire si les politiciens, les journalistes et les experts de connivence ne s’étaient pas relayés pour forcer leurs comportements, leurs opinions et leurs lubies sur tous les autres.
Alors oui, proposer une telle amnistie ne manque ni de culot, ni d’un certain cynisme, mais c’est en outre fort dangereux.
On ne peut en effet s’empêcher de faire le rapprochement avec d’autres périodes (vraiment) sombres de l’Histoire où l’amnistie n’aurait jamais pu être réclamée.
On ne peut s’empêcher de se rappeler que lorsqu’elle fut mise en place, notamment pour les communistes à la fin du régime soviétique dans les pays d’Europe de l’Est, elle n’a en rien permis de purger ces pays des gangrènes communistes qui y sévissaient alors. Pire : certains de ceux qui en ont alors bénéficié ont pu continuer à prospérer au point de se retrouver dans les petits papiers des grandes fortunes du moment (voire d’en devenir eux-mêmes).
Il ne doit pas y avoir d’amnistie.
Il faudra clairement renvoyer chacun des acteurs de ces drames à leurs responsabilités respectives pour qu’ils soient correctement jugés et sanctionnés à hauteur de leur implication. Ceci sera une étape indispensable de l’analyse complète de ce qui s’est passé, et un passage obligé pour que ne se reproduisent pas les dérives abjectes dont beaucoup trop furent les victimes.
Et surtout parce que l’explication “Nous ne savions pas, nous ne faisions que suivre les ordres” ne suffira vraiment pas.
☐ 7/11/2022
Malgré eux, les médias et les gauchistes font campagne pour le RN
Malgré eux, les médias et les gauchistes font campagne pour le RN
Émoi (encore un) dans l’hémicycle : un député Rassemblement National aurait dépassé les bornes des limites et se serait vautré avec emphase dans les heures les plus sombres de notre Histoire politique avec de vrais morceaux de racisme dedans. Pour ajouter l’insulte à l’injure, la presse s’est jointe à la mêlée pour y ajouter une dose de propagande.
La petite phrase défraye la chronique paresseuse des folliculaires médiocres : alors que Carlos Martens Bilongo, député France Insoumise d’origine congolaise, évoquait la question des migrants provenant d’Afrique arrivant par bateaux replets sur nos côtes, le député Rassemblement National Grégoire de Fournas a lancé un “Qu’ils retournent en Afrique”, immédiatement interprété par quelques collègues du groupe NUPES comme insulte raciste à l’égard du député de leur rang (en modifiant alors la phrase avec un singulier bien commode). En embuscade depuis des mois, ils tenaient enfin leur dérapage du RN !
Malgré les démentis du député RN, malgré la prise de note du greffe de l’Assemblée qui ne laisse aucun doute du pluriel, malgré l’enregistrement vidéo des débats qui n’en laisse pas non plus, l’ensemble des députés LFI s’est levée comme un seul homme-soja pour hurler au racisme. Peu importe ici que la race n’était nullement évoquée, les couinements stridents des clowns habituels sous-vitaminés ont rapidement empli l’hémicycle.
Cris qui n’ont pas manqué d’attirer les saprobiontes habituels de la presse subventionnée, et qui se sont relayés pour ne surtout pas expliquer les tenants et les aboutissants de cette consternante non-affaire afin d’en faire mousser les aspects les plus ridicules et qui l’ont immédiatement relatée au mieux par sous-entendus lourds d’implications comme dans Les Echos (“exclu 15 jours de l’Assemblée nationale après des propos jugés racistes”), ou au pire en racontant ouvertement des salades et sombrant dans l’infox la plus crasse comme chez les scribouillards du Monde (“suspendu de l’Assemblée nationale pour un propos xénophobe”).
Signalons la présence, de plus en plus rare, de quelques journalistes qui tentent de faire leur travail et rappellent qu’en réalité, l’Assemblée n’a noté aucun propos raciste ou xénophobe, et n’a pas sanctionné le député RN pour ceux-ci mais pour “manifestation troublant l’ordre” de l’Institution, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur nulle les productions pénibles des coprophiles médiatiques précédemment cités.
Le tableau, déjà navrant, n’aurait pas été complet sans l’intervention supplémentaire des insignifiants appendices parlementaires de la majorité.
Bondissant comme des hyènes sur un repas facile, les députés macronistes de “Renuisance!” n’ont pas tardé à récupérer rapidement le courroux artificiel des gauchistes en pleine apoplexie dans une manœuvre suintante de politicaillerie minable : remonter durablement le bourrichon des idiots utiles d’extrême-gauche et abonder dans leur sens garantit qu’une prochaine et inévitable motion de censure ne saura être votée conjointement par NUPES et RN, assurant les coudées franches au gouvernement Borne pour lequel les serpillères des Républicains ne sont déjà plus une menace. [...]
Bref : tous les éléments ont été rassemblés pour aboutir, sans la moindre surprise, à une condamnation et poser une sanction rapidement actée : voilà le député Fournas suspendu pour 15 jours.
Cependant, toute cette agitation, si elle a peut-être quelques maigres effets positifs pour les magouilles macronesques, n’en entraîne pas moins des conséquences franchement négatives pour toute la classe politique elle-même : non seulement, beaucoup de Français sont conscients de l’écart qui existe entre le réel et les agitations théâtrales de la France Insoumise et comprennent que cette affaire est montée de toutes pièces, mais surtout, tous se rendent compte de l’énorme décalage entre leurs préoccupations quotidiennes et le spectacle parfaitement ridicule offert encore une fois et à cette occasion par l’Assemblée nationale.
Cela se traduit d’ailleurs très concrètement dans les baromètres politiques qui indiquent assez clairement que l’actuel exécutif et l’extrême-gauche ne parviennent pas franchement à déclencher de l’enthousiasme : à côté d’un Macron systématiquement autour d’un gros tiers – ce qui dénote au mieux d’une constance assez peu crédible de l’opinion publique ou au pire d’une manipulation statistique qui parvient à ce résultat quoi qu’il puisse se passer – on ne peut s’empêcher de noter la montée de la droite et de l’extrême-droite, que ces dernières clowneries parlementaires ne risquent pas d’amoindrir.
Au contraire : dans ce paysage politique pathétique et d’après ce qu’en disent ces sondages d’opinion, le Rassemblement national est le seul parti apparaissant comme une force d’opposition à peu près en prise avec l’opinion publique majoritaire.
Le chahut grotesque provoqué par la NUPES (sur ces sujets et les autres), suivi d’un “rassemblement de soutien” tout aussi ridicule au député Martens Bilongo devant l’Assemblée le lendemain, la victimisation outrée sur les plateaux télé, la sanction excessive et contradictoire du député Fournas, tout cela fait directement monter la popularité de ce dernier et de son parti, le soutien des députés macronistes à la NUPES achevant de polariser encore un peu plus l’opinion contre eux.
Il n’y a ici pas de surprise : pendant que le pays est en train de s’effondrer économiquement, que la crise énergétique commence à prendre de l’ampleur et se traduit déjà par des faillites d’entreprises, les élus montent en épingle des propos sans intérêt ensuite relayés goulûment par ce qui se fait de pire en matière de production journalistique.
Ces médias et ces politiciens attisent à grands moulinets de bras les feux d’un populisme qui va les emporter.
☐ 4/11/2022
Comment continuer à voir Rumble en France ?
Comment continuer à voir Rumble en France ?
Encore une fois, l’État français sombre dans le ridicule et la tentative de censure la plus vile.
On apprend que le site de vidéo en lignes Rumble n’affiche plus qu’un petit panneau laconique pour les visiteurs provenant de la France.

C’était une étape sinon prévisible du moins logique après les derniers articles de la presse de grand chemin qui nous expliquaient, il y a quelques jours, à quels points certains sites se vautraient dans le complotisme le plus sale et allaient jusqu’à oser, sans honte, relayer des chaînes d’information russes (quelle horreur), au lieu de les bannir proprement comme il se doit.
On ne pourra s’empêcher de noter au passage que c’est exactement ce qu’une dictature impose : des ordres explicites du pouvoir en place sont exécutés afin de faire taire des voix dissonantes, l’argument de la désinformation n’étant ici qu’un cache-misère d’un pouvoir qui refuse toute contradiction.
Quoi qu’on pense des informations distribuées sur ces plateformes, quand il n’y a ni appel à la haine, ni de discours contrevenant directement aux lois en vigueur (et même les plus discutables comme les lois mémorielles pour n’évoquer que celles-là), il ne peut y avoir de censure organisée par le gouvernement, ce que tentent pourtant de faire actuellement les factotums de la République française En Marche vers le fascisme. Tout ceci est évidemment parfaitement contraire à la fois à la liberté d’expression et aux principes fondateurs des démocraties et des droits de l’Homme, mais on peut raisonnablement en déduire que Macron et son gouvernement s’en contrefoutent de façon détendue.
Cependant, sommée de censurer les médias russes, la plateforme Rumble refuse simplement de sucrer ces contenus comme le gouvernement français lui en intime l’ordre. Elle a pour le moment choisi une solution un peu plus simple et nettement plus visible : elle a désactivé son accès pour les internautes français en attendant probablement d’avoir un avis juridique solide sur l’intimidation gouvernementale actuellement en cours.

Au passage on s’amusera de constater que Rumble est toujours aussi accessible… depuis l’Ukraine et la Russie, ce qui ne manque pas de sel.
En attendant un retour à la normale, il semble indispensable de fournir quelques trucs et astuces pour contourner cette mise au ban parfaitement illégitime.
D’une part, il semble que l’utilisation de l’application Rumble (disponible depuis votre téléphone) vous permette de continuer à profiter de ce site.
D’autre part, Rumble bloquant l’accès aux internautes français en se basant sur leur adresse internet (adresse IP), il sera donc nécessaire d’utiliser un mécanisme simple pour accéder à Rumble à partir d’une IP étrangère (belge, suisse ou … ukrainienne par exemple). Plusieurs possibilités s’offrent à vous.
Utiliser un proxy
Vous pouvez par exemple utiliser un “proxy”, c’est-à-dire un site tiers qui servira d’intermédiaire entre vous et Rumble (ou n’importe quel site qui serait censuré par le pouvoir du moment) : si cela fonctionne en principe, beaucoup de ces outils ne sont pas toujours adaptés à la vidéo en flux comme le propose Rumble et offrent une expérience … hésitante de lectures des vidéos présentes sur le site. Cependant, citons Croxy et HideMe qui s’en sortent plutôt pas mal.
Utiliser un VPN dédié
Vous pouvez aussi utiliser un VPN payant : plusieurs offres existent sur le marché (expressVPN, NordVPN, PrivateInternetAccess, …) à des prix variables. Considérez qu’une quarantaine d’euros par an est un prix moyen, mais on doit pouvoir trouver moins cher et tout à fait décent.
Moyennant cet abonnement mensuel ou un paiement unique pour un usage temporaire, on doit généralement installer un petit logiciel qui va router l’ensemble de votre trafic internet vers des serveurs disponibles dans différents points de la planète, à des adresses étrangères. Pour le site auquel vous accédez (Rumble en l’occurrence), ce sera l’adresse de ce serveur VPN qui sera vue, et non la vôtre. Si ce serveur est choisi hors de France, vous retrouverez Rumble qui fonctionnera à l’identique de ce que vous connaissiez jusqu’à présent. En général, le flux vidéo est lu et transféré sans souci.
Notons que ces VPN offrent souvent des options d’anonymisation de votre trafic, avec parfois une garantie de ne pas conserver de traces (journaux d’activités) de vos connexions et de votre trafic. Cela peut devenir intéressant de disposer d’une telle possibilité par les temps qui courent.
VPN gratuits et intégrés au navigateur
Enfin, vous pouvez utiliser un VPN gratuit comme il s’en trouve intégré directement au sein de certains navigateurs.
C’est le cas sur Brave et c’est au travers de son option “Nouvelle fenêtre de navigation privée avec Tor” que vous pourrez atteindre en cliquant sur le menu général comme ci-dessous :

Alternativement, vous pouvez obtenir le même résultat en appuyant sur les touches Alt, Majuscule et N simultanément. Une nouvelle fenêtre s’ouvre alors dans laquelle vous pouvez saisir directement l’adresse du site que vous désirez ouvrir, comme Rumble par exemple.
Il en va globalement de même sur Opéra, en utilisant leur VPN intégré. En quelques clics, vous pouvez alors retrouver Rumble. Pour cela, il vous suffit d’ouvrir le menu en haut à droite et de choisir “VPN – activer dans les paramètres” :

Une fois un petit avertissement affiché (sur le ralentissement potentiel de votre connexion), vous pouvez activer le VPN en cliquant sur le bouton à droite :

Dès celui-ci enclenché, votre adresse IP n’est plus une adresse en France et vous pouvez recommencer à accéder à Rumble normalement.
Quel que soit le moyen qu’on peut employer, gardons tout de même à l’esprit qu’il n’est absolument pas normal que l’État s’arroge le droit de déterminer ce qui constitue ou non une information et une désinformation. D’une part, cela infantilise le citoyen en le présumant incapable de faire le tri, et d’autre part, cela introduit un tiers de confiance (l’État lui-même) entre chaque individu et les informations dont il peut et veut disposer.
Si l’Histoire enseigne quelque chose, c’est que jamais ceux qui ont brûlé les livres, interdit l’imprimerie ou interdit certaines informations n’ont été du bon côté de l’Humanité.
☐ 2/11/2022
À l’assaut des bassines : la violence des “écolos” continue de croître
La saison des écologistes de combat est de retour : profitant d’une classe médiatique aux petits soins pour eux, ils sont de sortie et tentent, par tous les moyens, de rendre la vie impossible à un nombre croissant d’individus. Et ici, “rendre impossible” n’est pas une hyperbole mais bien l’exacte représentation de ce que ces individus s’emploient à faire : éliminer, petit-à-petit, un maximum de personnes sur cette planète par différents moyens de plus en plus expéditifs.
Il suffit pour s’en convaincre d’éplucher l’actualité pour constater la montée en puissance inquiétante des franges les plus hystériques des écologistes citadins, ceux qui n’hésitent pas à passer à l’action – de préférence la plus violente et la plus contre-productive possible.
Il suffit pour s’en convaincre d’éplucher l’actualité pour constater la montée en puissance inquiétante des franges les plus hystériques des écologistes citadins, ceux qui n’hésitent pas à passer à l’action – de préférence la plus violente et la plus contre-productive possible.
Dans ce contexte, les porte-paroles du n’importe quoi écologiste éco-conscient chimiquement pur comme Sandrine Rousseau, qui prétend prôner la non-violence, sont bien évidemment aussi peu crédibles qu’inaudibles et pas du tout suivis d’effets comme en témoigne les derniers déplacements de Jadot en campagne, où il a vu son véhicule passablement vandalisé par – ironie du sort – la même engeance qu’il s’emploie à légitimer le reste du temps.
On ne s’étonnera donc pas que les faits et gestes écologistes trouvent une place dans l’actualité parmi les faits divers violents ou destructeurs : prétendant lutter contre les bassines agricoles de rétention d’eau (leur nouvelle lubie), des activistes ont ainsi détruit une canalisation d’eau reliée à une exploitation agricole, sans rapport avec une bassine.
Oui, vous avez bien lu : cette fine équipe de branleurs – qui prétendent du reste avoir des solutions pour irriguer les exploitations – sont infoutus de s’attaquer à leur cible réelle, et ce sont pour rappel les mêmes guignols qui prétendaient que les moulins à vent et les panneaux magiques pourraient remplacer le gaz, le charbon et le nucléaire (et on voit exactement où ça nous mène actuellement). Il faut avoir la confiance solidement chevillée au corps pour suivre une telle brochette d’incapables nuisibles.
Pendant ce temps, la gendarmerie, finalement mandée sur les lieux, s’est rapidement retrouvée dans une véritable bataille rangée qui tient plus de la guérilla que d’une “manifestation écologiste pacifique” comme tente de le pipeauter Sandrine Rousseau et ses coreligionnaires hors-sol dont une partie semblait décidée à installer une ZAD (comme pour Notre-Dame-Des-Landes de consternante mémoire).
On ne s’étonnera donc pas que les faits et gestes écologistes trouvent une place dans l’actualité parmi les faits divers violents ou destructeurs : prétendant lutter contre les bassines agricoles de rétention d’eau (leur nouvelle lubie), des activistes ont ainsi détruit une canalisation d’eau reliée à une exploitation agricole, sans rapport avec une bassine.
Oui, vous avez bien lu : cette fine équipe de branleurs – qui prétendent du reste avoir des solutions pour irriguer les exploitations – sont infoutus de s’attaquer à leur cible réelle, et ce sont pour rappel les mêmes guignols qui prétendaient que les moulins à vent et les panneaux magiques pourraient remplacer le gaz, le charbon et le nucléaire (et on voit exactement où ça nous mène actuellement). Il faut avoir la confiance solidement chevillée au corps pour suivre une telle brochette d’incapables nuisibles.
Pendant ce temps, la gendarmerie, finalement mandée sur les lieux, s’est rapidement retrouvée dans une véritable bataille rangée qui tient plus de la guérilla que d’une “manifestation écologiste pacifique” comme tente de le pipeauter Sandrine Rousseau et ses coreligionnaires hors-sol dont une partie semblait décidée à installer une ZAD (comme pour Notre-Dame-Des-Landes de consternante mémoire).
Indépendamment de tout débat sur ces bassines – débat qui ne pourra jamais avoir lieu avec de tels illuminés destructeurs – tout ceci est une magnifique illustration de l’incapacité totale de l’État français à faire simplement régner l’ordre et le respect de la propriété privée sur son territoire. Les petits coups de menton et les moulinets ridicules de Darmanin sur la question n’y changeront rien : les dirigeants actuels de l’État français et son administration derrière sont en réalité si douillettement acquis à l’idéologie catastrophiste sous-jacente de ces milices de casseurs qu’ils ne savent pas gérer ce genre de débordements iniques.
On retrouve d’ailleurs la même incapacité à gérer l’ordre et la bonne marche des infrastructures sur le domaine directement sous leur responsabilité : les exactions de ces groupes se multiplient (sur les autoroutes, à l’Opéra), et l’on voit même se multiplier les andouilles à cheveux colorés englués stupidement sur des peintures dans des musées publics pendant que les autorités font une démonstration de nullité parfaitement en ligne avec leurs habitudes.
On assiste de surcroît à une multiplication des propositions débiles d’écolos hors sol, la dernière étant notamment d’arrêter totalement l’utilisation du pétrole, ce qui signifie – outre l’arrêt complet des voitures, des camions et donc des chaînes logistiques qui apportent la nourriture indispensables aux frétillants crétins qui réclament ces mesures – l’arrêt du plastique, des engrais et un retour très rapide à l’ère pré-industrielle dans laquelle beaucoup de ces bobos ne survivraient pas plus d’une semaine.
Sans surprise, on notera que ces associations ont été créées très récemment, de toute pièce, par des lobbies et des intérêts cachés. Ainsi, “Just Stop Oil” n’est qu’une resucée d’Extinction Rebellitude et, par exemple, son nom de domaine juststopoil.org a été déposé seulement en janvier de cette année. Tout ceci est financé par de soi-disant mécènes américains du “Climate Emergency Fund”, ONG qui soutient aussi Extinction Rebellitude (hasard total, coïncidence pratique, plaisir d’offrir l’argent des autres, joie de recevoir la misère) et qui est en partie soutenue par une héritière … de compagnie pétrolière (ça ne s’invente pas). Au passage, personne ne s’étonnera de la provenance difficile à tracer de ces fonds au travers de compagnies écran.
Eh oui : quoi qu’elles puissent dire, ces associations n’ont rien d’un activisme populaire venant de la base, et sont en réalité financées par des millionnaires, des quasi-organismes de bienfaisance et des fondations obscures pour des buts politiques et économiques cachés mais certainement pas favorables aux individus, ni à la liberté ni au respect de la propriété privée, ce qui explique assez bien qu’ils multiplient les actions débilissimes (comme ces histoires de bassines) pour tenter d’accroître les problèmes au lieu de les résoudre. Ce sont les solutions qui seront proposées qui consistent la partie intéressante de l’entourloupe : on crée un problème de toute pièce, on apporte ensuite une solution en occultant toutes les autres pour garantir une mainmise du nouvel état des lieux. Un classique.
Quant à leur violence, elle s’explique par leur perte de crédibilité de plus en plus forte, conséquence d’une prise de conscience d’une majorité que leurs revendications sont à la fois déconnectées du réel et parfaitement mortifères. À mesure qu’on se moque et qu’on ignore leurs colères d’enfants gâtés, cette perte de crédibilité les rend fous et de plus en plus violents ce qui accroît encore leur problème de crédibilité…
Malheureusement, les autorités continuent à les suivre et les chérir.
Rendez-vous à l’évidence : l’abondance, c’est effectivement fini. Ces gens, par leurs exactions, font tout pour nous amener vers des sociétés de pénuries et de misère. Et ceci n’est pas un effet malencontreux, mais c’est bien un résultat recherché.
On retrouve d’ailleurs la même incapacité à gérer l’ordre et la bonne marche des infrastructures sur le domaine directement sous leur responsabilité : les exactions de ces groupes se multiplient (sur les autoroutes, à l’Opéra), et l’on voit même se multiplier les andouilles à cheveux colorés englués stupidement sur des peintures dans des musées publics pendant que les autorités font une démonstration de nullité parfaitement en ligne avec leurs habitudes.
On assiste de surcroît à une multiplication des propositions débiles d’écolos hors sol, la dernière étant notamment d’arrêter totalement l’utilisation du pétrole, ce qui signifie – outre l’arrêt complet des voitures, des camions et donc des chaînes logistiques qui apportent la nourriture indispensables aux frétillants crétins qui réclament ces mesures – l’arrêt du plastique, des engrais et un retour très rapide à l’ère pré-industrielle dans laquelle beaucoup de ces bobos ne survivraient pas plus d’une semaine.
Sans surprise, on notera que ces associations ont été créées très récemment, de toute pièce, par des lobbies et des intérêts cachés. Ainsi, “Just Stop Oil” n’est qu’une resucée d’Extinction Rebellitude et, par exemple, son nom de domaine juststopoil.org a été déposé seulement en janvier de cette année. Tout ceci est financé par de soi-disant mécènes américains du “Climate Emergency Fund”, ONG qui soutient aussi Extinction Rebellitude (hasard total, coïncidence pratique, plaisir d’offrir l’argent des autres, joie de recevoir la misère) et qui est en partie soutenue par une héritière … de compagnie pétrolière (ça ne s’invente pas). Au passage, personne ne s’étonnera de la provenance difficile à tracer de ces fonds au travers de compagnies écran.
Eh oui : quoi qu’elles puissent dire, ces associations n’ont rien d’un activisme populaire venant de la base, et sont en réalité financées par des millionnaires, des quasi-organismes de bienfaisance et des fondations obscures pour des buts politiques et économiques cachés mais certainement pas favorables aux individus, ni à la liberté ni au respect de la propriété privée, ce qui explique assez bien qu’ils multiplient les actions débilissimes (comme ces histoires de bassines) pour tenter d’accroître les problèmes au lieu de les résoudre. Ce sont les solutions qui seront proposées qui consistent la partie intéressante de l’entourloupe : on crée un problème de toute pièce, on apporte ensuite une solution en occultant toutes les autres pour garantir une mainmise du nouvel état des lieux. Un classique.
Quant à leur violence, elle s’explique par leur perte de crédibilité de plus en plus forte, conséquence d’une prise de conscience d’une majorité que leurs revendications sont à la fois déconnectées du réel et parfaitement mortifères. À mesure qu’on se moque et qu’on ignore leurs colères d’enfants gâtés, cette perte de crédibilité les rend fous et de plus en plus violents ce qui accroît encore leur problème de crédibilité…
Malheureusement, les autorités continuent à les suivre et les chérir.
Rendez-vous à l’évidence : l’abondance, c’est effectivement fini. Ces gens, par leurs exactions, font tout pour nous amener vers des sociétés de pénuries et de misère. Et ceci n’est pas un effet malencontreux, mais c’est bien un résultat recherché.
☐ 31/10/2022
ZFE : des sanctions automatiques et un objectif crapuleux
ZFE : des sanctions automatiques et un objectif crapuleux
Comme le mentionnait un précédent billet d’il y a seulement quelques mois, tout se met en place pour (enfin !) ostraciser un peu plus les pauvres hors des villes.
Oui, vous avez bien lu : avec l’implantation de ces “Zones à Faibles Émissions”, les voitures “polluantes” seront interdites ♩ ce qui garantira ♪ enfin des villes propres ♫ à l’atmosphère respirable ♬ puisque c’est, du reste, le but affiché très officiellement.
Bien évidemment, par “faible émission”, on n’entend pas “faible émission d’âneries” ce qui garantirait la disparition d’un paquet d’écologistes boboïdes de ces mêmes centres-villes, mais bien “faible émission de dioxyde de carbone” qui, comme chacun le sait, est un abominable polluant sans lequel le climat serait hypothétiquement plus froid et la Terre certainement sans vie.
Et pour s’assurer que ces zones seront bien respectées, on apprend – par le truchement d’un de ces comités ministériels froufroutant – la mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” contre les véhicules ne répondant pas aux normes ubuesques des agglomérations concernées par le dispositif, d’ici au second semestre 2024.
Autrement dit, si votre véhicule n’a pas sa petite vignette truc-bidule et son petit contrôle machin-chouette à jour, si son constructeur ne peut pas garantir que son moteur n’est pas finement syntonisé avec Gaïa pour une parfaite harmonie de déplacement éco-conscient, alors vous allez vous prendre prune sur prune ce qui, à 750 euros la prune, risque de vite calmer les ardeurs des artisans, professions libérales, livreurs et autres taxis un peu foufous qui se risqueraient encore à venir travailler dans ces Zones devenues de Faible Intérêt Économique.
Bien évidemment, pour “accompagner” cette pluie drue de coups de massue écolo-punitifs, le gouvernement fait mine d’aider les particuliers à “transitionner”, ce nouveau mot à la mode qui permet indistinctement de changer d’opinion politique, de sexe ou maintenant de moteur de voiture : des aides de plusieurs milliers d’euros d’argent gratuit en provenance directe de la poche des autres sont donc prévues pour aider à l’acquisition rapide de voitures électriques afin d’inciter même les gueux pauvres à se tourner vers ces engins.
Tout ceci se déroule gentiment alors que le pays, on le rappelle, est actuellement au milieu d’une crise énergétique notable dans laquelle tout semble avoir été fait pour que nos centrales nucléaires ne soient pas remises rapidement en fonctionnement. Nous comptons actuellement un nombre record de réacteurs à l’arrêt, c’est aussi ballot que fortuit – puisqu’on vous le dit – et quoi qu’il en soit, cela n’aide certainement pas à améliorer les perspectives du passage à un “tout électrique” de plus en plus grotesque et chimérique.
Grotesque parce que la voiture électrique n’est absolument pas adaptée à la plupart des usages qui sont actuellement fait de ce moyen de transport économique, pratique et efficace lorsqu’il est équipé d’un moteur thermique. Muni de batteries, c’est en réalité rapidement l’enfer comme en témoignent des douzaines d’expériences de terrain et des reportages réalistes.
Concrètement, ces voitures électriques sont une version vitaminée des voiturettes de golf, c’est-à-dire pratiques pour des petites distances, des terrains adaptés et des petites courses, et à peu près rien au-delà sans débourser à la fois des sommes folles et disposer d’un temps de rentier pour les recharges à rallonge à chaque déplacement un peu conséquent.
Chimérique aussi puisque les lois de la physique étant ce qu’elles sont, ni les densités des batteries actuelles, ni les réseaux électriques couramment déployés, ni les puissances de production dont on dispose ne permettent, en rien, la montée en charge à de millions de véhicules tétant goulûment à la grille à chaque occasion possible.
Ces ZFE sont en réalité l’illustration parfaite de l’aberration complète de cette transition à marche forcée vers le “tout-électrique”.
Ces véhicules sont en réalité deux à trois fois plus polluants à la production et au recyclage (quand il existe) de leur équivalent thermique tant l’extraction, la transformation et l’utilisation des terres rares nécessaires aux batteries impactent négativement l’environnement (pour rappel, il faut faire évaporer environ un million de litres d’eau pour récupérer une tonne de lithium). Et là, on parle d’une pollution des sols et de l’air autrement plus corrosive et gênante que ce CO2 sans lequel nous sommes tous très concrètement morts.
Pire, la vente forcenée, poussée artificiellement à grand frais de ces véhicules va provoquer une casse sociale sans précédent : non seulement, le nombre d’opérateurs à la construction sur une voiture électrique est bien plus faible que pour une voiture thermique ce qui signifie, à terme, d’énormes licenciements chez les constructeurs automobiles, mais en plus l’essentiel de la valeur ajoutée d’un véhicule électrique est maintenant situé en Chine, ce qui accroît encore notre dépendance à ce pays et ajoute à la désindustrialisation française.
Avec la mise en place de ces ZFE et des sanctions qui vont les entourer, on est dans l’application d’une décision dogmatique et dénuée de toute nuance, de tout rapport avec la réalité et qui ne va provoquer aucun des effets souhaitables attendus, et tous les effets indésirables prévisibles.
Or, quand on observe ce qui s’est passé depuis le premier mandat de Macron, aucun doute n’est permis : l’objectif réel n’est pas celui annoncé. [...]
Le fait que ce moyen de transport soit à ce point si peu pratique, si décalé face aux attentes réelles des consommateurs et des capacités fonctionnelles auxquelles nous pouvons prétendre avec les technologies modernes n’est pas un hasard : c’est précisément pour bien marquer socialement les gueux, ces foules puantes et vrombissantes qui roulent en diesel, de l’élite éclairée qui se déplace parcimonieusement dans des véhicules silencieux qui n’émettent aucune fumée.
Oui, le fait d’opposer riches aux pauvres n’est pas un effet pervers malencontreux de ces mesures, c’est un effet primaire recherché, c’est un “diviser pour mieux régner” basé sur le mépris le plus pur.
Le pouvoir actuel a perdu tout pied avec la réalité et avec le peuple qu’il prétend représenter tout en lui crachant à la figure. Et pour le moment, trop nombreux sont ceux qui prennent ceci pour de la pluie.
Ce pays est foutu.
☐ 28/10/2022
Cette étrange sous-natalité occidentale
Cette étrange sous-natalité occidentale
Parfois, les nouvelles ne sont pas aussi roses qu’on pouvait le prévoir : alors que tout semblait aller au mieux entre guerre, pénuries et virus, voilà qu’on apprend dans un récent rapport que la natalité n’en finit pas de baisser en France.
Ainsi, depuis une décennie, les statistiques de différents organismes (sociaux, de santé, l’INSEE) montrent que si la France est encore un pays où les naissances sont nombreuses, elles le sont de moins en moins : un nombre plus faible d’enfants par femme, une augmentation du nombre de grossesses à risques, un décalage de l’âge du premier enfant de 25 vers 35 ans, de nombreux facteurs jouent sur cette baisse de la natalité.
Un autre facteur, moins publié, est l’augmentation quelque peu troublante, toujours depuis 10 ans, de la mortalité infantile : jusqu’à présent admise en dessous de 3 enfants morts en dessous de 1 an pour 1000 naissances, la hausse pointe à présent autour de 3.8 pour 1000 sans qu’on puisse déterminer avec précision pourquoi.
Mais plus inquiétant encore, ce sont les chiffres des deux dernières années en Europe qui plongent le plus dans la perplexité : la fin de l’année 2021 et l’année 2022 montrent l’une et l’autre un fort fléchissement du nombre de naissances, bien plus fort que la tendance globale décennale déjà assez peu réjouissante.
Pire : certains pays constatent une hausse alarmante des mortinaissances (enfants mort-nés) ainsi que l’accroissement des décès en très bas-âge (dans les premiers jours qui suivent la naissance) passant de 2 pour 1000 à 4.6 pour 1000, comme en atteste un récent article de la BBC concernant l’Écosse.
Diable, quelle pourrait être la raison de ce brusque infléchissement des naissances et de cette augmentation marquée du nombre de mort-nés ?
Eh bien c’est justement ce qu’ont tenté de savoir les autorités écossaises en demandant directement aux institutions de santé. Comme le détaille le Dr. Campbell dans la vidéo suivante, la réponse a fini par tomber : essentiellement, “on ne sait pas” mais il a été estimé qu’étudier un lien entre ces problèmes néonataux et l’éventuel statut vaccinal des mères n’était ni nécessaire ni souhaitable.
Les autorités de santé d’Écosse sont formelles : “Nous n’avons pas l’intention d’examiner le statut vaccinal des mères, car il n’y a aucune raison de santé publique de le faire”. La pause de plusieurs secondes du Dr Campbell (à partir de 7:27) est intéressante et la suite de la vidéo en profite de surcroît pour montrer comment les autorités (anglaises cette fois-ci) font habilement passer les bébés morts en très bas-âge dans la catégorie des mort-nés, ce qui évite commodément la paperasserie impliquée par une mort après naissance. On louera le sens de l’économie des fonctionnaires de santé anglais qui, à l’évidence, voient là une manière efficace de réduire les factures du contribuable.
De toute façon, à l’instar des autorités écossaises, il n’est vraiment pas nécessaire de s’interroger sur la sécurité de l’expérimentation vaccinale encore en cours. Et même si l’article initial du CDC montrant à quel point les femmes enceintes ne courraient aucun risque avec cette injection a été assez proprement remis en question (les auteurs du dernier papier trouvant une incidence des avortements spontanés 7 à 8 fois supérieure aux résultats originaux du CDC), tout le monde sait qu’il n’y a aucun risque à court, moyen et long terme pour la fertilité humaine.
À propos, vous souvenez-vous du journaliste Alex Berenson, qui travaillait il y a quelques temps pour le New-York Times ? Son bannissement de Twitter l’avait rendu fameux alors qu’il avait osé affirmer (le fou) que les vaccins ne protégeaient ni de l’infection ni de la transmission. Ayant trainé Twitter en justice, la firme californienne a finalement été obligée d’admettre son erreur et de lui rendre son compte tant à présent, il ne fait plus guère de doute (à l’exception de certains “experts” de plateaux télé) que ces injections n’empêchent effectivement ni transmission, ni contraction du virus…
Depuis, notre journaliste continue ses recherches sur les effets secondaires des injections et se demande actuellement si, au-delà des effets maintenant reconnus sur le muscle cardiaque qui provoque des crises de coïncidences, il ne pourrait pas aussi y avoir un effet sur la fertilité…
Le journaliste cite notamment le cas de Singapour dont les naissances semblent plonger neuf mois après le début des injections sur les femmes enceintes (une autre coïncidence).
Trouvera-t-il un lien ? Ce lien n’est-il qu’une chimère de plus dans la longue série de théories complotistes qui ont émaillé l’actualité des dernières années ? Allez savoir.
En tout cas, on se rappellera (à toutes fins utiles) que des éléments déjà présents dans les études de Pfizer au sujet des procédés mRNA et nanolipidiques sur les rats indiquaient clairement la présence des produits bien au-delà des sites d’injection… jusque dans les gonades.
Avouez tout de même que ce serait une drôle de coïncidence que ce qui fut alors observé chez les rats s’observe à nouveau chez les humains et permette d’expliquer, au passage, les nombreux troubles menstruels actuellement rapportés chez les femmes récemment vaccinées…
Quant aux hommes, les études qui montrent un effondrement de la production de spermatozoïdes au-delà de tout doute statistique, n’ont évidemment qu’une valeur purement indicative, de l’ordre de la coïncidence.
Enfin, les petits calculs statistiques menés sur les données officielles de natalité dans les pays d’Europe et dont on pourra éplucher les résultats n’ont, là encore, qu’un intérêt modeste d’illustration de ce à quoi une coïncidence peut ressembler : le fait que cette natalité baisse substantiellement dans les 9 mois après les injections miraculeuses n’est que ça, un hasard pittoresque.
Par exemple, la baisse constatée des naissances en Allemagne n’est probablement qu’un petit artefact de calcul, une boulette statistique, ou une concordance hasardeuse de la catégorie “chpouf ça arrive”.
Pour le lecteur peu versé dans la langue de Goethe, cela donne en substance ceci :
“Mon pronostic était que la baisse drastique des naissances du 1er trimestre 2022 se rétablirait pendant l’été, car peut-être beaucoup de jeunes mères voulaient attendre leur deuxième vaccination. Cela ne s’est PAS produit. En juillet également, le nombre de naissances est inférieur d’environ 8% à celui de l’année précédente. Au total, il manque 40.000 bébés.”
Mais foin de toutes ces isochronies fortuites, force est de constater qu’on peut pas tirer la moindre conclusion définitive. Il serait probablement judicieux de réclamer des études détaillées pour dissiper tout doute. Après tout, les vendeurs, les promoteurs et les avocats plus ou moins vocaux de ce vaccin présenté partout comme “sûr et efficace” ne devraient pas s’opposer à ce qu’on écarte enfin clairement toute controverse, qu’on éclaircisse enfin tout malentendu concernant les différences statistiques observées.
Certes, ce n’est pas exactement ce qu’on observe et les vendeurs, promoteurs et avocats font plutôt assaut d’inventivité pour que ces questions ne soient pas abordées.
Il s’agit sans doute d’une (autre) coïncidence.
“Mon pronostic était que la baisse drastique des naissances du 1er trimestre 2022 se rétablirait pendant l’été, car peut-être beaucoup de jeunes mères voulaient attendre leur deuxième vaccination. Cela ne s’est PAS produit. En juillet également, le nombre de naissances est inférieur d’environ 8% à celui de l’année précédente. Au total, il manque 40.000 bébés.”
Mais foin de toutes ces isochronies fortuites, force est de constater qu’on peut pas tirer la moindre conclusion définitive. Il serait probablement judicieux de réclamer des études détaillées pour dissiper tout doute. Après tout, les vendeurs, les promoteurs et les avocats plus ou moins vocaux de ce vaccin présenté partout comme “sûr et efficace” ne devraient pas s’opposer à ce qu’on écarte enfin clairement toute controverse, qu’on éclaircisse enfin tout malentendu concernant les différences statistiques observées.
Certes, ce n’est pas exactement ce qu’on observe et les vendeurs, promoteurs et avocats font plutôt assaut d’inventivité pour que ces questions ne soient pas abordées.
Il s’agit sans doute d’une (autre) coïncidence.
☐ 21/10/2022
La suite des petites aventures du fils Biden
La suite des petites aventures du fils Biden
Passionnante vie que celle de la famille Biden : pendant que le père, Joe, joue le rôle d’un président des États-Unis en pleine tourmente géopolitique, économique et probablement mentale, le fils, Hunter, s’occupe de ses nombreuses affaires dont une partie semble lui revenir actuellement au travers de la figure.
L’histoire remonte en réalité bien avant octobre 2020, le mois où la presse a fait des pieds et des mains pour camoufler l’existence d’un ordinateur portable ayant appartenu à Hunter Biden et dont le contenu dévoilait toute une cargaison d’actes clairement répréhensibles ; à l’époque et alors que les élections présidentielles approchaient rapidement, les informations divulguées par le New-York Post faisaient plutôt tache dans la campagne par ailleurs atone du candidat Joe Biden. Un fils qui fait absolument n’importe quoi, sur fond de drogue, de prostitution et d’affaires financières de plus en plus louches en Chine et en Ukraine, cela faisait beaucoup pour le candidat démocrate alors que les médias peinaient à déclencher le moindre enthousiasme pour le vieux briscard de Washington.

La presse française, égale à elle-même, faisait un remarquable travail de distraction et n’évoquait le sujet ni de près ni de loin ou allait jusqu’à corroborer les allégations farfelues de certains officiels qui entendaient prouver que l’histoire de cet ordinateur portable n’était qu’une énième intox russe (bien sûr, russe – évidemment, quoi d’autre ?).
Les élections passèrent, puis quelques mois et, petit-à-petit, les éléments rassemblés par la justice montrèrent que le portable, contenant des informations explosives, appartenait bien à Hunter sans le moindre doute. Tout comme le Russiagate qui démontra la partialité consternante des médias de grand chemin et leur parti-pris anti-Trump grossier (voire grotesque), les allégations d’intox russe concernant le portable d’Hunter Biden se révélèrent aussi fausses : sapristi, les soi-disant complotistes avaient eu, une fois encore, raison, à tel point qu’on voit même à présent des journalistes de CNN se retourner contre l’ex-patron de la chaîne d’information en continu et lui reprocher d’avoir choisi de cacher cette affaire.

Il faut dire que l’enquête au sujet de Hunter Biden continue de progresser et de prendre une tournure de plus en plus délicate pour l’actuelle Maison Blanche et pour Joe Biden : depuis mars de cette année, les médias grand public ont fini par admettre que tout ceci pourrait bien conduire le fils du président en exercice à se retrouver en examen.
Et si la presse française continue d’ignorer superbement l’affaire, il est intéressant de noter qu’outre-Atlantique, la presse est obligée d’évoquer un peu ce qui se passe tant les choses semblent assez mal s’enquiller, pour le fils comme pour le père dont un des partenaires d’affaires d’alors (on parle essentiellement de la période Obama) – un certain Tony Bobulinsky – commence à parler et à expliquer l’implication directe de Joe dans les magouilles manifestement frauduleuses de Hunter.
À présent, la possibilité même d’un procès détaillé (et probablement aussi peu médiatisé que possible) n’est plus guère remise en cause et la Maison Blanche en est réduite à faire une espèce de “damage control” quelque peu alambiqué.
Il faut dire que les accusations ne sont pas exactement du niveau d’un ticket de stationnement impayé : détention illégale d’arme à feu, achat, possession et usage de stupéfiants, fraude fiscale et détournement de fonds (pour plusieurs millions d’euros), voilà qui est déjà suffisant pour faire plusieurs procès bien remplis.
Bien évidemment, les même médias qui ont jusqu’à présent largement joué le dégonflement forcené de cette affaire continuent de tourner autour du pot et persistent à ne voir dans les informations de ce portable que l’expression d’un homme alors sous l’emprise de la drogue et de mauvaises habitudes de vie, vaguement répréhensibles sur le plan moral mais pas vraiment condamnables légalement.
Point de vue intéressant qui tend à s’effriter progressivement à mesure que les éléments et les témoins à charge s’avancent vers la justice qui doit maintenant à la fois montrer qu’elle reste impartiale malgré les accusations du camp Républicain, et chercher à déterminer l’ampleur des carabistouilles de Hunter dont le passif semble de plus en plus lourd.
Il y a ainsi une série de messages courts, échanges de textes entre le fils et le père (et d’autres membres de la famille Biden) tendant à prouver leur partenariat dans des montages financiers douteux avec la Chine et l’Ukraine.

À ceci s’ajoutent les éléments fournis au FBI par le sénateur américain Chuck Grassley qui montrent sans le moindre doute possible que la famille Biden (et ici sont directement cités Hunter et Joe) a signé un contrat pour 5 millions de dollars avec l’entreprise CEFC, directement liée au Parti Communiste Chinois ce qui, alors même que le père est maintenant président, contrevient directement avec les engagements pris lors de la campagne électorale. Au passage, le sénateur américain se demande pourquoi le FBI n’a pas jugé bon de poursuivre la moindre enquête à ce sujet… Enquête qui pourra largement s’appuyer sur les 459 crimes et délits de la famille Biden, à présent documentés dans le rapport MarcoPolo qui vient de sortir.
Bref, on le comprend : non seulement les complotistes et le New-York Post avaient bel et bien raison dès octobre 2020, mais en plus tout indique que Hunter est mouillé dans des affaires de plus en plus graves en Ukraine et qu’il y était pour le compte de son père actuellement président.
Alors que des élections de mi-mandat pourraient voir l’une ou les deux chambres parlementaires changer de camp et donc voir les Républicains l’emporter, on comprend que des enquêtes et un procès contre Hunter pourraient aller bien plus haut qu’une simple peine de prison pour le fils.
Il n’est pas impensable d’envisager alors un “impeachment” de Joe Biden qui aura alors tout le loisir d’invoquer pour lui-même le 25e amendement à la Constitution américaine, en raison de son état de santé (mentale par exemple)…
Aux États-Unis, les prochains mois pourraient donc être fort intéressants.
☐ 19/10/2022
Transition énergétique : la technostructure pilote notre appauvrissement généralisé
Transition énergétique : la technostructure pilote notre appauvrissement généralisé
Contrairement à l’anxiété (un peu feinte) qui se lit sur les visages de certains hommes-troncs de plateau de télévision, la crise se déroule plutôt comme prévu, y compris les actuelles “pénuries” de carburant.
Ici, les guillemets sont de rigueur puisque, comme en témoignent les pays frontaliers à la France, il n’y a pas de pénurie de carburant dans l’Hexagone par un manque quelconque de matière première mais du seul fait d’un arrêt des livraisons et de la distribution, exclusivement provoqué par une grève.
On se surprend à noter que, pour un pays “en guerre” (selon le petit clown actuellement locataire de l’Élysée), l’approvisionnement du peuple en carburant ne semble pas vital et qu’un déblocage rapide des raffineries concernées n’est pas à l’ordre du jour : ni les négociations – qu’on comprend poussives – ni même la réquisition, vaguement évoquée, ne sont réellement dans les options retenues ; pour le moment, cela papote gentiment entre gouvernement, groupes pétroliers et syndicats pour voir si l’on peut, si l’on doit même envisager une sortie de crise rapide, ou seulement aussitôt que possible voire aussitôt que souhaitable.
Il apparaît en effet que ces petits mouvements irrités des syndicats ne tombent pas si mal pour le gouvernement.
D’une part, il faudrait être d’une naïveté confondante pour croire que les syndicats ne sont pas totalement à la merci des politiciens et de Macron en particulier. Leur absence totale de réaction pendant la crise du Covid, leur embarrassant mutisme concernant les soignants suspendus, leur gêne manifeste à seulement hausser le ton alors qu’on évoque une refonte des régimes de retraite et alors même que le gouvernement est en position de faiblesse à l’Assemblée, tout ceci concourt à conclure qu’ils ne sont plus que des petits tigres de papier qu’on laissera rugir puis ronronner doucement pour donner le change mais qui n’ont plus aucune raison d’être vis-à-vis des salariés qu’ils ne font même plus mine de représenter.
D’autre part et plus à propos pour la crise courante, force est de constater que ces mêmes syndicats sont bigrement pratiques puisqu’ils provoquent des queues interminables aux stations-service, des hystéries voire des rixes aux pompes, de l’évidente tension entre les Français et un stress considérable sur la population. Et pendant tout ce temps, plus personne ne regarde le prix des carburants qui recommence à monter avec un bel entrain. Dans une ou deux semaines, à situation inchangée, on peut raisonnablement imaginer qu’ils repasseront, comme en juin dernier, la barre des 2€ le litre. Or, cela correspond à peu près aux prix de ces carburants sans les aides exceptionnelles de l’État qui lui coûtent fort cher.
En somme, les syndicats permettent de focaliser l’attention de nos compatriotes sur l’importance du carburant et de les détourner de son prix.
Pratique alors même que le gouvernement, buté comme un ayatollah, continue dans sa démarche idéologique de transition énergétique vers un monde plus vert, décarboné (c’est-à-dire sans tous ces gueux couinant pour vivre décemment) et donc nettement moins peuplé.
Ceci n’est ni une exagération, ni l’esquisse d’un de ces complots que les médias de grand chemin n’ont de cesse de dénoncer avec la justesse et la pertinence qui leur sont coutumières : l’idée même que le prix des carburants reste durablement élevé, que l’énergie passe subitement d’abondante à rare voire rationnée n’est pas une idée neuve, mais bien à la fois le désir parfaitement exprimé de la caste au pouvoir et de la technostructure qui pilote l’agenda qu’ils se sont fixés contre le peuple, et à la fois la conséquence directe des actions mises en place depuis plusieurs années et qui n’ont donc, dans ce cadre, absolument rien de fortuit ou d’imbécile.
La fermeture arbitraire de centrales nucléaires, la distribution quasi-pornographique de subventions dodues aux énergies les moins pratiques, les moins pilotables et les plus polluantes, la guerre permanente aux produits et industries du pétrole, rien de tout ceci n’est fortuit, tout rentre dans un plan acté depuis un moment.
Et tout ceci est maintenant appliqué avec enthousiasme par tous ces ministres clairement en situation de sobriété cognitive, depuis Panier-Runacher qui expliquait récemment (sans comprendre les âneries qu’elle sort) vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050, jusqu’à Babeth Borne qui nous annonce sans trembler des genoux que la misère énergétique est un but et non un phénomène de mode.
Il suffit d’ailleurs d’aller éplucher les épuisants rapports gouvernementaux consacrés au sujet pour comprendre dans quel abattoir les gentils bergers amènent le troupeau français : au moyen de “trois principaux leviers”, on va neutraliser tout le carbone français et ça fera un cheptel plus serein (mais si, vous allez voir, ça va bien se passer).
“Décarbonation des vecteurs énergétiques” (comprendre qu’on passe d’une production électrique nucléaire ou carbonée à une production intermittente et économiquement inabordable), “efficacité énergétique” visant à produire les mêmes services avec moins d’énergie (c’est-à-dire rouler en électrique – moins loin, moins vite, plus cher – ou forcer l’isolation les bâtiments quitte à interdire les passoires et provoquer une crise du logement) ou imposer la fumeuse “sobriété” c’est-à-dire la misère en langage courant, voilà autant de ces “leviers” qui permettront aux idéologues écologistes anti-carbone (i.e. anti-vous) d’aboutir à leurs buts dans lesquels les gueux n’entrent décidément pas.
Oui, décidément, ces pénuries ne sont ni une surprise, ni un obstacle pour le gouvernement mais bien une opportunité rêvée de mettre en place ses desseins les plus consternants et les plus graves pour la population. Ce n’est pas une crise passagère, c’est une situation que le gouvernement et ces khmers verts entendent faire perdurer aussi longtemps que possible.
Ce que vous allez vous prendre dans la figure cet hiver comme un train à pleine vitesse, les technocrates et autres “marcheurs fous” de la fine équipe de branleurs macroniens entendent vous en remettre une couche à chaque hiver, et ce tant que vous ne protesterez pas suffisamment.
Non, ne vous bercez pas d’illusion : rien de tout ceci n’arrive par hasard.
Ici, les guillemets sont de rigueur puisque, comme en témoignent les pays frontaliers à la France, il n’y a pas de pénurie de carburant dans l’Hexagone par un manque quelconque de matière première mais du seul fait d’un arrêt des livraisons et de la distribution, exclusivement provoqué par une grève.
On se surprend à noter que, pour un pays “en guerre” (selon le petit clown actuellement locataire de l’Élysée), l’approvisionnement du peuple en carburant ne semble pas vital et qu’un déblocage rapide des raffineries concernées n’est pas à l’ordre du jour : ni les négociations – qu’on comprend poussives – ni même la réquisition, vaguement évoquée, ne sont réellement dans les options retenues ; pour le moment, cela papote gentiment entre gouvernement, groupes pétroliers et syndicats pour voir si l’on peut, si l’on doit même envisager une sortie de crise rapide, ou seulement aussitôt que possible voire aussitôt que souhaitable.
Il apparaît en effet que ces petits mouvements irrités des syndicats ne tombent pas si mal pour le gouvernement.
D’une part, il faudrait être d’une naïveté confondante pour croire que les syndicats ne sont pas totalement à la merci des politiciens et de Macron en particulier. Leur absence totale de réaction pendant la crise du Covid, leur embarrassant mutisme concernant les soignants suspendus, leur gêne manifeste à seulement hausser le ton alors qu’on évoque une refonte des régimes de retraite et alors même que le gouvernement est en position de faiblesse à l’Assemblée, tout ceci concourt à conclure qu’ils ne sont plus que des petits tigres de papier qu’on laissera rugir puis ronronner doucement pour donner le change mais qui n’ont plus aucune raison d’être vis-à-vis des salariés qu’ils ne font même plus mine de représenter.
D’autre part et plus à propos pour la crise courante, force est de constater que ces mêmes syndicats sont bigrement pratiques puisqu’ils provoquent des queues interminables aux stations-service, des hystéries voire des rixes aux pompes, de l’évidente tension entre les Français et un stress considérable sur la population. Et pendant tout ce temps, plus personne ne regarde le prix des carburants qui recommence à monter avec un bel entrain. Dans une ou deux semaines, à situation inchangée, on peut raisonnablement imaginer qu’ils repasseront, comme en juin dernier, la barre des 2€ le litre. Or, cela correspond à peu près aux prix de ces carburants sans les aides exceptionnelles de l’État qui lui coûtent fort cher.
En somme, les syndicats permettent de focaliser l’attention de nos compatriotes sur l’importance du carburant et de les détourner de son prix.
Pratique alors même que le gouvernement, buté comme un ayatollah, continue dans sa démarche idéologique de transition énergétique vers un monde plus vert, décarboné (c’est-à-dire sans tous ces gueux couinant pour vivre décemment) et donc nettement moins peuplé.
Ceci n’est ni une exagération, ni l’esquisse d’un de ces complots que les médias de grand chemin n’ont de cesse de dénoncer avec la justesse et la pertinence qui leur sont coutumières : l’idée même que le prix des carburants reste durablement élevé, que l’énergie passe subitement d’abondante à rare voire rationnée n’est pas une idée neuve, mais bien à la fois le désir parfaitement exprimé de la caste au pouvoir et de la technostructure qui pilote l’agenda qu’ils se sont fixés contre le peuple, et à la fois la conséquence directe des actions mises en place depuis plusieurs années et qui n’ont donc, dans ce cadre, absolument rien de fortuit ou d’imbécile.
La fermeture arbitraire de centrales nucléaires, la distribution quasi-pornographique de subventions dodues aux énergies les moins pratiques, les moins pilotables et les plus polluantes, la guerre permanente aux produits et industries du pétrole, rien de tout ceci n’est fortuit, tout rentre dans un plan acté depuis un moment.
Et tout ceci est maintenant appliqué avec enthousiasme par tous ces ministres clairement en situation de sobriété cognitive, depuis Panier-Runacher qui expliquait récemment (sans comprendre les âneries qu’elle sort) vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050, jusqu’à Babeth Borne qui nous annonce sans trembler des genoux que la misère énergétique est un but et non un phénomène de mode.
Il suffit d’ailleurs d’aller éplucher les épuisants rapports gouvernementaux consacrés au sujet pour comprendre dans quel abattoir les gentils bergers amènent le troupeau français : au moyen de “trois principaux leviers”, on va neutraliser tout le carbone français et ça fera un cheptel plus serein (mais si, vous allez voir, ça va bien se passer).
“Décarbonation des vecteurs énergétiques” (comprendre qu’on passe d’une production électrique nucléaire ou carbonée à une production intermittente et économiquement inabordable), “efficacité énergétique” visant à produire les mêmes services avec moins d’énergie (c’est-à-dire rouler en électrique – moins loin, moins vite, plus cher – ou forcer l’isolation les bâtiments quitte à interdire les passoires et provoquer une crise du logement) ou imposer la fumeuse “sobriété” c’est-à-dire la misère en langage courant, voilà autant de ces “leviers” qui permettront aux idéologues écologistes anti-carbone (i.e. anti-vous) d’aboutir à leurs buts dans lesquels les gueux n’entrent décidément pas.
Oui, décidément, ces pénuries ne sont ni une surprise, ni un obstacle pour le gouvernement mais bien une opportunité rêvée de mettre en place ses desseins les plus consternants et les plus graves pour la population. Ce n’est pas une crise passagère, c’est une situation que le gouvernement et ces khmers verts entendent faire perdurer aussi longtemps que possible.
Ce que vous allez vous prendre dans la figure cet hiver comme un train à pleine vitesse, les technocrates et autres “marcheurs fous” de la fine équipe de branleurs macroniens entendent vous en remettre une couche à chaque hiver, et ce tant que vous ne protesterez pas suffisamment.
Dans ce cadre, les rixes aux pompes présentées dans les médias sont particulièrement pratiques puisqu’elles permettront de justifier, tout comme certains sondages débiles (commandités par des vendeurs de thermostats connectés, sans rire !) la mise en place d’un moyen pratique et simple pour calmer le jeu et permettre de “réguler tout ça ma brave dame” : un joli petit “pass énergétique” ou “pass planète heureuse” ou tout type de moyen technologique de flicage avancé des citoyens dont le nom, acidulé et d’une niaiserie agressive, est probablement déjà décidé.
Non, ne vous bercez pas d’illusion : rien de tout ceci n’arrive par hasard.
☐ 17/10/2022
Au moins Sandrine Rousseau échappera au sentiment d’insécurité
Ce sont des tombereaux de menaces par internet qui s’abattent sur une élue de la République. « C’est hyper-violent, on ne sait pas comment elle tient » aurait déclaré l’entourage de l’inénarrable Sandrine Rousseau, dont le mandat de député EELV semble lui avoir donné une tribune permanente pour le militantisme écoféministe le plus débridé, ce qui aurait donc déclenché l’ire de certains citoyens prêts à en découdre parfois physiquement avec l’élue…
La République pourra-t-elle tolérer une telle violence à l’égard de ses représentants ? La question est déjà ouverte, débattue et le Ministère de l’Intérieur, ayant pris connaissance des messages destinés à Sandrine Rousseau, envisage actuellement très sérieusement de la faire placer sous une éventuelle protection policière, comme s’en est expliqué le ministre lui-même, Gérald Darmanin, dans un SMS qu’il a envoyé il y a quelques jours : une évaluation de l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) est lancée et c’est cette évaluation qui déterminera la nécessité de la mise en place d’une protection policière.
Tous les citoyens soucieux de la bonne marche de notre République, de ses institutions, du respect des lois et de la bonne sécurité de nos représentants à l’Assemblée Nationale pourront donc pousser un petit soupir de soulagement : même ultra-féministe et résolument anti-gaspillage de ressources, la brave Sandrine ne s’opposera certainement pas à une solide protection policière (pas masculine, évidemment !) payée par les deniers publics, dans le respect des gestes barrières et en toute sobriété énergétique cela va de soi.
On ne manquera pas cependant de noter la diligence avec laquelle Gérald Darmanin, l’actuel factotum en charge de l’Intérieur, aura ainsi pris en charge les déboires de Sandrine : au moins a-t-on ici la démonstration que les citoyens en potentiel danger sont immédiatement pris en compte, rassurés, cajolés même, par les services du Ministère.
Enfin, « les citoyens », disons plutôt certains citoyens et en particulier ceux qui sont à la fois élus et particulièrement médiatiques.
Les autres citoyens, ceux qui payent pour ces protections, ces enquêtes et cette agitation au sein du Ministère, eux, n’ont droit à rien de spécial. En fait, les années qui passent démontrent qu’ils ont même droit à moins que rien : au-delà du mépris le plus compact de leur situation, enrobé jusque-là dans les expressions journalistiques toutes faites comme « sentiment d’insécurité », il apparaît maintenant clair que les autorités s’ingénient actuellement à réduire encore autant que possible toute possibilité de sécurité et de justice dans le pays.
Rien que la semaine écoulée démontre, s’il en était encore besoin, l’incroyable dérive du régalien dans le pays, toujours au taquet pour sauver les petites miches fragiles de certaines élues hystériques et proprement ingérables d’un côté, et de l’autre systématiquement aux abonnés absents pour l’écrasante majorité des faits divers qui gangrènent maintenant la société française de façon aussi inquiétante qu’absolument impossible à cacher.
Alors qu’on commémore (à peine, discrètement, en passant rapidement) les deux ans de l’abominable assassinat de Samuel Paty, décapité par un islamiste sur le sol français pour avoir osé évoquer les caricatures de Mahomet, on n’est absolument pas surpris de constater que l’Education Nationale n’a en rien modifié sa façon d’agir vis-à-vis de l’incroyable pourriture des esprits qui se répand partout dans les classes d’écoles : le #PasDeVague continue d’y régner avec obstination. Mieux vaut une rapide décapitation qu’élever la voix et se retrouver au ban de la bonne société politiquement correcte, n’est-ce pas…
Que devront faire les habitants de Nanterre pour obtenir le retour du calme dans le lycée Joliot Curie qui fut le siège d’une véritable bataille rangée montrant que la situation échappe autant à l’Education Nationale qu’aux autorités de police du Ministère de l’Intérieur ?
Dans d’autres villes de France, tous les jours maintenant, des citoyens se font agresser, et pas verbalement ou par SMS comme l’écoloféministe mais bien à coups de couteaux qui se soldent parfois – et de plus en plus souvent – par la mort.
Et pendant que Sandrine Rousseau continue de générer un climat parfaitement détestable en alignant les saillies toutes plus stupides les unes que les autres sur les réseaux sociaux et en pleine séance parlementaire, à quelques kilomètres d’elle dans le 19ème arrondissement de Paris, une jeune fille de 12 ans se fait étouffer puis égorger entre le goûter et le souper dans l’un de ces quartiers parisiens devenus progressivement invivables à cause d’une insécurité persistante dont ni les autorités municipales, ni nationales ne semblent avoir quelque chose à carrer au point que Darmanin et Rousseau se sont empressés de tweeter ces niaiseries :
Plusieurs heures après les faits abominables, l’excitée féministe et son protecteur de ministre de l’Intérieur tentent donc la cascade médiatique hardie en occultant complètement cette affaire qui aurait dû révulser l’une (par ses prétendus combats officiels) et indigner l’autre (par sa fonction).
Devant cet abandon en rase campagne, il devient difficile de ne pas comprendre que c’est précisément à cause de ce décalage entre d’un côté les petites chouchouteries et les constants aménagements de la classe jacassante et dirigeante du pays pour elle-même et, de l’autre, l’insécurité croissante (voire le massacre) des citoyens que, lentement mais sûrement, monte une envie de plus en plus concrète d’en découdre de la part des seconds sur les premiers.
Il devient impossible de ne pas voir les minimisations des politiciens et des médias devant la multiplication des agressions de Français, et ce alors que ces mêmes médias et ces mêmes politiciens semblent tous les jours faire assaut au bon sens en réclamant un peu plus de ces mesures, de ces véritables trahisons qui ont généré les problèmes en premier lieu.
Forcément, cela va bien se terminer.

☐ 14/10/2022
Le cinéma français a un pied dans la tombe et le gouvernement lui coupe l’autre
Ainsi donc, la déconfiture du cinéma français continue de plus belle. Il y a quelques années, le producteur Vincent Maraval déclenchait une crise au sein du petit monde cinématographique français en avouant tout haut ce que tout le monde savait sans vouloir l’admettre, à savoir que la production française recouvre une quantité invraisemblable de merdes soporifiques et distribue pourtant des cachets stratosphériques à des acteurs en récompense d’une prestation rarement à la hauteur.
Quelques mois plus tard et en réponse, le CNC faisait mine d’encadrer les rémunérations des stars, ce qui ne changea en réalité à peu près rien. Depuis, les navets et les crises du cinéma mondial en général et français en particulier se sont multipliés, à commencer par celle de la fréquentation : depuis les fastes années 50 où le Français moyen pouvait voir plus de 8 films par an au cinéma, la fréquentation n’a cessé de baisser pour atteindre trois films annuels en 2015 et sur les dernières années, c’est un véritable effondrement avec une disparition de plus de 34% des places prises.
Alors oui, bien sûr, l’arrivée des plateformes de film en ligne a changé la donne : il n’est plus nécessaire d’aller dans des salles souvent loin de chez soi pour voir une nouveauté et le confort douillet de son foyer représente bien des avantages en ces temps demisère planifiée sobriété choisie : pas besoin de prendre sa voiture (c’est plus éco-conscient, ma brave dame) ou les transports en commun (pas toujours propres, disponibles et sûrs), aucune tentation de dépenser 30€ dans un paquet de chips et deux canettes de soda, et pas de surprises enrichissantes en cours de séance.
Cependant, si le streaming explique ce qui remplace de plus en plus le déplacement des Français dans les salles obscures, le premier argument évoqué pour l’abandon des cinémas est surtout celui du prix : pour la plupart des Français, les places sont trop chères.
C’est, du reste, la conclusion qu’a récemment tirée Kad Merad lors d’un entretien sur RMC : pour lui, le prix de la place, trop élevé pour les familles moyennes, justifie la désertion que les salles constatent actuellement.
De la même façon, on notera la tirade d’Agnès Jaoui lors d’une réunion extraordinaire des professionnels du cinéma (réalisateurs, producteurs, acteurs, techniciens, exploitants) qui voit la nécessité d' « états généraux du cinéma », un peu à la manière de ces conseils nationaux aux noms ronflants dont nous gargarise Macron et ses troupes à chaque crise qu’il nous distribue comme autant de saucisses industrielles.
Pour l’actrice-réalisatrice qui évoque sans surprise l’inévitable « exception culturelle française que le monde entier nous envie » (ben tiens) et qui dresse elle aussi le constat de l’abandon des cinémas par les Français, il faudrait que les artistes racontent de belles histoires (la période serait propice, semble-t-il) et – pour ne surtout pas oublier les revendications syndicalo-marxistes habituelles en France – il semble nécessaire d’envisager une redistribution plus intéressante des profits des plateformes de streaming pour le petit peuple du cinéma. Le seul marché ne peut y faire, que voulez-vous.
Pour cela, quoi de mieux que de faire appel aux pouvoirs publics, apparemment seuls capables de résoudre le douloureux problème qui se présente à toute la profession ?
Tout ceci est fort touchant.
Et hypocrite à deux titres : d’une part, lorsqu’on se rappelle les réactions épidermiques contre Netflix et les plateformes de streaming il n’y a pas dix ans (à présent qu’elles participent directement à une part croissante des financements de films, il n’est plus temps de cracher dessus) et d’autre part en réclamant une intervention (une autre) des pouvoirs publics pour les protéger de la concurrence, celle-là même qui est pourtant louangée dans tant de productions françaises sous le nom de « diversité » et de « différence enrichissante ».
Du reste, comme Kad Merad, Agnès Jaoui et tant d’autres avec elle ne semblent absolument pas prêts à revoir leurs émoluments qui forment pourtant une bonne partie de la structure des coûts des productions françaises et, par là même, des coûts des places de cinéma que les Français rechignent à payer maintenant que l’inflation et la récession s’installent.
Pire encore : il ne leur vient même pas à l’esprit qu’à force de cracher sur leur clientèle – que ce soit les Gilets jaunes dont ils se moquent parfois sans subtilité ou les non-vaccinés qu’ils insultent parfois copieusement sans comprendre que la plupart des vaccinés l’ont été contraints et forcés, qu’à force de sombrer dans le wokisme le plus débridé ou de se vautrer dans un entre-soi écœurant lors de festivals de plus en plus déconnectés des réalités de leur public, bref à force de s’en éloigner, le public ne veut plus payer pour les voir.
Et tout ceci intervient alors même que les ressources des chaînes de télé, celles-là même qui abondent et pas qu’un peu à la production cinématographique française, vont devoir s’habituer à la disparition de la redevance, ce qui, contrairement à ce que veulent faire croire les nigauds à la sauce Télérama, signifie essentiellement que Bercy financera directement France Télévision.
Autrement dit, il ne fait nul doute que les budgets – notamment des émissions et films qui distribuent la bonnepropag information – vont exploser à la hausse et que les films réellement innovants et indépendants de la doxa officielle ne trouveront pas de financement. En somme, alors même que les Français reprochaient au monde du cinéma de ne plus se parler qu’à lui-même au lieu de se tourner vers son public, tout indique qu’on va accélérer ce mouvement en poussant la consanguinité, l’autocensure et l’entre-soi à des niveaux jamais atteints.
Ce n’est même pas un pari hasardeux tant la réalité dépasse déjà l’affliction : non content de baigner dans un politiquement correct nécrosant, le cinéma français va devoir faire aussi son amende carbone honorable en fournissant le « bilan-carbone » des tournages afin de pouvoir prétendre aux aides publiques sans lesquelles ils ne pourront rien…
Forcément, ça va super-bien marcher.
Quelques mois plus tard et en réponse, le CNC faisait mine d’encadrer les rémunérations des stars, ce qui ne changea en réalité à peu près rien. Depuis, les navets et les crises du cinéma mondial en général et français en particulier se sont multipliés, à commencer par celle de la fréquentation : depuis les fastes années 50 où le Français moyen pouvait voir plus de 8 films par an au cinéma, la fréquentation n’a cessé de baisser pour atteindre trois films annuels en 2015 et sur les dernières années, c’est un véritable effondrement avec une disparition de plus de 34% des places prises.
Alors oui, bien sûr, l’arrivée des plateformes de film en ligne a changé la donne : il n’est plus nécessaire d’aller dans des salles souvent loin de chez soi pour voir une nouveauté et le confort douillet de son foyer représente bien des avantages en ces temps de
Cependant, si le streaming explique ce qui remplace de plus en plus le déplacement des Français dans les salles obscures, le premier argument évoqué pour l’abandon des cinémas est surtout celui du prix : pour la plupart des Français, les places sont trop chères.
C’est, du reste, la conclusion qu’a récemment tirée Kad Merad lors d’un entretien sur RMC : pour lui, le prix de la place, trop élevé pour les familles moyennes, justifie la désertion que les salles constatent actuellement.
De la même façon, on notera la tirade d’Agnès Jaoui lors d’une réunion extraordinaire des professionnels du cinéma (réalisateurs, producteurs, acteurs, techniciens, exploitants) qui voit la nécessité d' « états généraux du cinéma », un peu à la manière de ces conseils nationaux aux noms ronflants dont nous gargarise Macron et ses troupes à chaque crise qu’il nous distribue comme autant de saucisses industrielles.
Pour l’actrice-réalisatrice qui évoque sans surprise l’inévitable « exception culturelle française que le monde entier nous envie » (ben tiens) et qui dresse elle aussi le constat de l’abandon des cinémas par les Français, il faudrait que les artistes racontent de belles histoires (la période serait propice, semble-t-il) et – pour ne surtout pas oublier les revendications syndicalo-marxistes habituelles en France – il semble nécessaire d’envisager une redistribution plus intéressante des profits des plateformes de streaming pour le petit peuple du cinéma. Le seul marché ne peut y faire, que voulez-vous.
Pour cela, quoi de mieux que de faire appel aux pouvoirs publics, apparemment seuls capables de résoudre le douloureux problème qui se présente à toute la profession ?
Tout ceci est fort touchant.
Et hypocrite à deux titres : d’une part, lorsqu’on se rappelle les réactions épidermiques contre Netflix et les plateformes de streaming il n’y a pas dix ans (à présent qu’elles participent directement à une part croissante des financements de films, il n’est plus temps de cracher dessus) et d’autre part en réclamant une intervention (une autre) des pouvoirs publics pour les protéger de la concurrence, celle-là même qui est pourtant louangée dans tant de productions françaises sous le nom de « diversité » et de « différence enrichissante ».
Du reste, comme Kad Merad, Agnès Jaoui et tant d’autres avec elle ne semblent absolument pas prêts à revoir leurs émoluments qui forment pourtant une bonne partie de la structure des coûts des productions françaises et, par là même, des coûts des places de cinéma que les Français rechignent à payer maintenant que l’inflation et la récession s’installent.
Pire encore : il ne leur vient même pas à l’esprit qu’à force de cracher sur leur clientèle – que ce soit les Gilets jaunes dont ils se moquent parfois sans subtilité ou les non-vaccinés qu’ils insultent parfois copieusement sans comprendre que la plupart des vaccinés l’ont été contraints et forcés, qu’à force de sombrer dans le wokisme le plus débridé ou de se vautrer dans un entre-soi écœurant lors de festivals de plus en plus déconnectés des réalités de leur public, bref à force de s’en éloigner, le public ne veut plus payer pour les voir.
Et tout ceci intervient alors même que les ressources des chaînes de télé, celles-là même qui abondent et pas qu’un peu à la production cinématographique française, vont devoir s’habituer à la disparition de la redevance, ce qui, contrairement à ce que veulent faire croire les nigauds à la sauce Télérama, signifie essentiellement que Bercy financera directement France Télévision.
Autrement dit, il ne fait nul doute que les budgets – notamment des émissions et films qui distribuent la bonne
Ce n’est même pas un pari hasardeux tant la réalité dépasse déjà l’affliction : non content de baigner dans un politiquement correct nécrosant, le cinéma français va devoir faire aussi son amende carbone honorable en fournissant le « bilan-carbone » des tournages afin de pouvoir prétendre aux aides publiques sans lesquelles ils ne pourront rien…
Forcément, ça va super-bien marcher.
☐ 7/10/2022
L’intelligence artificielle à l’assaut du copyright
Pour celui qui se tient (même vaguement) au courant des progrès de l’informatique, il est évident que l’intelligence artificielle a beaucoup évolué en 20 ans. L’actualité récente montre qu’on est à présent bien loin des pathétiques essais de l’époque, qui permettaient péniblement d’obtenir de ces programmes un peu plus qu’une reconnaissance approximative des caractères, des systèmes experts un peu déséquilibrés ou des analyses d’images qui ne se trompaient pas la moitié du temps.
Ces dernières années ont notamment vu apparaître des monstres de calcul dont le nombre de variables (comptées en dizaines de milliards, comme pour GPT3 par exemple) nécessitent des matériels informatiques adaptés, essentiellement dérivés de cartes graphiques : les réseaux neuronaux pouvant être modélisés par des vecteurs et des matrices, ce que les cartes graphiques manipulent de façon courante, il était logique que des spécialisations de ces cartes apparaissent pour le cas particulier de développements en intelligence artificielle.
Au passage, cela explique les performances – notamment financières – des sociétés spécialisées dans la production de ces cartes comme NVidia qui annonce de façon régulière les nouvelles moutures de ses cartes destinées aux traitements massivement parallèles que l’intelligence artificielle emploie.
Les dernières années ont donc été logiquement remplies d’avancées marquantes dans le domaines, même si certains gros titres de la presse grand public font penser que les résultats laissent à désirer ; ainsi, en 2016, une intelligence artificielle de Microsoft, lâchée sur les réseaux sociaux pour y entretenir des discussions ouvertes, avait rapidement tourné au fiasco en développant un penchant comique pour un nazisme particulièrement décontracté.
Le domaine de la compréhension et la manipulation de texte a ainsi énormément progressé au point de permettre aux moteurs actuels de manipuler des concepts et des contextes complexes. Couplés à des moteurs d’analyse et de création d’images, on arrive maintenant à produire, à volonté, des images répondant à des descriptions plus ou moins précises. Les moteurs apparus ces deux ou trois dernières années permettent des prouesses de plus en plus stupéfiantes.
Citons notamment Dall-E (nom provenant d’un jeu de mot entre l’artiste Dali et Wall-E, la création de Pixar), dont on pourra comprendre le fonctionnement et voir ses performances dans la vidéo suivante :
https://youtu.be/lbUluHiqwoA
Au passage, si l’on est intéressé par l’état de l’art en matière de traitement de l’image et d’intelligence artificielle, la chaîne Two Minute Papers est probablement la référence à suivre.
Sur le principe et sans rentrer dans le détail, ce genre de moteur construit une image en ayant établi auparavant une bibliothèque de concepts et d’images correspondantes en indexant et analysant des milliers d’images, parfois catégorisées et décrites, parfois non. La compréhension des concepts est assez profonde puisque ces moteurs savent généralement reprendre le style, les couleurs, les grandes caractéristiques d’une référence artistique.
À ce titre, MidJourney, un autre moteur d’intelligence artificielle procédant globalement de la même façon et maintenant disponible au travers de Discord, propose ainsi de réaliser des images composites de différents sujets au choix de l’utilisateur, et éventuellement, « à la façon » d’un artiste choisi.
Pour prendre un exemple parmi des centaines disponibles à présent, un développeur web s’est ainsi amusé à demander à MidJourney la ville de Lyon dans le style de différents peintres connus (Dali, Van Gogh, Monet, Giger) ou selon différents contextes (apocalyptique, futuriste, etc.) ce qui donne une série d’illustration particulièrement illustrative des capacités de ce genre de moteurs.

On comprend rapidement que le résultat brut, une fois retraité par un artiste, permet d’aboutir très rapidement à une œuvre finalisée de qualité professionnelle. C’est en tout cas ce qu’a récemment prouvé Jason Allen dans un concours artistique mené dans le Colorado, concours qu’il a remporté…

Comme on pouvait s’y attendre, un vif débat s’en est suivi : doit-on récompenser une telle réalisation alors qu’elle est, essentiellement, le résultat d’un processus algorithmique et non une création artistique humaine ? Le débat s’est aussi porté sur l’avenir des illustrateurs et des graphistes qui, devant les réalisations de plus en plus performantes de ces moteurs, voient leur valeur ajoutée fondre rapidement.
Ce n’est pas une question purement théorique : plus récemment encore, c’est un certain Greg Rutkowski, un illustrateur assez connu notamment dans les jeux vidéos, qui a noté que son style est devenu une référence plus demandée que Picasso dans le moteur Stable Diffusion. Des milliers d’images sont ainsi générées par des utilisateurs de ce moteur, dans le style de ce peintre… dont les images originales sont progressivement noyées par la déferlante de productions automatiques.
Outre les problèmes de notoriété que ceci entraîne, se pose aussi la question du respect des œuvres initiales dans la mesure où, pour pouvoir réaliser des images « dans le style » d’un artiste, il a été au préalable nécessaire de fournir les productions de cet artiste au moteur pour analyse.
En outre, jusqu’à quel point s’agit-il d’inspiration ou de plagiat, quelle part revient au procédé algorithmique, quelle part dépend des idées de l’utilisateur, de ses saisies à l’invite du programme, et est-ce suffisant pour caractériser un travail original qui met à l’abri d’éventuelles poursuites légales ? En fait, les questions légales ne manquent pas à mesure que les technologies d’intelligence artificielle se développent ainsi.
Et ces questions légales vont rapidement se doubler de questions sociétales et psychologiques lorsque ces procédés algorithmiques vont progressivement influencer toujours plus de professions, artistiques puis intellectuelles : ce qui se passe actuellement avec ces moteurs spécialisés est une excellente illustration de ce qui devrait arriver rapidement dans un nombre croissant de professions puisque ce qu’on peut faire sur les images, on peut le faire en musique ; il existe déjà des outils productions, comme Aiva et il ne fait aucun doute que les prochaines années offriront des concerts écrits intégralement ou presque par des moteurs d’intelligence artificielle, dans « le style de » l’un ou l’autre compositeur connu et qu’il sera impossible de distinguer vraiment de l’artiste de référence…
Et si l’on s’éloigne de l’art, il faut savoir que ces moteurs produisent actuellement des textes automatiques pour la météo, les résultats de sports, les actions boursières, et ces articles répétitifs qu’on trouve un peu partout dans les journaux. Des institutions comme le Washington Post, la BBC, ou Bloomberg utilisent déjà ces outils de façon quotidienne.
Sans surprise, les étapes suivantes (le droit ou la médecine sont des exemples fréquemment cités) promettent des cris d’orfraie chez les professionnels concernés, cris qui rejoindront ceux des artistes et des journalistes progressivement dépossédés de leur valeur ajoutée.
On comprend ici que la transformation en cours sera sans commune mesure avec ce qui s’est passé dans l’Histoire récente des inventions humaines. Les précédentes (machines à vapeur, moteur à explosion, radio, électronique, etc.) diminuaient le coût du labeur physique puis permettaient de réduire ou d’annuler le coût des distances (que ce soit pour le transfert de biens, de personnes, ou d’information) ; les prochaines inventions, basées sur l’intelligence artificielle, ne se contenteront pas d’abaisser la valeur marginale des œuvres de l’esprit : elles vont permettre de s’affranchir purement et simplement du maillon humain dans un nombre croissant de professions.
La capacité d’adaptation de nos sociétés à ce changement drastique sera sans nul doute mise à l’épreuve.
Du reste, on s’étonne que la profession intellectuelle à la plus faible valeur ajoutée ne soit pas déjà sur le pont pour interdire purement et simplement ces facétieux algorithmes : mais comme bien souvent, les politiciens sont incapables de voir le changement quand il se présente.
https://h16free.com/2022/10/07/72145-lintelligence-artificielle-a-lassaut-du-copyright
L’intelligence artificielle à l’assaut du copyright
Pour celui qui se tient (même vaguement) au courant des progrès de l’informatique, il est évident que l’intelligence artificielle a beaucoup évolué en 20 ans. L’actualité récente montre qu’on est à présent bien loin des pathétiques essais de l’époque, qui permettaient péniblement d’obtenir de ces programmes un peu plus qu’une reconnaissance approximative des caractères, des systèmes experts un peu déséquilibrés ou des analyses d’images qui ne se trompaient pas la moitié du temps.
Ces dernières années ont notamment vu apparaître des monstres de calcul dont le nombre de variables (comptées en dizaines de milliards, comme pour GPT3 par exemple) nécessitent des matériels informatiques adaptés, essentiellement dérivés de cartes graphiques : les réseaux neuronaux pouvant être modélisés par des vecteurs et des matrices, ce que les cartes graphiques manipulent de façon courante, il était logique que des spécialisations de ces cartes apparaissent pour le cas particulier de développements en intelligence artificielle.
Au passage, cela explique les performances – notamment financières – des sociétés spécialisées dans la production de ces cartes comme NVidia qui annonce de façon régulière les nouvelles moutures de ses cartes destinées aux traitements massivement parallèles que l’intelligence artificielle emploie.
Les dernières années ont donc été logiquement remplies d’avancées marquantes dans le domaines, même si certains gros titres de la presse grand public font penser que les résultats laissent à désirer ; ainsi, en 2016, une intelligence artificielle de Microsoft, lâchée sur les réseaux sociaux pour y entretenir des discussions ouvertes, avait rapidement tourné au fiasco en développant un penchant comique pour un nazisme particulièrement décontracté.
Le domaine de la compréhension et la manipulation de texte a ainsi énormément progressé au point de permettre aux moteurs actuels de manipuler des concepts et des contextes complexes. Couplés à des moteurs d’analyse et de création d’images, on arrive maintenant à produire, à volonté, des images répondant à des descriptions plus ou moins précises. Les moteurs apparus ces deux ou trois dernières années permettent des prouesses de plus en plus stupéfiantes.
Citons notamment Dall-E (nom provenant d’un jeu de mot entre l’artiste Dali et Wall-E, la création de Pixar), dont on pourra comprendre le fonctionnement et voir ses performances dans la vidéo suivante :
https://youtu.be/lbUluHiqwoA
Au passage, si l’on est intéressé par l’état de l’art en matière de traitement de l’image et d’intelligence artificielle, la chaîne Two Minute Papers est probablement la référence à suivre.
Sur le principe et sans rentrer dans le détail, ce genre de moteur construit une image en ayant établi auparavant une bibliothèque de concepts et d’images correspondantes en indexant et analysant des milliers d’images, parfois catégorisées et décrites, parfois non. La compréhension des concepts est assez profonde puisque ces moteurs savent généralement reprendre le style, les couleurs, les grandes caractéristiques d’une référence artistique.
À ce titre, MidJourney, un autre moteur d’intelligence artificielle procédant globalement de la même façon et maintenant disponible au travers de Discord, propose ainsi de réaliser des images composites de différents sujets au choix de l’utilisateur, et éventuellement, « à la façon » d’un artiste choisi.
Pour prendre un exemple parmi des centaines disponibles à présent, un développeur web s’est ainsi amusé à demander à MidJourney la ville de Lyon dans le style de différents peintres connus (Dali, Van Gogh, Monet, Giger) ou selon différents contextes (apocalyptique, futuriste, etc.) ce qui donne une série d’illustration particulièrement illustrative des capacités de ce genre de moteurs.

On comprend rapidement que le résultat brut, une fois retraité par un artiste, permet d’aboutir très rapidement à une œuvre finalisée de qualité professionnelle. C’est en tout cas ce qu’a récemment prouvé Jason Allen dans un concours artistique mené dans le Colorado, concours qu’il a remporté…

Comme on pouvait s’y attendre, un vif débat s’en est suivi : doit-on récompenser une telle réalisation alors qu’elle est, essentiellement, le résultat d’un processus algorithmique et non une création artistique humaine ? Le débat s’est aussi porté sur l’avenir des illustrateurs et des graphistes qui, devant les réalisations de plus en plus performantes de ces moteurs, voient leur valeur ajoutée fondre rapidement.
Ce n’est pas une question purement théorique : plus récemment encore, c’est un certain Greg Rutkowski, un illustrateur assez connu notamment dans les jeux vidéos, qui a noté que son style est devenu une référence plus demandée que Picasso dans le moteur Stable Diffusion. Des milliers d’images sont ainsi générées par des utilisateurs de ce moteur, dans le style de ce peintre… dont les images originales sont progressivement noyées par la déferlante de productions automatiques.
Outre les problèmes de notoriété que ceci entraîne, se pose aussi la question du respect des œuvres initiales dans la mesure où, pour pouvoir réaliser des images « dans le style » d’un artiste, il a été au préalable nécessaire de fournir les productions de cet artiste au moteur pour analyse.
En outre, jusqu’à quel point s’agit-il d’inspiration ou de plagiat, quelle part revient au procédé algorithmique, quelle part dépend des idées de l’utilisateur, de ses saisies à l’invite du programme, et est-ce suffisant pour caractériser un travail original qui met à l’abri d’éventuelles poursuites légales ? En fait, les questions légales ne manquent pas à mesure que les technologies d’intelligence artificielle se développent ainsi.
Et ces questions légales vont rapidement se doubler de questions sociétales et psychologiques lorsque ces procédés algorithmiques vont progressivement influencer toujours plus de professions, artistiques puis intellectuelles : ce qui se passe actuellement avec ces moteurs spécialisés est une excellente illustration de ce qui devrait arriver rapidement dans un nombre croissant de professions puisque ce qu’on peut faire sur les images, on peut le faire en musique ; il existe déjà des outils productions, comme Aiva et il ne fait aucun doute que les prochaines années offriront des concerts écrits intégralement ou presque par des moteurs d’intelligence artificielle, dans « le style de » l’un ou l’autre compositeur connu et qu’il sera impossible de distinguer vraiment de l’artiste de référence…
Et si l’on s’éloigne de l’art, il faut savoir que ces moteurs produisent actuellement des textes automatiques pour la météo, les résultats de sports, les actions boursières, et ces articles répétitifs qu’on trouve un peu partout dans les journaux. Des institutions comme le Washington Post, la BBC, ou Bloomberg utilisent déjà ces outils de façon quotidienne.
Sans surprise, les étapes suivantes (le droit ou la médecine sont des exemples fréquemment cités) promettent des cris d’orfraie chez les professionnels concernés, cris qui rejoindront ceux des artistes et des journalistes progressivement dépossédés de leur valeur ajoutée.
On comprend ici que la transformation en cours sera sans commune mesure avec ce qui s’est passé dans l’Histoire récente des inventions humaines. Les précédentes (machines à vapeur, moteur à explosion, radio, électronique, etc.) diminuaient le coût du labeur physique puis permettaient de réduire ou d’annuler le coût des distances (que ce soit pour le transfert de biens, de personnes, ou d’information) ; les prochaines inventions, basées sur l’intelligence artificielle, ne se contenteront pas d’abaisser la valeur marginale des œuvres de l’esprit : elles vont permettre de s’affranchir purement et simplement du maillon humain dans un nombre croissant de professions.
La capacité d’adaptation de nos sociétés à ce changement drastique sera sans nul doute mise à l’épreuve.
Du reste, on s’étonne que la profession intellectuelle à la plus faible valeur ajoutée ne soit pas déjà sur le pont pour interdire purement et simplement ces facétieux algorithmes : mais comme bien souvent, les politiciens sont incapables de voir le changement quand il se présente.
☐ 3/10/2022

Et voilà, le mois de septembre est définitivement remballé pour douze mois et le déballage du mois d’octobre vient de commencer avec déjà, ô surprise ! quelques petites surprises que Macron et son gouvernement nous ont concoctées avec gourmandise : les coupures électriques, officiellement redoutées, sont en réalité totalement planifiées et sont maintenant une quasi-certitude.
Pour s’en convaincre, il suffira d’aller lire le court décret en application depuis samedi dernier et dont le texte, rédigé avec toute la légèreté des intestins législatifs habituels, est sinon limpide au moins peu ouvert à extrapolation : son premier article explique qu’il sera désormais possible de couper l’électricité à volonté pendant une durée ne dépassant pas deux heures, entre 11h et 15h30, au bon vouloir des pouvoirs publics pardon je veux dire en fonction des besoins énergétiques patati et des tensions du réseau patata.
Oh bien sûr, il est bien compris et entendu que ces coupures ne seront pas brutales, pour tout le monde d’un coup et sans la moindre précaution. Tout est, en réalité, bien préparé et bien rôdé : on ne va pas couper trop de monde trop vite ni trop fort, cela pourrait en agacer trop d’un coup. On va plutôt emmerder les Français par petits paquets, à tour de rôle, par exemple au moment du repas du midi (car en plein après-midi ou en milieu de matinée, cela se verrait nettement moins dans les foyers) et pas trop longtemps pour éviter les grognements.

Ici, l’idée est toujours la même : les zotorités, les pouvoars publics et le gouvernemaman vont multiplier les vexations puis le retour à la normale, alterner en somme claques et caresses dans une succession rapide afin de désarçonner les individus en les faisant passer d’une émotion négative (peur de manquer, d’avoir froid ou faim, etc.) à une émotion positive (soulagement d’un retour à la « normale ») pour les rendre émotionnellement malléables, prêts à accepter différentes pertes plus ou moins importantes de dignité et de liberté.
Si vous trouvez que cela ressemble furieusement à ce que nous avons déjà vécu pendant la (catastrophique) gestion de la pandémie avec son alternance d’injonctions (puis d’injections) paradoxales – le masque : un coup oui, un coup non, un coup interdit, un coup obligatoire ; le pass, qui n’existera pas puis qui existe mais jamais pour les restaurants et puis finalement si et puis finalement on retire ; le vaccin qui vaccine puis qui ne vaccine plus vraiment et pas pour très longtemps puis plus du tout… – bref, si vous voyez comme des similarités frappantes avec ce qui s’est produit ces deux dernières années, c’est parfaitement normal : de la même façon que la gestion de la pandémie fut reléguée aux bons soins de cabinets de conseils comme McKinsey et les décisions prises par des Conseils opaques sans la moindre supervision démocratique, la gestion de l’actuelle crise énergétique sera reléguée aux bons soins des mêmes cabinets de conseil et les décisions prises le seront, encore une fois, par des Conseils opaques loin de toute supervision de l’Assemblée nationale.
Au passage, on ne s’étonnera que moyennement que ce qui s’est passé en France s’est aussi passé un peu partout ailleurs en Occident, et notamment au Canada où l’on apprend justement que les consultants de McKinsey furent payés 35.000 dollars canadiens par jour pour leurs bons soins.
Et si tout ceci ressemble à cette technique de fripouille déjà tentée pour imposer des restrictions de libertés, des nouvelles vexations afin d’écraser le peuple et ce, alors même que l’hiver n’est pas là et que la France sait largement produire assez d’énergie pour elle et ses voisins, ce n’est pas fortuit : il y a bien une démarche construite en amont destinée exactement pour ce but. Une fois qu’on a goûté au pouvoir, qu’on sait comment « hacker les esprits », pourquoi s’arrêter à des petits « pass vaccinaux », hein, après tout ?
Mieux encore : il ne fait pas le moindre doute qu’on se situe dans le foutage de gueule complet de la part de ceux qui continuent de vous raconter que tout ceci est fortuit, malencontreux ou le fruit d’une actualité pleine de hasards et de padbol par palettes entières, et répond à une improvisation habile d’experts au taquet pour éviter la catastrophe. Cela ne convainc en réalité que ceux qui s’accrochent à la chimère d’un gouvernement bienveillant, de dirigeants emplis de considération et de respect pour le peuple, et ne constitue qu’une jolie fable, seul rempart fragile à une construction psychologique assiégée de toute part par la réalité, froide et dure que ces gens ne nous veulent aucun bien.

Et c’est tellement vrai qu’en conservant à l’esprit que le but reste la mise au pas de tous par les monnaies numériques et les passeports de crédit social, il ne faut pas creuser bien longtemps pour voir que l’une des étapes suivantes est déjà prête : la disparition rapide de toute liberté d’expression au motif qu’elle met en danger la démocratie (comme, bientôt, l’opposition politique sera elle aussi classée comme une menace à cette démocratie de plus en plus squelettique).
Ce n’est pas une figure de style : outre l’appel tout ce qu’il y a de plus officiel de certains dirigeants à censurer activement la liberté d’expression, devenue pour ceux-là une véritable arme de guerre et nécessitant donc une régulation ferme et puissante, on commence déjà à voir poindre, en France, un discours équivalent dans la bouche même du locataire de l’Élysée.
Le 28 septembre dernier, Macron étrillait les (vilains) réseaux sociaux qui permettent aux méchants de dire des mensonges et de les diffuser quasi-impunément (ah bon ?) et appelait sans surprise à une censure régulation de ces espaces, véritable far-west des rumeurs…
Certains (toujours les mêmes idiots utiles) ne verront donc qu’une simple coïncidence dans le fait qu’on nous prépare déjà à de prochaines coupures des réseaux mobiles qui sont actuellement les plateformes préférées – et de loin – d’échange d’information et de partage sur les réseaux sociaux.
Compte-tenu de la consommation relativement modérée des équipements de ces réseaux, on se demande un peu pourquoi le téléphone mobile devrait tomber en premier en cas de pénurie d’électricité… À moins de considérer qu’il s’agit ici de préparer les esprits à un contrôle non de l’énergie (ou pas essentiellement) mais plutôt de l’information.
Heureusement, on n’est pas en Corée du Nord, n’est-ce pas !
Pour s’en convaincre, il suffira d’aller lire le court décret en application depuis samedi dernier et dont le texte, rédigé avec toute la légèreté des intestins législatifs habituels, est sinon limpide au moins peu ouvert à extrapolation : son premier article explique qu’il sera désormais possible de couper l’électricité à volonté pendant une durée ne dépassant pas deux heures, entre 11h et 15h30, au bon vouloir des pouvoirs publics pardon je veux dire en fonction des besoins énergétiques patati et des tensions du réseau patata.
Oh bien sûr, il est bien compris et entendu que ces coupures ne seront pas brutales, pour tout le monde d’un coup et sans la moindre précaution. Tout est, en réalité, bien préparé et bien rôdé : on ne va pas couper trop de monde trop vite ni trop fort, cela pourrait en agacer trop d’un coup. On va plutôt emmerder les Français par petits paquets, à tour de rôle, par exemple au moment du repas du midi (car en plein après-midi ou en milieu de matinée, cela se verrait nettement moins dans les foyers) et pas trop longtemps pour éviter les grognements.

Ici, l’idée est toujours la même : les zotorités, les pouvoars publics et le gouvernemaman vont multiplier les vexations puis le retour à la normale, alterner en somme claques et caresses dans une succession rapide afin de désarçonner les individus en les faisant passer d’une émotion négative (peur de manquer, d’avoir froid ou faim, etc.) à une émotion positive (soulagement d’un retour à la « normale ») pour les rendre émotionnellement malléables, prêts à accepter différentes pertes plus ou moins importantes de dignité et de liberté.
Si vous trouvez que cela ressemble furieusement à ce que nous avons déjà vécu pendant la (catastrophique) gestion de la pandémie avec son alternance d’injonctions (puis d’injections) paradoxales – le masque : un coup oui, un coup non, un coup interdit, un coup obligatoire ; le pass, qui n’existera pas puis qui existe mais jamais pour les restaurants et puis finalement si et puis finalement on retire ; le vaccin qui vaccine puis qui ne vaccine plus vraiment et pas pour très longtemps puis plus du tout… – bref, si vous voyez comme des similarités frappantes avec ce qui s’est produit ces deux dernières années, c’est parfaitement normal : de la même façon que la gestion de la pandémie fut reléguée aux bons soins de cabinets de conseils comme McKinsey et les décisions prises par des Conseils opaques sans la moindre supervision démocratique, la gestion de l’actuelle crise énergétique sera reléguée aux bons soins des mêmes cabinets de conseil et les décisions prises le seront, encore une fois, par des Conseils opaques loin de toute supervision de l’Assemblée nationale.
Au passage, on ne s’étonnera que moyennement que ce qui s’est passé en France s’est aussi passé un peu partout ailleurs en Occident, et notamment au Canada où l’on apprend justement que les consultants de McKinsey furent payés 35.000 dollars canadiens par jour pour leurs bons soins.
Et si tout ceci ressemble à cette technique de fripouille déjà tentée pour imposer des restrictions de libertés, des nouvelles vexations afin d’écraser le peuple et ce, alors même que l’hiver n’est pas là et que la France sait largement produire assez d’énergie pour elle et ses voisins, ce n’est pas fortuit : il y a bien une démarche construite en amont destinée exactement pour ce but. Une fois qu’on a goûté au pouvoir, qu’on sait comment « hacker les esprits », pourquoi s’arrêter à des petits « pass vaccinaux », hein, après tout ?
Mieux encore : il ne fait pas le moindre doute qu’on se situe dans le foutage de gueule complet de la part de ceux qui continuent de vous raconter que tout ceci est fortuit, malencontreux ou le fruit d’une actualité pleine de hasards et de padbol par palettes entières, et répond à une improvisation habile d’experts au taquet pour éviter la catastrophe. Cela ne convainc en réalité que ceux qui s’accrochent à la chimère d’un gouvernement bienveillant, de dirigeants emplis de considération et de respect pour le peuple, et ne constitue qu’une jolie fable, seul rempart fragile à une construction psychologique assiégée de toute part par la réalité, froide et dure que ces gens ne nous veulent aucun bien.

Et c’est tellement vrai qu’en conservant à l’esprit que le but reste la mise au pas de tous par les monnaies numériques et les passeports de crédit social, il ne faut pas creuser bien longtemps pour voir que l’une des étapes suivantes est déjà prête : la disparition rapide de toute liberté d’expression au motif qu’elle met en danger la démocratie (comme, bientôt, l’opposition politique sera elle aussi classée comme une menace à cette démocratie de plus en plus squelettique).
Ce n’est pas une figure de style : outre l’appel tout ce qu’il y a de plus officiel de certains dirigeants à censurer activement la liberté d’expression, devenue pour ceux-là une véritable arme de guerre et nécessitant donc une régulation ferme et puissante, on commence déjà à voir poindre, en France, un discours équivalent dans la bouche même du locataire de l’Élysée.
Le 28 septembre dernier, Macron étrillait les (vilains) réseaux sociaux qui permettent aux méchants de dire des mensonges et de les diffuser quasi-impunément (ah bon ?) et appelait sans surprise à une censure régulation de ces espaces, véritable far-west des rumeurs…
Certains (toujours les mêmes idiots utiles) ne verront donc qu’une simple coïncidence dans le fait qu’on nous prépare déjà à de prochaines coupures des réseaux mobiles qui sont actuellement les plateformes préférées – et de loin – d’échange d’information et de partage sur les réseaux sociaux.
Compte-tenu de la consommation relativement modérée des équipements de ces réseaux, on se demande un peu pourquoi le téléphone mobile devrait tomber en premier en cas de pénurie d’électricité… À moins de considérer qu’il s’agit ici de préparer les esprits à un contrôle non de l’énergie (ou pas essentiellement) mais plutôt de l’information.
Heureusement, on n’est pas en Corée du Nord, n’est-ce pas !

☐ 28/9/2022
Le silence épais des écolos
Le silence épais des écolos
Tiens, voilà qui est remarquable : alors que tous les feux sont au vert pour les écolos, on ne les entend point. Oui oui, regardez la situation : elle devrait leur être favorable et on devrait les voir monter sur leurs ergots à chaque page de journal, sur chaque plateau télé, sur tous les réseaux sociaux...
Après tout, voilà qu’on crame du charbon comme jamais : 45% de l’électricité allemande provient des centrales à charbon dont certaines ont été réouvertes récemment. En France, elles n’ont pas redémarré mais les lois qui les y autorisent sont déjà là. Et en parallèle, rappelons que Fessenheim, en parfait état, a été fermé... pour rien.

D’ailleurs, en parlant de nucléaire, le fait que cette filière ait subitement le vent en poupe – ce vent qui semble manquer aux éoliennes, du reste – devrait faire s’agiter toute la basse-cour écologiste : d’un coup, on passe ainsi de 52% de Français favorables au nucléaire en 2021 à 75% en 2022, ce qui devrait être l’occasion pour toute notre verdaille écolo de redoubler d’effort pour enfin faire fermer tous les méchants réacteurs qui sont encore en activité, sacrebleu !
Mais non : rares sont les mots, rares sont les tweets pour dénoncer cette tendance. Pire encore, on n’en entend guère ramener leur fraise triomphante alors que vient pourtant de fermer le réacteur de Doel 3 en Belgique, qui assurait pourtant 10% de la production électrique du pays, et dont la décision de fermeture datait de 2003, dans des circonstances assez proches de celles qui présidèrent à la fermeture (aussi ridicule, idéologique et inutile) de Fessenheim en France...
Et même sans parler des centrales pilotables et fiables qui sont remises au devant de la scène à la faveur de l’ébouriffante catastrophe écologique et politique provoquée par la mise en dépendance complète au gaz russe de l’industrie allemande (essentiellement), il y aurait aussi matière pour nos écologistes de combat à râler sur la lenteur des implantations des champs d’éoliennes dont on sait que toute la population écoconsciente des centres-villes, loin des mâts et des pâles de ces engins, réclament à cors et à cris.
Eh bien non. Timidité, mutisme, gêne, esprit confus, tout semble se liguer contre les écolos qui ne pipent pas un mot.
Pendant ce temps, l’Arménie se fait pilonner par l’Azerbaïdjan, en violation de tous les traités existants, alors même que l’Union européenne frétille d’aise à l’idée d’acheter le gaz azéri. Apparemment, l’invasion de la Russie est immonde lorsqu’il s’agit d’Ukraine mais passe absolument sans le moindre souci lorsqu’il s’agit de l’Azerbaïdjan sur l’Arménie.
Là encore, les écolos authentiques auraient deux motifs de s’indigner (le motif moral lié à cette guerre et le motif écologique lié à cet import massif d’une ressource non renouvelable) mais il semble bien qu’aucun n’a émis de protestation audible.

Pendant ce temps s’organise doucement au Qatar la Coupe du Monde Des Stades Géants Climatisés À Ciel Ouvert, triomphe de l’ingénierie et de l’énergie fossile. On peine pourtant à entendre les murmures discrets et les critiques peut-être acerbes mais surtout à peine chuchotées des écolos sur ce qui est à la fois une débauche énergétique pharaonique, véritable gifle infligée aux tartufes écologistes, et un scandale moral tant ces stades furent construits sur les corps de quasi-esclaves.
Soyons clair : l’humanisme des écolos n’a en réalité jamais été leur point fort.
En fait, c’est même leur talon d’Achille tant tout, dans leur démarche, montre une véritable envie d’en finir avec l’Humanité.
On pourrait certes admettre qu’ils deviennent inaudibles en dehors des élections car ils sont en réalité ultra-minoritaires (les 4,6% de Yannick Jadot représente assez bien le maximum de leur audience réelle) et seulement portés en période électorale par des médias amourachés de ce nouveau collectivisme à tendance catastropho-millénariste. On pourrait certes admettre la perte de crédibilité de ces brochettes de niais et d’inconscients grâce, notamment, aux coups de boutoirs à l’intelligence que porte sans relâche Sandrine Rousseau à chacune de ses stupides interventions.
On pourrait certes arguer que Macron et les autres politiciens ont depuis longtemps sucé toute la vague substance du discours écolo pour se l’approprier et l’incorporer dans les discours et les programmes politiques, comme autant de nuggets de promesses électorales faciles à un peuple abruti de slogans simplistes : les vendeurs de tapis écologique originaux se sont fait rattraper par les VRP des autres partis, meilleurs qu’eux, en somme.
Certes, mais cela fait 50 ans maintenant qu’on va tous mourir dans 10 ans et l’effet panique s’émousse quelque peu. Après avoir hystérisé tous les débats avec leurs catastrophes à venir, on retrouve leurs procédés rhétoriques partout (bien au delà de l’écologisme de combat, du reste). Seulement voilà : leur valeur ajoutée politique est devenue nulle. Incapables de rassembler plus que quelques pourcents d’électeurs (et pour cause), ils ne sont que les petites pièces rapportées nécessaires à l’obtention de majorités parlementaires, et encore.
Certes, tout cela est vrai.
Cependant, si on n’entend plus vraiment les écolos actuellement, c’est pour des raisons plus profondes.
En réalité, si être contre la pollution c’est être écolo alors tout le monde est écolo, et l’écologie est simplement cette normalité ripolinée en vert.
Mais voilà, l’écologie prônée par les partis et les politiciens encartés, ce n’est pas simplement une question d’environnement sympa et d’adéquation de l’homme avec la nature, c’est d’abord et avant tout, clairement, la volonté farouche d’extraire l’homme de son milieu naturel et de le coller dans une case la plus étanche possible du reste de la nature, avec le désir exprimé plus ou moins clairement (à moyen ou long terme pour les moins extrémistes) de voir disparaître totalement l’Humanité.
L’écologisme, c’est réellement un anti-humanisme spécifique, et l’absence de réaction des écolos aux sujets actuels est une illustration parfaite de leur fond de commerce : la décimation de l’humain.
De ce point de vue, l’écologie politique telle qu’elle est pratiquée, désirée, souhaitée, votée et régulée est bel et bien cette volonté ultime d’obtenir des transhumains – c’est-à-dire des êtres détachés de toutes les contingences biologiques puis physiques puisqu’il faudra ne plus polluer du tout (car « Net Zéro », le zéro carbone, c’est ça, hein : le carbone dont il s’agit ici, c’est vous). Au début, on s’y essaiera par la persuasion, puis par le « nudge », puis par la force de la loi et l’ostracisation au besoin, les vexations, les punitions ensuite et enfin l’envoi des récalcitrants dans ces goulags inévitables de toutes les pires dictatures idéologiques.
Le silence épais des écolos n’est que l’illustration de leur gêne devant leur agenda devenu évident, limpide, visible de tous : la disparition de l’Humanité.
Après tout, voilà qu’on crame du charbon comme jamais : 45% de l’électricité allemande provient des centrales à charbon dont certaines ont été réouvertes récemment. En France, elles n’ont pas redémarré mais les lois qui les y autorisent sont déjà là. Et en parallèle, rappelons que Fessenheim, en parfait état, a été fermé... pour rien.

D’ailleurs, en parlant de nucléaire, le fait que cette filière ait subitement le vent en poupe – ce vent qui semble manquer aux éoliennes, du reste – devrait faire s’agiter toute la basse-cour écologiste : d’un coup, on passe ainsi de 52% de Français favorables au nucléaire en 2021 à 75% en 2022, ce qui devrait être l’occasion pour toute notre verdaille écolo de redoubler d’effort pour enfin faire fermer tous les méchants réacteurs qui sont encore en activité, sacrebleu !
Mais non : rares sont les mots, rares sont les tweets pour dénoncer cette tendance. Pire encore, on n’en entend guère ramener leur fraise triomphante alors que vient pourtant de fermer le réacteur de Doel 3 en Belgique, qui assurait pourtant 10% de la production électrique du pays, et dont la décision de fermeture datait de 2003, dans des circonstances assez proches de celles qui présidèrent à la fermeture (aussi ridicule, idéologique et inutile) de Fessenheim en France...
Et même sans parler des centrales pilotables et fiables qui sont remises au devant de la scène à la faveur de l’ébouriffante catastrophe écologique et politique provoquée par la mise en dépendance complète au gaz russe de l’industrie allemande (essentiellement), il y aurait aussi matière pour nos écologistes de combat à râler sur la lenteur des implantations des champs d’éoliennes dont on sait que toute la population écoconsciente des centres-villes, loin des mâts et des pâles de ces engins, réclament à cors et à cris.
Eh bien non. Timidité, mutisme, gêne, esprit confus, tout semble se liguer contre les écolos qui ne pipent pas un mot.
Pendant ce temps, l’Arménie se fait pilonner par l’Azerbaïdjan, en violation de tous les traités existants, alors même que l’Union européenne frétille d’aise à l’idée d’acheter le gaz azéri. Apparemment, l’invasion de la Russie est immonde lorsqu’il s’agit d’Ukraine mais passe absolument sans le moindre souci lorsqu’il s’agit de l’Azerbaïdjan sur l’Arménie.
Là encore, les écolos authentiques auraient deux motifs de s’indigner (le motif moral lié à cette guerre et le motif écologique lié à cet import massif d’une ressource non renouvelable) mais il semble bien qu’aucun n’a émis de protestation audible.

Pendant ce temps s’organise doucement au Qatar la Coupe du Monde Des Stades Géants Climatisés À Ciel Ouvert, triomphe de l’ingénierie et de l’énergie fossile. On peine pourtant à entendre les murmures discrets et les critiques peut-être acerbes mais surtout à peine chuchotées des écolos sur ce qui est à la fois une débauche énergétique pharaonique, véritable gifle infligée aux tartufes écologistes, et un scandale moral tant ces stades furent construits sur les corps de quasi-esclaves.
Soyons clair : l’humanisme des écolos n’a en réalité jamais été leur point fort.
En fait, c’est même leur talon d’Achille tant tout, dans leur démarche, montre une véritable envie d’en finir avec l’Humanité.
On pourrait certes admettre qu’ils deviennent inaudibles en dehors des élections car ils sont en réalité ultra-minoritaires (les 4,6% de Yannick Jadot représente assez bien le maximum de leur audience réelle) et seulement portés en période électorale par des médias amourachés de ce nouveau collectivisme à tendance catastropho-millénariste. On pourrait certes admettre la perte de crédibilité de ces brochettes de niais et d’inconscients grâce, notamment, aux coups de boutoirs à l’intelligence que porte sans relâche Sandrine Rousseau à chacune de ses stupides interventions.
On pourrait certes arguer que Macron et les autres politiciens ont depuis longtemps sucé toute la vague substance du discours écolo pour se l’approprier et l’incorporer dans les discours et les programmes politiques, comme autant de nuggets de promesses électorales faciles à un peuple abruti de slogans simplistes : les vendeurs de tapis écologique originaux se sont fait rattraper par les VRP des autres partis, meilleurs qu’eux, en somme.
Certes, mais cela fait 50 ans maintenant qu’on va tous mourir dans 10 ans et l’effet panique s’émousse quelque peu. Après avoir hystérisé tous les débats avec leurs catastrophes à venir, on retrouve leurs procédés rhétoriques partout (bien au delà de l’écologisme de combat, du reste). Seulement voilà : leur valeur ajoutée politique est devenue nulle. Incapables de rassembler plus que quelques pourcents d’électeurs (et pour cause), ils ne sont que les petites pièces rapportées nécessaires à l’obtention de majorités parlementaires, et encore.
Certes, tout cela est vrai.
Cependant, si on n’entend plus vraiment les écolos actuellement, c’est pour des raisons plus profondes.
En réalité, si être contre la pollution c’est être écolo alors tout le monde est écolo, et l’écologie est simplement cette normalité ripolinée en vert.
Mais voilà, l’écologie prônée par les partis et les politiciens encartés, ce n’est pas simplement une question d’environnement sympa et d’adéquation de l’homme avec la nature, c’est d’abord et avant tout, clairement, la volonté farouche d’extraire l’homme de son milieu naturel et de le coller dans une case la plus étanche possible du reste de la nature, avec le désir exprimé plus ou moins clairement (à moyen ou long terme pour les moins extrémistes) de voir disparaître totalement l’Humanité.
L’écologisme, c’est réellement un anti-humanisme spécifique, et l’absence de réaction des écolos aux sujets actuels est une illustration parfaite de leur fond de commerce : la décimation de l’humain.
De ce point de vue, l’écologie politique telle qu’elle est pratiquée, désirée, souhaitée, votée et régulée est bel et bien cette volonté ultime d’obtenir des transhumains – c’est-à-dire des êtres détachés de toutes les contingences biologiques puis physiques puisqu’il faudra ne plus polluer du tout (car « Net Zéro », le zéro carbone, c’est ça, hein : le carbone dont il s’agit ici, c’est vous). Au début, on s’y essaiera par la persuasion, puis par le « nudge », puis par la force de la loi et l’ostracisation au besoin, les vexations, les punitions ensuite et enfin l’envoi des récalcitrants dans ces goulags inévitables de toutes les pires dictatures idéologiques.
Le silence épais des écolos n’est que l’illustration de leur gêne devant leur agenda devenu évident, limpide, visible de tous : la disparition de l’Humanité.
☐ 26/9/2022
Même squatté, entretenez votre bien et oubliez vos droits de propriétaire
Même squatté, entretenez votre bien et oubliez vos droits de propriétaire
La façon dont le droit de propriété est interprété par les différentes cours de justice de la République française ne cesse d’amuser la galerie et c’est sans surprise que des affaires défrayent régulièrement la chronique. Ainsi, dernièrement, on apprend que même occupé illégalement, votre logement doit être entretenu.
Eh oui m’ame Ginette, même lorsque votre bien est squatté, vous avez obligation de vous en assurer le bon entretien et tout faire pour éviter que l’occupant ne subisse aucun préjudice provoqué par un défaut de maintenance. C’est en tout cas ce qu’a récemment jugé la Cour de Cassation dans une affaire où l’occupant illégal d’un logement s’est blessé en tombant par la fenêtre dont le garde-corps avait cassé faute d’entretien.
Le bon sens et le propriétaire faisaient pourtant valoir que l’accident ne serait pas arrivé si l’occupant, que la justice avait condamné à l’expulsion plus d’un an avant et qui ne payait plus aucun de ses loyers depuis deux ans, avait déguerpi ce qui aurait, du reste, donné la possibilité au propriétaire de remettre en état son logement.
Le Cour de Cassation en a jugé autrement : les risques posés par ce garde-corps sont à l’entière responsabilité du propriétaire, quoi qu’il arrive. En somme, la France vient de créer une nouvelle catégorie de droit, le Droit de Schrödinger où, essentiellement, un occupant sans droit a, malgré tout, des droits sur la propriété qu’il occupe illégalement.
On attend le moment où des propriétaires de lieux, pourtant réputés insalubres et dangereux et indiqués comme tels, seront attaqués par des squatteurs ou des pilleurs de passage en utilisant essentiellement les mêmes arguments. Cela promet quelques réjouissants moments d’explications juridiques et de droit quantique.

Il est évident qu’ici, certains lecteurs s’empresseront de prendre le parti de la Cour et du (fabuleux) système juridique français, lui trouvant l’une ou l’autre bonne excuse pour ce jugement ubuesque et non seulement contraire au bon sens mais aussi parfaitement inique. Peu importe ici la motivation juridique, ou, plutôt, l’entourloupe légale et les arguments tordus qui ont été mis en avant par la Cour et leurs thuriféraires : chacun comprend que le système judiciaire français n’a pas fait son travail (soit avec ce jugement, soit avec l’absence d’expulsion effective de l’occupant indélicat) et pourquoi ce jugement est particulièrement dangereux et représente une nouvelle attaque contre la propriété privée en France.


Ce grignotage en bonne et due forme de la propriété a commencé il y a plusieurs décennies mais s’accélère à chaque année, chaque mois qui passent.
Cependant, ne vous y trompez pas : si le Schwab qui prône ce slogan et ses coreligionnaires sont bien d’accord avec les procédés et le but, s’ils sont bien visibles, ils ne doivent pas faire oublier que ce combat contre la propriété ne provient pas de nulle part et qu’il est mené par une part croissante d’individus de toute la société occidentale, tant il est plus simple de s’approprier les biens des autres que de travailler pour obtenir les siens.
Tout se passe en effet comme si la jalousie avait progressivement été élevée en vertu : de nos jours et comme l’a clairement noté Thomas Sowell, « l’envie était autrefois considérée comme un des sept péchés capitaux, puis devint une des vertus les plus admirées sous son nouveau nom de Justice Sociale ».
Ainsi, s’afficher et revendiquer fièrement son désir de « justice sociale » n’est rien d’autre que cela, un signalement vertuel sur un acte pourtant essentiellement basé sur la jalousie puisqu’il s’agit de répartir de façon autoritaire – et par la force s’il le faut – les propriétés des uns vers tous les autres, indépendamment des droits fondamentaux et constitutionnels.
Et si la brutalité des maximes niaises du Forum Économique Mondial (« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ») peuvent choquer, elles ne sont en pratique que la conséquence logique de cette jalousie institutionnalisée dans tous les discours plus ou moins anticapitalistes et farouchement opposés à la propriété privée qu’on entend un peu partout, dans un nombre croissant de bouches, à commencer par celles de politiciens de tous bords, sous une forme ou une autre, plus ou moins évidente.
Or, ceci mine petit à petit le tissu sur lequel est pourtant assis l’intégralité de la société occidentale, la France faisant en l’espèce figure de phare socialiste en avance sur la Grande Spoliation à venir…
Schwab n’est pas la cause mais un symptôme du malaise global qui s’est emparé de nos sociétés : au contraire de ce qu’expliquait Proudhon dans « Système des Contradictions économiques » pour qui « La propriété, c’est la liberté », nos sociétés modernes ne voient plus la propriété comme un fondement même de notre liberté et de notre capacité à nous enrichir tous, mais comme un obstacle à un collectivisme qui, cette fois va enfin rouler comme sur des roulettes (parce qu’avec les technologies modernes, on va pouvoir surveiller tout le monde, tout le temps).
Mais si, ça va bien se passer. Promis, juré, craché.

Eh oui m’ame Ginette, même lorsque votre bien est squatté, vous avez obligation de vous en assurer le bon entretien et tout faire pour éviter que l’occupant ne subisse aucun préjudice provoqué par un défaut de maintenance. C’est en tout cas ce qu’a récemment jugé la Cour de Cassation dans une affaire où l’occupant illégal d’un logement s’est blessé en tombant par la fenêtre dont le garde-corps avait cassé faute d’entretien.
Le bon sens et le propriétaire faisaient pourtant valoir que l’accident ne serait pas arrivé si l’occupant, que la justice avait condamné à l’expulsion plus d’un an avant et qui ne payait plus aucun de ses loyers depuis deux ans, avait déguerpi ce qui aurait, du reste, donné la possibilité au propriétaire de remettre en état son logement.
Le Cour de Cassation en a jugé autrement : les risques posés par ce garde-corps sont à l’entière responsabilité du propriétaire, quoi qu’il arrive. En somme, la France vient de créer une nouvelle catégorie de droit, le Droit de Schrödinger où, essentiellement, un occupant sans droit a, malgré tout, des droits sur la propriété qu’il occupe illégalement.
On attend le moment où des propriétaires de lieux, pourtant réputés insalubres et dangereux et indiqués comme tels, seront attaqués par des squatteurs ou des pilleurs de passage en utilisant essentiellement les mêmes arguments. Cela promet quelques réjouissants moments d’explications juridiques et de droit quantique.

Il est évident qu’ici, certains lecteurs s’empresseront de prendre le parti de la Cour et du (fabuleux) système juridique français, lui trouvant l’une ou l’autre bonne excuse pour ce jugement ubuesque et non seulement contraire au bon sens mais aussi parfaitement inique. Peu importe ici la motivation juridique, ou, plutôt, l’entourloupe légale et les arguments tordus qui ont été mis en avant par la Cour et leurs thuriféraires : chacun comprend que le système judiciaire français n’a pas fait son travail (soit avec ce jugement, soit avec l’absence d’expulsion effective de l’occupant indélicat) et pourquoi ce jugement est particulièrement dangereux et représente une nouvelle attaque contre la propriété privée en France.

Ce n’est malheureusement pas la première fois ni même la dernière qu’un jugement catastrophique est ainsi rendu qui affaiblit un peu plus la propriété privée et la protection, pourtant constitutionnelle, dont les Français devraient pouvoir jouir à ce sujet dans un pays de droit. Elle est même si courante qu’on trouve aisément d’autres cas tous aussi scandaleux les uns que les autres, de semaine en semaine.
Ainsi, alors même que l’encre du précédent jugement de Schrödinger n’était pas sèche, on apprenait qu’un propriétaire d’un petit immeuble, squatté, venait de recevoir une facture d’eau astronomique (pour près de 100.000 euros) alors même qu’il avait fait les démarches auprès de la compagnie de distribution d’eau pour signaler la présence d’occupants illégaux dans ses locaux. Les détails de l’affaire permettent assez bien de se rendre compte de tout l’imbroglio juridique créé précisément par un empilement de déni de justice et d’attaques du droit de propriété : depuis l’obligation imposée aux distributeurs de fournir de l’eau quoi qu’il advienne jusqu’aux renoncements de la justice et de la police de faire évacuer promptement des lieux squattés, tout est fait pour arriver à des situations inadmissibles dans un État en déliquescence qui se gargarise pourtant de « droits de l’homme » et autres poncifs à base de justice, d’équité ou de solidarité devenus grotesques par le décalage avec la réalité tangible.
Tous les ans, de nouvelles lois plus imbéciles les unes que les autres s’ajoutent aux précédentes donnant à la propriété privée française un parfum d’interdit.
Cette tendance à grignoter la propriété s’est même étendue au-delà du pays, dans toute l’Europe comme on a pu le constater avec la façon désinvolte dont ont été traités les possessions de Russes expatriés.
En fait, tout ceci n’est pas un hasard et rentre dans un plan, une vision d’ensemble dans laquelle, pour rappel, vous ne posséderez rien et vous devrez être heureux (ou sinon…).
Ainsi, alors même que l’encre du précédent jugement de Schrödinger n’était pas sèche, on apprenait qu’un propriétaire d’un petit immeuble, squatté, venait de recevoir une facture d’eau astronomique (pour près de 100.000 euros) alors même qu’il avait fait les démarches auprès de la compagnie de distribution d’eau pour signaler la présence d’occupants illégaux dans ses locaux. Les détails de l’affaire permettent assez bien de se rendre compte de tout l’imbroglio juridique créé précisément par un empilement de déni de justice et d’attaques du droit de propriété : depuis l’obligation imposée aux distributeurs de fournir de l’eau quoi qu’il advienne jusqu’aux renoncements de la justice et de la police de faire évacuer promptement des lieux squattés, tout est fait pour arriver à des situations inadmissibles dans un État en déliquescence qui se gargarise pourtant de « droits de l’homme » et autres poncifs à base de justice, d’équité ou de solidarité devenus grotesques par le décalage avec la réalité tangible.
Tous les ans, de nouvelles lois plus imbéciles les unes que les autres s’ajoutent aux précédentes donnant à la propriété privée française un parfum d’interdit.
Cette tendance à grignoter la propriété s’est même étendue au-delà du pays, dans toute l’Europe comme on a pu le constater avec la façon désinvolte dont ont été traités les possessions de Russes expatriés.
En fait, tout ceci n’est pas un hasard et rentre dans un plan, une vision d’ensemble dans laquelle, pour rappel, vous ne posséderez rien et vous devrez être heureux (ou sinon…).

Ce grignotage en bonne et due forme de la propriété a commencé il y a plusieurs décennies mais s’accélère à chaque année, chaque mois qui passent.
Cependant, ne vous y trompez pas : si le Schwab qui prône ce slogan et ses coreligionnaires sont bien d’accord avec les procédés et le but, s’ils sont bien visibles, ils ne doivent pas faire oublier que ce combat contre la propriété ne provient pas de nulle part et qu’il est mené par une part croissante d’individus de toute la société occidentale, tant il est plus simple de s’approprier les biens des autres que de travailler pour obtenir les siens.
Tout se passe en effet comme si la jalousie avait progressivement été élevée en vertu : de nos jours et comme l’a clairement noté Thomas Sowell, « l’envie était autrefois considérée comme un des sept péchés capitaux, puis devint une des vertus les plus admirées sous son nouveau nom de Justice Sociale ».
Ainsi, s’afficher et revendiquer fièrement son désir de « justice sociale » n’est rien d’autre que cela, un signalement vertuel sur un acte pourtant essentiellement basé sur la jalousie puisqu’il s’agit de répartir de façon autoritaire – et par la force s’il le faut – les propriétés des uns vers tous les autres, indépendamment des droits fondamentaux et constitutionnels.
Et si la brutalité des maximes niaises du Forum Économique Mondial (« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ») peuvent choquer, elles ne sont en pratique que la conséquence logique de cette jalousie institutionnalisée dans tous les discours plus ou moins anticapitalistes et farouchement opposés à la propriété privée qu’on entend un peu partout, dans un nombre croissant de bouches, à commencer par celles de politiciens de tous bords, sous une forme ou une autre, plus ou moins évidente.
Or, ceci mine petit à petit le tissu sur lequel est pourtant assis l’intégralité de la société occidentale, la France faisant en l’espèce figure de phare socialiste en avance sur la Grande Spoliation à venir…
Schwab n’est pas la cause mais un symptôme du malaise global qui s’est emparé de nos sociétés : au contraire de ce qu’expliquait Proudhon dans « Système des Contradictions économiques » pour qui « La propriété, c’est la liberté », nos sociétés modernes ne voient plus la propriété comme un fondement même de notre liberté et de notre capacité à nous enrichir tous, mais comme un obstacle à un collectivisme qui, cette fois va enfin rouler comme sur des roulettes (parce qu’avec les technologies modernes, on va pouvoir surveiller tout le monde, tout le temps).
Mais si, ça va bien se passer. Promis, juré, craché.

☐ 23/9/2022
Élisabeth Borne lance un nouveau (rantan)plan vélo !
Le temps passe vite mais pas assez pour tout oublier. C’est ainsi qu’on se souvient d’il y a un peu plus d’un an, une certaine Elisabeth Borne lançait avec brio un premier plan vélo qui permettait enfin à chaque Français d’entrer – en pédalant – dans le XXIème siècle. Pour parfaire les résultats déjà flamboyants de ce premier plan vélo, voilà poindre à présent un second plan vélo dont on renifle déjà les parfums de réussite auprès d’un public qu’on sait évidemment conquis.
On dit généralement que l’intelligence se caractérise notamment par une capacité à s’adapter aux paramètres changeants de son environnement. À contrario, l’obstination, l’entêtement crâne et parfaitement décalé des réalités du terrain d’Elizabeth Borne à mettre tout le monde sur des biclous permet d’établir une assez bonne mesure des prouesses qui nous attendent alors qu’on pressent, intuitivement, que le premier ministre n’a pas encore donné toute sa puissance pour faire absolument n’importe quoi. Le niveau n’est pas encore olympique et nous ne sommes apparemment qu’à 0,78 BLM, la référence étalon d’un certain Bruno de Bercy.
Et alors que le premier plan avait enfin permis à tant de Français d’acquérir une bicyclette grâce à l’argent gratuit du contribuable, ce second plan entend créer un inestimable et indispensable « Comité interministériel du vélo », dont les membres – les ministres concernés comme celui des transports, de l’énergie, de la santé, des sports, et pourquoi pas de l’éducation, de l’armée ou des solidarités à aile delta avec biturbo chromé et j’en passe – pourront se réunir tous les six mois, afin de piloter au plus près la pénétration du vélo dans tous les foyers français.
250 millions d’euros, c’est une paille en ces temps d’opulence joyeuse qui seront donc mobilisés afin de – je cite la presse extatique – « faire émerger une filière vélo nationale », ce qui est une bonne étape pour imposer la mobilité douce à tous dont le but est, je vous le rappelle, de trouver des méthodes douces pour écraser du piéton et créer des embouteillages monstres dans les grandes villes.
Il faut au moins ça ! Pensez donc : la France ne peut pas, après avoir maîtrisé le nucléaire, l’espace, les trains grande vitesse et le minitel, s’arrêter en si bon chemin là où quelques coups de pédale supplémentaires la propulseraient à l’évidence dans le talus du bonheur et l’ornière d’une révolution industrielle capable à elle seule de faire du pays une nouvelle référence en technologies de pédalomanie.
Ces investissements, qui s’étaleront langoureusement comme les anchois sur les canapés des cocktails-parties de l’Élysée jusqu’en 2027, entendent également amener toute une classe d’âge à la maîtrise de ces engins d’avenir. À l’instar du baccalauréat qui a permis là aussi à toute une classe d’âge de maîtriser fièrement la lecture, l’écriture et les tables d’addition et de multiplication jusqu’à 6, on peut donc s’estimer confiant qu’en 2027, tous les enfants de France sauront rouler en tricycle électrique bridé, avec un casque et sous la surveillance d’un fonctionnaire dûment accrédité.
Une question, évidente, taraudera sans doute le lecteur attentif : à quand un plan trottinette ? Assurément, quelques centaines de millions d’euros – tout au plus – permettraient à la fois de conscientiser l’automobiliste pollueur, d’éduquer les usagers de ces nouveaux moyens de transports aux règles indispensable de la route et (surtout) du vivrensemble, et à la fois d’aménager encore un peu plus quelques pistes trottinettables dans les grandes villes.
Si l’on compte sur la disparition des voitures (inévitable aux dires de certains) et à part quelques vélos, les routes seront donc à peu près vides, relançant mécaniquement l’intérêt pour réapprendre les déplacements à cheval. Cela posera d’autres soucis, mais on s’en fiche complètement car alors, la Startup Nèchion sera en totale résonnance avec Gaïa, maîtrisera des technologies vues nulle part ailleurs et aura ce parfum (inimitable) de crottin de la fin du XIXème siècle que les touristes se battront pour venir humer.
Pas de doute, avec ce nouveau plan vélo (et son comité interministériel lunaire), le moquage de visage est total, complet, visible et indéniable.
Petit-à-petit, on peut même espérer que cette visibilité parvienne à toucher tout le monde et lui montrer que le verdissement à marche forcée rend l’ensemble du pays invivable : dans ce qui s’apparente à une déroute intellectuelle majeure et l’absence de toute planification (mais qui est, en réalité, parfaitement voulu), on pousse les gens vers les voitures électriques alors même qu’on fait absolument tout pour réduire la production électrique disponible, depuis les décisions politiques qui ont fait semblant de libéraliser le marché de l’énergie (et quelle farce !) jusqu’aux fermetures arbitraires de centrales, en passant par la revente à perte d’électricité ou de l’achat de gaz pour le compte d’une Allemagne qui n’a cessé de planter des poignards dans le dos de ses partenaires européens, notamment la France.
On en arrive maintenant à inciter les niais à se procurer des voitures électriques (ce qu’ils font, les niais !) tout en leur expliquant calmement qu’on devra probablement s’abstenir de les charger cet hiver pour éviter des soucis. La schadenfreude des possesseurs de voitures thermiques ne compensera pas la misère qui, elle, s’abattra sur tous sans distinction (à l’exception des politiciens qui ont consciencieusement poussé ces âneries abyssales dans les tuyaux législatifs).
Pour rappel, la décision de fermeture de 12 réacteurs supplémentaires n’a toujours pas été annulée par la brochette de sinistres enflures qui nous gouvernent.
Ce pays est foutu.
☐ 21/9/2022
Les irresponsables

Le fond du problème est visible et tient en deux aspects.
Le premier est, bien sûr, la veulerie moyenne des journalistes : déjà évoquée à plusieurs reprises et notamment dans un précédent billet, elle n’est plus à démontrer. Après tout, ils sont majoritairement payés par l’État (et donc les politiciens qu’ils devraient critiquer ou analyser) ou par des magnats dont l’intérêt est justement de conserver de bons liens de connivence avec ces politiciens. De nos jours, le journaliste a précisément pour mission de conserver l’attention des auditeurs, des spectateurs et des lecteurs focalisée sur des thèmes connus, balisés et dont les retombées (psychologiques notamment) sont connues et bénéfiques pour leurs employeurs.
Pour eux, « Don’t look up » n’est pas un film, mais un modus operandi.
La seconde raison de cette irresponsabilité est que les politiciens sont maintenant, au contraire des passoires thermiques qu’ils entendent taxer à mort, complètement isolés : moelleusement entourés de Bénis Oui-Oui, de cabinets de conseil grassement payés et de gardes du corps – qui ont, eux, le droit de port d’arme, n’est-ce pas – ils ne sont plus confrontés au peuple et ne seront plus (ou quasiment plus) jamais amenés à rendre des comptes. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit, sauf pour eux et à nos frais.
Pire encore : au fil des ans, ils ont été choisis pour être irresponsables c’est-à-dire qu’on a transformé le parcours politique en parcours du vainqueur à la course d’irresponsabilité. Leurs mensonges ne leur sont plus jamais renvoyés au museau, par personne. Leurs affaires louches ne leur valent pas honte, opprobre et ostracisation, au contraire. Leurs âneries ne leur valent pas moquerie mais au contraire, ils sont encensés pour elles ou des batteries de « fact checkeurs » leur viendront en aide.
Une politique d’irresponsables ne peut mener qu’à la ruine de tout un peuple. Ce pays est foutu.

Les irresponsables
Facétie du climat pardon de la météo, voilà qu’en moins de deux semaines, nous sommes rapidement passés de la salade niçoise à la raclette : d’un coup, les températures sont tombées et, avec elles, l’intérêt immédiat de certains pour un dérèglement climatique qui n’en finit pas de revenir tous les ans avec une régularité quasi-saisonnière.
Rassurez-vous cependant : les baveux de plateaux télé ont très rapidement adapté leur discours et, peu embarrassés par leur mémoire limitée à quelques minutes, ne voient donc dans ce changement météorologique rapide qu’une raison de plus d’affoler le spectateur sur le thème « On va tous mourir de froid » quand, seulement quelques jours auparavant, les mêmes nous expliquaient sans rire qu’« on va tous mourir de chaud ».

Et au-delà de cette adaptation somme toute modeste à une réalité qu’on ne peut pas trop nier, l’actualité reste mollement cantonnée dans les mêmes boucles répétitives de propagande plus ou moins grossière, oscillant à pas cadencé entre le conflit russo-ukrainien, la pénurie énergétique à venir, les abominables dégâts de l’homme blanc occidental sur le climat, la faune, la flore et les autres civilisations et une politique nationale consternante de vacuité.
Les ministres se relaient devant les mêmes hommes-troncs compassés pour débiter les mêmes âneries avec cette conviction qui montre qu’ils sont ou bien de parfaits abrutis, ou bien de parfaits menteurs cyniques (le cumul n’étant pas rigoureusement impossible non plus) pendant que, dans le même temps, l’opposition parlementaire est inexistante, évaporée depuis quelques mois dans le néant intersidérant de la politique française.
Des fulgurances discutables de quelques élus encore sur le pont pendant que le reste de l’Assemblée est en vacance(s) permettent de rappeler qu’ils existent encore (mais pour combien de temps ?). Et lorsque Jean-Luc Mélenchon ne dépose pas des plaintes ridicules, il émet, perdu dans sa réalité alternative, des petits gargouillis de premier ministre en cohabitation qui dirige fièrement un gouvernement de frétillantes Tuches ministérielles pour des lendemains qui sifflotent.

Devant cet état des lieux particulièrement nul, le chroniqueur normal ne peut que constater l’abaissement permanent des termes du débat social, économique ou politique dans le pays.
À l’analyse, tout se passe comme si les nouvelles qui s’amoncelaient n’étaient construites que pour éloigner les citoyens de toute prise de conscience des enjeux réels de la situation courante, de les entourer dans un coton d’imbécilités plus ou moins douillettes ou d’informations outrancières qui – certes – déclenchent des émotions mais surtout, ne permettent aucune réflexion : dans cette marmite de l’instantané au bruit permanent, il semble impossible de faire fermer son caquet à la classe jacassante pour enfin se concentrer, dans l’apaisement d’une réflexion de moyen ou long terme, sur les problèmes graves qui secouent le peuple (pauvreté, insécurité, déclassement, illettrisme, …).
Pire encore : les médias, premiers pourvoyeurs de cette actualité officielle, font absolument tout pour amplifier les bruits et détourner l’attention dans une sorte de « Don’t look up », ce film tragicomique dépeignant un déni imputrescible devant une catastrophe inévitable. En pratique, l’actuelle fanfreluche informationnelle ne serait pas très différente si les journaux télévisés étaient par exemple soudainement lardés de petits clips de chatons faisant des bêtises amusantes : ce serait juste plus visible, et moins efficace pour polariser les foules, mais pas différent dans le fond.

Plus efficacement, ces médias ont donc remplacé les chatons par des niaiseries politiques accessoires, quelques remarques politiquement correctes sur le temps qu’il fait, ce que pensent « les gens » (blob mou et fourre-tout d’une opinion générale indéfinissable, balancée à coups de sondages bâtis sans plus le moindre souci de représentativité), et, de temps en temps, l’indispensable désignation d’un coupable ou d’un méchant dans une sorte de quart d’heure de haine assumée qui trouvera toujours un Goldstein qu’on va pouvoir haïr à bon frais.
Mais de questions pertinentes sur les responsables des malheurs qui frappent les Français, point.
Ainsi et par exemple, pas un journaliste, pas un politicien, personne ne semble vouloir tenir rigueur à Édouard Philippe, Élizabeth Borne ou Emmanuel Macron d’avoir mis la France dans la situation énergétique actuelle, à la merci de la moindre vague de froid. Et lorsqu’un Macron nie toute responsabilité, lorsqu’une Borne fait exactement de même, lorsqu’un Philippe entérine « droit dans ses bottes » un bobard évident, personne ne moufte et si les journaux le pouvaient, ils colleraient plutôt des gifs animés de chatons :
Rassurez-vous cependant : les baveux de plateaux télé ont très rapidement adapté leur discours et, peu embarrassés par leur mémoire limitée à quelques minutes, ne voient donc dans ce changement météorologique rapide qu’une raison de plus d’affoler le spectateur sur le thème « On va tous mourir de froid » quand, seulement quelques jours auparavant, les mêmes nous expliquaient sans rire qu’« on va tous mourir de chaud ».

Et au-delà de cette adaptation somme toute modeste à une réalité qu’on ne peut pas trop nier, l’actualité reste mollement cantonnée dans les mêmes boucles répétitives de propagande plus ou moins grossière, oscillant à pas cadencé entre le conflit russo-ukrainien, la pénurie énergétique à venir, les abominables dégâts de l’homme blanc occidental sur le climat, la faune, la flore et les autres civilisations et une politique nationale consternante de vacuité.
Les ministres se relaient devant les mêmes hommes-troncs compassés pour débiter les mêmes âneries avec cette conviction qui montre qu’ils sont ou bien de parfaits abrutis, ou bien de parfaits menteurs cyniques (le cumul n’étant pas rigoureusement impossible non plus) pendant que, dans le même temps, l’opposition parlementaire est inexistante, évaporée depuis quelques mois dans le néant intersidérant de la politique française.
Des fulgurances discutables de quelques élus encore sur le pont pendant que le reste de l’Assemblée est en vacance(s) permettent de rappeler qu’ils existent encore (mais pour combien de temps ?). Et lorsque Jean-Luc Mélenchon ne dépose pas des plaintes ridicules, il émet, perdu dans sa réalité alternative, des petits gargouillis de premier ministre en cohabitation qui dirige fièrement un gouvernement de frétillantes Tuches ministérielles pour des lendemains qui sifflotent.

Devant cet état des lieux particulièrement nul, le chroniqueur normal ne peut que constater l’abaissement permanent des termes du débat social, économique ou politique dans le pays.
À l’analyse, tout se passe comme si les nouvelles qui s’amoncelaient n’étaient construites que pour éloigner les citoyens de toute prise de conscience des enjeux réels de la situation courante, de les entourer dans un coton d’imbécilités plus ou moins douillettes ou d’informations outrancières qui – certes – déclenchent des émotions mais surtout, ne permettent aucune réflexion : dans cette marmite de l’instantané au bruit permanent, il semble impossible de faire fermer son caquet à la classe jacassante pour enfin se concentrer, dans l’apaisement d’une réflexion de moyen ou long terme, sur les problèmes graves qui secouent le peuple (pauvreté, insécurité, déclassement, illettrisme, …).
Pire encore : les médias, premiers pourvoyeurs de cette actualité officielle, font absolument tout pour amplifier les bruits et détourner l’attention dans une sorte de « Don’t look up », ce film tragicomique dépeignant un déni imputrescible devant une catastrophe inévitable. En pratique, l’actuelle fanfreluche informationnelle ne serait pas très différente si les journaux télévisés étaient par exemple soudainement lardés de petits clips de chatons faisant des bêtises amusantes : ce serait juste plus visible, et moins efficace pour polariser les foules, mais pas différent dans le fond.

Plus efficacement, ces médias ont donc remplacé les chatons par des niaiseries politiques accessoires, quelques remarques politiquement correctes sur le temps qu’il fait, ce que pensent « les gens » (blob mou et fourre-tout d’une opinion générale indéfinissable, balancée à coups de sondages bâtis sans plus le moindre souci de représentativité), et, de temps en temps, l’indispensable désignation d’un coupable ou d’un méchant dans une sorte de quart d’heure de haine assumée qui trouvera toujours un Goldstein qu’on va pouvoir haïr à bon frais.
Mais de questions pertinentes sur les responsables des malheurs qui frappent les Français, point.
Ainsi et par exemple, pas un journaliste, pas un politicien, personne ne semble vouloir tenir rigueur à Édouard Philippe, Élizabeth Borne ou Emmanuel Macron d’avoir mis la France dans la situation énergétique actuelle, à la merci de la moindre vague de froid. Et lorsqu’un Macron nie toute responsabilité, lorsqu’une Borne fait exactement de même, lorsqu’un Philippe entérine « droit dans ses bottes » un bobard évident, personne ne moufte et si les journaux le pouvaient, ils colleraient plutôt des gifs animés de chatons :

Le fond du problème est visible et tient en deux aspects.
Le premier est, bien sûr, la veulerie moyenne des journalistes : déjà évoquée à plusieurs reprises et notamment dans un précédent billet, elle n’est plus à démontrer. Après tout, ils sont majoritairement payés par l’État (et donc les politiciens qu’ils devraient critiquer ou analyser) ou par des magnats dont l’intérêt est justement de conserver de bons liens de connivence avec ces politiciens. De nos jours, le journaliste a précisément pour mission de conserver l’attention des auditeurs, des spectateurs et des lecteurs focalisée sur des thèmes connus, balisés et dont les retombées (psychologiques notamment) sont connues et bénéfiques pour leurs employeurs.
Pour eux, « Don’t look up » n’est pas un film, mais un modus operandi.
La seconde raison de cette irresponsabilité est que les politiciens sont maintenant, au contraire des passoires thermiques qu’ils entendent taxer à mort, complètement isolés : moelleusement entourés de Bénis Oui-Oui, de cabinets de conseil grassement payés et de gardes du corps – qui ont, eux, le droit de port d’arme, n’est-ce pas – ils ne sont plus confrontés au peuple et ne seront plus (ou quasiment plus) jamais amenés à rendre des comptes. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit, sauf pour eux et à nos frais.
Pire encore : au fil des ans, ils ont été choisis pour être irresponsables c’est-à-dire qu’on a transformé le parcours politique en parcours du vainqueur à la course d’irresponsabilité. Leurs mensonges ne leur sont plus jamais renvoyés au museau, par personne. Leurs affaires louches ne leur valent pas honte, opprobre et ostracisation, au contraire. Leurs âneries ne leur valent pas moquerie mais au contraire, ils sont encensés pour elles ou des batteries de « fact checkeurs » leur viendront en aide.
Une politique d’irresponsables ne peut mener qu’à la ruine de tout un peuple. Ce pays est foutu.

☐ 19/9/2022
Cette étrange et récente surmortalité
Un précédent article notait l’étrange épidémie de coïncidences qui agitait à la fois les services hospitaliers de cardiologie et quelques obscures revues scientifiques à faible tirage comme Nature, JAMA ou le British Medical Journal : un nombre statistiquement significatif de troubles cardiaques sont actuellement enregistrés alors même qu’une intéressante expérimentation vient de se produire à grande échelle, et le lien entre le premier et la seconde devient difficile à nier.

Le même billet se demandait si d’étranges signaux statistiques faibles se trouveraient confirmés à mesure que les données statistiques arrivent et sont épluchées par les habituels internautes complotistes facho-suprémacistes blancs.
À l’exception de la mort et des taxes, rien n’est vraiment sûr en ce bas monde. Dès lors, quoi de mieux que regarder en détail les chiffres de mortalité « toutes causes » d’une part (un mort reste un mort et ces chiffres sont relativement fiables malgré tout) et d’autre part les éléments en provenance d’assurances (dont certaines, obligatoires, pourraient s’apparenter à des taxes – le hasard sans doute) ?
Pour les chiffres de mortalité, on trouvera dans les liens suivants pas mal de sources documentées, avec souvent une discussion sur les causes possibles expliquant l’observation, mais dans tous les cas il apparaît que les pays occidentaux enregistrent tous actuellement une surmortalité statistiquement significative (de plus de 10% par rapport à la période précédent 2020).
Pour les mois de juillet ou d’août, il n’aura pas fallu longtemps pour que les autorités officielles de certains pays attribuent cette surmortalité aux vagues de chaleur : les médias grand public n’ont donc pas hésité à associer canicule et surmortalité dans leur titraille simpliste. Le problème se pose alors pour la surmortalité observée dans les mois où aucune canicule n’a été enregistrée, ou dans les pays pour lesquels il n’y a pas eu de vague de chaleur…
Heureusement, là encore, la presse et les autorités sanitaires habituelles disposent de quelques explications toutes trouvées : d’une part, il y a encore des vagues de COVID (apparemment, les vaccins sûrs et efficaces n’entraînent pas la disparition des vagues et de la mortalité, cette forme étant trop grave pour être contrecarrée efficacement), et d’autre part, les confinements de 2020 et de 2021 ont entraîné des retards dans les prises en charge des maladies de longue durée et autre préventions de cancers ce qui se traduit par une augmentation des décès actuellement.
Oui, clairement, cette dernière explication couvre une partie de cette surmortalité observée et la presse n’a pas de mal à s’en faire l’écho – au point d’ailleurs de noter que ces confinements ont provoqué plus de morts que la maladie qu’ils étaient cessés combattre. Comme le veut l’adage, l’erreur est humaine mais rien de tel que des politiciens pour la transformer en vraie catastrophe.
Malgré tout, lorsqu’on prend le temps d’étudier les éléments fournis dans ce genre d’articles, on se rend compte que l’explication ne recouvre pas toute l’observation : d’une part, on observe par exemple dans l’article précédent une surmortalité de 10.000 individus depuis juin 2022. Pourquoi seulement depuis cette date, ce que confirment les chiffres de l’ONS britannique ? S’il semble évident que des examens, traitements et préventions n’ont pu avoir lieu en 2020, l’effet de ces loupés aurait dû être ventilé de 2020 à 2022, sans augmentation brutale depuis juin 2022.
En outre et comme l’explique assez bien ce fil twitter, les retards de traitement (pour les cancers par exemple) que les confinements ont entraînés doivent logiquement se traduire par une augmentation « statistiquement homothétique » des causes habituelles : on aura plus des cancers courants, pendant une période de réajustement, mais on ne devrait pas observer une explosion du nombre de cancer les plus rares. On pourra se reporter à l’analyse détaillée effectuée par cet individu pour comprendre la nature des remarques, des problèmes observés et de l’inadéquation de l’explication officielle fournie…

D’ailleurs, dans le même registre, pourquoi les données de l’Alberta au Canada montrent-elles que la première cause de décès est subitement devenue « inconnue » en 2021, avant la démence, la covid ou les maladies cardiaques, au point que la presse locale s’interroge ?
Cette surmortalité n’a pas fini de faire parler d’elle d’autant qu’à présent, les statistiques de nombreux pays sont disponibles en ligne et permettent de comprendre que le problème n’est pas circonscrit au Royaume-Uni et à l’Alberta. Aux États-Unis, on observe là aussi une surmortalité difficile à expliquer. En Espagne, les données d’Euromomo semblent indiquer une surmortalité de 33% pour le mois de Juillet. En Corée du Sud, à une latitude comparable à l’Espagne mais sans vagues de chaleur, on observe aussi une surmortalité marquée. Au Portugal, aussi. Au Japon, aussi.
Les observations s’accumulent, les explications diverses aussi mais c’est le papier d’un certain Christof Kuhbandner sur la surmortalité allemande de 2021 qui donne les pistes les plus sérieuses. Cette étude assez détaillée fournit une information intéressante :
En 2020, le nombre observé de décès était proche du nombre attendu en ce qui concerne l’écart type empirique. En revanche, en 2021, le nombre observé de décès était supérieur de deux écarts types empiriques au nombre attendu. La forte surmortalité en 2021 était presque entièrement due à une augmentation des décès dans les groupes d’âge entre 15 et 79 ans et n’a commencé à s’accumuler qu’à partir d’avril 2021. Un schéma de mortalité similaire a été observé pour les mort-nés, avec une augmentation d’environ 11 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2021.
Quelque chose a dû se produire en avril 2021 qui a entraîné une augmentation soudaine et soutenue de la mortalité dans les groupes d’âge inférieurs à 80 ans, alors qu’aucun effet de ce type sur la mortalité n’avait été observé jusqu’à présent pendant la pandémie de COVID-19.

Franchement, on se demande ce qui a bien pu se produire en avril 2021 et ensuite pour aboutir à cette observation. Concernant cette étude, on pourra en lire avec attention le commentaire sur le substack de Eugyppius qui montre assez clairement que les explications évitant soigneusement de mentionner la vaccination ne tiennent pas la route.
Et comme après la mort, ce sont les taxes qui sont certaines, un petit coup d’œil sur les données des assurances, en provenance par exemple de la Société Américaine des Actuaires, permet de confirmer qu’il y a effectivement quelque chose de pourri et pas seulement au Royaume du Danemark.
En se basant sur les demandes d’indemnité des salariés assurés, les actuaires confirment eux aussi une étonnante surmortalité dans des groupes qui ne devraient pas être concernés normalement (les personnes actives de 20 à 60 ans en gros).
Au passage, ce travail vient s’ajouter à celui déjà mené antérieurement par ceux de OneAmerica Health Insurance en janvier dernier qui, lors d’une conférence, avait expliqué observer une augmentation de 40% des versements de primes d’assurance :
« Nous observons, en ce moment même, les taux de mortalité les plus élevés que nous ayons vus dans l’histoire de cette activité – et pas seulement chez OneAmerica. Les données sont cohérentes chez tous les autres acteurs de cette branche. »
Selon le PDG de cette assurance, cette augmentation de 40% est un événement statistique à 12 écarts-type ce qui en gros, revient à dire que cela arrive une fois tous les 300.000 ans environ.
De la même façon, la plus grande compagnie d’assurance maladie d’Allemagne, BKK, a récemment publié un communiqué basé sur ses données actuarielles qui montrent là encore une surmortalité inquiétante et elle conclut à une sous-déclaration importante des effets secondaires des vaccins. Selon la déclaration de la BKK,
Extrapolé au nombre de personnes vaccinées en Allemagne, cela signifie qu’environ 4 à 5% des personnes vaccinées ont suivi un traitement médical en raison d’effets secondaires liés à la vaccination.
Plus récemment, c’est Lincoln National, une autre société d’assurance américaine, qui a fait état d’une augmentation de 163% des prestations de décès versées au titre de ses contrats d’assurance-vie collective en 2021. On pourra aussi, sans trop s’aventurer dans l’étrange, inclure le rapport d’activité de Reinsurance Group of America, qui montre des pertes importantes pour 2021…
Devant ces éléments, les contorsions habituelles des fact-checkers et autres conformistes du narratif officiel vont devenir intéressantes à regarder. Pour les autres, il apparaît maintenant clairement que les campagnes de vaccination ont entraîné une surmortalité marquée observée dans la plupart des pays qui les ont pratiquées. Cette surmortalité est maintenant supérieure à la mortalité provoquée par le virus et ses variants.
La question qui importe maintenant est de savoir si cette surmortalité va, progressivement, disparaître ou si l’on doit s’attendre à ce qu’elle continue encore quelques semaines, quelques mois ou, pire, quelques années.
La réponse à cette question est primordiale puisqu’elle déterminera le tribut total que nous aurons à payer pour cette expérimentation hasardeuse.

Cette étrange et récente surmortalité
Un précédent article notait l’étrange épidémie de coïncidences qui agitait à la fois les services hospitaliers de cardiologie et quelques obscures revues scientifiques à faible tirage comme Nature, JAMA ou le British Medical Journal : un nombre statistiquement significatif de troubles cardiaques sont actuellement enregistrés alors même qu’une intéressante expérimentation vient de se produire à grande échelle, et le lien entre le premier et la seconde devient difficile à nier.

Le même billet se demandait si d’étranges signaux statistiques faibles se trouveraient confirmés à mesure que les données statistiques arrivent et sont épluchées par les habituels internautes complotistes facho-suprémacistes blancs.
À l’exception de la mort et des taxes, rien n’est vraiment sûr en ce bas monde. Dès lors, quoi de mieux que regarder en détail les chiffres de mortalité « toutes causes » d’une part (un mort reste un mort et ces chiffres sont relativement fiables malgré tout) et d’autre part les éléments en provenance d’assurances (dont certaines, obligatoires, pourraient s’apparenter à des taxes – le hasard sans doute) ?
Pour les chiffres de mortalité, on trouvera dans les liens suivants pas mal de sources documentées, avec souvent une discussion sur les causes possibles expliquant l’observation, mais dans tous les cas il apparaît que les pays occidentaux enregistrent tous actuellement une surmortalité statistiquement significative (de plus de 10% par rapport à la période précédent 2020).
Pour les mois de juillet ou d’août, il n’aura pas fallu longtemps pour que les autorités officielles de certains pays attribuent cette surmortalité aux vagues de chaleur : les médias grand public n’ont donc pas hésité à associer canicule et surmortalité dans leur titraille simpliste. Le problème se pose alors pour la surmortalité observée dans les mois où aucune canicule n’a été enregistrée, ou dans les pays pour lesquels il n’y a pas eu de vague de chaleur…
Heureusement, là encore, la presse et les autorités sanitaires habituelles disposent de quelques explications toutes trouvées : d’une part, il y a encore des vagues de COVID (apparemment, les vaccins sûrs et efficaces n’entraînent pas la disparition des vagues et de la mortalité, cette forme étant trop grave pour être contrecarrée efficacement), et d’autre part, les confinements de 2020 et de 2021 ont entraîné des retards dans les prises en charge des maladies de longue durée et autre préventions de cancers ce qui se traduit par une augmentation des décès actuellement.
Oui, clairement, cette dernière explication couvre une partie de cette surmortalité observée et la presse n’a pas de mal à s’en faire l’écho – au point d’ailleurs de noter que ces confinements ont provoqué plus de morts que la maladie qu’ils étaient cessés combattre. Comme le veut l’adage, l’erreur est humaine mais rien de tel que des politiciens pour la transformer en vraie catastrophe.
Malgré tout, lorsqu’on prend le temps d’étudier les éléments fournis dans ce genre d’articles, on se rend compte que l’explication ne recouvre pas toute l’observation : d’une part, on observe par exemple dans l’article précédent une surmortalité de 10.000 individus depuis juin 2022. Pourquoi seulement depuis cette date, ce que confirment les chiffres de l’ONS britannique ? S’il semble évident que des examens, traitements et préventions n’ont pu avoir lieu en 2020, l’effet de ces loupés aurait dû être ventilé de 2020 à 2022, sans augmentation brutale depuis juin 2022.
En outre et comme l’explique assez bien ce fil twitter, les retards de traitement (pour les cancers par exemple) que les confinements ont entraînés doivent logiquement se traduire par une augmentation « statistiquement homothétique » des causes habituelles : on aura plus des cancers courants, pendant une période de réajustement, mais on ne devrait pas observer une explosion du nombre de cancer les plus rares. On pourra se reporter à l’analyse détaillée effectuée par cet individu pour comprendre la nature des remarques, des problèmes observés et de l’inadéquation de l’explication officielle fournie…

D’ailleurs, dans le même registre, pourquoi les données de l’Alberta au Canada montrent-elles que la première cause de décès est subitement devenue « inconnue » en 2021, avant la démence, la covid ou les maladies cardiaques, au point que la presse locale s’interroge ?
Cette surmortalité n’a pas fini de faire parler d’elle d’autant qu’à présent, les statistiques de nombreux pays sont disponibles en ligne et permettent de comprendre que le problème n’est pas circonscrit au Royaume-Uni et à l’Alberta. Aux États-Unis, on observe là aussi une surmortalité difficile à expliquer. En Espagne, les données d’Euromomo semblent indiquer une surmortalité de 33% pour le mois de Juillet. En Corée du Sud, à une latitude comparable à l’Espagne mais sans vagues de chaleur, on observe aussi une surmortalité marquée. Au Portugal, aussi. Au Japon, aussi.
Les observations s’accumulent, les explications diverses aussi mais c’est le papier d’un certain Christof Kuhbandner sur la surmortalité allemande de 2021 qui donne les pistes les plus sérieuses. Cette étude assez détaillée fournit une information intéressante :
En 2020, le nombre observé de décès était proche du nombre attendu en ce qui concerne l’écart type empirique. En revanche, en 2021, le nombre observé de décès était supérieur de deux écarts types empiriques au nombre attendu. La forte surmortalité en 2021 était presque entièrement due à une augmentation des décès dans les groupes d’âge entre 15 et 79 ans et n’a commencé à s’accumuler qu’à partir d’avril 2021. Un schéma de mortalité similaire a été observé pour les mort-nés, avec une augmentation d’environ 11 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2021.
Quelque chose a dû se produire en avril 2021 qui a entraîné une augmentation soudaine et soutenue de la mortalité dans les groupes d’âge inférieurs à 80 ans, alors qu’aucun effet de ce type sur la mortalité n’avait été observé jusqu’à présent pendant la pandémie de COVID-19.

Franchement, on se demande ce qui a bien pu se produire en avril 2021 et ensuite pour aboutir à cette observation. Concernant cette étude, on pourra en lire avec attention le commentaire sur le substack de Eugyppius qui montre assez clairement que les explications évitant soigneusement de mentionner la vaccination ne tiennent pas la route.
Et comme après la mort, ce sont les taxes qui sont certaines, un petit coup d’œil sur les données des assurances, en provenance par exemple de la Société Américaine des Actuaires, permet de confirmer qu’il y a effectivement quelque chose de pourri et pas seulement au Royaume du Danemark.
En se basant sur les demandes d’indemnité des salariés assurés, les actuaires confirment eux aussi une étonnante surmortalité dans des groupes qui ne devraient pas être concernés normalement (les personnes actives de 20 à 60 ans en gros).
Au passage, ce travail vient s’ajouter à celui déjà mené antérieurement par ceux de OneAmerica Health Insurance en janvier dernier qui, lors d’une conférence, avait expliqué observer une augmentation de 40% des versements de primes d’assurance :
« Nous observons, en ce moment même, les taux de mortalité les plus élevés que nous ayons vus dans l’histoire de cette activité – et pas seulement chez OneAmerica. Les données sont cohérentes chez tous les autres acteurs de cette branche. »
Selon le PDG de cette assurance, cette augmentation de 40% est un événement statistique à 12 écarts-type ce qui en gros, revient à dire que cela arrive une fois tous les 300.000 ans environ.
De la même façon, la plus grande compagnie d’assurance maladie d’Allemagne, BKK, a récemment publié un communiqué basé sur ses données actuarielles qui montrent là encore une surmortalité inquiétante et elle conclut à une sous-déclaration importante des effets secondaires des vaccins. Selon la déclaration de la BKK,
Extrapolé au nombre de personnes vaccinées en Allemagne, cela signifie qu’environ 4 à 5% des personnes vaccinées ont suivi un traitement médical en raison d’effets secondaires liés à la vaccination.
Plus récemment, c’est Lincoln National, une autre société d’assurance américaine, qui a fait état d’une augmentation de 163% des prestations de décès versées au titre de ses contrats d’assurance-vie collective en 2021. On pourra aussi, sans trop s’aventurer dans l’étrange, inclure le rapport d’activité de Reinsurance Group of America, qui montre des pertes importantes pour 2021…
Devant ces éléments, les contorsions habituelles des fact-checkers et autres conformistes du narratif officiel vont devenir intéressantes à regarder. Pour les autres, il apparaît maintenant clairement que les campagnes de vaccination ont entraîné une surmortalité marquée observée dans la plupart des pays qui les ont pratiquées. Cette surmortalité est maintenant supérieure à la mortalité provoquée par le virus et ses variants.
La question qui importe maintenant est de savoir si cette surmortalité va, progressivement, disparaître ou si l’on doit s’attendre à ce qu’elle continue encore quelques semaines, quelques mois ou, pire, quelques années.
La réponse à cette question est primordiale puisqu’elle déterminera le tribut total que nous aurons à payer pour cette expérimentation hasardeuse.

☐ 16/9/2022
Économisez, économisez, économisez, il en restera bien quelque chose !
Le gouvernement est un petit malin et comme d’habitude, il a tout prévu : alors même que les températures extérieures ne sont pas encore problématiques, il sent bien que les prochaines semaines pourraient poser quelques soucis. C’est pour cela qu’il a dépêché la plus affûtée de ses membres pour lancer une belle campagnede propag d’information au sujet des économies d’énergies : à la suite du dernier conseil des ministres, la ministre de la Transition énergétique, une certaine Agnès Pannier-Runacher, a annoncé le lancement d’une campagne de communication le 10 octobre prochain.
Il faut bien ça ! La question est cruciale et comme l’annonce la ministresse, « chaque geste compte » au point que cette formule sera donctympanisée utilisée comme slogan dans les prochaines semaines, ce qui nous permet au passage d’éviter les autres accroches publicitaires mièvres sur le mode « Petit citoyen, retiens bien : lorsque Gouvernemaman a froid, couvre-toi ! »
Pour arriver à cette idée au taux de fulgurance tout à fait en accord avec les stupéfiantes performances passées de la brave Agnès, le conseil des ministres a beaucoup planché et rétrospectivement, nous ne pouvons qu’applaudir cette solution proposée tant elle tranche avec les habituelles proposition de Grenelle ou de numéro vert « Alerte Maison Gelée » qui semblaient pourtant se profiler.

Au passage, on devrait s’interroger sur ce que peuvent vraiment faire les Français en matière d’économies d’énergie palpables et sensibles dans la conjoncture actuelle.
En effet, qui va se lancer, maintenant, dans l’isolation de sa maison ? Si on ne l’a pas déjà fait dans les trois ou quatre dernières années et ce alors que les prix étaient déjà sur la pente ascendante, et qu’en plus, le gouvernement multipliait les incitations notamment fiscale et les messages notamment niais favorisant le passage à l’acte, c’est probablement que tout ceci est hors de portée budgétaire ou ne serait pas amorti par les gains espérés. Les quelques cas d’exceptions ne raboteront pas significativement les consommations hivernales françaises…
Quant à arrêter les dépenses inutiles, qui diable s’emploie de nos jours à dépenser l’énergie sans compter ? Qui peut se le permettre, si ce ne sont ces administrations qui isolent fort mal leurs vieux bâtiments, ces services publics que l’équilibre budgétaire ennuie et, assez globalement, ces mêmes politiciens dont les factures sont payées par leurs électeurs ou les assujettis ?

Économisez, économisez, économisez, il en restera bien quelque chose !
Le gouvernement est un petit malin et comme d’habitude, il a tout prévu : alors même que les températures extérieures ne sont pas encore problématiques, il sent bien que les prochaines semaines pourraient poser quelques soucis. C’est pour cela qu’il a dépêché la plus affûtée de ses membres pour lancer une belle campagne
Il faut bien ça ! La question est cruciale et comme l’annonce la ministresse, « chaque geste compte » au point que cette formule sera donc
Pour arriver à cette idée au taux de fulgurance tout à fait en accord avec les stupéfiantes performances passées de la brave Agnès, le conseil des ministres a beaucoup planché et rétrospectivement, nous ne pouvons qu’applaudir cette solution proposée tant elle tranche avec les habituelles proposition de Grenelle ou de numéro vert « Alerte Maison Gelée » qui semblaient pourtant se profiler.

Au passage, on devrait s’interroger sur ce que peuvent vraiment faire les Français en matière d’économies d’énergie palpables et sensibles dans la conjoncture actuelle.
En effet, qui va se lancer, maintenant, dans l’isolation de sa maison ? Si on ne l’a pas déjà fait dans les trois ou quatre dernières années et ce alors que les prix étaient déjà sur la pente ascendante, et qu’en plus, le gouvernement multipliait les incitations notamment fiscale et les messages notamment niais favorisant le passage à l’acte, c’est probablement que tout ceci est hors de portée budgétaire ou ne serait pas amorti par les gains espérés. Les quelques cas d’exceptions ne raboteront pas significativement les consommations hivernales françaises…
Quant à arrêter les dépenses inutiles, qui diable s’emploie de nos jours à dépenser l’énergie sans compter ? Qui peut se le permettre, si ce ne sont ces administrations qui isolent fort mal leurs vieux bâtiments, ces services publics que l’équilibre budgétaire ennuie et, assez globalement, ces mêmes politiciens dont les factures sont payées par leurs électeurs ou les assujettis ?

En fait, l’antienne « Coupez votre wifi pour sauver Papy » ne tient pas ; outre que ce genre d’équipements ne consomme que quelques watts (à comparer au lave-linge, plaque de cuisson ou aspirateur qui en brûlent des centaines dans le même temps), personne ne va passer son temps à éteindre et allumer ces appareils. C’est aussi grotesque que ridicule et parfaitement illustratif de ce que nos clowns à roulette gouvernementaux sont capables d’imaginer.
Bref, en fait d’économies à faire pour les Français, on ne doit pas être déjà trop loin de l’optimal.
Notons au passage que, comme pour les carburants, l’essentiel des factures d’énergie est constitué de taxes et qu’avec l’augmentation récente et fulgurante des prix, les recettes de l’État à ce niveau là n’ont jamais été aussi dodues. On devra s’interroger sur ce qu’il advient de toutes ces taxes qui sont ainsi récoltées et qui ne parviennent pourtant pas à faire fonctionner ni les hôpitaux, ni les écoles, ni une armée redoutable, une justice impeccable et une police aux petits oignons, ni même garantir un réseau routier propre comme un billard, la Tour Eiffel allumée 24/24 7/7, la fibre dans tous les foyers, ou même une capitale propre tant qu’on est dans le délire.

Plus concrètement, on comprend qu’on doit s’attendre à des coupures ciblées, limitées et probablement orchestrées pour qu’elles ne passent pas inaperçues avec un impact non nul, mais ni trop longues ni trop fortes pour éviter des mouvements de fouleglobalement pacifiques trop violents. Tout porte à croire que notre gouvernement, cornaqué par les petits cabinets malins (reconduits dernièrement pour quelques millions d’euros) experts du « nudge », va simplement préparer le terrain.
Car oui, avec cette campagne, nous ne faisons pour le moment que repousser l’étape suivante, inéluctable, à savoir celle des pénuries, qui seront finement provoquées et qui permettront deux choses.
La première sera la désignation de coupables qui seront à l’évidence des climato-sceptiques voire climato-négationnistes ou, en tout cas, des égoïstes individualistes voire des ultralibéraux qui mangent des chatons communistes au petit déjeuner. Cette désignation des coupables permettra de facilement polariser la foule et de diriger sa colère (provenant d’une multiplication inhabituelle de foyers, de repas et de douches froides) : au lieu de s’en prendre aux responsables réels que sont nos dirigeants imbéciles, voilà tout désigné ces individualistes qui se la jouent égoïstes et baignent dans l’opulence carbonée d’une température douillette d’un foyer correctement chauffé, les vilains.
La seconde sera l’indispensable préparation du terrain à la phase suivante de ces pénuries : tout le monde ayant goûté à l’infâmie des douches froides, des repas tièdeset des bières chaudes, il sera alors aisé de rappeler que, moyennant quelques règles simples, tout cela peut être évité en incitant intelligemment les uns et les autres à jouer le jeu des économies. Ici, « inciter » est lourdement tinté de coups de matraques républicains de persuasion, d’amendes poivrées explicatives et de délations préventives, bien sûr.
Dès lors, quoi de mieux qu’un habile Pass Carbone dans lequel les familles disposeront d’un quota d’énergie disponible qu’elles pourront ensuite utiliser à leur guise ! Voilà, affaire résolue ! Agnès n’y a pas encore pensé (elle n’est pas équipée pour) mais gageons qu’on va vite lui souffler ça à l’oreille (et ça va y faire de la musique).
Bonus additionnel : ces tickets de rationnement électroniques d’un nouveau genre seront fort pratiques puisque ce Pass Carbone pourra être cumulé avec le Pass Sanitaire qui reviendra en force alors que réapparaîtront de nombreuses vagues épidémiques aussi invisibles qu’indispensables pour écouler les millions de dosettes miracles que l’Union européenne a achetées aux fabricants.
Il n’est pas beau, ce grand reset macronien ? Oui, certes, tout ceci sent bon l’Agenda 2030 poussé en 2023…
Cependant, sept ans d’avance pour des étatistes forcenés, c’est plus que remarquable, c’est louche. Et s’ils devaient réussir, cela poserait la question de la complicité du peuple.

Bref, en fait d’économies à faire pour les Français, on ne doit pas être déjà trop loin de l’optimal.
Notons au passage que, comme pour les carburants, l’essentiel des factures d’énergie est constitué de taxes et qu’avec l’augmentation récente et fulgurante des prix, les recettes de l’État à ce niveau là n’ont jamais été aussi dodues. On devra s’interroger sur ce qu’il advient de toutes ces taxes qui sont ainsi récoltées et qui ne parviennent pourtant pas à faire fonctionner ni les hôpitaux, ni les écoles, ni une armée redoutable, une justice impeccable et une police aux petits oignons, ni même garantir un réseau routier propre comme un billard, la Tour Eiffel allumée 24/24 7/7, la fibre dans tous les foyers, ou même une capitale propre tant qu’on est dans le délire.

Plus concrètement, on comprend qu’on doit s’attendre à des coupures ciblées, limitées et probablement orchestrées pour qu’elles ne passent pas inaperçues avec un impact non nul, mais ni trop longues ni trop fortes pour éviter des mouvements de foule
Car oui, avec cette campagne, nous ne faisons pour le moment que repousser l’étape suivante, inéluctable, à savoir celle des pénuries, qui seront finement provoquées et qui permettront deux choses.
La première sera la désignation de coupables qui seront à l’évidence des climato-sceptiques voire climato-négationnistes ou, en tout cas, des égoïstes individualistes voire des ultralibéraux qui mangent des chatons communistes au petit déjeuner. Cette désignation des coupables permettra de facilement polariser la foule et de diriger sa colère (provenant d’une multiplication inhabituelle de foyers, de repas et de douches froides) : au lieu de s’en prendre aux responsables réels que sont nos dirigeants imbéciles, voilà tout désigné ces individualistes qui se la jouent égoïstes et baignent dans l’opulence carbonée d’une température douillette d’un foyer correctement chauffé, les vilains.
La seconde sera l’indispensable préparation du terrain à la phase suivante de ces pénuries : tout le monde ayant goûté à l’infâmie des douches froides, des repas tièdes
Dès lors, quoi de mieux qu’un habile Pass Carbone dans lequel les familles disposeront d’un quota d’énergie disponible qu’elles pourront ensuite utiliser à leur guise ! Voilà, affaire résolue ! Agnès n’y a pas encore pensé (elle n’est pas équipée pour) mais gageons qu’on va vite lui souffler ça à l’oreille (et ça va y faire de la musique).
Bonus additionnel : ces tickets de rationnement électroniques d’un nouveau genre seront fort pratiques puisque ce Pass Carbone pourra être cumulé avec le Pass Sanitaire qui reviendra en force alors que réapparaîtront de nombreuses vagues épidémiques aussi invisibles qu’indispensables pour écouler les millions de dosettes miracles que l’Union européenne a achetées aux fabricants.
Il n’est pas beau, ce grand reset macronien ? Oui, certes, tout ceci sent bon l’Agenda 2030 poussé en 2023…
Cependant, sept ans d’avance pour des étatistes forcenés, c’est plus que remarquable, c’est louche. Et s’ils devaient réussir, cela poserait la question de la complicité du peuple.

☐ 14/9/2022
Véran et Amazon au Royaume des Fragiles
Chargée comme l’haleine de l’alcoolique un lendemain de cuite mémorable, l’actualité devient difficile à suivre : il se passe trop de choses trop vite, et on a vite fait de louper une information primordiale, une de celles qui changent une vie (au moins). Par exemple, vous ne le saviez pas, vous n’en aviez assez probablement rien à carrer et vous aviez raison mais néanmoins, on apprend qu’Olivier Véran, l’actuel porte-parlote de Gouvernemaman, vient de sortir un livre résumant sa vision de la gestion de la pandémie par le gouvernement français.

Oui, Véran aurait donc écrit un livre sur ce qu’il aurait retiré de la gestion de la crise pandémique, dans lequel il pousserait même l’auto-analyse jusqu’à reconnaître ses erreurs lorsque furent émises certaines des injonctions paradoxales concernant le masque. Ici, le conditionnel est de mise tant on devra se demander si le ministricule a réellement fait cet effort d’écriture sans passer par un factotum comme l’époque nous y habitue, et tant la contrition dont il fait la démonstration bruyante sur papier 80g semble parfaitement artificielle.
On comprend bien qu’il joue ici l’air facile et politiquement assez usé du « Faute avouée, à demi pardonnée » qui pourrait fonctionner quand le politicien qui l’utilise a fait une petite bévue mais qui passe nettement moins quand la « petite boulette » revient à mettre 65 millions d’individus en résidence surveillée, à favoriser la distribution de Rivotril aux ainés, à interdire aux médecins de traiter, à édicter les protocoles les plus absurdes – le virus n’attaque que les gens debout donc « restez assis pour sauver papy ! » – à fermer des pans entiers d’hôpitaux en pleine pandémie et à instaurer une ségrégation artificielle et inique entre citoyens.
Sortir à présent un « oups, bon, on a peut-être été un peu loin » ressemble à un énorme moquage de visage.

C’est d’ailleurs exactement ainsi que les internautes l’ont interprété, qu’ils se sont empressés de le faire savoir sur la principale plateforme de vente des livres en question : multipliant les avis négatifs et les commentaires incendiaires, la production de Véran s’est rapidement vue affublée d’une note bien poivrée… Qui n’a pas trop plu ni à l’intéressé, ni à la plateforme : au bout de quelques heures, des commentaires ont commencé à disparaître d’Amazon et les notes ont été substantiellement revues à la hausse.
Décidément, l’establishment a le cuir sensible et supporte mal les petites remarques acidulées. Le Royaume des Fragiles, mélange des connivences entre les politiciens d’un côté et les grosses entreprises (ici, du Big Data) de l’autre, n’arrive pas à encaisser quelques faits bien sentis et la réalité est trop cruelle pour lui qui s’emploie donc à la cacher.
Car cette bidouille du réel n’est pas la première : rappelez-vous de la disparition des petits « pouces rouges » sous les vidéos Youtube de propa… pardon d’information du gouvernement ; il est vrai que certaines communications gouvernementales étaient devenues des clickodromes de l’enfer où les internautes rivalisaient d’inventivité pour un trolling de compétition et que l’establishment, absolument infoutu d’endiguer le phénomène, n’avait rien trouvé de mieux pour le faire disparaître…
(Ici, pensez à la fièvre et à un thermomètre cassé)
Dernièrement, ce fut la pitoyable série « Rings of Power » qui bénéficia d’un traitement similaire devant la montée des avis catastrophiques de ce qui est, il faut bien le dire, une œuvre de propagande wokisto-contortionniste avec les mannes de Tolkien.
Bien évidemment, de camouflages en nettoyages politiquement corrects, l’internet des normies et des consommateurs lambda ne veut plus rien dire et n’est plus que le champ d’expression d’une seule pensée, d’un seul avis (bien douillettement favorable et forcément ★★★★★, awesome et tout ça).

La dérive est très inquiétante et ses étapes donnent une bonne idée de la profondeur descendue dans le gouffre du silence que la société s’emploie à creuser.
Nous avions jusqu’à présent l’auto-censure (les journalistes, qui la pratiquent maintenant au quotidien en sont un bel exemple).
Nous avions aussi eu l’occasion de tester, en grandeur réelle, la cancel culture qui consiste – pour rappel – lorsqu’un article ou un avis différent du mantra général ou opposé au discours officiel est émis, à l’enfouir sous des tombereaux de dénégations, de mépris, d’injures, d’insultes, afin d’ostraciser durablement les auteurs de cette infâmie. Le dernier exemple en date – certes comique mais néanmoins réel – fut celui de Ségolène Royal mais on devra se rappeler, plus inquiétant encore, du sort qui fut fait aux camionneurs canadiens dont les protestations se soldèrent par une annulation de leurs comptes bancaires, avec tout ce que cela suppose ensuite.
Nous pouvons être témoins, tous les jours, de cette réécriture grotesque et navrante de l’Histoire, à coups de wokisme, de décolonialisme et autres fanfrelucheries marxistes des temps modernes.
Et maintenant, nous voyons à présent l’effaçage pur et simple, quasiment en temps réel, des éléments gênants qui viendraient égratigner les puissants.
Il ne faut plus se plaindre des dirigeants que nous avons : cela sera systématiquement interprété comme une « menace à la démocratie » (qui n’est plus l’expression du débat mais seulement celui de l’accord inconditionnel qu’on pourrait trouver dans une secte). Et si vous ne voulez pas être catégorisé de complotiste ou d’ennemi de l’intérieur, de terroriste, vous aurez à cœur de ne surtout pas déposer de commentaire critique sur les productions littéraires (ou autres) de nos politiciens officiels.
Soyez gentils, c’est un ordre. Ce serait ballot de se faire swatter pour un commentaire négatif sur Amazon, vous ne trouvez pas ?
« Tous les documents ont été détruits ou falsifiés, tous les livres récrits, tous les tableaux repeints. Toutes les statues, les rues, les édifices, ont changé de nom, toutes les dates ont été modifiées. »
G. Orwell, 1984

Véran et Amazon au Royaume des Fragiles
Chargée comme l’haleine de l’alcoolique un lendemain de cuite mémorable, l’actualité devient difficile à suivre : il se passe trop de choses trop vite, et on a vite fait de louper une information primordiale, une de celles qui changent une vie (au moins). Par exemple, vous ne le saviez pas, vous n’en aviez assez probablement rien à carrer et vous aviez raison mais néanmoins, on apprend qu’Olivier Véran, l’actuel porte-parlote de Gouvernemaman, vient de sortir un livre résumant sa vision de la gestion de la pandémie par le gouvernement français.

Oui, Véran aurait donc écrit un livre sur ce qu’il aurait retiré de la gestion de la crise pandémique, dans lequel il pousserait même l’auto-analyse jusqu’à reconnaître ses erreurs lorsque furent émises certaines des injonctions paradoxales concernant le masque. Ici, le conditionnel est de mise tant on devra se demander si le ministricule a réellement fait cet effort d’écriture sans passer par un factotum comme l’époque nous y habitue, et tant la contrition dont il fait la démonstration bruyante sur papier 80g semble parfaitement artificielle.
On comprend bien qu’il joue ici l’air facile et politiquement assez usé du « Faute avouée, à demi pardonnée » qui pourrait fonctionner quand le politicien qui l’utilise a fait une petite bévue mais qui passe nettement moins quand la « petite boulette » revient à mettre 65 millions d’individus en résidence surveillée, à favoriser la distribution de Rivotril aux ainés, à interdire aux médecins de traiter, à édicter les protocoles les plus absurdes – le virus n’attaque que les gens debout donc « restez assis pour sauver papy ! » – à fermer des pans entiers d’hôpitaux en pleine pandémie et à instaurer une ségrégation artificielle et inique entre citoyens.
Sortir à présent un « oups, bon, on a peut-être été un peu loin » ressemble à un énorme moquage de visage.

C’est d’ailleurs exactement ainsi que les internautes l’ont interprété, qu’ils se sont empressés de le faire savoir sur la principale plateforme de vente des livres en question : multipliant les avis négatifs et les commentaires incendiaires, la production de Véran s’est rapidement vue affublée d’une note bien poivrée… Qui n’a pas trop plu ni à l’intéressé, ni à la plateforme : au bout de quelques heures, des commentaires ont commencé à disparaître d’Amazon et les notes ont été substantiellement revues à la hausse.
Décidément, l’establishment a le cuir sensible et supporte mal les petites remarques acidulées. Le Royaume des Fragiles, mélange des connivences entre les politiciens d’un côté et les grosses entreprises (ici, du Big Data) de l’autre, n’arrive pas à encaisser quelques faits bien sentis et la réalité est trop cruelle pour lui qui s’emploie donc à la cacher.
Car cette bidouille du réel n’est pas la première : rappelez-vous de la disparition des petits « pouces rouges » sous les vidéos Youtube de propa… pardon d’information du gouvernement ; il est vrai que certaines communications gouvernementales étaient devenues des clickodromes de l’enfer où les internautes rivalisaient d’inventivité pour un trolling de compétition et que l’establishment, absolument infoutu d’endiguer le phénomène, n’avait rien trouvé de mieux pour le faire disparaître…
(Ici, pensez à la fièvre et à un thermomètre cassé)
Dernièrement, ce fut la pitoyable série « Rings of Power » qui bénéficia d’un traitement similaire devant la montée des avis catastrophiques de ce qui est, il faut bien le dire, une œuvre de propagande wokisto-contortionniste avec les mannes de Tolkien.
Bien évidemment, de camouflages en nettoyages politiquement corrects, l’internet des normies et des consommateurs lambda ne veut plus rien dire et n’est plus que le champ d’expression d’une seule pensée, d’un seul avis (bien douillettement favorable et forcément ★★★★★, awesome et tout ça).

La dérive est très inquiétante et ses étapes donnent une bonne idée de la profondeur descendue dans le gouffre du silence que la société s’emploie à creuser.
Nous avions jusqu’à présent l’auto-censure (les journalistes, qui la pratiquent maintenant au quotidien en sont un bel exemple).
Nous avions aussi eu l’occasion de tester, en grandeur réelle, la cancel culture qui consiste – pour rappel – lorsqu’un article ou un avis différent du mantra général ou opposé au discours officiel est émis, à l’enfouir sous des tombereaux de dénégations, de mépris, d’injures, d’insultes, afin d’ostraciser durablement les auteurs de cette infâmie. Le dernier exemple en date – certes comique mais néanmoins réel – fut celui de Ségolène Royal mais on devra se rappeler, plus inquiétant encore, du sort qui fut fait aux camionneurs canadiens dont les protestations se soldèrent par une annulation de leurs comptes bancaires, avec tout ce que cela suppose ensuite.
Nous pouvons être témoins, tous les jours, de cette réécriture grotesque et navrante de l’Histoire, à coups de wokisme, de décolonialisme et autres fanfrelucheries marxistes des temps modernes.
Et maintenant, nous voyons à présent l’effaçage pur et simple, quasiment en temps réel, des éléments gênants qui viendraient égratigner les puissants.
Il ne faut plus se plaindre des dirigeants que nous avons : cela sera systématiquement interprété comme une « menace à la démocratie » (qui n’est plus l’expression du débat mais seulement celui de l’accord inconditionnel qu’on pourrait trouver dans une secte). Et si vous ne voulez pas être catégorisé de complotiste ou d’ennemi de l’intérieur, de terroriste, vous aurez à cœur de ne surtout pas déposer de commentaire critique sur les productions littéraires (ou autres) de nos politiciens officiels.
Soyez gentils, c’est un ordre. Ce serait ballot de se faire swatter pour un commentaire négatif sur Amazon, vous ne trouvez pas ?
« Tous les documents ont été détruits ou falsifiés, tous les livres récrits, tous les tableaux repeints. Toutes les statues, les rues, les édifices, ont changé de nom, toutes les dates ont été modifiées. »
G. Orwell, 1984

☐ 12/9/2022
Le plan se déroule comme prévu, c’est-à-dire mal pour le peuple
Comme le disait régulièrement Hannibal Smith, il n’y a rien de tel qu’un plan qui se déroule sans accrocs et celui qui consiste à transformer à grands coups de pieds au derrière la riche société occidentale en société pauvre et désorganisée semble porter ses fruits : ça se transforme de plus en plus.
Dans cette « grande bascule » (pour reprendre les termes du Lider Enmêmetento), il est entendu que chaque Français devra faire de menus efforts en termes de consommation : d’énergie d’abord (fini les longues soirées d’hiver à la lumière électrique, n’est-ce pas), de carburants ensuite (fini les longs trajets en voiture pour aller au travail ou déposer les gamins à la crèche, vive le vélo cargo !), puis de viande (fini les barbecues trop virils et bienvenue aux petits insectes croustillants) et, enfin, de tout le reste. Pour une grande bascule, ce va être une belle bascule.

Et puisque bascule il va y avoir, autant qu’elle concerne un peu tout le monde en commençant par les gueux qui mangent de la viande, roulent en diesel et fument des Gitanes. Or, pour concerner d’un coup tout le monde, quel meilleur moyen que de s’attaquer directement à la nourriture et plus précisément à sa production ? Ici, le mot « attaquer » n’est pas anodin puisqu’il s’agit bien de porter le fer contre toute velléité de production un peu soutenue de nourriture en mettant fin, de façon planifiée et artificielle, à l’abondance que permet l’agriculture actuelle, celle qui utilise des engrais.
Ici, nulle surprise puisqu’on se rappelle que notre Président ÀToux Tous a clairement précisé que le règne de l’abondance était terminé. Si l’on y ajoute sa récente déclaration expliquant qu’il entend faire subir la transition écologique à l’agriculture, plus aucun doute n’est possible :
Pour ceux qui ne comprendraient pas les (lourdes) implications que cette transition fait peser sur l’agriculture, rappelons qu’elle imposera de se débarrasser des engrais azotés ainsi qu’une réduction nominale des productions de différentes catégories de produits… Exactement ce à quoi sont actuellement confrontés les agriculteurs néerlandais et qui menace de faillite pure et simple une proportion affolante d’entre eux, au point de déclencher chez eux une colère légitime, des manifestations depuis le mois de Juin, et dont je faisais mention dans un précédent billet qui détaille les grandes lignes de ce plan génialissime de pénuries et de famines prévisibles.
Car c’est bien un plan concerté que nos dirigeants continuent de mettre en place, obstinément et sans plus aucunement se soucier des peuples concernés : ce qui s’est passé au Sri Lanka, ce qui se passe actuellement aux Pays-Bas et ce que Macron entend pousser en France ne doit rien au hasard.
Il est vraiment stupéfiant, ce copier-coller des méthodes politiques actuellement appliquées avec une frénésie qui masque mal une certaine panique.
Jugez plutôt.
Après avoir consciencieusement diminué le nombre de lits des hôpitaux, on fait fermer des services entiers et on interdit d’exercer des personnels pourtant formés et valides sur des motifs artificiels pour aboutir à la conclusion que l’hôpital ne fonctionne plus.
Après avoir consciencieusement annoncé, planifié et orchestré la fermeture de centrales nucléaires au point de voir l’expertise nationale disparaître, après avoir poussé des énergies intermittentes aux rendements écologique, économique et énergétique catastrophiques, on aboutit à une situation inextricable où la France, jusqu’alors exportatrice d’énergie, doit en importer à très grands frais et menace de pénuries et de coupures.
Ce serait bien du diable si, après avoir annoncé puis mis en place dans l’agriculture une transition écologique consternante d’idiotie, on n’aboutissait pas dans quelques années au même résultat flamboyant d’une filière décimée et d’un pays, jadis exportateur massif de céréales, devant aller quémander sa subsistance à des voisins plus malins.
Oui, le plan se déroule comme prévu, c’est-à-dire de plus en plus mal pour le peuple lui-même qui ressemble de plus en plus à un encombrant paramètre dans le délire des Macron de ce monde. Et dans ce plan, il semble maintenant garanti que nous aurons des pénuries, à commencer par celles d’électricité – le brave Emmanuel l’a clairement annoncé.
Les pénuries de gaz ne tarderont pas plus, probablement parce qu’on choisira de le vendre d’abord aux Allemands qui ont subtilement choisi, aussi obstinément que le reste, cette fameuse transition écologique qu’on nous badigeonne sur tous les domaines.

Ce plan ne serait pas complet sans un volet communicationnel bien rempli.
Ne vous inquiétez pas, là encore, tout se déroulera comme prévu : attendez-vous (aussi) à des pénuries d’internet et de téléphone ne serait-ce que parce que les clowns gouvernementaux nous assurent qu’ils ont déjà fait le nécessaire (comme les masques, les vaccins et, finalement, absolument tout le reste). En somme, le gouvernement nous a assuré avoir déjà plongé ses gros doigts boudinés dans ces différents domaines ce qui nous garantit qu’il va y avoir des problèmes.
L’hiver approche et nous allons donc devoir, progressivement, nous passer d’énergie, de communication et de nourriture. Au contraire de nos gouvernants qui continuent de dépenser sans compter et quoi qu’il en coûte, il va tous nous falloir faire de grandes économies, couper les lumières surnuméraires pour « aplatir la courbe » et « éteindre le wifi pour sauver papy ». Mais une chose continuera de fonctionner quoi qu’il arrive : jamais le gouvernement ne vous demandera de couper votre radio ou votre télé pour économiser l’énergie.
C’est absolument nécessaire pour que le plan se déroule sans accrocs.
Le plan se déroule comme prévu, c’est-à-dire mal pour le peuple
Comme le disait régulièrement Hannibal Smith, il n’y a rien de tel qu’un plan qui se déroule sans accrocs et celui qui consiste à transformer à grands coups de pieds au derrière la riche société occidentale en société pauvre et désorganisée semble porter ses fruits : ça se transforme de plus en plus.
Dans cette « grande bascule » (pour reprendre les termes du Lider Enmêmetento), il est entendu que chaque Français devra faire de menus efforts en termes de consommation : d’énergie d’abord (fini les longues soirées d’hiver à la lumière électrique, n’est-ce pas), de carburants ensuite (fini les longs trajets en voiture pour aller au travail ou déposer les gamins à la crèche, vive le vélo cargo !), puis de viande (fini les barbecues trop virils et bienvenue aux petits insectes croustillants) et, enfin, de tout le reste. Pour une grande bascule, ce va être une belle bascule.

Et puisque bascule il va y avoir, autant qu’elle concerne un peu tout le monde en commençant par les gueux qui mangent de la viande, roulent en diesel et fument des Gitanes. Or, pour concerner d’un coup tout le monde, quel meilleur moyen que de s’attaquer directement à la nourriture et plus précisément à sa production ? Ici, le mot « attaquer » n’est pas anodin puisqu’il s’agit bien de porter le fer contre toute velléité de production un peu soutenue de nourriture en mettant fin, de façon planifiée et artificielle, à l’abondance que permet l’agriculture actuelle, celle qui utilise des engrais.
Ici, nulle surprise puisqu’on se rappelle que notre Président À
Pour ceux qui ne comprendraient pas les (lourdes) implications que cette transition fait peser sur l’agriculture, rappelons qu’elle imposera de se débarrasser des engrais azotés ainsi qu’une réduction nominale des productions de différentes catégories de produits… Exactement ce à quoi sont actuellement confrontés les agriculteurs néerlandais et qui menace de faillite pure et simple une proportion affolante d’entre eux, au point de déclencher chez eux une colère légitime, des manifestations depuis le mois de Juin, et dont je faisais mention dans un précédent billet qui détaille les grandes lignes de ce plan génialissime de pénuries et de famines prévisibles.
Car c’est bien un plan concerté que nos dirigeants continuent de mettre en place, obstinément et sans plus aucunement se soucier des peuples concernés : ce qui s’est passé au Sri Lanka, ce qui se passe actuellement aux Pays-Bas et ce que Macron entend pousser en France ne doit rien au hasard.
Il est vraiment stupéfiant, ce copier-coller des méthodes politiques actuellement appliquées avec une frénésie qui masque mal une certaine panique.
Jugez plutôt.
Après avoir consciencieusement diminué le nombre de lits des hôpitaux, on fait fermer des services entiers et on interdit d’exercer des personnels pourtant formés et valides sur des motifs artificiels pour aboutir à la conclusion que l’hôpital ne fonctionne plus.
Après avoir consciencieusement annoncé, planifié et orchestré la fermeture de centrales nucléaires au point de voir l’expertise nationale disparaître, après avoir poussé des énergies intermittentes aux rendements écologique, économique et énergétique catastrophiques, on aboutit à une situation inextricable où la France, jusqu’alors exportatrice d’énergie, doit en importer à très grands frais et menace de pénuries et de coupures.
Ce serait bien du diable si, après avoir annoncé puis mis en place dans l’agriculture une transition écologique consternante d’idiotie, on n’aboutissait pas dans quelques années au même résultat flamboyant d’une filière décimée et d’un pays, jadis exportateur massif de céréales, devant aller quémander sa subsistance à des voisins plus malins.
Oui, le plan se déroule comme prévu, c’est-à-dire de plus en plus mal pour le peuple lui-même qui ressemble de plus en plus à un encombrant paramètre dans le délire des Macron de ce monde. Et dans ce plan, il semble maintenant garanti que nous aurons des pénuries, à commencer par celles d’électricité – le brave Emmanuel l’a clairement annoncé.
Les pénuries de gaz ne tarderont pas plus, probablement parce qu’on choisira de le vendre d’abord aux Allemands qui ont subtilement choisi, aussi obstinément que le reste, cette fameuse transition écologique qu’on nous badigeonne sur tous les domaines.

Ce plan ne serait pas complet sans un volet communicationnel bien rempli.
Ne vous inquiétez pas, là encore, tout se déroulera comme prévu : attendez-vous (aussi) à des pénuries d’internet et de téléphone ne serait-ce que parce que les clowns gouvernementaux nous assurent qu’ils ont déjà fait le nécessaire (comme les masques, les vaccins et, finalement, absolument tout le reste). En somme, le gouvernement nous a assuré avoir déjà plongé ses gros doigts boudinés dans ces différents domaines ce qui nous garantit qu’il va y avoir des problèmes.
L’hiver approche et nous allons donc devoir, progressivement, nous passer d’énergie, de communication et de nourriture. Au contraire de nos gouvernants qui continuent de dépenser sans compter et quoi qu’il en coûte, il va tous nous falloir faire de grandes économies, couper les lumières surnuméraires pour « aplatir la courbe » et « éteindre le wifi pour sauver papy ». Mais une chose continuera de fonctionner quoi qu’il arrive : jamais le gouvernement ne vous demandera de couper votre radio ou votre télé pour économiser l’énergie.
C’est absolument nécessaire pour que le plan se déroule sans accrocs.
☐ 8/9/2022
L’absolue nécessité de la peur
Alors que l’automne n’est même pas encore entamé, tout le monde semble vouloir parler déjà d’hiver. À commencer bien sûr par nos élites qui nous rappellent, par leur incroyable talent prévisionniste, que gouverner c’est prévoir, vous allez voir ce que vous allez voir.
D’ailleurs, on a vu : ayant su prévoir – avec un brio inégalé – que la France pourrait largement se passer de nucléaire grâce à sa batterie de moulins à vent et de petits panneaux solaires, nos formidables politiciens arrivent à présent et très progressivement à la conclusion que les premiers mois de 2023 pourraient être marqués par autant de tensions dans les rues qu’il n’y en aura plus aucune dans les câbles EDF.
Cornaquant le mammouth administratif français avec le cure-dent de leur bravoure, Macron et sa brochette d’ahuris ne ménagent donc pas leur peine pour nous expliquer qu’on va vraisemblablement avoir froid dans les prochains mois. De façon étonnamment synchrone (!), les hommes-troncs de la tribu télévisuelle n’hésitent pas à passer en boucle de palpitants reportages sur toutes ces sources cachées d’économies d’énergie que nous allons tous devoir trouver ou sur les meilleures façons d’isoler son logis. Eh oui, il est bien loin le temps où ces mêmes présentateurs frétillants nous expliquaient, la lippe tremblante, qu’on allait tous mourir de chaud, et que le réchauffement climatique – indéniable m’ame Ginette – nous garantissait sur facture des hivers futurs aussi dénués de neige que de températures négatives.
Las : Poutine a sévi et a tout détraqué la météo avec ses satellites, ses batteries d’artilleries et ses robinets de gaz fermés ! À cause de lui, nous aurons froid, c’est quasi-certain.

L’absolue nécessité de la peur
Alors que l’automne n’est même pas encore entamé, tout le monde semble vouloir parler déjà d’hiver. À commencer bien sûr par nos élites qui nous rappellent, par leur incroyable talent prévisionniste, que gouverner c’est prévoir, vous allez voir ce que vous allez voir.
D’ailleurs, on a vu : ayant su prévoir – avec un brio inégalé – que la France pourrait largement se passer de nucléaire grâce à sa batterie de moulins à vent et de petits panneaux solaires, nos formidables politiciens arrivent à présent et très progressivement à la conclusion que les premiers mois de 2023 pourraient être marqués par autant de tensions dans les rues qu’il n’y en aura plus aucune dans les câbles EDF.
Cornaquant le mammouth administratif français avec le cure-dent de leur bravoure, Macron et sa brochette d’ahuris ne ménagent donc pas leur peine pour nous expliquer qu’on va vraisemblablement avoir froid dans les prochains mois. De façon étonnamment synchrone (!), les hommes-troncs de la tribu télévisuelle n’hésitent pas à passer en boucle de palpitants reportages sur toutes ces sources cachées d’économies d’énergie que nous allons tous devoir trouver ou sur les meilleures façons d’isoler son logis. Eh oui, il est bien loin le temps où ces mêmes présentateurs frétillants nous expliquaient, la lippe tremblante, qu’on allait tous mourir de chaud, et que le réchauffement climatique – indéniable m’ame Ginette – nous garantissait sur facture des hivers futurs aussi dénués de neige que de températures négatives.
Las : Poutine a sévi et a tout détraqué la météo avec ses satellites, ses batteries d’artilleries et ses robinets de gaz fermés ! À cause de lui, nous aurons froid, c’est quasi-certain.

Et si nous n’avons pas froid (ou disons, pas assez au goût de nos dirigeants), nous risquons l’accident nucléaire, là encore à cause de Poutine qui a aussi détraqué la stratégie militaire en décidant bizarrement de bombarder une centrale nucléaire pourtant dans les territoires que son armée occupe.
Le tableau ne serait pas complet si, aux indispensables covideries qu’une poignée d’hypocondriaques continuent de colporter avec gourmandise, l’on oubliait d’ajouter les inévitables pénuries (alimentaires ou pire encore, de papier toilette) qui affameront certainement les plus pauvres et nourriront goulûment la chronique des prochaines semaines.
Autrement dit, le maître-mot de cette rentrée et des mois qui viennent sera la peur.
Car oui, vous n’y couperez pas : vous aurez peur de manquer de chaleur, de nourriture, de lumière. Vous aurez peur que l’Europe soit irradiée ou qu’un conflit nucléaire éclate.
Mais cela ne suffira pas : vous devrez aussi avoir peur à l’idée qu’on vous jette en prison si vous vous chauffez trop, ou qu’on vous colle une furieuse amende pour avoir pris des douches trop chaudes. Vous aurez d’autant plus peur que Macron l’a précisément assuré : non, a-t-il déclaré, il n’y aura pas de « police des températures ». Ce qui vaut assurance qu’il en mettra une en place (ou quelque chose d’équivalent), exactement comme pour le pass infâme.
Et comme pour cette pandémie, pour laquelle on devait aplatir la courbe des décès, puis des hospitalisations, puis des cas, voilà qu’on évoque sans rire d’aplatir la courbe de consommation d’énergie avant de trouver d’autres indicateurs de plus en plus contraignants jusqu’à ce qu’il s’agisse enfin de vous aplatir vous, si vous sombrez dans la dissidence factieuse.
Vous allez devoir vivre isolé, dans le froid, la faim et le bilan carbone instantané, traqué minute après minute, pour garantir votre obéissance.
Car tout est là : si Macron, sa clique et ses congénères insistent tant sur tous ces aspects, si les médias, devenus complètement veules et assujettis à la plus basse des propagandes, enfilent sujets sur sujets, documentaires idiots sur reportages niais pour montrer qu’on va manquer, grelotter et gargouiller, si tout ce petit monde veut que vous ayez peur, c’est parce qu’ils réclament avant tout votre soumission et votre obéissance (et de préférence aveugle).
Si vous vous opposez, vous êtes un traître au collectif, un gaspilleur ou un égoïste voire, pire que tout, un négationniste du climat et de la nécessité d’abandonner toutes les énergies fiables.
Vous trouvez que la rhétorique et les gimmicks communicationnels sont étrangement semblables à ceux de la précédente crise, sanitaire celle-là ?
Ce n’est pas un hasard : comme cela a suffisamment bien marché avec un virus, la caste avide de pouvoir illimité remet donc le couvert sur le thème d’une crise énergétique pourtant parfaitement artificielle et du reste largement prévue, voire planifiée. Sans montrer la moindre crainte que les peuples finissent par voir clair dans leurs petits jeux psychologiques pervers, elle reproduit donc le même schéma de crescendo pétochard pour faire trembler les foules. Une fois cette dernière transie d’effroi, placée devant un problème présenté comme insoluble, il suffira de luioffrir facturer une solution sans la moindre alternative pour que, cherchant à tout prix à revenir à un état de moindre anxiété, elle accepte tout, n’importe quoi et surtout les privations de libertés les plus iniques.
L’étape suivante est connue : cette crise énergétique va bien attendrir le moutontribuable et ne sert que de tapis roulant pour l’amener sans efforts (de la part des gouvernements) vers la soumission complète à leurs lubies écologiques qui seront présentées comme l’unique solution à la crise suivante, climatique celle-ci.
Ces crises (sanitaire, énergétique, atomique ?, climatique) n’ont qu’un but : vous maintenir dans un présent de peur.
Le ciel va, assurément, nous tomber sur la tête : trop ou pas assez de pluie, trop ou pas assez de chaleur, trop ou pas assez de neige, de toute façon, le ciel tombera. Dès lors, vous devrez vous passer de voiture (tout le monde à vélo, les gueux !), de viande (les insectes seront parfaits d’autant qu’on ne peut les préparer au barbecue viriliste) et de toute liberté qui pousse toujours à des folies carbonogènes et facilement prohibées grâce à un pass !
Il n’y a aucun doute : les prochains mois seront, résolument, placés sous le sceau de le peur, la vôtre, que les phoboculteurs gouvernementaux vont s’escrimer à faire germer puis à développer en pousses vigoureuses aptes à cristalliser les rancœurs, les jalousies puis les haines et, enfin, à déclencher la traque puisla suppression le recyclage des déviants.

Le tableau ne serait pas complet si, aux indispensables covideries qu’une poignée d’hypocondriaques continuent de colporter avec gourmandise, l’on oubliait d’ajouter les inévitables pénuries (alimentaires ou pire encore, de papier toilette) qui affameront certainement les plus pauvres et nourriront goulûment la chronique des prochaines semaines.
Autrement dit, le maître-mot de cette rentrée et des mois qui viennent sera la peur.
Car oui, vous n’y couperez pas : vous aurez peur de manquer de chaleur, de nourriture, de lumière. Vous aurez peur que l’Europe soit irradiée ou qu’un conflit nucléaire éclate.
Mais cela ne suffira pas : vous devrez aussi avoir peur à l’idée qu’on vous jette en prison si vous vous chauffez trop, ou qu’on vous colle une furieuse amende pour avoir pris des douches trop chaudes. Vous aurez d’autant plus peur que Macron l’a précisément assuré : non, a-t-il déclaré, il n’y aura pas de « police des températures ». Ce qui vaut assurance qu’il en mettra une en place (ou quelque chose d’équivalent), exactement comme pour le pass infâme.
Et comme pour cette pandémie, pour laquelle on devait aplatir la courbe des décès, puis des hospitalisations, puis des cas, voilà qu’on évoque sans rire d’aplatir la courbe de consommation d’énergie avant de trouver d’autres indicateurs de plus en plus contraignants jusqu’à ce qu’il s’agisse enfin de vous aplatir vous, si vous sombrez dans la dissidence factieuse.
Vous allez devoir vivre isolé, dans le froid, la faim et le bilan carbone instantané, traqué minute après minute, pour garantir votre obéissance.
Car tout est là : si Macron, sa clique et ses congénères insistent tant sur tous ces aspects, si les médias, devenus complètement veules et assujettis à la plus basse des propagandes, enfilent sujets sur sujets, documentaires idiots sur reportages niais pour montrer qu’on va manquer, grelotter et gargouiller, si tout ce petit monde veut que vous ayez peur, c’est parce qu’ils réclament avant tout votre soumission et votre obéissance (et de préférence aveugle).
Si vous vous opposez, vous êtes un traître au collectif, un gaspilleur ou un égoïste voire, pire que tout, un négationniste du climat et de la nécessité d’abandonner toutes les énergies fiables.
Vous trouvez que la rhétorique et les gimmicks communicationnels sont étrangement semblables à ceux de la précédente crise, sanitaire celle-là ?
Ce n’est pas un hasard : comme cela a suffisamment bien marché avec un virus, la caste avide de pouvoir illimité remet donc le couvert sur le thème d’une crise énergétique pourtant parfaitement artificielle et du reste largement prévue, voire planifiée. Sans montrer la moindre crainte que les peuples finissent par voir clair dans leurs petits jeux psychologiques pervers, elle reproduit donc le même schéma de crescendo pétochard pour faire trembler les foules. Une fois cette dernière transie d’effroi, placée devant un problème présenté comme insoluble, il suffira de lui
L’étape suivante est connue : cette crise énergétique va bien attendrir le moutontribuable et ne sert que de tapis roulant pour l’amener sans efforts (de la part des gouvernements) vers la soumission complète à leurs lubies écologiques qui seront présentées comme l’unique solution à la crise suivante, climatique celle-ci.
Ces crises (sanitaire, énergétique, atomique ?, climatique) n’ont qu’un but : vous maintenir dans un présent de peur.
Le ciel va, assurément, nous tomber sur la tête : trop ou pas assez de pluie, trop ou pas assez de chaleur, trop ou pas assez de neige, de toute façon, le ciel tombera. Dès lors, vous devrez vous passer de voiture (tout le monde à vélo, les gueux !), de viande (les insectes seront parfaits d’autant qu’on ne peut les préparer au barbecue viriliste) et de toute liberté qui pousse toujours à des folies carbonogènes et facilement prohibées grâce à un pass !
Il n’y a aucun doute : les prochains mois seront, résolument, placés sous le sceau de le peur, la vôtre, que les phoboculteurs gouvernementaux vont s’escrimer à faire germer puis à développer en pousses vigoureuses aptes à cristalliser les rancœurs, les jalousies puis les haines et, enfin, à déclencher la traque puis

☐ 8/9/2022
Une presse française lâche et paresseuse
[extraits]
Ah, finalement, qu’il est doux d’être journaliste en France dans un journal de révérence !
Jadis, c’était un travail fatigant, voire stressant et parfois même risqué : il fallait aller chercher l’information directement sur le terrain et la corroborer le carnet de notes à la main. Certains événements pouvaient impliquer de mettre sa vie en danger ; et certaines informations, une fois obtenues, pouvaient signifier une exposition directe aux rétorsions des puissants…
Heureusement, en France, ce temps est révolu : de nos jours, les nouvelles, rédigées de façon presqu’automatique par l’Agence Fausse Presse, sont religieusement reprises, fautes d’orthographe comprises, par toutes les officines médiatiques estampillées « Source fiable ». Parfois, le journaliste en rédaction exécutera un petit travail d’illustration et quelques remaniements de phrases pour donner un petit caractère original à la notule fraîchement démoulée. La plupart du temps, le copier-coller sera l’opération la plus complexe menée pour transmettre l’information.
Et pour ce qui concerne les contenus, ils seront méticuleusement choisis pour ne surtout froisser personne aux étages influents : la presse française a, depuis longtemps, abandonné toute velléité d’informer, d’analyser et de décortiquer une information, aussi épineuse soit-elle, pour ne plus se concentrer que sur les histoires qu’il faudra enrober avec plus ou moins de talent pour la diffuser habilement.
Comme le disent les anglo-saxons, elle a troqué l’information pour le « narratif ».
Pourtant, les sujets d’importance ne manquent pas : l’inflation galopante, l’impéritie patente du gouvernement, les choix calamiteux du locataire de l’Élysée, la situation internationale ou l’insécurité en France, … Mais voilà : tout cela est quelque peu risqué pour le modèle économique actuel de la presse française.
Eh oui : fermement tenue par le portefeuille, noyée dans des subventions anesthésiantes, elle n’a aucune incitation économique à chercher la vraie information, l’analyse solide et un lectorat attentif. Dès lors, la petite éditocratie germanopratine se concentre sur les chiens écrasés et les plus croustillantes de ces anecdotes produites sur Twitter, magnifique chambre d’écho de la classe jacassante. Tout bien considéré, cette méthode reste moins chère, nettement moins risquée et tout aussi gratifiante que de faire des enquêtes et des articles de fond que beaucoup de Français ne peuvent trouver qu’ailleurs, loin de ces canaux officiellement sanctionnés et irrigués.
L’écart avec ce qui existe encore dans la presse internationale (britannique ou allemande, par exemple) est cruel et la plupart du temps, la presse française ne semble plus être qu’un dernier wagon dans le train de l’information et de l’analyse qu’on peut trouver maintenant partout sur internet…
Le résultat est sans appel. Le système politico-médiatique actuel est tellement bureaucratisé, subventionné, arqué sur ses petites habitudes, ses gros travers et son entre-soi bien cadré que les effets de monopole se font maintenant sentir sans plus la moindre retenue : le prix de l’entretien et de la maintenance de ce pitoyable barnum médiatique s’accroît alors même que la qualité du produit final s’effondre. Le contribuable français coule un pognon de dingue dans des médias (radios, télévisions, presse écrite) pour obtenir en retour une propagande oscillant systématiquement entre l’infantilisation et l’insulte pure et simple, et où – si l’on s’en tient aux fines analyses de notre presse d’exception – personne ne semble s’offusquer que le président de la République passe son temps en onde pour nous expliquer la bonne température des chambres, le nombre de douches idoines pour rester propre.
Le constat mérite d’être répété : ce pays est foutu, et c’est notamment parce que le quatrième pouvoir s’est vautré dans la paresse et la lâcheté.
Une presse française lâche et paresseuse
[extraits]
Ah, finalement, qu’il est doux d’être journaliste en France dans un journal de révérence !
Jadis, c’était un travail fatigant, voire stressant et parfois même risqué : il fallait aller chercher l’information directement sur le terrain et la corroborer le carnet de notes à la main. Certains événements pouvaient impliquer de mettre sa vie en danger ; et certaines informations, une fois obtenues, pouvaient signifier une exposition directe aux rétorsions des puissants…
Heureusement, en France, ce temps est révolu : de nos jours, les nouvelles, rédigées de façon presqu’automatique par l’Agence Fausse Presse, sont religieusement reprises, fautes d’orthographe comprises, par toutes les officines médiatiques estampillées « Source fiable ». Parfois, le journaliste en rédaction exécutera un petit travail d’illustration et quelques remaniements de phrases pour donner un petit caractère original à la notule fraîchement démoulée. La plupart du temps, le copier-coller sera l’opération la plus complexe menée pour transmettre l’information.
Et pour ce qui concerne les contenus, ils seront méticuleusement choisis pour ne surtout froisser personne aux étages influents : la presse française a, depuis longtemps, abandonné toute velléité d’informer, d’analyser et de décortiquer une information, aussi épineuse soit-elle, pour ne plus se concentrer que sur les histoires qu’il faudra enrober avec plus ou moins de talent pour la diffuser habilement.
Comme le disent les anglo-saxons, elle a troqué l’information pour le « narratif ».
Pourtant, les sujets d’importance ne manquent pas : l’inflation galopante, l’impéritie patente du gouvernement, les choix calamiteux du locataire de l’Élysée, la situation internationale ou l’insécurité en France, … Mais voilà : tout cela est quelque peu risqué pour le modèle économique actuel de la presse française.
Eh oui : fermement tenue par le portefeuille, noyée dans des subventions anesthésiantes, elle n’a aucune incitation économique à chercher la vraie information, l’analyse solide et un lectorat attentif. Dès lors, la petite éditocratie germanopratine se concentre sur les chiens écrasés et les plus croustillantes de ces anecdotes produites sur Twitter, magnifique chambre d’écho de la classe jacassante. Tout bien considéré, cette méthode reste moins chère, nettement moins risquée et tout aussi gratifiante que de faire des enquêtes et des articles de fond que beaucoup de Français ne peuvent trouver qu’ailleurs, loin de ces canaux officiellement sanctionnés et irrigués.
L’écart avec ce qui existe encore dans la presse internationale (britannique ou allemande, par exemple) est cruel et la plupart du temps, la presse française ne semble plus être qu’un dernier wagon dans le train de l’information et de l’analyse qu’on peut trouver maintenant partout sur internet…
Le résultat est sans appel. Le système politico-médiatique actuel est tellement bureaucratisé, subventionné, arqué sur ses petites habitudes, ses gros travers et son entre-soi bien cadré que les effets de monopole se font maintenant sentir sans plus la moindre retenue : le prix de l’entretien et de la maintenance de ce pitoyable barnum médiatique s’accroît alors même que la qualité du produit final s’effondre. Le contribuable français coule un pognon de dingue dans des médias (radios, télévisions, presse écrite) pour obtenir en retour une propagande oscillant systématiquement entre l’infantilisation et l’insulte pure et simple, et où – si l’on s’en tient aux fines analyses de notre presse d’exception – personne ne semble s’offusquer que le président de la République passe son temps en onde pour nous expliquer la bonne température des chambres, le nombre de douches idoines pour rester propre.
Le constat mérite d’être répété : ce pays est foutu, et c’est notamment parce que le quatrième pouvoir s’est vautré dans la paresse et la lâcheté.
7/9/2022


☐ 29/8/2022
Ces élites détestées qui nous préparent sciemment un hiver misérable
Ces élites détestées qui nous préparent sciemment un hiver misérable
(...) L’élite occidentale actuelle semble avoir un mal croissant à déclencher le moindre enthousiasme dans sa population.
Les citoyens montrent des signes clairs d’agacement surtout lorsque se multiplient les agendas délirants qu’elle fait passer avant les besoins de ces populations. Il est certes évident que les idées sont encore confuses chez l’électeur occidental moyen qui découvre, très progressivement, que les avanies qu’il a subies ces dernières années ont été entièrement architecturées et sinon voulues, au moins empirées ou déclenchées par les conduites imbéciles et obstinées de ces élites et de leurs grands objectifs mondialistes.
Il faut dire qu’est subitement devenu très visible le lien entre les décisions politiques calamiteuses prises ces 10 dernières années – favorisant les énergies renouvelables ingérables et donc le gaz – ainsi que ces dernières semaines – boycott et sanctions multiples – et l’explosion des prix de l’énergie, à la pompe ou au compteur, et qui promet un hiver particulièrement désagréable pour tous.
En outre, maintenant que l’inflation explose, il devient difficile de nier le lien entre ces choix calamiteux, les disruptions logistiques décidées pour des raisons sanitaires fumeuses, les choix de société imposés à commencer par ces choix écologiques ou cette fiscalité délirante afin d’imposer une décroissance et une désindustrialisation jugées polluantes, entrainant des délocalisations massives et un abandon de la valeur ajoutée au reste du monde...
Indéniablement, cet agacement déjà palpable se muera en détestation à mesure que les dirigeants continueront de pousser leurs agendas débiles à base d’électricité rationnée (merci Linky !), de viande remplacée par des insectes, d’abolition de propriété privée et de Pass Carbone qui ne dit pas encore son nom mais dont on chuchote de plus en plus l’existence dans les médias de révérence.
Décidément, si vous aviez apprécié les confinements en 2020 et 2021, vous adorerez leur version « ultra-sobre » cet hiver. Tout en prévoyant un pull, attendez-vous cependant à ce que la grogne monte.
Les citoyens montrent des signes clairs d’agacement surtout lorsque se multiplient les agendas délirants qu’elle fait passer avant les besoins de ces populations. Il est certes évident que les idées sont encore confuses chez l’électeur occidental moyen qui découvre, très progressivement, que les avanies qu’il a subies ces dernières années ont été entièrement architecturées et sinon voulues, au moins empirées ou déclenchées par les conduites imbéciles et obstinées de ces élites et de leurs grands objectifs mondialistes.
Il faut dire qu’est subitement devenu très visible le lien entre les décisions politiques calamiteuses prises ces 10 dernières années – favorisant les énergies renouvelables ingérables et donc le gaz – ainsi que ces dernières semaines – boycott et sanctions multiples – et l’explosion des prix de l’énergie, à la pompe ou au compteur, et qui promet un hiver particulièrement désagréable pour tous.
En outre, maintenant que l’inflation explose, il devient difficile de nier le lien entre ces choix calamiteux, les disruptions logistiques décidées pour des raisons sanitaires fumeuses, les choix de société imposés à commencer par ces choix écologiques ou cette fiscalité délirante afin d’imposer une décroissance et une désindustrialisation jugées polluantes, entrainant des délocalisations massives et un abandon de la valeur ajoutée au reste du monde...
Indéniablement, cet agacement déjà palpable se muera en détestation à mesure que les dirigeants continueront de pousser leurs agendas débiles à base d’électricité rationnée (merci Linky !), de viande remplacée par des insectes, d’abolition de propriété privée et de Pass Carbone qui ne dit pas encore son nom mais dont on chuchote de plus en plus l’existence dans les médias de révérence.
Décidément, si vous aviez apprécié les confinements en 2020 et 2021, vous adorerez leur version « ultra-sobre » cet hiver. Tout en prévoyant un pull, attendez-vous cependant à ce que la grogne monte.
☐ 26/8/2022
Rien de tel qu’une bonne guerre pour mettre en place une vraie sobriété énergétique !
La rentrée approche à pas cadencés (certains diraient même avec des bruits de bottes) et tout l’Exécutif français s’y prépare aussi finement et intelligemment que pour les précédentes phases du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron : oui, bien sûr, quelques petits nuages s’amoncellent à l’horizon mais qui peut douter qu’avec une telle brochette de clowns cadors, la France surmontera les petits obstacles que l’actualité mettra sur son chemin ?

C’est donc l’esprit rafraîchi après deux semaines passées à relire les grands philosophes, à s’imprégner des plus grandes figures de l’Histoire de France, à réfléchir intensément aux tendances profondes de la société française (le karting doit-il être autorisé pour les hommes enceints en prison ?) qu’Emmanuel Macron aborde la prochaine rentrée avec détermination, bien décidé qu’il est à propulser le pays dans un nouveau fossé défi.
Et l’intense réflexion n’aura pas été inutile puisqu’elle permet d’ores et déjà pour l’Exécutif d’espérer une « rentrée sereine » comme l’explique sans rire un article d’une officine de propagande officielle.
Comme d’autres paris avant lui, celui qui consiste à imaginer une rentrée ordonnée est assez couillu et un petit tableau de la situation actuelle suffit pour s’en convaincre : l’inflation n’est pas exactement maîtrisée ; l’été aura permis une démonstration assez inquiétante des capacités d’intervention de nos services publics dans différents domaines d’urgence ; tout indique que l’hiver qui vient ne sera pas exactement placé sous le signe des économies et des prix modérés de l’énergie ; enfin, tant le climat politique intérieur qu’extérieur n’incitent guère à un optimisme débordant : les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu.
Heureusement, le chef de l’État et son gouvernement ont une solution : « La rentrée sera très verte ». Autrement dit, tous les efforts des ministres, de l’administration française et de l’ensemble des forces vives du pays vont devoir se tourner vers une écologie totale, pervasive et inclusive. Parce que même si cela n’a jamais été le projet de personne, ni dans les programmes, ni dans les votes, il semble que cela soit devenu aussi indispensable que l’hystérie covidiste disparaissait, et d’autant plus à mesure que des problèmes énergétiques graves apparaissaient dans le pays.
Il faut dire que Macron et son gouvernement ont joué de malchance.
Après avoir distribué de l’argent comme jamais, une inflation galopante est malencontreusement apparue. Pas de bol.
Avec cette inflation et les ruptures massives de chaînes logistiques déclenchées par les intelligentes décisions de confinements partout dans le monde, les prix des énergies fossiles ont explosé à la hausse. Pas de bol.
Pour aider à lutter contre le vilain méchant dioxyde de carbone, la France a choisi, comme l’Allemagne, de se départir de ses centrales nucléaires qui marchaient pourtant fort bien. Pas de bol.
Depuis plusieurs années, l’Union européenne a choisi la dépendance énergétique quasi-complète envers l’étranger, à commencer par la Russie. Malheureusement, le conflit qui a éclaté en Ukraine rend la situation complexe. Pas de bol. Suite à ce conflit, l’Union européenne, France en tête, décide d’interdire les importations d’hydrocarbures russes. Pas de bol.
Rien de tel qu’une bonne guerre pour mettre en place une vraie sobriété énergétique !
La rentrée approche à pas cadencés (certains diraient même avec des bruits de bottes) et tout l’Exécutif français s’y prépare aussi finement et intelligemment que pour les précédentes phases du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron : oui, bien sûr, quelques petits nuages s’amoncellent à l’horizon mais qui peut douter qu’avec une telle brochette de clowns cadors, la France surmontera les petits obstacles que l’actualité mettra sur son chemin ?

C’est donc l’esprit rafraîchi après deux semaines passées à relire les grands philosophes, à s’imprégner des plus grandes figures de l’Histoire de France, à réfléchir intensément aux tendances profondes de la société française (le karting doit-il être autorisé pour les hommes enceints en prison ?) qu’Emmanuel Macron aborde la prochaine rentrée avec détermination, bien décidé qu’il est à propulser le pays dans un nouveau fossé défi.
Et l’intense réflexion n’aura pas été inutile puisqu’elle permet d’ores et déjà pour l’Exécutif d’espérer une « rentrée sereine » comme l’explique sans rire un article d’une officine de propagande officielle.
Comme d’autres paris avant lui, celui qui consiste à imaginer une rentrée ordonnée est assez couillu et un petit tableau de la situation actuelle suffit pour s’en convaincre : l’inflation n’est pas exactement maîtrisée ; l’été aura permis une démonstration assez inquiétante des capacités d’intervention de nos services publics dans différents domaines d’urgence ; tout indique que l’hiver qui vient ne sera pas exactement placé sous le signe des économies et des prix modérés de l’énergie ; enfin, tant le climat politique intérieur qu’extérieur n’incitent guère à un optimisme débordant : les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu.
Heureusement, le chef de l’État et son gouvernement ont une solution : « La rentrée sera très verte ». Autrement dit, tous les efforts des ministres, de l’administration française et de l’ensemble des forces vives du pays vont devoir se tourner vers une écologie totale, pervasive et inclusive. Parce que même si cela n’a jamais été le projet de personne, ni dans les programmes, ni dans les votes, il semble que cela soit devenu aussi indispensable que l’hystérie covidiste disparaissait, et d’autant plus à mesure que des problèmes énergétiques graves apparaissaient dans le pays.
Il faut dire que Macron et son gouvernement ont joué de malchance.
Après avoir distribué de l’argent comme jamais, une inflation galopante est malencontreusement apparue. Pas de bol.
Avec cette inflation et les ruptures massives de chaînes logistiques déclenchées par les intelligentes décisions de confinements partout dans le monde, les prix des énergies fossiles ont explosé à la hausse. Pas de bol.
Pour aider à lutter contre le vilain méchant dioxyde de carbone, la France a choisi, comme l’Allemagne, de se départir de ses centrales nucléaires qui marchaient pourtant fort bien. Pas de bol.
Depuis plusieurs années, l’Union européenne a choisi la dépendance énergétique quasi-complète envers l’étranger, à commencer par la Russie. Malheureusement, le conflit qui a éclaté en Ukraine rend la situation complexe. Pas de bol. Suite à ce conflit, l’Union européenne, France en tête, décide d’interdire les importations d’hydrocarbures russes. Pas de bol.
Comme le pouvoir d’achat des Français s’effondre, le gouvernement choisit de pousser au remplacement des voitures thermiques par des voitures électriques à l’autonomie inférieure et beaucoup plus coûteuses à produire, au moment où l’électricité n’a jamais été aussi chère. Pas de bol.
Pour aider notre secteur aéronautique (l’un des quelques-uns à exporter et rapporter gros), le gouvernement envisage maintenant d’interdire les jets privés au motif qu’ils ne sont pas électriques, polluent, ce qui devrait aboutir à de succulentes pertes d’emplois. Pas de bol.
Bref, on comprend que même doté de son très gros cerveau et d’un gouvernement d’experts affûtés dans les plus âpres combats, le pauvre Emmanuel Macron ne pouvait pas lutter contre cet enchaînement aussi fortuit que complètement imprévisible de circonstances malheureuses. Vraiment, pas de bol !
Mais rassurez-vous : moyennant une campagne de communication efficace, tout ceci passera comme une lettre à la Poste (quand elle n’est pas en grève, que le courrier n’a pas été perdu ou volé et que l’avis de passage n’a pas été oublié).
Tout juste suffira-t-il d’expliquer qu’il n’y aura aucune pénurie ni coupure : on parlera de distribution calibrée, de transition douce et de sobriété énergétique. Grâce à une habile distribution de tickets de rationnements, chèques carburant et autres facilités de caisse, grâce à des idées aussi nombreuses que clairement définies, on va habituer le Français à sa nouvelle misère frugale.
Et surtout, surtout, soyez assurés qu’Emmanuel Macron fera tout pour que vous assumiez sereinement ses erreurs politiques, ses choix débiles et ses idées stupides qu’il enfile depuis plusieurs années. D’ailleurs, il ne s’en est même pas caché : pour les Français, ce sera bel et bien la « fin de l’abondance », ce qui donne une bonne idée du grand vide qui les attend alors que l’essentiel manque déjà. En revanche, ne vous attendez pas à la fin de l’abondance pour nos gouvernants et les petits protégés de la République : ils sauront en effet faire en sorte que leurs dépenses énergétiques, leurs fastes et leur luxe soient carbono-compensés mille fois par vos impôts, vos taxes, vos restrictions, vos vexations diverses.
Ce sera facile, et l’excuse est déjà toute trouvée : on ne devra avoir « aucune faiblesse », on va devoir payer le « prix de la liberté », tsoin tsoin, et s’il faut une bonne guerre, alors qu’il en soit ainsi. Rien de tel qu’une effusion de sang Gaïa-compatible, avec des explosifs carbono-compensés et des armes électriques neutres (et inclusives) pour faire oublier les errements politiques consternants de ces dernières décennies, les choix calamiteux empilés pour des raisons électoralistes et les discours démagogiques dégoulinants d’idioties écologiques.
« Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas » disait Napoléon. Depuis les 30 glorieuses, la France ne s’est pas contentée d’un pas : elle a fait un véritable marathon et avec Macron, elle passe maintenant au sprint.

Pour aider notre secteur aéronautique (l’un des quelques-uns à exporter et rapporter gros), le gouvernement envisage maintenant d’interdire les jets privés au motif qu’ils ne sont pas électriques, polluent, ce qui devrait aboutir à de succulentes pertes d’emplois. Pas de bol.
Bref, on comprend que même doté de son très gros cerveau et d’un gouvernement d’experts affûtés dans les plus âpres combats, le pauvre Emmanuel Macron ne pouvait pas lutter contre cet enchaînement aussi fortuit que complètement imprévisible de circonstances malheureuses. Vraiment, pas de bol !
Mais rassurez-vous : moyennant une campagne de communication efficace, tout ceci passera comme une lettre à la Poste (quand elle n’est pas en grève, que le courrier n’a pas été perdu ou volé et que l’avis de passage n’a pas été oublié).
Tout juste suffira-t-il d’expliquer qu’il n’y aura aucune pénurie ni coupure : on parlera de distribution calibrée, de transition douce et de sobriété énergétique. Grâce à une habile distribution de tickets de rationnements, chèques carburant et autres facilités de caisse, grâce à des idées aussi nombreuses que clairement définies, on va habituer le Français à sa nouvelle misère frugale.
Et surtout, surtout, soyez assurés qu’Emmanuel Macron fera tout pour que vous assumiez sereinement ses erreurs politiques, ses choix débiles et ses idées stupides qu’il enfile depuis plusieurs années. D’ailleurs, il ne s’en est même pas caché : pour les Français, ce sera bel et bien la « fin de l’abondance », ce qui donne une bonne idée du grand vide qui les attend alors que l’essentiel manque déjà. En revanche, ne vous attendez pas à la fin de l’abondance pour nos gouvernants et les petits protégés de la République : ils sauront en effet faire en sorte que leurs dépenses énergétiques, leurs fastes et leur luxe soient carbono-compensés mille fois par vos impôts, vos taxes, vos restrictions, vos vexations diverses.
Ce sera facile, et l’excuse est déjà toute trouvée : on ne devra avoir « aucune faiblesse », on va devoir payer le « prix de la liberté », tsoin tsoin, et s’il faut une bonne guerre, alors qu’il en soit ainsi. Rien de tel qu’une effusion de sang Gaïa-compatible, avec des explosifs carbono-compensés et des armes électriques neutres (et inclusives) pour faire oublier les errements politiques consternants de ces dernières décennies, les choix calamiteux empilés pour des raisons électoralistes et les discours démagogiques dégoulinants d’idioties écologiques.
« Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas » disait Napoléon. Depuis les 30 glorieuses, la France ne s’est pas contentée d’un pas : elle a fait un véritable marathon et avec Macron, elle passe maintenant au sprint.

☐ 24/8/2022
Les médias nous baratinent de plus en plus
Juillet et août, mois douillettement placés sous la chaleur de l’été, sont traditionnellement propices aux sujets plus légers dans l’actualité : les petits reportages balnéaires succèdent normalement aux recettes de salades et autres barbecues goûtus pendant que le farniente gagne doucement les salles de rédaction. Manque de chance, cette année n’a pas permis aux journalistes de se reposer réellement et c’est sans doute à cause d’une fatigue évidente que le déchaînement de propagande auxquels ils se livraient jusqu’à présent avec gourmandise devient maintenant parfaitement grossier et évident pour la plupart.
Il est vrai que la situation internationale s’y prête fort bien et que la multiplication des sujets graves n’aide pas au repos des esprits : problèmes énergétiques, hystérie climatique, inflation galopante et après une crise sanitaire qui avait déjà beaucoup contribué à monter les uns contre les autres sur des motifs de plus en plus futiles et artificiels, le conflit russo-ukrainien donne une nouvelle occasion aux propagandistes des deux camps de s’exprimer sans plus la moindre retenue.
Dans une guerre, il est certes attendu que les informations seront, toutes, à prendre avec des pincettes. Il n’en reste pas moins que certains médias font des efforts que d’autres ne tentent même plus, la fin semblant justifier tous les moyens avec désinvolture et en avant Ginette.
C’est le cas par exemple de France2 qui nous aura gratifié, lors de ce qui est présenté comme un reportage depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia, d’une magnifique illustration de ce à quoi peut aboutir une propagande décontractée sans aucune remise en question.
Selon la journaliste du service public de propagande étatique, un missile russe n’aurait pas explosé sur le toit de la centrale (jusqu’à présent aux mains des Russes) ; nullement étonnée que les militaires russes tentent ainsi de détruire une centrale dont ils ont le contrôle depuis plusieurs mois au risque de déclencher un incident nucléaire majeur, le reportage présente alors les images … d’une cheminée abimée comme étant les restes d’un missile. Plus c’est gros, plus ça passe. Mais plus ça se voit aussi :
Cet exemple aussi grotesque que ridicule n’a pas semblé beaucoup défriser les médias français qui sont rapidement passés à autre chose (karting en prison, canicule, les sujets ne manquent pas). Ne vous attendez donc pas à d’épais « fact-checking » de la part des suspects habituels (Libération, Le Monde et autres thuriféraires des pouvoirs en place) : circulez, il n’y a rien à voir, rien à commenter, rien à critiquer et surtout aucune prise de recul ne sera nécessaire. De toute façon, le narratif officiel est fixé, il n’est absolument pas question ni de l’amender, ni de le nuancer ou d’apporter de l’information. Ici, le but est d’accompagner les grandiloquences du président Macron dans sa fuite en avant nihiliste et belliqueuse et c’est tout.
Malheureusement, comme mentionné au début de ce billet, le souci de cette attitude est que l’aspect factice et propagandiste de ces messages officiels est maintenant évident et à mesure que les carabistouilles grossières s’accumulent, il devient de plus en plus difficile pour ne pas dire impossible de croire, même un peu, la réalité alternative que nous peignent la presse et le gouvernement : une part croissante du peuple sait maintenant que l’une et l’autre tordent les faits, mentent autant qu’ils le peuvent et ont bel et bien un agenda qui ne peut s’embarrasser de la vérité ou d’une simple prise de précautions élémentaires et dont l’alignement avec les désirs et besoins de ce peuple est si faible qu’on est en droit de se demander s’ils n’en deviennent pas les ennemis objectifs…
La conséquence est aussi tragique qu’évidente : cette propagande de plus en plus visible entraîne un effondrement complet de la confiance qui forme normalement le ciment de toute société fonctionnelle, notamment par un effondrement de la confiance dans les médias. C’est en tout cas ce qui ressort des enquêtes régulières de confiance qui ont lieu, comme par exemple celle de Gallup récemment publiée et qui montre que jamais les médias (télévision ou presse) n’ont reçus aussi peu de crédit ou n’ont inspiré aussi peu confiance depuis les années 70.
Or, indéniablement, l’érosion puis la disparition complète de cette confiance entraîne l’évaporation de toute légitimité dans les règles, lois et contraintes que le gouvernement veut imposer ; la disparition de la confiance se nourrit du constat de ces mensonges grotesques répétés, de l’évidence d’une coterie qui prétend faire un travail de vérification alors qu’il ne s’agit plus que d’un groupe d’entre-soi, de gens qui se vérifient les uns les autres, qui appartiennent tous aux mêmes cercles et aux mêmes « bulles », qui se font confiance les uns les autres, et qui surtout excluent les outsiders ou la moindre pensée dissidente, la moindre nuance, la moindre discussion ou la moindre remise en question.
Petit à petit, le peuple se rend compte de cette supercherie, et se place de plus en plus en dehors de ces bulles auto-alimentées d’un fact-checking en plein autosuçage frénétique. Et de leur position extérieure, un nombre croissant d’individus constate toute l’hypocrisie du théâtre d’ombre que le gouvernement et la presse leur jouent en croyant, dur comme fer, qu’ils y adhèrent encore tous, obligatoirement.
Oh, certes, il est encore loin le moment où la majorité du peuple sera consciente de ces mensonges et, surtout, entendra faire savoir qu’elle en a assez, qu’il est temps de revenir à un discours réaliste et nuancé, et de réaligner pouvoirs politique et médiatique avec les besoins et les envies du peuple ; et certes oui, il pourrait s’écouler encore des mois, des années peut-être avant qu’on parvienne à ce réalignement.
Néanmoins, chaque jour qui passe, chaque nouvelle idiotie, chaque nouvelle grotesquerie entraîne l’extraction spontanée d’individus hors de ces réalités alternatives construites par ces aigrefins, et chaque individu qui vient grossir les rangs de l’ « équipe réalité & nuance » ne fera plus jamais le chemin inverse.
Les médias nous baratinent de plus en plus
Juillet et août, mois douillettement placés sous la chaleur de l’été, sont traditionnellement propices aux sujets plus légers dans l’actualité : les petits reportages balnéaires succèdent normalement aux recettes de salades et autres barbecues goûtus pendant que le farniente gagne doucement les salles de rédaction. Manque de chance, cette année n’a pas permis aux journalistes de se reposer réellement et c’est sans doute à cause d’une fatigue évidente que le déchaînement de propagande auxquels ils se livraient jusqu’à présent avec gourmandise devient maintenant parfaitement grossier et évident pour la plupart.
Il est vrai que la situation internationale s’y prête fort bien et que la multiplication des sujets graves n’aide pas au repos des esprits : problèmes énergétiques, hystérie climatique, inflation galopante et après une crise sanitaire qui avait déjà beaucoup contribué à monter les uns contre les autres sur des motifs de plus en plus futiles et artificiels, le conflit russo-ukrainien donne une nouvelle occasion aux propagandistes des deux camps de s’exprimer sans plus la moindre retenue.
Dans une guerre, il est certes attendu que les informations seront, toutes, à prendre avec des pincettes. Il n’en reste pas moins que certains médias font des efforts que d’autres ne tentent même plus, la fin semblant justifier tous les moyens avec désinvolture et en avant Ginette.
C’est le cas par exemple de France2 qui nous aura gratifié, lors de ce qui est présenté comme un reportage depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia, d’une magnifique illustration de ce à quoi peut aboutir une propagande décontractée sans aucune remise en question.
Selon la journaliste du service public de propagande étatique, un missile russe n’aurait pas explosé sur le toit de la centrale (jusqu’à présent aux mains des Russes) ; nullement étonnée que les militaires russes tentent ainsi de détruire une centrale dont ils ont le contrôle depuis plusieurs mois au risque de déclencher un incident nucléaire majeur, le reportage présente alors les images … d’une cheminée abimée comme étant les restes d’un missile. Plus c’est gros, plus ça passe. Mais plus ça se voit aussi :
Cet exemple aussi grotesque que ridicule n’a pas semblé beaucoup défriser les médias français qui sont rapidement passés à autre chose (karting en prison, canicule, les sujets ne manquent pas). Ne vous attendez donc pas à d’épais « fact-checking » de la part des suspects habituels (Libération, Le Monde et autres thuriféraires des pouvoirs en place) : circulez, il n’y a rien à voir, rien à commenter, rien à critiquer et surtout aucune prise de recul ne sera nécessaire. De toute façon, le narratif officiel est fixé, il n’est absolument pas question ni de l’amender, ni de le nuancer ou d’apporter de l’information. Ici, le but est d’accompagner les grandiloquences du président Macron dans sa fuite en avant nihiliste et belliqueuse et c’est tout.
Malheureusement, comme mentionné au début de ce billet, le souci de cette attitude est que l’aspect factice et propagandiste de ces messages officiels est maintenant évident et à mesure que les carabistouilles grossières s’accumulent, il devient de plus en plus difficile pour ne pas dire impossible de croire, même un peu, la réalité alternative que nous peignent la presse et le gouvernement : une part croissante du peuple sait maintenant que l’une et l’autre tordent les faits, mentent autant qu’ils le peuvent et ont bel et bien un agenda qui ne peut s’embarrasser de la vérité ou d’une simple prise de précautions élémentaires et dont l’alignement avec les désirs et besoins de ce peuple est si faible qu’on est en droit de se demander s’ils n’en deviennent pas les ennemis objectifs…
La conséquence est aussi tragique qu’évidente : cette propagande de plus en plus visible entraîne un effondrement complet de la confiance qui forme normalement le ciment de toute société fonctionnelle, notamment par un effondrement de la confiance dans les médias. C’est en tout cas ce qui ressort des enquêtes régulières de confiance qui ont lieu, comme par exemple celle de Gallup récemment publiée et qui montre que jamais les médias (télévision ou presse) n’ont reçus aussi peu de crédit ou n’ont inspiré aussi peu confiance depuis les années 70.
Or, indéniablement, l’érosion puis la disparition complète de cette confiance entraîne l’évaporation de toute légitimité dans les règles, lois et contraintes que le gouvernement veut imposer ; la disparition de la confiance se nourrit du constat de ces mensonges grotesques répétés, de l’évidence d’une coterie qui prétend faire un travail de vérification alors qu’il ne s’agit plus que d’un groupe d’entre-soi, de gens qui se vérifient les uns les autres, qui appartiennent tous aux mêmes cercles et aux mêmes « bulles », qui se font confiance les uns les autres, et qui surtout excluent les outsiders ou la moindre pensée dissidente, la moindre nuance, la moindre discussion ou la moindre remise en question.
Petit à petit, le peuple se rend compte de cette supercherie, et se place de plus en plus en dehors de ces bulles auto-alimentées d’un fact-checking en plein autosuçage frénétique. Et de leur position extérieure, un nombre croissant d’individus constate toute l’hypocrisie du théâtre d’ombre que le gouvernement et la presse leur jouent en croyant, dur comme fer, qu’ils y adhèrent encore tous, obligatoirement.
Oh, certes, il est encore loin le moment où la majorité du peuple sera consciente de ces mensonges et, surtout, entendra faire savoir qu’elle en a assez, qu’il est temps de revenir à un discours réaliste et nuancé, et de réaligner pouvoirs politique et médiatique avec les besoins et les envies du peuple ; et certes oui, il pourrait s’écouler encore des mois, des années peut-être avant qu’on parvienne à ce réalignement.
Néanmoins, chaque jour qui passe, chaque nouvelle idiotie, chaque nouvelle grotesquerie entraîne l’extraction spontanée d’individus hors de ces réalités alternatives construites par ces aigrefins, et chaque individu qui vient grossir les rangs de l’ « équipe réalité & nuance » ne fera plus jamais le chemin inverse.
☐ 22/8/2022
Tiens, un imprévu dans le Nouvel Ordre Mondial
Les mois d’été sont parfois chauds et ceux de 2022 furent aussi particulièrement chargés : après quelques semaines de pause, force est de constater que le monde continue de tourner frénétiquement.
Ainsi, pendant que la France continuait sa descente dans les absurdités macronesques habituelles sur le mode « Vite, vite, faisons venir à grand frais des pompiers étrangers au statut vaccinal inconnu pour ne surtout pas réintégrer les pompiers français non vaccinés », pendant que la situation internationale continuait de se dégrader à tous points de vue tant du côté de l’Asie que de l’Ukraine, et pendant que tout ceci se déroulait avec forces gros titres et fines analyses dans les médias grand public, une nouvelle fracassante passait totalement inaperçue.
Ce n’est qu’à la faveur de quelques timides articles d’une presse qui a consciencieusement regardé ailleurs qu’on apprend, furtivement, que certains pays n’entendent pas vraiment se couler dans le moule que l’Occident avait prévu pour eux : suite à une réunion des BRICS, ces pays en développement rapide qui comptent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, d’intéressantes dispositions monétaires ont été prises dont on pourrait dire qu’elles remettent profondément en cause l’ordre mondial financier actuel sans que, pourtant, personne ne s’en soit réellement ému.
Les accords de Bretton Woods ont clairement dessiné en 1944 le monde de l’Après Seconde Guerre Mondiale en faisant du dollar américain la monnaie de référence pour tous les échanges internationaux, avec la mise en place de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Les accords multipartites qui viennent de se nouer entre les BRICS et au-delà modifient donc l’ordre mondial monétaire de façon majeure, dans l’indifférence suspecte d’à-peu-près tout le monde occidental.
On peut s’en étonner puisque ceci signifie de façon assez claire une perte de suprématie pour le dollar américain. Jusqu’à présent en effet, certains échanges commerciaux internationaux étaient réglés en dollars américains : la vente de matières premières, le prix du baril ou de l’or, les règlements interbancaires entre nations différentes étaient très majoritairement réglés en dollars ce qui imposait du reste que des masses considérables de billets verts devaient être conservés dans la plupart des banques centrales des pays de la planète.
Pour ces pays, l’utilisation du dollar n’a pas que des avantages. La monnaie américaine donne à l’Oncle Sam une très grande capacité d’influence dans le monde : qui utilise le dollar doit en respecter les moindres contraintes, notamment celles imposées par la politique étrangère américaine, et qui ne la respecte pas peut se retrouver coupé des échanges internationaux ou voir ses réserves bloquées… Ce fut le cas de nombreuses fois pour différents pays, les tentatives de sortie du « système dollar » se traduisant parfois par des changements brutaux de régime. Quant à l’interdiction d’utiliser le dollar, elle a longtemps signifié un effondrement de l’économie concernée…
Cette position dominante du dollar lui permet aussi de diluer son inflation en la répartissant à échelle planétaire. Pratique : l’impression de billets n’avait jusqu’à présent pas d’impact réel pour l’économie américaine. Le dollar était jusqu’à présent leur monnaie, et les problèmes afférents étaient rejetés sur le reste du monde.
Cependant, les récents développements internationaux montrent que cette hégémonie monétaire n’est plus aussi solide.
Avec l’annonce par les BRICS de la création d’une nouvelle monnaie de réserve, la position américaine va fondamentalement changer : en offrant à tous ceux qui le voudront une monnaie de réserve concurrente (ou supplémentaire) au dollar, les BRICS vont donner l’occasion à des douzaines de pays de s’affranchir du dollar et donc de l’influence américaine directe ou indirecte (c’est le cas de l’Algérie par exemple).
Parallèlement à l’introduction programmée de cette nouvelle monnaie de réserve, l’Inde a déjà annoncé utiliser le Dollar de Hong-Kong, le Yuan ou le Dirham pour payer son charbon à la Russie, ce qui lui permet de contourner assez facilement les sanctions imposées à la Russie de Poutine. Du reste, la Turquie – pourtant membre de l’OTAN – semble mettre en place des mécanismes équivalents pour ses propres besoins.
Voilà qui est ballot !
Normalement, tout était prévu pour un nouvel ordre mondial taillé au cordeau : la pandémie devait générer des piscines olympiques de dettes faramineuses, qui devaient à leur tour largement inciter les gouvernements, en pleine banqueroute, à effacer ces dettes par le truchement d’une nouvelle monnaie mondiale, à la fois numérique et totalement contrôlée par les États. Et dans ce nouvel ordre mondial, c’était très simple : l’Occident mènerait la danse, les humains seraient tous contrôlés par cette monnaie et tout irait bien (pour les élites) sur le principe « Vous ne serez bien sûr plus propriétaire de rien, mais vous serez heureux (ou sinon, tant pis) », comme l’explique calmement un Forum Économique Mondial toujours aussi relax du collectivisme.
Malheureusement, avec ce nouveau développement, ce « Nouvel Ordre Mondial » ne semble pas prendre la direction envisagée par nos fines élites : difficile d’imposer une monnaie unique dans un monde qui n’est pas unipolaire par exemple et alors qu’une partie des nations s’éloigne vigoureusement d’un dollar devenu une arme financière (« weaponized currency »). Difficile de pousser ces monnaies numériques de Banques centrales alors que Bitcoin et les cryptomonnaies indépendantes continuent d’attirer l’attention et d’offrir une alternative de plus en plus crédible aux monnaies fiat qui démontrent chaque jour un peu plus les dangers qu’elles comportent.
Eh oui : difficile de rendre l’utopie collectiviste mondialiste attrayante dans un contexte de plus en plus mouvant, où la concurrence apparaît et ne semble pas vouloir se laisser faire. Difficile de vendre ces CBDC dans un monde qui ne veut pas se plier au diktats de moins en moins cachés d’une petite élite délicieusement éco-consciente qui veut diminuer son empreinte carbone en oubliant de préciser que le carbone, c’est vous… Si un nouvel ordre mondial est en train de se mettre en place, ce n’est décidément pas celui que cette élite avait prévu.
Accessoirement, on ne pourra s’empêcher de noter que ce Nouvel Ordre Mondial imprévu semble se dessiner sans l’Euro. Ce n’est pas un hasard.
Tiens, un imprévu dans le Nouvel Ordre Mondial
Les mois d’été sont parfois chauds et ceux de 2022 furent aussi particulièrement chargés : après quelques semaines de pause, force est de constater que le monde continue de tourner frénétiquement.
Ainsi, pendant que la France continuait sa descente dans les absurdités macronesques habituelles sur le mode « Vite, vite, faisons venir à grand frais des pompiers étrangers au statut vaccinal inconnu pour ne surtout pas réintégrer les pompiers français non vaccinés », pendant que la situation internationale continuait de se dégrader à tous points de vue tant du côté de l’Asie que de l’Ukraine, et pendant que tout ceci se déroulait avec forces gros titres et fines analyses dans les médias grand public, une nouvelle fracassante passait totalement inaperçue.
Ce n’est qu’à la faveur de quelques timides articles d’une presse qui a consciencieusement regardé ailleurs qu’on apprend, furtivement, que certains pays n’entendent pas vraiment se couler dans le moule que l’Occident avait prévu pour eux : suite à une réunion des BRICS, ces pays en développement rapide qui comptent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, d’intéressantes dispositions monétaires ont été prises dont on pourrait dire qu’elles remettent profondément en cause l’ordre mondial financier actuel sans que, pourtant, personne ne s’en soit réellement ému.
Les accords de Bretton Woods ont clairement dessiné en 1944 le monde de l’Après Seconde Guerre Mondiale en faisant du dollar américain la monnaie de référence pour tous les échanges internationaux, avec la mise en place de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Les accords multipartites qui viennent de se nouer entre les BRICS et au-delà modifient donc l’ordre mondial monétaire de façon majeure, dans l’indifférence suspecte d’à-peu-près tout le monde occidental.
On peut s’en étonner puisque ceci signifie de façon assez claire une perte de suprématie pour le dollar américain. Jusqu’à présent en effet, certains échanges commerciaux internationaux étaient réglés en dollars américains : la vente de matières premières, le prix du baril ou de l’or, les règlements interbancaires entre nations différentes étaient très majoritairement réglés en dollars ce qui imposait du reste que des masses considérables de billets verts devaient être conservés dans la plupart des banques centrales des pays de la planète.
Pour ces pays, l’utilisation du dollar n’a pas que des avantages. La monnaie américaine donne à l’Oncle Sam une très grande capacité d’influence dans le monde : qui utilise le dollar doit en respecter les moindres contraintes, notamment celles imposées par la politique étrangère américaine, et qui ne la respecte pas peut se retrouver coupé des échanges internationaux ou voir ses réserves bloquées… Ce fut le cas de nombreuses fois pour différents pays, les tentatives de sortie du « système dollar » se traduisant parfois par des changements brutaux de régime. Quant à l’interdiction d’utiliser le dollar, elle a longtemps signifié un effondrement de l’économie concernée…
Cette position dominante du dollar lui permet aussi de diluer son inflation en la répartissant à échelle planétaire. Pratique : l’impression de billets n’avait jusqu’à présent pas d’impact réel pour l’économie américaine. Le dollar était jusqu’à présent leur monnaie, et les problèmes afférents étaient rejetés sur le reste du monde.
Cependant, les récents développements internationaux montrent que cette hégémonie monétaire n’est plus aussi solide.
Avec l’annonce par les BRICS de la création d’une nouvelle monnaie de réserve, la position américaine va fondamentalement changer : en offrant à tous ceux qui le voudront une monnaie de réserve concurrente (ou supplémentaire) au dollar, les BRICS vont donner l’occasion à des douzaines de pays de s’affranchir du dollar et donc de l’influence américaine directe ou indirecte (c’est le cas de l’Algérie par exemple).
Parallèlement à l’introduction programmée de cette nouvelle monnaie de réserve, l’Inde a déjà annoncé utiliser le Dollar de Hong-Kong, le Yuan ou le Dirham pour payer son charbon à la Russie, ce qui lui permet de contourner assez facilement les sanctions imposées à la Russie de Poutine. Du reste, la Turquie – pourtant membre de l’OTAN – semble mettre en place des mécanismes équivalents pour ses propres besoins.
Voilà qui est ballot !
Normalement, tout était prévu pour un nouvel ordre mondial taillé au cordeau : la pandémie devait générer des piscines olympiques de dettes faramineuses, qui devaient à leur tour largement inciter les gouvernements, en pleine banqueroute, à effacer ces dettes par le truchement d’une nouvelle monnaie mondiale, à la fois numérique et totalement contrôlée par les États. Et dans ce nouvel ordre mondial, c’était très simple : l’Occident mènerait la danse, les humains seraient tous contrôlés par cette monnaie et tout irait bien (pour les élites) sur le principe « Vous ne serez bien sûr plus propriétaire de rien, mais vous serez heureux (ou sinon, tant pis) », comme l’explique calmement un Forum Économique Mondial toujours aussi relax du collectivisme.
Malheureusement, avec ce nouveau développement, ce « Nouvel Ordre Mondial » ne semble pas prendre la direction envisagée par nos fines élites : difficile d’imposer une monnaie unique dans un monde qui n’est pas unipolaire par exemple et alors qu’une partie des nations s’éloigne vigoureusement d’un dollar devenu une arme financière (« weaponized currency »). Difficile de pousser ces monnaies numériques de Banques centrales alors que Bitcoin et les cryptomonnaies indépendantes continuent d’attirer l’attention et d’offrir une alternative de plus en plus crédible aux monnaies fiat qui démontrent chaque jour un peu plus les dangers qu’elles comportent.
Eh oui : difficile de rendre l’utopie collectiviste mondialiste attrayante dans un contexte de plus en plus mouvant, où la concurrence apparaît et ne semble pas vouloir se laisser faire. Difficile de vendre ces CBDC dans un monde qui ne veut pas se plier au diktats de moins en moins cachés d’une petite élite délicieusement éco-consciente qui veut diminuer son empreinte carbone en oubliant de préciser que le carbone, c’est vous… Si un nouvel ordre mondial est en train de se mettre en place, ce n’est décidément pas celui que cette élite avait prévu.
Accessoirement, on ne pourra s’empêcher de noter que ce Nouvel Ordre Mondial imprévu semble se dessiner sans l’Euro. Ce n’est pas un hasard.
☐ 20/7/2022
La coïncidence contre-attaque
En décembre dernier, un précédent article notait un pic inhabituel de petits soucis cardiaques chez les sportifs et notamment les footballeurs en 2021 : apparemment, cette année voyait plus de décès sur les terrains que les années passées. La proximité de ces événements avec la distribution de picouses magiques était troublante.
Mais, nous avait-on assuré à l’époque, tout ceci n’était qu’une pure coïncidence : rappelant, encore et toujours, que corrélation n’est pas causalité, que tout était sous contrôle et qu’il n’y avait là que biais d’observation ou d’attribution, au pire pouvait-on assez finement observer que certains sportifs, malades du Covid en 2020, en subissaient les terribles conséquences dix ou douze mois plus tard à l’occasion d’un effort cardiaque. Le covid long – jamais clairement défini mais rudement pratique en l’espèce – répondait aux quelques questions qui subsistaient encore.
La vie reprit son cours parsemé de crises cardiaques naturelles, de thromboses habituelles, de morts subites courantes et de menstruations bousculées de façon parfaitement légitime.
Le temps passe, les études s’accumulent et la médecine progresse. Loin des médias et des Patrouilleurs de la Raison Officielle qui rappellent à tous ce qu’il serait faux d’imaginer, de penser ou de déduire, quelques recherches aux résultats étonnants ont été publiées depuis. Les conclusions sont assez peu équivoques.
Ainsi, une étude parue dans Nature (un obscur opuscule scientifique) montre une augmentation de 25% des événements cardiovasculaires d’urgence chez les 16-39 ans suivant les premières et secondes doses de vaccin. Stupéfiante coïncidence.
Ainsi, une autre étude semble montrer un taux de myocardites plus élevé chez les hommes de moins de 40 ans après deux ou trois doses de vaccin, et dans une proportion supérieure aux myocardites observées pour les hommes de la même tranche d’âge après un Covid.
Dans JAMA, on découvre que deux doses de Pfizer multiplieraient par 133 le risque de myocardite chez les jeunes de 12 à 15 ans par rapport à la valeur initiale. Le hasard fait écrire des choses étonnantes.
Apparemment, le covid ne serait pas responsable de ces soucis cardiaques surnuméraires puisqu’aucune preuve d’un risque accru de myocardite et de péricardite chez les patients adultes non vaccinés qui se sont rétablis du covid-19 n’a été observée dans cette étude-ci sur plusieurs centaines de milliers d’Israëliens. Surprenant.
Enfin, toujours dans JAMA et selon une étude nordique basée sur la population du Danemark, de la Suède, de la Norvège et de la Finlande, la potion miracle de Pfizer exposerait les 16-24 ans à un plus grand risque de myopéricardite que le covid-19.
Bien évidemment, il faudrait être particulièrement fou pour imaginer que ce qui s’observe sur des millions de Britanniques, de Danois, d’Israéliens ou de Suédois serait aussi vrai sur des sportifs qui font usage intensif de leur cœur. Ce qui aurait été observé sur les terrains de foot resterait donc un mystère ou une simple anomalie statistique.

Force est donc de constater que les coïncidences se nichent partout. L’observateur moyen est, certes, bourré de tics et sombre bien souvent dans l’erreur statistique, l’approximation fumeuse et la conclusion hâtive.
Cependant, on voit chaque jour grossir le corpus d’éléments qui tendent à faire prudemment penser que tout ne serait pas totalement rose au royaume des vaccins « sûrs et efficaces à 95% », promus par des industries pharmaceutiques jamais condamnées pour fraudes et des gouvernements d’une honnêteté irréprochable.
C’est ainsi qu’on peut s’interroger sur d’autres coïncidences, comme ces gens qui meurent plus chez eux que d’habitude ou cet excès de mortalité tant au Royaume-Uni que dans le reste de l’Europe, estimé entre 5 et 15% sur cette partie du monde alors que la vaccination y concerne plus de 80% des personnes.
Il semble clair que les confinements ont fait beaucoup de dégâts : suicides, suivi médical moins bon, incitation pour tous à ne pas aller à l’hôpital qu’on affichait débordé partout depuis deux ans, tout ceci concourt à la fois à une recrudescence des « morts à la maison » et de diagnostics trop tardifs pour certaines maladies fatales.
Il n’en reste pas moins qu’on meurt actuellement plus en 2022 qu’en 2019, 2020 et 2021. On s’interrogera peut-être sur l’effet « de moisson » qui aurait normalement dû compenser ces conséquences néfastes des politiques de santé désastreuses ces deux dernières années, et sur l’absence réelle d’explication de l’augmentation sensible du nombre de cercueils de petite taille observée en pompes funèbres et chez les thanatopracteurs.
Rassurez-vous : ces observations en vrac ne sont que ça, des collections d’éléments disparates qui forment, malencontreusement, des motifs d’inquiétude presqu’exclusivement basés sur des coïncidences. Nul doute que – exactement comme pour les soucis cardiaques de footballeurs – il ne s’agit que d’une volonté, idiote, farouche et évidemment complotiste d’y voir des liens alors qu’il n’y a rien.

On s’étonnera donc de l’acharnement de certains à affirmer malgré tout qu’on meurt plus dans les pays vaccinés qu’ailleurs. Rooh, les têtus !

Parallèlement, on ne pourra s’empêcher de noter d’autres coïncidences, qui rappellent toutes que ♩ « corrélation n’est pas causalité » ♪ , tagada ♫ tsoin tsoin ♬.
Ainsi en va-t-il du nombre de passages en urgence ces derniers mois : alors que la vie reprend son cours normal et que les Français, très majoritairement vaccinés, reviennent à leurs activités de prédilection, les urgences hospitalières se gonflent. Peut-être ces derniers, une fois déconfinés, se sont-ils tous lancés dans le jardinage, le bricolage et les rodéos sauvages ce qui augmente mécaniquement les bobos ?

Mais allez savoir : toutes ces coïncidences inexplicables qui se bousculent, cela devient impénétrable à décrypter. Et puis, n’oublions pas que l’explication du réchauffement climatique tient la corde !

C’est un peu comme l’augmentation du nombre de mort-nés : si le réchauffement climatique doit être écarté, il n’en va pas de même pour les insecticides, la malbouffe et n’oublions pas Vladimir Poutine.

La coïncidence contre-attaque
En décembre dernier, un précédent article notait un pic inhabituel de petits soucis cardiaques chez les sportifs et notamment les footballeurs en 2021 : apparemment, cette année voyait plus de décès sur les terrains que les années passées. La proximité de ces événements avec la distribution de picouses magiques était troublante.
Mais, nous avait-on assuré à l’époque, tout ceci n’était qu’une pure coïncidence : rappelant, encore et toujours, que corrélation n’est pas causalité, que tout était sous contrôle et qu’il n’y avait là que biais d’observation ou d’attribution, au pire pouvait-on assez finement observer que certains sportifs, malades du Covid en 2020, en subissaient les terribles conséquences dix ou douze mois plus tard à l’occasion d’un effort cardiaque. Le covid long – jamais clairement défini mais rudement pratique en l’espèce – répondait aux quelques questions qui subsistaient encore.
La vie reprit son cours parsemé de crises cardiaques naturelles, de thromboses habituelles, de morts subites courantes et de menstruations bousculées de façon parfaitement légitime.
Le temps passe, les études s’accumulent et la médecine progresse. Loin des médias et des Patrouilleurs de la Raison Officielle qui rappellent à tous ce qu’il serait faux d’imaginer, de penser ou de déduire, quelques recherches aux résultats étonnants ont été publiées depuis. Les conclusions sont assez peu équivoques.
Ainsi, une étude parue dans Nature (un obscur opuscule scientifique) montre une augmentation de 25% des événements cardiovasculaires d’urgence chez les 16-39 ans suivant les premières et secondes doses de vaccin. Stupéfiante coïncidence.
Ainsi, une autre étude semble montrer un taux de myocardites plus élevé chez les hommes de moins de 40 ans après deux ou trois doses de vaccin, et dans une proportion supérieure aux myocardites observées pour les hommes de la même tranche d’âge après un Covid.
Dans JAMA, on découvre que deux doses de Pfizer multiplieraient par 133 le risque de myocardite chez les jeunes de 12 à 15 ans par rapport à la valeur initiale. Le hasard fait écrire des choses étonnantes.
Apparemment, le covid ne serait pas responsable de ces soucis cardiaques surnuméraires puisqu’aucune preuve d’un risque accru de myocardite et de péricardite chez les patients adultes non vaccinés qui se sont rétablis du covid-19 n’a été observée dans cette étude-ci sur plusieurs centaines de milliers d’Israëliens. Surprenant.
Enfin, toujours dans JAMA et selon une étude nordique basée sur la population du Danemark, de la Suède, de la Norvège et de la Finlande, la potion miracle de Pfizer exposerait les 16-24 ans à un plus grand risque de myopéricardite que le covid-19.
Bien évidemment, il faudrait être particulièrement fou pour imaginer que ce qui s’observe sur des millions de Britanniques, de Danois, d’Israéliens ou de Suédois serait aussi vrai sur des sportifs qui font usage intensif de leur cœur. Ce qui aurait été observé sur les terrains de foot resterait donc un mystère ou une simple anomalie statistique.

Force est donc de constater que les coïncidences se nichent partout. L’observateur moyen est, certes, bourré de tics et sombre bien souvent dans l’erreur statistique, l’approximation fumeuse et la conclusion hâtive.
Cependant, on voit chaque jour grossir le corpus d’éléments qui tendent à faire prudemment penser que tout ne serait pas totalement rose au royaume des vaccins « sûrs et efficaces à 95% », promus par des industries pharmaceutiques jamais condamnées pour fraudes et des gouvernements d’une honnêteté irréprochable.
C’est ainsi qu’on peut s’interroger sur d’autres coïncidences, comme ces gens qui meurent plus chez eux que d’habitude ou cet excès de mortalité tant au Royaume-Uni que dans le reste de l’Europe, estimé entre 5 et 15% sur cette partie du monde alors que la vaccination y concerne plus de 80% des personnes.
Il semble clair que les confinements ont fait beaucoup de dégâts : suicides, suivi médical moins bon, incitation pour tous à ne pas aller à l’hôpital qu’on affichait débordé partout depuis deux ans, tout ceci concourt à la fois à une recrudescence des « morts à la maison » et de diagnostics trop tardifs pour certaines maladies fatales.
Il n’en reste pas moins qu’on meurt actuellement plus en 2022 qu’en 2019, 2020 et 2021. On s’interrogera peut-être sur l’effet « de moisson » qui aurait normalement dû compenser ces conséquences néfastes des politiques de santé désastreuses ces deux dernières années, et sur l’absence réelle d’explication de l’augmentation sensible du nombre de cercueils de petite taille observée en pompes funèbres et chez les thanatopracteurs.
Rassurez-vous : ces observations en vrac ne sont que ça, des collections d’éléments disparates qui forment, malencontreusement, des motifs d’inquiétude presqu’exclusivement basés sur des coïncidences. Nul doute que – exactement comme pour les soucis cardiaques de footballeurs – il ne s’agit que d’une volonté, idiote, farouche et évidemment complotiste d’y voir des liens alors qu’il n’y a rien.

On s’étonnera donc de l’acharnement de certains à affirmer malgré tout qu’on meurt plus dans les pays vaccinés qu’ailleurs. Rooh, les têtus !
C’est le cas d’Alex Berenson, ce journaliste qui fut banni de Twitler pour avoir remis en doute l’efficacité vantée des vaccins et qui, finalement, a obtenu – en cour – gain de cause auprès de cette plateforme, obligée de lui rendre son compte. Pour ce journaliste, des données canadiennes indiquent bien un petit souci avec ces vaccins.
Du reste, le cas actuel de la Nouvelle-Zélande laisse perplexe. On en tirera les conclusions qu’on voudra, mais les chiffres de décès imposeraient la prudence en terme de distribution gratuite de potion miracle.
Du reste, le cas actuel de la Nouvelle-Zélande laisse perplexe. On en tirera les conclusions qu’on voudra, mais les chiffres de décès imposeraient la prudence en terme de distribution gratuite de potion miracle.

Parallèlement, on ne pourra s’empêcher de noter d’autres coïncidences, qui rappellent toutes que ♩ « corrélation n’est pas causalité » ♪ , tagada ♫ tsoin tsoin ♬.
Ainsi en va-t-il du nombre de passages en urgence ces derniers mois : alors que la vie reprend son cours normal et que les Français, très majoritairement vaccinés, reviennent à leurs activités de prédilection, les urgences hospitalières se gonflent. Peut-être ces derniers, une fois déconfinés, se sont-ils tous lancés dans le jardinage, le bricolage et les rodéos sauvages ce qui augmente mécaniquement les bobos ?

Mais allez savoir : toutes ces coïncidences inexplicables qui se bousculent, cela devient impénétrable à décrypter. Et puis, n’oublions pas que l’explication du réchauffement climatique tient la corde !

C’est un peu comme l’augmentation du nombre de mort-nés : si le réchauffement climatique doit être écarté, il n’en va pas de même pour les insecticides, la malbouffe et n’oublions pas Vladimir Poutine.

☐ 19/7/2022
Transition écologique : cet hiver populiste qui arrive
L’actualité récente n’est pas tendre avec les idéaux ouatés d’un monde plus douillet que certains formulent et tentent d’imposer au travers de politiques de plus en plus hardies : même (et surtout) avec les meilleures intentions du monde (au moins affichées), la réalité ne se laisse pas faire.
Ainsi, puisque les intrants (notamment les fertilisants) coûtent cher et qu’en plus de cela, ils sont abondamment (et vertement) critiqués pour leur impact environnemental, nombre de pays ont décidé d’en limiter l’usage. Eh oui : petit-à-petit, ce qui a sorti l’Humanité de la famine et des pénuries alimentaires est courageusement combattu par les écologistes qui, incidemment, ont trouvé là un moyen malin de réduire de fait la population terrestre à moyen et long terme.
Surprise totale : malgré ce but réjouissant, certains peuples émettent des protestations et refusent de voir la situation se dégrader ou, alternativement, de mourir de faim en silence.
Au Sri-Lanka, l’interdiction des engrais a légèrement agacé les fermiers locaux qui ont jugé nécessaire de se débarrasser violemment de leur gouvernement : la décision de retrait total de tout engrais synthétique, inspirée et préparée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, a directement provoqué un effondrement de la production agricole et des famines qui ont conduit le peuple à démettre ses dirigeants un peu trop volontaristes dans leur écologisme total.
Il sera difficile de ne pas dresser un parallèle avec ce qui se passe actuellement en Union Européenne où le programme « De la ferme à la fourchette » envisage une réduction de ces mêmes intrants de 20 % à horizon 2030 : ceci commence déjà à se traduire dans les politiques nationales des pays membres et de petites tensions sont déjà palpables entre ceux qui décident, de façon de plus en plus unilatérales, et ceux qui appliquent, de façon de moins en moins volontaire.
C’est ainsi que les fermiers néerlandais – dont la presse grand public ne fait guère mention – marquent actuellement de façon aussi claire que ferme leur désaccord fondamental sur les décisions prises par leur gouvernement dans un mélange d’irresponsabilité économique et d’affichage vertuel écologiste un tantinet dangereux ; afin de promouvoir une agriculture prétendument plus respectueuse de l’environnement, le gouvernement social-démocrate de Mark Rutte, douillettement favorable aux agendas du Forum Économique Mondial, entend donc réduire ses rejets azotés et carbonés dans de telles proportions que plus de la moitié des exploitations agricoles du pays pourraient être amenées à arrêter leurs activités.
Le constat n’est pas très différent en Pologne ou en Allemagne dont les agriculteurs ont rapidement rejoint le mouvement néerlandais pour des raisons similaires.
S’ajoutent à ces considérations écologiques des éléments encore plus terre-à-terre comme les prix des intrants eux-mêmes, directement liés au prix de l’énergie qui bondit actuellement suite, là encore, à de fines décisions politiques et économiques internationales : entre la distribution d’argent gratuit des autres (qui alimente l’inflation) et les décisions géopolitiques assez peu affûtées (qui alimentent les pénuries qui alimentent l’inflation), tout semble s’accumuler pour créer une tempête parfaite.
À chaque fois, le schéma est le même : poursuivant un agenda déjà décidé unilatéralement, avec des échéances extrêmement courtes et des objectifs parfaitement grotesques, les décideurs tentent le tout pour le tout et imposent leurs décisions de façon de plus en plus autoritaire. Devant le désastre (prévisible ou observable), la réaction est, à son tour, de plus en plus violente. Pour la contrer, l’opposition est alors qualifiée de fasciste et/ou de populiste dans un mouvement qui prend rapidement de l’ampleur sur toute la planète, avant l’option, maintenant évidente, d’un usage de plus en plus appuyé de la force.
C’est bien d’un mouvement global qu’il s’agit ici : les partis de système, qui se présentent volontiers comme sociaux-démocrates, passent doucement du centre à l’extrême-centre, cette nouvelle situation politique dont les positions seront présentées comme modérées mais qui sont rapidement imposées à tous par la propagande, puis par l’indifférence aux oppositions voire le pur déni démocratique, puis la coercition la plus ferme. En d’autres temps, on parlerait de dictature, mais le faire serait… populiste, voyons.
Politiquement, cela se passe de moins en moins bien : Bulgarie, Pays-Bas, Pologne, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, les pays s’accumulent où se font nettement sentir les difficultés politiques des gouvernements en place qui n’ont plus de marge de manœuvre et doivent maintenant composer avec un peuple et des parlements de plus en plus hostiles.
L’ambiance est délétère où les politiciens les plus avisés (et sans doute les plus à même de calmer la situation) ne se bousculent plus guère pour reprendre le pouvoir, tant l’atmosphère politique semble volatile : par exemple, Macron en France a dû se contenter de troisièmes couteaux à l’affûtage très approximatif, Draghi en Italie a proposé sa démission au président, mais les perspectives électorales étant médiocres, ce dernier la lui a refusée. En Allemagne, le parti de l’actuel chancelier a subi des revers marqués lors des dernières élections. On n’évoquera même pas les élections de mi-mandat américaines qui promettent un grand moment de solitude pour les Démocrates…
Partout s’observe ce décalage entre la base et les dirigeants qui continue de s’agrandir à mesure que s’empilent des décisions politiques de plus en plus déconnectées des réalités pratiques des citoyens.
Ce décalage n’est pas nouveau mais s’illustre de façon croissante entre une élite, suivie par une petite proportion du peuple, résolument décidée à appliquer les objectifs intenables d’écologisme ultime au fond marxiste à peine caché (« Vous ne posséderez rien mais vous serez heureux » – ou sinon…) et le reste de la population qui résiste maintenant clairement à ces impératifs et cet agenda.
Et cette résistance est d’autant plus visible à présent qu’elle est ouvertement labellisée « populiste » par les médias grand public et la propagande politique actuelle : de la même façon qu’il a fallu étiqueter « conspirationnistes » ceux qui avaient l’impudence de proposer des informations alternatives à la presse officielle, on distribue encore et encore du « populiste » à ces dirigeants qui ont le toupet de mettre en avant les intérêts de leurs concitoyens avant ceux des écologistes, des va-t-en-guerre ou de toute la clique mondialiste. Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que ce sont ces « populistes » qui s’en sortent le mieux actuellement : Orban, en Hongrie, a ainsi été reconduit avec une confortable majorité. L’actuel parcours de Trump et de ses équipes aux États-Unis participe du même mouvement. Ni Poutine, ni Xi ne semblent en difficulté chez eux.
Combien de temps ces tensions pourront subsister sans se traduire par des renversements politiques, éventuellement violents ? Combien de mois les dirigeants actuels pourront-ils continuer de pousser leurs politiques énergétiques et écologistes, leur « agenda 2030 », sans que les peuples ne protestent ? Comment imaginer que l’hiver prochain, énergétiquement tendu, se passera d’une bonne couche de « populisme » ?
En tout cas, chaque semaine qui passe montre que si l’écologisme politique doit mener l’Humanité, il n’est pas dit que ce ne soit pas à sa perte.
Transition écologique : cet hiver populiste qui arrive
L’actualité récente n’est pas tendre avec les idéaux ouatés d’un monde plus douillet que certains formulent et tentent d’imposer au travers de politiques de plus en plus hardies : même (et surtout) avec les meilleures intentions du monde (au moins affichées), la réalité ne se laisse pas faire.
Ainsi, puisque les intrants (notamment les fertilisants) coûtent cher et qu’en plus de cela, ils sont abondamment (et vertement) critiqués pour leur impact environnemental, nombre de pays ont décidé d’en limiter l’usage. Eh oui : petit-à-petit, ce qui a sorti l’Humanité de la famine et des pénuries alimentaires est courageusement combattu par les écologistes qui, incidemment, ont trouvé là un moyen malin de réduire de fait la population terrestre à moyen et long terme.
Surprise totale : malgré ce but réjouissant, certains peuples émettent des protestations et refusent de voir la situation se dégrader ou, alternativement, de mourir de faim en silence.
Au Sri-Lanka, l’interdiction des engrais a légèrement agacé les fermiers locaux qui ont jugé nécessaire de se débarrasser violemment de leur gouvernement : la décision de retrait total de tout engrais synthétique, inspirée et préparée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, a directement provoqué un effondrement de la production agricole et des famines qui ont conduit le peuple à démettre ses dirigeants un peu trop volontaristes dans leur écologisme total.
Il sera difficile de ne pas dresser un parallèle avec ce qui se passe actuellement en Union Européenne où le programme « De la ferme à la fourchette » envisage une réduction de ces mêmes intrants de 20 % à horizon 2030 : ceci commence déjà à se traduire dans les politiques nationales des pays membres et de petites tensions sont déjà palpables entre ceux qui décident, de façon de plus en plus unilatérales, et ceux qui appliquent, de façon de moins en moins volontaire.
C’est ainsi que les fermiers néerlandais – dont la presse grand public ne fait guère mention – marquent actuellement de façon aussi claire que ferme leur désaccord fondamental sur les décisions prises par leur gouvernement dans un mélange d’irresponsabilité économique et d’affichage vertuel écologiste un tantinet dangereux ; afin de promouvoir une agriculture prétendument plus respectueuse de l’environnement, le gouvernement social-démocrate de Mark Rutte, douillettement favorable aux agendas du Forum Économique Mondial, entend donc réduire ses rejets azotés et carbonés dans de telles proportions que plus de la moitié des exploitations agricoles du pays pourraient être amenées à arrêter leurs activités.
Le constat n’est pas très différent en Pologne ou en Allemagne dont les agriculteurs ont rapidement rejoint le mouvement néerlandais pour des raisons similaires.
S’ajoutent à ces considérations écologiques des éléments encore plus terre-à-terre comme les prix des intrants eux-mêmes, directement liés au prix de l’énergie qui bondit actuellement suite, là encore, à de fines décisions politiques et économiques internationales : entre la distribution d’argent gratuit des autres (qui alimente l’inflation) et les décisions géopolitiques assez peu affûtées (qui alimentent les pénuries qui alimentent l’inflation), tout semble s’accumuler pour créer une tempête parfaite.
À chaque fois, le schéma est le même : poursuivant un agenda déjà décidé unilatéralement, avec des échéances extrêmement courtes et des objectifs parfaitement grotesques, les décideurs tentent le tout pour le tout et imposent leurs décisions de façon de plus en plus autoritaire. Devant le désastre (prévisible ou observable), la réaction est, à son tour, de plus en plus violente. Pour la contrer, l’opposition est alors qualifiée de fasciste et/ou de populiste dans un mouvement qui prend rapidement de l’ampleur sur toute la planète, avant l’option, maintenant évidente, d’un usage de plus en plus appuyé de la force.
C’est bien d’un mouvement global qu’il s’agit ici : les partis de système, qui se présentent volontiers comme sociaux-démocrates, passent doucement du centre à l’extrême-centre, cette nouvelle situation politique dont les positions seront présentées comme modérées mais qui sont rapidement imposées à tous par la propagande, puis par l’indifférence aux oppositions voire le pur déni démocratique, puis la coercition la plus ferme. En d’autres temps, on parlerait de dictature, mais le faire serait… populiste, voyons.
Politiquement, cela se passe de moins en moins bien : Bulgarie, Pays-Bas, Pologne, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, les pays s’accumulent où se font nettement sentir les difficultés politiques des gouvernements en place qui n’ont plus de marge de manœuvre et doivent maintenant composer avec un peuple et des parlements de plus en plus hostiles.
L’ambiance est délétère où les politiciens les plus avisés (et sans doute les plus à même de calmer la situation) ne se bousculent plus guère pour reprendre le pouvoir, tant l’atmosphère politique semble volatile : par exemple, Macron en France a dû se contenter de troisièmes couteaux à l’affûtage très approximatif, Draghi en Italie a proposé sa démission au président, mais les perspectives électorales étant médiocres, ce dernier la lui a refusée. En Allemagne, le parti de l’actuel chancelier a subi des revers marqués lors des dernières élections. On n’évoquera même pas les élections de mi-mandat américaines qui promettent un grand moment de solitude pour les Démocrates…
Partout s’observe ce décalage entre la base et les dirigeants qui continue de s’agrandir à mesure que s’empilent des décisions politiques de plus en plus déconnectées des réalités pratiques des citoyens.
Ce décalage n’est pas nouveau mais s’illustre de façon croissante entre une élite, suivie par une petite proportion du peuple, résolument décidée à appliquer les objectifs intenables d’écologisme ultime au fond marxiste à peine caché (« Vous ne posséderez rien mais vous serez heureux » – ou sinon…) et le reste de la population qui résiste maintenant clairement à ces impératifs et cet agenda.
Et cette résistance est d’autant plus visible à présent qu’elle est ouvertement labellisée « populiste » par les médias grand public et la propagande politique actuelle : de la même façon qu’il a fallu étiqueter « conspirationnistes » ceux qui avaient l’impudence de proposer des informations alternatives à la presse officielle, on distribue encore et encore du « populiste » à ces dirigeants qui ont le toupet de mettre en avant les intérêts de leurs concitoyens avant ceux des écologistes, des va-t-en-guerre ou de toute la clique mondialiste. Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que ce sont ces « populistes » qui s’en sortent le mieux actuellement : Orban, en Hongrie, a ainsi été reconduit avec une confortable majorité. L’actuel parcours de Trump et de ses équipes aux États-Unis participe du même mouvement. Ni Poutine, ni Xi ne semblent en difficulté chez eux.
Combien de temps ces tensions pourront subsister sans se traduire par des renversements politiques, éventuellement violents ? Combien de mois les dirigeants actuels pourront-ils continuer de pousser leurs politiques énergétiques et écologistes, leur « agenda 2030 », sans que les peuples ne protestent ? Comment imaginer que l’hiver prochain, énergétiquement tendu, se passera d’une bonne couche de « populisme » ?
En tout cas, chaque semaine qui passe montre que si l’écologisme politique doit mener l’Humanité, il n’est pas dit que ce ne soit pas à sa perte.
☐ 18/7/2022
Cette rentrée, préparez-vous pour un peu de résistance active
À la faveur de la fermeture des écoles, des résultats du bac et des premiers départs massifs en vacance, la période estivale s’est ouverte depuis quelques jours, repoussant les idées moroses de vagues épidémiques, de prix endiablés à la pompe et de canicules mortifères au rang de préoccupations vagues et de sujets d’apéro de bord de plage. Pas de doute, le Français est sinon heureux, au moins serein pour les prochaines semaines : même les nuisibles du gouvernement semblent suffisamment empotés pour ne pas se lancer dans des projets imbéciles avant quelques semaines. Heureux répit ?
Cependant, un billet précédent mentionnait que, selon toute vraisemblance, la prochaine rentrée promettait d’être quelque peu bousculée : une inflation élevée, des turbulences en zone euro, des chaînes logistiques toujours sous tension, des politiciens manifestement à la ramasse et une saison qu’on imagine sans mal froide alors même que l’énergie pourrait venir à manquer, voilà une recette bien épicée pour des moments délicats. Ce constat posé, que peut-on faire pour s’y préparer ?
Avant tout et pour bien préciser le propos, il ne s’agit pas ici d’expliquer que la civilisation actuelle va s’effondrer en septembre prochain (le 13 à 14:12 exactement) – si effondrement il y a, il a déjà lentement débuté – mais plutôt de s’inscrire dans une réflexion de bon sens où l’homme un tant soit peu conséquent aura la présence d’esprit de ne pas entièrement se reposer sur les capacités de l’État, notamment français, à lui venir en aide si jamais quelques péripéties désagréables devaient survenir.
Ce n’est finalement pas un pari osé : les années passées ont assez bien démontré qu’une catastrophe n’était jamais complète sans l’intervention musclée de l’État comme sauveteur de dernier recours. Et si les choses devaient tourner au vinaigre cet hiver, on peut parier sur les gesticulations athlétiques d’un Bruno Le Maire pour les empirer avec application.
Il s’agit donc plutôt de présenter quelques éléments de bon sens pour la période qui va s’ouvrir : après tout, se préparer sinon au pire au moins à des périodes difficiles est aussi une forme de résistance à l’insouciance et la naïveté dangereuses qui semblent de mise actuellement dans la société européenne en général et française en particulier.
Ces colonnes évoquaient, il y a quelques années, différentes formes de résistance active à l’Occupant intérieur : depuis la guérilla administrative en passant par les astuces pour s’extraire progressivement d’un système oscillant entre (au mieux) le capitalisme de connivence et (au pire) le socialisme appauvrissant, il y était question de s’affranchir des services de l’État, d’en aider la chute, ou de récupérer autant que possible son indépendance.
Se préparer aux périodes difficiles semble l’étape logique suivante.
Sans tomber immédiatement dans l’idée survivaliste, dans laquelle on doit se préparer à une autonomie totale en tout ce qui représente une expérience douloureuse et un but quasi-impossible à atteindre pour le citadin moyen du XXIème siècle, les événements actuels imposent de se prévoir quelques pépins spécifiques.
D’une façon générale, on peut d’ores et déjà s’attendre à des pénuries de différents biens et services. Il n’y aura probablement pas d’effondrement complet de toutes les chaînes logistiques, ce qui veut dire que non, tous les rayons des supermarchés ne vont pas tous se vider en quelque jours pour plusieurs mois. En revanche, la disparition de certaines denrées, par intermittence, semble plus réaliste : si, une semaine, on n’aura pas de mal à trouver du dentifrice et du savon, il pourrait en aller différemment la semaine suivante. On ne peut pas tout miser sur le PQ ou l’absence de moutarde, mais avoir quelques rouleaux de l’un et quelques pots d’avance de l’autre peut aider, si vous comprenez l’idée…
Bref, on peut pour commencer disposer de quelques réserves de conserves habilement choisies, pour tenir quelques jours (disons deux semaines pour fixer les idées, mais chacun appréciera ici son degré de confort), incluant bien sûr les habituelles matières sèches comme les pâtes, le riz, la farine, le sucre et la confiture de framboise sans laquelle l’existence vaut-elle vraiment d’être vécue ? Certains fromages, certaines salaisons se conservent fort bien dans le temps. C’est le moment d’en faire provision.
Dans les pénuries et autres rebondissements imprévus dans les chaînes logistiques, abordons rapidement celles de l’énergie : essence, électricité, gaz… La période qui s’ouvre promet quelques moments (on l’espère passagers) d’improvisation. Si l’on peut raisonnablement exclure des black-outs complets de plusieurs jours sur tout le pays, un rationnement temporaire de l’une ou l’autre énergie n’est pas impossible. Concrètement, il n’est pas idiot de disposer d’un peu d’autonomie pour faire chauffer ses repas. Un poêle ou une cheminée peuvent constituer des petits bonus pour certaines soirées d’hiver et, de façon général, quelques éléments de camping peuvent toujours aider, nonobstant la situation particulière évoquée ici.
Et tant qu’à parler de pénuries inopinées d’électricité, rien n’interdit d’imaginer quelques périodes délicates où l’informatique, très consommatrice, pourrait être mise en difficulté. Si certains imaginent, les larmes aux yeux, des heures sans internet, la réalité pratique touchera bien avant d’autres domaines, à commencer par les paiements quotidiens par exemple.
Dans cette optique, toujours disposer d’un peu d’argent liquide n’est pas un archaïsme dans ces temps modernes où les Banques centrales et les étatistes rabiques qui veulent nous diriger imaginent un monde utilisant exclusivement leurs monnaies numériques : sans électricité ou avec une informatique défaillante, pas de paiement en cartes bancaires. Tenir à jour un petit montant de liquide en cas de pépin est une bonne solution. Et comme d’habitude, avoir un peu d’argent (métallique) et d’or reste un conseil d’ordre général toujours sensé.
À ce sujet et puisqu’on évoque des petits moments délicats pour l’État français, rien n’interdit d’imaginer des périodes de mains très moites à Bercy qui pousseraient nos « élites » à confisquer pardon préempter certains comptes, certains fonds ou livrets pour financer leur train de vie. Peut-être est-il malin de réfléchir à mobiliser sa trésorerie excédentaire dans des titres de propriété solides (immobilier bien situé, actions de sociétés compétentes bien gérées sans État actionnaire) ou, quand c’est possible, à la sortir de la zone euro (Swissquote, peut-être ?)…
De façon générale, si des tensions devaient s’installer prochainement dans la société, il faudrait aussi composer et prévoir des grèves et des mouvements sociaux, ce qui pourrait singulièrement compliquer notre vie de tous les jours. S’y préparer psychologiquement n’est pas idiot, d’autant que ces difficultés, aussi passagères soient-elles, n’amélioreront pas les tendances déjà observées actuellement d’une augmentation de la violence en général : une société de pénuries, d’imprévus permanents et de difficultés sur des choses du quotidien qui, il n’y a pas si longtemps, coulaient de source est une société prompte à verser dans la violence au moins inter-individuelle…
D’autre part, à ces pénuries, ces difficultés quotidiennes pourraient aussi s’ajouter des problèmes de maintenance provoqués par une déliquescence généralisée des services publics : à mesure que la France s’enfonce dans un socialisme autoritaire qui ne dit pas son nom, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il n’est pas interdit de penser que la corruption et la détérioration générale s’étendra comme ce fut jadis le cas en Union soviétique.
Oui, à l’évidence, ce pays est foutu. Mais pour celui qui s’y prépare, ce ne sera qu’une péripétie.
Cette rentrée, préparez-vous pour un peu de résistance active
À la faveur de la fermeture des écoles, des résultats du bac et des premiers départs massifs en vacance, la période estivale s’est ouverte depuis quelques jours, repoussant les idées moroses de vagues épidémiques, de prix endiablés à la pompe et de canicules mortifères au rang de préoccupations vagues et de sujets d’apéro de bord de plage. Pas de doute, le Français est sinon heureux, au moins serein pour les prochaines semaines : même les nuisibles du gouvernement semblent suffisamment empotés pour ne pas se lancer dans des projets imbéciles avant quelques semaines. Heureux répit ?
Cependant, un billet précédent mentionnait que, selon toute vraisemblance, la prochaine rentrée promettait d’être quelque peu bousculée : une inflation élevée, des turbulences en zone euro, des chaînes logistiques toujours sous tension, des politiciens manifestement à la ramasse et une saison qu’on imagine sans mal froide alors même que l’énergie pourrait venir à manquer, voilà une recette bien épicée pour des moments délicats. Ce constat posé, que peut-on faire pour s’y préparer ?
Avant tout et pour bien préciser le propos, il ne s’agit pas ici d’expliquer que la civilisation actuelle va s’effondrer en septembre prochain (le 13 à 14:12 exactement) – si effondrement il y a, il a déjà lentement débuté – mais plutôt de s’inscrire dans une réflexion de bon sens où l’homme un tant soit peu conséquent aura la présence d’esprit de ne pas entièrement se reposer sur les capacités de l’État, notamment français, à lui venir en aide si jamais quelques péripéties désagréables devaient survenir.
Ce n’est finalement pas un pari osé : les années passées ont assez bien démontré qu’une catastrophe n’était jamais complète sans l’intervention musclée de l’État comme sauveteur de dernier recours. Et si les choses devaient tourner au vinaigre cet hiver, on peut parier sur les gesticulations athlétiques d’un Bruno Le Maire pour les empirer avec application.
Il s’agit donc plutôt de présenter quelques éléments de bon sens pour la période qui va s’ouvrir : après tout, se préparer sinon au pire au moins à des périodes difficiles est aussi une forme de résistance à l’insouciance et la naïveté dangereuses qui semblent de mise actuellement dans la société européenne en général et française en particulier.
Ces colonnes évoquaient, il y a quelques années, différentes formes de résistance active à l’Occupant intérieur : depuis la guérilla administrative en passant par les astuces pour s’extraire progressivement d’un système oscillant entre (au mieux) le capitalisme de connivence et (au pire) le socialisme appauvrissant, il y était question de s’affranchir des services de l’État, d’en aider la chute, ou de récupérer autant que possible son indépendance.
Se préparer aux périodes difficiles semble l’étape logique suivante.
Sans tomber immédiatement dans l’idée survivaliste, dans laquelle on doit se préparer à une autonomie totale en tout ce qui représente une expérience douloureuse et un but quasi-impossible à atteindre pour le citadin moyen du XXIème siècle, les événements actuels imposent de se prévoir quelques pépins spécifiques.
D’une façon générale, on peut d’ores et déjà s’attendre à des pénuries de différents biens et services. Il n’y aura probablement pas d’effondrement complet de toutes les chaînes logistiques, ce qui veut dire que non, tous les rayons des supermarchés ne vont pas tous se vider en quelque jours pour plusieurs mois. En revanche, la disparition de certaines denrées, par intermittence, semble plus réaliste : si, une semaine, on n’aura pas de mal à trouver du dentifrice et du savon, il pourrait en aller différemment la semaine suivante. On ne peut pas tout miser sur le PQ ou l’absence de moutarde, mais avoir quelques rouleaux de l’un et quelques pots d’avance de l’autre peut aider, si vous comprenez l’idée…
Bref, on peut pour commencer disposer de quelques réserves de conserves habilement choisies, pour tenir quelques jours (disons deux semaines pour fixer les idées, mais chacun appréciera ici son degré de confort), incluant bien sûr les habituelles matières sèches comme les pâtes, le riz, la farine, le sucre et la confiture de framboise sans laquelle l’existence vaut-elle vraiment d’être vécue ? Certains fromages, certaines salaisons se conservent fort bien dans le temps. C’est le moment d’en faire provision.
Dans les pénuries et autres rebondissements imprévus dans les chaînes logistiques, abordons rapidement celles de l’énergie : essence, électricité, gaz… La période qui s’ouvre promet quelques moments (on l’espère passagers) d’improvisation. Si l’on peut raisonnablement exclure des black-outs complets de plusieurs jours sur tout le pays, un rationnement temporaire de l’une ou l’autre énergie n’est pas impossible. Concrètement, il n’est pas idiot de disposer d’un peu d’autonomie pour faire chauffer ses repas. Un poêle ou une cheminée peuvent constituer des petits bonus pour certaines soirées d’hiver et, de façon général, quelques éléments de camping peuvent toujours aider, nonobstant la situation particulière évoquée ici.
Et tant qu’à parler de pénuries inopinées d’électricité, rien n’interdit d’imaginer quelques périodes délicates où l’informatique, très consommatrice, pourrait être mise en difficulté. Si certains imaginent, les larmes aux yeux, des heures sans internet, la réalité pratique touchera bien avant d’autres domaines, à commencer par les paiements quotidiens par exemple.
Dans cette optique, toujours disposer d’un peu d’argent liquide n’est pas un archaïsme dans ces temps modernes où les Banques centrales et les étatistes rabiques qui veulent nous diriger imaginent un monde utilisant exclusivement leurs monnaies numériques : sans électricité ou avec une informatique défaillante, pas de paiement en cartes bancaires. Tenir à jour un petit montant de liquide en cas de pépin est une bonne solution. Et comme d’habitude, avoir un peu d’argent (métallique) et d’or reste un conseil d’ordre général toujours sensé.
À ce sujet et puisqu’on évoque des petits moments délicats pour l’État français, rien n’interdit d’imaginer des périodes de mains très moites à Bercy qui pousseraient nos « élites » à confisquer pardon préempter certains comptes, certains fonds ou livrets pour financer leur train de vie. Peut-être est-il malin de réfléchir à mobiliser sa trésorerie excédentaire dans des titres de propriété solides (immobilier bien situé, actions de sociétés compétentes bien gérées sans État actionnaire) ou, quand c’est possible, à la sortir de la zone euro (Swissquote, peut-être ?)…
De façon générale, si des tensions devaient s’installer prochainement dans la société, il faudrait aussi composer et prévoir des grèves et des mouvements sociaux, ce qui pourrait singulièrement compliquer notre vie de tous les jours. S’y préparer psychologiquement n’est pas idiot, d’autant que ces difficultés, aussi passagères soient-elles, n’amélioreront pas les tendances déjà observées actuellement d’une augmentation de la violence en général : une société de pénuries, d’imprévus permanents et de difficultés sur des choses du quotidien qui, il n’y a pas si longtemps, coulaient de source est une société prompte à verser dans la violence au moins inter-individuelle…
D’autre part, à ces pénuries, ces difficultés quotidiennes pourraient aussi s’ajouter des problèmes de maintenance provoqués par une déliquescence généralisée des services publics : à mesure que la France s’enfonce dans un socialisme autoritaire qui ne dit pas son nom, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il n’est pas interdit de penser que la corruption et la détérioration générale s’étendra comme ce fut jadis le cas en Union soviétique.
Oui, à l’évidence, ce pays est foutu. Mais pour celui qui s’y prépare, ce ne sera qu’une péripétie.
☐ 13/7/2022
Cette si discrète colère batave
Décidément, la presse grand public choisit ses sujets et sans prendre beaucoup de risques, on peut déjà parier que les prochains jours verront se développer une titraille toute en finesse sur le thème du réchauffement climatique et de l’abomination que constituent de fortes chaleurs en plein mois de juillet. C’est pratique, cela permet d’éviter consciencieusement d’autres sujets, plus embarrassants pour elle et pour ceux qui la subventionnent massivement.
C’est probablement pour cela que leurs gros titres de Une ne se consacrent guère à ce qui se passe dans certains pays, comme le Sri-Lanka et les Pays-Bas.
Dans le premier, la situation du pays, largement dégradée par la chute du secteur touristique notamment liée aux mesures Covid, des baisses massives de recettes fiscales et une volonté de limiter la dette et les importations, s’est complètement effondrée : la décision de tout passer en « bio » fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase srilankais.
La suite, à base de paysans fort mécontents, de foules envahissant le palais présidentiel et démettant de force le gouvernement du moment a donné lieu à quelques articles de circonstance, s’empressant d’ailleurs de mentionner la situation économique catastrophique du pays bien avant les décisions agricoles qui mirent un dernier clou dans le cercueil du gouvernement ; il ne faudrait pas que des causes similaires provoquent des effets comparables dans des campagnes plus proches de nous…
On arguera sans mal que le Sri-Lanka, c’est loin, c’est un petit pays, relativement pauvre et dont l’importance géostratégique est faible et que ceci explique ce nombre finalement réduit d’articles consacrés à ces événements.
Soit.
Cependant, on pourra remarquer un phénomène très similaire concernant les Pays-Bas : là encore, l’agriculture y souffre des mouvements sociaux notables qui ont largement débordé de leur cadre habituel et démocratique pour se traduire par des manifestations majeures, des blocages divers (y compris d’aéroports) et des protestations de plus en plus fermes des agriculteurs. La police a même fait feu sur des manifestants pourtant désarmés ce qui pourrait surprendre dans un pays qu’on classe d’habitude dans les démocraties en bon état de marche.
Le pays n’est pas pauvre, au contraire. Il n’est pas loin de nous, c’est même un voisin proche. Son importance géostratégique est certainement plus élevée que le Sri-Lanka mais le nombre d’articles que la presse grand public lui consacre est encore plus faible que pour le Sri-Lanka.
Malheur aux Bataves qui n’ont pas la bonne colère…
Il faut dire que, comme le titraillent fielleusement certains sites, les paysans néerlandais sembleraient se plaindre de ne pouvoir conserver l’agriculture intensive (qui, comme chacun sait, ne fait rien qu’à tuer des chatons communistes) ; plus exactement et sans prendre un parti pris trop outrancièrement écoloïde, ces agriculteurs protestent contre de nouvelles exigences gouvernementales visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (un classique) et d’oxyde d’azote (ce qui est assez phénoménalement stupide, mais au point où nous en sommes…).Concrètement, ce plan vise une baisse des émissions de 40%, ce qui se traduit par environ 30% de bétail en moins, et entraînera immanquablement des faillites et des fermetures d’exploitations de petite et moyenne taille d’ici 2030, objectif choisi par le gouvernement néerlandais manifestement sans discussion préalable avec les concernés. Cet objectif veut aussi dire un abandon rapide de toute autonomie agricole pour les Pays-Bas qui se retrouveront dépendants de leurs importations (alimentaires notamment) une fois ces objectifs insensés atteints.
D’habitude, le fait que des agriculteurs se battent pour conserver leur exploitation déclenche un peu plus d’intérêt de la part de nos journalistes éco-conscientisés. La presse Gaïa-compatible est toujours prompte à rapporter les combats des petits contre les grands, les colères bataves s’inscrivant précisément dans ce genre de conflit entre les gros industriels et les petits exploitants. Et tout le monde connaît (ou devrait connaître) l’implication consciencieuse des Néerlandais dans la protection et la sauvegarde de leur environnement qui n’est pas un vain mot chez eux.
Mais non, décidément, le sujet ne mérite pas plus que quelques articles.
On arguera (avec une solide mauvaise foi ou un oubli commode de toute prise de distance) que les centres d’intérêts français sont trop éloignés de ce genre de sujets pour qu’ils soient abordés dans notre presse nationale. On n’expliquera alors pas du tout l’engouement gluant de la même presse lorsqu’il s’agit de commenter la dernière fusillade américaine ou, encore mieux, les péripéties autour de Roe vs Wade : des décisions d’une justice étrangère sur un territoire étranger qui n’impactent absolument en rien la justice française semblent déclencher beaucoup plus d’intérêt qu’un pays voisin qui menace, à terme, de couper sa production agricole dans des proportions dangereuses et qui préfigure assez bien de ce qui va débouler dans nos champs et nos campagnes, leurs lois étant – au contraire de Roe vs Wade – calquées sur les directives européennes que nous, Français, devrons un jour suivre à notre tour.
Le fait que ces tensions et ces mouvements sociaux touchent un pays d’habitude très calme et plutôt habitué au dialogue social ne semble là aussi pas entrer en ligne de compte. Que tout ceci présage d’un automne ou d’un hiver quelque peu bousculé non plus : ces tensions éclatent alors même que ni les Néerlandais, ni les Français n’ont encore réellement subi de gros problèmes énergétiques. Ces mouvements sociaux devraient servir à donner la température européenne, et seraient en toute logique d’excellents marqueurs de problèmes à venir qu’il importerait de mentionner et d’analyser en détails dans une presse un tant soit peu en prise avec la réalité.
Il n’en est rien.
Enfin, on ne s’empêchera pas de noter que cette précipitation néerlandaise à vouloir ainsi saboter son agriculture et ses exploitations de tailles inférieures s’incrit un peu trop commodément dans un agenda écolo-marxiste de remembrement, centralisation et redistribution des terres en les concentrant dans des firmes et industries de grande taille, de façon autoritaire.
Le vernis environnemental (« c’est pour lutter contre le réchauffement trucmuche, bien sûr ! »), badigeonné par le gouvernement batave et consciencieusement repris dans les quelques articles francophones qui abordent la question, ne sert réellement que de prétexte à ce qui s’apparente bien plus à une mise en coupe réglée du pays pour quelques intérêts agro-alimentaires bien concentrés. Là encore, ce qui aurait déclenché des hurlements de tout l’establishment bien-pensant français n’a rien déclenché du tout : quelques lignes dans Le Figaro, un article dans La Croix, rien de profond et passons à la suite.
Il faut se rendre à l’évidence : les médias grand public ne répondent absolument plus à l’impératif d’informer. Devenus de simples organes de propagande autant par la force des choses que par avachissement dans la facilité médiocre de la subvention, ils présentent une réalité alternative et tentent de la faire vivre du mieux qu’ils peuvent pour coller à un corpus idéologique de plus en plus foutraque.
De même que se sont effondrés les standards en terme d’éducation, de services publics ou de politiciens, les standards de la presse se sont complètement évaporés.
Cette presse est foutue. Et c’est très bien ainsi.
Cette si discrète colère batave
Décidément, la presse grand public choisit ses sujets et sans prendre beaucoup de risques, on peut déjà parier que les prochains jours verront se développer une titraille toute en finesse sur le thème du réchauffement climatique et de l’abomination que constituent de fortes chaleurs en plein mois de juillet. C’est pratique, cela permet d’éviter consciencieusement d’autres sujets, plus embarrassants pour elle et pour ceux qui la subventionnent massivement.
C’est probablement pour cela que leurs gros titres de Une ne se consacrent guère à ce qui se passe dans certains pays, comme le Sri-Lanka et les Pays-Bas.
Dans le premier, la situation du pays, largement dégradée par la chute du secteur touristique notamment liée aux mesures Covid, des baisses massives de recettes fiscales et une volonté de limiter la dette et les importations, s’est complètement effondrée : la décision de tout passer en « bio » fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase srilankais.
La suite, à base de paysans fort mécontents, de foules envahissant le palais présidentiel et démettant de force le gouvernement du moment a donné lieu à quelques articles de circonstance, s’empressant d’ailleurs de mentionner la situation économique catastrophique du pays bien avant les décisions agricoles qui mirent un dernier clou dans le cercueil du gouvernement ; il ne faudrait pas que des causes similaires provoquent des effets comparables dans des campagnes plus proches de nous…
On arguera sans mal que le Sri-Lanka, c’est loin, c’est un petit pays, relativement pauvre et dont l’importance géostratégique est faible et que ceci explique ce nombre finalement réduit d’articles consacrés à ces événements.
Soit.
Cependant, on pourra remarquer un phénomène très similaire concernant les Pays-Bas : là encore, l’agriculture y souffre des mouvements sociaux notables qui ont largement débordé de leur cadre habituel et démocratique pour se traduire par des manifestations majeures, des blocages divers (y compris d’aéroports) et des protestations de plus en plus fermes des agriculteurs. La police a même fait feu sur des manifestants pourtant désarmés ce qui pourrait surprendre dans un pays qu’on classe d’habitude dans les démocraties en bon état de marche.
Le pays n’est pas pauvre, au contraire. Il n’est pas loin de nous, c’est même un voisin proche. Son importance géostratégique est certainement plus élevée que le Sri-Lanka mais le nombre d’articles que la presse grand public lui consacre est encore plus faible que pour le Sri-Lanka.
Malheur aux Bataves qui n’ont pas la bonne colère…
Il faut dire que, comme le titraillent fielleusement certains sites, les paysans néerlandais sembleraient se plaindre de ne pouvoir conserver l’agriculture intensive (qui, comme chacun sait, ne fait rien qu’à tuer des chatons communistes) ; plus exactement et sans prendre un parti pris trop outrancièrement écoloïde, ces agriculteurs protestent contre de nouvelles exigences gouvernementales visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (un classique) et d’oxyde d’azote (ce qui est assez phénoménalement stupide, mais au point où nous en sommes…).Concrètement, ce plan vise une baisse des émissions de 40%, ce qui se traduit par environ 30% de bétail en moins, et entraînera immanquablement des faillites et des fermetures d’exploitations de petite et moyenne taille d’ici 2030, objectif choisi par le gouvernement néerlandais manifestement sans discussion préalable avec les concernés. Cet objectif veut aussi dire un abandon rapide de toute autonomie agricole pour les Pays-Bas qui se retrouveront dépendants de leurs importations (alimentaires notamment) une fois ces objectifs insensés atteints.
D’habitude, le fait que des agriculteurs se battent pour conserver leur exploitation déclenche un peu plus d’intérêt de la part de nos journalistes éco-conscientisés. La presse Gaïa-compatible est toujours prompte à rapporter les combats des petits contre les grands, les colères bataves s’inscrivant précisément dans ce genre de conflit entre les gros industriels et les petits exploitants. Et tout le monde connaît (ou devrait connaître) l’implication consciencieuse des Néerlandais dans la protection et la sauvegarde de leur environnement qui n’est pas un vain mot chez eux.
Mais non, décidément, le sujet ne mérite pas plus que quelques articles.
On arguera (avec une solide mauvaise foi ou un oubli commode de toute prise de distance) que les centres d’intérêts français sont trop éloignés de ce genre de sujets pour qu’ils soient abordés dans notre presse nationale. On n’expliquera alors pas du tout l’engouement gluant de la même presse lorsqu’il s’agit de commenter la dernière fusillade américaine ou, encore mieux, les péripéties autour de Roe vs Wade : des décisions d’une justice étrangère sur un territoire étranger qui n’impactent absolument en rien la justice française semblent déclencher beaucoup plus d’intérêt qu’un pays voisin qui menace, à terme, de couper sa production agricole dans des proportions dangereuses et qui préfigure assez bien de ce qui va débouler dans nos champs et nos campagnes, leurs lois étant – au contraire de Roe vs Wade – calquées sur les directives européennes que nous, Français, devrons un jour suivre à notre tour.
Le fait que ces tensions et ces mouvements sociaux touchent un pays d’habitude très calme et plutôt habitué au dialogue social ne semble là aussi pas entrer en ligne de compte. Que tout ceci présage d’un automne ou d’un hiver quelque peu bousculé non plus : ces tensions éclatent alors même que ni les Néerlandais, ni les Français n’ont encore réellement subi de gros problèmes énergétiques. Ces mouvements sociaux devraient servir à donner la température européenne, et seraient en toute logique d’excellents marqueurs de problèmes à venir qu’il importerait de mentionner et d’analyser en détails dans une presse un tant soit peu en prise avec la réalité.
Il n’en est rien.
Enfin, on ne s’empêchera pas de noter que cette précipitation néerlandaise à vouloir ainsi saboter son agriculture et ses exploitations de tailles inférieures s’incrit un peu trop commodément dans un agenda écolo-marxiste de remembrement, centralisation et redistribution des terres en les concentrant dans des firmes et industries de grande taille, de façon autoritaire.
Le vernis environnemental (« c’est pour lutter contre le réchauffement trucmuche, bien sûr ! »), badigeonné par le gouvernement batave et consciencieusement repris dans les quelques articles francophones qui abordent la question, ne sert réellement que de prétexte à ce qui s’apparente bien plus à une mise en coupe réglée du pays pour quelques intérêts agro-alimentaires bien concentrés. Là encore, ce qui aurait déclenché des hurlements de tout l’establishment bien-pensant français n’a rien déclenché du tout : quelques lignes dans Le Figaro, un article dans La Croix, rien de profond et passons à la suite.
Il faut se rendre à l’évidence : les médias grand public ne répondent absolument plus à l’impératif d’informer. Devenus de simples organes de propagande autant par la force des choses que par avachissement dans la facilité médiocre de la subvention, ils présentent une réalité alternative et tentent de la faire vivre du mieux qu’ils peuvent pour coller à un corpus idéologique de plus en plus foutraque.
De même que se sont effondrés les standards en terme d’éducation, de services publics ou de politiciens, les standards de la presse se sont complètement évaporés.
Cette presse est foutue. Et c’est très bien ainsi.
☐ 6/7/2022
Gouvernement Borne 2 : l’ère des médiocres
C’est sans surprise mais avec une consternation toujours intacte qu’on découvre la liste des nouveaux ministres du gouvernement Borne 2. Il faut dire qu’après les législatives, un petit remaniement s’avérait nécessaire pour tenir compte de la nouvelle donne parlementaire…
Et c’est exactement pour cela qu’avec les choix posés dans ce nouveau gouvernement, Emmanuel Macron a clairement indiqué n’avoir absolument rien retenu de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale ces dernières semaines : en reconduisant grosso modo la même équipe de comiques troupiers, en n’incitant pas le premier ministre à passer devant les députés pour un vote de confiance, il exprime ici le mépris le plus total des institutions et des Français qui ont largement modifié l’équilibre politique du pays.
Il suffit d’éplucher la liste des ministres et autres secrétaires d’État de cette seconde mouture du gouvernement Borne pour bien comprendre l’ampleur de la fumisterie minimaliste qui a mollement occupé les salles de rédactions le temps que tous les noms soient connus : quelques têtes partent, quelques autres arrivent, quelques mouvements style « chaises musicales » pour agrémenter le tout et voilà, vous avez votre nouvelle brochette de grosses légumes prête à partir aux fourneaux républicains.
La présomption d’innocence n’a pas joué pour Damien Abad, qui, après un mois de bons et loyaux services inexistants retourne donc à ses études ; la même présomption d’innocence a cependant joué pour Chrysoula Zacharopoulou qui, elle, conserve son secrétariat d’État.
Pour le reste, on gardera bien évidemment Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin et, fort de leur extraordinaire succès dans leurs prouesses respectives, le gouvernement Borne 2 leur donne même de nouvelles fournées de ministricules subalternes à gérer.
Ainsi, Bruno Le Maire a largement démontré sa nocivité aux finances du pays ; les chiffres d’absence de croissance, d’inflation stratosphérique, de déficits abyssaux et de dette colossale suffisent à illustrer le propos mais son extraordinaire bagout à nous vendre la destruction planifiée de l’économie russe, qui s’achève par une déroute totale de l’économie française, mérite sans doute une mention spéciale… Et, apparemment, une promotion puisque Bruno Le Rigolo se retrouve flanqué d’une troupe de quatre clowns délégués, Gabriel Attal (aux Comptes publics), Roland Lescure (à l’Industrie), Jean-Noël Barrot (à la Transition numérique, ce qui en 2000 eut été avant-gardiste mais en 2020, nous a quelque chose de vintage) et bien évidemment Olivia Grégoire qui, après sa déplorable prestation comme porte-parlote, retrouve ses pénates à Bercy aux PME, au Commerce, à l’Artisanat et au Tourisme.
Gouvernement Borne 2 : l’ère des médiocres
C’est sans surprise mais avec une consternation toujours intacte qu’on découvre la liste des nouveaux ministres du gouvernement Borne 2. Il faut dire qu’après les législatives, un petit remaniement s’avérait nécessaire pour tenir compte de la nouvelle donne parlementaire…
Et c’est exactement pour cela qu’avec les choix posés dans ce nouveau gouvernement, Emmanuel Macron a clairement indiqué n’avoir absolument rien retenu de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale ces dernières semaines : en reconduisant grosso modo la même équipe de comiques troupiers, en n’incitant pas le premier ministre à passer devant les députés pour un vote de confiance, il exprime ici le mépris le plus total des institutions et des Français qui ont largement modifié l’équilibre politique du pays.
Il suffit d’éplucher la liste des ministres et autres secrétaires d’État de cette seconde mouture du gouvernement Borne pour bien comprendre l’ampleur de la fumisterie minimaliste qui a mollement occupé les salles de rédactions le temps que tous les noms soient connus : quelques têtes partent, quelques autres arrivent, quelques mouvements style « chaises musicales » pour agrémenter le tout et voilà, vous avez votre nouvelle brochette de grosses légumes prête à partir aux fourneaux républicains.
La présomption d’innocence n’a pas joué pour Damien Abad, qui, après un mois de bons et loyaux services inexistants retourne donc à ses études ; la même présomption d’innocence a cependant joué pour Chrysoula Zacharopoulou qui, elle, conserve son secrétariat d’État.
Pour le reste, on gardera bien évidemment Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin et, fort de leur extraordinaire succès dans leurs prouesses respectives, le gouvernement Borne 2 leur donne même de nouvelles fournées de ministricules subalternes à gérer.
Ainsi, Bruno Le Maire a largement démontré sa nocivité aux finances du pays ; les chiffres d’absence de croissance, d’inflation stratosphérique, de déficits abyssaux et de dette colossale suffisent à illustrer le propos mais son extraordinaire bagout à nous vendre la destruction planifiée de l’économie russe, qui s’achève par une déroute totale de l’économie française, mérite sans doute une mention spéciale… Et, apparemment, une promotion puisque Bruno Le Rigolo se retrouve flanqué d’une troupe de quatre clowns délégués, Gabriel Attal (aux Comptes publics), Roland Lescure (à l’Industrie), Jean-Noël Barrot (à la Transition numérique, ce qui en 2000 eut été avant-gardiste mais en 2020, nous a quelque chose de vintage) et bien évidemment Olivia Grégoire qui, après sa déplorable prestation comme porte-parlote, retrouve ses pénates à Bercy aux PME, au Commerce, à l’Artisanat et au Tourisme.
Pour le petit Gérald, le fiasco international lamentable du Stade de France, qui aurait valu une satellisation à coup de pied au cul dans n’importe quelle République responsable et propre sur elle, s’est bien évidemment traduit par – là encore – une promotion puisqu’il peut rempiler comme ministre de l’Intérieur et gagne, en surcroît, les Collectivités territoriales et l’Outre-mer.
Cela ne s’arrête pas là : alors qu’on pensait – naïvement, il faut dire – être débarrassé des encombrants après le passage des éboueurs parlementaires, revoilà Schiappa qui intègre des fonctions de secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative. On se délecte déjà des petites phrases finement ouvragées et des pensées fulgurantes qu’elle ne manquera pas de nous diffuser dans les prochains jours à un poste heureusement parfaitement accessoire.
Enfin, le ministère de la santé échoit à un certain François Braun, enragé de la picouse, urgentiste et confraternellement détesté d’à peu près toute la profession, qui trouve ici sa récompense à son allégeance gluante au macronisne pendant ces deux dernières années. Gageons que les prochains mois illustreront sans mal les meilleures performances de cet individu prêt à tout pour ce genre de postes, qui pourrait nous faire regretter un Olivier Véran dont la viscosité a été jugée plus utile comme porte-parlote du gouvernement. Reconnaissons du reste une certaine cohérence à Borne et Macron en plaçant ce menteur psychopathe invétéré à cette place où, on s’en doute, il saura faire des miracles.
Tout va bien : les plus nuls et les plus toxiques sont récompensés, les pitres et les incompétents sont redistribués à d’autres postes et tout le monde semble reparti pour un tour de manège gratuit et ce alors même qu’aucun n’a gagné la queue du Mickey. Les passations de pouvoir s’enchaînent et se ressemblent dans une vulgarité parfaitement en accord avec ce que fut le premier quinquennat de Macron, le parfum de déroute et d’improvisation gênée (et gênante) en plus.
Cependant, ce remaniement impose quelques réflexions.
D’une part, s’il semble assez probable que Macron, son ego meurtri par le désaveu législatif, a clairement choisi de continuer sur sa lancée d’emmerder les Français en reprenant ces individus peu recommandables, il apparaît aussi assez évident qu’un petit côté « faute de mieux » entoure les sélections faites. Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : aucun politicien d’une intelligence normale, d’un calibre un tant soit peu important et un instinct de préservation sain ne rêverait de se lancer dans une pareille aventure ministérielle pour un gouvernement qui peut facilement sauter, dans un contexte économique et social quasiment prérévolutionnaire et à la veille d’une rentrée qu’on peut imaginer rocailleuse.
Il faut en effet être particulièrement nul ou déconnecté de la réalité, avoir un ego et un arrivisme surdimensionnés et être très arrogant pour accepter de tels postes dans une situation à ce point piégée.
Car d’autre part, il ne fait pas le moindre doute que ces épées, ces cadors de la politique ainsi promus vont se retrouver à la meilleure place pour affronter ce qui ne manquera pas d’être une période critique de l’histoire de France ; quelque part, on peut même se réjouir que de telles nullités vont ainsi se retrouver en première position pour se faire rôtir par les événements, assurant probablement une excellente démonstration au reste du monde de tout ce qu’il ne faut pas faire et comment saboter le peu qui continuait à fonctionner encore dans le pays. Puissent-ils tous servir de leçon et ainsi apurer le monde politique actuel…
Bien sûr, on regrettera les dégâts additionnels que leur incompétence va inévitablement causer mais c’est maintenant certain : avec un tel gouvernement, ce pays est foutu.
Cela ne s’arrête pas là : alors qu’on pensait – naïvement, il faut dire – être débarrassé des encombrants après le passage des éboueurs parlementaires, revoilà Schiappa qui intègre des fonctions de secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative. On se délecte déjà des petites phrases finement ouvragées et des pensées fulgurantes qu’elle ne manquera pas de nous diffuser dans les prochains jours à un poste heureusement parfaitement accessoire.
Enfin, le ministère de la santé échoit à un certain François Braun, enragé de la picouse, urgentiste et confraternellement détesté d’à peu près toute la profession, qui trouve ici sa récompense à son allégeance gluante au macronisne pendant ces deux dernières années. Gageons que les prochains mois illustreront sans mal les meilleures performances de cet individu prêt à tout pour ce genre de postes, qui pourrait nous faire regretter un Olivier Véran dont la viscosité a été jugée plus utile comme porte-parlote du gouvernement. Reconnaissons du reste une certaine cohérence à Borne et Macron en plaçant ce menteur psychopathe invétéré à cette place où, on s’en doute, il saura faire des miracles.
Tout va bien : les plus nuls et les plus toxiques sont récompensés, les pitres et les incompétents sont redistribués à d’autres postes et tout le monde semble reparti pour un tour de manège gratuit et ce alors même qu’aucun n’a gagné la queue du Mickey. Les passations de pouvoir s’enchaînent et se ressemblent dans une vulgarité parfaitement en accord avec ce que fut le premier quinquennat de Macron, le parfum de déroute et d’improvisation gênée (et gênante) en plus.
Cependant, ce remaniement impose quelques réflexions.
D’une part, s’il semble assez probable que Macron, son ego meurtri par le désaveu législatif, a clairement choisi de continuer sur sa lancée d’emmerder les Français en reprenant ces individus peu recommandables, il apparaît aussi assez évident qu’un petit côté « faute de mieux » entoure les sélections faites. Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : aucun politicien d’une intelligence normale, d’un calibre un tant soit peu important et un instinct de préservation sain ne rêverait de se lancer dans une pareille aventure ministérielle pour un gouvernement qui peut facilement sauter, dans un contexte économique et social quasiment prérévolutionnaire et à la veille d’une rentrée qu’on peut imaginer rocailleuse.
Il faut en effet être particulièrement nul ou déconnecté de la réalité, avoir un ego et un arrivisme surdimensionnés et être très arrogant pour accepter de tels postes dans une situation à ce point piégée.
Car d’autre part, il ne fait pas le moindre doute que ces épées, ces cadors de la politique ainsi promus vont se retrouver à la meilleure place pour affronter ce qui ne manquera pas d’être une période critique de l’histoire de France ; quelque part, on peut même se réjouir que de telles nullités vont ainsi se retrouver en première position pour se faire rôtir par les événements, assurant probablement une excellente démonstration au reste du monde de tout ce qu’il ne faut pas faire et comment saboter le peu qui continuait à fonctionner encore dans le pays. Puissent-ils tous servir de leçon et ainsi apurer le monde politique actuel…
Bien sûr, on regrettera les dégâts additionnels que leur incompétence va inévitablement causer mais c’est maintenant certain : avec un tel gouvernement, ce pays est foutu.
☐ 4/7/2022
Une rentrée économiquement bousculée
C’est bientôt les vacances estivales et la rentrée semble encore fort lointaine et, à s’en tenir tant aux médias qu’aux conversation de machine à café, tout le monde s’en fiche : septembre n’est dans la tête d’à peu près personne… Pourtant, de nombreux signes pointent vers une rentrée pas banale : le dernier quadruplet de mois à la fin de 2022 promettent du sport.
Bien sûr et en préambule de ce billet, soulignons que l’exercice qui consiste à deviner ce qui va se passer est voué à l’échec : la réalité est systématiquement plus riche que l’exercice intellectuel de prévision. Le lecteur prendra donc garde, en lisant ce qui suit, de toujours considérer que ce n’est qu’un exercice, une fiction, un scénario du possible et c’est tout.
Et dans cette fiction prévisionnelle, l’actualité est avant tout occupée par l’inflation et les accidents économiques que nous voyons se mettre en place dans le monde entier en général et dans la zone euro en particulier. En effet, à mesure que les prix de toutes les denrées courantes, de l’énergie et des services prennent l’ascenseur, les politiciens et les directeurs des banques centrales concernées semblent, eux, prendre les escaliers (et pas forcément dans le bon sens) : s’il s’agit de la combattre, on se demande s’ils s’en donnent les moyens…
À leur décharge, le problème (dont ils sont assez clairement en majeure partie responsable, les masses monétaires gigantesques nourrissant cette inflation n’étant pas apparues subitement sans leur intervention, n’est-ce pas) n’est pas simple : traditionnellement, réduire une inflation (modérée) passe par une augmentation (modérée) des taux directeurs, ce qui calme l’éventuelle embolie d’investissement des entreprises en rendant l’argent (et donc les capitaux) plus cher à obtenir.
Cependant lorsque l’inflation devient galopante, est-il souhaitable d’imposer une augmentation massive de ces taux, surtout lorsque la croissance est vacillante ? Une remontée de ces taux risque de casser rapidement cette maigre croissance, ce qui se traduit généralement par des difficultés sur les fronts de l’emploi et des recettes fiscales et sociales. Pour des États très endettés, cela n’est pas une bonne chose.
Pour des politiciens de moins en moins populaires, on comprend qu’augmenter ainsi la grogne des citoyens n’est pas réellement une option.
D’un autre côté, l’option opposée, qui consiste donc à laisser les taux directeurs relativement bas et donc laisser filer l’inflation, aboutit dans la situation actuelle à une déconnection de plus en plus forte entre les salaires qui n’augmentent pas du tout au même rythme que les prix de consommation. Ce décalage provoque un appauvrissement rapide et palpable pour une part croissante de la population, ce qui se traduit là encore par des difficultés pour ces politiciens qui, rappelons-le, ne sont plus exactement aussi populaires qu’ils le furent jadis…
Zut alors, cette option n’en est pas vraiment une non plus.
Parallèlement à ces considérations déjà délicates, ajoutons que les marchés commencent à prendre la mesure de la santé très relative des États membres de la zone euro : la situation de l’Allemagne n’est décidément pas la même que celle de l’Italie ou de la France, ce qui explique sans doute le creusement sensible des taux d’emprunts négociés pour les obligations d’États italien, français ou allemand… Qui ne cessent de s’éloigner les uns des autres.
Cet écart signifie pour l’État français qu’emprunter sur les marchés lui coûte plus cher que pour l’État allemand… Ce qui, pour une zone gouvernée par la même monnaie, pousse à des arbitrages et peut mener à des crispations qui ne sont pas sans rappeler les années 2011 – 2012 qui virent la zone euro en danger d’éclatement.
Enfin, on devra aussi noter le décalage croissant entre les prix à la consommation et les prix à la production : pour le moment, ces derniers ont augmenté beaucoup plus vite que les premiers. Ceci veut dire que les entreprises sont beaucoup plus fragiles qu’on ne l’estime actuellement notamment car elles ont choisi d’encaisser une grosse partie de l’inflation en ne reportant que partiellement sur les prix de vente. Or, si la situation perdure, cela se traduira inévitablement par, là encore, des faillites.
On pourrait alors assister à ce qui s’est passé lors de la crise des subprimes où l’inflation avait ainsi grimpé rapidement pour, un an plus tard, retomber lourdement en déflation. Le phénomène n’est pas à écarter qui verrait donc d’un côté une inflation galopante dans les prochains mois, puis un effondrement en 2023 suite à une baisse d’activité économique massive.
On le comprend : les prochains mois promettent de l’agitation puisqu’on s’achemine vers une économie où les États pourraient bien se retrouver coincés quoi qu’ils fassent. Le chemin est très, très étroit pour naviguer entre les deux versants du ravin, qui sont de plus en plus proches : une inflation galopante et incontrôlée d’un côté ou, de l’autre, une croissance écrasée voire une dépression carabinée (on est déjà en récession de toute façon).
Dans cette situation, entre un Bruno Le Maire infoutu de comprendre les enjeux et les conséquences de ses actes et un Macron qui fait de la politique politicienne en refusant de s’adapter à une donne complètement différente du précédent quinquennat, on a ici rassemblé la recette parfaite d’un désastre, et le mot n’est pas trop fort puisque la situation peut aller jusqu’à des faillites de banques, des comptes bloqués, des États faisant main basse sur les avoirs financiers disponibles (assurance vie, PEL, livrets, etc.) pour éviter la faillite totale du système.
Certes, nous n’y sommes pas encore mais la zone euro et la France sont en danger, mais certains en parlent déjà, discrètement.
Cette discrétion n’est pas fortuite : comme d’habitude, on occupe l’esprit des Français avec le conflit russo-ukrainien, les bisbilles politiciennes, les questions sociétales périphériques (qu’on s’écharpe en France sur l’IVG suite à un texte américain d’une institution américaine concernant des États américains est véritablement loufoque) ou avec les résurgences pandémiques quitte à inventer une « cas-démie » – pandémie de tests positifs couplés à un hôpital artificiellement débordé après la suspension arbitraire de milliers de personnels soignants. Pour ce qui est d’évoquer quelque chose qui va venir toucher durement chacun d’entre nous dans les prochaines semaines, il faut en revanche aller chercher dans les thèmes spécifiques et la presse spécialisée. Ah, décidément, le journalisme à la française, c’est quelque chose !
Rassurons-nous : tout ce qui précède n’est, comme indiqué dès l’introduction, qu’un exercice de réflexion qui permet de se tenir prêt et de se préparer au pire, même si celui-ci ne se produit pas forcément (et heureusement).
Cependant, les airs sereins ont quitté les visages des dirigeants du G7 et on ne peut pas dire que les directeurs des Banques Centrales respirent actuellement la confiance et l’assurance. S’ils ne connaissent pas le futur, ils ont très probablement eux aussi déjà joué ce scénario du pire et s’il se produit, force est de constater qu’on entre alors en terre inconnue.
Une rentrée économiquement bousculée
C’est bientôt les vacances estivales et la rentrée semble encore fort lointaine et, à s’en tenir tant aux médias qu’aux conversation de machine à café, tout le monde s’en fiche : septembre n’est dans la tête d’à peu près personne… Pourtant, de nombreux signes pointent vers une rentrée pas banale : le dernier quadruplet de mois à la fin de 2022 promettent du sport.
Bien sûr et en préambule de ce billet, soulignons que l’exercice qui consiste à deviner ce qui va se passer est voué à l’échec : la réalité est systématiquement plus riche que l’exercice intellectuel de prévision. Le lecteur prendra donc garde, en lisant ce qui suit, de toujours considérer que ce n’est qu’un exercice, une fiction, un scénario du possible et c’est tout.
Et dans cette fiction prévisionnelle, l’actualité est avant tout occupée par l’inflation et les accidents économiques que nous voyons se mettre en place dans le monde entier en général et dans la zone euro en particulier. En effet, à mesure que les prix de toutes les denrées courantes, de l’énergie et des services prennent l’ascenseur, les politiciens et les directeurs des banques centrales concernées semblent, eux, prendre les escaliers (et pas forcément dans le bon sens) : s’il s’agit de la combattre, on se demande s’ils s’en donnent les moyens…
À leur décharge, le problème (dont ils sont assez clairement en majeure partie responsable, les masses monétaires gigantesques nourrissant cette inflation n’étant pas apparues subitement sans leur intervention, n’est-ce pas) n’est pas simple : traditionnellement, réduire une inflation (modérée) passe par une augmentation (modérée) des taux directeurs, ce qui calme l’éventuelle embolie d’investissement des entreprises en rendant l’argent (et donc les capitaux) plus cher à obtenir.
Cependant lorsque l’inflation devient galopante, est-il souhaitable d’imposer une augmentation massive de ces taux, surtout lorsque la croissance est vacillante ? Une remontée de ces taux risque de casser rapidement cette maigre croissance, ce qui se traduit généralement par des difficultés sur les fronts de l’emploi et des recettes fiscales et sociales. Pour des États très endettés, cela n’est pas une bonne chose.
Pour des politiciens de moins en moins populaires, on comprend qu’augmenter ainsi la grogne des citoyens n’est pas réellement une option.
D’un autre côté, l’option opposée, qui consiste donc à laisser les taux directeurs relativement bas et donc laisser filer l’inflation, aboutit dans la situation actuelle à une déconnection de plus en plus forte entre les salaires qui n’augmentent pas du tout au même rythme que les prix de consommation. Ce décalage provoque un appauvrissement rapide et palpable pour une part croissante de la population, ce qui se traduit là encore par des difficultés pour ces politiciens qui, rappelons-le, ne sont plus exactement aussi populaires qu’ils le furent jadis…
Zut alors, cette option n’en est pas vraiment une non plus.
Parallèlement à ces considérations déjà délicates, ajoutons que les marchés commencent à prendre la mesure de la santé très relative des États membres de la zone euro : la situation de l’Allemagne n’est décidément pas la même que celle de l’Italie ou de la France, ce qui explique sans doute le creusement sensible des taux d’emprunts négociés pour les obligations d’États italien, français ou allemand… Qui ne cessent de s’éloigner les uns des autres.
Cet écart signifie pour l’État français qu’emprunter sur les marchés lui coûte plus cher que pour l’État allemand… Ce qui, pour une zone gouvernée par la même monnaie, pousse à des arbitrages et peut mener à des crispations qui ne sont pas sans rappeler les années 2011 – 2012 qui virent la zone euro en danger d’éclatement.
Enfin, on devra aussi noter le décalage croissant entre les prix à la consommation et les prix à la production : pour le moment, ces derniers ont augmenté beaucoup plus vite que les premiers. Ceci veut dire que les entreprises sont beaucoup plus fragiles qu’on ne l’estime actuellement notamment car elles ont choisi d’encaisser une grosse partie de l’inflation en ne reportant que partiellement sur les prix de vente. Or, si la situation perdure, cela se traduira inévitablement par, là encore, des faillites.
On pourrait alors assister à ce qui s’est passé lors de la crise des subprimes où l’inflation avait ainsi grimpé rapidement pour, un an plus tard, retomber lourdement en déflation. Le phénomène n’est pas à écarter qui verrait donc d’un côté une inflation galopante dans les prochains mois, puis un effondrement en 2023 suite à une baisse d’activité économique massive.
On le comprend : les prochains mois promettent de l’agitation puisqu’on s’achemine vers une économie où les États pourraient bien se retrouver coincés quoi qu’ils fassent. Le chemin est très, très étroit pour naviguer entre les deux versants du ravin, qui sont de plus en plus proches : une inflation galopante et incontrôlée d’un côté ou, de l’autre, une croissance écrasée voire une dépression carabinée (on est déjà en récession de toute façon).
Dans cette situation, entre un Bruno Le Maire infoutu de comprendre les enjeux et les conséquences de ses actes et un Macron qui fait de la politique politicienne en refusant de s’adapter à une donne complètement différente du précédent quinquennat, on a ici rassemblé la recette parfaite d’un désastre, et le mot n’est pas trop fort puisque la situation peut aller jusqu’à des faillites de banques, des comptes bloqués, des États faisant main basse sur les avoirs financiers disponibles (assurance vie, PEL, livrets, etc.) pour éviter la faillite totale du système.
Certes, nous n’y sommes pas encore mais la zone euro et la France sont en danger, mais certains en parlent déjà, discrètement.
Cette discrétion n’est pas fortuite : comme d’habitude, on occupe l’esprit des Français avec le conflit russo-ukrainien, les bisbilles politiciennes, les questions sociétales périphériques (qu’on s’écharpe en France sur l’IVG suite à un texte américain d’une institution américaine concernant des États américains est véritablement loufoque) ou avec les résurgences pandémiques quitte à inventer une « cas-démie » – pandémie de tests positifs couplés à un hôpital artificiellement débordé après la suspension arbitraire de milliers de personnels soignants. Pour ce qui est d’évoquer quelque chose qui va venir toucher durement chacun d’entre nous dans les prochaines semaines, il faut en revanche aller chercher dans les thèmes spécifiques et la presse spécialisée. Ah, décidément, le journalisme à la française, c’est quelque chose !
Rassurons-nous : tout ce qui précède n’est, comme indiqué dès l’introduction, qu’un exercice de réflexion qui permet de se tenir prêt et de se préparer au pire, même si celui-ci ne se produit pas forcément (et heureusement).
Cependant, les airs sereins ont quitté les visages des dirigeants du G7 et on ne peut pas dire que les directeurs des Banques Centrales respirent actuellement la confiance et l’assurance. S’ils ne connaissent pas le futur, ils ont très probablement eux aussi déjà joué ce scénario du pire et s’il se produit, force est de constater qu’on entre alors en terre inconnue.
☐ 1/7/2022
Une boîte noire pour les gouverner tous
Le premier juillet marque assez logiquement le début de la seconde moitié de l’année et constitue souvent une occasion pour les administrations de revoir leurs barèmes et pour le gouvernement d’introduire de nouvelles mesures pas toujours très populaires. Il faut dire que, ça tombe bien, à partir de ce mois, l’esprit des Français est résolument orienté sur leurs prochaines vacances ce qui explique sans doute que c’est pendant ces périodes que les pires crasses leurs sont infligées.
L’année précédente, on se souvient que ce même mois avait vu la décision du locataire de l’Élysée d’introduire un passe sanitaire puis vaccinal, aboutissant à la ségrégation d’une partie des Français sur un statut purement médical. Cette année, il ne faudra même pas la moitié du mois pour que soit mise en place une nouvelle petite saloperie décidée par la branche européenne de l’Occupant intérieur : dès le 6 juillet prochain, tous les nouveaux modèles de voitures fabriqués dans l’Union Européenne devront en effet être équipés d’un boîtier d’enregistrement des données du véhicules, une boîte noire en somme, qu’on présente bien évidemment comme une solution pratique afin de mieux comprendre les causes d’un accident de la route.
Décidément, la sécurité et la bonne santé de chacun d’entre nous, notre protection (voire notre capacité à correctement produire de la valeur ajoutée facilement taxable) est consciencieusement et régulièrement mise en avant pour nous transformer avec la plus parfaite onctuosité en bétail docile et lucratif.
En juillet dernier, c’était la bonne santé de nos aînés (si fragiles aînés !) et la solidité de nos hôpitaux (si précieux hôpitaux, dont on prétend que le monde entier nous les envie) qui avaient été utilisées pour justifier sans vergogne la mise en place d’un passe grossièrement anticonstitutionnel dont on se rend compte, douze mois plus tard, qu’il n’a absolument pas aidé les uns le moins du monde et qu’il a accru le problème des autres, tout en donnant un moyen disproportionnéd’influer sur pardon d’emmerder la vie des Français.
Ce mois de juillet verra donc le déploiement de cette boîte noire sur les nouveaux véhicules européens, afin, là encore, de garantir officiellement la sécurité des conducteurs, l’apprentissage des causes d’accidents aidant à les prévenir.
En effet et très officiellement, le petit boîtier enregistre les données fournies par le véhicule comme sa vitesse, les phases d’accélération ou de freinage, si le conducteur porte ou non la ceinture de sécurité, s’il a bien utilisé son clignotant et le cas échéant, quelle fut la force de la collision, le régime moteur ou l’inclinaison du véhicule 30 secondes avant l’accident et 10 secondes après le choc. Rassurez-vous tout de suite : au contraire des boîtes noires aériennes qui enregistrent les conversations du cockpit, il est bien évidemment hors de question ici que les mêmes boîtiers enregistrent les conversations de l’habitacle…
Mais on sait déjà que ce n’est pas l’envie qui manque à toute une ribambelle de politiciens d’inclure cette option dans un prochain paquet législatif à la faveur d’un attentat terroriste, d’une pandémie, d’un fléau climatique ou d’une invasion extraterrestre avec ou sans Illuminatis. En attendant, nos aimables garde-chiourmes de moins en moins bien élus se contenteront des données de géolocalisation ou de consommation (affreuse dépense énergétique, quand on y pense – surtout par ces temps tendus où l’or noir n’a jamais été aussi cher à la pompe !) pour se faire une idée précise de ce que nous faisons de nos véhicules quand ils ont leur auguste dos tourné.
À présent, compte-tenu de ce qu’ont montré ces législateurs, ces politiciens et la tendance globale de ces dernières années, il n’est qu’une affaire de temps (de « quand ») et non de possibilité (de « si ») pour que ce pistage permanent ne soit directement utilisé contre les citoyens : dans un premier temps et comme esquissé dans le paragraphe précédent, on sait que ce moyen sera utilisé pour déterminer l’adéquation de votre consommation avec ce que le pays peut se permettre sur le plan énergétique, et, au final, ce que le pouvoir vous aura octroyé.
Une boîte noire pour les gouverner tous
Le premier juillet marque assez logiquement le début de la seconde moitié de l’année et constitue souvent une occasion pour les administrations de revoir leurs barèmes et pour le gouvernement d’introduire de nouvelles mesures pas toujours très populaires. Il faut dire que, ça tombe bien, à partir de ce mois, l’esprit des Français est résolument orienté sur leurs prochaines vacances ce qui explique sans doute que c’est pendant ces périodes que les pires crasses leurs sont infligées.
L’année précédente, on se souvient que ce même mois avait vu la décision du locataire de l’Élysée d’introduire un passe sanitaire puis vaccinal, aboutissant à la ségrégation d’une partie des Français sur un statut purement médical. Cette année, il ne faudra même pas la moitié du mois pour que soit mise en place une nouvelle petite saloperie décidée par la branche européenne de l’Occupant intérieur : dès le 6 juillet prochain, tous les nouveaux modèles de voitures fabriqués dans l’Union Européenne devront en effet être équipés d’un boîtier d’enregistrement des données du véhicules, une boîte noire en somme, qu’on présente bien évidemment comme une solution pratique afin de mieux comprendre les causes d’un accident de la route.
Décidément, la sécurité et la bonne santé de chacun d’entre nous, notre protection (voire notre capacité à correctement produire de la valeur ajoutée facilement taxable) est consciencieusement et régulièrement mise en avant pour nous transformer avec la plus parfaite onctuosité en bétail docile et lucratif.
En juillet dernier, c’était la bonne santé de nos aînés (si fragiles aînés !) et la solidité de nos hôpitaux (si précieux hôpitaux, dont on prétend que le monde entier nous les envie) qui avaient été utilisées pour justifier sans vergogne la mise en place d’un passe grossièrement anticonstitutionnel dont on se rend compte, douze mois plus tard, qu’il n’a absolument pas aidé les uns le moins du monde et qu’il a accru le problème des autres, tout en donnant un moyen disproportionné
Ce mois de juillet verra donc le déploiement de cette boîte noire sur les nouveaux véhicules européens, afin, là encore, de garantir officiellement la sécurité des conducteurs, l’apprentissage des causes d’accidents aidant à les prévenir.
En effet et très officiellement, le petit boîtier enregistre les données fournies par le véhicule comme sa vitesse, les phases d’accélération ou de freinage, si le conducteur porte ou non la ceinture de sécurité, s’il a bien utilisé son clignotant et le cas échéant, quelle fut la force de la collision, le régime moteur ou l’inclinaison du véhicule 30 secondes avant l’accident et 10 secondes après le choc. Rassurez-vous tout de suite : au contraire des boîtes noires aériennes qui enregistrent les conversations du cockpit, il est bien évidemment hors de question ici que les mêmes boîtiers enregistrent les conversations de l’habitacle…
Mais on sait déjà que ce n’est pas l’envie qui manque à toute une ribambelle de politiciens d’inclure cette option dans un prochain paquet législatif à la faveur d’un attentat terroriste, d’une pandémie, d’un fléau climatique ou d’une invasion extraterrestre avec ou sans Illuminatis. En attendant, nos aimables garde-chiourmes de moins en moins bien élus se contenteront des données de géolocalisation ou de consommation (affreuse dépense énergétique, quand on y pense – surtout par ces temps tendus où l’or noir n’a jamais été aussi cher à la pompe !) pour se faire une idée précise de ce que nous faisons de nos véhicules quand ils ont leur auguste dos tourné.
À présent, compte-tenu de ce qu’ont montré ces législateurs, ces politiciens et la tendance globale de ces dernières années, il n’est qu’une affaire de temps (de « quand ») et non de possibilité (de « si ») pour que ce pistage permanent ne soit directement utilisé contre les citoyens : dans un premier temps et comme esquissé dans le paragraphe précédent, on sait que ce moyen sera utilisé pour déterminer l’adéquation de votre consommation avec ce que le pays peut se permettre sur le plan énergétique, et, au final, ce que le pouvoir vous aura octroyé.
Pratique : plus besoin d’un ticket de rationnement puisqu’enfin, tout sera numérique ! La surtaxe de votre véhicule sera tranquillement automatisée : parce que vous avez cramé trop d’énergie fossile lundi et mardi derniers pour aller travailler au lieu de perdre une ou deux heures supplémentaires dans les transports en commun (qui étaient du reste soit en panne, soit en grève, mais on s’en fiche, ils sont éco-responsables, eux), vous devrez vous acquitter d’un petit montant forfaitaire qui ira abonder une association de sauvegarde des oursons mignons en Alaska ou permettra le plantage de deux arbres en Ardèche. Youpi.
Dans un second temps, cela sera un moyen fort pratique pour empêcher les citoyens de fuir : l’arrêt du véhicule à distance évitera aux mécontents du système carcéral sécuritaire européen de fuir mobiliser des moyens et des équipes pour les contenir. Décidément, on voit mal pourquoi un tel système ne serait pas mis en place avec l’assentiment de tous !
Ah, vraiment, ces mois de juillet qui sentent bon l’huile solaire, le farniente prennent ces dernières années une odeur plus caractéristique, celle du calciné portée par nos libertés brûlées sur l’autel d’une sécurité de plus en plus envahissante, ce véritable formol de la société française.
Enfin et au passage, notons que le 31 juillet devrait voir la fin du régime d’état d’urgence sanitaire… Parions cependant que tout sera fait au gouvernement et à l’Assemblée pour que cette fin ne soit pas actée. On trouvera, encore une fois, une bonne raison : l’espionnage, le traçage permanent du cheptel est bien trop pratique pour qu’on laisse aussi facilement filer une telle occasion.
Dans un second temps, cela sera un moyen fort pratique pour empêcher les citoyens de fuir : l’arrêt du véhicule à distance évitera aux mécontents du système carcéral sécuritaire européen de fuir mobiliser des moyens et des équipes pour les contenir. Décidément, on voit mal pourquoi un tel système ne serait pas mis en place avec l’assentiment de tous !
Ah, vraiment, ces mois de juillet qui sentent bon l’huile solaire, le farniente prennent ces dernières années une odeur plus caractéristique, celle du calciné portée par nos libertés brûlées sur l’autel d’une sécurité de plus en plus envahissante, ce véritable formol de la société française.
Enfin et au passage, notons que le 31 juillet devrait voir la fin du régime d’état d’urgence sanitaire… Parions cependant que tout sera fait au gouvernement et à l’Assemblée pour que cette fin ne soit pas actée. On trouvera, encore une fois, une bonne raison : l’espionnage, le traçage permanent du cheptel est bien trop pratique pour qu’on laisse aussi facilement filer une telle occasion.
☐ 29/6/2022
La gouvernance par la peur
L’actualité est difficile à suivre en ce moment et la presse, ayant sombré dans un mode de propagande aussi totale que grotesque qui en devient particulièrement visible, n’aide pas à donner une image claire des directions prises par les uns et les autres.
Ainsi du côté du gouvernement, on ne peut que noter l’embarras dans lequel il se trouve de tous les côtés qu’on le prenne.

La gouvernance par la peur
L’actualité est difficile à suivre en ce moment et la presse, ayant sombré dans un mode de propagande aussi totale que grotesque qui en devient particulièrement visible, n’aide pas à donner une image claire des directions prises par les uns et les autres.
Ainsi du côté du gouvernement, on ne peut que noter l’embarras dans lequel il se trouve de tous les côtés qu’on le prenne.

Sur le plan politique, l’absence de majorité absolue pour la Renuisance du Président ou pour le groupe Ensemble à l’Assemblée provoque des difficultés manifestement pas envisagées par Emmanuel Macron qui ne semble pourtant pas encore prêt à négocier quoi que ce soit.
La défaite électorale de Bourguignon, l’actuel ministricule en charge de la Santé, aurait dû la condamner à démissionner bien vite pour être remplacée par l’un ou l’autre factotum du moment. Il n’en est rien : à la difficulté de cette période intérimaire jusqu’au vote de confiance à la politique générale du gouvernement, prévu le 5 juillet, s’ajoute celle de trouver un successeur pour ce poste de plus en plus sulfureux, ce qui explique sans doute que Bourguignon perdante n’ait pas été déjà flanquée dehors. Il en ressort une impression d’entre-deux dans laquelle toute prise de décision solide semble impossible.
Si l’on écarte une censure pure et simple du gouvernement le 5 juillet, il n’est cependant pas impossible que cette impression perdure même au-delà : entre l’intransigeance puérile du chef de l’État et les jeux de partis qui doivent maintenant sentir l’odeur du sang de la bête blessée, on comprend que les prochains mois ne pourront être placés sur de solides rails et sur une direction parfaitement claire.
Aux députés godillots succède maintenant la navigation à la godille…
Sur le plan économique, la presse continue d’enrober une réalité assez rêche d’une propagande décontractée.
L’inflation est résolument présentée comme légèrement embarrassante, quand bien même ses niveaux n’ont plus été vus depuis 1985 : avec une moyenne d’ores et déjà établie autour de 5,5% à l’année, on comprend que le chiffre réel, probablement de l’ordre du double, doit commencer à rendre quelques mains moites dans les administrations françaises et, surtout, chez certains hauts fonctionnaires qui comprennent, même s’ils n’ont pas le droit de le dire, que ceci ne peut pas signifier une rentrée calme et pondérée, le précédent des Gilets Jaunes ayant laissé des traces profondes.
À cette inflation résolument amoindrie par l’INSEE et adoucie par la presse, on ajoutera les chiffres de croissance qui frôlent la bonne blague puisque les prévisions officielles tournent autour de 2,3%, alors qu’on sait déjà que le premier et le second trimestre de l’année sont probablement négatifs. Si l’on factorise les inévitables problèmes de chaînes logistiques et d’approvisionnements qui continuent, alimentés par les décisions généralement contre-productives des autorités ainsi que la situation géopolitique internationale, tout indique que la rentrée de septembre et les mois suivants verront des rayons de supermarché se vider, des prix monter en flèche et des populations grogner de plus en plus fort en Europe.
Dans ce contexte, les gesticulations politiques actuelles de Borne et Macron n’augurent absolument rien de bon.
Mais le plus frappant est qu’à ces crises bien palpables, les autorités ne semblent répondre que mollement et la presse emboîte de façon maladroite en multipliant les angles aussi lénifiants que possible pour en atténuer la portée. À l’opposé, on trouve d’autres crises, de plus en plus artificielles et ressenties comme telles et pour lesquelles les mêmes autorités entendent répondre avec la plus grande fermeté et la plus belle des déterminations pendant que la même presse ne mégote pas sur les aspects anxiogènes.
On peut par exemple se référer à la récente « canicule », ses cartes géographiques en rouge cramoisi sans plus aucune nuance, l’avalanche de messages agressivement niais sur les besoins d’hydratation et de fermer les volets, et les mines plus ou moins affolées de nos hommes-troncs aux journaux télévisés pour comprendre que le Réchauffement Climatique De La Faute À L’Humain Néfaste Pour La Planète est maintenant de retour en pleine vigueur.

Manque de bol, la chaleur n’ayant pas décidé de rester plus longtemps sur le territoire, la presse et les autorités ont bien vite pivoté sur la recette des deux dernières années : vite, remettons un peu de Covid sur la table !
Et voilà que réapparaissent sur tous les plateaux télé les bobines méphitiques de nos télétoubibs qui s’empressent de vendre à nouveau l’idée (idiote et démontrée telle) qu’il va falloir remettre les masques dans les transports en commun, que l’épidémie repart – c’est horrible, puisqu’on vous le dit – et que seule une quatrième dosette d’un produit qui a déjà amplement montré son inefficacité (voire sa toxicité) va (enfin !) nous sauver à la rentrée, mais si, puisqu’on vous le dit.

Bien évidemment, les populations, lasses de picouses et de mensonges par action et par omission, commencent à montrer des signes clairs de désintérêt pour le narratif covidesque, ce qui pousse là encore les mêmes autorités et la même presse à tenter toutes les titrailles les plus hardies afin de faire germer l’idée que la variole du singe pourrait devenir un vrai sujet, une vraie crise, avec des vrais morts et des vraies paniques pandémiques – c’est horrible, puisqu’on vous le dit – auxquels on répondra avec fermeté et détermination, comme d’habitude.
Moyennant une focalisation sur les enfants et la prochaine rentrée (qui voit généralement se multiplier les cas de varicelle traditionnelle, c’est pratique et une confusion est si commodément arrivée, hein), gageons qu’une autoroute de l’angoisse va enfin s’ouvrir pour nos politiciens, nos télétoubibs et nos médias friands de catastrophes.
En 2020, la gouvernance par la peur a montré aux politiciens et aux médias son efficacité pour emmener les troupeaux de contribuables là où on les voulait. En 2022, cette même gouvernance montre de gros signes d’essoufflement, et si elle a peut-être (?) permis d’écarter une majorité NUPES à l’Assemblée ou Marine Le Pen à l’Élysée, elle déclenche surtout des dissensions au sein des sociétés occidentales entre ceux qui persistent à tomber dans les panneaux, encore et encore, et ceux qui finissent par comprendre l’entourloupe.
Ces derniers sont, certes, encore minoritaires. Mais cet hiver, lorsqu’il faudra se nourrir et se chauffer, gageons que les crises artificielles seront balayées par les réelles. Et à ce moment, il n’est pas dit que tout soit encore sous contrôle par les fines équipes actuellement en place…

La défaite électorale de Bourguignon, l’actuel ministricule en charge de la Santé, aurait dû la condamner à démissionner bien vite pour être remplacée par l’un ou l’autre factotum du moment. Il n’en est rien : à la difficulté de cette période intérimaire jusqu’au vote de confiance à la politique générale du gouvernement, prévu le 5 juillet, s’ajoute celle de trouver un successeur pour ce poste de plus en plus sulfureux, ce qui explique sans doute que Bourguignon perdante n’ait pas été déjà flanquée dehors. Il en ressort une impression d’entre-deux dans laquelle toute prise de décision solide semble impossible.
Si l’on écarte une censure pure et simple du gouvernement le 5 juillet, il n’est cependant pas impossible que cette impression perdure même au-delà : entre l’intransigeance puérile du chef de l’État et les jeux de partis qui doivent maintenant sentir l’odeur du sang de la bête blessée, on comprend que les prochains mois ne pourront être placés sur de solides rails et sur une direction parfaitement claire.
Aux députés godillots succède maintenant la navigation à la godille…
Sur le plan économique, la presse continue d’enrober une réalité assez rêche d’une propagande décontractée.
L’inflation est résolument présentée comme légèrement embarrassante, quand bien même ses niveaux n’ont plus été vus depuis 1985 : avec une moyenne d’ores et déjà établie autour de 5,5% à l’année, on comprend que le chiffre réel, probablement de l’ordre du double, doit commencer à rendre quelques mains moites dans les administrations françaises et, surtout, chez certains hauts fonctionnaires qui comprennent, même s’ils n’ont pas le droit de le dire, que ceci ne peut pas signifier une rentrée calme et pondérée, le précédent des Gilets Jaunes ayant laissé des traces profondes.
À cette inflation résolument amoindrie par l’INSEE et adoucie par la presse, on ajoutera les chiffres de croissance qui frôlent la bonne blague puisque les prévisions officielles tournent autour de 2,3%, alors qu’on sait déjà que le premier et le second trimestre de l’année sont probablement négatifs. Si l’on factorise les inévitables problèmes de chaînes logistiques et d’approvisionnements qui continuent, alimentés par les décisions généralement contre-productives des autorités ainsi que la situation géopolitique internationale, tout indique que la rentrée de septembre et les mois suivants verront des rayons de supermarché se vider, des prix monter en flèche et des populations grogner de plus en plus fort en Europe.
Dans ce contexte, les gesticulations politiques actuelles de Borne et Macron n’augurent absolument rien de bon.
Mais le plus frappant est qu’à ces crises bien palpables, les autorités ne semblent répondre que mollement et la presse emboîte de façon maladroite en multipliant les angles aussi lénifiants que possible pour en atténuer la portée. À l’opposé, on trouve d’autres crises, de plus en plus artificielles et ressenties comme telles et pour lesquelles les mêmes autorités entendent répondre avec la plus grande fermeté et la plus belle des déterminations pendant que la même presse ne mégote pas sur les aspects anxiogènes.
On peut par exemple se référer à la récente « canicule », ses cartes géographiques en rouge cramoisi sans plus aucune nuance, l’avalanche de messages agressivement niais sur les besoins d’hydratation et de fermer les volets, et les mines plus ou moins affolées de nos hommes-troncs aux journaux télévisés pour comprendre que le Réchauffement Climatique De La Faute À L’Humain Néfaste Pour La Planète est maintenant de retour en pleine vigueur.

Manque de bol, la chaleur n’ayant pas décidé de rester plus longtemps sur le territoire, la presse et les autorités ont bien vite pivoté sur la recette des deux dernières années : vite, remettons un peu de Covid sur la table !
Et voilà que réapparaissent sur tous les plateaux télé les bobines méphitiques de nos télétoubibs qui s’empressent de vendre à nouveau l’idée (idiote et démontrée telle) qu’il va falloir remettre les masques dans les transports en commun, que l’épidémie repart – c’est horrible, puisqu’on vous le dit – et que seule une quatrième dosette d’un produit qui a déjà amplement montré son inefficacité (voire sa toxicité) va (enfin !) nous sauver à la rentrée, mais si, puisqu’on vous le dit.

Bien évidemment, les populations, lasses de picouses et de mensonges par action et par omission, commencent à montrer des signes clairs de désintérêt pour le narratif covidesque, ce qui pousse là encore les mêmes autorités et la même presse à tenter toutes les titrailles les plus hardies afin de faire germer l’idée que la variole du singe pourrait devenir un vrai sujet, une vraie crise, avec des vrais morts et des vraies paniques pandémiques – c’est horrible, puisqu’on vous le dit – auxquels on répondra avec fermeté et détermination, comme d’habitude.
Moyennant une focalisation sur les enfants et la prochaine rentrée (qui voit généralement se multiplier les cas de varicelle traditionnelle, c’est pratique et une confusion est si commodément arrivée, hein), gageons qu’une autoroute de l’angoisse va enfin s’ouvrir pour nos politiciens, nos télétoubibs et nos médias friands de catastrophes.
En 2020, la gouvernance par la peur a montré aux politiciens et aux médias son efficacité pour emmener les troupeaux de contribuables là où on les voulait. En 2022, cette même gouvernance montre de gros signes d’essoufflement, et si elle a peut-être (?) permis d’écarter une majorité NUPES à l’Assemblée ou Marine Le Pen à l’Élysée, elle déclenche surtout des dissensions au sein des sociétés occidentales entre ceux qui persistent à tomber dans les panneaux, encore et encore, et ceux qui finissent par comprendre l’entourloupe.
Ces derniers sont, certes, encore minoritaires. Mais cet hiver, lorsqu’il faudra se nourrir et se chauffer, gageons que les crises artificielles seront balayées par les réelles. Et à ce moment, il n’est pas dit que tout soit encore sous contrôle par les fines équipes actuellement en place…

☐ 26/6/2022
Coup de mou pour la France autocratique ?
Et voilà donc qu’Emmanuel Macron, décidément et furieusement pas majoritaire à l’Assemblée nationale, s’est fendu d’un petit discours pour annoncer au peuple français à quelle sauce il entendait le manger. Manque de chance : la sauce a disparu.
Les vagues esquisses d’un gouvernement d’union nationale, putativement composé d’un intéressant patchwork de droite et de gauche pour tenter d’obtenir une coalition suffisamment majoritaire à l’Assemblée, n’aura guère duré que le temps de l’évoquer : comprenant que l’attelage ainsi constitué serait difficile à manipuler et qu’il le serait encore plus à composer en premier lieu, le Président s’est donc vu contraint d’en abandonner toute idée.
Il va donc falloir gouverner au cas par cas, voire cahin-caha et transformer le parcours législatif en parcours du combattant de la négociation, exactement ce domaine dans lequel Macron n’a jamais démontré la moindre compétence. Dès lors, le chef de l’Exécutif a tenté, dans sa (pour une fois et heureusement) courte intervention, de faire passer son échec pour une étape normale et obligée de la vie démocratique saine et vivifiante de notre belle République. Cependant, personne n’aura été dupe lorsqu’il aura renversé la charge de l’ouverture d’esprit et de l’assouplissement vers le législatif.
En effet, dans son esprit, le Président proposera, et les députés devront s’accommoder de la proposition, se couler onctueusement dans le moule présidentiel et tout ira bien et s’ils ne le font pas, alors ces députés félons seront désignés à la vindicte populaire comme réfractaires à toute réforme. Fastoche.
En réalité, le pouvoir législatif, revenu dans les mains de l’Assemblée, impose de voir les choses dans l’autre sens : c’est bien au Président de faire des efforts et d’assouplir ses positions pour espérer obtenir l’assentiment des députés et non l’inverse. On passe donc de Jupiter à Manu Le Bricoleur.
Eh oui : Macron part du principe, complètement irréaliste, qu’il a été élu en avril dernier pour son programme.
Ici, on se demande s’il nous ment ou s’il se ment à lui-même tant c’est évidemment faux : il a été élu pour contrer Marine Le Pen, et c’est à peu près tout. Du reste, c’est lui-même qui s’est mis dans cette situation : d’une part, il a tout fait pour être opposé à la candidate du Rassemblement National en jouant exclusivement sur l’impensable horreur d’une accession du RN à l’Élysée. D’autre part, il a axé sa campagne (ou son absence) sur l’utilisation éhontée du conflit russo-ukrainien, réduisant son programme à quelques grandes lignes floues enrobées de périphrases pompeuses dont il a la pénible habitude. Sans réel programme et élu, comme les députés de l’Assemblée, globalement par rejet de l’adversaire et non par adhésion, il est fort mal placé pour se positionner comme un guide ou prétendre incarner une volonté populaire. Légalement, il est Président de la République, mais c’est tout.
Dès lors, il va devoir furieusement composer, et les jeux d’alliances, loi par loi, texte par texte, promettent pas mal de bidouillages parlementaires.
Ce qui permet au théâtre à l’Assemblée de reprendre de plus belle surtout qu’aucun groupe ne veut pour le moment afficher la moindre complaisance vis-à-vis du Président :
Partant de ces constats finalement assez réjouissants, on pourrait en conclure que la situation devrait s’améliorer en France. Malheureusement, ce serait aller un peu vite en besogne.
D’une part, la situation économique et sociale ne pourra pas être véritablement modifiée par quelque Assemblée que ce soit : les indicateurs macro-économiques ne dépendent que très marginalement des gesticulations législatives françaises, et même s’il y avait des réformes majeures en matière économique (ce dont on peut raisonnablement douter vu l’actuelle dynamique nettement étatiste, interventionniste et pro-matraquage fiscal), l’ampleur de la crise à venir est telle qu’elles arriveraient de toute façon trop tard.
D’autre part, et c’est bien plus important, la bureaucratie délirante et l’Occupant intérieur sont bien trop profondément ancrés dans le pays : la France administrative EST totalitaire et stupide par essence, et ce ne sont pas les bisbilles parlementaires qui y changeront quelque chose dans les prochains mois, au contraire : il suffit de feuilleter n’importe quelle presse régionale pour voir s’accumuler les vexations, les interdictions ou les ignominies que cette bureaucratie accumule pour comprendre qui est au service de qui.
Il suffit aussi pour s’en convaincre de regarder le zèle avec lequel ces mêmes administrations ont accepté puis mis en place et vérifié la bonne application des attestations d’autovexation pendant le confinement, du passe vaccinal ou de toutes les règles aussi stupides que délétères qui furent décidées unilatéralement et rarement dans le meilleur respect du droit républicain.
Il suffit de voir l’empressement de toute la hiérarchie de ces bureaucraties pléthoriques à harceler par tous les moyens possibles (y compris ceux qui ne sont pas légaux) tout opposant au pouvoir en place, tout individu remettant en cause la doxa officielle pour comprendre toute la modestie du rôle de l’Assemblée au niveau de l’individu français moyen.
En pratique et on le comprend assez vite, Macron et ses prochains bricolages ne sont qu’un symptôme, cette éruption cutanée visible résultante d’un effondrement immunitaire plus profond qui touche tout le corps de la République dont les citoyens n’ont plus réellement les moyens de se protéger : de façon maintenant indépendante du pouvoir, la bureaucratie est en roue libre, l’administration est devenue folle, et quoi que feront les députés, bureaucratie et administration continueront à écraser chaque Français un peu plus dans l’arbitraire, l’ubuesque et les absurdités.
Certes, une Assemblée nationale décidément moins favorable à Macron est peut-être une excellente chose pour éviter un déferlement continu de lois idiotes et contre-productives, et permettra peut-être (rêvons !) de s’opposer à la remise en place des mesures sanitaires iniques qui ont eu un boulevard pendant les dernières années.
Mais aussi fermement opposée à Macron soit-elle, l’Assemblée n’empêchera pas le reste du pays de continuer sur sa désastreuse lancée.
Ce pays est foutu.
Coup de mou pour la France autocratique ?
Et voilà donc qu’Emmanuel Macron, décidément et furieusement pas majoritaire à l’Assemblée nationale, s’est fendu d’un petit discours pour annoncer au peuple français à quelle sauce il entendait le manger. Manque de chance : la sauce a disparu.
Les vagues esquisses d’un gouvernement d’union nationale, putativement composé d’un intéressant patchwork de droite et de gauche pour tenter d’obtenir une coalition suffisamment majoritaire à l’Assemblée, n’aura guère duré que le temps de l’évoquer : comprenant que l’attelage ainsi constitué serait difficile à manipuler et qu’il le serait encore plus à composer en premier lieu, le Président s’est donc vu contraint d’en abandonner toute idée.
Il va donc falloir gouverner au cas par cas, voire cahin-caha et transformer le parcours législatif en parcours du combattant de la négociation, exactement ce domaine dans lequel Macron n’a jamais démontré la moindre compétence. Dès lors, le chef de l’Exécutif a tenté, dans sa (pour une fois et heureusement) courte intervention, de faire passer son échec pour une étape normale et obligée de la vie démocratique saine et vivifiante de notre belle République. Cependant, personne n’aura été dupe lorsqu’il aura renversé la charge de l’ouverture d’esprit et de l’assouplissement vers le législatif.
En effet, dans son esprit, le Président proposera, et les députés devront s’accommoder de la proposition, se couler onctueusement dans le moule présidentiel et tout ira bien et s’ils ne le font pas, alors ces députés félons seront désignés à la vindicte populaire comme réfractaires à toute réforme. Fastoche.
En réalité, le pouvoir législatif, revenu dans les mains de l’Assemblée, impose de voir les choses dans l’autre sens : c’est bien au Président de faire des efforts et d’assouplir ses positions pour espérer obtenir l’assentiment des députés et non l’inverse. On passe donc de Jupiter à Manu Le Bricoleur.
Eh oui : Macron part du principe, complètement irréaliste, qu’il a été élu en avril dernier pour son programme.
Ici, on se demande s’il nous ment ou s’il se ment à lui-même tant c’est évidemment faux : il a été élu pour contrer Marine Le Pen, et c’est à peu près tout. Du reste, c’est lui-même qui s’est mis dans cette situation : d’une part, il a tout fait pour être opposé à la candidate du Rassemblement National en jouant exclusivement sur l’impensable horreur d’une accession du RN à l’Élysée. D’autre part, il a axé sa campagne (ou son absence) sur l’utilisation éhontée du conflit russo-ukrainien, réduisant son programme à quelques grandes lignes floues enrobées de périphrases pompeuses dont il a la pénible habitude. Sans réel programme et élu, comme les députés de l’Assemblée, globalement par rejet de l’adversaire et non par adhésion, il est fort mal placé pour se positionner comme un guide ou prétendre incarner une volonté populaire. Légalement, il est Président de la République, mais c’est tout.
Dès lors, il va devoir furieusement composer, et les jeux d’alliances, loi par loi, texte par texte, promettent pas mal de bidouillages parlementaires.
Ce qui permet au théâtre à l’Assemblée de reprendre de plus belle surtout qu’aucun groupe ne veut pour le moment afficher la moindre complaisance vis-à-vis du Président :
Partant de ces constats finalement assez réjouissants, on pourrait en conclure que la situation devrait s’améliorer en France. Malheureusement, ce serait aller un peu vite en besogne.
D’une part, la situation économique et sociale ne pourra pas être véritablement modifiée par quelque Assemblée que ce soit : les indicateurs macro-économiques ne dépendent que très marginalement des gesticulations législatives françaises, et même s’il y avait des réformes majeures en matière économique (ce dont on peut raisonnablement douter vu l’actuelle dynamique nettement étatiste, interventionniste et pro-matraquage fiscal), l’ampleur de la crise à venir est telle qu’elles arriveraient de toute façon trop tard.
D’autre part, et c’est bien plus important, la bureaucratie délirante et l’Occupant intérieur sont bien trop profondément ancrés dans le pays : la France administrative EST totalitaire et stupide par essence, et ce ne sont pas les bisbilles parlementaires qui y changeront quelque chose dans les prochains mois, au contraire : il suffit de feuilleter n’importe quelle presse régionale pour voir s’accumuler les vexations, les interdictions ou les ignominies que cette bureaucratie accumule pour comprendre qui est au service de qui.
Il suffit aussi pour s’en convaincre de regarder le zèle avec lequel ces mêmes administrations ont accepté puis mis en place et vérifié la bonne application des attestations d’autovexation pendant le confinement, du passe vaccinal ou de toutes les règles aussi stupides que délétères qui furent décidées unilatéralement et rarement dans le meilleur respect du droit républicain.
Il suffit de voir l’empressement de toute la hiérarchie de ces bureaucraties pléthoriques à harceler par tous les moyens possibles (y compris ceux qui ne sont pas légaux) tout opposant au pouvoir en place, tout individu remettant en cause la doxa officielle pour comprendre toute la modestie du rôle de l’Assemblée au niveau de l’individu français moyen.
En pratique et on le comprend assez vite, Macron et ses prochains bricolages ne sont qu’un symptôme, cette éruption cutanée visible résultante d’un effondrement immunitaire plus profond qui touche tout le corps de la République dont les citoyens n’ont plus réellement les moyens de se protéger : de façon maintenant indépendante du pouvoir, la bureaucratie est en roue libre, l’administration est devenue folle, et quoi que feront les députés, bureaucratie et administration continueront à écraser chaque Français un peu plus dans l’arbitraire, l’ubuesque et les absurdités.
Certes, une Assemblée nationale décidément moins favorable à Macron est peut-être une excellente chose pour éviter un déferlement continu de lois idiotes et contre-productives, et permettra peut-être (rêvons !) de s’opposer à la remise en place des mesures sanitaires iniques qui ont eu un boulevard pendant les dernières années.
Mais aussi fermement opposée à Macron soit-elle, l’Assemblée n’empêchera pas le reste du pays de continuer sur sa désastreuse lancée.
Ce pays est foutu.
☐ 22/6/2022
Une Assemblée bâtie sur le rejet
Quelques jours se sont écoulés depuis les résultats des dernières élections législatives, élections qui n’ont surpris que les macronistes, toujours aussi perchés. Pour les autres, le net recul du parti présidentiel traduit enfin un peu l’agacement du pays vis-à-vis du locataire de l’Élysée.
Pour la presse qui n’insiste pas assez sur le vide abyssal des programmes, des élus et des urnes avec une abstention à près de 54%, les résultats montrent une vague bleue marine et démontreraient la force de la gauche lorsqu’elle s’unit. L’actuelle Assemblée promettrait donc un véritable renouvellement politique, voire apporterait une preuve que la démocratie française fonctionnerait encore.
Cependant, une fois écartés les poncifs journalistiques, la réalité apparaît, ne laissant que peu de doute sur l’aspect artificiel des changements et des succès que cette presse nous vend avidement.
Force est en effet de constater que ni Macron, ni Mélenchon ne peuvent réellement revendiquer de victoire : malgré de grands renforts de rassemblements et de larges ouvertures de bras accueillants, tant le fourre-tout centriste macronien que le bric-à-brac inclusif mélenchonesque ne sont pas parvenus à obtenir la majorité absolue. 245 députés pour le petit Cron, 137 pour le gros Chon, on est loin des brillances de 2017 et des prédictions humides du Jean-Luc de la semaine dernière.
On saluera avec joie le départ nécessaire et jamais assez violent de certains députés et ministres (Ferrand, Montchalin, Bourguignon) emblématiques d’une Macronie bien sirupeuse. On constatera aussi la montée du Rassemblement national qui, avec 89 élus, aura le nombre requis pour faire un peu de bruit à l’Assemblée : plus nombreux que LR, que LFI, que le PS ou les Verts, et surtout plus nombreux qu’une NUPES, morte un jour après son élection.
Eh oui : le patchwork de gauche bricolé ces dernières semaines ne parvient pas, malgré tout, à faire tomber la majorité présidentielle et Mélenchon, qui expliquait la semaine dernière attendre le moment où Macron lui téléphonerait pour qu’il soit nommé Premier ministre devra renoncer au coup de fil libérateur. La retraite s’impose pour le vitupérant septuagénaire. Pire : son assemblage pittoresque constitué à la volée pour ces élections part déjà en capilotade, et Jean-Luc va vite pouvoir s’occuper de son jardin.
Dès lors, une question amusante se pose : la Commission des finances à l’Assemblée échappera-t-elle aux mélenchonistes et écherra-t-elle aux marinistes ?
En tout cas, Macron va maintenant devoir composer avec une Chambre qui ne fera pas qu’enregistrer ses décisions. Le En-Même-Temps devra-t-il mettre le turbo ?
En réalité, ça ne devrait pas trop poser de problème à l’actuel Président : en se posant comme ♪ garant de la démocratie patati ♩ , de la République ♫ et des institutions patata ♬ ou comme l’ultime rempart contre les extrêmes de droite et de gauche, il n’aura pas trop d’efforts à faire pour trouver les cinquante députés qui lui manquent actuellement. Il pourra aller les piocher soit sur la gauche molle, cette vésicule socialiste qui compte encore plus d’une quarantaine de députés, soit sur cette droite molle de près de 80 députés, tout en crachant à la fois sur le RN et sur LFI en fonction des thèmes, des lois et des besoins d’actualité (et de l’envie – ce n’est pas comme si Macron avait toujours fait preuve d’une diplomatie toute en finesse par le passé, n’est-ce pas).
Ainsi, la mollidroite viendra en renfort lorsqu’on parlera retraite ou modification à la hache des zacquis sociaux, et la lymphagauche volera au secours de tout projet progressiste à la sauce GPA, genderfluide ou foutrement Gaïa compatible. La vie politique française va imposer davantage encore de petites combines et de bidouillages en coulisse, mais il est raisonnable d’imaginer que les idées macronesques finiront par passer.
Pour aider cette tactique assez peu machiavélique et très évidente, une idée pourrait consister à piocher un premier ministre de la mollidroite, et quelques ministres de la lymphagauche, ce qui aura le mérite de faire hurler un peu tout le monde sans poser de réel danger, tout en divisant (pour mieux régner) à peu près tous les principaux blocs parlementaires.
Il va de soi qu’une telle proposition aboutira à pousser le pays encore plus loin dans tous ses délires récents, et ne participera en rien à l’en sortir. On ajoutera simplement une bonne dose de clowneries parlementaires et d’éclats politiciens mais le résultat sera à peu près le même, avec des couleurs saturées au lieu du pénible pastel pondu par les abrutis mielleux de la précédente législature dont la valeur ajoutée a été parfois nulle et le plus souvent phénoménalement négative.
Ainsi, soyons réaliste : qui peut en effet croire que le prochain budget sera miraculeusement équilibré ou vaguement raisonnable compte-tenu de la situation économique et politique du pays ? Tout indique que ce qui importe ne sera pas traité, que les gabegies vont continuer, que le pognon gratuit va couler à flot encore un moment.
Qui peut croire que les tentatives de pousser à nouveau des iniquités telles que le pass vaccinal seront vraiment arrêtées par des députés conscients des dérives ? Lesquels, sérieusement ? Ceux qui étaient déjà là, à la législature précédente et se sont aplatis lâchement ? Les nouveaux, dont les promesses n’engagent que les électeurs ? Fonder des espoirs sur ceux qui pourraient effectivement s’opposer à la marche cadencée du pouvoir macronien semble un pari audacieux de nos jours, tant la médiocrité politique s’est à présent installée partout et que cette médiocrité ne veut rien tant que le pouvoir, pour le pouvoir en lui-même. Et si les iniquités permettent de l’accroître, pourquoi s’opposeraient-ils ?
Du reste, c’est tout l’intérêt de cette nouvelle Assemblée que de montrer l’abyssale médiocrité de notre appareil politique : élus par une minorité de Français, par dépit (faute de mieux) ou par haine de l’adversaire du moment, rares sont les députés qui peuvent prétendre incarner le désir de ses électeurs et le soutien à leur programme ou à leurs idées, ou quoi que ce soit d’autre qu’un rejet.
L’Assemblée issue de ce scrutin est une Assemblée bâtie sur la minorité, le rejet et la division.
Forcément, ça va bien se passer.
Une Assemblée bâtie sur le rejet
Quelques jours se sont écoulés depuis les résultats des dernières élections législatives, élections qui n’ont surpris que les macronistes, toujours aussi perchés. Pour les autres, le net recul du parti présidentiel traduit enfin un peu l’agacement du pays vis-à-vis du locataire de l’Élysée.
Pour la presse qui n’insiste pas assez sur le vide abyssal des programmes, des élus et des urnes avec une abstention à près de 54%, les résultats montrent une vague bleue marine et démontreraient la force de la gauche lorsqu’elle s’unit. L’actuelle Assemblée promettrait donc un véritable renouvellement politique, voire apporterait une preuve que la démocratie française fonctionnerait encore.
Cependant, une fois écartés les poncifs journalistiques, la réalité apparaît, ne laissant que peu de doute sur l’aspect artificiel des changements et des succès que cette presse nous vend avidement.
Force est en effet de constater que ni Macron, ni Mélenchon ne peuvent réellement revendiquer de victoire : malgré de grands renforts de rassemblements et de larges ouvertures de bras accueillants, tant le fourre-tout centriste macronien que le bric-à-brac inclusif mélenchonesque ne sont pas parvenus à obtenir la majorité absolue. 245 députés pour le petit Cron, 137 pour le gros Chon, on est loin des brillances de 2017 et des prédictions humides du Jean-Luc de la semaine dernière.
On saluera avec joie le départ nécessaire et jamais assez violent de certains députés et ministres (Ferrand, Montchalin, Bourguignon) emblématiques d’une Macronie bien sirupeuse. On constatera aussi la montée du Rassemblement national qui, avec 89 élus, aura le nombre requis pour faire un peu de bruit à l’Assemblée : plus nombreux que LR, que LFI, que le PS ou les Verts, et surtout plus nombreux qu’une NUPES, morte un jour après son élection.
Eh oui : le patchwork de gauche bricolé ces dernières semaines ne parvient pas, malgré tout, à faire tomber la majorité présidentielle et Mélenchon, qui expliquait la semaine dernière attendre le moment où Macron lui téléphonerait pour qu’il soit nommé Premier ministre devra renoncer au coup de fil libérateur. La retraite s’impose pour le vitupérant septuagénaire. Pire : son assemblage pittoresque constitué à la volée pour ces élections part déjà en capilotade, et Jean-Luc va vite pouvoir s’occuper de son jardin.
Dès lors, une question amusante se pose : la Commission des finances à l’Assemblée échappera-t-elle aux mélenchonistes et écherra-t-elle aux marinistes ?
En tout cas, Macron va maintenant devoir composer avec une Chambre qui ne fera pas qu’enregistrer ses décisions. Le En-Même-Temps devra-t-il mettre le turbo ?
En réalité, ça ne devrait pas trop poser de problème à l’actuel Président : en se posant comme ♪ garant de la démocratie patati ♩ , de la République ♫ et des institutions patata ♬ ou comme l’ultime rempart contre les extrêmes de droite et de gauche, il n’aura pas trop d’efforts à faire pour trouver les cinquante députés qui lui manquent actuellement. Il pourra aller les piocher soit sur la gauche molle, cette vésicule socialiste qui compte encore plus d’une quarantaine de députés, soit sur cette droite molle de près de 80 députés, tout en crachant à la fois sur le RN et sur LFI en fonction des thèmes, des lois et des besoins d’actualité (et de l’envie – ce n’est pas comme si Macron avait toujours fait preuve d’une diplomatie toute en finesse par le passé, n’est-ce pas).
Ainsi, la mollidroite viendra en renfort lorsqu’on parlera retraite ou modification à la hache des zacquis sociaux, et la lymphagauche volera au secours de tout projet progressiste à la sauce GPA, genderfluide ou foutrement Gaïa compatible. La vie politique française va imposer davantage encore de petites combines et de bidouillages en coulisse, mais il est raisonnable d’imaginer que les idées macronesques finiront par passer.
Pour aider cette tactique assez peu machiavélique et très évidente, une idée pourrait consister à piocher un premier ministre de la mollidroite, et quelques ministres de la lymphagauche, ce qui aura le mérite de faire hurler un peu tout le monde sans poser de réel danger, tout en divisant (pour mieux régner) à peu près tous les principaux blocs parlementaires.
Il va de soi qu’une telle proposition aboutira à pousser le pays encore plus loin dans tous ses délires récents, et ne participera en rien à l’en sortir. On ajoutera simplement une bonne dose de clowneries parlementaires et d’éclats politiciens mais le résultat sera à peu près le même, avec des couleurs saturées au lieu du pénible pastel pondu par les abrutis mielleux de la précédente législature dont la valeur ajoutée a été parfois nulle et le plus souvent phénoménalement négative.
Ainsi, soyons réaliste : qui peut en effet croire que le prochain budget sera miraculeusement équilibré ou vaguement raisonnable compte-tenu de la situation économique et politique du pays ? Tout indique que ce qui importe ne sera pas traité, que les gabegies vont continuer, que le pognon gratuit va couler à flot encore un moment.
Qui peut croire que les tentatives de pousser à nouveau des iniquités telles que le pass vaccinal seront vraiment arrêtées par des députés conscients des dérives ? Lesquels, sérieusement ? Ceux qui étaient déjà là, à la législature précédente et se sont aplatis lâchement ? Les nouveaux, dont les promesses n’engagent que les électeurs ? Fonder des espoirs sur ceux qui pourraient effectivement s’opposer à la marche cadencée du pouvoir macronien semble un pari audacieux de nos jours, tant la médiocrité politique s’est à présent installée partout et que cette médiocrité ne veut rien tant que le pouvoir, pour le pouvoir en lui-même. Et si les iniquités permettent de l’accroître, pourquoi s’opposeraient-ils ?
Du reste, c’est tout l’intérêt de cette nouvelle Assemblée que de montrer l’abyssale médiocrité de notre appareil politique : élus par une minorité de Français, par dépit (faute de mieux) ou par haine de l’adversaire du moment, rares sont les députés qui peuvent prétendre incarner le désir de ses électeurs et le soutien à leur programme ou à leurs idées, ou quoi que ce soit d’autre qu’un rejet.
L’Assemblée issue de ce scrutin est une Assemblée bâtie sur la minorité, le rejet et la division.
Forcément, ça va bien se passer.
☐ 22/6/2022
(...) Ces lieux devenus des enclaves mafieuses en dehors de la République
Ceci est d’autant plus vrai que la gauche a complètement abandonné l’idée d’une République « une & indivisible », revendication vague d’une droite que toute la presse place dans les intouchables : réclamer une loi unique sur tout le pays est maintenant considéré comme « extrême ». L’idée semble avoir complètement disparu de ne pas laisser la mafia, les bandes et les racailles faire leur propre loi sur une parcelle de territoire et ceux qui émettent ce désir pourtant logique sont maintenant poursuivis par les hordes de la bien-pensance : médias et politiciens s’entendent à faire taire ces fascistes qui osent réclamer… le retour à la normale.
Ce déni de la réalité est couplé à l’affirmation obstinée qu’il n’y a aucun problème de fond. Ce jusqu’au boutisme dans le camouflage des évidence n’a rien de fortuit.
D’une part, il permet au pouvoir de continuer son petit rituel quotidien, d’entretenir l’illusion qu’il sert à quelque chose d’autre que ses propres intérêts étroits : « Nous gérons la sécurité des Français, ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas le droit de vous inquiéter, nous vous interdisons de vous inquiéter et nous vous poursuivrons si vous vous inquiétez. »
Nous sommes dans cette phase soviétique où, pour paraphraser Soljenitsyne, « nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir. »
Il faut ainsi comprendre que cette obstination à cacher et nier la réalité provient aussi de leur complète et totale incompétence à saisir le problème et y apporter des solutions opérationnelles concrètes : pour commencer, Darmanin, Lallemant et à plus forte raison toute la clique de clowns tristes qui dirigent actuellement le pays vers le précipice ne sont jamais confrontés à la violence de ces enclaves. Leur monde n’est plus celui du peuple, depuis longtemps.
En outre, leur univers mental a été façonné par 40 à 50 années de mantras gauchistes de plus en plus agressivement idiots. Une part non négligeable de cette élite autoproclamée croit maintenant dur comme fer aux âneries acides que déversent médias, experts sociologues et autres chercheurs subventionnés de plateau télé.
Ne comprenant absolument pas le problème, n’ayant de toute façon pas les capacités intellectuelles à sortir des chemins ultra-battus qu’ils ont arpenté avec application pour obtenir leur position actuelle,
ils seront infoutus d’y apporter la moindre solution qui plus est si celle-ci revient à mettre en danger leurs privilèges et secouer leurs croyances.
Alors que la crise économique s’apprête à frapper comme jamais une France moralement, politiquement et socialement en lambeaux, leur seule et unique option consistera donc à cacher ce qui les force à la dissonance cognitive, et à répéter avec entêtement les mêmes procédés qui ont engendré le problème en premier lieu. Dès lors, les enclaves anti-républicaines vont donc s’étendre et métastaser.
Ce pays est foutu.
(...) Ces lieux devenus des enclaves mafieuses en dehors de la République
Ceci est d’autant plus vrai que la gauche a complètement abandonné l’idée d’une République « une & indivisible », revendication vague d’une droite que toute la presse place dans les intouchables : réclamer une loi unique sur tout le pays est maintenant considéré comme « extrême ». L’idée semble avoir complètement disparu de ne pas laisser la mafia, les bandes et les racailles faire leur propre loi sur une parcelle de territoire et ceux qui émettent ce désir pourtant logique sont maintenant poursuivis par les hordes de la bien-pensance : médias et politiciens s’entendent à faire taire ces fascistes qui osent réclamer… le retour à la normale.
Ce déni de la réalité est couplé à l’affirmation obstinée qu’il n’y a aucun problème de fond. Ce jusqu’au boutisme dans le camouflage des évidence n’a rien de fortuit.
D’une part, il permet au pouvoir de continuer son petit rituel quotidien, d’entretenir l’illusion qu’il sert à quelque chose d’autre que ses propres intérêts étroits : « Nous gérons la sécurité des Français, ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas le droit de vous inquiéter, nous vous interdisons de vous inquiéter et nous vous poursuivrons si vous vous inquiétez. »
Nous sommes dans cette phase soviétique où, pour paraphraser Soljenitsyne, « nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir. »
Il faut ainsi comprendre que cette obstination à cacher et nier la réalité provient aussi de leur complète et totale incompétence à saisir le problème et y apporter des solutions opérationnelles concrètes : pour commencer, Darmanin, Lallemant et à plus forte raison toute la clique de clowns tristes qui dirigent actuellement le pays vers le précipice ne sont jamais confrontés à la violence de ces enclaves. Leur monde n’est plus celui du peuple, depuis longtemps.
En outre, leur univers mental a été façonné par 40 à 50 années de mantras gauchistes de plus en plus agressivement idiots. Une part non négligeable de cette élite autoproclamée croit maintenant dur comme fer aux âneries acides que déversent médias, experts sociologues et autres chercheurs subventionnés de plateau télé.
Ne comprenant absolument pas le problème, n’ayant de toute façon pas les capacités intellectuelles à sortir des chemins ultra-battus qu’ils ont arpenté avec application pour obtenir leur position actuelle,
ils seront infoutus d’y apporter la moindre solution qui plus est si celle-ci revient à mettre en danger leurs privilèges et secouer leurs croyances.
Alors que la crise économique s’apprête à frapper comme jamais une France moralement, politiquement et socialement en lambeaux, leur seule et unique option consistera donc à cacher ce qui les force à la dissonance cognitive, et à répéter avec entêtement les mêmes procédés qui ont engendré le problème en premier lieu. Dès lors, les enclaves anti-républicaines vont donc s’étendre et métastaser.
Ce pays est foutu.
☐ 20/6/2022
Catastrophe et panicanicule
Pendant trois jours, la France a eu chaud. À quelques jours de l’été, des températures estivales ont ainsi heurté de plein fouet un pays absolument pas préparé à une hausse des températures : alors que, depuis trente ans, tous les politiciens nous serinent que le climat se réchaufferait, l’État et son gouvernement ont réussi à montrer qu’ils étaient encore une fois pris au dépourvu.
Ainsi, moyennant une modification discrète mais indéniable des échelles de couleurs des cartes météorologiques, le catastrophisme peut s’imposer sans mal. Les aplats de rouge cramoisis sont formels, et si l’on oublie bien vite que « ♩ Quand il fait chaud, c’est pas ♪ la météo ! ♫ Quand il fait froid, c’est pas le climat ! ♬ », il reste donc une constatation indépassable : les températures ont beaucoup trop monté, le climat refuse de rester bien réglé comme il faut, et cette chaleur va inévitablement provoquer des problèmes que l’État et ses sbires vont s’empresser de résoudre !
C’est probablement pour cela qu’il a été décidé, en Gironde, d’y annuler les manifestations publiques en extérieur : des gens qui se réunissent et passent un peu de temps au soleil, voilà la recette assurée pour d’éventuels dérapages qui pourraient virer au fun, au plaisir ou à quelque chose qu’il faut de toute façon réprimer. Pire : certains pourraient attraper des insolations, ce qui ne manquerait pas d’engorger des services hospitaliers déjà débordés.
Que ces services soient débordés par manque de personnel ne semble inquiéter aucun responsable. Que ce manque de personnel soit directement et indirectement provoqué par la désorganisation croissante de l’hôpital public français ainsi que les obligations vaccinales et les suspensions de soignants réfractaires ne provoque aucune réaction de la part des politiciens.
En revanche, et dans la droite lignée de la fermeture de pistes de ski pendant l’hiver dernier au motif que les éventuels blessés des sports d’hiver pourraient venir s’ajouter aux meutes covidées déjà trop nombreuses, on assiste une fois encore à l’utilisation d’un motif de santé publique pour suspendre quelques unes des libertés pourtant fondamentales et jadis inaliénables des citoyens français : se rassembler, manifester ou participer à des festivités est maintenant intégralement soumis au bon vouloir politique qui peut, pour n’importe quelle raison, l’interdire.
De la même façon et dans une vague de fragilisme inquiétante pour l’avenir, on en vient à faire fermer des salles d’école : les enfants seraient à risque, les établissements ne sont pas prévus pour ces températures, les enseignants non plus, et puis il fait trop chaud pour travailler de toute façon.
Sieste et farniente pour tout le monde ! Au moins, en ne faisant strictement rien, on ne risque pas de se blesser ! Rappelez-vous qu’il y a encore plus fragile que les écoliers ou les festivaliers girondins en plein soleil, à commencer par les services d’urgences hospitalières gérés par nos élites.
C’est donc sans surprise qu’on voit apparaître l’inévitable numéro vert, réactivé par le gouvernement, réponse maintenant systématique à tous les problèmes de toute nature. On attend fébrilement le Grenelle de la Canicule ou de la Sécheresse, étape suivante toute aussi inévitable si – par malheur, forcément anthropique – une nouvelle vague devait fouetter la France à nouveau dans les prochaines semaines.
En somme, dès que les températures montent, la panique s’installe dans le pays et de nouvelles interventions étatiques liberticides se multiplient. De façon très éclairante, on pressent déjà que lorsque les températures chuteront dès l’automne prochain, il en ira de même : l’État, ultra-pas-préparé du tout à constater qu’il peut parfois faire froid en hiver, agitera tous ses factotums pour nous expliquer comment nous réchauffer et pourquoi sortir est dangereux (on choppe des virus et le sol peut être glissant).
Il conviendra donc de rester chez soi et … de reporter un masque pour se protéger de l’une ou l’autre pestilence pulmonaire du moment. Ceci n’est pas une exagération : les autorités allemandes sont déjà sur la brèche et envisagent (en plein cagnard) que l’obligation de porter un masque pourrait revenir de façon saisonnière afin d’endiguer différentes infections respiratoires.
En fait, canicule, coronavirus, grippe ou gastro-entérite, tous les prétextes sont bons, surtout s’ils sont sanitaires, pour que des interdictions et des obligations gouvernementales soient mises en place pour garantir qu’on fait mine de s’occuper de votre santé et de votre sécurité.
Peu importe ici que ces actions soient à moyen et long terme directement préjudiciables à votre santé et votre sécurité : il faut absolument gesticuler et réduire vos libertés pour vous empêcher de prendre le risque de vivre, ceci signifiant intrinsèquement le risque, trop séditieux, de vous passer de l’État.
L’excuse sanitaire devient alors la porte d’entrée à tous les délires liberticides : trop chaud, trop froid, trop venté, vos droits de vous rassembler, de vous déplacer, de manifester disparaissent. Trop frais, trop humide, trop ceci ou trop cela ? Vous devrez porter des masques, vous devrez vous faire picouser avec l’une ou l’autre potion miraculeuse d’une industrie qui semble s’affranchir de plus en plus vite de toutes les précautions pourtant indispensables à garantir qu’on ne fait pas plus de mal que de bien.
L’important est que vous ne portiez aucun risque aux autres, au collectif, cette masse mal définie mais si pratique pour les tyrans en herbe.
Dès lors, la responsabilité individuelle a été abolie : vous n’avez plus le droit de prendre de risques même pour vous-même puisque grâce à la magie de la collectivisation de la santé, vous pourriez coûter cher aux autres. Le risque étant interdit, la responsabilité est abolie. Les citoyens ne sont plus que des troupeaux d’enfants, de mineurs isolés que seule la solvabilité financière sauve d’un enfermement total (et pour combien de temps ?).
Manifestement, l’autoroute de la servitude part de l’hôpital public.
Et grâce à la volonté farouche d’une petite minorité active, vocale, qui désire ardemment ces politiques idiotes et néfastes, ces réductions de liberté ne disparaissent jamais lorsque s’achèvent les événements qui les ont motivées. Le pays reste ainsi coincé en état d’urgence (terroriste, sanitaire), et seuls des mouvements de foules violents, lorsque les politiciens sentent leur propre couenne en jeu, permettent d’envisager le recul de l’impitoyable écrasement étatique.
Or, comme il n’y a plus aucun de ces mouvements, ce pays est foutu.
Catastrophe et panicanicule
Pendant trois jours, la France a eu chaud. À quelques jours de l’été, des températures estivales ont ainsi heurté de plein fouet un pays absolument pas préparé à une hausse des températures : alors que, depuis trente ans, tous les politiciens nous serinent que le climat se réchaufferait, l’État et son gouvernement ont réussi à montrer qu’ils étaient encore une fois pris au dépourvu.
Ainsi, moyennant une modification discrète mais indéniable des échelles de couleurs des cartes météorologiques, le catastrophisme peut s’imposer sans mal. Les aplats de rouge cramoisis sont formels, et si l’on oublie bien vite que « ♩ Quand il fait chaud, c’est pas ♪ la météo ! ♫ Quand il fait froid, c’est pas le climat ! ♬ », il reste donc une constatation indépassable : les températures ont beaucoup trop monté, le climat refuse de rester bien réglé comme il faut, et cette chaleur va inévitablement provoquer des problèmes que l’État et ses sbires vont s’empresser de résoudre !
C’est probablement pour cela qu’il a été décidé, en Gironde, d’y annuler les manifestations publiques en extérieur : des gens qui se réunissent et passent un peu de temps au soleil, voilà la recette assurée pour d’éventuels dérapages qui pourraient virer au fun, au plaisir ou à quelque chose qu’il faut de toute façon réprimer. Pire : certains pourraient attraper des insolations, ce qui ne manquerait pas d’engorger des services hospitaliers déjà débordés.
Que ces services soient débordés par manque de personnel ne semble inquiéter aucun responsable. Que ce manque de personnel soit directement et indirectement provoqué par la désorganisation croissante de l’hôpital public français ainsi que les obligations vaccinales et les suspensions de soignants réfractaires ne provoque aucune réaction de la part des politiciens.
En revanche, et dans la droite lignée de la fermeture de pistes de ski pendant l’hiver dernier au motif que les éventuels blessés des sports d’hiver pourraient venir s’ajouter aux meutes covidées déjà trop nombreuses, on assiste une fois encore à l’utilisation d’un motif de santé publique pour suspendre quelques unes des libertés pourtant fondamentales et jadis inaliénables des citoyens français : se rassembler, manifester ou participer à des festivités est maintenant intégralement soumis au bon vouloir politique qui peut, pour n’importe quelle raison, l’interdire.
De la même façon et dans une vague de fragilisme inquiétante pour l’avenir, on en vient à faire fermer des salles d’école : les enfants seraient à risque, les établissements ne sont pas prévus pour ces températures, les enseignants non plus, et puis il fait trop chaud pour travailler de toute façon.
Sieste et farniente pour tout le monde ! Au moins, en ne faisant strictement rien, on ne risque pas de se blesser ! Rappelez-vous qu’il y a encore plus fragile que les écoliers ou les festivaliers girondins en plein soleil, à commencer par les services d’urgences hospitalières gérés par nos élites.
C’est donc sans surprise qu’on voit apparaître l’inévitable numéro vert, réactivé par le gouvernement, réponse maintenant systématique à tous les problèmes de toute nature. On attend fébrilement le Grenelle de la Canicule ou de la Sécheresse, étape suivante toute aussi inévitable si – par malheur, forcément anthropique – une nouvelle vague devait fouetter la France à nouveau dans les prochaines semaines.
En somme, dès que les températures montent, la panique s’installe dans le pays et de nouvelles interventions étatiques liberticides se multiplient. De façon très éclairante, on pressent déjà que lorsque les températures chuteront dès l’automne prochain, il en ira de même : l’État, ultra-pas-préparé du tout à constater qu’il peut parfois faire froid en hiver, agitera tous ses factotums pour nous expliquer comment nous réchauffer et pourquoi sortir est dangereux (on choppe des virus et le sol peut être glissant).
Il conviendra donc de rester chez soi et … de reporter un masque pour se protéger de l’une ou l’autre pestilence pulmonaire du moment. Ceci n’est pas une exagération : les autorités allemandes sont déjà sur la brèche et envisagent (en plein cagnard) que l’obligation de porter un masque pourrait revenir de façon saisonnière afin d’endiguer différentes infections respiratoires.
En fait, canicule, coronavirus, grippe ou gastro-entérite, tous les prétextes sont bons, surtout s’ils sont sanitaires, pour que des interdictions et des obligations gouvernementales soient mises en place pour garantir qu’on fait mine de s’occuper de votre santé et de votre sécurité.
Peu importe ici que ces actions soient à moyen et long terme directement préjudiciables à votre santé et votre sécurité : il faut absolument gesticuler et réduire vos libertés pour vous empêcher de prendre le risque de vivre, ceci signifiant intrinsèquement le risque, trop séditieux, de vous passer de l’État.
L’excuse sanitaire devient alors la porte d’entrée à tous les délires liberticides : trop chaud, trop froid, trop venté, vos droits de vous rassembler, de vous déplacer, de manifester disparaissent. Trop frais, trop humide, trop ceci ou trop cela ? Vous devrez porter des masques, vous devrez vous faire picouser avec l’une ou l’autre potion miraculeuse d’une industrie qui semble s’affranchir de plus en plus vite de toutes les précautions pourtant indispensables à garantir qu’on ne fait pas plus de mal que de bien.
L’important est que vous ne portiez aucun risque aux autres, au collectif, cette masse mal définie mais si pratique pour les tyrans en herbe.
Dès lors, la responsabilité individuelle a été abolie : vous n’avez plus le droit de prendre de risques même pour vous-même puisque grâce à la magie de la collectivisation de la santé, vous pourriez coûter cher aux autres. Le risque étant interdit, la responsabilité est abolie. Les citoyens ne sont plus que des troupeaux d’enfants, de mineurs isolés que seule la solvabilité financière sauve d’un enfermement total (et pour combien de temps ?).
Manifestement, l’autoroute de la servitude part de l’hôpital public.
Et grâce à la volonté farouche d’une petite minorité active, vocale, qui désire ardemment ces politiques idiotes et néfastes, ces réductions de liberté ne disparaissent jamais lorsque s’achèvent les événements qui les ont motivées. Le pays reste ainsi coincé en état d’urgence (terroriste, sanitaire), et seuls des mouvements de foules violents, lorsque les politiciens sentent leur propre couenne en jeu, permettent d’envisager le recul de l’impitoyable écrasement étatique.
Or, comme il n’y a plus aucun de ces mouvements, ce pays est foutu.
☐ 16/6/2022
Une polarisation qui dégénère
15 juin 2022
Le premier tour des législatives s’est déroulé comme prévu, c’est-à-dire aussi mal et mollement que possible.
Comme l’explique fort bien Frédéric Mas de Contrepoints, c’est donc la défiance qui a raflé la mise au premier tour : avec 53 % d’abstention, un vrai gros record bien solide et indiscutable, la majorité des Français a clairement exprimé son parfait détachement pour l’exercice de style qui lui était proposé. Peut-être a-t-elle (enfin ?) compris que tout ceci n’est qu’un théâtre sinistre ?
Et dans tous les sens de sinistre, du reste, tant la gauchisation du spectre politique est patente sur les voix exprimées : la droite telle qu’elle aurait pu être représentée par un RPR des années 90 n’existe plus (la contre-performance de Reconquête est suffisamment cuisante pour qu’on n’y revienne pas). Sous Marine Le Pen, le Rassemblement National a fini sa mue en parti social-démocrate conservateur mais farouchement étatiste, qu’on aurait probablement placé au centre-gauche il y a 40 ans.
Quant aux Républicains, ils ne sont qu’une version ramollie de la Renuisance présidentielle, sans panache ni saveur mais avec exactement les mêmes entêtements interventionnistes que le gloubi-boulga élyséen qui ressemble à s’y méprendre à ce qu’on trouvait dans les programmes socialistes des années 80. Le reste est bien évidemment encore plus interventionniste, étatiste et pour tout dire, à gauche.
Il n’y a donc plus de droite en France et ce qui en reste n’est qu’anecdotique.
Peut-être peut-on expliquer l’abstention record par cette disparition d’une vraie droite modérément conservatrice, favorable à la liberté des citoyens, aux baisses des ponctions et de l’étouffante bureaucratie française et au retour à un pays en ordre de fonctionnement comme il existait encore dans les années 70 ou 80…
Peut-être pourra-t-on aussi trouver une explication complémentaire à cette débâcle démocratique dans les actuels comportements lamentables de trop de politiciens français : entre Borne qui insulte ses opposants politiques ou Blanquer qui veut introduire un recours contre son adversaire, et si l’on ajoute le niveau abyssal des arguments et des propositions politiques en place publique, on est très loin d’une lutte pour le bien commun et bien plus pour l’accaparement d’une parcelle de pouvoir supplémentaire… « Quoi qu’il en coûte », comme dirait l’autre.
En tout cas, ces comportements et ce record d’abstention montrent surtout que le régime actuel est à l’agonie et plus personne ne peut le nier.
Seuls quelques indécrottables parasites politiciens persistent à trouver quelques fiertés ridicules dans les suffrages qui leur sont attribués : il faut vraiment être déconnecté comme les macronistes ou les mélenchonistes pour croire représenter une vraie tendance sociétale lorsqu’on ne représente au mieux qu’un Français sur huit.
En réalité, la société française a achevé sa partition : d’un côté, une caste de votants constituée essentiellement des citadins qui approchent de la retraite ou y sont maintenant confortablement installés, avec des revenus sinon confortables mais au moins suffisants pour vivre, et de l’autre côté, le reste des Français qui marque très majoritairement son ras-le-bol de participer à cette mascarade et de payer pour tout ça sans rien en retour (même pas des services publics ou un semblant d’ordre républicain).
Ainsi, 69 % des jeunes de 18-24 ans, 71 % des 25-34 ans, 59 % des 35-49 ans et 52 % des 50-59 ans n’ont pas voté, et on peine à le leur reprocher…
Cette magnifique performance de tout le personnel politique – qui tente, comme à son habitude, de s’en dédouaner – est évidemment le résultat d’une absence consternante de connexion entre ce qui est proposé et ce qui est attendu, entre ce qui est promis et ce qui est réalisable. Dès lors, ne votent plus que ceux qui ont un intérêt effectif et bien calculé à conserver le statu quo (avant de partir en laissant la note aux générations futures), et les naïfs qui croient encore à toute la batterie d’instruments à vent qui joue frénétiquement chez les principaux partis politiques.
Pour tous ceux dont les perspectives sont maintenant nulles de tirer un quelconque bénéfice du système actuel, le vote n’a plus aucune importance : quoi qu’ils fassent, ils seront tondus, exploités et ouvertement méprisés voire jugés systématiquement coupables, parce qu’ils ne sont pas de la bonne communauté religieuse, du bon sexe, de la bonne localité, de la bonne couleur de peau ou, pire que tout, ont un travail régulier et quelques économies.
Le pompon est atteint lorsque toute la classe jacassante (politiciens et médias à l’unisson) feint de croire à une spécificité réelle entre les différents parfums de la gauche extrémiste et la molle majorité présidentielle : il suffit de voir les appels presqu’enamourés des sbires de Macron à voter pour les députés de la NUPES à chaque fois qu’un politicien du Rassemblement National menace d’obtenir un mandat pour comprendre que tout ceci n’est, encore une fois, qu’une mascarade tragique.
Eh oui : il n’existe aucun « front républicain » contre les extrêmes, seulement contre la droite. En revanche, il existe beaucoup d’intérêts convergeant tous à gauche (le hasard est total), et les médias, eux-mêmes généreusement à gauche, ne dénoncent surtout pas cette asymétrie pourtant criante de la vie politique française.
Tout ceci n’aboutit qu’à polariser encore plus la population française qui n’avait probablement pas besoin de ça : ceux qui payent d’un côté et ceux qui profitent de l’autre, ceux qui ont tout compris de la mondialisation et ceux qui se la prennent en pleine figure, deux fois et avec des poignées de chardons, ceux qui votent pour qu’on continue le même délire (avec les coureurs du Chon, et les marcheurs du petit Cron) et ceux qui ne votent plus parce que, finalement, à quoi bon ?
Cette polarisation, déjà largement visible dans les précédents votes et de plus en plus aigüe à chaque année qui passe est maintenant en train de dégénérer : à force de politiques tribalistes, applications cyniques d’un diviser pour mieux régner poussé à son paroxysme, et des médias qui excitent ces tendances d’autant plus qu’ils sont explicitement payés pour, la société française n’est plus qu’une cocotte minute de frustrations et de jalousies, une arène où se joue la guerre de tous contre tous et où le moindre événement sera le prétexte à des émeutes et des révoltes de plus en plus violentes.
Si ces élections nous montrent quelque chose, c’est que les prochains mois ne pourront pas être calmes.
Une polarisation qui dégénère
15 juin 2022
Le premier tour des législatives s’est déroulé comme prévu, c’est-à-dire aussi mal et mollement que possible.
Comme l’explique fort bien Frédéric Mas de Contrepoints, c’est donc la défiance qui a raflé la mise au premier tour : avec 53 % d’abstention, un vrai gros record bien solide et indiscutable, la majorité des Français a clairement exprimé son parfait détachement pour l’exercice de style qui lui était proposé. Peut-être a-t-elle (enfin ?) compris que tout ceci n’est qu’un théâtre sinistre ?
Et dans tous les sens de sinistre, du reste, tant la gauchisation du spectre politique est patente sur les voix exprimées : la droite telle qu’elle aurait pu être représentée par un RPR des années 90 n’existe plus (la contre-performance de Reconquête est suffisamment cuisante pour qu’on n’y revienne pas). Sous Marine Le Pen, le Rassemblement National a fini sa mue en parti social-démocrate conservateur mais farouchement étatiste, qu’on aurait probablement placé au centre-gauche il y a 40 ans.
Quant aux Républicains, ils ne sont qu’une version ramollie de la Renuisance présidentielle, sans panache ni saveur mais avec exactement les mêmes entêtements interventionnistes que le gloubi-boulga élyséen qui ressemble à s’y méprendre à ce qu’on trouvait dans les programmes socialistes des années 80. Le reste est bien évidemment encore plus interventionniste, étatiste et pour tout dire, à gauche.
Il n’y a donc plus de droite en France et ce qui en reste n’est qu’anecdotique.
Peut-être peut-on expliquer l’abstention record par cette disparition d’une vraie droite modérément conservatrice, favorable à la liberté des citoyens, aux baisses des ponctions et de l’étouffante bureaucratie française et au retour à un pays en ordre de fonctionnement comme il existait encore dans les années 70 ou 80…
Peut-être pourra-t-on aussi trouver une explication complémentaire à cette débâcle démocratique dans les actuels comportements lamentables de trop de politiciens français : entre Borne qui insulte ses opposants politiques ou Blanquer qui veut introduire un recours contre son adversaire, et si l’on ajoute le niveau abyssal des arguments et des propositions politiques en place publique, on est très loin d’une lutte pour le bien commun et bien plus pour l’accaparement d’une parcelle de pouvoir supplémentaire… « Quoi qu’il en coûte », comme dirait l’autre.
En tout cas, ces comportements et ce record d’abstention montrent surtout que le régime actuel est à l’agonie et plus personne ne peut le nier.
Seuls quelques indécrottables parasites politiciens persistent à trouver quelques fiertés ridicules dans les suffrages qui leur sont attribués : il faut vraiment être déconnecté comme les macronistes ou les mélenchonistes pour croire représenter une vraie tendance sociétale lorsqu’on ne représente au mieux qu’un Français sur huit.
En réalité, la société française a achevé sa partition : d’un côté, une caste de votants constituée essentiellement des citadins qui approchent de la retraite ou y sont maintenant confortablement installés, avec des revenus sinon confortables mais au moins suffisants pour vivre, et de l’autre côté, le reste des Français qui marque très majoritairement son ras-le-bol de participer à cette mascarade et de payer pour tout ça sans rien en retour (même pas des services publics ou un semblant d’ordre républicain).
Ainsi, 69 % des jeunes de 18-24 ans, 71 % des 25-34 ans, 59 % des 35-49 ans et 52 % des 50-59 ans n’ont pas voté, et on peine à le leur reprocher…
Cette magnifique performance de tout le personnel politique – qui tente, comme à son habitude, de s’en dédouaner – est évidemment le résultat d’une absence consternante de connexion entre ce qui est proposé et ce qui est attendu, entre ce qui est promis et ce qui est réalisable. Dès lors, ne votent plus que ceux qui ont un intérêt effectif et bien calculé à conserver le statu quo (avant de partir en laissant la note aux générations futures), et les naïfs qui croient encore à toute la batterie d’instruments à vent qui joue frénétiquement chez les principaux partis politiques.
Pour tous ceux dont les perspectives sont maintenant nulles de tirer un quelconque bénéfice du système actuel, le vote n’a plus aucune importance : quoi qu’ils fassent, ils seront tondus, exploités et ouvertement méprisés voire jugés systématiquement coupables, parce qu’ils ne sont pas de la bonne communauté religieuse, du bon sexe, de la bonne localité, de la bonne couleur de peau ou, pire que tout, ont un travail régulier et quelques économies.
Le pompon est atteint lorsque toute la classe jacassante (politiciens et médias à l’unisson) feint de croire à une spécificité réelle entre les différents parfums de la gauche extrémiste et la molle majorité présidentielle : il suffit de voir les appels presqu’enamourés des sbires de Macron à voter pour les députés de la NUPES à chaque fois qu’un politicien du Rassemblement National menace d’obtenir un mandat pour comprendre que tout ceci n’est, encore une fois, qu’une mascarade tragique.
Eh oui : il n’existe aucun « front républicain » contre les extrêmes, seulement contre la droite. En revanche, il existe beaucoup d’intérêts convergeant tous à gauche (le hasard est total), et les médias, eux-mêmes généreusement à gauche, ne dénoncent surtout pas cette asymétrie pourtant criante de la vie politique française.
Tout ceci n’aboutit qu’à polariser encore plus la population française qui n’avait probablement pas besoin de ça : ceux qui payent d’un côté et ceux qui profitent de l’autre, ceux qui ont tout compris de la mondialisation et ceux qui se la prennent en pleine figure, deux fois et avec des poignées de chardons, ceux qui votent pour qu’on continue le même délire (avec les coureurs du Chon, et les marcheurs du petit Cron) et ceux qui ne votent plus parce que, finalement, à quoi bon ?
Cette polarisation, déjà largement visible dans les précédents votes et de plus en plus aigüe à chaque année qui passe est maintenant en train de dégénérer : à force de politiques tribalistes, applications cyniques d’un diviser pour mieux régner poussé à son paroxysme, et des médias qui excitent ces tendances d’autant plus qu’ils sont explicitement payés pour, la société française n’est plus qu’une cocotte minute de frustrations et de jalousies, une arène où se joue la guerre de tous contre tous et où le moindre événement sera le prétexte à des émeutes et des révoltes de plus en plus violentes.
Si ces élections nous montrent quelque chose, c’est que les prochains mois ne pourront pas être calmes.
☐ 12/6/2022
Macron achète à nouveau les élections
Et c’est avec de fort jolis mouvements de jarrets vifs et musclés que l’inflation continue de grimper fermement notamment dans la zone euro, pendant que l’INSEE continue d’afficher des chiffres de plus en plus insolents et décalés avec la réalité vécue par les Français.
Les 5% crânement affichés jusqu’à présent vont rapidement se muer en 8% et on peut même tabler sur un joli petit 12% d’ici à la fin de l’année en zone euro alors que l’inflation des coûts à la production continuent de grimper de façon jugée « dramatique » par tous les spécialistes…
Assez logiquement, une partie croissante du pays commence à ressentir de grosses difficultés à faire face aux dépenses du quotidien. Une baisse de la consommation est déjà notée (0.4% en avril après une baisse de 1.4% en mars), ainsi qu’une hausse d’indicateurs divers de précarité (le nombre de repas à 1€ distribués augmente encore, par exemple). Le transitoire dure, les mines s’allongent et les ceintures se serrent.
En bref, l’impact de cette inflation commence à se faire clairement sentir et l’enrobage de novlangue et de pipeautage politicien ne suffit plus à apaiser les fins de mois douloureuses.
Si la situation paraît bien sombre, rassurez-vous : il n’existe pas de meilleur gouvernement que celui d’Emmanuel Macron, Élisabeth Borne et Bruno Le Maire pour la transformer en véritable catastrophe.
C’est sans doute ce qui les pousse à promettre de distribuer, dès cette rentrée, des tickets de rationnements, sobrement renommés « indemnités », aux ménages les plus modestes, ce qui permet de laisser les différents instituts et autres directions générales des administrations pléthoriques de la République du Bisounoursland se chamailler sur la définition de « modeste ».
C’est aussi ce qui a récemment poussé Borne à expliquer qu’une revalorisation des retraites est à l’ordre du jour : avec 4% d’augmentation des pensions à partir du mois de juillet, voilà qui redonnera un peu de marge de manœuvre aux retraités. Et puis ça tombe bien : on annonce avant les élections une promesse à tenir après. Malin.
Quant aux fonctionnaires, la même Borne a aussi proposé que soit relevé le point d’indice qui permet incidemment de calculer les versements des indemnités auxquelles ils ont droit. On ne sait pas encore quel sera la teneur de cette augmentation mais on conservera à l’esprit que pour chaque pourcent d’augmentation, 2 milliards d’argent gratuit des autres est alors mobilisé. Nonobstant, on notera que cette proposition tombe bien : Borne annonce ainsi avant les élections une promesse à tenir après. Malin une fois de plus.
Au passage, ceci permet de façon pratique de bien comprendre quelles catégories de populations votent obstinément pour Macron, ce même Macron qui, avec son gouvernement de bras cassés et de clowns pathétiques (les précédents comme le courant), est directement responsable de la situation actuelle.
En somme, on relève le point d’indice de l’administration, c’est-à-dire l’Occupant Intérieur qui ponctionne le plus les Français, et on va offrir une augmentation qui sera directement payée par les actifs du privé. On augmente les retraites, c’est-à-dire qu’on offre ainsi un petit bonus à la population qui est la moins mal lotie en France sur le dos de la population active qui est actuellement celle qui s’en prend plein la musette. Et sans surprise, ces deux catégories de bénéficiaires sont ceux qui votent le plus pour l’actuelle majorité…
Eh oui : comme Macron l’avait fait avant sa propre réélection en promettant monts et merveilles et en distribuant généreusement l’argent des autres alors même que l’inflation commençait déjà à fortement picoter, il remet donc le couvert pour ces législatives. Si ceci ressemble à l’achat pur et simple d’électeurs, c’est normal : c’est exactement de cela qu’il s’agit.
Certains, chafouins, pourraient trouver que combattre l’inflation en augmentant salaires et redistribution reviendrait un peu à mettre de l’huile sur un feu de cuisine. La presse est cependant au taquet pour ne surtout pas le mentionner. Les journalistes ne s’en ouvrent pas auprès des représentants politiques. La question de la pertinence de ces mesures n’est pas et ne sera jamais posée. Les conséquences n’intéresseront personne (tout comme les causes, du reste). Politiciens comme médias, tout le pays est tendu comme un seul homme vers la nouvelle étape de la vie politique. Comment ça, « politiciens et médias, ce n’est pas tout le pays, que diable » ? Les fonctionnaires seront calmés, les retraités seront apaisés et tout ce petit monde va voter comme il faut, c’est donc tout ce qui compte et voilà tout.
Macron achète à nouveau les élections
Et c’est avec de fort jolis mouvements de jarrets vifs et musclés que l’inflation continue de grimper fermement notamment dans la zone euro, pendant que l’INSEE continue d’afficher des chiffres de plus en plus insolents et décalés avec la réalité vécue par les Français.
Les 5% crânement affichés jusqu’à présent vont rapidement se muer en 8% et on peut même tabler sur un joli petit 12% d’ici à la fin de l’année en zone euro alors que l’inflation des coûts à la production continuent de grimper de façon jugée « dramatique » par tous les spécialistes…
Assez logiquement, une partie croissante du pays commence à ressentir de grosses difficultés à faire face aux dépenses du quotidien. Une baisse de la consommation est déjà notée (0.4% en avril après une baisse de 1.4% en mars), ainsi qu’une hausse d’indicateurs divers de précarité (le nombre de repas à 1€ distribués augmente encore, par exemple). Le transitoire dure, les mines s’allongent et les ceintures se serrent.
En bref, l’impact de cette inflation commence à se faire clairement sentir et l’enrobage de novlangue et de pipeautage politicien ne suffit plus à apaiser les fins de mois douloureuses.
Si la situation paraît bien sombre, rassurez-vous : il n’existe pas de meilleur gouvernement que celui d’Emmanuel Macron, Élisabeth Borne et Bruno Le Maire pour la transformer en véritable catastrophe.
C’est sans doute ce qui les pousse à promettre de distribuer, dès cette rentrée, des tickets de rationnements, sobrement renommés « indemnités », aux ménages les plus modestes, ce qui permet de laisser les différents instituts et autres directions générales des administrations pléthoriques de la République du Bisounoursland se chamailler sur la définition de « modeste ».
C’est aussi ce qui a récemment poussé Borne à expliquer qu’une revalorisation des retraites est à l’ordre du jour : avec 4% d’augmentation des pensions à partir du mois de juillet, voilà qui redonnera un peu de marge de manœuvre aux retraités. Et puis ça tombe bien : on annonce avant les élections une promesse à tenir après. Malin.
Quant aux fonctionnaires, la même Borne a aussi proposé que soit relevé le point d’indice qui permet incidemment de calculer les versements des indemnités auxquelles ils ont droit. On ne sait pas encore quel sera la teneur de cette augmentation mais on conservera à l’esprit que pour chaque pourcent d’augmentation, 2 milliards d’argent gratuit des autres est alors mobilisé. Nonobstant, on notera que cette proposition tombe bien : Borne annonce ainsi avant les élections une promesse à tenir après. Malin une fois de plus.
Au passage, ceci permet de façon pratique de bien comprendre quelles catégories de populations votent obstinément pour Macron, ce même Macron qui, avec son gouvernement de bras cassés et de clowns pathétiques (les précédents comme le courant), est directement responsable de la situation actuelle.
En somme, on relève le point d’indice de l’administration, c’est-à-dire l’Occupant Intérieur qui ponctionne le plus les Français, et on va offrir une augmentation qui sera directement payée par les actifs du privé. On augmente les retraites, c’est-à-dire qu’on offre ainsi un petit bonus à la population qui est la moins mal lotie en France sur le dos de la population active qui est actuellement celle qui s’en prend plein la musette. Et sans surprise, ces deux catégories de bénéficiaires sont ceux qui votent le plus pour l’actuelle majorité…
Eh oui : comme Macron l’avait fait avant sa propre réélection en promettant monts et merveilles et en distribuant généreusement l’argent des autres alors même que l’inflation commençait déjà à fortement picoter, il remet donc le couvert pour ces législatives. Si ceci ressemble à l’achat pur et simple d’électeurs, c’est normal : c’est exactement de cela qu’il s’agit.
Certains, chafouins, pourraient trouver que combattre l’inflation en augmentant salaires et redistribution reviendrait un peu à mettre de l’huile sur un feu de cuisine. La presse est cependant au taquet pour ne surtout pas le mentionner. Les journalistes ne s’en ouvrent pas auprès des représentants politiques. La question de la pertinence de ces mesures n’est pas et ne sera jamais posée. Les conséquences n’intéresseront personne (tout comme les causes, du reste). Politiciens comme médias, tout le pays est tendu comme un seul homme vers la nouvelle étape de la vie politique. Comment ça, « politiciens et médias, ce n’est pas tout le pays, que diable » ? Les fonctionnaires seront calmés, les retraités seront apaisés et tout ce petit monde va voter comme il faut, c’est donc tout ce qui compte et voilà tout.
Comme, en outre, Bruno le Maire a déclaré qu’il n’y aurait pas de hausses d’impôts malgré ces largesses et cette inflation, on peut raisonnablement en conclure que les ponctions vont non seulement continuer à pleuvoir, mais que les services de Bercy vont s’acharner sur la bête mourante.
Au précédent billet, je mentionnais qu’il fallait se préparer pour les pénuries à venir : électricité, services publics essentiels (police, hôpitaux, école), et peut-être même nourriture, la France va devoir se serrer la ceinture comme jamais.
Avec la belle assurance de Bruno Le Rigolo, au moins peut-on déjà se rassurer en se disant qu’il n’y aura pas pénuries de taxes et de ponctions.
Les prochains mois seront décisifs et quel que soit le parlement issu de la parodie démocratique qu’on va nous jouer, vous pouvez être sûr que nous allons tous avoir un hiver difficile. Les efforts entrepris actuellement par la caste au pouvoir nous garantissent quasi-mécaniquement que nous allons avoir froid et faim, que tous les services publics vont continuer à se détériorer comme jamais mais au moins, les impôts tourneront à plein régime.
Vous ne posséderez plus rien et les survivants seront obligés d’être heureux. 10/6/2022
Au précédent billet, je mentionnais qu’il fallait se préparer pour les pénuries à venir : électricité, services publics essentiels (police, hôpitaux, école), et peut-être même nourriture, la France va devoir se serrer la ceinture comme jamais.
Avec la belle assurance de Bruno Le Rigolo, au moins peut-on déjà se rassurer en se disant qu’il n’y aura pas pénuries de taxes et de ponctions.
Les prochains mois seront décisifs et quel que soit le parlement issu de la parodie démocratique qu’on va nous jouer, vous pouvez être sûr que nous allons tous avoir un hiver difficile. Les efforts entrepris actuellement par la caste au pouvoir nous garantissent quasi-mécaniquement que nous allons avoir froid et faim, que tous les services publics vont continuer à se détériorer comme jamais mais au moins, les impôts tourneront à plein régime.
Vous ne posséderez plus rien et les survivants seront obligés d’être heureux. 10/6/2022
☐ 4/6/2022
Les petits chiffres de l’INSEE s’accumulent doucement et pointent tous dans la même direction : l’inflation n’est plus négligeable, elle continue à grossir et ceux qui expliquaient doctement il y a quelques mois que le grossissement observé en fin d’année 2021 était transitoire se sont très officiellement fourré le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Nous arrivons au milieu de 2022, l’inflation continue de grossir, et ceux qui étaient à l’omoplate continuent de s’enfoncer.
Ainsi, sur les douze derniers mois, les prix ont flambé sur les pâtes (+15%), les viandes surgelées (+11%), la farine (+10%), les huiles (+10%), la moutarde (+9%), le café et les fruits secs (+8%), la viande hachée (+8%) ou les plats cuisinés (7%). Plus gênant encore : les tendances observées lors des négociations en supermarché pour le prochain trimestre (l’été 2022), l’inflation pourrait atteindre et dépasser les 5% dans les prochains mois. Pour rappel, l’inflation observée en avril serait de 4.8%.
Bien sûr, cette hausse des prix pèse d’autant plus sur les consommateurs modestes qui n’ont pas de marge de manœuvre pour adapter leur consommation, déjà à l’étroit dans un pays où taxes, impôts et régulations pléthoriques garantissent un pouvoir d’achat particulièrement contraint. Concrètement, l’épargne des Français est donc mise à contribution et ce d’autant plus que les taux de rémunération de celle-ci sur les comptes traditionnels (livret A, plans d’épargnes divers, pour un total de plus de 480 milliards d’euros) sont microscopiques et bien inférieur à l’inflation constatée.
En début d’année, certains constataient plus ou moins gaillardement que l’encours d’épargne en France avait continué à grimper les derniers mois de 2021 avec 165,8 milliards d’euros épargnés sur divers supports selon les données publiées par la Banque de France, soit un surplus de plus de 55 milliards d’euros déposés par rapport à la situation qui prédominait avant la pandémie.
Cependant, si les classes moyennes et aisées profitent encore des économies que permettent de réaliser certaines situations (baisse de leurs dépenses de mobilité, du tourisme, des sorties au restaurant ou au cinéma par exemple), il en va nettement différemment pour les classes laborieuses qui, elles, commencent à accuser le coup et piochent dès à présent dans leur bas de laine.
Parallèlement, la croissance française, dont on nous avait rebattu les oreilles avant et pendant la campagne électorale présidentielle en trouvant au pays une santé pétulante, semble nettement marquer le pas : les prévisions à son sujet de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) la placent à présent autour de 2,7% pour l’année 2022, alors que les autorités fanfaronnaient du 4,2% à l’automne dernier. Et pouf, fini les chiffres mirifiques !
En outre et comme l’indique une étude de l’assureur Allianz, les choses ne vont pas s’arrêter là : les hausses constatées actuellement ne sont en réalité que le reflet des déstockages et des prix établis au courant et à la fin de l’année dernière essentiellement. La guerre et les nouvelles tensions sur les chaînes logistiques apparues depuis le début de l’année ne seront réellement reflétées dans les prix que dans les prochains mois ce qui pourrait bien se traduire par une hausse encore plus significative des prix alimentaires. Matières grasses, farines, huiles, les prix de ces matières premières doivent, selon Allianz, augmenter encore de 10 à 25% pour refléter les augmentations de coûts subies par les producteurs ; en pratique, si les coûts de production devaient se reporter à 75% (ou intégralement) sur les prix à la consommation, les Français devraient s’attendre à une inflation de l’ordre de 8.2% (ou 11%).
Pour un nombre maintenant croissant de Français « à l’euro près », une telle augmentation signifie très concrètement des sacrifices puis une chute considérable de leur niveau de vie. Pour certains, c’est la différence entre se nourrir et terminer le mois dans le rouge voire accumuler des dettes.
Difficile, dans ce contexte, d’oublier ce qui s’est passé à la fin de l’année 2018 qui a vu le développement d’un mouvement social spontané suite à une augmentation des prix des carburants, augmentation qui apparaît fort modeste de nos jours. Ce mouvement fut à l’époque largement étouffé par la répression policière et les gesticulations gouvernementales qui donnèrent à cette occasion une excellente idée de l’étoffe présidentielle ou, plus exactement, de son absence criante.
Avec un président qui n’a montré aucun mûrissement intellectuel et un gouvernement composé pour une bonne partie des mêmes bras cassés qu’en 2018, peut-on réellement espérer que cette inflation galopante et l’appauvrissement rapide des Français ne se traduira pas par des tensions sociales encore plus fortes ?
Cette question restera sans réponse encore quelques semaines, quelques mois tout au plus, alors que Bruno Le Maire, l’irremplaçable ministre de l’Économie (irremplaçable car personne ne veut hériter du foutoir qu’il a créé), commence à évoquer ses « solutions » pour cette situation économique désastreuse : il exhorte à présent les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires…
Eh oui, c’est aussi ça la puissance intellectuelle au service de Bercy : pour lutter contre l’augmentation des prix, il préconise donc d’augmenter le prix de ce qui est généralement le plus coûteux dans les entreprises, c’est-à-dire la main d’œuvre. Cela va bien se passer. Au passage, on lui saura gré d’au moins laisser un semblant de choix aux entreprises, au contraire des inamovibles gauchistes comme François Ruffin qui, eux, préconisent l’indexation des salaires sur l’inflation, ce qui n’est pas du tout facteur d’inflation non plus.
À présent et indépendamment des mouvements sociaux qui auront lieu (ou pas) dans les prochains mois, on peut déjà dresser les grandes lignes économiques que nos clowns à roulettes vont suivre sans fléchir : devant le constat d’échec cuisant que notre frétillant Bruno ne manquera pas de ne surtout pas établir après quelques trimestres de cafouillages ministériels habituels, l’étape d’après consistera à bloquer ces prix qui ne font que grimper. Comme on peut déjà le garantir sur facture, les pénuries, sur le point de s’installer ou déjà présentes sur certains biens et services, deviendront alors endémiques et le problème, déjà grave, deviendra insoluble par la grâce du « toucher gouvernemental » qui distribue les écrouelles et transforme l’or en plomb.
Que voulez-vous : quand on n’a que le marteau de la distribution de pognon gratuit dans ses mains, tous les problèmes économiques ressemblent à des clous sur lesquels on va donc frapper consciencieusement de la seule façon qu’on sait faire.
Réjouissez-vous, les tickets de rationnement arrivent.
Les petits chiffres de l’INSEE s’accumulent doucement et pointent tous dans la même direction : l’inflation n’est plus négligeable, elle continue à grossir et ceux qui expliquaient doctement il y a quelques mois que le grossissement observé en fin d’année 2021 était transitoire se sont très officiellement fourré le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Nous arrivons au milieu de 2022, l’inflation continue de grossir, et ceux qui étaient à l’omoplate continuent de s’enfoncer.
Ainsi, sur les douze derniers mois, les prix ont flambé sur les pâtes (+15%), les viandes surgelées (+11%), la farine (+10%), les huiles (+10%), la moutarde (+9%), le café et les fruits secs (+8%), la viande hachée (+8%) ou les plats cuisinés (7%). Plus gênant encore : les tendances observées lors des négociations en supermarché pour le prochain trimestre (l’été 2022), l’inflation pourrait atteindre et dépasser les 5% dans les prochains mois. Pour rappel, l’inflation observée en avril serait de 4.8%.
Bien sûr, cette hausse des prix pèse d’autant plus sur les consommateurs modestes qui n’ont pas de marge de manœuvre pour adapter leur consommation, déjà à l’étroit dans un pays où taxes, impôts et régulations pléthoriques garantissent un pouvoir d’achat particulièrement contraint. Concrètement, l’épargne des Français est donc mise à contribution et ce d’autant plus que les taux de rémunération de celle-ci sur les comptes traditionnels (livret A, plans d’épargnes divers, pour un total de plus de 480 milliards d’euros) sont microscopiques et bien inférieur à l’inflation constatée.
En début d’année, certains constataient plus ou moins gaillardement que l’encours d’épargne en France avait continué à grimper les derniers mois de 2021 avec 165,8 milliards d’euros épargnés sur divers supports selon les données publiées par la Banque de France, soit un surplus de plus de 55 milliards d’euros déposés par rapport à la situation qui prédominait avant la pandémie.
Cependant, si les classes moyennes et aisées profitent encore des économies que permettent de réaliser certaines situations (baisse de leurs dépenses de mobilité, du tourisme, des sorties au restaurant ou au cinéma par exemple), il en va nettement différemment pour les classes laborieuses qui, elles, commencent à accuser le coup et piochent dès à présent dans leur bas de laine.
Parallèlement, la croissance française, dont on nous avait rebattu les oreilles avant et pendant la campagne électorale présidentielle en trouvant au pays une santé pétulante, semble nettement marquer le pas : les prévisions à son sujet de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) la placent à présent autour de 2,7% pour l’année 2022, alors que les autorités fanfaronnaient du 4,2% à l’automne dernier. Et pouf, fini les chiffres mirifiques !
En outre et comme l’indique une étude de l’assureur Allianz, les choses ne vont pas s’arrêter là : les hausses constatées actuellement ne sont en réalité que le reflet des déstockages et des prix établis au courant et à la fin de l’année dernière essentiellement. La guerre et les nouvelles tensions sur les chaînes logistiques apparues depuis le début de l’année ne seront réellement reflétées dans les prix que dans les prochains mois ce qui pourrait bien se traduire par une hausse encore plus significative des prix alimentaires. Matières grasses, farines, huiles, les prix de ces matières premières doivent, selon Allianz, augmenter encore de 10 à 25% pour refléter les augmentations de coûts subies par les producteurs ; en pratique, si les coûts de production devaient se reporter à 75% (ou intégralement) sur les prix à la consommation, les Français devraient s’attendre à une inflation de l’ordre de 8.2% (ou 11%).
Pour un nombre maintenant croissant de Français « à l’euro près », une telle augmentation signifie très concrètement des sacrifices puis une chute considérable de leur niveau de vie. Pour certains, c’est la différence entre se nourrir et terminer le mois dans le rouge voire accumuler des dettes.
Difficile, dans ce contexte, d’oublier ce qui s’est passé à la fin de l’année 2018 qui a vu le développement d’un mouvement social spontané suite à une augmentation des prix des carburants, augmentation qui apparaît fort modeste de nos jours. Ce mouvement fut à l’époque largement étouffé par la répression policière et les gesticulations gouvernementales qui donnèrent à cette occasion une excellente idée de l’étoffe présidentielle ou, plus exactement, de son absence criante.
Avec un président qui n’a montré aucun mûrissement intellectuel et un gouvernement composé pour une bonne partie des mêmes bras cassés qu’en 2018, peut-on réellement espérer que cette inflation galopante et l’appauvrissement rapide des Français ne se traduira pas par des tensions sociales encore plus fortes ?
Cette question restera sans réponse encore quelques semaines, quelques mois tout au plus, alors que Bruno Le Maire, l’irremplaçable ministre de l’Économie (irremplaçable car personne ne veut hériter du foutoir qu’il a créé), commence à évoquer ses « solutions » pour cette situation économique désastreuse : il exhorte à présent les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires…
Eh oui, c’est aussi ça la puissance intellectuelle au service de Bercy : pour lutter contre l’augmentation des prix, il préconise donc d’augmenter le prix de ce qui est généralement le plus coûteux dans les entreprises, c’est-à-dire la main d’œuvre. Cela va bien se passer. Au passage, on lui saura gré d’au moins laisser un semblant de choix aux entreprises, au contraire des inamovibles gauchistes comme François Ruffin qui, eux, préconisent l’indexation des salaires sur l’inflation, ce qui n’est pas du tout facteur d’inflation non plus.
À présent et indépendamment des mouvements sociaux qui auront lieu (ou pas) dans les prochains mois, on peut déjà dresser les grandes lignes économiques que nos clowns à roulettes vont suivre sans fléchir : devant le constat d’échec cuisant que notre frétillant Bruno ne manquera pas de ne surtout pas établir après quelques trimestres de cafouillages ministériels habituels, l’étape d’après consistera à bloquer ces prix qui ne font que grimper. Comme on peut déjà le garantir sur facture, les pénuries, sur le point de s’installer ou déjà présentes sur certains biens et services, deviendront alors endémiques et le problème, déjà grave, deviendra insoluble par la grâce du « toucher gouvernemental » qui distribue les écrouelles et transforme l’or en plomb.
Que voulez-vous : quand on n’a que le marteau de la distribution de pognon gratuit dans ses mains, tous les problèmes économiques ressemblent à des clous sur lesquels on va donc frapper consciencieusement de la seule façon qu’on sait faire.
Réjouissez-vous, les tickets de rationnement arrivent.
☐ 29/5/2022
Tiens, un « nouveau journal »
Intéressante initiative de Charles Gave qui se lance dans l’édition d’un journal web dont le but est de présenter des informations sous un angle différent des médias grands publics traditionnels, dont la chambre d’écho actuelle commence visiblement à lasser un nombre croissant d’individus.
Ce nouveau journal s’appelle … LeNouveauJournal.fr et son modèle est celui de la curation de contenu sans utilisation d’algorithmes qui ont été remplacés par une équipe éditoriale (et donc humaine) qui s’efforce de vérifier et de trier les articles sélectionnés plusieurs fois par jour afin de proposer une information fiable et crédible.
Tiens, un « nouveau journal »
Intéressante initiative de Charles Gave qui se lance dans l’édition d’un journal web dont le but est de présenter des informations sous un angle différent des médias grands publics traditionnels, dont la chambre d’écho actuelle commence visiblement à lasser un nombre croissant d’individus.
Ce nouveau journal s’appelle … LeNouveauJournal.fr et son modèle est celui de la curation de contenu sans utilisation d’algorithmes qui ont été remplacés par une équipe éditoriale (et donc humaine) qui s’efforce de vérifier et de trier les articles sélectionnés plusieurs fois par jour afin de proposer une information fiable et crédible.
Au passage, on notera que cet agrégateur humain redirige vers différents types de médias, y compris certains grands journaux, tant que l’article en question s’en tient aux faits ou n’est pas orienté. On se doute que cette occurrence devenant rare, il va être assez compliqué pour l’équipe en place de continuer sur ces sources là mais on lui souhaite tout de même bien du courage. De toute façon, l’aventure ne fait que commencer pour ce média et l’interface, pour le moment un peu aride, évoluera sans doute tout comme les sources qui intègreront un panel de plus en plus large de sites de qualité.
Bonne chance donc au Nouveau Journal.
Bonne chance donc au Nouveau Journal.
☐ 25/5/2022
Variole du singe : à quoi peut-on s’attendre ?
Ouf, une nouvelle panique arrive ! Il était temps et le timing est particulièrement serré.
En effet, la guerre russo-ukrainienne semble marquer le pas, à mesure que Zelensky et Poutine commencent à émettre des velléités de vouloir négocier.
En outre, le Covid n’intéresse plus personne ; il ne reste plus guère que quelques petits pétochards qui tremblent encore d’une douzième vague (ou treizième ? on perd le fil, que voulez-vous), mais qui ont bien du mal à mobiliser les plateaux télé avec leurs poulains experts largement tombés en disgrâce.
Quant aux petites gesticulations politiques autour du nouveau gouvernement français, elles ne parviennent pas à déclencher le moindre enthousiasme, au contraire : au vu de la quantité maintenant critique de bras cassés et d’ex/futurs repris de justice, le sujet va rapidement devenir miné pour tous les journaux de révérence qui vont devoir rapidement meubler leurs premières pages.
Il faut donc trouver autre chose, quelque chose de grand, de violent, du « qui fait peur » et qui mobilise le monde entier, avec à la clé des douzaines de palettes d’argent liquide mobilisées. Et ça tombe bien, des cas de variole du singe ont été fort opportunément déclarés dans différents pays occidentaux : États-Unis, Royaume-Uni, France, Belgique, certainement ailleurs en Europe…
Rapidement, le monde occidental est saupoudré de malades bubonescents.
Sapristi, on ne compte que quelques douzaines de cas, aucun mortel, mais déjà des titres grossissent dans une presse à l’affût, prête à bondir sur le lecteur niaisement prêt à se laisser couler dans un été quasi-normal : que nenni, une nouvelle pandémie arrive !
Évidemment, il est difficile ici de faire le moindre pronostic épidémiologique d’autant qu’on a vu ce que les précédents modèles valaient (de la crotte) et relancer le bastringue est donc plus périlleux. Il faudra donc procéder avec prudence mais ne pas hésiter à affoler, préventivement et par principe de précaution.
Cependant, rappelons qu’officiellement, ce virus est bien moins dangereux que la variole humaine et que le vaccin de cette dernière protège assez efficacement contre la variole du singe – au contraire de l’actuel bricolage de Pfizer pour le Covid, véritable passoire comme en témoignent les pleurnicheries de certains triples ou quadruples vaccinés qui attrapent grippes sur rhumes. En outre, la transmission humaine de ce virus animal semble beaucoup moins rapide et facile que pour l’omicron.
En toute théorie donc, les mesures habituelles qu’on employait encore couramment il y a deux ans devraient largement suffire : isolement des malades (et seulement de ceux-ci), traitements symptomatiques de base et suivi attentif des formes les plus graves, rares et limitées.
Mais en pratique et comme l’a montré la précédente période, on peut s’attendre au contraire à une remontée de l’hystérie confiniste et vaccinale : apparemment, développer une immunité naturelle et une bonne santé par les procédés habituels (nourriture saine et variée, soleil et exercice, vitamines notamment C et D, et sels minéraux notamment zinc) sera rapidement régulé voire interdit au profit de tout ce que le service public peut offrir à la fois de plus coercitif et de finement emboîté avec l’une ou l’autre industrie pharmaceutique par un capitalisme de connivence sans plus le moindre frein.
On pourrait croire ici à une petite exagération (ce n’est pourtant pas le style de la maison !) mais il suffit de voir les petits messages de plus en plus insistants dans la presse, les articles sensationnalistes et les annonces semi-officielles pour comprendre que tous (médias, institutions officielles et politiciens pas tous élus) veulent avidement nous rejouer la partition déjà jouée pour la précédente pandémie : le pouvoir gagné à l’époque fut addictif et les drogués ont besoin d’un nouveau shoot, encore plus massif (à vos dépens).
D’ailleurs, on commence déjà à retrouver les mêmes bricolages de sites web visant à faire disparaître l’aspect mineur de ce virus (ici avec le NHS en Angleterre, ici au Pays-Bas) : que voulez-vous, il est impossible de faire vraiment peur avec les données rassemblées ces dernières décennies.
Et c’est donc sans surprise qu’on voit s’accumuler quelques faits troublants : certains parleront de complots, et d’autres de complotistes afin de discréditer tous ceux qui refusent de paniquer, mais il est difficile d’oublier la simulation circonstanciée de la NTI il y a quelques mois mettant en scène exactement ce virus, et à une date vraiment bien trouvée (débutant la simulation le 15 mai). Difficile d’oublier aussi cette très récente simulation du G7 avec un exercice sur la variole (humaine celle-ci). Pas simple d’oublier l’insistance de Bill Gates – le généreux mécène qui finance l’OMS, sa fondation Gates et des myriades d’ONG en lien direct avec vaccins et maladies virales – à évoquer une attaque terroriste avec la variole. Difficile de ne pas rapprocher ce qui se passe de l’actuelle mise en place ces derniers jours du traité de l’OMS évoqué ici-même en mars dernier visant à laisser tout pouvoir à cette institution en cas de pandémie au détriment des États souverains. Difficile aussi de ne pas voir les petites gesticulations (au timing parfait) des petits fact-checkers habituels dès les premiers soupçons.
Vraiment, ce paquet de coïncidences fortuites tout à fait liées au hasard parce que rien n’était prévu du tout, eh bien cela tombe à pic…
… Notamment pour remettre une couche de pass vaccinaux, de confinements, de vexations sur ceux qui refusent de se départir de leurs libertés pourtant considérées jusqu’à présent comme intrinsèques à la nature humaine et inaltérables, inattaquables par les pays dits démocratiques. Il devient vraiment difficile de ne pas voir l’acharnement de certains politiciens, de certaines célébrités non-élues mais trop influentes et de certaines institutions sur une partie de la population occidentale afin de lui faire passer le goût de s’exprimer démocratiquement.
Du reste, le contraste est très fort avec ces autres pays qui ont déjà subi des cas de variole du singe et n’ont globalement rien fait de spécial. Mieux : dans ces pays déjà « visités », on retrouve même différents pays occidentaux qui ont très bien su gérer des montées subites de cas dans le passé (États-Unis en 2003, Angleterre sur les cinq dernières années, et quasiment tous les pays d’Afrique équatoriale depuis des décennies) sans en passer ni par la case « autoritarisme sanitaire », ni par celle de la perte de souveraineté et de la mise en tutelle par l’OMS…
En fait, il semble que les populations d’Occident n’ont plus le droit de se reposer : pour elles, la tranquillité d’esprit et l’insouciance sont devenues impossibles à obtenir. Elles doivent être constamment tenues en haleine, improvisant leur vie comme au sein d’une série à suspense trépidante, sautant d’une catastrophe à la suivante sans jamais prendre le temps de se poser deux minutes, dire stop et tenter de réfléchir.
Il faut donc passer d’une panique à une autre, d’une terreur télévisuelle à la suivante, aussi vite que possible : si le Covid ne suffit pas après des millions de morts annoncés, la guerre thermonucléaire devrait faire l’affaire ! Et quand celle-ci ne semble pas se concrétiser, on met alors en exergue un virus au nom chargé de sous-entendus mortels.
Et à chaque fois, de façon systématique, non seulement on retrouve les mêmes noms, les mêmes institutions et les mêmes procédés médiatiques, mais à chaque fois, de façon systématique, on retrouve toujours la même mise en pièces des processus démocratiques habituels, la même évaporation de nos libertés et la même volonté de réduire les individus à leur simple expression de mammifères vaguement productifs.
Vraiment, quelle coïncidence !
Variole du singe : à quoi peut-on s’attendre ?
Ouf, une nouvelle panique arrive ! Il était temps et le timing est particulièrement serré.
En effet, la guerre russo-ukrainienne semble marquer le pas, à mesure que Zelensky et Poutine commencent à émettre des velléités de vouloir négocier.
En outre, le Covid n’intéresse plus personne ; il ne reste plus guère que quelques petits pétochards qui tremblent encore d’une douzième vague (ou treizième ? on perd le fil, que voulez-vous), mais qui ont bien du mal à mobiliser les plateaux télé avec leurs poulains experts largement tombés en disgrâce.
Quant aux petites gesticulations politiques autour du nouveau gouvernement français, elles ne parviennent pas à déclencher le moindre enthousiasme, au contraire : au vu de la quantité maintenant critique de bras cassés et d’ex/futurs repris de justice, le sujet va rapidement devenir miné pour tous les journaux de révérence qui vont devoir rapidement meubler leurs premières pages.
Il faut donc trouver autre chose, quelque chose de grand, de violent, du « qui fait peur » et qui mobilise le monde entier, avec à la clé des douzaines de palettes d’argent liquide mobilisées. Et ça tombe bien, des cas de variole du singe ont été fort opportunément déclarés dans différents pays occidentaux : États-Unis, Royaume-Uni, France, Belgique, certainement ailleurs en Europe…
Rapidement, le monde occidental est saupoudré de malades bubonescents.
Sapristi, on ne compte que quelques douzaines de cas, aucun mortel, mais déjà des titres grossissent dans une presse à l’affût, prête à bondir sur le lecteur niaisement prêt à se laisser couler dans un été quasi-normal : que nenni, une nouvelle pandémie arrive !
Évidemment, il est difficile ici de faire le moindre pronostic épidémiologique d’autant qu’on a vu ce que les précédents modèles valaient (de la crotte) et relancer le bastringue est donc plus périlleux. Il faudra donc procéder avec prudence mais ne pas hésiter à affoler, préventivement et par principe de précaution.
Cependant, rappelons qu’officiellement, ce virus est bien moins dangereux que la variole humaine et que le vaccin de cette dernière protège assez efficacement contre la variole du singe – au contraire de l’actuel bricolage de Pfizer pour le Covid, véritable passoire comme en témoignent les pleurnicheries de certains triples ou quadruples vaccinés qui attrapent grippes sur rhumes. En outre, la transmission humaine de ce virus animal semble beaucoup moins rapide et facile que pour l’omicron.
En toute théorie donc, les mesures habituelles qu’on employait encore couramment il y a deux ans devraient largement suffire : isolement des malades (et seulement de ceux-ci), traitements symptomatiques de base et suivi attentif des formes les plus graves, rares et limitées.
Mais en pratique et comme l’a montré la précédente période, on peut s’attendre au contraire à une remontée de l’hystérie confiniste et vaccinale : apparemment, développer une immunité naturelle et une bonne santé par les procédés habituels (nourriture saine et variée, soleil et exercice, vitamines notamment C et D, et sels minéraux notamment zinc) sera rapidement régulé voire interdit au profit de tout ce que le service public peut offrir à la fois de plus coercitif et de finement emboîté avec l’une ou l’autre industrie pharmaceutique par un capitalisme de connivence sans plus le moindre frein.
On pourrait croire ici à une petite exagération (ce n’est pourtant pas le style de la maison !) mais il suffit de voir les petits messages de plus en plus insistants dans la presse, les articles sensationnalistes et les annonces semi-officielles pour comprendre que tous (médias, institutions officielles et politiciens pas tous élus) veulent avidement nous rejouer la partition déjà jouée pour la précédente pandémie : le pouvoir gagné à l’époque fut addictif et les drogués ont besoin d’un nouveau shoot, encore plus massif (à vos dépens).
D’ailleurs, on commence déjà à retrouver les mêmes bricolages de sites web visant à faire disparaître l’aspect mineur de ce virus (ici avec le NHS en Angleterre, ici au Pays-Bas) : que voulez-vous, il est impossible de faire vraiment peur avec les données rassemblées ces dernières décennies.
Et c’est donc sans surprise qu’on voit s’accumuler quelques faits troublants : certains parleront de complots, et d’autres de complotistes afin de discréditer tous ceux qui refusent de paniquer, mais il est difficile d’oublier la simulation circonstanciée de la NTI il y a quelques mois mettant en scène exactement ce virus, et à une date vraiment bien trouvée (débutant la simulation le 15 mai). Difficile d’oublier aussi cette très récente simulation du G7 avec un exercice sur la variole (humaine celle-ci). Pas simple d’oublier l’insistance de Bill Gates – le généreux mécène qui finance l’OMS, sa fondation Gates et des myriades d’ONG en lien direct avec vaccins et maladies virales – à évoquer une attaque terroriste avec la variole. Difficile de ne pas rapprocher ce qui se passe de l’actuelle mise en place ces derniers jours du traité de l’OMS évoqué ici-même en mars dernier visant à laisser tout pouvoir à cette institution en cas de pandémie au détriment des États souverains. Difficile aussi de ne pas voir les petites gesticulations (au timing parfait) des petits fact-checkers habituels dès les premiers soupçons.
Vraiment, ce paquet de coïncidences fortuites tout à fait liées au hasard parce que rien n’était prévu du tout, eh bien cela tombe à pic…
… Notamment pour remettre une couche de pass vaccinaux, de confinements, de vexations sur ceux qui refusent de se départir de leurs libertés pourtant considérées jusqu’à présent comme intrinsèques à la nature humaine et inaltérables, inattaquables par les pays dits démocratiques. Il devient vraiment difficile de ne pas voir l’acharnement de certains politiciens, de certaines célébrités non-élues mais trop influentes et de certaines institutions sur une partie de la population occidentale afin de lui faire passer le goût de s’exprimer démocratiquement.
Du reste, le contraste est très fort avec ces autres pays qui ont déjà subi des cas de variole du singe et n’ont globalement rien fait de spécial. Mieux : dans ces pays déjà « visités », on retrouve même différents pays occidentaux qui ont très bien su gérer des montées subites de cas dans le passé (États-Unis en 2003, Angleterre sur les cinq dernières années, et quasiment tous les pays d’Afrique équatoriale depuis des décennies) sans en passer ni par la case « autoritarisme sanitaire », ni par celle de la perte de souveraineté et de la mise en tutelle par l’OMS…
En fait, il semble que les populations d’Occident n’ont plus le droit de se reposer : pour elles, la tranquillité d’esprit et l’insouciance sont devenues impossibles à obtenir. Elles doivent être constamment tenues en haleine, improvisant leur vie comme au sein d’une série à suspense trépidante, sautant d’une catastrophe à la suivante sans jamais prendre le temps de se poser deux minutes, dire stop et tenter de réfléchir.
Il faut donc passer d’une panique à une autre, d’une terreur télévisuelle à la suivante, aussi vite que possible : si le Covid ne suffit pas après des millions de morts annoncés, la guerre thermonucléaire devrait faire l’affaire ! Et quand celle-ci ne semble pas se concrétiser, on met alors en exergue un virus au nom chargé de sous-entendus mortels.
Et à chaque fois, de façon systématique, non seulement on retrouve les mêmes noms, les mêmes institutions et les mêmes procédés médiatiques, mais à chaque fois, de façon systématique, on retrouve toujours la même mise en pièces des processus démocratiques habituels, la même évaporation de nos libertés et la même volonté de réduire les individus à leur simple expression de mammifères vaguement productifs.
Vraiment, quelle coïncidence !
☐ 23/5/2022
Populisme : le détestable exemple des politiciens
Youpi, les législatives approchent et c’est de nouveau l’occasion de découvrir ce que le paysage politique français peut offrir de plus dodu : des politiciens qui s’égaillent en liberté pendant cette courte période qui leur permet de se dégourdir les jambes et de gambader dans la campagne (électorale) à la rencontredu gogo de l’électeur qu’il devra convaincre. Cependant, la fête a parfois un goût amer : il semble que – horreur ! – le Français moyen soit de plus en plus attiré par un populisme des extrêmes.
Eh oui : alors que, pourtant, les partis traditionnels (ici, entendez le Moudem et Renuisance, ex-LREM) proposent des solutions évidentes, simples et démocratiques aux petits soucis qui se font jour en France, il semble bien que les Français développent actuellement un certain attrait pour les programmes de la « NUPES » (l’amalgame gauchiste), celui du Rassemblement National voire – pire que tout – Reconquête.
Peut-être ce regain d’intérêt germe-t-il à la faveur de débats finement relancés sur le communautarisme ou d’autres questions existentielles comme le burkini ou à l’évocation en creux de l’insécurité (malheureusement subie partout mais discutée nulle part) ?
En tout cas, les Français semblent actuellement attirés par les extrêmes, ou, en tout cas, moins attirés par les sémillantes propositions du Centre-Total-Et-Englobant qui recoupe une bonne partie des Républicains, des Socialistes, du Modem et des ex-LREM, ce qui semble suffisant à justifier l’antienne maintenant indépassable du désintérêt d’une part croissante des citoyens envers la politique, composée à parts égales d’une solide perte de confiance voire d’une méfiance ouverte et déclarée, mâtinée d’une part croissante de mépris pour certains politiciens les plus en vue. Il souffle comme un vent d’agacement sur certaines populations qui ont toujours plus de mal à se retenir de voter comme il ne faut pas.
Dès lors, il ne se passe plus une semaine sans qu’un édito de journal bien propre sur lui ne s’interroge sur le populisme latent ou exprimé de nos compatriotes alors que se profile pourtant, selon les estimations actuelles et par le truchement de triangulaires ou de quadrangulaires bien baveuses, une Assemblée largement composée de cet extrême-centre qui porte aussi haut que possible les couleurs de l’anti-populisme.
Franchement, on se demande pourquoi.
La probité des élus, leur exemple permanent du dépassement de soi, leur honneur et leur bienséance en toutes circonstances renvoient les médisants à leurs fantasmes : impossible de verser dans le populisme avec une telle classe politique au dessus de tous soupçons, vibrants exemples de démocrates à la fois populaires et visant manifestement l’élévation du peuple par le bien commun et des politiques généreuses et bien pensées dans le respect de tous !
Alors oui, bien sûr, il y a bien quelques écarts, parfois.
Prenez Jérôme Lambert, ce député sous bannière NUPES, dont les indemnités de mandat lui permettent de toucher plus de 7000 euros par mois, et qui estime que payer 971 euros pour un 95m² à Paris est trop cher. Eh bien n’y voyez là aucune malice : comme l’organisme HLM qui lui loue ce bien ne mène aucune enquête sur les occupants, que certains dépassent allègrement les plafonds de ressources pour ce type de bien n’est d’aucune importance.
Devra-t-on évoquer Damien Abad, un député jadis « Républicain », qui nous a joué un joli sketch ces derniers jours pour savoir si, oui ou non ou plutôt oui, il allait rejoindre le camp des gagnants, et ce en fonction d’un éventuelhochet poste ministériel. Habilement proposé puis confirmé comme ministre d’un maroquin fourre-tout, il a donc quitté son parti et la présidence des députés LR à l’Assemblée, montrant en cela que la trahison pouvait rapporter. Ainsi pourra-t-il garantir la parité actuellement en vigueur dans les gouvernements du Président Macron qui impose une juste répartition des repris de justice, des personnalités mises en examen et de celles subissant des accusations.
Mais en tout cas et mis à part ces deux derniers exemples, force est de constater que le populisme des Français n’a pas de base : ils n’ont en réalité aucune raison de tenir compte des douzaines de députés mis en examens ou carrément condamnés pour aboutir à la conclusion qu’un gros paquet d’entre eux seraient de gros pourris hypocrites qui mériteraient amplement de terminer leur carrière politique satellisés en orbite géostationnaire à coup de pieds au fondement (républicain et démocratique).
Est-il utile de revenir sur le cas de Thierry Solère, qui, mis en examen pour un nombre roboratif d’affaires, renonce finalement à se présenter ?
Doit-on rappeler qu’un député LREM a malgré tout fait l’intégralité de son mandat de député alors qu’il a été mis en examen pendant toute sa durée, et finalement condamné à de la prison ferme et inéligibilité pour voies de faits le 12 mai dernier, l’obligeant au demeurant à renoncer à se présenter ?
Notons que l’inéligibilité n’est apparemment pas une raison suffisante pour renoncer selon certains députés : Michel Fanget persiste malgré sa condamnation. Il sera intéressant d’interroger les Français qui voteront pour lui, afin d’en mesure la cohérence.
Est-ce vraiment nécessaire de revenir sur le cas de Jérôme Peyrat que la condamnation pour violences conjugales aurait pourtant dû éliminer de toute investiture d’un Président qui prétend porter haut la cause féminine ?
Quant à Sira Sylla, sous le coup de plusieurs procès pour harcèlement moral de la part de ses attachés parlementaires, on pourra simplement dire que la génération actuelle d’attachés parlementaires n’est pas à la hauteur des performances que la jeune député demandait et compte demander encore puisqu’elle se représente, tout comme Anne-France Brunet, élue de Loire-Atlantique, qui a aussi été réinvestie par la majorité dans la troisième circonscription du département malgré – elle aussi – une plainte pour violences et harcèlement. Décidément, les femmes députés ont une poigne qu’on ne soupçonnerait pas !
Non, décidément, on ne voit aucune raison pour laquelle les Français pourraient trouver quelques vertus au populisme de ces partis d’extrême, dont certains ont le toupet de vouloir mettre en avant des valeurs qui semblent s’être bien malheureusement évaporées du gros parti mou du centre-tout. Non pas bien sûr que ces partis seraient plus probes, plus honnêtes ou plus valeureux que lui, mais au moins offriraient-ils une opposition réelle à ce qui, d’amalgames en désertions et de désertions en absorptions, semble devenir un Parti Unique.
Non, vraiment, le comportement des députés eux-mêmes, les affaires qui s’amassent, ne sont pour rien dans la désaffection voire le mépris ou le dégoût des Français de la politique actuelle. Non, il n’y a pas d’odeur de faisandé dans ce régime qui ne veut surtout pas voir la crise majeure.
Ce pays est foutu.
Populisme : le détestable exemple des politiciens
Youpi, les législatives approchent et c’est de nouveau l’occasion de découvrir ce que le paysage politique français peut offrir de plus dodu : des politiciens qui s’égaillent en liberté pendant cette courte période qui leur permet de se dégourdir les jambes et de gambader dans la campagne (électorale) à la rencontre
Eh oui : alors que, pourtant, les partis traditionnels (ici, entendez le Moudem et Renuisance, ex-LREM) proposent des solutions évidentes, simples et démocratiques aux petits soucis qui se font jour en France, il semble bien que les Français développent actuellement un certain attrait pour les programmes de la « NUPES » (l’amalgame gauchiste), celui du Rassemblement National voire – pire que tout – Reconquête.
Peut-être ce regain d’intérêt germe-t-il à la faveur de débats finement relancés sur le communautarisme ou d’autres questions existentielles comme le burkini ou à l’évocation en creux de l’insécurité (malheureusement subie partout mais discutée nulle part) ?
En tout cas, les Français semblent actuellement attirés par les extrêmes, ou, en tout cas, moins attirés par les sémillantes propositions du Centre-Total-Et-Englobant qui recoupe une bonne partie des Républicains, des Socialistes, du Modem et des ex-LREM, ce qui semble suffisant à justifier l’antienne maintenant indépassable du désintérêt d’une part croissante des citoyens envers la politique, composée à parts égales d’une solide perte de confiance voire d’une méfiance ouverte et déclarée, mâtinée d’une part croissante de mépris pour certains politiciens les plus en vue. Il souffle comme un vent d’agacement sur certaines populations qui ont toujours plus de mal à se retenir de voter comme il ne faut pas.
Dès lors, il ne se passe plus une semaine sans qu’un édito de journal bien propre sur lui ne s’interroge sur le populisme latent ou exprimé de nos compatriotes alors que se profile pourtant, selon les estimations actuelles et par le truchement de triangulaires ou de quadrangulaires bien baveuses, une Assemblée largement composée de cet extrême-centre qui porte aussi haut que possible les couleurs de l’anti-populisme.
Franchement, on se demande pourquoi.
La probité des élus, leur exemple permanent du dépassement de soi, leur honneur et leur bienséance en toutes circonstances renvoient les médisants à leurs fantasmes : impossible de verser dans le populisme avec une telle classe politique au dessus de tous soupçons, vibrants exemples de démocrates à la fois populaires et visant manifestement l’élévation du peuple par le bien commun et des politiques généreuses et bien pensées dans le respect de tous !
Alors oui, bien sûr, il y a bien quelques écarts, parfois.
Prenez Jérôme Lambert, ce député sous bannière NUPES, dont les indemnités de mandat lui permettent de toucher plus de 7000 euros par mois, et qui estime que payer 971 euros pour un 95m² à Paris est trop cher. Eh bien n’y voyez là aucune malice : comme l’organisme HLM qui lui loue ce bien ne mène aucune enquête sur les occupants, que certains dépassent allègrement les plafonds de ressources pour ce type de bien n’est d’aucune importance.
Devra-t-on évoquer Damien Abad, un député jadis « Républicain », qui nous a joué un joli sketch ces derniers jours pour savoir si, oui ou non ou plutôt oui, il allait rejoindre le camp des gagnants, et ce en fonction d’un éventuel
Mais en tout cas et mis à part ces deux derniers exemples, force est de constater que le populisme des Français n’a pas de base : ils n’ont en réalité aucune raison de tenir compte des douzaines de députés mis en examens ou carrément condamnés pour aboutir à la conclusion qu’un gros paquet d’entre eux seraient de gros pourris hypocrites qui mériteraient amplement de terminer leur carrière politique satellisés en orbite géostationnaire à coup de pieds au fondement (républicain et démocratique).
Est-il utile de revenir sur le cas de Thierry Solère, qui, mis en examen pour un nombre roboratif d’affaires, renonce finalement à se présenter ?
Doit-on rappeler qu’un député LREM a malgré tout fait l’intégralité de son mandat de député alors qu’il a été mis en examen pendant toute sa durée, et finalement condamné à de la prison ferme et inéligibilité pour voies de faits le 12 mai dernier, l’obligeant au demeurant à renoncer à se présenter ?
Notons que l’inéligibilité n’est apparemment pas une raison suffisante pour renoncer selon certains députés : Michel Fanget persiste malgré sa condamnation. Il sera intéressant d’interroger les Français qui voteront pour lui, afin d’en mesure la cohérence.
Est-ce vraiment nécessaire de revenir sur le cas de Jérôme Peyrat que la condamnation pour violences conjugales aurait pourtant dû éliminer de toute investiture d’un Président qui prétend porter haut la cause féminine ?
Quant à Sira Sylla, sous le coup de plusieurs procès pour harcèlement moral de la part de ses attachés parlementaires, on pourra simplement dire que la génération actuelle d’attachés parlementaires n’est pas à la hauteur des performances que la jeune député demandait et compte demander encore puisqu’elle se représente, tout comme Anne-France Brunet, élue de Loire-Atlantique, qui a aussi été réinvestie par la majorité dans la troisième circonscription du département malgré – elle aussi – une plainte pour violences et harcèlement. Décidément, les femmes députés ont une poigne qu’on ne soupçonnerait pas !
Non, décidément, on ne voit aucune raison pour laquelle les Français pourraient trouver quelques vertus au populisme de ces partis d’extrême, dont certains ont le toupet de vouloir mettre en avant des valeurs qui semblent s’être bien malheureusement évaporées du gros parti mou du centre-tout. Non pas bien sûr que ces partis seraient plus probes, plus honnêtes ou plus valeureux que lui, mais au moins offriraient-ils une opposition réelle à ce qui, d’amalgames en désertions et de désertions en absorptions, semble devenir un Parti Unique.
Non, vraiment, le comportement des députés eux-mêmes, les affaires qui s’amassent, ne sont pour rien dans la désaffection voire le mépris ou le dégoût des Français de la politique actuelle. Non, il n’y a pas d’odeur de faisandé dans ce régime qui ne veut surtout pas voir la crise majeure.
Ce pays est foutu.
☐ 19/5/2022
Tristement, Véran abandonne le masque. Pour le moment…
Il était donc plus que temps que l’affichage vertuel facial s’arrêtât dans les rares endroits où il subsistait encore, seuls endroits où l’on pouvait encore affirmer qu’une terrible pandémie sévissait.
Les beaux jours sont de retour, les fleurs sortent, les arbres poussent et les petits oiseaux chantent. Le navetteur parisien peut enfin retrouver son légendaire sourire dans ces métros ponctuels aux volutes parfumées. La grande parade covidesque est terminée, on va enfin pouvoir reprendre le train-train de nos vies chahutées, et s’occuper des petits trac… AH MAIS NON, que dites-vous là ? N’oubliez-vous pas un peu trop vite tous ces malades, tous ces morts qui chaque jour s’amoncellent ? Qui nous dit que les contaminations (dont plus personne ne semble se soucier) ne continuent pas de s’additionner les unes aux autres ?
Eh bien peut-être mais à en juger par l’humeur des uns et des autres et les gros titres d’une presse toujours si remarquable à faire un travail de fond précis respectant une balance subtile entre information anodine et propagande putassière illimitée, tout le monde semble avoir intégré que la situation, au moins sur le plan épidémique, est globalement revenue à celle de 2018 ou 2019, ces années un peu fofolles où les gens se faisaient parfois la bise et se serraient la main de façon colloquiale sans l’avoir au préalable passée trois fois sous un bain de gel hydroalcoolique.
Dans ce contexte, les mimiques attristées d’Olivier Véran, l’actuel minustre de la Santé, revenant à regret sur l’obligation (idiote) de porter un masque dans les transports en commun, indiquent assez bien que le gouvernement n’entend vraiment pas lâcher aussi facilement son contrôle sur la population. Pour le gouvernement en général et Véran en particulier, aucune précaution n’est à exclure et surtout pas l’hypothèse qu’on doive, cet automne, repicouser massivement le cheptel au prétexte de l’un ou l’autre variant :
Notons au passage la savoureuse tirade « On a acquis tous les outils pour lutter efficacement contre cette pandémie », qui doit faire froid dans le dos à tous ceux qui se rappellent même vaguement de l’historique des institutions françaises en matière d’acquisition d’outils ou d’expérience.
Parallèlement et sans se démonter, la Direction générale de la Santé a courageusement réouvert à la commande les vaccins des principaux fabricants pour répondre à l’inévitable bousculade de Français qui voudront se faire injecter l’élixir miraculeux une quatrième fois, les trois fois précédentes n’étant apparemment pas suffisantes pour garantir une immunité vaccinale solide.
Ajoutons à cela que, normalement, le Pass vaccinal français devait expirer pendant l’été (31 juillet). Tout indique cependant que la députaillerie (reconduite triomphalement, soyons-en sûr) se lèvera comme un seul homme pour garantir que ce magnifique outil sera conservé, quand bien même son impact sanitaire fut objectivement et mesurablement nul alors que son impact social fut tout aussi objectivement et mesurablement désastreux : ce serait dommage de mettre à la benne tous ces petits octets de surveillance et de rétorsion pratique, festive et citoyenne alors même que l’Union européenne, par le truchement de son Parlement, a elle-même copieusement relancé le bastringue jusqu’en juin de l’année prochaine, n’est-ce pas.
Et tout ceci se passe alors même qu’au niveau européen, on met (fort discrètement) en place les outils pour espionner toujours un peu plus les citoyens via d’habiles dérogations à des textes pourtant clairs. Ainsi, récemment, le même Parlement européen a voté favorablement pour une dérogation à la directive 2002/58/CE ce qui permet aux autorités d’espionner assez facilement les messages texte échangés sur Internet, en présentant cela comme une lutte contre la pédocriminalité, qui constitue, avec le terrorisme et le blanchiment d’argent, l’une des trois excuses les plus bateau pour dissoudre nos libertés.
Il faudrait être autiste ou d’une mauvaise foi de macroniste pour ne pas (vouloir) comprendre ce qui se passe : la clique des dirigeants actuels, qui a utilisé la pandémie de toutes les façons possibles pour accroître son pouvoir, ne veut absolument rien lâcher. La coalition d’extrême-centre qui se dessine lui donnera un véritable blanc-seing et continuer sur cette lancée autocratique ne fera courir aucun risque à l’exécutif, au moins politiquement.
Cependant, avec des pénuries possibles (voire voulues ou planifiées ?), l’inflation qui semble de moins en moins transitoire et contrôlée, et la situation sociale explosive en France, tout indique que ces envies de confinement, de contrôle social et de rétorsion du peuple français « à la chinoise » ne vont peut-être pas aussi bien se passer que prévu.
Tristement, Véran abandonne le masque. Pour le moment…
16 mai 2022
Ah, enfin, ça y est : comme Olivier Véran l’a annoncé en tirant une triste mine il y a quelques jours, c’est aujourd’hui la levée de l’obligation des masques dans les transports en commun. Manifestement, le virus, retranché dans les transports en commun et tabassé de tous côtés par les fines décisions politiques d’un gouvernement au taquet, a finalement laissé tomber et ne rôdera plus dans les rames bondées de la RATP.
Le soulagement est intense. La victoire quasi-totale.
Et finalement donc, après deux ans d’acharnements divers et variés de politiques de santé de plus en plus douteuses pour un bilan qu’on qualifiera pudiquement de médiocre, le Français va pouvoir rejoindre la déjà-longue cohorte de citoyens européens qui n’ont plus à pâtir de cette obligation arbitraire de masquer son visage dans les transports en commun, et ce malgré l’absence d’étude sérieuse établissant l’utilité du dispositif : non seulement, la comparaison « grandeur réelle » des pays avec et sans port de masque obligatoire ne permet pas d’affirmer la moindre utilité probante (et la corrélation négative permet même d’envisager un effet néfaste) mais en plus est-il maintenant établi que ce dispositif – qui empêche par définition le porteur de respirer à son aise – est clairement néfaste pour les enfants en plein développement cérébral.
Ah, enfin, ça y est : comme Olivier Véran l’a annoncé en tirant une triste mine il y a quelques jours, c’est aujourd’hui la levée de l’obligation des masques dans les transports en commun. Manifestement, le virus, retranché dans les transports en commun et tabassé de tous côtés par les fines décisions politiques d’un gouvernement au taquet, a finalement laissé tomber et ne rôdera plus dans les rames bondées de la RATP.
Le soulagement est intense. La victoire quasi-totale.
Et finalement donc, après deux ans d’acharnements divers et variés de politiques de santé de plus en plus douteuses pour un bilan qu’on qualifiera pudiquement de médiocre, le Français va pouvoir rejoindre la déjà-longue cohorte de citoyens européens qui n’ont plus à pâtir de cette obligation arbitraire de masquer son visage dans les transports en commun, et ce malgré l’absence d’étude sérieuse établissant l’utilité du dispositif : non seulement, la comparaison « grandeur réelle » des pays avec et sans port de masque obligatoire ne permet pas d’affirmer la moindre utilité probante (et la corrélation négative permet même d’envisager un effet néfaste) mais en plus est-il maintenant établi que ce dispositif – qui empêche par définition le porteur de respirer à son aise – est clairement néfaste pour les enfants en plein développement cérébral.
Il était donc plus que temps que l’affichage vertuel facial s’arrêtât dans les rares endroits où il subsistait encore, seuls endroits où l’on pouvait encore affirmer qu’une terrible pandémie sévissait.
Les beaux jours sont de retour, les fleurs sortent, les arbres poussent et les petits oiseaux chantent. Le navetteur parisien peut enfin retrouver son légendaire sourire dans ces métros ponctuels aux volutes parfumées. La grande parade covidesque est terminée, on va enfin pouvoir reprendre le train-train de nos vies chahutées, et s’occuper des petits trac… AH MAIS NON, que dites-vous là ? N’oubliez-vous pas un peu trop vite tous ces malades, tous ces morts qui chaque jour s’amoncellent ? Qui nous dit que les contaminations (dont plus personne ne semble se soucier) ne continuent pas de s’additionner les unes aux autres ?
Eh bien peut-être mais à en juger par l’humeur des uns et des autres et les gros titres d’une presse toujours si remarquable à faire un travail de fond précis respectant une balance subtile entre information anodine et propagande putassière illimitée, tout le monde semble avoir intégré que la situation, au moins sur le plan épidémique, est globalement revenue à celle de 2018 ou 2019, ces années un peu fofolles où les gens se faisaient parfois la bise et se serraient la main de façon colloquiale sans l’avoir au préalable passée trois fois sous un bain de gel hydroalcoolique.
Dans ce contexte, les mimiques attristées d’Olivier Véran, l’actuel minustre de la Santé, revenant à regret sur l’obligation (idiote) de porter un masque dans les transports en commun, indiquent assez bien que le gouvernement n’entend vraiment pas lâcher aussi facilement son contrôle sur la population. Pour le gouvernement en général et Véran en particulier, aucune précaution n’est à exclure et surtout pas l’hypothèse qu’on doive, cet automne, repicouser massivement le cheptel au prétexte de l’un ou l’autre variant :
Notons au passage la savoureuse tirade « On a acquis tous les outils pour lutter efficacement contre cette pandémie », qui doit faire froid dans le dos à tous ceux qui se rappellent même vaguement de l’historique des institutions françaises en matière d’acquisition d’outils ou d’expérience.
Parallèlement et sans se démonter, la Direction générale de la Santé a courageusement réouvert à la commande les vaccins des principaux fabricants pour répondre à l’inévitable bousculade de Français qui voudront se faire injecter l’élixir miraculeux une quatrième fois, les trois fois précédentes n’étant apparemment pas suffisantes pour garantir une immunité vaccinale solide.
Ajoutons à cela que, normalement, le Pass vaccinal français devait expirer pendant l’été (31 juillet). Tout indique cependant que la députaillerie (reconduite triomphalement, soyons-en sûr) se lèvera comme un seul homme pour garantir que ce magnifique outil sera conservé, quand bien même son impact sanitaire fut objectivement et mesurablement nul alors que son impact social fut tout aussi objectivement et mesurablement désastreux : ce serait dommage de mettre à la benne tous ces petits octets de surveillance et de rétorsion pratique, festive et citoyenne alors même que l’Union européenne, par le truchement de son Parlement, a elle-même copieusement relancé le bastringue jusqu’en juin de l’année prochaine, n’est-ce pas.
Et tout ceci se passe alors même qu’au niveau européen, on met (fort discrètement) en place les outils pour espionner toujours un peu plus les citoyens via d’habiles dérogations à des textes pourtant clairs. Ainsi, récemment, le même Parlement européen a voté favorablement pour une dérogation à la directive 2002/58/CE ce qui permet aux autorités d’espionner assez facilement les messages texte échangés sur Internet, en présentant cela comme une lutte contre la pédocriminalité, qui constitue, avec le terrorisme et le blanchiment d’argent, l’une des trois excuses les plus bateau pour dissoudre nos libertés.
Il faudrait être autiste ou d’une mauvaise foi de macroniste pour ne pas (vouloir) comprendre ce qui se passe : la clique des dirigeants actuels, qui a utilisé la pandémie de toutes les façons possibles pour accroître son pouvoir, ne veut absolument rien lâcher. La coalition d’extrême-centre qui se dessine lui donnera un véritable blanc-seing et continuer sur cette lancée autocratique ne fera courir aucun risque à l’exécutif, au moins politiquement.
Cependant, avec des pénuries possibles (voire voulues ou planifiées ?), l’inflation qui semble de moins en moins transitoire et contrôlée, et la situation sociale explosive en France, tout indique que ces envies de confinement, de contrôle social et de rétorsion du peuple français « à la chinoise » ne vont peut-être pas aussi bien se passer que prévu.
☐ 9/5/2022
Cette étouffante union européenne
L’avantage d’une belle et grande union de la gauche, c’est qu’elle permet d’envisager un nombre important de députés aux prochaines législatives dont la campagne se met péniblement en place. Mais l’inconvénient, c’est qu’il a bien fallu trouver des idées à mettre en commun. Et parfois, les mélanges piquent.
On ne peut pas nier un certain talent à Mélenchon qui est parvenu à rallier sous la même étiquette une tripotée de partis politiques bigarrés et aux intérêts parfois divergents : après la gauche plurielle du début des années 2000 qui entendait présenter une sorte de socialisme rose-pastel, plus petit dénominateur commun des différents partis agglutinés en son sein, l’actuel leader de la France Insoumise propose donc une espèce de gauche gloubiboulga, résultat de l’étrange coagulation de partis pro-nucléaires mais anti-nucléaires, pro-laïcs mais communautaristes et pro-européens mais anti-européens, aux priorités clairement différentes voire antagonistes mais à l’envie d’accéder au pouvoir suffisamment forte pour que ces dissensions et ces antagonismes sachent se taire complètement. L’arrivisme permet toutes les audaces.
Néanmoins, pour parvenir à faire tenir cette émulsion aussi instable que l’huile et le vinaigre, il faut secouer très fort et ne pas laisser le temps à la sauce de reposer, bref, faire des compromis. Et s’il n’était pas question de remettre en cause l’Union européenne il y a encore quelques semaines de cela, l’éventualité de renverser la table n’est plus écartée.
Bien évidemment, comme tout, ici, est affaire de compromis, on ne le dira pas ainsi : au lieu de « retourner la table », on lui fera simplement « subir une rotation technique temporaire et maîtrisée » ou, dit autrement, on se ménagera des zones de désobéissance tactique, prévues par absolument aucun traité mais baste on s’en fout, c’est de la politique, votez, votez, votez, il en restera bien quelque chose.
Cette posture d'« Europe à la carte » pour les Insoumichons est intéressante à plus d’un titre.
D’une part et bien qu’ils s’en défendent avec véhémence, c’est finalement assez peu différent de ce que proposait une Marine Le Pen (qui s’est d’ailleurs commodément évaporée depuis le 25 avril) lorsqu’elle évoquait de renégocier les traités européens notamment pour remettre le droit national au-dessus du droit européen, à l’inverse de ce qui est mis en place actuellement.
Il est assez clair que Marine Le Pen n’aura jamais l’occasion de renégocier les traités, et qu’une remise en question telle qu’elle proposait revient ni plus ni moins qu’à sortir plus ou moins franchement de l’Union telle qu’elle existe. Pour les propositions de Mélenchon, il en va de même : on voit assez mal comment il va pouvoir pousser sa désobéissance sans provoquer une crise politique européenne majeure qui aboutirait dans le meilleur des cas à des trains de sanctions et dans le pire à une sécession pure et simple.
D’autre part, au-delà de ces simples remarques sur la faisabilité réelle de ces propositions électorales (de toute façon, qui croit encore un politicien, de nos jours ?), force est de constater qu’en additionnant sur ce sujet européen les voix de la gauche gloubiboulga et celle de la droite nationaliste, on obtient une large majorité de votants qui ont clairement montré leur euroscepticisme.
En somme, il apparaît que les Français ne sont d’ores et déjà plus majoritairement convaincus par l’Union européenne : il semble clairement exister à présent l’envie sinon de quitter l’Europe, au moins d’en remettre en question les principes de fonctionnement fondamentaux.
À ce titre, la future (et putative) majorité parlementaire de Macron sera sur ce sujet bien peu solide : il va devoir prétendre, devant les instances européennes, à une posture pro-européenne qu’il ne pourra asseoir sur une quelconque légitimité du peuple, ce dernier étant manifestement de plus en plus méfiant vis-à-vis de l’Europe et de ses institutions.
Or, cette tendance n’est pas propre aux seuls Français.
Les peuples polonais et hongrois semblent s’inscrire dans cette même approche rebelle, et s’agacent franchement face aux règles que la Commission tente d’imposer de plus en plus unilatéralement. Pour illustrer ceci, il suffira de prendre le dernier exemple en date concernant le « pass Covid », qui a été dernièrement prolongé jusqu’à l’été 2023 alors même que toutes les restrictions sont maintenant levées dans la plupart des pays européens.
Sentant les peuples renâcler aux règles de plus en plus contraignantes que les institutions européennes édictent, ces dernières ne donnent cependant aucun gage d’assouplissement de leurs positions, au contraire : l’actuelle crise ukrainienne donne un véritable boulevard aux délires autoritaires de l’Union européenne qui continue de s’enfoncer dans l’idée folle de sanctionner la Russie alors même que ces sanctions se retournent contre l’Europe et laissent la Russie de marbre, amenant même le rouble au-dessus de son cours avant crise, et plaçant la monnaie européenne en difficulté face au dollar qui la grignote aussi.
Manifestement, la zone euro va droit vers de graves soucis, voire une explosion complète mais la réponse institutionnelle semble bloquée sur « toujours plus » de ce qui n’a pas marché.
Sans surprise, cette intransigeance idiote alimente en retour le ressentiment des peuples dans une espèce de cercle vicieux : la Hongrie rejette par exemple la proposition d’embargo sur le pétrole russe en réalité indispensable à l’économie européenne. On attendra la réponse européenne à ce refus qui se traduira probablement comme en avril par de nouvelles sanctions, accroissant les tensions internes, etc.
Superbe union européenne qui ne semble plus progresser maintenant qu’à coups de menaces et de coercitions, antithèse même du projet européen initial, qui aboutit à opposer de plus en plus violemment une Europe réaliste à une Europe idéologique, une Europe du Nord d’économie solide et d’excédents budgétaires à une Europe du Sud (dont la France fait partie) percluse de dettes abyssales et aux déficits croissants, d’une Europe des peuples qui aspirent à retrouver une vie normale sans restrictions idiotes contre une Europe de technocrates avides de pouvoir qui ne veulent rien lâcher.
Dans ce cadre et alors que les leaders politiques français de l’opposition accumulent les idées provocantes, on aura du mal à ne pas se remémorer l’exemple du Royaume-Uni, qui, sorti de cette union devenue étouffante, n’a pas du tout subi la catastrophe annoncée, au contraire…
Les prochains mois, les prochaines années ne seront pas seulement déterminants pour une France en pleine déconfiture mais aussi pour la zone euro puis, par extension, pour l’Union européenne qui pourrait bien ne jamais se remettre de l’entêtement ridicule de ses dirigeants.
Cette étouffante union européenne
L’avantage d’une belle et grande union de la gauche, c’est qu’elle permet d’envisager un nombre important de députés aux prochaines législatives dont la campagne se met péniblement en place. Mais l’inconvénient, c’est qu’il a bien fallu trouver des idées à mettre en commun. Et parfois, les mélanges piquent.
On ne peut pas nier un certain talent à Mélenchon qui est parvenu à rallier sous la même étiquette une tripotée de partis politiques bigarrés et aux intérêts parfois divergents : après la gauche plurielle du début des années 2000 qui entendait présenter une sorte de socialisme rose-pastel, plus petit dénominateur commun des différents partis agglutinés en son sein, l’actuel leader de la France Insoumise propose donc une espèce de gauche gloubiboulga, résultat de l’étrange coagulation de partis pro-nucléaires mais anti-nucléaires, pro-laïcs mais communautaristes et pro-européens mais anti-européens, aux priorités clairement différentes voire antagonistes mais à l’envie d’accéder au pouvoir suffisamment forte pour que ces dissensions et ces antagonismes sachent se taire complètement. L’arrivisme permet toutes les audaces.
Néanmoins, pour parvenir à faire tenir cette émulsion aussi instable que l’huile et le vinaigre, il faut secouer très fort et ne pas laisser le temps à la sauce de reposer, bref, faire des compromis. Et s’il n’était pas question de remettre en cause l’Union européenne il y a encore quelques semaines de cela, l’éventualité de renverser la table n’est plus écartée.
Bien évidemment, comme tout, ici, est affaire de compromis, on ne le dira pas ainsi : au lieu de « retourner la table », on lui fera simplement « subir une rotation technique temporaire et maîtrisée » ou, dit autrement, on se ménagera des zones de désobéissance tactique, prévues par absolument aucun traité mais baste on s’en fout, c’est de la politique, votez, votez, votez, il en restera bien quelque chose.
Cette posture d'« Europe à la carte » pour les Insoumichons est intéressante à plus d’un titre.
D’une part et bien qu’ils s’en défendent avec véhémence, c’est finalement assez peu différent de ce que proposait une Marine Le Pen (qui s’est d’ailleurs commodément évaporée depuis le 25 avril) lorsqu’elle évoquait de renégocier les traités européens notamment pour remettre le droit national au-dessus du droit européen, à l’inverse de ce qui est mis en place actuellement.
Il est assez clair que Marine Le Pen n’aura jamais l’occasion de renégocier les traités, et qu’une remise en question telle qu’elle proposait revient ni plus ni moins qu’à sortir plus ou moins franchement de l’Union telle qu’elle existe. Pour les propositions de Mélenchon, il en va de même : on voit assez mal comment il va pouvoir pousser sa désobéissance sans provoquer une crise politique européenne majeure qui aboutirait dans le meilleur des cas à des trains de sanctions et dans le pire à une sécession pure et simple.
D’autre part, au-delà de ces simples remarques sur la faisabilité réelle de ces propositions électorales (de toute façon, qui croit encore un politicien, de nos jours ?), force est de constater qu’en additionnant sur ce sujet européen les voix de la gauche gloubiboulga et celle de la droite nationaliste, on obtient une large majorité de votants qui ont clairement montré leur euroscepticisme.
En somme, il apparaît que les Français ne sont d’ores et déjà plus majoritairement convaincus par l’Union européenne : il semble clairement exister à présent l’envie sinon de quitter l’Europe, au moins d’en remettre en question les principes de fonctionnement fondamentaux.
À ce titre, la future (et putative) majorité parlementaire de Macron sera sur ce sujet bien peu solide : il va devoir prétendre, devant les instances européennes, à une posture pro-européenne qu’il ne pourra asseoir sur une quelconque légitimité du peuple, ce dernier étant manifestement de plus en plus méfiant vis-à-vis de l’Europe et de ses institutions.
Or, cette tendance n’est pas propre aux seuls Français.
Les peuples polonais et hongrois semblent s’inscrire dans cette même approche rebelle, et s’agacent franchement face aux règles que la Commission tente d’imposer de plus en plus unilatéralement. Pour illustrer ceci, il suffira de prendre le dernier exemple en date concernant le « pass Covid », qui a été dernièrement prolongé jusqu’à l’été 2023 alors même que toutes les restrictions sont maintenant levées dans la plupart des pays européens.
Sentant les peuples renâcler aux règles de plus en plus contraignantes que les institutions européennes édictent, ces dernières ne donnent cependant aucun gage d’assouplissement de leurs positions, au contraire : l’actuelle crise ukrainienne donne un véritable boulevard aux délires autoritaires de l’Union européenne qui continue de s’enfoncer dans l’idée folle de sanctionner la Russie alors même que ces sanctions se retournent contre l’Europe et laissent la Russie de marbre, amenant même le rouble au-dessus de son cours avant crise, et plaçant la monnaie européenne en difficulté face au dollar qui la grignote aussi.
Manifestement, la zone euro va droit vers de graves soucis, voire une explosion complète mais la réponse institutionnelle semble bloquée sur « toujours plus » de ce qui n’a pas marché.
Sans surprise, cette intransigeance idiote alimente en retour le ressentiment des peuples dans une espèce de cercle vicieux : la Hongrie rejette par exemple la proposition d’embargo sur le pétrole russe en réalité indispensable à l’économie européenne. On attendra la réponse européenne à ce refus qui se traduira probablement comme en avril par de nouvelles sanctions, accroissant les tensions internes, etc.
Superbe union européenne qui ne semble plus progresser maintenant qu’à coups de menaces et de coercitions, antithèse même du projet européen initial, qui aboutit à opposer de plus en plus violemment une Europe réaliste à une Europe idéologique, une Europe du Nord d’économie solide et d’excédents budgétaires à une Europe du Sud (dont la France fait partie) percluse de dettes abyssales et aux déficits croissants, d’une Europe des peuples qui aspirent à retrouver une vie normale sans restrictions idiotes contre une Europe de technocrates avides de pouvoir qui ne veulent rien lâcher.
Dans ce cadre et alors que les leaders politiques français de l’opposition accumulent les idées provocantes, on aura du mal à ne pas se remémorer l’exemple du Royaume-Uni, qui, sorti de cette union devenue étouffante, n’a pas du tout subi la catastrophe annoncée, au contraire…
Les prochains mois, les prochaines années ne seront pas seulement déterminants pour une France en pleine déconfiture mais aussi pour la zone euro puis, par extension, pour l’Union européenne qui pourrait bien ne jamais se remettre de l’entêtement ridicule de ses dirigeants.
☐ 6/5/2022
Législatives : Macron veut réaliser la triangulation du vide
Dans un contexte national et international particulièrement mouvementé dont les principales turbulences ont été habilement gommées par des médias parfaitement nuls, les élections législatives se rapprochent donc dans un choc émotionnel équivalent à la rencontre inopinée d’un escargot avec une limace.
Tout semble écrit : on comprend déjà qu’il y aura une large victoire de l’Extrême-centre, appellation jadis moqueuse mais à présent étiquette très représentative de cette grosse amibe invertébrée qui sert de parti politique à un Président assez représentatif du suicide français. C’est dit. Pas la peine de discuter.
Cependant, à en croire la presse qui fait ses choux gras des petits bruits chuintés dans les couloirs de nos institutions, ce qui fut la République en Marche et qui vient de devenir Renaissance – ce qui est particulièrement comique pour un parti massivement voté par le troisième âge – semble craindre une trop grande prise d’importance de Mélenchon dans le prochain scrutin. L’idée flotte même d’une majorité dont il serait le chef, devenant un Premier ministre encombrant d’un Macron désemparé.
L’hypothèse est très hardie et serait, à en croire ces bruits, ce qui motiverait l’actuel chef de l’Exécutif français à se démener pour à la fois trouver un premier ministre crédible pour la campagne électorale qui s’ouvre actuellement et à trouver de solides députés pour garantir une belle majorité bien comme il faut.
Pour le premier ministre, les affaires semblent assez mal engagées. Apparemment, aucun bourricot ne semble vouloir servir de prochain punching-ball républicain. Il faut dire que la conjoncture politique, économique et sociale dans laquelle la France est plongée ne donne qu’assez peu envie. Gageons que Macron trouvera quand même, quitte à diminuer progressivement ses exigences (dit autrement : on va écoper d’un boulet comme jamais).
Maintenant, pour sa belle majorité parlementaire, que craint vraiment Macron avec ce pétulant Mélenchon ?
Craint-il réellement une perte de pouvoir ? Probablement pas. Craint-il une opposition si féroce ? Tout indique qu’elle ne sera pas si nombreuse… À bien y réfléchir, il semble surtout que le Président craigne surtout la nécessité de devoir produire des idées, des propositions un peu plus substantielles que le castorisme confortable que lui offrait l’opposition avec Marine Le Pen : si construire des barrages a marché deux semaines entre le premier et le second tour, il est probable que les Français ne se satisferont pas des mêmes ficelles grossières pendant les cinq années à venir.
Il va donc falloir manœuvrer finement pour en même temps avoir des députés obéissants, le doigt sur la couture et en même temps capables de fournir des idées crédibles capables de concurrencer Mélenchon et sa gauche fourre-tout. Défi pas simple d’autant que depuis cinq ans, les Français ont bien compris que le produit Macron, c’est du vide sur du vide sur du vide…
Législatives : Macron veut réaliser la triangulation du vide
Dans un contexte national et international particulièrement mouvementé dont les principales turbulences ont été habilement gommées par des médias parfaitement nuls, les élections législatives se rapprochent donc dans un choc émotionnel équivalent à la rencontre inopinée d’un escargot avec une limace.
Tout semble écrit : on comprend déjà qu’il y aura une large victoire de l’Extrême-centre, appellation jadis moqueuse mais à présent étiquette très représentative de cette grosse amibe invertébrée qui sert de parti politique à un Président assez représentatif du suicide français. C’est dit. Pas la peine de discuter.
Cependant, à en croire la presse qui fait ses choux gras des petits bruits chuintés dans les couloirs de nos institutions, ce qui fut la République en Marche et qui vient de devenir Renaissance – ce qui est particulièrement comique pour un parti massivement voté par le troisième âge – semble craindre une trop grande prise d’importance de Mélenchon dans le prochain scrutin. L’idée flotte même d’une majorité dont il serait le chef, devenant un Premier ministre encombrant d’un Macron désemparé.
L’hypothèse est très hardie et serait, à en croire ces bruits, ce qui motiverait l’actuel chef de l’Exécutif français à se démener pour à la fois trouver un premier ministre crédible pour la campagne électorale qui s’ouvre actuellement et à trouver de solides députés pour garantir une belle majorité bien comme il faut.
Pour le premier ministre, les affaires semblent assez mal engagées. Apparemment, aucun bourricot ne semble vouloir servir de prochain punching-ball républicain. Il faut dire que la conjoncture politique, économique et sociale dans laquelle la France est plongée ne donne qu’assez peu envie. Gageons que Macron trouvera quand même, quitte à diminuer progressivement ses exigences (dit autrement : on va écoper d’un boulet comme jamais).
Maintenant, pour sa belle majorité parlementaire, que craint vraiment Macron avec ce pétulant Mélenchon ?
Craint-il réellement une perte de pouvoir ? Probablement pas. Craint-il une opposition si féroce ? Tout indique qu’elle ne sera pas si nombreuse… À bien y réfléchir, il semble surtout que le Président craigne surtout la nécessité de devoir produire des idées, des propositions un peu plus substantielles que le castorisme confortable que lui offrait l’opposition avec Marine Le Pen : si construire des barrages a marché deux semaines entre le premier et le second tour, il est probable que les Français ne se satisferont pas des mêmes ficelles grossières pendant les cinq années à venir.
Il va donc falloir manœuvrer finement pour en même temps avoir des députés obéissants, le doigt sur la couture et en même temps capables de fournir des idées crédibles capables de concurrencer Mélenchon et sa gauche fourre-tout. Défi pas simple d’autant que depuis cinq ans, les Français ont bien compris que le produit Macron, c’est du vide sur du vide sur du vide…
Certes, la concurrence de cette gauche tutti-frutti n’est pas si violente ; l’effet de loupe des médias joue beaucoup qui, actuellement, multiplient les petits bisous langoureux en direction du Chef des Soumis et fournissent une large tribune, sur toutes les ondes et sur toutes les rotatives, aux audacieux bricolages démagogiques qu’il propose dans un programme que tout le monde devrait lire attentivement.
Au passage, on ne sera pas surpris que les mêmes médias s’accommodent fort bien des double-standards évidents des uns et des autres qui, il y a encore quelques semaines, s’époumonaient sur une Le Pen soi-disant inféodée à Poutine et la Russie, et qui trouvent les positions mélencholiques à ce sujet parfaitement compatibles avec leur conception de la République et des petits plaisirs de la vie. Comme d’habitude, lorsque des individus bien en cour, et notamment des politiciens, invoquent la morale dans le débat politique, la moindre des choses est immédiatement de prendre ses distances et de faire preuve du plus grand scepticisme…
On le comprend : à court terme et pour les élections qui arrivent, Macron n’a probablement pas trop à s’en faire. Il aura son Assemblée-Godillots de députés servant de passe-plats aux lobbies et aux capitalistes de connivence, et personne n’y trouvera à redire.
En revanche, sur le plus long terme, il existe un vrai risque que Mélenchon finisse par occuper progressivement tout l’espace politique sur la gauche et y impose une franche recomposition, précisément parce que le petit Marquis de l’Élysée n’a pas de réelle substance, ni à droite, ni à gauche, ni au milieu.
Et comme, dans ses dernières manœuvres, Macron a fort bien réussi à dynamiter tous les partis de droite, que l’extrême-droite ne représente pas et n’a en réalité jamais représenté une force politique capable de prendre le pouvoir, c’est bien de cette gauche que viendra son prochain combat, et qu’il sera bien plus compliqué à mener que contre une Marine Le Pen dont les objectifs n’ont jamais dépassés ceux d’une gérante de PME.
En somme, Macron fait de Mélenchon le nouvel épouvantail médiatique pour mobiliser ses électeurs peu motivés pour les législatives, tout comme il a utilisé Marine Le Pen pour la présidentielle. Utilisant encore une stratégie de la vacuité, il n’y a pour Macron rien d’autre qu’une nouvelle manœuvre : « on ne pense rien, on n’a pas de programme (qui pourrait résumer les 5 principaux points du programme macronnien de 2022, pour rire ?), mais élisez nous parce qu’on est moins catastrophiques qu’en face. »
Alors que la France empile les défis à relever et les problèmes graves à l’horizon, on assiste à une fuite en avant et dans cette fuite, la Macronie offre du vide de combat.
Et on vient d’en prendre pour 5 ans. Au moins.
Au passage, on ne sera pas surpris que les mêmes médias s’accommodent fort bien des double-standards évidents des uns et des autres qui, il y a encore quelques semaines, s’époumonaient sur une Le Pen soi-disant inféodée à Poutine et la Russie, et qui trouvent les positions mélencholiques à ce sujet parfaitement compatibles avec leur conception de la République et des petits plaisirs de la vie. Comme d’habitude, lorsque des individus bien en cour, et notamment des politiciens, invoquent la morale dans le débat politique, la moindre des choses est immédiatement de prendre ses distances et de faire preuve du plus grand scepticisme…
On le comprend : à court terme et pour les élections qui arrivent, Macron n’a probablement pas trop à s’en faire. Il aura son Assemblée-Godillots de députés servant de passe-plats aux lobbies et aux capitalistes de connivence, et personne n’y trouvera à redire.
Et comme, dans ses dernières manœuvres, Macron a fort bien réussi à dynamiter tous les partis de droite, que l’extrême-droite ne représente pas et n’a en réalité jamais représenté une force politique capable de prendre le pouvoir, c’est bien de cette gauche que viendra son prochain combat, et qu’il sera bien plus compliqué à mener que contre une Marine Le Pen dont les objectifs n’ont jamais dépassés ceux d’une gérante de PME.
En somme, Macron fait de Mélenchon le nouvel épouvantail médiatique pour mobiliser ses électeurs peu motivés pour les législatives, tout comme il a utilisé Marine Le Pen pour la présidentielle. Utilisant encore une stratégie de la vacuité, il n’y a pour Macron rien d’autre qu’une nouvelle manœuvre : « on ne pense rien, on n’a pas de programme (qui pourrait résumer les 5 principaux points du programme macronnien de 2022, pour rire ?), mais élisez nous parce qu’on est moins catastrophiques qu’en face. »
Alors que la France empile les défis à relever et les problèmes graves à l’horizon, on assiste à une fuite en avant et dans cette fuite, la Macronie offre du vide de combat.
Et on vient d’en prendre pour 5 ans. Au moins.
☐ 4/4/2022
Interlude pascal
Après trois mois sans interruption, voici à nouveau le temps d’une petite pause dans les billets : le moment est propice, à quelques jours du premier tour d’une élection présidentielle qu’on sent déjà fortement disputée, de prendre un peu de recul et de regarder d’un peu plus loin la foire d’empoigne à celui qui décrochera la queue du Mickey du manège électoral et aura le droit à un tour gratuit-payé-par-les-autres.
Ces trois premiers mois de 2022 ont été l’occasion de voir basculer, avec une rapidité assez stupéfiante, l’opinion publique du sanitaire au guerrier, de la covid à l’Ukraine, sans pour autant rien changer de son absolutisme : de la même façon qu’il faut absolument être totalement et complètement pro-masque et pro-vaccin, il faudra adouber Zelensky et l’armée ukrainienne de la même opinion favorable et de cette positivité crispée qui a si bien marché dans la gestion des crises précédentes.
Trois mois donc pour passer à l’étape suivante d’une épopée où la France a choisi de s’enfoncer toujours plus bas, avec une appétence presque étrange, trois mois pour transformer les possibilités d’effondrement économique majeur en fortes probabilités puis en quasi-certitude à mesure que les décisions débiles se suivent et s’empilent pour garantir inflation, pénuries et misère inégalement répartie. Après ces trois mois, les prochaines semaines qui suivent donneront aux Français le privilège de choisir qui sera le prochain responsable désigné d’une catastrophe politique, économique et sociale complète. Restera au peuple à déterminer le sort qui lui sera réservé lorsqu’il s’agira de faire les comptes, un jour...
En attendant, préparons-nous à tout. Un second tour improbable, un retournement théâtral de dernière minute, un motif invraisemblable d’annulation, des cris, des grincements, tout est permis, tout est imaginable. L’année 2022 est encore jeune et on sait déjà que, d’ici le dernier jour de décembre, les événements se bousculeront pour donner tort à tous les pronostiqueurs.
Pendant cette période, je vous souhaite à tous, chers lecteurs, d’excellentes fêtes de Pâques, en vous remerciant encore des efforts que vous faites tant dans vos commentaires que pour partager mes petites productions, sur les réseaux sociaux, y compris et surtout les alternatifs depuis que les leaders se sont trouvés des missions d’apostolat douteux.
À bientôt.
Interlude pascal
Après trois mois sans interruption, voici à nouveau le temps d’une petite pause dans les billets : le moment est propice, à quelques jours du premier tour d’une élection présidentielle qu’on sent déjà fortement disputée, de prendre un peu de recul et de regarder d’un peu plus loin la foire d’empoigne à celui qui décrochera la queue du Mickey du manège électoral et aura le droit à un tour gratuit-payé-par-les-autres.
Ces trois premiers mois de 2022 ont été l’occasion de voir basculer, avec une rapidité assez stupéfiante, l’opinion publique du sanitaire au guerrier, de la covid à l’Ukraine, sans pour autant rien changer de son absolutisme : de la même façon qu’il faut absolument être totalement et complètement pro-masque et pro-vaccin, il faudra adouber Zelensky et l’armée ukrainienne de la même opinion favorable et de cette positivité crispée qui a si bien marché dans la gestion des crises précédentes.
Trois mois donc pour passer à l’étape suivante d’une épopée où la France a choisi de s’enfoncer toujours plus bas, avec une appétence presque étrange, trois mois pour transformer les possibilités d’effondrement économique majeur en fortes probabilités puis en quasi-certitude à mesure que les décisions débiles se suivent et s’empilent pour garantir inflation, pénuries et misère inégalement répartie. Après ces trois mois, les prochaines semaines qui suivent donneront aux Français le privilège de choisir qui sera le prochain responsable désigné d’une catastrophe politique, économique et sociale complète. Restera au peuple à déterminer le sort qui lui sera réservé lorsqu’il s’agira de faire les comptes, un jour...
En attendant, préparons-nous à tout. Un second tour improbable, un retournement théâtral de dernière minute, un motif invraisemblable d’annulation, des cris, des grincements, tout est permis, tout est imaginable. L’année 2022 est encore jeune et on sait déjà que, d’ici le dernier jour de décembre, les événements se bousculeront pour donner tort à tous les pronostiqueurs.
Pendant cette période, je vous souhaite à tous, chers lecteurs, d’excellentes fêtes de Pâques, en vous remerciant encore des efforts que vous faites tant dans vos commentaires que pour partager mes petites productions, sur les réseaux sociaux, y compris et surtout les alternatifs depuis que les leaders se sont trouvés des missions d’apostolat douteux.
À bientôt.
☐ 22/3/2022
L’OMS travaille discrètement à l’établissement d’une dictature techno-sanitaire
En décembre dernier, alors que l’hystérie de la presse était à son maximum concernant ce qui se transformait en épidémie carabinée de rhume omicron, 194 pays se sont mis d’accord pour accroître les pouvoirs de l’OMS.
Bien évidemment et comme trop souvent lorsqu’il s’agit de décisions très importantes qui vont présider à l’avenir de millions d’individus, la presse a conservé une discrétion de violette au sujet de ce processus qui vise effectivement à renforcer les capacités d’intervention de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en cas de nouvelles pandémies, et à lui donner toute une panoplie de droits plus ou moins coercitifs supranationaux. Oui, vous avez bien lu : l’idée est à terme de placer l’OMS au-dessus des États souverains et de leurs dirigeants que leurs peuples auraient éventuellement désignés de façon plus ou moins démocratique (et avec plus ou moins de bidouilles électorales).
Pour l’Europe, rassurez-vous : le processus démocratique est entièrementrespecté oublié puisque l’ensemble de l’opération est menée sous l’égide du Conseil européen et le Parlement interviendra gentiment quand on le lui demandera, pour signer ici, là et là merci au revoir. De toute façon et comme le précise le site du Conseil, il ne s’agit que des négociations en vue d’établir les textes et traités qui seront imposés aux peuples ; on n’en est pas encore à leur présentation devant les représentations nationales dont, objectivement, tout le monde se fiche éperdument : après tout, il suffira – comme les fois précédentes – de faire voter et revoter jusqu’à obtention du bon résultat pour faire avancer cet agenda déjà bien calé.
Jugez plutôt : la première réunion de l’organe en question a eu lieu le 1er mars dernier, une seconde réunion aura lieu en août, devra avoir montré des progrès courant 2023 lors de la 76e Assemblée mondiale de la santé et devra avoir bouclé ses petits papiers pour 2024, année à laquelle tout ceci devra être en place définitivement.
Rien que sur la forme (et sur l’indifférence absolue de la presse en la matière qui n’en parle quasiment nulle part), on sent que tous les ingrédients sont réunis pour la création d’une nouvelle entité supra-étatique qui viendra décider, une fois les traités signés, de ce que les gouvernements doivent faire de façon parfaitement unilatérale. Au niveau mondial, la gestion de la pandémie de coronavirus a déjà amplement démontré l’envie difficilement réprimée d’imposer à tous le même traitement, les mêmes options et les mêmes mesures et les résultats obtenus, parfaitement dévastateurs pour les politiques publiques, loin d’inciter à la prudence, semblent avoir donné une vigueur bravache aux centralisateurs étatistes forcenés. On ne sera donc pas surpris de retrouver aux premières loges tous les hystériques de l’Union européenne, le stylo déjà décapuchonné, prêts à signer absolument tout et n’importe quoi pour garantir que tout le monde marchera d’un même pas cadencé.
En somme, quoi qu’il ressorte du fond, la forme permet déjà d’envisager le pire : centralisation, bureaucratisation et décisions arbitraires sur le mode « Taille Unique, Tout Le Monde Dans Le Même Panier ». Voilà qui est extrêmement rassurant.
Si le fond était, au moins, rempli de bon sens et de précautions indispensables, cela aiderait peut-être la pénible forme de cette initiative. Malheureusement, il n’en est rien : le contenu proposé laisse déjà entrevoir tous les prémices d’une nouvelle bordée d’idées folles dont l’aboutissement logique n’est rien d’autre qu’une nouvelle mouture de dictature techno-sanitaire. Ici, on pourrait croire à de l’exagération (ce n’est pourtant pas le genre de la maison !) mais la lecture attentive du document de travail actuel donne déjà des éléments de sérieuse inquiétude.
Ainsi, outre la mise en place « d’efforts visant à parvenir à la couverture sanitaire universelle » (qu’on pourra interpréter comme on veut, mais certainement pas dans le sens d’un accroissement de la liberté de chacun de disposer de son corps à sa guise), on trouve aussi le paragraphe « i » page 4 dont le contenu ne laisse aucun doute :
i) Informations fausses et trompeuses. Les États Membres reconnaissent la nécessité de prendre des mesures coordonnées à l’échelle nationale et mondiale pour lutter contre les informations fausses et trompeuses et la stigmatisation qui compromettent la santé publique.
Il est difficile d’imaginer une façon plus claire et plus précise de décider de la mise en place d’une véritable organisation de la Vérité officielle tant ce qui s’est passé pendant les deux dernières années donne un excellent aperçu de ce que « informations trompeuses » peut vouloir dire au cours du temps et comment les différentes institutions étatiques, comme la presse et comment les organisations internationales en ont joué pour écraser absolument toute dissidence d’opinion, renvoyant la science à ses pires heures.
Le paragraphe 10 à la page 5 ferme le bal en incitant à la mise en place « d’instruments juridiquement contraignants » pour les États signataires : autrement dit, une fois ratifiés, les accords et traités issus de ces discussions enlèveraient aux gouvernements et aux populations sous leur responsabilité toute possibilité de choisir d’autres méthodes que celles édictées par l’OMS.
Si l’on ajoute à ceci l’article 19 de la Constitution de l’OMS qui lui donne le pouvoir d’imposer ses décisions (notamment en matière de vaccination) et les actuelles discussions en cours (dans le cadre du « partenariat renforcé entre la France et l’OMS » d’ailleurs sanctionné par une belle loi) pour, justement, faire adopter une obligation vaccinale concernant l’actuelle pandémie (nonobstant les résultats particulièrement peu convaincants des actuels vaccins), on comprend que l’avenir des Français (et des citoyens des États membres de l’OMS) est maintenant fléché vers une distribution de picouses obligatoires…
Censure de l’information, absence de choix des populations, centralisation par des organisations et les individus non-élus à leur tête, voilà qui donne une excellente idée de la direction prise par l’OMS et des bureaucrates qui poussent pour la mise en place de ces traités de plus en plus iniques.
Du reste, tout ceci n’est que l’application au niveau mondial de la tendance déjà lourde qu’on peut observer en Occident en général et en Europe en particulier : il y a quelques jours, les ministres européens ont ainsi « invité » (en tordant des bras) les acteurs du Web à prioriser les « sources d’information fiables » qu’ils sont apparemment capables de déterminer et de discriminer plus habilement que les internautes lambda. Pour nos frétillants ministres, il serait bon que les acteurs du numérique luttent contre la désinformation. Volontairement, cela va soi. Le « Ou sinon » est sous-entendu avec cette certitude que confère le bras armé de la loi…
Il faut se résoudre à l’évidence : les populations occidentales semblent tendrement vouloir d’une dictature mondiale, de préférence techno-sanitaire, et sont prêtes à abandonner absolument toutes leurs libertés pourvu qu’on pense à leur place.
Sans surprise, l’Union européenne et l’OMS font acte de candidature avec gourmandise.
L’OMS travaille discrètement à l’établissement d’une dictature techno-sanitaire
En décembre dernier, alors que l’hystérie de la presse était à son maximum concernant ce qui se transformait en épidémie carabinée de rhume omicron, 194 pays se sont mis d’accord pour accroître les pouvoirs de l’OMS.
Bien évidemment et comme trop souvent lorsqu’il s’agit de décisions très importantes qui vont présider à l’avenir de millions d’individus, la presse a conservé une discrétion de violette au sujet de ce processus qui vise effectivement à renforcer les capacités d’intervention de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en cas de nouvelles pandémies, et à lui donner toute une panoplie de droits plus ou moins coercitifs supranationaux. Oui, vous avez bien lu : l’idée est à terme de placer l’OMS au-dessus des États souverains et de leurs dirigeants que leurs peuples auraient éventuellement désignés de façon plus ou moins démocratique (et avec plus ou moins de bidouilles électorales).
Pour l’Europe, rassurez-vous : le processus démocratique est entièrement
Jugez plutôt : la première réunion de l’organe en question a eu lieu le 1er mars dernier, une seconde réunion aura lieu en août, devra avoir montré des progrès courant 2023 lors de la 76e Assemblée mondiale de la santé et devra avoir bouclé ses petits papiers pour 2024, année à laquelle tout ceci devra être en place définitivement.
Rien que sur la forme (et sur l’indifférence absolue de la presse en la matière qui n’en parle quasiment nulle part), on sent que tous les ingrédients sont réunis pour la création d’une nouvelle entité supra-étatique qui viendra décider, une fois les traités signés, de ce que les gouvernements doivent faire de façon parfaitement unilatérale. Au niveau mondial, la gestion de la pandémie de coronavirus a déjà amplement démontré l’envie difficilement réprimée d’imposer à tous le même traitement, les mêmes options et les mêmes mesures et les résultats obtenus, parfaitement dévastateurs pour les politiques publiques, loin d’inciter à la prudence, semblent avoir donné une vigueur bravache aux centralisateurs étatistes forcenés. On ne sera donc pas surpris de retrouver aux premières loges tous les hystériques de l’Union européenne, le stylo déjà décapuchonné, prêts à signer absolument tout et n’importe quoi pour garantir que tout le monde marchera d’un même pas cadencé.
En somme, quoi qu’il ressorte du fond, la forme permet déjà d’envisager le pire : centralisation, bureaucratisation et décisions arbitraires sur le mode « Taille Unique, Tout Le Monde Dans Le Même Panier ». Voilà qui est extrêmement rassurant.
Si le fond était, au moins, rempli de bon sens et de précautions indispensables, cela aiderait peut-être la pénible forme de cette initiative. Malheureusement, il n’en est rien : le contenu proposé laisse déjà entrevoir tous les prémices d’une nouvelle bordée d’idées folles dont l’aboutissement logique n’est rien d’autre qu’une nouvelle mouture de dictature techno-sanitaire. Ici, on pourrait croire à de l’exagération (ce n’est pourtant pas le genre de la maison !) mais la lecture attentive du document de travail actuel donne déjà des éléments de sérieuse inquiétude.
Ainsi, outre la mise en place « d’efforts visant à parvenir à la couverture sanitaire universelle » (qu’on pourra interpréter comme on veut, mais certainement pas dans le sens d’un accroissement de la liberté de chacun de disposer de son corps à sa guise), on trouve aussi le paragraphe « i » page 4 dont le contenu ne laisse aucun doute :
i) Informations fausses et trompeuses. Les États Membres reconnaissent la nécessité de prendre des mesures coordonnées à l’échelle nationale et mondiale pour lutter contre les informations fausses et trompeuses et la stigmatisation qui compromettent la santé publique.
Il est difficile d’imaginer une façon plus claire et plus précise de décider de la mise en place d’une véritable organisation de la Vérité officielle tant ce qui s’est passé pendant les deux dernières années donne un excellent aperçu de ce que « informations trompeuses » peut vouloir dire au cours du temps et comment les différentes institutions étatiques, comme la presse et comment les organisations internationales en ont joué pour écraser absolument toute dissidence d’opinion, renvoyant la science à ses pires heures.
Le paragraphe 10 à la page 5 ferme le bal en incitant à la mise en place « d’instruments juridiquement contraignants » pour les États signataires : autrement dit, une fois ratifiés, les accords et traités issus de ces discussions enlèveraient aux gouvernements et aux populations sous leur responsabilité toute possibilité de choisir d’autres méthodes que celles édictées par l’OMS.
Si l’on ajoute à ceci l’article 19 de la Constitution de l’OMS qui lui donne le pouvoir d’imposer ses décisions (notamment en matière de vaccination) et les actuelles discussions en cours (dans le cadre du « partenariat renforcé entre la France et l’OMS » d’ailleurs sanctionné par une belle loi) pour, justement, faire adopter une obligation vaccinale concernant l’actuelle pandémie (nonobstant les résultats particulièrement peu convaincants des actuels vaccins), on comprend que l’avenir des Français (et des citoyens des États membres de l’OMS) est maintenant fléché vers une distribution de picouses obligatoires…
Censure de l’information, absence de choix des populations, centralisation par des organisations et les individus non-élus à leur tête, voilà qui donne une excellente idée de la direction prise par l’OMS et des bureaucrates qui poussent pour la mise en place de ces traités de plus en plus iniques.
Du reste, tout ceci n’est que l’application au niveau mondial de la tendance déjà lourde qu’on peut observer en Occident en général et en Europe en particulier : il y a quelques jours, les ministres européens ont ainsi « invité » (en tordant des bras) les acteurs du Web à prioriser les « sources d’information fiables » qu’ils sont apparemment capables de déterminer et de discriminer plus habilement que les internautes lambda. Pour nos frétillants ministres, il serait bon que les acteurs du numérique luttent contre la désinformation. Volontairement, cela va soi. Le « Ou sinon » est sous-entendu avec cette certitude que confère le bras armé de la loi…
Il faut se résoudre à l’évidence : les populations occidentales semblent tendrement vouloir d’une dictature mondiale, de préférence techno-sanitaire, et sont prêtes à abandonner absolument toutes leurs libertés pourvu qu’on pense à leur place.
Sans surprise, l’Union européenne et l’OMS font acte de candidature avec gourmandise.
☐ 11/3/2022
Une Europe « inclusive et ferme ta gueule »
Une Europe « inclusive et ferme ta gueule »
Et subitement, la situation devient pénible, notamment pour certains progressistes enragés, qui doivent vivre avec leurs contradictions de plus en plus évidentes entre ce qu’ils prônent (surtout pour les autres) et ce qu’ils pratiquent (éventuellement avec l’usage de la force). La coterie de nos dirigeants européens actuels illustre fort bien cette tendance.
Ainsi, de clips en campagnes de marketing aux couleurs acidulées, de points presse en communiqués policés, tout ce que compte l’Europe d’importants personnages nous a assuré de l’inclusivité, de l’ouverture d’esprit et de la grandeur d’âme de la construction européenne et de ses institutions. On nous a seriné que « l’Europe, c’est la paix » et, dans le même souffle, qu’elle entendait porter haut ses valeurs de démocratie, de liberté et d’égalité des citoyens.
Avec l’arrivée du dernier petit virus à la mode il y a deux ans, on a cependant pu remarquer quelques lézardes dans la belle assurance de l’Europe et dans le concert des États membres qui l’animent. Bousculade lors de l’achat de certains approvisionnements médicaux, certains n’hésitant pas à aller sur les tarmacs, au pied des avions des autres, pour négocier le rachat à prix d’or de masques, telle ou telle indispensable fourniture, démonstration que la puissance politique agit avec fermeté et détermination.
Les commandes de milliards de doses de petites injections miracles ne furent pas non plus spécialement représentatives d’un processus aussi démocratique que transparent. On attend encore des éclaircissements sur les échanges de SMS entre la présidente de la Commission et le PDG de Pfizer, par exemple.
De la même façon, l’introduction d’un passeport vaccinal dans différents pays d’Europe aurait dû déclencher au moins un scandale au Parlement, devant l’abandon des principes d’égalité des citoyens et de proportionnalité dans les démarches politiques entreprises, tout comme les confinements ou les couvre-feux. Il n’en fut rien, montrant à tous que les institutions européennes étaient autant de vent inutile que les institutions nationales, reléguées à un pure rôle subalterne et piteux de Chambres d’enregistrement.
Début janvier, ces valeurs européennes avaient déjà pris leur comptant de gifles et de crocs en jambe. Avec la crise ukrainienne, l’agression des principes de base de tout ce qui fait la civilisation européenne se fait maintenant à l’arme blanche aiguisée à coup de tweets : en l’espace de quelques jours, le citoyen européen lucide assiste, médusé, à l’abandon des principes fondateurs et de l’idéologie européenne.
Voilà qu’Ursula Von Der Leyen, après avoir fait VRP pour labos pharmaceutiques, se retrouve dans le trafic d’armes : dans ce qui est présenté comme historique (‘consternant’ aurait été mieux choisi), la présidente de la Commission et le chef de la diplomatie, Josep Borrell, ont lancé pour 450 millions d’euros d’achat d’armes à destination de l’Ukraine, en utilisant avec un cynisme froid la ligne budgétaire « Facilité européenne pour la paix ».
Si vis pacem para bellum, je présume et ça tombe bien, la guerre est déjà là : on gagne un temps fou !
On peine à voir quel mandat confère ainsi à Borrell et Von Der Leyen le droit de se lancer dans une telle manœuvre et dans quelle mesure tout ceci ne va pas aggraver le conflit.
La stupidité de ce genre d’annonces, qui bafoue à peu près tout ce qu’il convenait jadis d’appeler les principes fondateurs de l’Union européenne, rivalise en fait avec l’incroyable Niagara d’imbécilités qui se sont accumulées ces derniers jours pour bien faire comprendre à tous et à chacun que la guerre devait être totale contre la Russie, son peuple et chacun de ses habitants.
Ceci n’est pas une exagération : outre les déclarations parfaitement consternantes d’un Bruno Le Maire, ministre indigne d’une économie française en complète déroute, dans lesquelles il parle justement de « guerre totale » (l’inculture du bonhomme permettra d’imaginer qu’il n’a pas la référence à Goebbels), on découvre la multiplication, en France comme ailleurs, de tout ce qui ressemble vaguement à du russe : sportifs et artistes sont bannis plus vite qu’on ne peut prononcer leur nom, des commerçants (d’origine ukrainienne !) de spécialités russes se retrouvent menacés par voie épistolaire, on tente d’éliminer Dostoïevski d’une université italienne, on envisage de ne pas retourner les pièces de la collection Morozov, on confisque les avoirs de Russes qui ne vivent plus en Russie, sans procès – ce qui donne une excellente idée de ce qui se passera pour les dissidents français, dans quelques mois ou quelques années, et pire que tout, on bannit les chats russes de compétitions de chats !
Le pompon a été atteint alors que ceux qui se gargarisent de « liberté d’expression » se sont empressés de demander l’interdiction de Russia Today et de Spoutnik, deux chaînes de télévision russes opérant sur le territoire européen : le Conseil de l’Union est parvenu à les faire interdire en leur imposant l’abandon de tout contrat avec la Russie (dont proviennent une grande partie de leurs financements).
Beaucoup trop se sont réjouis de ce qui n’est qu’une nouvelle démonstration de l’effondrement complet de toutes les valeurs qui fondèrent l’Union. Ceux-là sont les mêmes qui souhaiteraient faire taire les impétrants pas de la même opinion qu’eux, qui osent distribuer d’autres vérités ou d’autres points de vue...
La tendance lourde, évidente, funeste qui se dessine en Europe est réellement impossible à ignorer : à mesure que ses institutions s’affaiblissent parce que ses valeurs morales se dissolvent dans la pensée unique et la censure, cette faiblesse se traduit en violence de plus en plus forte envers ceux qu’elles peuvent abuser. Et alors que ces abus se multiplient sous les applaudissements des crétins qui ne voient pas les chaînes qu’on leur passe au cou, se mettent en place tous les ingrédients d’une sorte de « supra-nationalisme » européen sur fond de censure médiatique, de restrictions économiques carabinées, de chasse aux sorcières frétillantes d’imbécilité...
Certains, les mêmes qui étaient (soi-disant) pro-science et tremblaient de peur derrière leurs trois doses et leur double masque FFP2, sont maintenant les premiers à inciter les autres à partir défourailler en Ukraine, ou souhaitent très officiellement que les Allemands rebâtissent une armée solide, qu’ils traversent la Pologne tout ça pour aller, au besoin, combattre les Russes. Hardis crétins.
La raison semble avoir, une fois de plus, abandonné les foules. Une fois encore, ceux qui tentent de réfléchir et de ne pas trop faire dans l’inclusif à la mode européenne se retrouvent rapidement ostracisés et conspués comme, il y a quelques mois, ceux qui tentaient de pointer du doigt les dérives graves qu’entraînaient confinements, obligations et autres vexations mises en place pour faire plaisir à ces foules volontairement apeurées.
Tout ceci est la démonstration effrayante que les politiciens ne gouvernent plus la réalité, mais des narratifs. Ce ne sont plus des dirigeants mais de simples communicants qui n’ont d’ailleurs pas besoin de convaincre une majorité et peuvent se contenter d’hypnotiser une minorité active, niaisement votante, de décourager et ostraciser un nombre important d’électeurs, de présenter un « Plan Com' » les valorisant comme seuls remèdes à ces crises qu’ils créent de toute pièce.
Heureusement que nous sommes encore en démocratie, hein !
Ainsi, de clips en campagnes de marketing aux couleurs acidulées, de points presse en communiqués policés, tout ce que compte l’Europe d’importants personnages nous a assuré de l’inclusivité, de l’ouverture d’esprit et de la grandeur d’âme de la construction européenne et de ses institutions. On nous a seriné que « l’Europe, c’est la paix » et, dans le même souffle, qu’elle entendait porter haut ses valeurs de démocratie, de liberté et d’égalité des citoyens.
Avec l’arrivée du dernier petit virus à la mode il y a deux ans, on a cependant pu remarquer quelques lézardes dans la belle assurance de l’Europe et dans le concert des États membres qui l’animent. Bousculade lors de l’achat de certains approvisionnements médicaux, certains n’hésitant pas à aller sur les tarmacs, au pied des avions des autres, pour négocier le rachat à prix d’or de masques, telle ou telle indispensable fourniture, démonstration que la puissance politique agit avec fermeté et détermination.
Les commandes de milliards de doses de petites injections miracles ne furent pas non plus spécialement représentatives d’un processus aussi démocratique que transparent. On attend encore des éclaircissements sur les échanges de SMS entre la présidente de la Commission et le PDG de Pfizer, par exemple.
De la même façon, l’introduction d’un passeport vaccinal dans différents pays d’Europe aurait dû déclencher au moins un scandale au Parlement, devant l’abandon des principes d’égalité des citoyens et de proportionnalité dans les démarches politiques entreprises, tout comme les confinements ou les couvre-feux. Il n’en fut rien, montrant à tous que les institutions européennes étaient autant de vent inutile que les institutions nationales, reléguées à un pure rôle subalterne et piteux de Chambres d’enregistrement.
Début janvier, ces valeurs européennes avaient déjà pris leur comptant de gifles et de crocs en jambe. Avec la crise ukrainienne, l’agression des principes de base de tout ce qui fait la civilisation européenne se fait maintenant à l’arme blanche aiguisée à coup de tweets : en l’espace de quelques jours, le citoyen européen lucide assiste, médusé, à l’abandon des principes fondateurs et de l’idéologie européenne.
Voilà qu’Ursula Von Der Leyen, après avoir fait VRP pour labos pharmaceutiques, se retrouve dans le trafic d’armes : dans ce qui est présenté comme historique (‘consternant’ aurait été mieux choisi), la présidente de la Commission et le chef de la diplomatie, Josep Borrell, ont lancé pour 450 millions d’euros d’achat d’armes à destination de l’Ukraine, en utilisant avec un cynisme froid la ligne budgétaire « Facilité européenne pour la paix ».
Si vis pacem para bellum, je présume et ça tombe bien, la guerre est déjà là : on gagne un temps fou !
On peine à voir quel mandat confère ainsi à Borrell et Von Der Leyen le droit de se lancer dans une telle manœuvre et dans quelle mesure tout ceci ne va pas aggraver le conflit.
La stupidité de ce genre d’annonces, qui bafoue à peu près tout ce qu’il convenait jadis d’appeler les principes fondateurs de l’Union européenne, rivalise en fait avec l’incroyable Niagara d’imbécilités qui se sont accumulées ces derniers jours pour bien faire comprendre à tous et à chacun que la guerre devait être totale contre la Russie, son peuple et chacun de ses habitants.
Ceci n’est pas une exagération : outre les déclarations parfaitement consternantes d’un Bruno Le Maire, ministre indigne d’une économie française en complète déroute, dans lesquelles il parle justement de « guerre totale » (l’inculture du bonhomme permettra d’imaginer qu’il n’a pas la référence à Goebbels), on découvre la multiplication, en France comme ailleurs, de tout ce qui ressemble vaguement à du russe : sportifs et artistes sont bannis plus vite qu’on ne peut prononcer leur nom, des commerçants (d’origine ukrainienne !) de spécialités russes se retrouvent menacés par voie épistolaire, on tente d’éliminer Dostoïevski d’une université italienne, on envisage de ne pas retourner les pièces de la collection Morozov, on confisque les avoirs de Russes qui ne vivent plus en Russie, sans procès – ce qui donne une excellente idée de ce qui se passera pour les dissidents français, dans quelques mois ou quelques années, et pire que tout, on bannit les chats russes de compétitions de chats !
Le pompon a été atteint alors que ceux qui se gargarisent de « liberté d’expression » se sont empressés de demander l’interdiction de Russia Today et de Spoutnik, deux chaînes de télévision russes opérant sur le territoire européen : le Conseil de l’Union est parvenu à les faire interdire en leur imposant l’abandon de tout contrat avec la Russie (dont proviennent une grande partie de leurs financements).
Beaucoup trop se sont réjouis de ce qui n’est qu’une nouvelle démonstration de l’effondrement complet de toutes les valeurs qui fondèrent l’Union. Ceux-là sont les mêmes qui souhaiteraient faire taire les impétrants pas de la même opinion qu’eux, qui osent distribuer d’autres vérités ou d’autres points de vue...
La tendance lourde, évidente, funeste qui se dessine en Europe est réellement impossible à ignorer : à mesure que ses institutions s’affaiblissent parce que ses valeurs morales se dissolvent dans la pensée unique et la censure, cette faiblesse se traduit en violence de plus en plus forte envers ceux qu’elles peuvent abuser. Et alors que ces abus se multiplient sous les applaudissements des crétins qui ne voient pas les chaînes qu’on leur passe au cou, se mettent en place tous les ingrédients d’une sorte de « supra-nationalisme » européen sur fond de censure médiatique, de restrictions économiques carabinées, de chasse aux sorcières frétillantes d’imbécilité...
Certains, les mêmes qui étaient (soi-disant) pro-science et tremblaient de peur derrière leurs trois doses et leur double masque FFP2, sont maintenant les premiers à inciter les autres à partir défourailler en Ukraine, ou souhaitent très officiellement que les Allemands rebâtissent une armée solide, qu’ils traversent la Pologne tout ça pour aller, au besoin, combattre les Russes. Hardis crétins.
La raison semble avoir, une fois de plus, abandonné les foules. Une fois encore, ceux qui tentent de réfléchir et de ne pas trop faire dans l’inclusif à la mode européenne se retrouvent rapidement ostracisés et conspués comme, il y a quelques mois, ceux qui tentaient de pointer du doigt les dérives graves qu’entraînaient confinements, obligations et autres vexations mises en place pour faire plaisir à ces foules volontairement apeurées.
Tout ceci est la démonstration effrayante que les politiciens ne gouvernent plus la réalité, mais des narratifs. Ce ne sont plus des dirigeants mais de simples communicants qui n’ont d’ailleurs pas besoin de convaincre une majorité et peuvent se contenter d’hypnotiser une minorité active, niaisement votante, de décourager et ostraciser un nombre important d’électeurs, de présenter un « Plan Com' » les valorisant comme seuls remèdes à ces crises qu’ils créent de toute pièce.
Heureusement que nous sommes encore en démocratie, hein !
☐ 14/2/2022
Convoi de la liberté : le pouvoir panique
Et voilà donc que les rassemblements routiers canadiens font des émules : en France, de nombreux automobilistes ont décidé de remonter jusqu’à Paris pour réclamer la fin du pass vaccinal et des contraintes sanitaires qui pèsent encore sur le territoire et ce alors que tout indique que la pandémie est à présent terminée. Des individus qui viennent protester à Paris et comptent ne pas se laisser faire ? Mais c’est un véritable crime démocratique, enfin, voyons !
Pensez donc : si on commence à laisser le peuple s’exprimer d’une façon moins camouflable que les défilés du samedi, et, surtout, si l’expression de ce mécontentement se traduit par quelque chose de très visible à la télévision, on prend le risque de voir s’effondrer tout un pan de la communication gouvernementale. Pour rappel, selon cette communication, ceux qui s’opposent à la ségrégation sanitaire des citoyens sont une infime minorité de gens déplorables. Très officiellement, il y a une parfaite égalité entre ces rouspéteurs égoïstes et les pires anti-vaccins anti-sciences complotistes d’extrême-droite fasciste (et pourquoi pas anti-féministes, transphobes et homophobes pour faire bonne mesure).
Bref, il n’est absolument pas question de laisser la moindre visibilité à ces groupuscules qui pourraient montrer que le peuple en a maintenant clairement soupé des restrictions et des obligations diverses et entend bien recouvrer cette liberté qu’une minorité de manipulateurs et de manipulés leur a confisquée.
Dès lors et avec la cohérence qui a marqué l’ensemble du quinquennat de Macron, l’État entend maintenant stopper toute circulation de ce « Convoi de la liberté », probablement avec la même compétence qu’il a déployée pour arrêter la circulation du virus : plutôt que de laisser Paris se faire davantage engluer par ce Convoi que par les seules exactions d’Anne Hidalgo, la Préfecture de police et le gouvernement ont donc agi préventivement pour bloquer la capitale, dans une sorte d’auto-sabotage subtil dont on peine à distinguer la logique.
Avec le même sens du timing et de la proportionnalité qui a largement contribué à sa popularité, le préfet Lallemand a donc mobilisé une série de blindés légers de la gendarmerie histoire de faire le sale travail de façon officielle, créant des bouchons massifs autour de la capitale, avant toute exaction éventuelle de ces manifestants pourtant pacifiques, poussant le professionnalisme jusqu’à détruire du mobilier urbain avant que des civils ne s’en occupent. C’est malin.
Notons au passage la diligence avec laquelle le pouvoir actuel a sorti ses joujoux militaires pour calmer les ardeurs de cette foule : pour cette prétendue « infime minorité », on n’hésite pas à mettre de gros moyens, engins qu’on ne verra jamais déployés dans certaines cités émotives où le vivrensemble s’exprime régulièrement de façon effervescente. Il est manifestement bien plus important de réprimer des citoyens lambdas dans leur camping-cars que de faire revenir l’ordre républicain dans les plaques tournantes de la drogue, même lorsqu’elles sont ostensiblement bloquées par les malfrats du cru.
Heureusement que la France reste un grand pays démocratique : on peut toujours y manifester à condition de ne pas se faire remarquer, de ne bloquer personne et de n’exprimer que des slogans neutres sous peine, le cas échéant, de poursuites, d’amendes voire de mutilations.Les choses sont claires : comme l’expliquent les petits barons de la Macronie avec la même logique implacable qui a donné tout son sel à ce magnifique quinquennat, s’il est parfaitement légal voire désirable de bloquer tout un pays en forçant les citoyens à rester chez eux puis à n’en bloquer qu’une partie sur des critères médicaux, tant Castex que Bayrou et beaucoup d’autres trouveront scandaleux qu’on puisse les bloquer, eux, dans leurs petites allées et venues au moment où la facture commence à drôlement s’allonger et où des individus commencent à leur réclamer des comptes.
De façon très claire, le pouvoir en place a donc choisi de criminaliser les citoyens qui manifestent pour retrouver une vie normale dans un pays où plus rien ne justifie aucune des contraintes mises en place. Refusant toute discussion avec ces individus qu’ils savent pertinemment ne pas faire partie de leur électorat, Macron et son gouvernement choisissent donc cette fermeté qui leur a permis de mettre fin au mouvement des Gilets jaunes sans résoudre le moindre des problèmes qui les avaient motivés en premier lieu.
On peut raisonnablement s’interroger sur la pertinence politique de ce mode d’action.
Bien sûr et même si l’apparente gourmandise de Lallemand pour ses troupes et ses blindés cache mal une certaine panique du pouvoir, sur le court terme – celui qui mène à l’élection présidentielle – distribuer des coups de matraque pourrait ne pas coûter trop cher, surtout que, comme rappelé plus haut, le pouvoir ne tape pas sur son électorat et peut donc y aller « de bon cœur ».
Sur le moyen et long termes cependant, ce genre de comportement, étouffant tout dialogue et choisissant le mépris le plus crasse et la violence inutile ne peut amener qu’à une situation inextricable, pour tout dire intenable pour le pouvoir actuel : d’un côté (et c’est sans doute voulu par Macron dans un calcul très dangereux), on peut assister à une forte radicalisation du mouvement actuel, surtout s’il se fait récupérer par une extrême-gauche habituée du coup de poing.
De l’autre cependant, que faire de ces restrictions ubuesques en France alors que les pays, autour, relâchent progressivement les leurs ?
Le moindre relâchement sera une victoire facile pour les mouvements protestataires et une défaite cuisante pour le pouvoir en place qui ne pourra faire passer l’abandon des contraintes pour un geste bienveillant. Et à l’inverse, toute inflexibilité représentera un boulevard pour les opposants politiques qui auront beau jeu de promettre l’arrêt de ces dernières…
Si les élections ne sont pas annulées ou reportées d’ici là, il ne reste que deux mois à Macron pour assainir la situation sociale du pays, particulièrement explosive. Il serait sain de douter qu’il en sera capable et il serait même raisonnable de parier le contraire.
Comme je l’ai écrit dans un précédent billet, à partir de maintenant, toutes les saloperies de sa part sont imaginables, y compris les pires.⇒ https://h16free.com/2022/02/14/70612-convoi-de-la-liberte-le-pouvoir-panique
Convoi de la liberté : le pouvoir panique
Et voilà donc que les rassemblements routiers canadiens font des émules : en France, de nombreux automobilistes ont décidé de remonter jusqu’à Paris pour réclamer la fin du pass vaccinal et des contraintes sanitaires qui pèsent encore sur le territoire et ce alors que tout indique que la pandémie est à présent terminée. Des individus qui viennent protester à Paris et comptent ne pas se laisser faire ? Mais c’est un véritable crime démocratique, enfin, voyons !
Pensez donc : si on commence à laisser le peuple s’exprimer d’une façon moins camouflable que les défilés du samedi, et, surtout, si l’expression de ce mécontentement se traduit par quelque chose de très visible à la télévision, on prend le risque de voir s’effondrer tout un pan de la communication gouvernementale. Pour rappel, selon cette communication, ceux qui s’opposent à la ségrégation sanitaire des citoyens sont une infime minorité de gens déplorables. Très officiellement, il y a une parfaite égalité entre ces rouspéteurs égoïstes et les pires anti-vaccins anti-sciences complotistes d’extrême-droite fasciste (et pourquoi pas anti-féministes, transphobes et homophobes pour faire bonne mesure).
Bref, il n’est absolument pas question de laisser la moindre visibilité à ces groupuscules qui pourraient montrer que le peuple en a maintenant clairement soupé des restrictions et des obligations diverses et entend bien recouvrer cette liberté qu’une minorité de manipulateurs et de manipulés leur a confisquée.
Dès lors et avec la cohérence qui a marqué l’ensemble du quinquennat de Macron, l’État entend maintenant stopper toute circulation de ce « Convoi de la liberté », probablement avec la même compétence qu’il a déployée pour arrêter la circulation du virus : plutôt que de laisser Paris se faire davantage engluer par ce Convoi que par les seules exactions d’Anne Hidalgo, la Préfecture de police et le gouvernement ont donc agi préventivement pour bloquer la capitale, dans une sorte d’auto-sabotage subtil dont on peine à distinguer la logique.
Avec le même sens du timing et de la proportionnalité qui a largement contribué à sa popularité, le préfet Lallemand a donc mobilisé une série de blindés légers de la gendarmerie histoire de faire le sale travail de façon officielle, créant des bouchons massifs autour de la capitale, avant toute exaction éventuelle de ces manifestants pourtant pacifiques, poussant le professionnalisme jusqu’à détruire du mobilier urbain avant que des civils ne s’en occupent. C’est malin.
Notons au passage la diligence avec laquelle le pouvoir actuel a sorti ses joujoux militaires pour calmer les ardeurs de cette foule : pour cette prétendue « infime minorité », on n’hésite pas à mettre de gros moyens, engins qu’on ne verra jamais déployés dans certaines cités émotives où le vivrensemble s’exprime régulièrement de façon effervescente. Il est manifestement bien plus important de réprimer des citoyens lambdas dans leur camping-cars que de faire revenir l’ordre républicain dans les plaques tournantes de la drogue, même lorsqu’elles sont ostensiblement bloquées par les malfrats du cru.
Heureusement que la France reste un grand pays démocratique : on peut toujours y manifester à condition de ne pas se faire remarquer, de ne bloquer personne et de n’exprimer que des slogans neutres sous peine, le cas échéant, de poursuites, d’amendes voire de mutilations.Les choses sont claires : comme l’expliquent les petits barons de la Macronie avec la même logique implacable qui a donné tout son sel à ce magnifique quinquennat, s’il est parfaitement légal voire désirable de bloquer tout un pays en forçant les citoyens à rester chez eux puis à n’en bloquer qu’une partie sur des critères médicaux, tant Castex que Bayrou et beaucoup d’autres trouveront scandaleux qu’on puisse les bloquer, eux, dans leurs petites allées et venues au moment où la facture commence à drôlement s’allonger et où des individus commencent à leur réclamer des comptes.
De façon très claire, le pouvoir en place a donc choisi de criminaliser les citoyens qui manifestent pour retrouver une vie normale dans un pays où plus rien ne justifie aucune des contraintes mises en place. Refusant toute discussion avec ces individus qu’ils savent pertinemment ne pas faire partie de leur électorat, Macron et son gouvernement choisissent donc cette fermeté qui leur a permis de mettre fin au mouvement des Gilets jaunes sans résoudre le moindre des problèmes qui les avaient motivés en premier lieu.
On peut raisonnablement s’interroger sur la pertinence politique de ce mode d’action.
Bien sûr et même si l’apparente gourmandise de Lallemand pour ses troupes et ses blindés cache mal une certaine panique du pouvoir, sur le court terme – celui qui mène à l’élection présidentielle – distribuer des coups de matraque pourrait ne pas coûter trop cher, surtout que, comme rappelé plus haut, le pouvoir ne tape pas sur son électorat et peut donc y aller « de bon cœur ».
Sur le moyen et long termes cependant, ce genre de comportement, étouffant tout dialogue et choisissant le mépris le plus crasse et la violence inutile ne peut amener qu’à une situation inextricable, pour tout dire intenable pour le pouvoir actuel : d’un côté (et c’est sans doute voulu par Macron dans un calcul très dangereux), on peut assister à une forte radicalisation du mouvement actuel, surtout s’il se fait récupérer par une extrême-gauche habituée du coup de poing.
De l’autre cependant, que faire de ces restrictions ubuesques en France alors que les pays, autour, relâchent progressivement les leurs ?
Le moindre relâchement sera une victoire facile pour les mouvements protestataires et une défaite cuisante pour le pouvoir en place qui ne pourra faire passer l’abandon des contraintes pour un geste bienveillant. Et à l’inverse, toute inflexibilité représentera un boulevard pour les opposants politiques qui auront beau jeu de promettre l’arrêt de ces dernières…
Si les élections ne sont pas annulées ou reportées d’ici là, il ne reste que deux mois à Macron pour assainir la situation sociale du pays, particulièrement explosive. Il serait sain de douter qu’il en sera capable et il serait même raisonnable de parier le contraire.
Comme je l’ai écrit dans un précédent billet, à partir de maintenant, toutes les saloperies de sa part sont imaginables, y compris les pires.⇒ https://h16free.com/2022/02/14/70612-convoi-de-la-liberte-le-pouvoir-panique
Les prochaines semaines seront décisives
Il règne comme une étrange atmosphère de fin de règne dans les sphères du pouvoir. Derrière des sourires crânes et des postures assurées, on sent comme un parfum de panique s’installer à mesure que le « narratif » change, que les évidences d’il y a un mois n’en sont plus. C’est vrai à l’Élysée bien sûr mais pas seulement : on sent confusément que la situation n’est plus celle qui prévalait il y a quelques semaines, et qu’elle évolue de plus en plus vite.
Eh oui : peu à peu, l’idée même que le pass vaccinal (ou sanitaire) sert à quelque chose au plan sanitaire s’est maintenant évaporée. Tout le monde sait que c’est un outil de ségrégation absolument sans intérêt médical. Les derniers abrutis à prétendre le contraire ne le font plus que de façon épisodique et se murent progressivement dans le silence à mesure que leurs affirmations grotesques ne rencontrent plus qu’un mépris largement mérité.
L’empilement par Véran de grotesques conditions pour son obtention (avec ou sans maladie mais toujours avec une petite injection, les amis, et puis une immunité à durabilité variable, hein, ne poussons pas) montre clairement, à chaque petit graphique de presse essayant de résumer de façon didactique le foutoir gouvernemental, l’improvisation totale de nos clowns à seringues.
Leur crédibilité est maintenant négative.
Des pays, partis moins loin sur la pente glissante du « tout à l’État » crasseux et dictatorial, sont maintenant en train de faire marche arrière et d’abandonner ces mesures idiotes. À de nombreux États américains qui ont purement et simplement renoncé aux obligations vaccinales et au passeport du même tonneau se sont maintenant ajoutés quelques pays européens, quelques provinces canadiennes et chaque semaine qui passe ajoute de nouveaux pays à ceux qui ont décidé de reprendre le cours normal de leur vie. La France apparaît de plus en plus seule sur ce chemin honteux.
Tout ceci est inévitable.
D’une part, parce que les pandémies ne durent pas indéfiniment. On arrive au bout, cela est visible et tout le monde l’a bien compris. Quelques irréductibles de la panique sanitaire continuent de croire à une prochaine vague abominable, à des millions de morts inopinés, mais la population générale, elle, comprend qu’il faut passer à autre chose à présent.
D’autre part, parce que les restrictions et les obligations commencent à porter des fruits amers que tout le monde est en train d’avaler sans apprécier : l’économie a clairement plongé dans des proportions si importantes que même un clown comme Le Maire n’arrive pas à faire passer ses annonces pour autre chose que des carabistouilles statistiques piteuses.
Mais surtout, parce que la majorité des individus a bien compris que les mesures prises ont été des échecs cuisants et que persévérer ne résoudra rien, au contraire : les confinements ont été un désastre économique et sanitaire et n’ont absolument rien empêché.
Nous en sommes au point inévitable à présent où les anciennes pom-pom girls du verrouillage économique et social intégral tentent de mettre leurs décisions lamentables sur le dos de leurs prédécesseurs (comme aux États-Unis où l’on découvre que l’actuelle administration Biden n’aurait jamais été pro-confinement, cette grosse blague).
Les politiques de distanciation indiscriminées, la gestion calamiteuse des masques (un coup oui, un coup non, un coup surtout pas, un coup c’est obligatoire), la centralisation à outrance des décisions en criminalisant toute initiative des médecins de terrain, bref, chaque faux-pas typique de la vision énarchique, étatiste et bureaucratique du pays n’ont en rien permis de sauver des vies, d’alléger les problèmes des hôpitaux ou des finances publiques, au contraire.
En fait, chaque jour qui passe réveille son lot de citoyens qui se rendent compte que les simagrées auxquelles les pouvoirs publics les ont contraints n’ont en rien permis de sauver des vies : ils se sont fait vacciner, souvent à contrecœur, ils ont dû utiliser un pass ou l’imposer dans leurs établissements, ils ont tenté de respecter les obligations ou ont payé les amendes et vexations diverses, mais rien de tout cela n’a sauvé de vies. La balance est négative sur tous les plans et le bilan désastreux devra être épongé pendant des années, sur des générations, tant les enfants et les adolescents ont durement payé les choix calamiteux imposés.
La peur ne gagne plus : même si l’on doit encore supporter sur les plateaux télé certains des experts hystériques autoproclamés débitant leurs chiffres morbides, qui tentent à tout prix, avec une gourmandise visible, de raviver la flamme de la panique et de la peur d’une mort certaine et douloureuse, ça ne marche plus.
Oh, bien sûr, on trouve encore des frétillants crétins, sur les réseaux sociaux, sur les plateaux télés, prêts à toutes les bassesses et à tous les rampements les plus gluants pour continuer la mascarade coûte que coûte : comme ils n’existent plus que par ça, ils seront les derniers à se taire et on peut déjà se réjouir que certains, trop stupides, ne sauront pas s’arrêter et passeront donc sous le rouleau compresseur de l’Histoire. Mais indépendamment de ces derniers lampions blafards du covidisme, tout le discours covidosanitaire démentiel que nous avons dû supporter de façon de plus en plus hystérique est en train de se déliter.
Mieux encore : comme je l’expliquais dans un précédent billet, à force de contraintes idiotes sur les vaccins, le nombre de possesseurs de pass valides diminue chaque jour. Chaque jour, on assiste à l’attrition inexorable des troupes passées-pucées-obéissantes et l’augmentation mécanique des troupes des déchus du pass, dont immanquablement certains rejoignent les courroucés puis les opposants farouches à mesure que les restrictions apparaissent pour ce qu’elles sont : des vexations idiotes et sans fondement.
Devant ce constat, que peuvent faire les dirigeants ?
Question délicate : envisage-t-on vraiment la possibilité que des types comme Véran ou Castex puissent admettre être allés trop loin, présenter des excuses et lâcher du lest, maintenant, à quelques semaines d’une élection ? La science-fiction a des limites et ce genre de pliage improbable de l’espace-temps est évidemment à écarter mais on doit s’interroger : l’équipe « en marche » de clowns à seringues ne mise-t-elle pas trop ouvertement sur un arrêt du pass un peu avant les élections pour présenter en libérateur leur Lider Fumisto ?
Inversement, pensent-ils vraiment qu’ils vont pouvoir continuer encore longtemps leurs vexations sans en souffrir dans les urnes ?
Peut-on vraiment imaginer continuer ces âneries ségrégationnistes comme tente de le faire croire de façon assez consternante la Commission européenne en expliquant vouloir maintenir son petit pass jusqu’en 2023 ?
Le pire, ici, est que rien de tout cela n’est impossible : on comprend que tant que les oppositions des citoyens ne seront pas plus fortes, plus fermes, les dirigeants, qui ont maintenant amplement prouvé qu’ils méprisaient complètement peuple et démocratie, continueront sur leur lancée. Comme les Canadiens, sauf à bloquer physiquement ces politiciens, on comprend sans mal qu’ils ne rendront ce pouvoir qu’ils ont volé que s’il y sont contraints et forcés, lorsque leur avenir en dépendra directement.
Ne vous leurrez pas : le combat qui s’ouvre, et qui consiste à récupérer maintenant la maîtrise de nos vies, est un combat qui sera âpre et sans merci.
Ceux qui vous ont manipulé, abusé de vous et qui ont profité de vous pour vous faire souffrir ne voudront jamais entendre parler d’un bilan, d’une facture et d’une responsabilité quelconque. Ils vous combattront de la façon la plus vicieuse et la plus violente possible : ils vous méprisent, et pour eux, le bétail ne doit pas se rebeller.
Les prochaines semaines seront décisives. Attendez vous aux pires ignominies.
La vie normale ? Oubliez.
Grâce à d’habiles mesures sanitaires, finement calibrées et intelligemment mises en place, c’est sûr, la France a maintenant retrouvé sa Vidavan, cette époque sympathique où les citoyens vaquaient niaisement à leurs occupations sans montrer un QR-code à chaque coin de rue, les fous.
Ce Mondaprès, louangé par la caste au pouvoir, nous permet de retrouver tout le parfum de la Vidavan mâtiné de fragrances nouvelles à base de contrôle social, de ségrégation hystériques et d’une bonne dose de haine de l’autre facilement désigné comme coupable pratique d’une liste toujours plus longue de méfaits. Chaque semaine qui passe ajoute un peu de terre sur le cercueil des libertés, et, si l’on s’en tient aux médias officiels, tout le monde semble applaudir ces changements des deux mains et des deux pieds.
Mieux encore, avec une gourmandise même pas cachée de la part de ces médias, on se précipite pour chaque nouvelle louchée de déclarations grandiloquentes et mensongères d’un Macron clairement ivre de pouvoir et intoxiqué par l’opinion que ses caudataires forment de lui : à chaque fois qu’il le peut, il prend prétexte de l’une ou l’autre statistique sanitaire plus ou moins bidonnée pour imposer de nouvelles turpitudes au peuple français qu’il méprise.
Officiellement, même si ce qu’il annonce n’est qu’une série d’âneries, de gabegies ou de nouvelles punitions scandaleuses, personne n’y trouve rien à redire.
De la même façon qu’on multiplie maintenant les messages absurdes dans un silence voire une approbation journalistique presque complets, il n’y a personne pour fustiger les mesures vexatoires supplémentaires, les dépenses inutiles additionnelles et les idées loufoques imposées à tous…
Et ce, de la même façon qu’il n’y a eu personne pour s’offusquer ouvertement du peu de sérieux de la vaccination en cours où on nous propose de mélanger les produits : un petit shot de Moderna après un J&J, c’est ok, ou un triplet Astra, Moderna, Pfizer, c’est parfaitement cool et c’est même mieux qu’un schéma « classique » ! Le fait qu’aucune étude (et certainement pas en double aveugle) ne puisse décemment le prouver donne une assez bonne indication de la « science » derrière ces improvisations bricolistiques.
De la même façon, personne ne semble s’émouvoir de la rapidité avec laquelle le principe de précaution a été dissous dans l’acide médiatique républicain : ce principe serait indispensable pour les OGM ou les pesticides, mais absolument pas lorsqu’on parle d’injecter un produit nouveau sur des enfants de 5 ans.
De la même façon, personne ne semble s’agacer de la mise en place puis de l’extension des pass sanitaires alors même qu’il est clairement établi que les vaccins liés à ces pass n’empêchent absolument pas ni de transmettre ni de contracter la maladie. En somme, les médias et les politiciens trouvent légitime d’empêcher plusieurs millions de personnes de commercer ou de se socialiser sur une base non seulement arbitraire mais aussi dangereuse dans la mesure où les vaccinés, non testés puisque munis de leur petit QR code, deviennent les principaux vecteurs épidémiques.
À part quelques groupies idiotes de ce mécanisme ségrégationniste immonde, personne n’est dupe : la délivrance des pass n’est plus qu’une distribution de hochets pour gratifier des gens frustrés de ne pas pouvoir exercer une discrimination positive pour eux-mêmes, et un instrument politique redoutable dans les mains de gouvernants sans plus aucun scrupule : n’ayant jamais eu le moindre contrôle sur les virus, les voilà qui contrôlent plutôt les individus.
La décontraction est totale dans la mise en place des pires idées ; Christophe Barbier peut ainsi balancer les pires des saloperies dans une relative indifférence, la « cancel culture » ou la pression sociale qui prévaut pour d’autres ne le touchera pas. Apparemment, cet hiver, la mode appariera décidément très bien l’écharpe rouge à la chemise brune.
Parallèlement aux pitreries sadiques du président de la République et de ses sbires les plus obséquieux, les données économiques montrent toute l’ampleur des dégâts engendrés par ces néfastes : l’inflation, présentée comme transitoire, commence déjà à picoter, les bulles (immobilière, boursière) s’accumulent avec des signes inquiétants, et la vie politique du pays semble suivre la même trajectoire délétère.
La démocratie occidentale n’est plus qu’une vaste blague, un théâtre d’ombres, dans lequel on est en train de dissoudre droits de l’homme, secret médical, liberté de déplacement, de commerce et d’expression, sans qu’aucun média ne fasse 5 colonnes à la une de cet effondrement de toutes nos valeurs.
En France, il devient difficile de ne pas noter à quel point la presse polarise actuellement les citoyens avec des histoires d’immigration et d’insécurité, certes bien importants mais malheureusement secondaires face à la mise en pièce de toute la société sous le joug du pass et des mesures sanitaires hystériques. Pire encore, on peut même douter que l’insécurité ou l’immigration seront réellement dans l’esprit du prochain président (quel qu’il soit), et que l’actuelle focalisation des citoyens sur ces sujets va permettre de faire passer en douce encore plus de mesures atroces, poussant le pays vers le collectivisme le plus dur.
Soyons réalistes : on est passé de « deux semaines pour endiguer les morts et éviter la surcharge des hôpitaux » à deux années de confinements, de couvre-feux, des procédures médicales obligatoires pour conserver son job, une troisième dose bientôt indispensable, une vaccination des enfants (pourtant sans risques pour cette maladie) et jusqu’à des propositions de traque des déviants, avant les goulags (qu’on renommera pudiquement camp de quarantaine pour ne pas effaroucher le quidam).
En réalité, il n’y a plus rien qui justifie ces dérives totalitaires et il n’y a plus lieu de savoir si nous sommes en dictature ou pas : nous y sommes sans le moindre doute, et le fait qu’on conserve les apparences de liberté d’expression (lourdement écrabouillée par la cancel culture et la pression sociale) et le théâtre législatif dans lequel certains sénateurs font mine de s’opposer à la chambre d’enregistrement parlementaire n’y change absolument rien.
Il n’y a plus d’opposition, plus de discours alternatif, plus de remise en question dans la marche forcée vers un tout sanitaire et une surveillance totale de tous et de chacun, quoi qu’il en coûte.
Mais surtout, parce que la majorité des individus a bien compris que les mesures prises ont été des échecs cuisants et que persévérer ne résoudra rien, au contraire : les confinements ont été un désastre économique et sanitaire et n’ont absolument rien empêché.
Nous en sommes au point inévitable à présent où les anciennes pom-pom girls du verrouillage économique et social intégral tentent de mettre leurs décisions lamentables sur le dos de leurs prédécesseurs (comme aux États-Unis où l’on découvre que l’actuelle administration Biden n’aurait jamais été pro-confinement, cette grosse blague).
Les politiques de distanciation indiscriminées, la gestion calamiteuse des masques (un coup oui, un coup non, un coup surtout pas, un coup c’est obligatoire), la centralisation à outrance des décisions en criminalisant toute initiative des médecins de terrain, bref, chaque faux-pas typique de la vision énarchique, étatiste et bureaucratique du pays n’ont en rien permis de sauver des vies, d’alléger les problèmes des hôpitaux ou des finances publiques, au contraire.
En fait, chaque jour qui passe réveille son lot de citoyens qui se rendent compte que les simagrées auxquelles les pouvoirs publics les ont contraints n’ont en rien permis de sauver des vies : ils se sont fait vacciner, souvent à contrecœur, ils ont dû utiliser un pass ou l’imposer dans leurs établissements, ils ont tenté de respecter les obligations ou ont payé les amendes et vexations diverses, mais rien de tout cela n’a sauvé de vies. La balance est négative sur tous les plans et le bilan désastreux devra être épongé pendant des années, sur des générations, tant les enfants et les adolescents ont durement payé les choix calamiteux imposés.
La peur ne gagne plus : même si l’on doit encore supporter sur les plateaux télé certains des experts hystériques autoproclamés débitant leurs chiffres morbides, qui tentent à tout prix, avec une gourmandise visible, de raviver la flamme de la panique et de la peur d’une mort certaine et douloureuse, ça ne marche plus.
Oh, bien sûr, on trouve encore des frétillants crétins, sur les réseaux sociaux, sur les plateaux télés, prêts à toutes les bassesses et à tous les rampements les plus gluants pour continuer la mascarade coûte que coûte : comme ils n’existent plus que par ça, ils seront les derniers à se taire et on peut déjà se réjouir que certains, trop stupides, ne sauront pas s’arrêter et passeront donc sous le rouleau compresseur de l’Histoire. Mais indépendamment de ces derniers lampions blafards du covidisme, tout le discours covidosanitaire démentiel que nous avons dû supporter de façon de plus en plus hystérique est en train de se déliter.
Mieux encore : comme je l’expliquais dans un précédent billet, à force de contraintes idiotes sur les vaccins, le nombre de possesseurs de pass valides diminue chaque jour. Chaque jour, on assiste à l’attrition inexorable des troupes passées-pucées-obéissantes et l’augmentation mécanique des troupes des déchus du pass, dont immanquablement certains rejoignent les courroucés puis les opposants farouches à mesure que les restrictions apparaissent pour ce qu’elles sont : des vexations idiotes et sans fondement.
Devant ce constat, que peuvent faire les dirigeants ?
Question délicate : envisage-t-on vraiment la possibilité que des types comme Véran ou Castex puissent admettre être allés trop loin, présenter des excuses et lâcher du lest, maintenant, à quelques semaines d’une élection ? La science-fiction a des limites et ce genre de pliage improbable de l’espace-temps est évidemment à écarter mais on doit s’interroger : l’équipe « en marche » de clowns à seringues ne mise-t-elle pas trop ouvertement sur un arrêt du pass un peu avant les élections pour présenter en libérateur leur Lider Fumisto ?
Inversement, pensent-ils vraiment qu’ils vont pouvoir continuer encore longtemps leurs vexations sans en souffrir dans les urnes ?
Peut-on vraiment imaginer continuer ces âneries ségrégationnistes comme tente de le faire croire de façon assez consternante la Commission européenne en expliquant vouloir maintenir son petit pass jusqu’en 2023 ?
Le pire, ici, est que rien de tout cela n’est impossible : on comprend que tant que les oppositions des citoyens ne seront pas plus fortes, plus fermes, les dirigeants, qui ont maintenant amplement prouvé qu’ils méprisaient complètement peuple et démocratie, continueront sur leur lancée. Comme les Canadiens, sauf à bloquer physiquement ces politiciens, on comprend sans mal qu’ils ne rendront ce pouvoir qu’ils ont volé que s’il y sont contraints et forcés, lorsque leur avenir en dépendra directement.
Ne vous leurrez pas : le combat qui s’ouvre, et qui consiste à récupérer maintenant la maîtrise de nos vies, est un combat qui sera âpre et sans merci.
Ceux qui vous ont manipulé, abusé de vous et qui ont profité de vous pour vous faire souffrir ne voudront jamais entendre parler d’un bilan, d’une facture et d’une responsabilité quelconque. Ils vous combattront de la façon la plus vicieuse et la plus violente possible : ils vous méprisent, et pour eux, le bétail ne doit pas se rebeller.
Les prochaines semaines seront décisives. Attendez vous aux pires ignominies.
☐ 10/2/2022
Devant son bilan catastrophique, Darmanin perd son sang-froid
9 février 2022
Décidément, comme je l’évoquais il y a quelques jours, ce qui se passe actuellement au Canada mérite mieux que les petits entrefilets de plus en plus nerveux d’une presse française toujours à son meilleur niveau en terme de propagande : non seulement le mouvement ne faiblit pas outre-Atlantique, mais on voit même frémir quelque chose du côté européen.
Comme le relate assez discrètement Libération, des mouvements s’organiseraient donc au moins en France, en Belgique et dans d’autres pays européens pour tenter de reproduire ce qui se produit actuellement au Canada.
Sans grande surprise, le quotidien insiste bien vite sur la différence de situation française par rapport à la canadienne : il ne faudrait pas qu’on puisse imaginer une seule seconde le moindre soutien ou la plus petite sympathie du journal des apparatchiks pour quelque chose qui ressemble à un mouvement du peuple, cette engeance un peu sale (qui « pue des pieds » comme le dirait certain chroniqueur). Malgré tout, l’observation des plumitifs de l’épave sur-subventionnée n’en reste pas moins assez exacte : il y a bien une différence assez forte entre les camionneurs français et leurs homologues canadiens ; ces derniers sont très souvent propriétaires de leurs véhicules et indépendants, là où les Français sont souvent salariés et simples conducteurs de camions, ce qui veut dire que pas ou peu de camions prendront part aux manifestations.
Mais en tout cas rassurez-vous : il y a bien peu de chance (de risque ?) que ce qui s’est passé au Canada se reproduise en France.
Pas seulement parce que les propriétaires de véhicules ne sont pas les mêmes et pas seulement parce que l’esprit français qu’on a pu évaluer lors du mouvement des Gilets jaunes n’est pas tout à fait de même nature que l’esprit canadien qui motive actuellement ce qu’on observe à Ottawa – pour le dire sobrement – mais aussi et surtout parce qu’en France, les manifestations populaires ne sont pas du tout encadrées de la même façon selon qu’elles peuvent ou non servir l’agenda du pouvoir.
Autant au Canada, les forces de l’ordre doivent composer avec le droit constitutionnel à exprimer un désaccord, surtout si cette expression se fait sans violence et sans destruction, autant il n’en va pas de même en France : alors que les mouvements de camionneurs ont toujours été synonymes de blocages tendus et de soupe à la grimace pour les gouvernements qui y furent confrontés, le ministre de l’Intérieur, un certain Gérald Dardmalin Darmanin, a clairement et immédiatement appelé à la plus grande fermeté. Pour lui, c’est très clair :
« Nous mettons les moyens de renseignement et d’action si jamais des gens voulaient bloquer la liberté des uns et des autres, surtout un accès à la capitale. (…) Les gendarmes sont très mobilisés, nous prendrons nos responsabilités pour ne jamais laisser entraver la liberté de circulation »
Eh oui : s’il n’était clairement « encadré » comme il se doit, ce genre de mouvement pourrait devenir subitement visible pour une bonne partie des Français, au contraire des manifestations du samedi, facilement occultables dans des médias serviles qui n’ont pas eu trop d’efforts à faire pour ne pas en parler. Et donner de la publicité, même involontairement, à un mouvement de protestation, ce serait risquer de montrer qu’il n’y a plus du tout d’assentiment majoritaire des Français à l’ensemble des interdictions, vexations et autres avanies que le gouvernement leur fait inutilement subir.
C’est donc sans surprise que le miniministre entend écraser toute mobilisation dans l’œuf : subitement, la liberté de circulation devient importante pour lui qui se montrera « extrêmement ferme » face aux possibles manifestations… Liberté de circulation qu’il a pourtant largement contribué à saboter et à réduire à sa plus simple expression à chaque fois que ce fut possible ces dernières années, depuis les confinements à base de cerfas auto-vexatoires jusqu’aux restrictions de déplacements plus ou moins débiles empilées aux frontières en fonction du vent politique du moment.
De façon intéressante, la fébrilité du ministre de l’Intérieur est d’autant plus palpable qu’à mesure que se rapproche l’élection présidentielle, le bilan de sa politique se fait plus pressant : en réalité, les petits marquis du pouvoir actuel ont une trouille bleue d’une redite des Gilets jaunes à quelques semaines du premier tour.
Non seulement, tout dérapage ou toute gêne serait immédiatement la démonstration de l’impotence réelle du ministre de l’Intérieur et des clowns à seringue qui sévissent au pouvoir actuellement, mais en plus, au-delà de ce fichu bilan sécuritaire évident que ces mouvements vont rappeler – bilan dont tout le monde sait qu’il est très mauvais, pour le dire aimablement – cela pourrait servir de plateforme à tous les autres mécontentements…
Et ils sont nombreux : finances du pays dans un trou abyssal, services publics en berne, pouvoir d’achat détruit, déclassements divers du pays avec des rangs mondiaux de la France en matière de santé ou d’éducation si mauvais qu’ils vont inévitablement peser dans la campagne d’un putatif candidat Macron, bref, il devient absolument indispensable de tout faire pour camoufler tout ce qui peut l’être et de construire une dynamique, n’importe laquelle vaguement positive, pour redorer le blason du patron.
Manque de bol, les efforts à consentir sont si importants que même les journalistes de cour ont du mal et la moindre question un peu piquante dérape vite. Confronté à son bilan, Darmanin a d’ailleurs complètement perdu son sang-froid :
Zut, malgré d’abondantes et gourmandes turlutes de Gérald à destination du Chef de l’État, il semble bien que personne n’y croit : les chiffres officiels sont si mauvais que les ministres, Darmanin comme les autres, perdent rapidement leurs moyens.
Et ce n’est pas une exagération puisqu’en l’espace de quelques jours, ce sont des pans entiers de la Macronie qui montrent l’étendue de leur coûteuse vacuité : Jean-Michel Touvabien Blanquer, ministre de l’Éducation, n’arrive plus à se dépêtrer d’un niveau en mathématiques en chute libre, d’ailleurs brillamment illustré par certaines titrailles journalistiques tout à fait raccord… Bruno Le Maire, minustre à ce qui reste d’Économies, fait le fanfaron avec des chiffres de croissance grotesquement sortis de leur contexte qui, une fois pris en compte, les rendent absolument tout sauf glorieux… On n’évoquera pas Véran, son cas étant au-delà du réel. Quant à Darmanin, sa tentative s’est vue de faire oublier ses chiffres calamiteux, à savoir les exactions aux personnes (i.e. les faits les plus graves), en se focalisant sur les faits qu’il est le plus facile de camoufler dans les stats (les cambriolages et les vols) ; et dans cette situation, balancer du « c’est populiste » ne fonctionne plus : trop de Français ont subi des sentiments de coups et blessures un peu trop appuyés…
Eh oui : de gesticulations en communication mensongère, de pipeaux en contradictions outrées, la parole publique du gouvernement est maintenant si galvaudée, si corrompue qu’elle n’est plus relayée que par une frange étroite de journalistes qui ne le font que pour le chèque de fin de mois. On en arrive doucement au point où l’on fait plus confiance aux publicités douteuses de sites interlopes qui prétendent dénicher trois filles chaudes dans les 10 km autour de chez soi qu’aux chiffres du gouvernement, devenus grotesques.
On peut raisonnablement douter que ces bobards suffiront à garder tout le monde sagement chez soi pour les prochaines semaines : à persister ainsi, Darmanin risque d’obtenir l’effet inverse de celui qu’il souhaite et se retrouver avec beaucoup plus de monde que prévu sur les routes…
Devant son bilan catastrophique, Darmanin perd son sang-froid
9 février 2022
Décidément, comme je l’évoquais il y a quelques jours, ce qui se passe actuellement au Canada mérite mieux que les petits entrefilets de plus en plus nerveux d’une presse française toujours à son meilleur niveau en terme de propagande : non seulement le mouvement ne faiblit pas outre-Atlantique, mais on voit même frémir quelque chose du côté européen.
Comme le relate assez discrètement Libération, des mouvements s’organiseraient donc au moins en France, en Belgique et dans d’autres pays européens pour tenter de reproduire ce qui se produit actuellement au Canada.
Sans grande surprise, le quotidien insiste bien vite sur la différence de situation française par rapport à la canadienne : il ne faudrait pas qu’on puisse imaginer une seule seconde le moindre soutien ou la plus petite sympathie du journal des apparatchiks pour quelque chose qui ressemble à un mouvement du peuple, cette engeance un peu sale (qui « pue des pieds » comme le dirait certain chroniqueur). Malgré tout, l’observation des plumitifs de l’épave sur-subventionnée n’en reste pas moins assez exacte : il y a bien une différence assez forte entre les camionneurs français et leurs homologues canadiens ; ces derniers sont très souvent propriétaires de leurs véhicules et indépendants, là où les Français sont souvent salariés et simples conducteurs de camions, ce qui veut dire que pas ou peu de camions prendront part aux manifestations.
Mais en tout cas rassurez-vous : il y a bien peu de chance (de risque ?) que ce qui s’est passé au Canada se reproduise en France.
Pas seulement parce que les propriétaires de véhicules ne sont pas les mêmes et pas seulement parce que l’esprit français qu’on a pu évaluer lors du mouvement des Gilets jaunes n’est pas tout à fait de même nature que l’esprit canadien qui motive actuellement ce qu’on observe à Ottawa – pour le dire sobrement – mais aussi et surtout parce qu’en France, les manifestations populaires ne sont pas du tout encadrées de la même façon selon qu’elles peuvent ou non servir l’agenda du pouvoir.
Autant au Canada, les forces de l’ordre doivent composer avec le droit constitutionnel à exprimer un désaccord, surtout si cette expression se fait sans violence et sans destruction, autant il n’en va pas de même en France : alors que les mouvements de camionneurs ont toujours été synonymes de blocages tendus et de soupe à la grimace pour les gouvernements qui y furent confrontés, le ministre de l’Intérieur, un certain Gérald Dardmalin Darmanin, a clairement et immédiatement appelé à la plus grande fermeté. Pour lui, c’est très clair :
« Nous mettons les moyens de renseignement et d’action si jamais des gens voulaient bloquer la liberté des uns et des autres, surtout un accès à la capitale. (…) Les gendarmes sont très mobilisés, nous prendrons nos responsabilités pour ne jamais laisser entraver la liberté de circulation »
Eh oui : s’il n’était clairement « encadré » comme il se doit, ce genre de mouvement pourrait devenir subitement visible pour une bonne partie des Français, au contraire des manifestations du samedi, facilement occultables dans des médias serviles qui n’ont pas eu trop d’efforts à faire pour ne pas en parler. Et donner de la publicité, même involontairement, à un mouvement de protestation, ce serait risquer de montrer qu’il n’y a plus du tout d’assentiment majoritaire des Français à l’ensemble des interdictions, vexations et autres avanies que le gouvernement leur fait inutilement subir.
C’est donc sans surprise que le miniministre entend écraser toute mobilisation dans l’œuf : subitement, la liberté de circulation devient importante pour lui qui se montrera « extrêmement ferme » face aux possibles manifestations… Liberté de circulation qu’il a pourtant largement contribué à saboter et à réduire à sa plus simple expression à chaque fois que ce fut possible ces dernières années, depuis les confinements à base de cerfas auto-vexatoires jusqu’aux restrictions de déplacements plus ou moins débiles empilées aux frontières en fonction du vent politique du moment.
De façon intéressante, la fébrilité du ministre de l’Intérieur est d’autant plus palpable qu’à mesure que se rapproche l’élection présidentielle, le bilan de sa politique se fait plus pressant : en réalité, les petits marquis du pouvoir actuel ont une trouille bleue d’une redite des Gilets jaunes à quelques semaines du premier tour.
Non seulement, tout dérapage ou toute gêne serait immédiatement la démonstration de l’impotence réelle du ministre de l’Intérieur et des clowns à seringue qui sévissent au pouvoir actuellement, mais en plus, au-delà de ce fichu bilan sécuritaire évident que ces mouvements vont rappeler – bilan dont tout le monde sait qu’il est très mauvais, pour le dire aimablement – cela pourrait servir de plateforme à tous les autres mécontentements…
Et ils sont nombreux : finances du pays dans un trou abyssal, services publics en berne, pouvoir d’achat détruit, déclassements divers du pays avec des rangs mondiaux de la France en matière de santé ou d’éducation si mauvais qu’ils vont inévitablement peser dans la campagne d’un putatif candidat Macron, bref, il devient absolument indispensable de tout faire pour camoufler tout ce qui peut l’être et de construire une dynamique, n’importe laquelle vaguement positive, pour redorer le blason du patron.
Manque de bol, les efforts à consentir sont si importants que même les journalistes de cour ont du mal et la moindre question un peu piquante dérape vite. Confronté à son bilan, Darmanin a d’ailleurs complètement perdu son sang-froid :
Zut, malgré d’abondantes et gourmandes turlutes de Gérald à destination du Chef de l’État, il semble bien que personne n’y croit : les chiffres officiels sont si mauvais que les ministres, Darmanin comme les autres, perdent rapidement leurs moyens.
Et ce n’est pas une exagération puisqu’en l’espace de quelques jours, ce sont des pans entiers de la Macronie qui montrent l’étendue de leur coûteuse vacuité : Jean-Michel Touvabien Blanquer, ministre de l’Éducation, n’arrive plus à se dépêtrer d’un niveau en mathématiques en chute libre, d’ailleurs brillamment illustré par certaines titrailles journalistiques tout à fait raccord… Bruno Le Maire, minustre à ce qui reste d’Économies, fait le fanfaron avec des chiffres de croissance grotesquement sortis de leur contexte qui, une fois pris en compte, les rendent absolument tout sauf glorieux… On n’évoquera pas Véran, son cas étant au-delà du réel. Quant à Darmanin, sa tentative s’est vue de faire oublier ses chiffres calamiteux, à savoir les exactions aux personnes (i.e. les faits les plus graves), en se focalisant sur les faits qu’il est le plus facile de camoufler dans les stats (les cambriolages et les vols) ; et dans cette situation, balancer du « c’est populiste » ne fonctionne plus : trop de Français ont subi des sentiments de coups et blessures un peu trop appuyés…
Eh oui : de gesticulations en communication mensongère, de pipeaux en contradictions outrées, la parole publique du gouvernement est maintenant si galvaudée, si corrompue qu’elle n’est plus relayée que par une frange étroite de journalistes qui ne le font que pour le chèque de fin de mois. On en arrive doucement au point où l’on fait plus confiance aux publicités douteuses de sites interlopes qui prétendent dénicher trois filles chaudes dans les 10 km autour de chez soi qu’aux chiffres du gouvernement, devenus grotesques.
On peut raisonnablement douter que ces bobards suffiront à garder tout le monde sagement chez soi pour les prochaines semaines : à persister ainsi, Darmanin risque d’obtenir l’effet inverse de celui qu’il souhaite et se retrouver avec beaucoup plus de monde que prévu sur les routes…
☐ 16/2/2022
La consternation – logique – qui a accompagné cette interprétation farfelue ne s’est guère calmée lorsque Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, en a remis une couche. On se souvient qu’il avait discrètementpris la fuite déclaré un petit Covid commode pour se mettre en quarantaine loin de l’agitation camionneuse et il n’était pas réapparu devant la presse du pays avant plusieurs jours qui lui ont manifestement été nécessaires pour pondre un discours dont la substance n’a pas réellement apaisé les tensions.
Plutôt qu’ouvrir un utile débat sur la fin des obligations et des restrictions mises en place pour lutter contre une pandémie dont tout indique qu’elle touche maintenant à sa fin, le Premier ministre a choisi la voie douteuse d’un bon jet d’huile sur le feu en caractérisant les camionneurs comme autant de mâles blancs suprémacistes, racistes, sexistes et transphobes et ce alors que leurs demandes, clairement exprimées et résumables en « fin de l’obligation vaccinale, fin des restrictions sanitaires », ne laissent planer aucune ambiguïté. Sans grande surprise, Trudeau s’est donc copieusement ridiculisé avec ce discours, et ce d’autant plus qu’il apparaît maintenant qu’une majorité de Canadiens (54%) partagent les mêmes points de vue que les camionneurs. La « petite minorité » dépeinte par le clown progressiste actuellement à la tête de l’État canadien est en fait une majorité de plus en plus solide et qui supportera de moins en moins de se faire ainsi insulter.
Ici, la situation est diamétralement à l’opposé : les rassemblements de camionneurs (et de fermiers à présent) sont calmes, déterminés mais clairement non violents et la presse se bouscule pourtant pour tenter d’y trouver des groupuscules fascistes et des exactions abominables qui justifieront l’emploi des méthodes de répression les plus fermes – l’armée étant évoquée très vite, rappelant en cela les méthodes habituelles des pires régimes totalitaires du globe.
On pourrait croire à une légère exagération, mais la façon dont les manifestations néerlandaises furent réprimées, à balles réelles en novembre dernier, donne une indication parfaitement claire de la réalité de terrain : si vous manifestez avec des revendications défavorablement sanctionnées par le pouvoir en place et les médias qu’il subventionne, tous les coups seront permis et l’écrasement des protestations éventuellement jusqu’à façon Tiananmen ne fera pas rougir les grands défenseurs de la démocratie et des droits humains fondamentaux.
Du reste, la mue progressive des forces de police, auparavant destinées à protéger le citoyen des racailles, en une force d’occupation intérieure, mue visible dans l’attirail et les outils habituels, dans ses couleurs (on est rapidement passé du bleu au noir par exemple), ne doit rien au hasard : politiquement, le peuple est devenue un paramètre encombrant des politiques publiques actuelles et sa répression un outil clairement utilisé pour faire passer des réformes et des contraintes de plus en plus impopulaires.
Il apparaît clair que la démocratie dont se gargarisent politiciens et médias n’existe plus depuis un moment et à mesure que les manifestations se font plus nombreuses, que les mouvements populaires gagnent du terrain, on sent poindre l’envie de répression de plus en plus ferme.
Jusqu’à quel point ?
La mise en place de « dictatures démocratiques »
La semaine dernière, le monde découvrait un peu étonné que les Canadiens, loin d’être un peuple de mammifères mous et polis, comportait quelques individus qui, tout en restant fort polis, ne voulaient pas se laisser faire : alors que la vaccination devenait obligatoire pour passer la frontière américano-canadienne, les routiers ont décidé de protester contre cette obligation en allant paralyser Ottawa, la capitale du pays.
Les premiers heures de stupeur passées, les médias grand public ont fini par relayer un peu la nouvelle tout en n’omettant pas d’abord de minimiser l’ampleur du phénomène : insistant sur le fait que ce mouvement ne représentait qu’une faible tranche d’une population de toute façon un peu marginale tant l’ensemble des mesures covidosanitaires semblent acceptées par tous avec gourmandise, les journalistes de terrain n’ont pas hésité à essayer de dépeindre les individus concernés comme les inévitables suprémacistes blancs néo-nazis mangeurs d’enfants communistes. Malheureusement, le discours bien rôdé de ces grands médias a mal survécu de la collision avec les images, très nombreuses, en provenance des réseaux sociaux, qui montraient des familles, des échanges cordiaux, des petits groupes joviaux de Canadiens s’entraidant et s’échangeant des embrassades ou de la nourriture dans une ambiance bon enfant.
Dans ces mêmes chaînes d’informations, signalons aussi l’interprétation particulièrement hardie de certains journalistes qui ont vu derrière ce rassemblement spontané de camions et de tracteurs la marque certaine d’un complot ourdi par les Russes, jamais en retard d’un coup fourré pour enquiquiner l’Occident alors même que – tout le monde le sait, c’est évident, voyons, ne discutez pas – Poutine va envahir l’Ukraine. Ce Vlad, quel méchant !
La semaine dernière, le monde découvrait un peu étonné que les Canadiens, loin d’être un peuple de mammifères mous et polis, comportait quelques individus qui, tout en restant fort polis, ne voulaient pas se laisser faire : alors que la vaccination devenait obligatoire pour passer la frontière américano-canadienne, les routiers ont décidé de protester contre cette obligation en allant paralyser Ottawa, la capitale du pays.
Les premiers heures de stupeur passées, les médias grand public ont fini par relayer un peu la nouvelle tout en n’omettant pas d’abord de minimiser l’ampleur du phénomène : insistant sur le fait que ce mouvement ne représentait qu’une faible tranche d’une population de toute façon un peu marginale tant l’ensemble des mesures covidosanitaires semblent acceptées par tous avec gourmandise, les journalistes de terrain n’ont pas hésité à essayer de dépeindre les individus concernés comme les inévitables suprémacistes blancs néo-nazis mangeurs d’enfants communistes. Malheureusement, le discours bien rôdé de ces grands médias a mal survécu de la collision avec les images, très nombreuses, en provenance des réseaux sociaux, qui montraient des familles, des échanges cordiaux, des petits groupes joviaux de Canadiens s’entraidant et s’échangeant des embrassades ou de la nourriture dans une ambiance bon enfant.
Dans ces mêmes chaînes d’informations, signalons aussi l’interprétation particulièrement hardie de certains journalistes qui ont vu derrière ce rassemblement spontané de camions et de tracteurs la marque certaine d’un complot ourdi par les Russes, jamais en retard d’un coup fourré pour enquiquiner l’Occident alors même que – tout le monde le sait, c’est évident, voyons, ne discutez pas – Poutine va envahir l’Ukraine. Ce Vlad, quel méchant !
La consternation – logique – qui a accompagné cette interprétation farfelue ne s’est guère calmée lorsque Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, en a remis une couche. On se souvient qu’il avait discrètement
Plutôt qu’ouvrir un utile débat sur la fin des obligations et des restrictions mises en place pour lutter contre une pandémie dont tout indique qu’elle touche maintenant à sa fin, le Premier ministre a choisi la voie douteuse d’un bon jet d’huile sur le feu en caractérisant les camionneurs comme autant de mâles blancs suprémacistes, racistes, sexistes et transphobes et ce alors que leurs demandes, clairement exprimées et résumables en « fin de l’obligation vaccinale, fin des restrictions sanitaires », ne laissent planer aucune ambiguïté. Sans grande surprise, Trudeau s’est donc copieusement ridiculisé avec ce discours, et ce d’autant plus qu’il apparaît maintenant qu’une majorité de Canadiens (54%) partagent les mêmes points de vue que les camionneurs. La « petite minorité » dépeinte par le clown progressiste actuellement à la tête de l’État canadien est en fait une majorité de plus en plus solide et qui supportera de moins en moins de se faire ainsi insulter.
Et alors que d’autres villes canadiennes commencent à observer les mêmes phénomènes routiers (Québec, Toronto), que la province d’Alberta envisage de faire sauter toutes les restrictions sanitaires (pass compris), la presse et certaines officines gouvernementales continuent de présenter avec application les mouvements engendrés comme autant de petits prurits d’irréductibles minoritaires, auxquels il serait maintenant envisagé de répondre… avec l’armée.
En réalité, si la question a bien été évoquée par des forces de police complètement débordées et très peu suivies par la population, l’intervention de l’armée pour faire dégager les rues d’Ottawa (et des autres cités canadiennes à présent) ne semble pour le moment pas sur la table. On peut s’en réjouir tant une telle intervention serait lourde de sens, mais justement, le fait même que ce soit évoqué en dit assez long sur la propension de nos beaux démocrates, Trudeau en tête, à accepter les protestations (pourtant pacifiques) de la population.
Encore une fois, la démocratie et l’expression populaire sont parfaitement acceptables tant qu’elles suivent l’agenda des gouvernants : on sera même parfaitement prêt à accepter quelques « débordements » (lire : émeutes, homicides et incendies criminels) tant que les revendications des émeutiers correspondent à la mise en place d’une politique souhaitée par le gouvernement. On se souviendra à bon escient de ce qui s’est passé aux États-Unis en 2020 où les médias ont fait assaut d’inventivité pour transformer des pillages en manifestations légitimes et « globalement pacifiques ».
En réalité, si la question a bien été évoquée par des forces de police complètement débordées et très peu suivies par la population, l’intervention de l’armée pour faire dégager les rues d’Ottawa (et des autres cités canadiennes à présent) ne semble pour le moment pas sur la table. On peut s’en réjouir tant une telle intervention serait lourde de sens, mais justement, le fait même que ce soit évoqué en dit assez long sur la propension de nos beaux démocrates, Trudeau en tête, à accepter les protestations (pourtant pacifiques) de la population.
Encore une fois, la démocratie et l’expression populaire sont parfaitement acceptables tant qu’elles suivent l’agenda des gouvernants : on sera même parfaitement prêt à accepter quelques « débordements » (lire : émeutes, homicides et incendies criminels) tant que les revendications des émeutiers correspondent à la mise en place d’une politique souhaitée par le gouvernement. On se souviendra à bon escient de ce qui s’est passé aux États-Unis en 2020 où les médias ont fait assaut d’inventivité pour transformer des pillages en manifestations légitimes et « globalement pacifiques ».
Ici, la situation est diamétralement à l’opposé : les rassemblements de camionneurs (et de fermiers à présent) sont calmes, déterminés mais clairement non violents et la presse se bouscule pourtant pour tenter d’y trouver des groupuscules fascistes et des exactions abominables qui justifieront l’emploi des méthodes de répression les plus fermes – l’armée étant évoquée très vite, rappelant en cela les méthodes habituelles des pires régimes totalitaires du globe.
On pourrait croire à une légère exagération, mais la façon dont les manifestations néerlandaises furent réprimées, à balles réelles en novembre dernier, donne une indication parfaitement claire de la réalité de terrain : si vous manifestez avec des revendications défavorablement sanctionnées par le pouvoir en place et les médias qu’il subventionne, tous les coups seront permis et l’écrasement des protestations éventuellement jusqu’à façon Tiananmen ne fera pas rougir les grands défenseurs de la démocratie et des droits humains fondamentaux.
Du reste, la mue progressive des forces de police, auparavant destinées à protéger le citoyen des racailles, en une force d’occupation intérieure, mue visible dans l’attirail et les outils habituels, dans ses couleurs (on est rapidement passé du bleu au noir par exemple), ne doit rien au hasard : politiquement, le peuple est devenue un paramètre encombrant des politiques publiques actuelles et sa répression un outil clairement utilisé pour faire passer des réformes et des contraintes de plus en plus impopulaires.
Il apparaît clair que la démocratie dont se gargarisent politiciens et médias n’existe plus depuis un moment et à mesure que les manifestations se font plus nombreuses, que les mouvements populaires gagnent du terrain, on sent poindre l’envie de répression de plus en plus ferme.
Jusqu’à quel point ?
☐ 2/2/2022
Il faut suivre les camionneurs canadiens
Tiens, voilà que ça bouge pas mal au Canada ! Pourtant, si l’on se souvient des précédents épisodes de la Guerre Contre Le Virus dans cette partie de la planète, on avait surtout noté l’obéissance très polie de l’ensemble de la population nord-américaine devant l’empilement de restrictions, de contraintes et de lois de plus en plus débiles à mesure que la peste moderne tournait au rhume.
Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante, menée par Justin Trudeau, un Lider Wokismo décidé à faire appliquer l’agenda de Davos à sa population qui semblait, jusqu’à présent, suivre le mouvement entre quelques « oups, pardon » et « après vous, je vous en prie ».
On s’était ainsi arrêtés à la situation déjà préoccupante dans laquelle, comme dans toute bonne dictature communiste, les Canadiens non munis d’un sauf-conduit dûment produit par le pouvoir en place ne pouvaient plus librement quitter leur pays : depuis novembre, seuls les vaccinés sont autorisés à quitter le territoire, avec quelques exceptions très spécifiques qui ne tenaient que jusqu’à présent.
Depuis le 15 janvier dernier cependant, une profession supplémentaire s’est ajoutée à celles devant absolument être vaccinée pour pouvoir aller et venir au-delà des frontières du Canada : les routiers doivent maintenant être dûment picousés pour pouvoir acheminer des biens de et vers les États-Unis. Il devient impossible de faire leur travail pour ceux qui n’ont pas le précieux sésame obtenu, on le rappelle, après une, pardon deux, pardon trois, oups je voulais dire quatre doses ou … ah je m’y perds mais baste, sans injection, impossible de convoyer librement.
Quelques petits rigolos, au courant du changement drastique qu’introduirait cette date, avaient déjà senti la difficulté logistique que cette contrainte vaccinale allait faire peser sur les camionneurs, et en profitaient donc pour échafauder des « solutions » de contournement, comme – par exemple parmi d’autres aussi idiotes – cantonner les chauffeurs non vaccinés d’un côté de la frontière, et faire faire le seul déplacement des remorques de fret par un ou plusieurs agents, vaccinés, sur les quelques centaines de mètres d’un côté à l’autre de la frontière.
Bien évidemment, la quantité même de fret, de remorques et de tracteurs concernés, la place nécessaire pour faire les opérations de manutention au bord de la frontière, le temps nécessaire et les coûts induits rendent toutes les solutions proposées d’autant plus impraticables qu’on parle en réalité d’un pourcentage élevé de chauffeurs concernés. Et si les estimations varient beaucoup (entre 5 et 25%, c’est dire), il faut comprendre que même le retrait d’une modeste proportion (5%) de ceux-là dans le fret entraîne immédiatement de gros soucis logistiques sur l’ensemble des chaînes. En réalité, ce genre d’obligation vaccinale entraîne une contrainte extrêmement forte sur ces chaînes et sur, basiquement, le gagne-pain de ces conducteurs, de ces sociétés d’acheminement, puis, par ricochet, sur les prix des biens et produits distribués.
Mais dans un pays si policé et si calme, on pouvait s’attendre à ce que cette contrainte soit malgré tout mise en place, conservée et appliquée posément sans plus de remous. La nouvelle couleuvre aurait été avalée avec des grimaces et les choses auraient repris leur cours habituel. Il n’en fut rien et la couleuvre n’est pas passée.
Excédés de ces obligations, un nombre croissant de camionneurs a décidé d’aller protester à Ottawa pour faire valoir leur point de vue. Très rapidement, les premiers protestataires ont été entendus et rejoints par d’autres. Dans certains cas, ce sont même les agriculteurs qui ont accompagné les camionneurs :
Des milliers de camions se sont donc rassemblés et dirigés vers la capitale du pays, ce qui, compte tenu de sa taille, a pris plusieurs jours pour certains.
On compte à présent entre 70.000 et 100.000 camionneurs impliqués et plusieurs fois autant d’individus qui se sont déplacés pour revendiquer l’abandon de l’obligation vaccinale. Le convoi de camions à destination d’Ottawa, de plusieurs dizaines de kilomètres de long, a battu plusieurs records et commencé à faire parler de lui dans la presse locale puis régionale. La presse nationale et internationale n’a réellement abordé le sujet qu’à reculons, très progressivement et en minimisant assez copieusement les chiffres et la situation. Il aura d’ailleurs fallu qu’un tweet d’Elon Musk évoque la question pour qu’enfin, certains titres apparaissent dans la presse étrangère :
Sans surprise, on appréciera la façon dont les événements sont présentés : minimisation des chiffres et de l’ampleur (on parlera de centaines de camions au lieu de dizaines de milliers), réduction de la participation à une « mince minorité » et ce alors même que des camionneurs vaccinés participent clairement à la démarche, tout y passe comme on pouvait s’y attendre, jusqu’aux formes subtiles de camouflage d’information : craignant de donner une image un peu trop exacte de l’ampleur du mouvement, les autorités canadiennes ont décidé de couper les flux internet des caméras de surveillance du trafic autoroutier. Après tout, si personne ne voit ni ne parle de ces convois, c’est qu’ils n’existent pas, n’est-ce pas ?
Quant à la présentation du mouvement comme essentiellement anti-vaccin, tactique maintenant éculée, elle n’a pas permis de modifier sa dynamique : la plupart des Canadiens savent que ces routiers sont bel et bien remontés contre l’obligation vaccinale, c’est-à-dire l’imposition faite à tous de s’injecter un produit expérimental, et non contre le vaccin lui-même qui reste un choix personnel… Et 28% les soutiennent directement.
Après avoir clairement fait savoir qu’il n’y aurait aucune tolérance ni marge de manœuvre pour les récalcitrants et sentant que la situation commençait à échapper quelque peu aux plans bien proprets qui avaient été établis dans lesquels la population se laisserait enfermer sans trop couiner dans un contrôle social de plus en plus ferme, le premier ministre canadien Justin Trudeau a donc rassemblé son courage et, prétextant être cas contact Covid, s’est rapidement isolé pour être ensuite vaillamment exfiltré dans un lieu tenu secret, probablement propice à entamer des négociations à distance et sous bonne garde.
Négociations qui promettent néanmoins d’être complexes et forcément intéressantes à suivre, tant les précédents ont montré le pouvoir réel dont disposent les camionneurs. On se rappellera à bon escient que la menace d’une grève en France avait rapidement fait plier le gouvernement en rase campagne avant même toute ouverture de négociation concernant la présence d’un pass sanitaire dans les restaurants routiers qui n’y sont donc pas soumis depuis lors. Trudeau et son courage millimétrique aura donc fort à faire s’il veut continuer sur la trajectoire officielle actuelle et la possibilité d’un volte-face brutal n’est pas à écarter.
À présent et si les Canadiens sont cohérents, il faudrait que ceux qui soutiennent les camionneurs passent à l’étape suivante de la résistance en arrêtant de porter le masque (parfaitement inutile notamment depuis l’arrivée d’omicron), qu’ils refusent toute obligation vaccinale et toute démarche de commerces et d’autorités visant à vérifier leur statut vaccinal pour quelque activité que ce soit.
À l’instar des camionneurs, tous les citoyens canadiens, favorables ou non au vaccin, ont un intérêt direct, vital, à refuser en bloc les obligations et les contraintes de plus en plus coercitives qui leurs sont imposées et qui ne font que présager d’un avenir abominable où chaque sous-citoyen n’est libre que dans l’étroit périmètre autorisé par l’État et les petits chefaillons autocratiques comme Trudeau. La liberté distribuée au compte-goutte par décret gouvernemental n’est pas la Liberté, c’est une récompense temporaire de prisonnier.
Espérons que cette démonstration de force des camionneurs permettra au reste des citoyens, canadiens d’abord et du reste du monde ensuite, de prendre conscience que les restrictions et les ségrégations iniques qui se mettent en place actuellement ne tiennent que parce que chacun d’entre eux accepte, sinon ouvertement, au moins tacitement, de les mettre en place et de les appliquer.
Il faut maintenant que, tous et chacun, nous laissions enfin tomber les masques inutiles, les distanciations socialistes ridicules, les gestes barricade absurdes et les passes vaccinaux iniques.
Il faut suivre les camionneurs canadiens
31 janvier 2022
Il faut suivre les camionneurs canadiens
Tiens, voilà que ça bouge pas mal au Canada ! Pourtant, si l’on se souvient des précédents épisodes de la Guerre Contre Le Virus dans cette partie de la planète, on avait surtout noté l’obéissance très polie de l’ensemble de la population nord-américaine devant l’empilement de restrictions, de contraintes et de lois de plus en plus débiles à mesure que la peste moderne tournait au rhume.
Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante, menée par Justin Trudeau, un Lider Wokismo décidé à faire appliquer l’agenda de Davos à sa population qui semblait, jusqu’à présent, suivre le mouvement entre quelques « oups, pardon » et « après vous, je vous en prie ».
On s’était ainsi arrêtés à la situation déjà préoccupante dans laquelle, comme dans toute bonne dictature communiste, les Canadiens non munis d’un sauf-conduit dûment produit par le pouvoir en place ne pouvaient plus librement quitter leur pays : depuis novembre, seuls les vaccinés sont autorisés à quitter le territoire, avec quelques exceptions très spécifiques qui ne tenaient que jusqu’à présent.
Depuis le 15 janvier dernier cependant, une profession supplémentaire s’est ajoutée à celles devant absolument être vaccinée pour pouvoir aller et venir au-delà des frontières du Canada : les routiers doivent maintenant être dûment picousés pour pouvoir acheminer des biens de et vers les États-Unis. Il devient impossible de faire leur travail pour ceux qui n’ont pas le précieux sésame obtenu, on le rappelle, après une, pardon deux, pardon trois, oups je voulais dire quatre doses ou … ah je m’y perds mais baste, sans injection, impossible de convoyer librement.
Quelques petits rigolos, au courant du changement drastique qu’introduirait cette date, avaient déjà senti la difficulté logistique que cette contrainte vaccinale allait faire peser sur les camionneurs, et en profitaient donc pour échafauder des « solutions » de contournement, comme – par exemple parmi d’autres aussi idiotes – cantonner les chauffeurs non vaccinés d’un côté de la frontière, et faire faire le seul déplacement des remorques de fret par un ou plusieurs agents, vaccinés, sur les quelques centaines de mètres d’un côté à l’autre de la frontière.
Bien évidemment, la quantité même de fret, de remorques et de tracteurs concernés, la place nécessaire pour faire les opérations de manutention au bord de la frontière, le temps nécessaire et les coûts induits rendent toutes les solutions proposées d’autant plus impraticables qu’on parle en réalité d’un pourcentage élevé de chauffeurs concernés. Et si les estimations varient beaucoup (entre 5 et 25%, c’est dire), il faut comprendre que même le retrait d’une modeste proportion (5%) de ceux-là dans le fret entraîne immédiatement de gros soucis logistiques sur l’ensemble des chaînes. En réalité, ce genre d’obligation vaccinale entraîne une contrainte extrêmement forte sur ces chaînes et sur, basiquement, le gagne-pain de ces conducteurs, de ces sociétés d’acheminement, puis, par ricochet, sur les prix des biens et produits distribués.
Mais dans un pays si policé et si calme, on pouvait s’attendre à ce que cette contrainte soit malgré tout mise en place, conservée et appliquée posément sans plus de remous. La nouvelle couleuvre aurait été avalée avec des grimaces et les choses auraient repris leur cours habituel. Il n’en fut rien et la couleuvre n’est pas passée.
Excédés de ces obligations, un nombre croissant de camionneurs a décidé d’aller protester à Ottawa pour faire valoir leur point de vue. Très rapidement, les premiers protestataires ont été entendus et rejoints par d’autres. Dans certains cas, ce sont même les agriculteurs qui ont accompagné les camionneurs :
Des milliers de camions se sont donc rassemblés et dirigés vers la capitale du pays, ce qui, compte tenu de sa taille, a pris plusieurs jours pour certains.
On compte à présent entre 70.000 et 100.000 camionneurs impliqués et plusieurs fois autant d’individus qui se sont déplacés pour revendiquer l’abandon de l’obligation vaccinale. Le convoi de camions à destination d’Ottawa, de plusieurs dizaines de kilomètres de long, a battu plusieurs records et commencé à faire parler de lui dans la presse locale puis régionale. La presse nationale et internationale n’a réellement abordé le sujet qu’à reculons, très progressivement et en minimisant assez copieusement les chiffres et la situation. Il aura d’ailleurs fallu qu’un tweet d’Elon Musk évoque la question pour qu’enfin, certains titres apparaissent dans la presse étrangère :
Sans surprise, on appréciera la façon dont les événements sont présentés : minimisation des chiffres et de l’ampleur (on parlera de centaines de camions au lieu de dizaines de milliers), réduction de la participation à une « mince minorité » et ce alors même que des camionneurs vaccinés participent clairement à la démarche, tout y passe comme on pouvait s’y attendre, jusqu’aux formes subtiles de camouflage d’information : craignant de donner une image un peu trop exacte de l’ampleur du mouvement, les autorités canadiennes ont décidé de couper les flux internet des caméras de surveillance du trafic autoroutier. Après tout, si personne ne voit ni ne parle de ces convois, c’est qu’ils n’existent pas, n’est-ce pas ?
Quant à la présentation du mouvement comme essentiellement anti-vaccin, tactique maintenant éculée, elle n’a pas permis de modifier sa dynamique : la plupart des Canadiens savent que ces routiers sont bel et bien remontés contre l’obligation vaccinale, c’est-à-dire l’imposition faite à tous de s’injecter un produit expérimental, et non contre le vaccin lui-même qui reste un choix personnel… Et 28% les soutiennent directement.
Après avoir clairement fait savoir qu’il n’y aurait aucune tolérance ni marge de manœuvre pour les récalcitrants et sentant que la situation commençait à échapper quelque peu aux plans bien proprets qui avaient été établis dans lesquels la population se laisserait enfermer sans trop couiner dans un contrôle social de plus en plus ferme, le premier ministre canadien Justin Trudeau a donc rassemblé son courage et, prétextant être cas contact Covid, s’est rapidement isolé pour être ensuite vaillamment exfiltré dans un lieu tenu secret, probablement propice à entamer des négociations à distance et sous bonne garde.
Négociations qui promettent néanmoins d’être complexes et forcément intéressantes à suivre, tant les précédents ont montré le pouvoir réel dont disposent les camionneurs. On se rappellera à bon escient que la menace d’une grève en France avait rapidement fait plier le gouvernement en rase campagne avant même toute ouverture de négociation concernant la présence d’un pass sanitaire dans les restaurants routiers qui n’y sont donc pas soumis depuis lors. Trudeau et son courage millimétrique aura donc fort à faire s’il veut continuer sur la trajectoire officielle actuelle et la possibilité d’un volte-face brutal n’est pas à écarter.
À présent et si les Canadiens sont cohérents, il faudrait que ceux qui soutiennent les camionneurs passent à l’étape suivante de la résistance en arrêtant de porter le masque (parfaitement inutile notamment depuis l’arrivée d’omicron), qu’ils refusent toute obligation vaccinale et toute démarche de commerces et d’autorités visant à vérifier leur statut vaccinal pour quelque activité que ce soit.
À l’instar des camionneurs, tous les citoyens canadiens, favorables ou non au vaccin, ont un intérêt direct, vital, à refuser en bloc les obligations et les contraintes de plus en plus coercitives qui leurs sont imposées et qui ne font que présager d’un avenir abominable où chaque sous-citoyen n’est libre que dans l’étroit périmètre autorisé par l’État et les petits chefaillons autocratiques comme Trudeau. La liberté distribuée au compte-goutte par décret gouvernemental n’est pas la Liberté, c’est une récompense temporaire de prisonnier.
Espérons que cette démonstration de force des camionneurs permettra au reste des citoyens, canadiens d’abord et du reste du monde ensuite, de prendre conscience que les restrictions et les ségrégations iniques qui se mettent en place actuellement ne tiennent que parce que chacun d’entre eux accepte, sinon ouvertement, au moins tacitement, de les mettre en place et de les appliquer.
Il faut maintenant que, tous et chacun, nous laissions enfin tomber les masques inutiles, les distanciations socialistes ridicules, les gestes barricade absurdes et les passes vaccinaux iniques.
Il faut suivre les camionneurs canadiens
31 janvier 2022
☐ 27/1/2022
Du reste, ce n’est pas une pique gratuite : on voit fort bien la capacité liquide d’adaptation de la candidate à mesure que le discours hystéricovidiste se dégonfle (au Danemark, la presse explique avoir échoué à faire son travail, en Israël où le Pr. Qimron appelle les autorités à admettre l’échec de leur politique actuelle, en Espagne où ils abandonnent les traitements d’exception, en République Tchèque où l’obligation vaccinale est abandonnée, au Royaume-Uni qui lève ses restrictions sanitaires).
Alors qu’elle n’avait absolument pas hésité à déclarer vouloir enfermer les non-vaccinés en cas de besoin (ceux-là s’en souviendront probablement au moment de voter), ayant goulûment participé à la mise en place du pass sanitaire puis vaccinal en servant véritablement de relai publicitaire au gouvernement actuel, la voilà, quelques jours seulement après avoir poussé ses lieutenants à voter cette ségrégation française qui désavoue ce pass avec la même désinvolture.
Enfin, on pourra souligner à titre d’indicateur notoire le récent soutien d’Alain Minc à sa candidature, le même Minc qui s’était porté au secours de la victoire macronienne de 2017, et qui donne une assez bonne idée de l’éloignement politique de Pécresse avec l’actuel président…
Mais il faut se rendre à l’évidence : même si beaucoup d’éléments les rapprochent, Pécresse n’est pas un clone de Macron : à sa place, elle fera bien pire.
Bénéficiant d’un soutien qu’on devine déjà servile et obséquieux d’une presse qui a amplement démontré tout l’aplaventrisme dont elle était capable sous Macron, elle aura aussi l’immense avantage de bien mieux connaître les rouages politiciens et administratifs du pays pour les avoir longuement pratiqués (au contraire du blanc-bec qui guignolise à l’Élysée actuellement). N’ayant aucun frein ni à la Chambre basse, ni à la Chambre haute, les médias devenus inféodés lui mangeant dans la main, les administrations l’acceptant sans mal plutôt que tout autre candidat, elle aura un boulevard pour faire absolument n’importe quoi, le pire inclus.
Vous avez détesté Macron ? Si elle est élue, vous haïrez Pécresse.
Pécresse n’est pas un clone de Macron, elle est bien pire
21 janvier 2022
Décidément, la campagne électorale de Valérie Pécresse a bien du mal à décoller : le pachydermique parti « Les Républicains » semble être à la peine pour déclencher la moindre ferveur avec sa candidate. Il faut dire que ses prestations sont assez ternes et au contraire d’autres candidats comme Mélenchon ou Zemmour qui ont une certaine verve de tribuns, ses discours et ses blagounettes tombent plus souvent à plat qu’il ne le faudrait.
Oui, certes, tout est bien préparé mais tout cela sent le laborieux, aussi peu rigolo qu’une rédaction de Terminale littéraire sur un sujet rasoir. Pécresse reste heureusement plus crédible que les candidatures de Taubira ou, pire encore, Hidalgo qui n’a toujours pas renoncé à enfoncer son Titanic électoral aussi profondément que possible dans un iceberg aussi froid que ses militants. Cependant, ce n’est guère brillant et ça reste même suffisamment poussif pour que les sondages reflètent ce manque criant d’enthousiasme.
C’est probablement pour cela qu’afin de donner un peu de corps à une candidature cruellement dénuée de charisme et d’élan populaire, elle s’est prêté à un débat télévisé qui a péniblement attiré un peu plus de 600.000 téléspectateurs (quand celui de Zemmour en a, lui, attiré plus de 4 millions). C’est, bien sûr, un exercice imposé par la campagne présidentielle mais cette fois-ci, elle a fait face à un Jean-Jacques Bourdin qui n’a pas été tout à fait aussi mordant qu’à son accoutumée.
En effet, force est de constater que l’échange de questions-réponses n’a pas franchement brillé par sa vivacité… Il faut dire que la candidate Pécresse a choisi, en début d’émission, de faire disparaître tout le mordant du journaliste qui devait la titiller pendant sa prestation d’une saillie qui n’a pas manqué de jeter un froid sur le plateau, à tel degré que c’est le seul point vraiment saillant que les téléspectateurs et les chroniqueurs politiques auront retenu…
En substance, faisait officiellement passer un message féministo-compatible dans lequel elle tance vertement son interlocuteur d’être soupçonné d’agressions sexuelles, elle lui a aussi clairement faire comprendre que toute question trop piquante, toute attitude un peu trop agressive se paierait un jour ; l’attitude de Bourdin dans la suite l’a largement démontré : innocent ou coupable, il savait que sa prestation serait jugée non comme celle d’un journaliste face à une candidate, mais bien par une potentielle Présidente de la République. En journaliste servile, il a donc joué sa partition pianissimo.
La fadeur de l’exercice résultant ne doit donc pas tout à l’absence de charisme de Pécresse…
Pour le reste, on ne sera pas surpris par les propositions de la candidate, qui slalome mollement entre les bricolages habituels des énarques perdus dans des détails grotesques « à la portion près, les petits ajustements des millions de paramètres que les politiciens adorent tripoter en croyant avoir une influence notable sur l’ensemble macro-économique français (dans une sorte de « danse de la pluie »), et les éventuelles propositions vaguement compatibles avec la droite française. Celle-ci étant lourdement étatiste et gentiment sociale-démocrate, les petites améliorations de la prison fiscale et sociale française se jouent donc à la marge, la candidate ne voulant en aucune manière fricoter avec un libéralisme même pastel qu’elle s’empressera d’ailleurs de définir comme ultra dès qu’elle le peut.
Soyons clair : elle n’apporte absolument aucune espèce de libéralisme même hésitant, et ne proposera des marges de liberté que de façon extrêmement microdosée, pour les deux raisons qui animent la plupart des politiciens français de carrière : d’une part parce qu’ils n’y entendent absolument rien en matière de liberté, et d’autre part parce que leur cheptel électoral a été entraîné à consciencieusement associer « libéral » avec « caca », avec un succès maintenant pavlovien.
Énarque comme Macron, Young Leader (2002 pour Pécresse) comme Macron, impliquée comme Macron dans la vente précipitée d’Alstom aux Américains, elle aura pour elle d’être une femme, ce que la presse ne manquera pas de souligner lourdement lorsque le champ des possibles commencera à se réduire drastiquement à l’arrivée du premier tour (et surtout si Macron abandonne toute velléité de se représenter).
Comme Macron et comme elle l’a amplement montré ces précédentes années, elle cultivera l’art de l’adaptation du discours au gré des éléments, des mouvements d’humeurs et de la presse. N’ayant jamais réellement démontré qu’elle appartenait aux politiciens vertébrés, gageons qu’elle se passera très bien de toute colonne si cela s’avère nécessaire.
21 janvier 2022
Décidément, la campagne électorale de Valérie Pécresse a bien du mal à décoller : le pachydermique parti « Les Républicains » semble être à la peine pour déclencher la moindre ferveur avec sa candidate. Il faut dire que ses prestations sont assez ternes et au contraire d’autres candidats comme Mélenchon ou Zemmour qui ont une certaine verve de tribuns, ses discours et ses blagounettes tombent plus souvent à plat qu’il ne le faudrait.
Oui, certes, tout est bien préparé mais tout cela sent le laborieux, aussi peu rigolo qu’une rédaction de Terminale littéraire sur un sujet rasoir. Pécresse reste heureusement plus crédible que les candidatures de Taubira ou, pire encore, Hidalgo qui n’a toujours pas renoncé à enfoncer son Titanic électoral aussi profondément que possible dans un iceberg aussi froid que ses militants. Cependant, ce n’est guère brillant et ça reste même suffisamment poussif pour que les sondages reflètent ce manque criant d’enthousiasme.
C’est probablement pour cela qu’afin de donner un peu de corps à une candidature cruellement dénuée de charisme et d’élan populaire, elle s’est prêté à un débat télévisé qui a péniblement attiré un peu plus de 600.000 téléspectateurs (quand celui de Zemmour en a, lui, attiré plus de 4 millions). C’est, bien sûr, un exercice imposé par la campagne présidentielle mais cette fois-ci, elle a fait face à un Jean-Jacques Bourdin qui n’a pas été tout à fait aussi mordant qu’à son accoutumée.
En effet, force est de constater que l’échange de questions-réponses n’a pas franchement brillé par sa vivacité… Il faut dire que la candidate Pécresse a choisi, en début d’émission, de faire disparaître tout le mordant du journaliste qui devait la titiller pendant sa prestation d’une saillie qui n’a pas manqué de jeter un froid sur le plateau, à tel degré que c’est le seul point vraiment saillant que les téléspectateurs et les chroniqueurs politiques auront retenu…
En substance, faisait officiellement passer un message féministo-compatible dans lequel elle tance vertement son interlocuteur d’être soupçonné d’agressions sexuelles, elle lui a aussi clairement faire comprendre que toute question trop piquante, toute attitude un peu trop agressive se paierait un jour ; l’attitude de Bourdin dans la suite l’a largement démontré : innocent ou coupable, il savait que sa prestation serait jugée non comme celle d’un journaliste face à une candidate, mais bien par une potentielle Présidente de la République. En journaliste servile, il a donc joué sa partition pianissimo.
La fadeur de l’exercice résultant ne doit donc pas tout à l’absence de charisme de Pécresse…
Pour le reste, on ne sera pas surpris par les propositions de la candidate, qui slalome mollement entre les bricolages habituels des énarques perdus dans des détails grotesques « à la portion près, les petits ajustements des millions de paramètres que les politiciens adorent tripoter en croyant avoir une influence notable sur l’ensemble macro-économique français (dans une sorte de « danse de la pluie »), et les éventuelles propositions vaguement compatibles avec la droite française. Celle-ci étant lourdement étatiste et gentiment sociale-démocrate, les petites améliorations de la prison fiscale et sociale française se jouent donc à la marge, la candidate ne voulant en aucune manière fricoter avec un libéralisme même pastel qu’elle s’empressera d’ailleurs de définir comme ultra dès qu’elle le peut.
Soyons clair : elle n’apporte absolument aucune espèce de libéralisme même hésitant, et ne proposera des marges de liberté que de façon extrêmement microdosée, pour les deux raisons qui animent la plupart des politiciens français de carrière : d’une part parce qu’ils n’y entendent absolument rien en matière de liberté, et d’autre part parce que leur cheptel électoral a été entraîné à consciencieusement associer « libéral » avec « caca », avec un succès maintenant pavlovien.
Énarque comme Macron, Young Leader (2002 pour Pécresse) comme Macron, impliquée comme Macron dans la vente précipitée d’Alstom aux Américains, elle aura pour elle d’être une femme, ce que la presse ne manquera pas de souligner lourdement lorsque le champ des possibles commencera à se réduire drastiquement à l’arrivée du premier tour (et surtout si Macron abandonne toute velléité de se représenter).
Comme Macron et comme elle l’a amplement montré ces précédentes années, elle cultivera l’art de l’adaptation du discours au gré des éléments, des mouvements d’humeurs et de la presse. N’ayant jamais réellement démontré qu’elle appartenait aux politiciens vertébrés, gageons qu’elle se passera très bien de toute colonne si cela s’avère nécessaire.
Du reste, ce n’est pas une pique gratuite : on voit fort bien la capacité liquide d’adaptation de la candidate à mesure que le discours hystéricovidiste se dégonfle (au Danemark, la presse explique avoir échoué à faire son travail, en Israël où le Pr. Qimron appelle les autorités à admettre l’échec de leur politique actuelle, en Espagne où ils abandonnent les traitements d’exception, en République Tchèque où l’obligation vaccinale est abandonnée, au Royaume-Uni qui lève ses restrictions sanitaires).
Alors qu’elle n’avait absolument pas hésité à déclarer vouloir enfermer les non-vaccinés en cas de besoin (ceux-là s’en souviendront probablement au moment de voter), ayant goulûment participé à la mise en place du pass sanitaire puis vaccinal en servant véritablement de relai publicitaire au gouvernement actuel, la voilà, quelques jours seulement après avoir poussé ses lieutenants à voter cette ségrégation française qui désavoue ce pass avec la même désinvolture.
Enfin, on pourra souligner à titre d’indicateur notoire le récent soutien d’Alain Minc à sa candidature, le même Minc qui s’était porté au secours de la victoire macronienne de 2017, et qui donne une assez bonne idée de l’éloignement politique de Pécresse avec l’actuel président…
Mais il faut se rendre à l’évidence : même si beaucoup d’éléments les rapprochent, Pécresse n’est pas un clone de Macron : à sa place, elle fera bien pire.
Bénéficiant d’un soutien qu’on devine déjà servile et obséquieux d’une presse qui a amplement démontré tout l’aplaventrisme dont elle était capable sous Macron, elle aura aussi l’immense avantage de bien mieux connaître les rouages politiciens et administratifs du pays pour les avoir longuement pratiqués (au contraire du blanc-bec qui guignolise à l’Élysée actuellement). N’ayant aucun frein ni à la Chambre basse, ni à la Chambre haute, les médias devenus inféodés lui mangeant dans la main, les administrations l’acceptant sans mal plutôt que tout autre candidat, elle aura un boulevard pour faire absolument n’importe quoi, le pire inclus.
Vous avez détesté Macron ? Si elle est élue, vous haïrez Pécresse.
☐ 20/1/2022
La danse de la pluie des vaccinés haineux
Dès lors, il est peu étonnant que le résultat ressemble à une religion, avec ses onctions et ses arbitraires surprenants, depuis la mesure du taux de CO2 dans une classe jusqu’aux articles qui expliquent que ce n’est pas parce que tout le monde a chopé Omicron que les injections ne marchent pas, au moment même où le PDG de Pfizer admet lui-même que sa came n’est pas tip-top.
Ce virus est fort bien tombé car, comme les religions avec Dieu ou l’écologisme avec le CO2, on doit composer avec quelque chose d’invisible. C’est pratique : chacun voit alors midi à sa porte et pour le virus, plus on est peureux, plus on a raison ; plus on est bigot, plus les autres sont des salauds. Ceci marche avec le Dieu Victorien, le climat et les pestiférés du rhume.
Cependant, le discours punitif et vengeur à l’encontre des personnes non vaccinées doit clairement être pointé du doigt et tancé vertement.
Vous êtes farouchement contre les personnes non vaccinées ? Vous voulez les punir, les soumettre ? Vous avez tort. Car oui, avec cette manœuvre, vous faites preuve de lâcheté, d’une attitude moralement répréhensible, potentiellement minable, et non, absolument en aucun cas, votre position n’est justifiable ou morale. Elle est au contraire une marque tragique de nullité intellectuelle, peut-être momentanée mais définitivement humiliante, et qui doit être portée à votre passif.
En effet, en ayant cette haine du non-vacciné, vous vous êtes fait attraper, assez minablement, dans l’embobinement tragique du paramétrage millimétrique inutile : le gouvernement, les « experts » vous ont livré un mode d’emploi de la pandémie complètement bidon, et comme ça ne marche pas, vous en voulez aux coupables, justement désignés dans ce mode d’emploi bidon, à savoir les non-vaccinés.
C’est bien évidemment faux et certainement pas scientifique (est-il utile de revenir sur l’efficacité redoutable des picouses qui n’empêchent aucune contamination, ne stérilisent rien ni personne ?).
La plupart vont se rendre compte au fil du temps qu’ils se trompent, et ils viendront faire semblant de regretter leur geste comme les Allemands après leur petite phase brune, ou les Français après leur petite aventure collabo. On peut même rigoler d’avance de la sur-compensation médiatique des gouvernements les plus hystériques lorsqu’ils vont devoir s’excuser d’avoir distribué de la myocardite ou d’autres blessures à tous ces gens pour aucune raison valable.
Ceux qui blâment les non-vaccinés maintenant se trompent, et ils sont responsables de leur erreur : vouloir leur faire payer une taxe (comme évoqué au Canada ou en Belgique par exemple), alors qu’il y a autant sinon plus de vaccinés dans les urgences que de non vaccinés, oui, c’est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Vouloir les empêcher de faire ce que font les vaccinés, exactement aussi contagieux qu’eux, promouvoir un pass sanitaire ou vaccinal est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute.
Et quand c’est dégueulasse, oui, on a tort.
Oui, on mérite jugement, et même éventuellement punition, entièrement légitime cette fois, notamment parce que quiconque défend cette idée moisie de retirer des droits fondamentaux en fonction du statut médical fait définitivement preuve de fascisme chimiquement pur faisant passer le collectif avant la plus petite et la plus fragile des minorités. C’est bel et bien un échec moral et intellectuel qui remet en question la légitimité de la personne qui émet de tels avis : les furieux individus critiques des non-vaccinés, promoteurs de ces punitions, se sont fait laver le cerveau avec succès et sont devenus les victimes passives, veules et pauvres de talent d’une arnaque évidente.
Ils ont goulument gobé un gros mensonge, et devraient avoir honte de leur pathétique échec, pour une raison toute simple : les restrictions et les vexations sur les non-vaccinés relèvent de la Danse de la pluie.
Elles ne servent à rien, ne règlent rien, n’aident personne et ne permettent que la mise en place d’un système ultra-dur au détriment de tous y compris leurs promoteurs, et qui n’a strictement rien à voir avec la covid, le tout sous couvert d’une maîtrise de l’épidémie à laquelle personne ne devrait croire, tout simplement parce qu’elle n’est à l’évidence aucunement maîtrisée ni par les vaccins ni par les autorités.
Quant au pass vaccinal, vous pensez vraiment « y avoir droit » et que non, il ne vous sera pas retiré à la moindre occasion ?
[Fiction]
(...) Il en va de même avec la covid : les profanes conformistes répéteront scolairement des choses du genre « ça réduit les effets graves » ou « les masques protègent les autres », goberont les régulations administratives, se feront booster et rebooster avec zèle, et tenteront d’en faire une synthèse logique, et ce même si l’ensemble n’est qu’un empilement de syllogismes, d’approximation, de mensonges et d’absurdités.
Dès lors, il est peu étonnant que le résultat ressemble à une religion, avec ses onctions et ses arbitraires surprenants, depuis la mesure du taux de CO2 dans une classe jusqu’aux articles qui expliquent que ce n’est pas parce que tout le monde a chopé Omicron que les injections ne marchent pas, au moment même où le PDG de Pfizer admet lui-même que sa came n’est pas tip-top.
Ce virus est fort bien tombé car, comme les religions avec Dieu ou l’écologisme avec le CO2, on doit composer avec quelque chose d’invisible. C’est pratique : chacun voit alors midi à sa porte et pour le virus, plus on est peureux, plus on a raison ; plus on est bigot, plus les autres sont des salauds. Ceci marche avec le Dieu Victorien, le climat et les pestiférés du rhume.
Cependant, le discours punitif et vengeur à l’encontre des personnes non vaccinées doit clairement être pointé du doigt et tancé vertement.
Vous êtes farouchement contre les personnes non vaccinées ? Vous voulez les punir, les soumettre ? Vous avez tort. Car oui, avec cette manœuvre, vous faites preuve de lâcheté, d’une attitude moralement répréhensible, potentiellement minable, et non, absolument en aucun cas, votre position n’est justifiable ou morale. Elle est au contraire une marque tragique de nullité intellectuelle, peut-être momentanée mais définitivement humiliante, et qui doit être portée à votre passif.
En effet, en ayant cette haine du non-vacciné, vous vous êtes fait attraper, assez minablement, dans l’embobinement tragique du paramétrage millimétrique inutile : le gouvernement, les « experts » vous ont livré un mode d’emploi de la pandémie complètement bidon, et comme ça ne marche pas, vous en voulez aux coupables, justement désignés dans ce mode d’emploi bidon, à savoir les non-vaccinés.
C’est bien évidemment faux et certainement pas scientifique (est-il utile de revenir sur l’efficacité redoutable des picouses qui n’empêchent aucune contamination, ne stérilisent rien ni personne ?).
La plupart vont se rendre compte au fil du temps qu’ils se trompent, et ils viendront faire semblant de regretter leur geste comme les Allemands après leur petite phase brune, ou les Français après leur petite aventure collabo. On peut même rigoler d’avance de la sur-compensation médiatique des gouvernements les plus hystériques lorsqu’ils vont devoir s’excuser d’avoir distribué de la myocardite ou d’autres blessures à tous ces gens pour aucune raison valable.
Ceux qui blâment les non-vaccinés maintenant se trompent, et ils sont responsables de leur erreur : vouloir leur faire payer une taxe (comme évoqué au Canada ou en Belgique par exemple), alors qu’il y a autant sinon plus de vaccinés dans les urgences que de non vaccinés, oui, c’est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Vouloir les empêcher de faire ce que font les vaccinés, exactement aussi contagieux qu’eux, promouvoir un pass sanitaire ou vaccinal est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute.
Et quand c’est dégueulasse, oui, on a tort.
Oui, on mérite jugement, et même éventuellement punition, entièrement légitime cette fois, notamment parce que quiconque défend cette idée moisie de retirer des droits fondamentaux en fonction du statut médical fait définitivement preuve de fascisme chimiquement pur faisant passer le collectif avant la plus petite et la plus fragile des minorités. C’est bel et bien un échec moral et intellectuel qui remet en question la légitimité de la personne qui émet de tels avis : les furieux individus critiques des non-vaccinés, promoteurs de ces punitions, se sont fait laver le cerveau avec succès et sont devenus les victimes passives, veules et pauvres de talent d’une arnaque évidente.
Ils ont goulument gobé un gros mensonge, et devraient avoir honte de leur pathétique échec, pour une raison toute simple : les restrictions et les vexations sur les non-vaccinés relèvent de la Danse de la pluie.
Elles ne servent à rien, ne règlent rien, n’aident personne et ne permettent que la mise en place d’un système ultra-dur au détriment de tous y compris leurs promoteurs, et qui n’a strictement rien à voir avec la covid, le tout sous couvert d’une maîtrise de l’épidémie à laquelle personne ne devrait croire, tout simplement parce qu’elle n’est à l’évidence aucunement maîtrisée ni par les vaccins ni par les autorités.
Quant au pass vaccinal, vous pensez vraiment « y avoir droit » et que non, il ne vous sera pas retiré à la moindre occasion ?
[Fiction]
Nous sommes le 15 mars 2023.
Théo, fièrement vacciné et boosté six fois, fait une crise cardiaque et un zona sur les fesses en même temps.
Rescapé grâce aux talents des services d’urgence du Val De Marne #JabHeroes #TikTokDancingNurses, Théo refuse cependant le septième booster et se voit instantanément privé de pass vaccinal. Il tente d’obtenir une exemption mais à cause des directives super-fermes qu’il a lui-même votées en la personne de la présidente Macresse, cette exemption lui est refusée et il perd donc son emploi, son assurance chômage, son assurance santé, sa compagne, sa Tesla pass-activated, son compte Paypal, son chien et son pacemaker s’arrête faute d’abonnement à Healthflix.
Il meurt à 17h20.
Ses parents mentionnent sur Twitler qu’il n’était pas pleinement vacciné et le désavouent, avec raison.
Quel salaud ce Théo !
Pas étonnant qu’il soit mort ! Il n’était pas boosté !
Théo, fièrement vacciné et boosté six fois, fait une crise cardiaque et un zona sur les fesses en même temps.
Rescapé grâce aux talents des services d’urgence du Val De Marne #JabHeroes #TikTokDancingNurses, Théo refuse cependant le septième booster et se voit instantanément privé de pass vaccinal. Il tente d’obtenir une exemption mais à cause des directives super-fermes qu’il a lui-même votées en la personne de la présidente Macresse, cette exemption lui est refusée et il perd donc son emploi, son assurance chômage, son assurance santé, sa compagne, sa Tesla pass-activated, son compte Paypal, son chien et son pacemaker s’arrête faute d’abonnement à Healthflix.
Il meurt à 17h20.
Ses parents mentionnent sur Twitler qu’il n’était pas pleinement vacciné et le désavouent, avec raison.
Quel salaud ce Théo !
Pas étonnant qu’il soit mort ! Il n’était pas boosté !
☐ 5/1/2022
Emmerder l’emmerdeur
Nous vivons une époque unique où l’on apprend, de façon tout à fait officielle, qu’un Chef de l’État peut ainsi déclarer, sans rire, « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». C’est en effet en ces termes qu’Emmanuel Macron, qui est toujours, légalement parlant, le président de la République et donc de tous les Français, a expliqué sa stratégie de lutte contre une pandémie dont tout indique qu’elle se termine (bien malgré lui).
La logique du locataire de l’Élysée est douteuse : pour lui, ceux qui refusent l’actuelle vaccination, quelles que soient leurs motivations, mettent en danger le reste de la société, et deviennent donc irresponsables. Pour Macron en janvier 2022, c’est bien simple, « Un irresponsable n’est plus un citoyen ».
C’est surprenant de bêtise et d’incohérence.
D’incohérence d’une part parce qu’en 2016, le même Macron, pas suffisamment imbu de lui-même pour exciter les foules, expliquait alors en parlant du terrorisme et de la déchéance de nationalité éventuelle de ceux qui s’y adonnent, qu' « On ne traite pas le mal en l’expulsant de la communauté nationale ». En somme, un terroriste ne peut pas être exclu de la communauté nationale… Sauf bien sûr s’il refuse bêtement de se faire vacciner !
C’est aussi d’une bêtise rocambolesque dans la mesure où l’on sait maintenant sans le moindre doute que les vaccinés n’empêchent en rien ni de contracter la maladie ni de la refiler généreusement autour de soi, dans les mêmes proportions que les non-vaccinés et avec une décontraction encore plus forte, le sésame sanitaire permettant une désinvolture dont les non-vaccinés ne peuvent bénéficier.
En outre, l’actuelle surcharge (très théorique) des hôpitaux publics tient bien plus de leur gestion catastrophique que d’un afflux de non-vaccinés : après avoir courageusement viré du personnel en pleine pandémie (au motif qu’il n’était pas vacciné), après avoir obstinément fermé des milliers de lits (pour des économies budgétaires qui n’ont jamais été réalisées), après avoir largement subventionné d’autres domaines – la presse notamment – en lieu et place de ces hôpitaux publics qui réclament des moyens, il est cocasse de voir le chef de l’État parler d’irresponsabilité : manifestement, son poste actuel lui est un peu trop monté à la tête et il croit parler d’expérience.
Ces propos à la fois honteux, scandaleux et tout à fait illustratifs des objectifs réels et de la politique néfaste qui sont poursuivis actuellement, démontrent encore une fois tout le mépris et l’arrogance dont Macron fait preuve : le peuple, péniblerie avec laquelle il fallait composer lors des élections, devient maintenant une variable d’ajustement et s’il est politiquement rentable de se départir d’une partie de celui-ci, qu’à cela ne tienne. En somme, on ne passe pas encore la parcelle encombrante au fil de l’épée (ou au flash ball), mais ça ne saurait tarder…
Il n’en reste pas moins qu’il est absolument invraisemblable que des propos pareils soient tenus sur des citoyens dont on rappellera utilement qu’ils sont encore, à 100%, totalement humains, et qu’en terme légaux, ils sont encore, à 100%, des citoyens qui payent des impôts et se comportent en réalité de façon bien trop responsable malgré les avanies qu’ils subissent. Jusqu’à preuve du contraire, petit Monsieur Macron, ces citoyens n’ont enfreint aucune loi et parce qu’ils payent votre salaire, vous leur devez le plus élémentaire des respects.
En pratique, on comprend que le petit président veut désigner des boucs-émissaires et des coupables faciles mais ce faisant, il finit surtout par déclencher la haine même chez ceux qui avaient jusqu’à présent suivi le mouvement, contraints ou non. L’opposition, rassemblant maintenant droite et gauche, est vent debout contre ces déclarations : il n’y a bien sûr qu’un jeu politique derrière cette indignation franchement tardive, mais elle pourrait être l’élément déclencheur d’une vraie prise de conscience du gouffre dans lequel Macron vient d’emmener à coup de trique tout le pays.
Du reste, regardons les choses en face : ce petit Chef de l’État n’a de pouvoir que parce que le peuple le lui a octroyé, et de façon de moins en moins consensuelle. Parallèlement, il semble clair qu’il prend un malin plaisir (ou prétend le faire en tout cas) à imposer de plus en plus de contraintes à une part des Français, à les diviser.
Il semble donc naturel de couper court à la pignolade malsaine de l’emmerdeur élyséen, et notamment en ne tenant plus compte de ses injonctions qui s’apparentent de plus en plus à celles d’un enfant colérique et mal élevé, incapable de jouir d’autre chose que du malheur des autres. Il faut donc emmerder l’emmerdeur : refuser de s’aplatir, continuer à vivre aussi normalement que possible, s’opposer, de façon systématique, à ses diktats de plus en plus stupides et infâmants devient non seulement nécessaire, mais LA méthode pour faire enrager le petit président.
Dans ce contexte, il semble aussi clair que la désobéissance civile, de plus en plus ferme, s’impose maintenant à tous si l’on ne veut pas basculer définitivement dans un monde de ségrégation et de punitions continuelles. Car ici il s’agit bien de punitions et de vexations permanentes : même ceux qui, volontaires ou non, avaient jusqu’à présent accepté l’instauration des lois liberticides, des pires contraintes sociales depuis l’avènement de la Cinquième République, se retrouvent maintenant à devoir composer avec des règles changeantes.
Plus personne, même ceux qui se croyaient « bons citoyens », ne sera épargné et d’ici quelques jours, l’annulation des passeports sanitaires pour des centaines de milliers de Français en jettera autant dans les rangs des « irresponsables » qu’il faut donc « emmerder » ; au 15 février, ce sont de nouvelles cohortes qui viendront grossir le rang des emmerdables par la clique des macronistes.
Ceux qui dictent ces misères arbitraires, sans queue ni tête ni plus aucune justification sanitaire, sont maintenant enfermés dans une course contre la montre : multiplier les lois et les contraintes pour s’assurer que la foule, grandissante, des outrés et des emmerdés ne vienne pas leur expliquer physiquement ce qu’ils pensent de leurs abus. Chaque nouvelle contrainte accroît à la fois l’urgence pour les premiers et le nombre des seconds.
Les prochains mois seront décisifs.
Nous vivons une époque unique où l’on apprend, de façon tout à fait officielle, qu’un Chef de l’État peut ainsi déclarer, sans rire, « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». C’est en effet en ces termes qu’Emmanuel Macron, qui est toujours, légalement parlant, le président de la République et donc de tous les Français, a expliqué sa stratégie de lutte contre une pandémie dont tout indique qu’elle se termine (bien malgré lui).
La logique du locataire de l’Élysée est douteuse : pour lui, ceux qui refusent l’actuelle vaccination, quelles que soient leurs motivations, mettent en danger le reste de la société, et deviennent donc irresponsables. Pour Macron en janvier 2022, c’est bien simple, « Un irresponsable n’est plus un citoyen ».
C’est surprenant de bêtise et d’incohérence.
D’incohérence d’une part parce qu’en 2016, le même Macron, pas suffisamment imbu de lui-même pour exciter les foules, expliquait alors en parlant du terrorisme et de la déchéance de nationalité éventuelle de ceux qui s’y adonnent, qu' « On ne traite pas le mal en l’expulsant de la communauté nationale ». En somme, un terroriste ne peut pas être exclu de la communauté nationale… Sauf bien sûr s’il refuse bêtement de se faire vacciner !
C’est aussi d’une bêtise rocambolesque dans la mesure où l’on sait maintenant sans le moindre doute que les vaccinés n’empêchent en rien ni de contracter la maladie ni de la refiler généreusement autour de soi, dans les mêmes proportions que les non-vaccinés et avec une décontraction encore plus forte, le sésame sanitaire permettant une désinvolture dont les non-vaccinés ne peuvent bénéficier.
En outre, l’actuelle surcharge (très théorique) des hôpitaux publics tient bien plus de leur gestion catastrophique que d’un afflux de non-vaccinés : après avoir courageusement viré du personnel en pleine pandémie (au motif qu’il n’était pas vacciné), après avoir obstinément fermé des milliers de lits (pour des économies budgétaires qui n’ont jamais été réalisées), après avoir largement subventionné d’autres domaines – la presse notamment – en lieu et place de ces hôpitaux publics qui réclament des moyens, il est cocasse de voir le chef de l’État parler d’irresponsabilité : manifestement, son poste actuel lui est un peu trop monté à la tête et il croit parler d’expérience.
Ces propos à la fois honteux, scandaleux et tout à fait illustratifs des objectifs réels et de la politique néfaste qui sont poursuivis actuellement, démontrent encore une fois tout le mépris et l’arrogance dont Macron fait preuve : le peuple, péniblerie avec laquelle il fallait composer lors des élections, devient maintenant une variable d’ajustement et s’il est politiquement rentable de se départir d’une partie de celui-ci, qu’à cela ne tienne. En somme, on ne passe pas encore la parcelle encombrante au fil de l’épée (ou au flash ball), mais ça ne saurait tarder…
Il n’en reste pas moins qu’il est absolument invraisemblable que des propos pareils soient tenus sur des citoyens dont on rappellera utilement qu’ils sont encore, à 100%, totalement humains, et qu’en terme légaux, ils sont encore, à 100%, des citoyens qui payent des impôts et se comportent en réalité de façon bien trop responsable malgré les avanies qu’ils subissent. Jusqu’à preuve du contraire, petit Monsieur Macron, ces citoyens n’ont enfreint aucune loi et parce qu’ils payent votre salaire, vous leur devez le plus élémentaire des respects.
En pratique, on comprend que le petit président veut désigner des boucs-émissaires et des coupables faciles mais ce faisant, il finit surtout par déclencher la haine même chez ceux qui avaient jusqu’à présent suivi le mouvement, contraints ou non. L’opposition, rassemblant maintenant droite et gauche, est vent debout contre ces déclarations : il n’y a bien sûr qu’un jeu politique derrière cette indignation franchement tardive, mais elle pourrait être l’élément déclencheur d’une vraie prise de conscience du gouffre dans lequel Macron vient d’emmener à coup de trique tout le pays.
Du reste, regardons les choses en face : ce petit Chef de l’État n’a de pouvoir que parce que le peuple le lui a octroyé, et de façon de moins en moins consensuelle. Parallèlement, il semble clair qu’il prend un malin plaisir (ou prétend le faire en tout cas) à imposer de plus en plus de contraintes à une part des Français, à les diviser.
Il semble donc naturel de couper court à la pignolade malsaine de l’emmerdeur élyséen, et notamment en ne tenant plus compte de ses injonctions qui s’apparentent de plus en plus à celles d’un enfant colérique et mal élevé, incapable de jouir d’autre chose que du malheur des autres. Il faut donc emmerder l’emmerdeur : refuser de s’aplatir, continuer à vivre aussi normalement que possible, s’opposer, de façon systématique, à ses diktats de plus en plus stupides et infâmants devient non seulement nécessaire, mais LA méthode pour faire enrager le petit président.
Dans ce contexte, il semble aussi clair que la désobéissance civile, de plus en plus ferme, s’impose maintenant à tous si l’on ne veut pas basculer définitivement dans un monde de ségrégation et de punitions continuelles. Car ici il s’agit bien de punitions et de vexations permanentes : même ceux qui, volontaires ou non, avaient jusqu’à présent accepté l’instauration des lois liberticides, des pires contraintes sociales depuis l’avènement de la Cinquième République, se retrouvent maintenant à devoir composer avec des règles changeantes.
Plus personne, même ceux qui se croyaient « bons citoyens », ne sera épargné et d’ici quelques jours, l’annulation des passeports sanitaires pour des centaines de milliers de Français en jettera autant dans les rangs des « irresponsables » qu’il faut donc « emmerder » ; au 15 février, ce sont de nouvelles cohortes qui viendront grossir le rang des emmerdables par la clique des macronistes.
Ceux qui dictent ces misères arbitraires, sans queue ni tête ni plus aucune justification sanitaire, sont maintenant enfermés dans une course contre la montre : multiplier les lois et les contraintes pour s’assurer que la foule, grandissante, des outrés et des emmerdés ne vienne pas leur expliquer physiquement ce qu’ils pensent de leurs abus. Chaque nouvelle contrainte accroît à la fois l’urgence pour les premiers et le nombre des seconds.
Les prochains mois seront décisifs.
☐ 10/11/2021
Grâce à d’habiles mesures sanitaires, finement calibrées et intelligemment mises en place, c’est sûr, la France a maintenant retrouvé sa Vidavan, cette époque sympathique où les citoyens vaquaient niaisement à leurs occupations sans montrer un QR-code à chaque coin de rue, les fous.
Ce Mondaprès, louangé par la caste au pouvoir, nous permet de retrouver tout le parfum de la Vidavan mâtiné de fragrances nouvelles à base de contrôle social, de ségrégation hystériques et d’une bonne dose de haine de l’autre facilement désigné comme coupable pratique d’une liste toujours plus longue de méfaits. Chaque semaine qui passe ajoute un peu de terre sur le cercueil des libertés, et, si l’on s’en tient aux médias officiels, tout le monde semble applaudir ces changements des deux mains et des deux pieds.
Mieux encore, avec une gourmandise même pas cachée de la part de ces médias, on se précipite pour chaque nouvelle louchée de déclarations grandiloquentes et mensongères d’un Macron clairement ivre de pouvoir et intoxiqué par l’opinion que ses caudataires forment de lui : à chaque fois qu’il le peut, il prend prétexte de l’une ou l’autre statistique sanitaire plus ou moins bidonnée pour imposer de nouvelles turpitudes au peuple français qu’il méprise.
Officiellement, même si ce qu’il annonce n’est qu’une série d’âneries, de gabegies ou de nouvelles punitions scandaleuses, personne n’y trouve rien à redire.
De la même façon qu’on multiplie maintenant les messages absurdes dans un silence voire une approbation journalistique presque complets, il n’y a personne pour fustiger les mesures vexatoires supplémentaires, les dépenses inutiles additionnelles et les idées loufoques imposées à tous…
Et ce, de la même façon qu’il n’y a eu personne pour s’offusquer ouvertement du peu de sérieux de la vaccination en cours où on nous propose de mélanger les produits : un petit shot de Moderna après un J&J, c’est ok, ou un triplet Astra, Moderna, Pfizer, c’est parfaitement cool et c’est même mieux qu’un schéma « classique » ! Le fait qu’aucune étude (et certainement pas en double aveugle) ne puisse décemment le prouver donne une assez bonne indication de la « science » derrière ces improvisations bricolistiques.
De la même façon, personne ne semble s’émouvoir de la rapidité avec laquelle le principe de précaution a été dissous dans l’acide médiatique républicain : ce principe serait indispensable pour les OGM ou les pesticides, mais absolument pas lorsqu’on parle d’injecter un produit nouveau sur des enfants de 5 ans.
De la même façon, personne ne semble s’agacer de la mise en place puis de l’extension des pass sanitaires alors même qu’il est clairement établi que les vaccins liés à ces pass n’empêchent absolument pas ni de transmettre ni de contracter la maladie. En somme, les médias et les politiciens trouvent légitime d’empêcher plusieurs millions de personnes de commercer ou de se socialiser sur une base non seulement arbitraire mais aussi dangereuse dans la mesure où les vaccinés, non testés puisque munis de leur petit QR code, deviennent les principaux vecteurs épidémiques.
À part quelques groupies idiotes de ce mécanisme ségrégationniste immonde, personne n’est dupe : la délivrance des pass n’est plus qu’une distribution de hochets pour gratifier des gens frustrés de ne pas pouvoir exercer une discrimination positive pour eux-mêmes, et un instrument politique redoutable dans les mains de gouvernants sans plus aucun scrupule : n’ayant jamais eu le moindre contrôle sur les virus, les voilà qui contrôlent plutôt les individus.
La décontraction est totale dans la mise en place des pires idées ; Christophe Barbier peut ainsi balancer les pires des saloperies dans une relative indifférence, la « cancel culture » ou la pression sociale qui prévaut pour d’autres ne le touchera pas. Apparemment, cet hiver, la mode appariera décidément très bien l’écharpe rouge à la chemise brune.
Parallèlement aux pitreries sadiques du président de la République et de ses sbires les plus obséquieux, les données économiques montrent toute l’ampleur des dégâts engendrés par ces néfastes : l’inflation, présentée comme transitoire, commence déjà à picoter, les bulles (immobilière, boursière) s’accumulent avec des signes inquiétants, et la vie politique du pays semble suivre la même trajectoire délétère.
La démocratie occidentale n’est plus qu’une vaste blague, un théâtre d’ombres, dans lequel on est en train de dissoudre droits de l’homme, secret médical, liberté de déplacement, de commerce et d’expression, sans qu’aucun média ne fasse 5 colonnes à la une de cet effondrement de toutes nos valeurs.
En France, il devient difficile de ne pas noter à quel point la presse polarise actuellement les citoyens avec des histoires d’immigration et d’insécurité, certes bien importants mais malheureusement secondaires face à la mise en pièce de toute la société sous le joug du pass et des mesures sanitaires hystériques. Pire encore, on peut même douter que l’insécurité ou l’immigration seront réellement dans l’esprit du prochain président (quel qu’il soit), et que l’actuelle focalisation des citoyens sur ces sujets va permettre de faire passer en douce encore plus de mesures atroces, poussant le pays vers le collectivisme le plus dur.
Soyons réalistes : on est passé de « deux semaines pour endiguer les morts et éviter la surcharge des hôpitaux » à deux années de confinements, de couvre-feux, des procédures médicales obligatoires pour conserver son job, une troisième dose bientôt indispensable, une vaccination des enfants (pourtant sans risques pour cette maladie) et jusqu’à des propositions de traque des déviants, avant les goulags (qu’on renommera pudiquement camp de quarantaine pour ne pas effaroucher le quidam).
En réalité, il n’y a plus rien qui justifie ces dérives totalitaires et il n’y a plus lieu de savoir si nous sommes en dictature ou pas : nous y sommes sans le moindre doute, et le fait qu’on conserve les apparences de liberté d’expression (lourdement écrabouillée par la cancel culture et la pression sociale) et le théâtre législatif dans lequel certains sénateurs font mine de s’opposer à la chambre d’enregistrement parlementaire n’y change absolument rien.
Il n’y a plus d’opposition, plus de discours alternatif, plus de remise en question dans la marche forcée vers un tout sanitaire et une surveillance totale de tous et de chacun, quoi qu’il en coûte.