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25 septembre 2023

Le rêve arménien

Yann Bizien

Les Arméniens sont nos amis chrétiens.
Ils sont 600 000 en France. Tous des exemples à écouter, à comprendre et à suivre.
Je déplore l'indifférence scandaleuse d'Emmanuel Macron pour les Arméniens en danger dans leurs frontières.
Ils n'ont pas seulement besoin d'aide humanitaire en Arménie. Ils ont besoin d'une action politico-militaire neutre, indépendante de tout intérêt, c'est-à-dire d'une force d'interposition de l'ONU avec un chef, une mission, des moyens et mandat clair sur des objectifs de préservation de leurs frontières, des objectifs de sécurité collective et des objectifs de maintien de la paix.
Le problème est que le bellicisme de notre temps bloque et paralyse le Conseil de sécurité de l'ONU divisé et incapable de voter en confiance une résolution à l'unanimité.
Le problème est que l'UE et l'OTAN ont trop d'intérêts énergétiques en Azerbaïdjan.
Les Arméniens sont isolés, seuls et en grand danger dans un monde déréglé par l'impérialisme américain. C'est bien cet impérialisme qui a poussé l'OTAN à s'élargir jusqu'aux frontières russes, à augmenter sa puissance militaire, à mettre en place un nouveau rideau de fer, plus à l'est, et à provoquer Vladimir Poutine.
Les dirigeants de ce monde doivent se mettre de toute urgence au travail pour ramener de la sérénité, de l'équilibre, la prospérité et la paix dans le monde.
Ils doivent tous en finir avec la folle idée de la guerre sans limite entre la Russie et l'Ukraine.
Présidents de tous bords, premiers ministres, ministres, parlementaires de tous bords, fonctionnaires de l'ONU, technocrates non élus de l'UE, ouvrez les yeux ! Entendez le peuple arménien martyrisé et en train de subir un ethnocide !
Vite, travaillez et agissez pour la paix dans le monde, plutôt que pour la guerre à outrance !

https://www.facebook.com/reel/181244798333137

5 septembre 2023

Yann Bizien

Extrait de la "Lettre aux instituteurs et aux institutrices" de Jean Jaurès (1888)

Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés sont Français et doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confèrent, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation.
Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils sachent quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse. Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force.
Il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain. Alors, et alors seulement, lorsque par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants la lumière et l’émotion de son esprit. Ah ! Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous.
Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Lorsque vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront.
Jean Jaurès (3 septembre 1859 - 31 juillet 1914)

31 août 2023

Yann Bizien

⬦ On ne peut plus aborder la question de la guerre à l’est de notre continent sans enflammer les passions et sans recevoir des insultes de la part du grand cercle de la bonne conscience, du conformisme, du politiquement correct, de la pensée unique et des alignés.
⬦ Certes, la Russie a agressé l’Ukraine en février 2022 et violé le droit international. Mais Vladimir Poutine nous a envoyé de nombreux signaux rouge écarlate que notre classe politique ignorait, délaissait et ne voulait pas voir, laissant l’OTAN s’étendre toujours plus à l’Est jusqu’aux frontières russes, et la guerre civile faire ses ravages entre la Russie et l'Ukraine.
⬦ La Russie « endiguée » par le fait accompli a donc voulu apporter une réponse militaire aux avancées de l’OTAN vers l’Est, à l’armement de l’Ukraine et au chaos généré dans le Donbass par le non-respect d’accords internationaux.
⬦ Aujourd’hui, nous voyons une guerre qui s’enlise, un front qui ne bouge quasiment pas et des armées ukrainiennes qui ne font toujours pas la différence malgré un effort de soutien militaire colossal et un financement occidental d’environ 160 Mds de dollars.
⬦ Alors, faut-il encore alimenter cette logique de guerre par procuration jusqu’au dernier soldat ukrainien, avec notre argent ?
⬦ Il est normal de poser cette question puisque l’effort de guerre ukrainien ne dépend plus que de l’argent des contribuables des pays membres de l’OTAN.
⬦ Je voudrais donc rappeler 10 arguments essentiels pour contrer le discours de propagande favorable à la guerre à outrance de tous les bellicistes de salon et promouvoir en contrepartie une option de paix durable et d’équilibre :
⬦ Nous devons avoir pour postulat que l’Union européenne ne pourra pas rester durablement en conflit avec la Russie. Il n’y a pas de solution possible par la guerre. Nous sommes géographiquement condamnés à rester des voisins et donc à commercer ensemble. De plus, la Russie est et restera une puissance nucléaire ; nous ne pouvons pas aller trop loin dans ce conflit, sous peine d’aboutir à une catastrophe d’anéantissement réciproque. Ce n’est pas ce que nous voulons, quand on a un esprit bien fait et que l’on examine de façon responsable les causes et les conséquences de cette guerre ;
⬦ Nous ne pouvons pas imaginer une guerre perpétuelle qui finirait par nous mettre tous à genoux et c’est d’ailleurs peut-être ce que certaines puissances espèrent, sans le dire ;
⬦ Tant par son histoire, sa géographie et sa diversité culturelle, explosive, l'Ukraine ne peut pas être admise ni dans l'Otan ni dans l'UE comme souligné récemment par Nicolas Sarkozy, mais aussi par Dominique de Villepin et Hubert Védrine … Pardonnez-moi, ce n’est pas rien en termes d’expériences géopolitiques, diplomatiques et de pratique du pouvoir ;
⬦ L'Ukraine doit devenir un pont neutre entre la Russie et l'Europe occidentale parce que le régime russe ne reculera pas et qu’il ne faut pas espérer le changer car il pourrait devenir encore plus dur ;
⬦ Il n’est pas honnête de faire croire le contraire au régime de Kiev avec des promesses politiques, économiques et de victoire militaire intenables avec une contre-offensive qui patine ; l’Ukraine ne peut plus retrouver ses frontières de février 2022, ni celles de 2014 ; il est absolument malhonnête et honteux de lui avoir fait croire le contraire ; la Crimée est peuplée à 75% par des gens plutôt partisans de la Russie ; il n’est même pas envisageable d’y organiser un scrutin sous surveillance de l’UE qui n’y a aucune légitimité;
⬦ La guerre est la continuation de la politique autrement et un acte de volonté ; mais le rapport de forces est tel aujourd’hui que, malgré tous nos efforts, même les États-Unis doutent de la nécessité de poursuivre l’action militaire ; la Russie s’adapte avec son patriotisme, la détermination de son régime, ses ressources, son industrie et ses soutiens ;
⬦ Le régime corrompu de Kiev est fortement soupçonné d’être responsable des opérations clandestines de sabotage des gazoducs Nord Stream qui ont provoqué une rupture énergétique entre la Russie et l’UE ; le président ukrainien, si cela est confirmé par l’Allemagne, pourrait être directement responsable d’un acte de guerre contre les intérêts allemands et européens ; dans ce cas, nous ne pouvons plus lui accorder notre confiance ;
⬦ Cette guerre alimente l’inflation et affecte toute notre économie, notre pouvoir d’achat, le quotidien et l’avenir des Français, pendant que les États-Unis en retirent tous les dividendes en vendant des avions de combat, leur gaz, leur pétrole et du blé à des pays membres de l’UE, mais aussi des centrales nucléaires à la Pologne ;
⬦ La Russie, de son côté, n’a rien perdu ; bien au contraire, elle a obtenu des gains territoriaux et le régime russe fédère autour de lui tous les pays qui ont une dent contre l’Occident avec la Chine, l'Inde, la Corée du Nord, l'Iran, des pays du Golfe arabo persique, mais aussi une bonne vingtaine de pays d'Afrique qui, animés par la haine des anciens colonisateurs, se précipitent dans les bras de la Russie ;
⬦ La réalité est que le temps de la négociation pour la paix est venu ; mais nos technocrates européens, soumis à l’atlantisme, sont bien incapables de proposer un plan de paix et n’en ont même plus la légitimité, tellement ils ont alimenté la montée aux extrêmes.
⬦ Cette guerre ne produit plus aucun résultat. Il est illusoire d'imaginer une grande victoire ukrainienne et une défaite magistrale de la Russie.
⬦ Cette propagande est une mascarade occidentale, une gigantesque opération d'influence ratée, coûteuse et meurtrière.
⬦ Il faut donc vouloir la paix et s’en donner immédiatement les moyens en désignant pour cela un leader neutre, charismatique, expérimenté, compétent et légitime.
⬦ Je précise que je ne suis payé que par ma retraite, depuis le 2 janvier dernier, que je ne vois aucun représentant d’une puissance étrangère, que je n’appartiens à aucun mouvement anti guerre, que je n’ai aucune carte d’adhésion à un parti politique et que mon téléphone ne sonne quasiment plus.
⬦ Les fous de guerre qui brûlent notre argent feraient bien aujourd’hui d’ouvrir les yeux, d’avoir un peu de lucidité, de bon sens et surtout l’esprit de responsabilité. L’Ukraine est un pays détruit, ravagé et en position latérale de sécurité. Ses ressources sont limitées et son effort de guerre ne dépend plus que de notre argent et de notre volonté.
⬦ Nous ne pouvons plus financer cette guerre car nous n’en avons pas les moyens et notre volonté a des limites.
⬦ Pas question de faire de la propagande pacifiste et munichoise ici. Il s’agit de se détacher de l’idéologie dominante, de prendre conscience des réalités cruelles de cette guerre et de considérer qu’elle ne peut plus durer dans ces conditions.
⬦ Pas la peine, également, de m’invectiver et de m’injurier. Je ne vais pas réagir aux propos outranciers de ceux qui ne sont jamais montés sur le front, qui n’ont jamais trempé des rangers dans le sang des tranchées, qui n’ont jamais entendu siffler des balles, qui n’ont jamais reçu des éclats d’obus et qui n’ont jamais vu le cadavre d’un soldat qui ne savait pas vraiment pourquoi et pour qui il faisait la guerre.
⬦ Vite, la paix à l'Est. Pas une paix trompeuse et punitive. Une vraie paix durable et d'équilibre sur les lignes de front actuelles.

24 juillet 2023

Yann Bizien

Il n'y a plus de places pour les délinquants dans nos prisons saturées y compris pour les criminels en attente de jugements, comme celui qui a défoncé le crâne à coups de marteau d'un enfant de 12 ans et qui est en liberté en attente de son procès. Mais il y a encore de la place pour les policiers qui ont pourtant un droit inaliénable et sacré à la présomption d'innocence comme tous les justiciables. Notre société est piégée par l'inversion de ses normes et de ses valeurs.

22 juillet 2023

Yann Bizien

Emmanuel Macron s'est exprimé hier comme un monarque de droit divin venant de changer à la marge ses courtisans et s’adressant à sa petite cour. Il est enfermé dans un monde parallèle et dans une déconnexion totale des réalités, des priorités, des attentes du peuple et de ses difficultés.
Son cap est celui de l'indécision. Il esquive toujours le réel. Il ne s'est même pas adressé aux Français. Et il nous tient toujours un double langage, décidant le contraire de ce qu'il affirme, en particulier sur les questions de souveraineté et d'indépendance alors qu'il soumet tous les jours la France à l'Union européenne et à l'OTAN.
Rien de concret sur le problème migratoire, sur les menaces intérieures, sur la délinquance et la criminalité qui explosent, sur le traitement de leurs causes, sur les réparations consécutives aux émeutes, sur les difficultés de la Police et de la Gendarmerie, sur le redressement de l'École, sur le pouvoir d'achat, qui se dégrade toujours, sur les défaillances d'entreprises, sur la fiscalité punitive, sur la réduction de la dette, sur le marché européen de l'énergie.
L'exécutif n’est même plus capable de reprendre le contrôle du prix de l’électricité produite par nos centrales françaises.
Il prétend choisir la continuité et l'efficacité. Depuis six ans, on le voit, nous n'avons ni l'une, ni l'autre. Bien au contraire, la France recule, s'ensauvage et s'effondre.
Ce président s'adresse plus à la caste mondialiste, européiste et atlantiste, à laquelle il appartient, qu'aux Français.

19 juillet 2023

Yann Bizien

Avec cette image d'autosatisfaction, de BFM TV, agence de communication de l'exécutif, je publie l'éditorial du Figaro de ce jour. Il dit tout le contraire, en quelques mots seulement, sur Emmanuel Macron et le Gouvernement.

La France s'en moque. Le fait majeur de ce dernier épisode politique, ce n'est pas le maintien d'Élisabeth Borne à Matignon ou l'hégémonie contenue de Gérald Darmanin à l'intérieur du gouvernement, c'est l'indifférence totale de l'opinion pour ce jeu de pouvoir. La hausse de 10 % des tarifs de l'électricité le 1er août l'emporte déja dans les conversations. Signe supplémentaire de la dévitalisation de la décision politique. Illustration spectaculaire de la faiblesse, même symbolique, de ce second quinquennat. Le maître des horloges perd son temps : du haut de son nuage, Jupiter procrastine, tergiverse, hésite à faire tomber la foudre, et finalement décide de ne rien décider.
Quant à la parole publique, épuisée de considérations sur à peu près tous les sujets, elle rechigne à s'emparer d'un événement essentiel, des émeutes violentissimes, qui pose à notre nation une question existentielle. Emmanuel Macron finira, paraît-il, par l'évoquer dans la semaine, mais, pour justifier cette latence, il lui faudra accompagner son propos de décisions fortes.
Non, l'ordre n'est pas revenu quand, malgré la mobilisation du Raid, du GIGN et de dizaines de milliers de policiers et de gendarmes, des voitures brûlent par centaines le week-end du 14 Juillet. Non, cet embrasement spectaculaire, et peut-être prémonitoire, n'est pas éteint. Chaque semaine, forces de l'ordre, pompiers, médecins, simples citoyens subissent physiquement les coups de la violence gratuite. Les émeutes furent la forme extrême d'un phénomène de basse intensité qui traverse le pays tous les jours de l'année et qui étend sa menace sur les moindres détails de la vie quotidienne. Elles sont la conséquence d'une immigration hors de contrôle, d'une intégration en lambeaux, d'une autorité introuvable, d'une école en ruine. Las ! Pour le gouvernement, l'immigration n'a rien à voir avec tout cela. Quant au ministre de l'Éducation, il semble plus occupé, dans un élan mélenchonien, à trier le bon grain de l'ivraie d' « extrême droite » dans les rédactions des radios et des télévisions qu'à restaurer les savoirs fondamentaux ou à panser les plaies des dizaines d'écoles détruites...
Face à l'ampleur de ce défi, ce minuscule jeu de chaises musicales au sommet du pouvoir a quelque chose de dérisoire, sinon d'indécent.
Le maître des horloges perd son temps.
LE FIGARO

7 juillet 2023

Yann Bizien

Emmanuel Macron a fait étape à Pau hier pour une nouvelle séquence de "communication" à côté du Maire de la ville, François Bayrou.
L'homme le mieux renseigné, car il dispose de tout l'appareil d'Etat pour cela, voulait "prendre son temps" pour comprendre les "causes profondes" de l'embrasement du pays auprès d'un centriste. Pour cela, il a été à la rencontre du "ventre mou" de la politique en France, c'est-à-dire ce segment de la politique en quête permanente d'équilibre.
François Bayrou, le "commissaire au Plan", est pourtant chargé de "voir loin et large", de comprendre l'état et les besoins du pays et de proposer au pouvoir une planification méthodique de la politique nationale.
Gouverner, c'est en effet prévoir, mais pas seulement : c'est surtout choisir, décider et agir.
(...)  
Emmanuel Macron et Gérald Darmanin n'ignorent rien de l'état de délitement et d'ensauvagement du pays. Ils disposent pour cela de services spécialisés capables de recueillir une énorme quantité de données, de les travailler, d'élaborer et de synthétiser du renseignement intérieur fiabilisé. Ils ne peuvent pas affirmer qu'ils n'imaginaient pas cet embrasement brutal dans toute la France. Ils ne peuvent pas dire qu'ils ne voient pas les menaces et le défi existentiel intérieur.
Le pouvoir ment. Il connaissait les risques. Il laisse filer le temps. Il ne traite pas notre problème qui nous prend de plus en plus à la gorge. Il a trahi les Français.
La prochaine flambée se dirigera peut-être sur le 16ème arrondissement de Paris, sur les pavillons bourgeois et sur les centres de pouvoirs parisiens. Elle aura peut-être un leader pour la mobiliser et pour orienter et coordonner son action.
Il est urgent de remplacer la classe politique du déni, de la lâcheté, de la culture de l'excuse, de la soumission et de la compromission avec la 5ème colonne par des dirigeants fermes et surtout courageux.
(...)

Yann Bizien

Le rôle de l'immigration dans ce qui vient de se passer en France est saillant. Le lien de cause à effet est direct, incontestable et objectif. Les indices sont précis, graves et concordants. Les preuves visuelles sont accablantes.
Les Français le savent.
Les Français de papier qui n'ont pas le sentiment d’être français et qui ne respectent pas nos lois, notre culture et notre histoire, n'ont rien à faire sur le sol national.
Le pronostic vital de la France est engagé à cause de la soumission et de la faiblesse du pouvoir.
Nous ne pouvons plus admettre un pouvoir qui s'interroge encore sur ces réalités. Nous ne pouvons plus attendre. Il n'y a plus une minute à perdre pour l'union des droites et pour l'instauration d'un pouvoir réaliste, courageux et fort dans le pays.
Les incendiaires sont aussi ceux qui font preuve de lâcheté et de déni devant la réalité dramatique de notre pays.
Le Titanic coule. Le pouvoir aveugle attend le prochain naufrage. C'est effrayant.
Il faut de nouvelles élections présidentielles et législatives en France.
Français, réveillons-nous. Sans notre réveil, rien ne changera. Car Emmanuel Macron, l'homme le mieux renseigné sur l'état du pays, fait semblant de ne pas comprendre ce qui se passe chez nous.

15 juin 2023

Immigration : nouveau drame en mer

Yann Bizien

Oui. Un cimetière. Mais il y a des responsabilités sur ce nouveau drame de la mer.
Cessons de subventionner le pont maritime voulu par les ONG immigrationnistes pour soutenir les activités illicites des trafiquants d'êtres humains sur les rives sud de la Méditerranée.
Ce pont maritime est d'abord dangereux. Il fait des morts. Les responsables sont en premier lieu tous les trafiquants d'êtres humains. Ce sont ensuite les ONG complices de ces derniers et ceux qui nourrissent des politiques favorables à ces flux.
Les responsables ne sont pas ceux qui, justement, refusent cette immigration invasive et permanente. Ce sont ceux qui contribuent activement à tous ces trafics, qui les subventionnent et qui les favorisent.
Cessons d'importer en France des jeunes étrangers clandestins non assimilables qui génèrent chez nous de la violence, de la délinquance et de la criminalité et ne voudront jamais défendre la France en cas de nécessité et de force majeure.
Disons clairement à tous les prétendants que la France surendettée, saturée, désindustrialisée, délitée et ensauvagée ne peut plus accueillir toute la misère du monde.
Surveillons nos frontières. Mettons y des moyens régaliens.
Enfin, rappelons à tous ces jeunes qu'ils sont en âge de défendre leur pays, qu'ils ont le devoir de le servir et de contribuer à son développement, plutôt que de le fuir et de prendre des risques inutiles et potentiellement mortels en Méditerranée.
Il faut culpabiliser les vrais responsables de ce cimetière.


30 mai 2023

Yann Bizien

L'extrême centre est "en marche" en France. Tout ce qu'il ne peut pas maîtriser et qui ne lui ressemble pas doit être systématiquement éliminé. Cela n'indigne personne ? Étonnant. Il nous interdit pourtant d'être nous-mêmes. Il nous impose son politiquement correct, sa pensée unique, ses seules idées, ses mensonges, ses méthodes et sa lâcheté. Il nous prive aussi du référendum et de notre souveraineté, celle du peuple. Et il cherche à présent à nous empêcher de communiquer sur Tweeter. Honteux, et soviétique, ce contrôle total, non ?

23 mai 2023

Autoritarismes

Yann Bizien

Les autoritarismes du XXIème siècle sont plus que jamais à l’offensive, cette fois « chez nous ».
On a déjà subi l’autoritarisme politique d’un président immature et incohérent, mais aussi son autoritarisme sanitaire, guerrier, social, LGBT, wokiste et d’opinion.
Tout ceux qui s’éloignent de ses caprices, de sa pensée et de sa volonté sont rejetés, disqualifiés et ostracisés.
Il suffit de naviguer un peu sur Tweeter pour s’en rendre compte : la macronie est aussi insultante, outrancière et injurieuse.
Mais voilà que revient l’autoritarisme vert, celui qui nous rend coupables de tout. Certes, s’il s’agit de sauver la planète, la cause, j'en conviens, est louable. Il faut sans doute mieux conjuguer économie et écologie. Mais l’autorité nécessaire doit être juste, adaptée, proportionnée, acceptée et limitée.
Le problème est qu’il il faut un coupable, l’homme blanc, beaucoup de fiscalistes et surtout toute une armée de moralistes qui « à force de penser vert, voient rouge partout ». Après la désindustrialisation et son corollaire, la contraction de la classe ouvrière, voici que la Cour des Comptes, pas n'importe qui, exige la réduction du parc "bovins" français pour réduire nos émissions de méthane consécutives au processus de fermentation (CH4). Nous n'avions déjà plus beaucoup d'agriculteurs et de paysans. Nous risquons fort d'en perdre davantage. Oui, l'écologie est nécessaire. Mais l'écologisme exclusif et punitif est un autoritarisme.
Mieux, nous n’allons pas tarder à subir un autoritarisme d’un autre genre : celui qui va bientôt contrôler les propriétaires chez eux pour s’assurer qu’ils remplissent bien leurs obligations légales d’entretien de leur patrimoine sous peine de subir des pénalités et, pire, d’être déchus de leur titre de propriété pour en refaire de simples locataires. Les propriétaires deviendront une espèce rare.
Ceci n’est pas de la propagande et ceci n’est pas une vulgaire théorie du complot. Un parlementaire macroniste a travaillé sur une proposition de loi sur ce sujet.
Ceci est la politique, réelle, telle qu’elle nous vient de cet exécutif qui exerce une emprise et un contrôle toujours plus grand et plus étouffant sur nos libertés et sur la société.
Jusqu’où, jusqu’à quand ? Quelle sera la limite rouge écarlate acceptable pour le peuple dépossédé de sa souveraineté par une classe politique française déconnectée et des technocrates européens non élus de plus en plus présents dans les instances internationales pour prendre des décisions en notre nom, dans notre dos, sans notre avis et à nos frais ?
Winston Churchill a eu raison jusqu’à peu : la démocratie était jusqu’ici le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. Jusqu'ici, oui. Car le problème est qu’elle vient de les rejoindre. Elle est désormais dans le même panier des systèmes délités.


15 mai 2023

Yann Bizien

Dissoudre, réprimer et interdire. Ces mots sont à la mode au sein du pouvoir. Il faut dissoudre, réprimer et interdire tout ce qui le dérange, tout ce qui peut le remettre en question et tout ce qui peut lui faire perdre les prochains scrutins. Tout dissoudre, donc, y compris nos valeurs, la Patrie, l'État-nation, notre souveraineté, sauf l'Assemblée nationale. Trop de risques politiques. Au lieu de travailler pour le destin français, ce pouvoir s'occupe du sien. Il n'y a plus que son sort qui compte. Quand dissoudre, réprimer et interdire deviennent une politique, alors la tyrannie est juste devant nous.
Yann Bizien

« Homos ou hétéros, on porte tous le même maillot. »
La propagande pro LGBT de ce Gouvernement me choque.
Les sportifs ne doivent pas devenir des agents de communication "LGBT" d'un exécutif dont la ligne politique principale est celle de la décadence des mœurs, Madame la Ministre des sports. Ils ne sont pas à vos ordres. Et vous devez respecter leurs convictions.
La vie privée des LGBT ne me regarde pas. Elle doit rester dans le périmètre, discret, de l'intimité. Nul besoin de la revendiquer de façon ostentatoire et subventionnée.
Ce Gouvernement entend nous priver de penser librement et d'être ce que nous sommes, avec nos idées.
Merci.


30 avril 2023

Un pouvoir ne gagne pas contre un peuple souverain

Yann Bizien

Le match d'Emmanuel contre 90% des Français actifs est sans fin parce qu'il n'a pas su et n'a pas voulu démissionner, dissoudre l'Assemblée nationale, remanier son Gouvernement ou retirer son projet de Loi contesté.
Certes, il a évité hier soir une humiliation nationale à haut risque et sans carton rouge. Mais il doit se garder de tout triomphalisme prématuré dans cette guerre des images.
Car bunkerisé, fragilisé, isolé, il ne parvient pas à purger la colère et l'hostilité des Français, cristallisée sur sa personne.
Il aura beau user de tous les leviers de la communication, elle ne suffira pas à résoudre cette crise face à des Français qui jugent que le compte n'y est pas.
Impuissant, impopulaire, en disgrâce, il reste incapable de construire humainement, sereinement et efficacement l'avenir du pays fracturé.
Paralysé et empêché, il participe directement au chaos et au blocage politique de la France.
Toutes les crises supposent une décision forte pour en sortir. Notre problème est qu'Emmanuel Macron n'a pas voulu en prendre, préférant s'accrocher au pouvoir, choisissant le pourrissement, pariant sur l'usure et la résignation du peuple.
Dans ces conditions, il est parfaitement clair qu'il n'obtiendra pas encore la victoire qu'il espère contre les Français.
Une victoire contre le peuple ? Ce serait une faute politique majeure et un naufrage assuré dans cette tempête. Car un pouvoir ne gagne pas contre un peuple souverain. Il doit le servir pour un temps limité, pas le combattre.


29 avril 2023

Yann Bizien

Emmanuel Macron et Bruno Le Maire avaient promis et juré que l’inflation allait baisser. Bien entendu, c’est le contraire qui se produit. En avril 2023, après un léger repli technique en mars, l’inflation repart à la hausse. Elle est de 5,9 % aux normes françaises et de 6,9 % aux normes européennes. Et ce n’est malheureusement pas terminé. C’est simple : la macronie prédit toujours l'exact contraire de la réalité. Français, serrez-vous encore la ceinture, tout en entendant la douce musique du pouvoir.


Yann Bizien

Un second quinquennat bicéphale pour quoi faire, avec un couple impopulaire, une machine politique en désaccord et sans majorité qui nous fait chaque jour des aveux de faiblesse ? Certes, ce pouvoir contesté fait du marketing ciblé et électoraliste pour organiser sa survie en contrat à durée déterminée après une réélection tronquée et par défaut. Mais son packaging des cent jours ne fait pourtant pas oublier un an de quinquennat sans élan et sans vision. Il ne fait pas oublier les grandes difficultés du quotidien des Français paupérisés et leur incapacité à nourrir des espérances et à se projeter sereinement dans le temps face à la crise inflationniste, à la flambée des prix et à la remontée des taux de crédits.


"L'État, c'est lui", même impuissant et défaillant

Yann Bizien

Le pays s'enlise et sombre dans une grave crise sociale, politique et démocratique. Cette crise a même parfois le parfum de la haine d'une période pré-révolutionnaire. Elle est marquée par la normalisation de la violence physique et des mots ainsi que par le durcissement d'un régime toujours plus autoritaire et plus répressif.
Tout le monde se déteste, sur les plateaux, sur les réseaux sociaux et dans la rue. Il y a une grande confusion entre agresseurs et agressés, entre coupables et victimes de cette crise que le pouvoir cherche à enjamber et à faire oublier avec de la poudre aux yeux, sans décisions ni recettes opérationnelles pour la traiter.
Il suffit d'écouter les Français, de les lire sur les réseaux sociaux et de voir le jeu du chat et de la souris des membres du gouvernement sous bulle de protection pour s'en rendre compte. Près de 3000 policiers sont d'ailleurs exceptionnellement mobilisés au stade de France pour la finale Nantes/Toulouse.
Le pouvoir a beau chercher à renvoyer la charge de la culpabilité sur des manifestants radicalisés, il ne fait que récolter aujourd'hui le produit des graines de la colère sociale qu'il a lui-même semées avec le fameux chemin démocratique de la Loi sur la réforme des retraites. Il a beau vouloir faire diversion avec une devise et une communication solidement encadrée et scénarisée, il n'empêche pas la libération de la colère des Français brutalisés en toute légalité, jamais entendus, écoutés et compris.
Pire, et c'est le plus gros levier de toutes les révolutions, le jour où le président qui a supprimé l'impôt sur la fortune en 2018 se dit choqué par le salaire de certains "grands PDG", @oxfamfrance révèle qu'en 2021, la rémunération des dirigeants des 100 plus grands groupes français était en moyenne 97 fois supérieure à celle du salaire moyen pratiqué dans leur entreprise alors que ce rapport n'était "que" de 67 en 2011.
Des amis, ici, trouveront bien sûr des arguments pour justifier et encourager ces très gros salaires. Mais ils n'auront jamais le courage de le faire sur un rond-point chaudement gardé depuis des années par les Gilets jaunes.
Il y a donc bien une crise grave et de fond qu'Emmanuel Macron repousse depuis 2018 sans améliorer de façon significative le niveau de vie d'un peuple à qui il impose de façon autoritaire deux ans de travail en plus, sans discuter et sans vote.
Si vous n'êtes pas contents, c'est comme ça. Car "l'État, c'est lui".

Macron voulait l'apaisement et le contact après avoir brutalisé la démocratie

Yann Bizien

Encore une manifestation interdite autour d'une épreuve sportive à risques. Les Français sont empêchés d'exprimer pacifiquement leur opposition à la réforme des retraites.
Voici les grilles installées au Stade de France pour maintenir le rempart entre le peuple parqué et le président Emmanuel Macron déjà hué en juin 2019. Elles sont munies de piques à leur extrémité pour dissuader toute intrusion sur la pelouse.
Le protocole de remise de la coupe aux vainqueurs a été modifié. Il n'aura pas lieu sur la pelouse, mais dans la tribune.
Je me demande si les Français se rendent compte du climat d'hystérie dans lequel nous précipite un homme détesté pour lequel toutes ses sorties sont désormais cadenassées.


24 avril 2023

Yann Bizien

⬦ Un comité d’accueil Gare de Lyon pour Pap Ndiaye, resté bloqué un long moment dans son train à quai ce soir. Je répète tous les jours ici qu'il y a un problème politique et démocratique grave dans le pays et qu'il ne faut pas faire semblant de ne pas le voir. On n'esquive pas un problème politique et démocratique. On le traite. Pas seulement avec des mots, mais avec des actes.



⬦ Un anniversaire au parfum d'autoritarisme et de gaz lacrymogène. Un anniversaire teinté d'échecs, d'inefficacité, de blocages et d'incapacité à bien gouverner. Et un premier quinquennat pour rien, qui a déconstruit notamment l'Ecole, l'hôpital et l'industrie nucléaire. La France recule dans tous les classements et s'effondre. Le macronisme disparaîtra au plus dans 4 ans, comme du temps perdu et un mauvais souvenir. Alors, notre pays pourra peut-être se relever. Pas n'importe comment, pas avec n'importe qui.


22 avril 2023

Yann Bizien

Honnêtement, je ne me souviens pas avoir vu le pays dans cet état de détérioration politique et de désaccord permanent. Pour mettre les Alsaciens en colère, il faut aller très loin.
Emmanuel Macron ne connaît pas l'empathie. Pour lui, les Français "ne sont rien". En roue libre, il se nourrit de division, d'exaspération et savoure le chaos. Il se refuse à admettre qu'il est lui-même majoritairement détesté et rejeté un an seulement après sa réélection.
Cette situation est d'autant plus inquiétante qu'il ne semble pas du tout en prendre la mesure dans un contexte inflationniste, de flambée des prix et de pénurie. Un slogan de cabinet de conseil (travail, ordre, progrès - travail, famille, patrie étant démodé) ne résoudra pas cette crise. Et sa pseudo relance politique est déjà discréditée.
Nous sommes bien loin en effet de réussir "l'apaisement". Le niveau de frustration, de colère, de ressentiment et de déni d'un pouvoir qui communique toujours en dehors du réel est bien trop élevé et durable pour espérer un retour en grâce du président.
Pire, l'Élysée est sur une stratégie de l'évitement : Emmanuel Macron déporte son problème personnel avec le peuple sur les autres pour refuser le changement. Dans toutes les crises, c'est la stratégie qui conduit de façon certaine à l'échec parce qu'elle est celle du refus des évidences.
Emmanuel Macron est mauvais, comme ses conseillers. Il paie durement les conséquences de son style, de sa méthode et de son inexpérience du pouvoir et de sa mauvaise relation au peuple qui cristallise l'essentiel de sa colère sur lui.